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Moussa
Ingénieur
A Logisticien
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II – La mission économique
III – mission de collaboration, d’assistance et de protection.
Section II : organisation et fonctionnement de la douane
A – La Direction Générale des Douanes est composée comme suit :
B – Les services d’appui
C – Les structures centrales
1 – La Direction de la Législation et de la Règlementation Douanière (DLRD)
I : la conduite en douane
II : la mise en douane
IV : le régime de responsabilité
I : la prise en dépôt
II: l’exportation
I : définition
1. L’agrément
2. Les obligations
3. La représentation
4. Le retrait de l’agrément
5. Rôle et responsabilité du commissionnaire agrée en douane
Chapitre V : Le projet SYLVIE « Système de Liaison Virtuelle des Importations et des Exportations »
L’administration des douanes est un service de l’administration publique placée sous la tutelle du
ministère chargé des finances. Elle veille au respect des règlementations nationales, régionales et
internationales relatives au commerce international.
Sa mission fondamentale consiste à percevoir des droits et taxes, et à contrôler les mouvements
transfrontaliers de marchandises, des moyens de transport et des personnes.
Aussi, du fait de la présence permanente des agents des douanes aux frontières (position stratégique
par rapport aux administrations) certaines autres missions lui sont-elles confiées. Ce qui fait d’elle une
administration à multiple missions (administration à compétence transversale).
Autrement dit, la mission générale de l’administration des Douanes consiste à appliquer aux personnes
et aux biens qui franchissent les limites du territoire national, la législation, la règlementation douanière
et toutes les règlementations dont l’application lui est confiée.
L’activité douanière générale s’ordonne autour de trois fonctions principales : dans le domaine fiscal,
dans le domaine économique, la collaboration avec d’autres administrations. Ce sont là les missions de
la douane.
I – La mission fiscale
Elle est la plus traditionnelle et la plus visible. La douane est chargée de la perception des droits et
taxes à l’importation et à l’exportation, des taxes intérieures, des produits de vente et des amendes.
La douane perçoit à l’importation des taxes intérieures de consommation telles que la taxe sur les
boissons(TSB), la taxe sur les cafés et thé, la taxe sur les tabacs,…
Elle perçoit également des taxes au profit d’autres administrations et d’institution à savoir la chambre de
commerce, le conseil burkinabè des chargeurs (CBC), CCIA BF, l’UEMOA, la CEDEAO, le BBDA, etc.
La mission fiscale de la douane consiste également en des actions sur le terrain à obliger les
importateurs qui tenteraient de soustraire leurs entreprises à l’application des droits et taxes à se
présenter au bureau pour l’accomplissement des formalités et à répondre de leur forfait, lorsqu’une
infraction est constatée.
II – La mission économique
L’activité de l’administration des douanes dans le domaine économique, consiste en l’application des
mesures législatives et règlementaires propres à assurer le développement des échanges
internationaux. Dans cet objectif, elle a pour rôle de faciliter les échanges et de garantir la régularité
des transactions commerciales. La douane stimule les entreprises de transport en organisant la
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fluidité du trafic. Elle
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protège l’économie par l’élaboration et l’application de la règlementation sur le contrôle du commerce
extérieur et des relations financières avec l’extérieur.
L’établissement et les publications des statistiques font partie de son rôle économique. La douane
régule les disparités trop grandes entre prix intérieur et prix extérieur en modulant les droits de
douane en conséquence. Cette mesure protège les producteurs du pays en alignant les prix des
produits importés sur ceux du marché intérieur.
La collaboration avec d’autres administrations s’exprime le plus souvent sur les préoccupations
nationales :
- D’ordre sanitaire : participation à la lutte contre les stupéfiants, contrôle de l’importation des
médicaments et autres articles d’hygiène.
- D’ordre rurale : saisie des objets et ouvrages contraire aux bonnes mœurs.
- D’ordre sécuritaire : contrôle de l’importation des armes
- Protection de la propriété industrielle et commerciale
- Protection de la nature ; espèces en voie de disparition
- D’ordre culturel : protection des patrimoines culturels.
NB : il a été créé des postes de conseil chargés des gestions douanières auprès des représentations
diplomatiques du Burkina Faso dans certains pays et institutions internationales
Pour ce faire il collabore étroitement avec certaines autorités telles que les services portuaires et le
représentant CBC et de la chambre de commerce.
Elles sont dirigées par les directeurs régionaux. Ceux-ci ont pour rôle de diriger et contrôler l’action
des services, veiller à la bonne marche du service et de l’exacte application des lois et règlements.
Les différentes directions régionales sont :
- Les postes de douanes : ils sont chargés de l’accomplissement des formalités douanières au
profit des touristes et des voyageurs et le cas échéant l’accomplissement des formalités de
transit
LES BRIGADES MOBILES
La BS est un service dont le secteur d’action est limite a une zone géographique réduite ou dont les
actions sont orientes sur un domaine particulier ici.
Ce service assure entre autre le suivi de la carrière et de la préparation des actes de gestions de
personnelles, la centralisation des besoins en ressources humaines et en formation, élaboration de
prévision budgétaire en matière de dépenses
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I- La conduite en douane
Elle consiste à acheminer la marchandise quel que soit le moyen de transport utilisé en suivant un itinéraire
précis aboutissant à un bureau ou poste de douane dans lequel vont s’accomplir les formalités douanières .
L’article 44 du code des douanes disposes que « toutes les marchandises importées par les frontières
terrestres doivent être conduite au plus prochain bureau ou poste de douane par la route la plus directe
désignée par voie règlementaire ».
De ce faite, les marchandises ne peuvent franchir les frontières qu’en des points déterminés du territoire
douanier. On entend par plus prochain bureau, le bureau ou poste de douane le plus proche de la frontière,
la route légale est celle qui mène en droiture vers le bureau ou poste de douane. Ces routes sont désignées
par arrêté du ministère des finances. Il est à noter que le chemin de fer est d’office considéré comme route
légale.
Les aéronefs (tout engin qui se déplace en sustentation c'est-à-dire en se soulevant du sol) qui effectuent un
parcours international doivent pour franchir la frontière suivre la route aérienne qui leur est imposée à cet effet
par l’autorité administrative. Dès son arrivée, le commandant de bord est tenu de remettre le manifeste en
guise de déclaration sommaire. Le manifeste reste obligatoire même si l’aéronef ne transporte pas de
marchandises.
A l’arrivée du navire au port, le commandant de bord est tenu de remettre l’état de chargement du navire, à
l’administration douanière portuaire en guise de déclaration sommaire, le connaissement ou bill of lading
tient lieu aussi de déclaration sommaire
5. La déclaration sommaire
La déclaration sommaire est un document qui fait le récapitulatif par propriétaire, ou par destinataire, du
chargement d’un moyen de transport. Elle est rédigée par les responsables des compagnies de transport
ou par un mandataire agrée.
La déclaration sommaire doit être déposée en douane dès l’arrivée du moyen de transport. Elle reprend
la liste des colis de chaque client. Les mentions essentiels exigées sont : noms et prénoms ou raisons
sociale, adresse du transporteur, et/ou du conducteur, du destinataire, le lieu de débarquement, la
nature ; le nombre, le poids les marques et numéros des colis et la valeur de la marchandise.
C’est la formalité qui consiste à présenter sa marchandise dès l’arrivée au bureau de douane en y présentant
une déclaration sommaire. Dès leurs arrivée au bureau de douane, les m/ses doivent faire l’objet d’une
déclaration sommaire faisant ressortir les éléments suivants.
Après le dépôt de la déclaration sommaire, les m/ses sont écorées et la déclaration sommaire enregistrée.
Ecorer c’est identifier et dénombrer. Identifier c’est s’assurer que la nature des emballages (sac, carton,
bales, caisses, fûts,…) ainsi que les marques et numéros qui figurent sur les colis sont les même que ce qui
est indiqué sur la déclaration sommaire.
L’enregistrement donne lieu à l’attribution d’un numéro chronologique dit numéro de gros ou numéro de
sommier ou encore numéro de prise en charge, c’est la prise en charge à partir de laquelle les marchandises
sont admises en magasin sous douane ou aires de dédouanement en attendant qu’on leur attribue un régime
douanier définitif par le dépôt d’une déclaration en détail.
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III- LesIngénieur
Magasins et Aires de dédouanement (M A D)
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Pour la durée
76 14 14 89 de séjours des marchandises en magasin, et aires de dédouanement il est accordé un délai de
10 jours francs en général à l’issue duquel les propriétaires des m/ses sont soumis à des pénalités appelés
frais de magasinage ou surestaries (cas des conteneurs).
La base légale du régime de responsabilité repose sur deux articles du code des douanes :
Selon l’article 155 du code des douanes « les m/ses placées en dépôt de douane demeurent aux
risques et périls du propriétaire ; leurs détérioration ou déperdition pendant le séjour en dépôt ne peut
donner lieu à dommage et intérêts quelque en soit la cause »
L’article 53 stipule que « l’admission temporaire des marchandises en magasin sous douane a pour
effet de placer la marchandises sous la responsabilité de l’exploitant vis-à-vis de l’administration des
douanes »
De ces deux articles suscités il en résulte donc que le service des douanes n’a pas de responsabilité vis-à-vis
du propriétaire des m/ses. Le service des douanes assure une mission de sauvegarde d’ordre publique, la
surveillance du service des douanes s’exerce uniquement dans le but de sauvegarder les intérêts du trésor
public et la conservation de la marchandise. Cependant l’exploitant du magasin ou aires de dédouanement se
trouve en face d’une double responsabilité :
Le GM joue un rôle très important dans la mise en douane des marchandises et dans les formalités de
dédouanement. En effet le garde magasin est un agent des douanes qui a pour tâche :
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des marchandises ;
La permanence dans les bureaux et postes de douane en dehors des heures de service.
La décision administrative n° 1522/MFC/DGD du 20/06/71 et les articles 71 & 154 du code des
douanes constituent la base légale du dépôt de douanes.
I- La prise en dépôt
Le dépôt de douane constitue une mesure de pénalisation de l’usager car ses marchandises sont
prises en dépôt à ses risques et périls. Ainsi doivent être constituées d’office en dépôt :
Les marchandises prises en charge et non déclarées en détail dans le délai légal de 3 jours après
dépôt de la déclaration en détail ;
Les marchandises déclarées en détail et non vérifiées pour raison d’absence du déclarant en douane.
A cet effet une notification doit-être adressée au déclarant par lettre recommandée précisant
l’intention du service des douanes de commencer l’opération de visite ou son intention de les
poursuivre si elle avait été suspendue. Si passé un délai de 8jours celui-ci ne se manifeste pas, les
m/ses sont constituées en dépôt.
Enfin les marchandises qui séjournent en douane longtemps pour tout autre motif.
De façon générale, le délai de constitution en dépôt des marchandises non déclarées en détail est de
trois (3) jours après le dépôt de la déclaration sommaire. Par mesure de tolérance administrative, et pour
tenir compte des réalités, la décision administrative n° 1522/MFC/DGD du 30/06/1971 accorde un délai
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supplémentaire
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avant la prise en dépôt, il est donc accordé un délai sup de 17jours aux importateurs ou
aux déclarants en douane pour présenter leur déclaration en détail.
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Cette disposition s’applique dans les localités où il existe des magasins sous douane. De ce faite, le délai
total pour le dépôt de la déclaration en détail se trouve porté à 20 jours francs. Le délai demeure fixé à
3jours pour la constitution en dépôt des marchandises dans les frontières où les magasins appartiennent
à la douane eu égard à l’exiguïté des locaux et pour les m/ses périssables quelque en soit leurs lieux de
magasinage.
La prise en dépôt se fait par l’inscription des marchandises dans un registre affecté à cet effet qu’on appelle
registre de dépôt. La date d’inscription et les éléments relatifs à la déclaration sommaire y figurent. Un
nouveau numéro appelé numéro de dépôt qui apure la déclaration sommaire est attribué à la marchandise.
La prise en dépôt à lieu également par le marquage des colis, de ce faite les colis constitués en dépôt sont
revêtus du numéro de dépôt attribué par la douane. Le travail de marquage est effectué par le garde magasin
et le représentant gestionnaire du magasin sous douane. Après cette opération les m/ses sont mise en
magasin dans un lieu spécialement affecté à cet usage, la durée du séjour des m/ses constituées en dépôt
est de 4 mois à compter du lendemain de leurs inscription au registre de dépôt.
Les marchandises en état de dépôt de douane courent d’importants risques car dans cette situation, les
marchandises :
Demeurent aux risques des propriétaires, leurs détériorations, leurs altérations, leurs déperditions
pendant leurs séjours en dépôt ne peut donner lieu à dommages et intérêts quelque en soit la cause ;
Peuvent être vendu aux enchères publics au bout de 4 mois ;
Sont exclus du bénéfice de la clause transitoire (régime antérieur favorable) ;
Les frais de magasinage sont à la charge du propriétaire et ne peuvent être incorporés dans le prix
de revient. En effet les textes portant règlementation des prix stipulent que : « en aucun cas les taxes
de magasinage et autres frais occasionnés lors du dépôt en douane de la marchandise ne peuvent
entrer en ligne de compte pour le calcul du prix de reviens ».
Elles peuvent être toujours déclaré en détail même le jour de leur vente aux enchères ;
Les marchandises dont la valeur est inférieure à 10 000 C CFA, sont considérées comme
abandonnées le service des douanes peut en disposer pour faire des dons aux hôpitaux, aux
dispensaires ou aux établissements similaires ;
Les marchandises sans valeurs vénales sont détruites ;
Les marchandises périssables ou en mauvais état sont vendues immédiatement avec l’autorisation
du tribunal de grande instance ;
Les autres marchandises sont vendues aux enchères publiques.
Des droits et taxes dus étant donné que la marchandise a été prise à la consommation et que les dits
droits sont inclus dans le prix de vente ;
Les frais et autres dépenses engagées par la douane pour la constitution et le séjour des
marchandises en dépôt ainsi que pour la vente elle-même ;
Le reliquat est versé en dépôt au trésor public et reste à la disposition du propriétaire ou de ses
ayants droits pendant 2 ans. Si ce reliquat est inférieur à 20000 F CFA il est automatiquement
reversé dans le budget de l’état.
TDN1
En situation de stage, votre société a importé deux conteneurs des produits dangereux pour une société
minière, l’un des conteneurs est chargé en Australie et l’autre en Cote d’Ivoire. Parmi les documents du
conteneur Ivoirien, le certificat d’origine n’a pu être produit en Cote d’Ivoire. En douane à Ouagadougou, le
conteneur en provenance d’Abidjan a fait l’objet de saisie par la douane.
Introduction
Le régime douanier est le statut juridique sous lequel est placée la marchandise au regard de
la règlementation douanière.
On peut aussi le définir comme étant le traitement applicable aux marchandises par les
autorités douanières.
On distingue :
- La mise à la consommation
- L’exportation
- Le transit
- L’entrepôt de douane
- L’admission temporaire
- L’usine exercée
- L’exportation préalable
- Le drawback
- L’importation et l’exportation temporaire
- La réexportation
- Tout autre régime autorisé
I – La mise à la consommation
Ce régime permet de reverser les marchandises importées sur le marché national par le paiement
des droits et taxes ou la production d’une exonération des droits et taxes.
On distingue :
1 - Le transit
Le transit douanier est un régime suspensif de droits et taxes, prohibitions et restrictions
économiques ou autres mesures de politique commerciale, qui permet aux marchandises d’origine
étrangère, soit de traverser le territoire douanier d’un pays à destination d’un autre pays, soit de circuler
entre deux bureaux de douanes.
Le transit appliqué au Burkina Faso est issu de textes nationaux (transit ordinaire) ou d’accords
internationaux (transit international).
- le transit international par fer (TIF) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso crée le 1 er janvier
1967 ;
- le transit international par air (TIA) mis en place sous l’égide de l’association du transport aérien
international (IATA).
Le transit permet le transport des marchandises sans rupture de charge; le gain en temps, du fait de
la rapidité des formalités douanières aux frontières, entraine toute chose égale par ailleurs, une
rotation accélérée du trafic. Il favorise de ce fait le développement de l’activité de transport et des
activités annexes, notamment la manutention, les assurances.
- L’importation d’emballages vides à réexporter pleins (cartons pour exportation des fruits, légumes,
bouteilles pour exportation de boisson) ou d’emballages pleins à réexporter vides (futs de gaz et
conteneurs);
d’utiliser des matériels étrangers et /ou d’exécuter des grands travaux d’infrastructure et
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d’aménagement du territoire avec des machines et engins importés sans acquitter les droits et taxes à
l’importation ou d’en
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acquitter une fraction dont ils sont normalement passibles. L’avantage octroyé permet, en effet, de
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ne pas grever les coûts des différents travaux réalisés.
Pour ne pas perturber les conditions de concurrence entre les utilisateurs de matériels ou engins
placés en admission temporaire, pour une opération bien déterminée et les utilisateurs de matériels
ou engins similaires pris sur le marché local, la législation douanière a prévu dans le cadre de cette
opération que les droits et taxes seraient partiellement perçus lors de l’importation de ces matériels et
engins pour la mise en admission temporaire.
Le régime d’admission temporaire normale permet l’exécution d’opérations telles que les
compléments de main d’œuvre, l’ouvraison, la transformation de produits et matières premières
importées. La suite normale du régime d’admission temporaire est la réexportation.
Les coûts de matières premières constituent pour les entreprises industrielles, la rubrique la plus
importante des charges d’exploitation. Les entreprises exportatrices par le biais de l’admission
temporaire normale peuvent importer leurs matières premières en suspension des droits et taxes. Il
leur sera alors possible de vendre leurs produits à des prix plus bas favorisant ainsi leur
compétitivité sur le marché mondial.
Parallèlement aux efforts déployés en vue de faciliter la circulation des marchandises, il apparaît
nécessaire de libérer les moyens de transport des entraves douanières qui auraient pu compromettre
les effets des mesures prises en faveur de ces marchandises.
Ainsi les moyens de transport qui sont destinés à séjourner temporairement dans le territoire douanier
et les emballages conçus pour le transport de certaines marchandises, et destinées à être réexportées,
sont placés sous le régime de l’admission temporaire en exonération des impositions douanières et
fiscales applicables à l’importation.
- suspend l’application des prohibitions et autres mesures économiques, fiscales ou douanières dont
sont passibles les marchandises en entrepôt ;
Ce régime s’applique aussi bien à des produits étrangers importés qui peuvent séjourner sur le
territoire douanier national (régime de l’entrepôt de stockage d’importation) qu’aux produits nationaux
qui sont considérés comme exportés dès lors qu’ils sont placés dans des entrepôts à cet effet (régime de
l’entrepôt de stockage d’exportation).
Trois types d’entrepôts de stockage d’importation sont mis en œuvre au Burkina : l’entrepôt réel,
l’entrepôt privé et l’entrepôt spécial.
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a) L’entrepôt est dit réel ou public, lorsqu’il est ouvert à une collectivité ou à
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un
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- à titre d’entrepôt privé banal aux personnes physiques ou morales faisant profession principalement
ou accessoirement d’entreposer des marchandises pour le compte de tiers ;
- à titre d’entrepôt privé aux entreprises de caractère industriel pour leur usage exclusif, en vue d’y
stocker les marchandises qu’elles mettent en œuvre à la sortie d’entrepôt ; et aux entreprises
commerciales pour leur usage exclusif en vue d’y stocker les marchandises qu’elles revendent en l’état.
c) l’entrepôt spécial est accordé pour le stockage de certaines catégories de marchandises dont le
séjour en entrepôt présente des dangers particuliers ou dont la conservation exige des installations
spéciales.
Pour le moment, le régime d’entrepôt de stockage d’exportation ne connait pas encore une
application effective au Burkina. Cependant deux cas particuliers peuvent être assimilés à ce régime.
Il s’agit :
Le délai maximum de séjour en entrepôt de stockage est de un an (article 128 du code UEMOA).Ce
délai légal peut être prorogé à titre exceptionnel ; au Burkina, le délai de prorogation est de six mois.
Quant au stockage sous douane de marchandises destinées au marché intérieur, il permet d’assurer
au moindre coût l’approvisionnement des entreprises industrielles et commerciales qui s’alimentent
en produits étrangers, grâce à des possibilités d’achat par grosses quantités au meilleur moment et
au moindre prix. Le régime de l’entrepôt permet d’autre part à ces entreprises de constituer des
stocks de matières premières ou de produits finis nécessaires à leurs activités, qui ne seront
dédouanés qu’au fur et à mesure de leurs besoins. Leur trésorerie s’en trouve ainsi allégée.
Au plan national les régimes d’entrepôt de douane de stockage sont indispensables pour la
constitution de stocks de produits stratégiques en vue d’assurer la sécurité d’approvisionnement d’un
pays enclavé.
Ils permettent par exemple le stockage des produits pétroliers et gazeux de la société nationale
burkinabè d’hydrocarbure (SONABHY).
Par exemple peuvent mettre leurs marchandises en entrepôt de stockage afin d’avoir le temps
nécessaire de chercher les documents exigibles à l’importation de celles-ci.
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4 - Le régime d’entrepôt industriel
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Le régime de l’entrepôt industriel est un régime douanier économique qui permet à une unité
industrielle d’importer des matières premières en suspension des droits et taxes pour la fabrication des
produits finis destinés pour l’exportation ou à la fois pour l’exportation et le marché intérieur.
Le régime de l’entrepôt industriel est un régime douanier économique dont l’objectif est d’inciter les
entreprises nationales à exporter. Il permet d’accroître, aux plans extérieur et intérieur la capacité
de commercialisation des entreprises industrielles.
Au plan extérieur, il permet également de rendre concurrentiels les produits compensateurs face
aux produits similaires d’origine étrangère, car lors de la mise à la consommation les droits et
taxes à l’importation sont perçus sur la quantité de matières incorporées dans ces produits
compensateurs et il n’est pas perçu d’intérêt de retard comme en admission temporaire.
5- Le régime du drawback
Le régime du drawback est le régime douanier qui permet, lors de l’exportation des marchandises
d’obtenir la restitution totale ou partielle des droits et taxes à l’importation qui ont frappé, soit ces
marchandises, soit les produits contenus dans les marchandises exportées ou consommées au cours
de leur production.
Pendant que l’entrepôt industriel permet l’importation des matières premières en suspension des
droits et taxes, le drawback permet tout simplement le remboursement des droits et taxes payés à
l’importation des matières premières qui ont concouru à la fabrication des produits finis. Ce
remboursement des droits et taxes permet aux entreprises exportatrices, de réduire sensiblement
leurs coûts de production, donc d’être compétitif à l’extérieur.
6 – L’usine exercée
La définition de l’usine exercée réside dans l’article 148 du code des douanes de l’UEMOA. Cet
article stipule que les usines exercées sont des établissements placés sous la surveillance des
autorités douanières en vue de permettre la mise en œuvre ou la fabrication de certains produits
importés en suspension totale ou partielle des droits et taxes dont ils sont passibles.
TDN2 :
Les régimes suspensifs douaniers contribuent ils à l’essor économique du Burkina Faso ?
Dans le cadre de l’ UEMOA, en quoi les régimes suspensifs peuvent ils contribuer à une compétitivité
des états membres entre elles d’une part et avec les pays tiers d’autres part ?
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Chapitre III. Les formalités à l’exportation des marchandises
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Définition
A La procédure d’exportation
La procédure de dédouanement des marchandises à l’exportation est très voisine de celle connue à
l’importation. Les marchandises à exporter sont conduites dans un bureau de douane pour y être
déclarées en détail. La déclaration d’exportation est faite sur un imprimé de type Ex (Exportation).
Après vérification et obtention du bon à enlever (BE), les marchandises sont escortées et acheminées
directement vers l’étranger. Les transporteurs en partance de l’intérieur du territoire doivent emprunter
uniquement les routes légales dès leur entrée dans le rayon douanier.
NB : le rayon douanier est une zone de surveillance spéciale le long des frontières terrestres. Elle s’étend
entre la limite du territoire douanier et une ligne tracée à 20 km en deçà pour les marchandises prise dans
le rayon douanier. Elles doivent être acheminées dans un bureau ou poste de douane le plus proche par
la route légale pour y subir les formalités d’exportation. Les formalités à l’exportation sont obligatoires
même si les droits et taxes de douane ne sont pas perçus à la sortie.
A l’inverse de la mise en douane à l’importation, le service des douanes peut par tolérance être amené à
dispenser l’exportateur de présenter ses marchandises en douane pour la déclaration en détail (denrées
périssables, lots très important,…). Cette dispense est accordée à condition qu’elle soit demandée par
écrit sur la déclaration en détail et que l’autorisation soit accordée par écrit sur la déclaration en détail par
le chef de bureau.
Ce régime a donc pour objectif principal de favoriser les industries locales dans la réduction des coûts
de production et pouvoir ainsi offrir les produits à des prix concurrentiels.
1
Toutefois l’application de ce régime peut être subordonnée à la condition que les opérations
de perfectionnement envisagées ne portent pas préjudice aux intérêts nationaux.
IV - La réexportation
Ce régime permet aux marchandises initialement placées en régime suspensif (entrepôt, AT)
de ressortir du territoire douanier.
V - L’exportation préalable
Le code UEMOA définit l’exportation préalable à l’article 151 ainsi qu’il suit : <<Le régime de
réapprovisionnement en franchise ou exportation préalable est le régime qui accorde l’importation en
franchise totale ou partielle des droits et taxes aux produits de même espèce que ceux qui, pris sur
le marché intérieur ont été utilisées pour obtenir des articles préalablement exportés à titre définitif.
>>
Compte tenu des risques de fraude, le bénéficiaire du régime doit présenter toutes les preuves
justifiant la réalité de l’exportation préalable.
Chapitre IV : Procédures d’importation du Burkina Faso
Dans le cadre du commerce international, les procédures de dédouanements répondent aux principes du
commerce international, aussi nous allons rappeler les termes du commerce international édictés par l’OMS.
En 1919 l' EU European Union Emission Trading Scheme crée ses propres termes .
Les Incoterms ont donc été créé en 1936 par la chambre de commerce internationale. A cette date, elle publie
en effet pour la première fois des règles internationales pour l'interprétation des termes commerciaux.
Les ajouts qui suivirent, eurent comme conséquences de nécessiter la rédaction d'une nouvelle publication
connue sous le nom d'Incoterm 1953. D'autres modifications interviendront en 1967 et 1976.
En 1976 furent introduits, dans les Incoterms le transport aérien qui n'était pas stipulé dans les textes
jusqu'alors. La chambre de commerce internationale introduisit également, pour l'ancien FOA (fob aéroport,
devenu par la suite FCA) crée une notion nouvelle afin d'y insérer le transfert des risques entre l'exportateur
et l'importateur. Ce transfert n'intervient plus dès lors de l'entrée de la marchandise dans le moyen de
transport, mais lors de la prise en charge de la marchandise par le transporteur. Cette nouvelle notion est
essentielle dans la compréhension des nouveaux Incoterms.
Afin d'éviter l'obligation de créer trop de nouveaux Incoterms par l'émergence du fret aérien, il fut décider de
rédiger 3 nouveaux Incoterms applicables à tous les modes de transport. Parallèlement à cela, l'émergence
de la conteneurisation, quant à elle dans le transport rendait en effet alors la modification des Incoterms
évidente. Venaient de naître les Incoterms 1980.
Comme toute pratique, elle nécessite évolution et modernisation. En 1980, les Incoterms étaient au nombre
de 14, ils manquaient de simplicité, et cela rendait leurs utilisations pas aussi commune qu'aujourd'hui.
En 1990 de nouveaux Incoterms apparaissent alors, ils sont adaptés au transport intermodal. Les Incoterms
deviennent 13 Incoterms, à travers la publication n°460. Ici les Incoterms FOR et FOT (free On Rail et Free
On Trail) et FOA (Free On Airport) disparaissent.
EXW, FCA, FAS, FOB, CFR, CIF, CPT, CIP, DAF, DES, DEQ, DDU et DDP
En 2000 la CCI apporte une simplification dans la répartition des frais de chargement et de déchargement. Ils
sont à présent au nombre de 13. La CCI améliore alors la répartition des responsabilité lors du
dédouanement.
Incoterms en 2000
EXW, FCA, FAS, FOB, CFR, CIF, CPT, CIP, DAF, DES, DEQ, DDU et DDP
Une nouvelle version des incoterms 2010 s’applique au 1er janvier 2011.
Cette révision des incoterms s’est imposée :
- pour prendre en compte les évolutions récentes des pratiques du commerce international
- pour intégrer les nouvelles obligations mondiales en matière de sûreté / sécurité
- pour introduire la dématérialisation des documents utilisés dans le commerce international
- pour simplifier l’utilisation de ces règles et ainsi faciliter les transactions commerciales
L’édition 2010 limite également l’utilisation de l’incoterm EXW n’étant pas approprié au commerce
international et ne répondant pas aux exigences en matière fiscale, sûreté et sécurité.
Nous attirons votre attention sur le fait qu’à défaut de faire paraître la mention « incoterms® CCI 2010 » dans
vos contrats de vente, ce sont toujours les anciennes règles incoterms qui s’appliqueront par défaut.
Nous vous rappelons que les incoterms ne définissent pas : le transfert de propriétés, le droit applicable au
contrat et la juridiction compétente en cas de litiges, et enfin la ‘force majeure’. Ces points sont à préciser
dans le contrat de vente entre les parties.
Rappel de définition des incoterms :
EXW : Le vendeur a rempli son obligation dès lors que les marchandises ont été mises à disposition de
l'acheteur dans les locaux propres du vendeur ou dans un lieu dûment désigné. Le vendeur n’a pas chargé
les marchandises sur un quelconque véhicule d’enlèvements. Il n’a pas non plus à accomplir les formalités
douanières à l’exportation. L’acheteur doit assumer tous les frais et risques pour l’acheminement des
marchandises depuis l’endroit désigné, jusqu’au lieu de livraison désigné. Cet incoterm n’est pas approprié
pour le commerce international, ne répondant pas aux exigences en matière fiscale, sûreté et sécurité.
FCA : Le vendeur a rempli son obligation de livraison quand il a remis la marchandise, dédouanée à
l'exportation, au transporteur désigné par l'acheteur au point convenu. L'acheteur choisit le mode de transport
et le transporteur. Il paye le transport principal. Le transfert des frais et risques intervient au moment où le
transporteur prend en charge la marchandise. Sont distingués : FCA Seller’sPremises (locaux du vendeur), le
vendeur livre les marchandises au transporteur nommé par l’acheteur dans ses propres locaux. Et le FCA
Anyother place (lieu de livraison convenu), le vendeur livre les marchandises au transporteur nommé par
l’acheteur à un lieu dûment désigné.
FAS : incoterm utilisé uniquement pour le transport maritime. Le vendeur a rempli son obligation de livraison
quand la marchandise a été placée le long du navire, sur le quai au port d'embarquement convenu.
L'acheteur doit supporter tous les frais et risques de perte, de dommage que peut courir la marchandise
lorsque les dites marchandises sont le long du navire. Si les marchandises sont placées dans un conteneur, il
est d’usage que le vendeur remette les marchandises à un terminal. La règle FAS est inappropriée dans ce
cas, et il convient d’utiliser la règle FCA.
FOB : incoterm utilisé uniquement pour le transport maritime .Le vendeur a rempli son obligation de livraison
quand la
marchandise est placée à bord du navire au port d'embarquement désigné. Le vendeur dédouane la
marchandise à l'exportation. L'acheteur choisit le navire et paye le fret maritime. Le transfert des frais et des
risques se passe au passage du bastingage du navire au port d'embarquement. L’utilisation du FOB n’est pas
appropriée dans le cas où les marchandises sont remises au transporteur avant qu’elles ne soient à bord du
navire. Il s’agit, par exemple, des marchandises en conteneur qui sont typiquement livrées au terminal. Il
convient d’utiliser la règle FCA.
CFR : incoterm utilisé uniquement pour le transport maritime. Le vendeur livre les marchandises à bord du 4
navire ou se procure les marchandises déjà ainsi livrées. Il y a transfert des risques pour perte des
marchandises ou dommages subis par celles-ci, au moment où les marchandises sont mises à bord du
navire. Le vendeur doit s’engager par contrat à payer les frais et le fret nécessaires pour assurer
l’acheminement des marchandises jusqu’au port de destination désigné.
CIF : incoterm utilisé uniquement pour le transport maritime. Le vendeur a les mêmes obligations qu'en CFR,
mais il doit en plus souscrire une assurance au nom de l’acheteur. Le vendeur est seulement tenu de prendre
une couverture d’assurance minimale (clause C selon Institute Cargo Clauses).
CPT : Le vendeur choisit le mode de transport et paye le fret pour le transport de la marchandise jusqu'à la
destination convenue. Il dédouane la marchandise à l'exportation. Quand la marchandise est remise au
premier transporteur (locaux vendeur ou terminal)l, les risques sont transférés du vendeur à l'acheteur.
CIP : Le vendeur a les mêmes obligations qu'en CPT, mais il doit en plus fournir une assurance contre le
risque de perte ou de dommage que peut courir la marchandise au cours du transport. Le vendeur dédouane
la marchandise à l'exportation. Le vendeur est seulement tenu de prendre une couverture d’assurance
minimale.
DAT : Le vendeur a rempli son obligation dès lors que les marchandises, une fois déchargées du moyen de
transport, sont mises à disposition de l’acheteur au terminal désigné dans le port ou au lieu de destination
convenu. Le terme « Terminal » comprend tout type lieu (terminal aérien, maritime, routier, entrepôt…). Le
vendeur assume tous les risques liés à l’acheminement des marchandises et à leur déchargement au terminal
du port ou au lieu de destination convenu.
DAP : Le vendeur a rempli son obligation dès lors que les marchandises sont mises à disposition de
l’acheteur sur le moyen de transport d’approche prêt pour le déchargement au lieu de destination convenu. Le
vendeur a la charge de tous les risques liés à l’acheminement des marchandises jusqu’au lieu de destination.
DDP : A l'inverse du terme EXW à l'usine, ce terme désigne l'obligation maximum du vendeur. Le vendeur fait
tout, y compris le dédouanement à l'import et le paiement des droits et taxes exigibles. Le transfert des frais
et risques se fait à la livraison chez l'acheteur, lorsque les marchandises sont prêtes pour le déchargement au
lieu de destinations convenu. Le déchargement incombe en frais et risques à l'acheteur
Les Incoterms multimodaux Les Incoterms maritimes
EXW : Ex Works FAS : Free AlongsideShip
VD VD
A l'usine Franco le long du navire
FCA : Free carrier FOB : Free On Board
VD VD
Franco transporteur Franco à bord
CPT : CarriagePaid To CFR : Cost And Freight
VD VD
Port payé jusqu'à ... Coût et fret
CIP : Carriage and InsurancePaid to CIF : Cost Insurance and
Port payé assurance comprise VD Freight VD
jusqu'à ... Coût assurance et fret
DAT : DeliveredAt Terminal 5
VA
Rendu à port de destination
DAP : DeliveredAt Place
VA
Rendu au lieu de destination
DDP : DeliveredDutyPaid
VA
Rendu droits acquittés
La procédure d’importation des marchandises du Burkina Faso comporte les étapes suivantes :
La Déclaration Préalable d’Importation (DPI) est exigée pour l’importation sous tous régimes douaniers de
toute marchandise :
- d’une valeur égale ou supérieure à cinq cent mille francs (500.000 F CFA) ;
- et non prohibée à titre absolu ou non soumise à autorisation spéciale d’importation (ASI).
La Déclaration Préalable d’Importation est délivré par le Ministère chargé du commerce sur demande de
l’opérateur. Elle a une validité légale de 6 mois courant à compter à partir du lendemain de son visa. Elle peut
être prorogée de 6 mois une seule fois, sur demande déposée au moins deux semaines avant sa date de
péremption.
Le certificat national de conformité est délivré aussi bien par le ministère chargé du commerce et le
laboratoire national de santé public sur la qualité, le poids, la quantité, l’emballage et l’étiquetage de la
marchandise selon les normes et règlements techniques en vigueur au Burkina Faso. Les produits concernés
sont les suivants :
L’importateur doit obtenir de son fournisseur le certificat d’origine des marchandises. Le certificat d'origine
accompagnant la marchandise importée doit être présenté à la douane en vue de faire bénéficier la
marchandise originaire de l’UEMOA de l’exemption des droits et taxes à l’importation.
Important : l’inspection des marchandises à l’importation est incontournable. S’y soustraire exclut également
toute possibilité de dédouanement.
La marchandise importée de pays autres que ceux de la zone franc (Instruction cadre BCEAO N°02/99 du 1 er
février 1999) et d’une valeur FOB supérieure ou égale à cinq millions de francs (5.000.000 F CFA) doit faire
l’objet d’une domiciliation auprès d’une banque intermédiaire agréée et son paiement est conditionné au visa
d’une attestation d’importation. La banque intermédiaire doit ouvrir un dossier de domiciliation comprenant
deux (2) copies de la facture ou du contrat commercial dont une copie annotée est remise à l’importateur.
L’importation est considérée comme effective et le transfert pourra intervenir dès lors que l’attestation
d’importation aura été contrôlée et visée par le service des douanes qui s’assurera de la concordance des
indications portées sur l’attestation d’importation et la facture (nature, pays de provenance, quantité, valeur).
Chapitre V : LA PLATE FORME SYLVIE (Système de Liaison Virtuelle des Importations et des Exportations)
INTRODUCTION
La plate forme SYLVIE a été rendu possible grâce au concours de The Investment Climate Facility For
Africa (IFC), du GIE-GAINDE du Sénégal et de la chambre de commerce et d’industrie du BURKINA FASO
(CCI-BF). Le cout total du projet est de 4,450 millions de dollars soit 2,22 milliards de FCFA.
I.DEFINITION
SYLVIE (Système de Liaison Virtuelle, pour les Opérations d'Importations et d'Exportations) est une
plateforme électronique qui permet d’inter connecter les structures publiques et privées qui délivrent des
documents exigés pour le dédouanement des marchandises.
II.OBJECTIFS
La plateforme Sylvie (Système De Liaison Virtuelle D’importation et D’exportation) revêt comme objectifs de
simplifier et de réduire les délais et les coûts de formalités de pré-dédouanement des marchandises. Par
ailleurs Sylvie devrait améliorer le climat des affaires du Burkina et par ordre de conséquence assurer un
meilleur rang dans le classement : "Doing business" .
II.FONCTIONNEMENT DE SYLVIE
Lancée le 16 février 2016 par le premier ministre SYLVIE est gérer par une société du nom de SOGESY
(société de gestion de SYLVIE) avec comme Directeur Générale DAOUDA GARANE et le PCA ADAMA
SAWADOGO .
Pour les commerçants ne disposant pas du logiciel devrons payés 5000FCFA pour les opérations
d'importations et 10000FCFA pour celles d'exportations. Quant aux autres acteurs comme les banques, les
compagnies d’assurance elles devront payées 750000FCFA/ans pour le logiciel. En ce qui concerne les 10
commissionnaires en douanes ceux ci auront le logiciel à 250000FCFA. Les autres opérateurs qui veulent
bénéficier de l’installation du logiciel devront quant à eux débourser la somme de 300000FCFA HT par an.
III.AVANTAGES
Le gouvernement Burkinabé veut tout faire pour augmenter les recettes fiscales. Et cette application
dénommée SYLVIE est très importante par ce qu’elle joue sur plusieurs points :
Au terme de l’article 30 du code des douanes, les formalités douanières ne peuvent être accomplies que dans
les bureaux et postes de douane. La création et le fonctionnement des bureaux, des postes de douane sont
régie par les arrêtés du ministre chargé des finances, l’arrêté n° 2003/00198/MFB/SG/DGD/du 20 mai 2003
règlemente le fonctionnement des bureaux et postes de douane en limitant leur compétence et en les
catégorisant. On distingue :
Ils sont d’office compétent pour toutes les opérations douanières concernant toutes les marchandises et tous
les régimes possibles. En exemple de bureau : ouaga gare ; ouaga aéroport ; port sec de Bobo, ouaga route
Ils sont compétents pour la mise à la consommation sans limitation de valeurs pour les produits agricoles,
mais pour les autres marchandises la valeur ne doit pas excédée 1 300 000 FCFA en exemple Dakola,
ouaga(CDP( colis douane postaux)),kampti, wessa.
Leurs compétences se réservent à la mise à la consommation des produits sans limitation de valeur pour les
produits agricoles, d’élevage ou de pêche.
Pour les autres marchandises la valeur ne doit pas dépassé 500 000 FCFA. Exemple bureau de Zabré,
Tansarga, Pouytenga, Thiou, Guibasso.
Ils sont compétents pour toutes les opérations non commerciales. Pour les autres opérations entrant en
compte du commerce traditionnel, la valeur des marchandises présentées ne doit pas excédée 50 000 FCFA.
Exemple : Djibo, Seba,Markoye.
Remarque : tous les véhicules automobiles sont dédouanés au BVA qui est un bureau principal de 1ère
catégorie localisé à Ouaga et à Bobo gare.
La mise en douane à l’exportation n’existe pas en théorie. Elle va de pair avec le dépôt de la déclaration en
détail d’exportation avant laquelle le service de douane ne prend pas en charge la marchandise.
Toutes les marchandises exportées doivent faire l’objet d’une déclaration en détail leur assignant un régime
douanier. Cela nécessite huit (8) étapes :
INTRODUCTION
Toute déclaration en détail est établie par le déclarant en vue de régulariser la situation d’une marchandise
vis-à-vis de la réglementation douanière. De cet fait, la déclaration obéit à un circuit bien définit en douane.
1) Le dépôt de la déclaration
2) Recevabilité
3) Apurement
4) Vérification
5) Révision
6) Liquidation
7) Paiement des droits et taxes
8) Bon à enlever
9) Livraison.
Mais l’informatisation à fait changer le circuit qui obéit maintenant aux étapes suivantes :
C’est la toute 1ere étape auquel le déclarant à obligation de respecter. Le stockage est l’opération par
laquelle le déclarant introduit les données de sa déclaration dans le système informatisé de la douane.
Le prépaiement étant donc le paiement des droits et taxes pré liquidé par la machine à la fin du stockage de
la déclaration en détail.
2) L’enregistrement de la déclaration
L’opération d’enregistrement donne lieu à l’attribution d’un numéro à la déclaration en détail qui devient dès
lors un acte juridique et constitue une preuve de l’opération douanière envisagée. Cette opération était
effectuée auparavant par le garde magasin (GM) mais devient de nos jours une propriété du déclarant à
cause du système informatique.
3) Le dépôt de la déclaration
14
4) Apurement
Toute déclaration doit être apurée par le GM. Après la prise en charge, le GM attribue un numéro à la
marchandise et il est donc la personne habilitée pour attester de la présence physique des marchandises
dans les magasins et aires de dédouanement.
Le but de la déclaration en détail est de faire sortir les marchandises sous-douane des magasins et aires de
dédouanement soit en totalité ou en partie. La tâche du GM est de suivre ses sorties. C’est ainsi qu’il
annotera dans le registre de gros, les quantités de marchandises de numéro de déclaration en détail. Cette
opération est l’apurement qui peut être totale ou partielle.
5) Vérification (visite)
Il s’agit d’un contrôle minutieux des éléments qui constitue la déclaration en détail, c'est-à-dire les éléments
d’identification et de la taxation, des documents joints. A l’issue de ce contrôle, le vérificateur peut par
mesure de prudence ou peut être amené par obligation à procéder à la visite effective des marchandises.
Dans ce cas, la visite se fait au magasin, aire de dédouanement ou à un autre lieu désigné par le service des
douanes. Elle se fait en présence du déclarant et son objet est de procéder à l’identification de la
marchandise. Tous les frais occasionnés par la visite sont à la charge du déclarant. Le vérificateur peut aussi
choisir de ne pas faire la visite de la marchandise s’il juge nécessaire que les documents annexes sont
suffisant pour admettre conforme sur document de la déclaration en détail présenté.
Dans tous les cas, un certificat de visite est établi par le vérificateur qui est le résultat de la visite.
Après la vérification, le vérificateur doit procéder à la liquidation de la déclaration en détail. Les droits et taxes
sont liquidés selon les résultats de la visite. La liquidation donne lieu à l’établissement d’un bulletin de
liquidation sur lequel sera porté le montant des droits et taxes dont le déclarant ou le propriétaire de la
marchandise reste redevable.
N.B) Si le montant liquidé est égal au montant prépayé, le déclarant ne paie plus rien.
Si le montant liquidé est supérieur au montant prépayé, le déclarant doit payer ou ajouter au montant prépayé
la différence liquidée par la douane.
Si le montant liquidé est inférieur au montant prépayé, la douane reste redevable au déclarant et il lui
appartient d’établir une demande de remboursement ou ce montant pourra faire l’objet d’une autre déclaration
ultérieur.
15
7) La révision
Elle revient à la seule compétence du chef de bureau ou au chef de visite. Il s’agit d’un dernier contrôle avant
le paiement effectif des droits et taxes appliquer. Ce contrôle porte essentiellement sur le travail accompli par
le vérificateur. Il permet de redresser ou de confirmer les droits et taxes liquidés par le vérificateur.
C’est le versement des droits et taxes liquidés sur le bulletin de liquidation. Il peut être effectué au comptant
ou espèce, ou au comptant par chèque certifié au nom du receveur général.
9) Bon à enlever
Après paiement des droits et taxes, le déclarant présente sa quittance de paiement au vérificateur qui lui
délivre son bon à enlever. Ce bon en question n’est qu’un volet (exemplaire de la déclaration en détail sur
laquelle sera porté le cachet et la signature du service notamment celui du vérificateur).
Le déclarant se présentera à l’exploitant du magasin ou aire de dédouanement avec en main son bon à
enlever afin qu’il lui délivre sa marchandise.
C’est la dernière des étapes mais à ce niveau, le déclarant doit veiller à enlever la marchandise faisant l’objet
de la déclaration en détail, c'est-à-dire qu’il doit vérifier les quantités enlevées, les marques et numéros ainsi
que leurs états apparents. S’il y a un problème concernant la marchandise, il en fait des annotations de la
constatation du problème et avec les gestionnaires du magasin (administration douanière et CCIA) pour suite
à donner.
Chapitre VIII. La déclaration en douane unique (D D U)
16
La déclaration en détail peut être définie comme l’acte juridique par lequel on assigne un régime douanier aux
marchandises qui entrent ou qui sortent du territoire douanier. Elle est matérialisée depuis peu par la DDU
manuscrite ou dactylographiée.
La DDU se présente sous forme de formulaire qui sert de support (électronique ou papier) pour
l’établissement des déclarations en détail pour tous régimes (régime de mise à la consommation, régime
d’exportation, régime de transit, entrepôt de douane …) et pour toutes opérations (importation et exportation).
A/ Objectifs
La DDU qui est utilisée par la douane du Burkina Faso est celle adoptée par la CEDEAO. Sa mise en
place vise plusieurs objectifs à savoir :
- Simplifier et harmoniser les formalités douanières dans les échanges entre les Etats membres de
la CEDEAO d’une part et entre les Etats membre et les pays tiers d’autre part ;
- Uniformiser les codifications à caractère statistique ou règlementaire ;
- Informatiser les formulaires douaniers pour une meilleure élaboration des statistiques du
commerce extérieur
B/ Caractéristiques
C/ La forme de la DDU
La forme de la DDU est fixée par une décision de la Direction Générale des Douanes (DGD). Dans les
bureaux informatisés, la DDU est tapée à la machine par les déclarants qui la signent et la déposent auprès
du service des douanes.
Le formulaire de la DDU se présente sous forme de liasse composé de six (06) exemplaires (feuillets).
Chaque feuillet porte sur le bord droit un liseré d’une largeur d’un (1) cm avec en gras la mention du
destinataire de la copie.
La pièce comptable : à cette copie sont joints les documents exigibles pour le traitement de la
déclaration. Elle est conservée au bureau.
Dans les bureaux non informatisés, elle sert de support à la rédaction de la reconnaissance et
du certificat de visite
Feuillet pour douane / statistique
Feuillet pour destinataire / expéditeur
Feuillet pour transit (volet accompagnement)
Feuillet de la CEDEAO ou UEMOA
Feuillet pour bon à enlever
La DDU peut comporter si nécessaire des intercalaires (segments, articles) jusqu’à concurrence de 11
articles
2 LES CIRCUITS DE LA DECLARATION EN DOUANE
Le circuit de la déclaration en détail est fonction des critères de sélectivité mis en place. Il en existe
quatre (04).
1) Le circuit vert : toute déclaration sélectionnée en circuit vert doit être immédiatement
liquidée et le bon à enlever remis sans délai dès paiement des droits et taxes. Ces dossiers ne
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doivent pas faire l’objet de visite physique.
2) Le circuit bleu : les dossiers sélectionnés en circuit bleu sont liquidés et les bons à
enlever remis dès paiement des droits et taxes. Cette option permet de libérer les marchandises « à
faible risque » et de procéder ultérieurement au contrôle différé des déclarations. Ces déclarations ne
doivent pas faire l’objet de visite physique.
3) Le circuit jaune : les documents joints aux déclarations sélectionnées dans ce circuit
sont obligatoirement contrôlés par le vérificateur qui peut décider par la suite du contrôle physique ou
non des marchandises selon leur sensibilité. Le circuit lui permet de ne pas recourir à la visite
systématique contrairement au circuit rouge.
Cas des litiges : il existe également une option donnant accès à la liste des déclarations classées en
litige et qui, sans être automatique, permet de retenir des déclarations qui font l’objet de contestations. Les
déclarations restent en suspens jusqu’à la résolution du litige.
LA TAXATION EN DOUANE
L’architecture du TEC
L’architecture est en fait le dispositif sur lequel repose le TEC.
Il comprend la catégorisation, les droits et taxes permanents, les droits et taxes à caractère
temporaire.
- La catégorisation :
Elle consiste à une répartition technique des produits entre différentes catégories selon des critères
préalablement définis. On distingue une catégorisation des produits à quatre niveaux qui sont :
La catégorie 0 (zéro) : elle concerne les biens sociaux et essentiels relevant d’une
liste limitative (les médicaments, les livres, les journaux, les prothèses, les stimulateurs cardiaques,
les préservatifs, les chaises roulantes …)
La catégorie 1 : concerne les biens de première nécessité, les matières premières de
base, les biens d’équipement, les intrants spécifiques. 20
Catégorie 2 : ce sont les intrants autres que ceux cités dans la catégorie 1 et les
produits intermédiaires.
La catégorie 3 : elle regroupe les biens de consommation finale et tous µles produits
non dénommés ailleurs.
La catégorie 4 : biens spécifique pour le développement économique (viande et
préparation de viande, yaourt, œufs, oignons, pomme de terre, huile alimentaire d’arachide, de
palme, de coton, de coco.
L’ESPECE TARIFAIRE
Définition
L’espèce tarifaire des marchandises est la dénomination qui leur est attribuée par le tarif des douanes
(article 14-1° du code des douanes de l’UEMOA)
A l’importation et à l’exportation, la marchandise doit être déclarée dans les termes du tarif des douanes
Le classement tarifaire est facilité par la structure analytique (et non alphabétique) du tarif et par
sa présentation méthodique.
Cette procédure ne peut être utilisée en cours de dédouanement. Elle doit toujours précédée cette
opération. Des délais sont nécessaires à l’étude administrative par la direction générale des
douanes dès lors que celui-ci peut recourir à l’analyse physique ou chimique des produits
L’administration répond à l’intéressé en donnant une décision de classement qui s’impose au
service des douanes mais ne s’impose pas aux déclarants.
- Réduire les frais qui entrainent les échanges internationaux grâce à une
uniformisation des documents commerciaux et une harmonisation des données ; 22
*le sh est d’application obligatoire dans son intégralité pour les signataires (des aménagements
sont toutefois prévus pour les pays en voie de développement)
*les parties contractantes doivent publier leur statistique du commerce extérieur conformément à
la nomenclature structurée du SH
Description du sh
Le SH comprend :
Toutefois ces positions peuvent être subdivisées par les Etats désireux de détailler les statistiques
de leur commerce extérieur.
Il s’agit :
- Des notes explicatives du SH. Elles constituent l’interprétation officielle du SH, dont elles
forment le complément responsable.
Le tarif de l’UEMOA
Conformément au règlement n°02/97/CM/UEMOA, le tarif extérieur de l’UEMOA est basé sur
la nomenclature tarifaire et statistique de la communauté économique des Etats de l’Afrique de
l’Ouest(CEDEAO), elle-même en conformité avec le système harmonisé.
Règle 1
Le classement est déterminé légalement d’après les termes de position et des notes de sections ou
de chapitre et, lorsqu’elles ne sont pas contraires aux termes des dites positions et notes, d’après les
règles suivantes (voir ci-dessous 2, 3, 4, 5 et 6) :
Les titres de section, de chapitres ou de sous chapitre n’ont qu’une valeur indicative de
*et lorsqu’elles ne sont pas contraire aux termes des dites positions et notes, d’après les règles 2, 3,
4 et 5 ci-dessous
La règle 2a) élargie la portée d’une position concernant un article complet à un article incomplet, ou
non fini à condition qu’il présente en l’Etat les caractéristiques de l’article fini ou complet.
Ex : classement des parties non assemblées et non cousues d’un pantalon en tissu pour garçon.
24
Cette marchandise pourrait relever de deux positions. Tout d’abord de la position 62.03 : costume
ou
complet, ensembles, vestons, pantalons… pour homme ou garçonnet. Ensuite de la position 63.07 :
autres articles confectionnées y compris les patrons de vêtement. Il conviendra donc de retenir ici la
position 62.03 car les parties non cousues d’un pantalon présentent en elle-même les
caractéristiques essentielles de l’article fini.
La règle 2a) élargie également la portée d’une position relative à un article monté, à un article
présenté à l’état démonté ou non monté.
Exemple : classement d’une presse pour l’emballage des métaux présentée à l’état démonté pour des
raisons de transport. Cette machine pourrait relever des deux positions. Tout d’abord 84.62 : machines
( y compris les presses) à forger ou à estamper… presse pour le travail des métaux… ensuite du 84.66
: parties et accessoires reconnaissables pour étant exclusivement ou principalement destinés aux
machines des n°84.56 à 84.65 inclus… il importe donc de considérer que le non montage ou le
démontage d’articles complets n’a pas pour effet d’en ramener les différentes parties à l’état de pièces
détachées et que cette machine complète doit suivre le régime du 84.62.
Cette règle étant la portée des positions concernant une matière déterminée, de façon à inclure
les matières mélangées ou associées à d’autres matières.
Règle 3
Cette règle permet de classer dans une rubrique tarifaire, des articles susceptibles de relever de
deux ou plusieurs positions.
Règle 3a) : la position la plus spécifique à priorité sur les positions de portée générale.
Cet article reconnaissable comme partie et pièce détaché de véhicule automobile (8708.93 :
embrayage et leurs parties) doit cependant suivre la position 6813.90 : garniture de friction (plaques…
disques…) non montées, pour frein, embrayage… autres ou il est spécifiquement repris.
Règle 3b) : les produits mélangés, les ouvrages composés de matières différentes ou constitués par
l’assemblage d’articles différents, et les articles présentés en assortiments, dont le classement ne
peut être effectué en application de la règle 3a), sont classés d’après la matière ou l’article qui leur
25
confère leur caractère essentiel.
Exemple : classement d’un écrin contenant une montre bracelet en or et une petite épingle de cravate
en or. Il s’agit ici d’un assortiment d’articles pouvant relever de la position 71.13 articles de bijouterie et
de joaillerie et leur partie en métaux précieux ou en plaqués ou doublés de métaux précieux ou de la
position 91.01 : montre de poche, montres bracelets et similaires(y compris les compteurs de temps
des mêmes types) avec boite en métaux précieux … le caractère essentiel de cet assortiment est un
article d’horlogerie. Hors les articles d’horlogerie en métaux précieux sont classés à la position 91.01,
seule applicable dans le cas d’espèce.
Règle 3c) : dans le cas où les règles 3a) et 3b) ne permettent pas d’effectuer le classement, la
marchandise est classée dans la position placée la dernière par ordre de numérotation parmi
celles susceptibles d’être valablement prise en considération.
Exemple : classement d’un tissu à armure toile composé de 25% de soie, de 25% de polyester
continu, de 25% de lin et de 25% de poils fins peignés.
Les tissus en soie relève du 50.07 ; ceux de lin 53.09 et ceux de poils fins de 51.12. Aucune
matière textile ne prédominant sur les autres, il convient de retenir la dernière position possible
c'est-à-dire
54.07.
Règle 4
Les marchandises qui ne peuvent être classées en application des règles précédentes sont classées
en analogie.
Exemple : classement de tissus humains, frais en emballage stériles destinés à des recherches
scientifiques médicales. Ce genre d’article est repris au 3001.90 lorsqu’il est destiné à des usages
thérapeutiques ou prophylactiques. Destiné à des laboratoires scientifiques, il devra suivre par
analogie cette position.
Règle 5
Classement des contenants et des écrins
Règle 5a) : classement des étuis et écrins avec les articles auquel ils sont destinés sous réserve
des conditions ci-après :
Exemple : classement d’un coffret en cuir pour rangement d’une caméra vidéo du 90.07.
Ce coffret est manifestement destiné à loger la caméra (la forme du contenant est identique à
celle du contenu) le contenant est présenté en même temps que le contenu (emballé ou non)
suit donc le régime du contenu : 9007.91.
Règle 5b) : les emballages contenants des marchandises sont classés avec ces dernières 26
lorsqu’ils sont du type normalement utilisés pour ce genre de marchandises.
Toutefois, cette disposition ne s’applique pas lorsque les emballages sont susceptibles d’être
utilisés valablement d’une façon répétée
Ces sacs sont à classer avec leur contenu c'est-à-dire le sel à la position 25.01. Ces exceptions
à cette règle concernaient par exemple les bouteilles en acier pour le conditionnement des gaz
liquéfiés ou comprimés et réutilisable sur une longue période (73.11)
Règle 6
Règlement de classement pour les sous positions tarifaires.
Les règles 1 à 5 énoncées ci-dessus sont également applicables au classement d’un produit à
une sous position d’une même position tarifaire.
Exemple : la note de sous position n°2 du chapitre 71( contraire à la note 4 de ce chapitre) précise
que
le terme platine n’a pas la même portée dans les sous positions 7110.11 et 7110.19 que dans les
autres positions ou sous positions de ce chapitre notamment dans celle du 7112.20.
Les exonérations
Les exonérations sont des facilités permettant comme l’indique le terme d’exonérer certaines
27
marchandises soit totalement soit partiellement des droits et taxes.
Les marchandises soumises à la perception des TSR (Taxes pour Services Rendus)
Ce sont des franchises exceptionnelles accordées par les autorités nationales (personnels
diplomatiques de l’Etat en fin de mission, fonctionnaires détachés auprès des organisations
internationales en fin de mission).
La structure des droits et taxes de douane
DD (le taux des droits de douane dépend de la catégorie à laquelle appartient la marchandise
au sens du tarif des douanes)= (0% ; 5% ; 10% , 20% et 35%
STAT =1% de la valeur en douane (statistique)
CPVI= 1%de la valeur FOB (convention de programme de vérification des importations)
PC= 0 .5% de la valeur en douane (prélèvement communautaire)
PCS= 1% de la valeur en douane (prélèvement communautaire de solidarité)
RI =5000 par article (redevance informatique) et 1000F pour les autres articles si c’est sur la
même déclaration
PEAGE = 3000 f pour les véhicule et 500 F la tonne pour les marchandises
TVA =18% (VED+DD+STAT+PC+PCS)
AIB =1% (VED+DD+PC+PCS+STAT+CPVI+TVA)
Catégorie 0 Catégorie1 Catégorie2 Catégorie 3 Catégorie 4
TVA 18%(VED+DD+PC+PCS+STAT+)
29
VED= Valeur expertise ou Valeur argus + Forfait transport (repris sur le barème)
Le dédouanement des véhicules automobiles est soumis à une règlementation que nous
pouvons qualifié de spéciale.
30
Pour ce qui est des véhicules neufs, le problème de la valeur est assez aisé pour le simple fait
qu’elle est déterminée sur la base des factures à la différence des véhicules de seconde main qui eux
obéissent à une procédure spéciale.
Véhicule de moins de 10 ans :
Ici la valeur en douane est déterminée sur la base d’un journal appelé l’argus qui reprend la valeur des
véhicules commercialisés dans le monde entier. Il convient de noter que généralement les services de
douane utilisent l’argus lorsque le véhicule d’occasion a tout au plus dix ans.
Lorsque le véhicule a plus de dix ans, la valeur est donnée par des experts en automobile et
c’est à cette valeur qu’il faut appliquer un coefficient de calcul.
NB : A la valeur argus on applique un taux soit de 59% ou de 67% si le véhicule est soit
d’origine européenne ou autre origine (Asie par exemple).
Valeur FOB :
Forfait transport : 450 000
’’Les abattements : 6% par trimestre la première année et 3% par trimestre à partir de la 2ème
année’’
Donc pour notre véhicule on aura :
NB : Les abattements que nous devions faire pour dépréciation ne doit pas dépasser
80%
B-DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES
Pour le dédouanement des marchandises par voie terrestre, on exclut dans le calcul de la valeur en
douane, le fret et les autres frais à l’intérieur du territoire burkinabé. C'est-à-dire que pour le calcul de la
valeur en douane, on extrait par le principe de la règle de trois en fonction des distances, la partie de
l’intérieur du Burkina Faso en se servant des distances.
32
Pour le dédouanement des marchandises, le calcul du fret se fait de la manière suivante :
- Il peut avoir la réexpédition Abidjan Ouaga par exemple, nous avons a calculer au prorata
des distances 1232km pour Abidjan Ouaga et 698km pour Abidjan Leraba ;
- Il peut aussi sagir du fret Chine Ouagadougou, on multiplie le fret par 60% pour la partie
maritime exple 1000 Euros ×60% = 600 Euros pour partie maritime et les 400 Euros on fait
400 Euro × 40% qui représente la partir Abidjan Ouaga et on multiplie au prorata des
distance pour enlever la partie OUAGA - LERABA
En aérien, le fret à prendre dans le calcul de la valeur en douane se calcul de la manière suivante selon
les zones d’importation :
- Zone UEMOA + le Ghana, 65% du fret repris sur la LTA ou la facture fret ou l’attestation de
vérification COTECNA
- Zone Afrique, 80% du fret repris sur la LTA ou la facture fret ou l’attestation de vérification
COTECNA
- Zone Europe 90% du fret repris sur la LTA ou la facture fret ou l’attestation de vérification
COTECNA
- Zone Amérique 90% du fret repris sur la LTA ou la facture fret ou l’attestation de vérification
COTECNA
- Zone ASIE 95% du fret repris sur la LTA ou la facture fret ou l’attestation de vérification
COTECNA
Les autres frais en aérien sont pris en totalité il n’ya pas de péage en aérien, mais pour le calcule du
BAD, on le calcul en prenant le poids de la marchandise multiplié par 42F le kg
Toutes les marchandises ont été achetées en Côte d’Ivoire et acheminées à Ouagadougou par la route.
Solution de l’exercice
1) déterminons le fret des climatisseurs
(400000*5)/8=(250000f*850)/1300=163462f
2) déterminons le fret des ordinateurs
(400000*3)/8=(150000f*850)/1300=98077
3) calculons les autres frais
(200000*5)/8=(125000f*850)/1300=81731f pour les climatisseurs
(200000*3)8=(75000f*850)/1300=49038f pour les ordinateurs
-calcul des assurances
(15000000*82000)/27000000=45556f pour ordinateurs..
36444f pour climatisseurs.
VEDclimatisseurs=FOB+FRET+AF+ASS
=12000000+63462+81731+36444
VEDclim=12281637f
DDclim=20%*12281637=2456327
STATclim=1%*12281637=122816
PCS=1%*12281637=122816
PC=0,5%*12281637=61408
CPVI=1%*12000000=120000
RI=5000
PEAGE=500*5=2500
TVA=18%(12281637+2456327+122816+61408+122816)=2708101
AIB=1%*12281637=122816
VEDclim=5721784f
34
VEDordi=15000000+98077+49038+45556
VEDordi=15192671
Catégorie2+TVA
DD=10%*15192671=1519267
STAT=1%*15192671=151927
PCS=1%*15192671=151927
PC=0,5%*15192671=75963
CPVI=1%*15000000=150000
RI=5000f
PEAGE=3*500=1500
TVA=18%(15192671+1519267+151927+151927+75963)=3076516
AIB=1%*15192671=151927
Total Droit et Taxes=5284099f
Droits et taxes total=5284099+5721784=11005883FCFA
Question de compréhension
1) Expliquez l’importance du port sec de Bobo pour l’économie du Burkina (voir net)
2) Donnez le rôle du nom TRCB (Terminal routier à conteneur de Ouaga) dans le dédouanement
des marchandises
Fret : 400000
Assurance=110000
Catégorie 2+tva
Véhicule neuf
DD : 10%=147600f
Exercices
La CAMEG importe des produits pharmaceutiques de la Cote d’ Ivoire par voie routière.
Catégorie 0 sans TVA
Fret=800000-800000*475/1500=fret Niangologo-ouaga
AF=450000
Assurance=82000 38
Ouaga-Abidjan1500km
Niangologo-Ouaga 475km
Peage=500f le kg
26cartons=100kg
Correction
Abidjan-Niangologo
1500-475=1025km
Fret= 800000*1025/1500=546667f
AF = 450000*1025/1500=307500
Assurance=82000
VED=12000000+546667+307500+82000=2936167f
VED=2936167
DD=0
Stat=129362
PC=6468f
CPVI= (1/100)FOB=120000
RI=5000
Peage=500*100=500000
Sans TVA
AIB=0
Exercice
La societé logistique de santé Industrie importe des matières prémières dans un TC de la chine Taiwan
via la Côte d’Ivoire. Arrivé en Côte d’Ivoire, un TC préalablement importer par Log Sante Industrie est
en même temps convoyé pour le Burkina.
1) Arrivé en Douane à Ouaga les deux TC peuvent-ils être dédouanés sur la même déclaration en
détail ? Si oui, pourquoi ? Si non pourquoi ?
2) Quels sont les documents exigibles par la douane pour le dédouanement du TC, sachant que
les matières première prise en Côte d’ Ivoire sont d’origine Ivoirienne ?
3) Les matières premières sont de la catégorie 1+TVA. En vous servant des informations
suivantes, déterminez les droits et taxes de douane des 2 TC.
TC Chine
FOB: 235000 000 500 000 000
Fret Abidjan-Ouaga= 850000, Fret Chine-Abidjan=2000000
AF Abidjan-Ouaga =500000, AF Chine-Abidjan =2000000
Assurance=800000 , Poids TC=30t 60t
Distance Abidjan ouaga 1500km
Distance ouaga niangoloko 500km
TC Abidjan
FOB=185 000 000
Fret Abidjan-Ouaga=800000
AF Abidjan6Ouaga=200000
Assurance=82000
Poids TC=25T
Exercice
ISFP Log importe trois(03) conteneurs de 40’ de Dubaï à Ouaga via le port d’Abidjan avec les
informations suivantes :
1) TC n° 1
Ordinateurs portables
2) TC n°2
Postes téléviseurs
3) TC n°3
Produits pharmaceutiques
Péage= 50f/tonne
RI : Redevance Informatique
Question 41
Indications:
600.000 x 30000000
AFTC1= =1764701
30.000.000+ 60.000 .000+12.000 .000
176471 x 1.000
AFTC1= =117647 42
1.500
Calcul du fret
200.000 x 25
FretTC1 ¿ =59 524 f
25+27+32
59524 x 1.000
FretTC1¿ =39 683 f
1.500
RI = 5000f
Péage = 50 x 25 = 1250f
TVA = 18%(30 237 330 + 3 023 733 + 302 373 + 302 373 + 151 187)=6 123 059 f
AIB = 1% (30 237 330 + 3 023 733 + 302 373 + 302 373 + 151 187+ 300 000 + 6 123 059)= 404 400 f
Droits & Taxes de TC1 = DD + STAT + PCS + PC + CPVI + RI + Péage + TVA + AIB
Calcul du fret
200.000 x 32
FretTC2 ¿ =76 190 f
25+ 27+32
76190 x 1.000
FretTC2¿ =50 793 f
1.500
RI = 1000f
Péage = 50 x 32 = 1600f
TVA = 18%(60 376 087 + 12 075 217 + 603 761 + 603 761 + 301 880)=13 312 927 f
AIB = 1% (60 376 087 + 12 075 217 + 603 761 + 603 761 + 301 880+ 13 312 927)= 872 699 f
Droits & Taxes de TC2 = DD + STAT + PCS + PC + CPVI + RI + Péage + TVA + AIB
Calcul du fret
200.000 x 27
FretTC3 ¿ =64 286 f
25+27+32
64 286 x 1.000
FretTC3¿ =42 857 f
1.500
RI = 1000f
Péage = 50 x 27 = 1350f
TVA = 0f
AIB = 1% (12 121 916+ 121219+ 121219+ 60609+ 120 000)= 125 450 f
Droits & Taxes de TC3 = DD + STAT + PCS + PC + CPVI + RI + Péage + TVA + AIB
45
PROGRAMME FACTURATION
Introduction
A- Ouverture de dossier
46
Introduction
A/ Ouverture dossier
Elle consiste à :
La chemise affectée à l’opération dument remplie reçoit à son intérieur tous les
documents (commerciaux, de transport, de douane, de correspondance, de mail…) se
rapportant à l’opération…
Le terme réserve signifie en fait la vérification des colis à l’arrivée quant au nombre, à
la nature et à l’état apparent
- Réserves quant au nombre et à la nature : il faut s’assurer que le nombre et la nature
des colis mentionnés sur les documents d’expéditions correspond au réel reçu. Cette
tache met en présence le transporteur ou son représentant et le magasinier en
présence du transitaire ou du propriétaire de la marchandise.
- Au cas où le nombre de colis annoncé est conforme à celui reçu, il est fait mention
sur l’état différentiel reçu conforme,
- Au cas où le nombre de colis annoncé est inférieur à celui expédié, il est fait état de la
mention “déficit“ * colis.
Exemple) reçu 96 colis au lieu de 100 annoncés : déficit de 4 colis.
- Au cas où le le nombre de colis reçu est supérieur à celui annoncé, il est fait mention
de “excédent“ * colis.
Exemple) reçu 124 colis au lieu de 100 annoncé : excédent de 24 colis.
49
- L’état de réserve permet d’épargner la responsabilité de celui qui dans la chaine peut
être retenu comme auteur responsable des manquants ou des avaries.
- Il permet par ailleurs d’exercer le recours en justice ou auprès des assureurs en cas
de marchandises assurées. Cependant, en cas d’assurance en plus des réserves, il
faut faire appel à un commissaire aux avaries plus qualifié et qui travaille pour le
compte des assureurs. Seul le document produit par ce dernier en l’occurrence le
rapport d’expertise permet aux assurés de se faire rembourser par leur assureur.
La mention claire et sans équivoque des réserves doit être portée sur le corps du
bordereau ou bon de livraison.
Exemple 1) reçu 100 cartons dont 34 portants des traces de mouilles.
Exemple 2) reçu 144 futs dont 12 en coulage.
En terme de réserve, il n’est pas admis des formules telle que “reçu * colis sous
réserve de contrôle au déballage“.
Ceci se passe cette fois entre le transitaire et son client. Dans le principe, il doit livrer
la marchandise en quantité reçu et en quantité propre. A défaut, à moins d’être tenu
pour responsable des manquants ou avaries, il doit prouver que le manquant ou 50
l’avarie est imputable à un tiers en s’appuyant sur les réserves antérieurs.
A ce stade, le client destinataire décharge la responsabilité des transitaires en
mentionnant sur le bordereau de livraison la mention reçu conforme.
Pour tout dire, les réserves en question se prennent aux stades suivants de la chaine
de transport :
- Au moment d’enlever la marchandise chez l’expéditeur entre celui-ci et son
transporteur ou son transitaire ;
- Au moment de remettre la marchandise dans l’installation portuaire entre le
transitaire et le magasinier;
- Au moment à enlever des marchandises du dépôt portuaire entre le magasinier et le
transitaire ;
- Au moment de remettre les marchandises au transporteur maritime entre celui-ci et
le transitaire ; ^*$
- Au moment de décharger à l’arrivée au port de destination entre le consignataire de
l’armateur et le transitaire à l’arrivée ;
Il s’agit de préserver les droits de recours du propriétaire des marchandises entre le(s)
responsables(s) éventuel(s) des manquants ou des avaries.
THEME2 : LA FACTURATION DES OPERATIONS DE TRANSIT
Les tarifs pratiqués par les transitaires et leurs intermédiaires sont réglementés au BF par les
textes suivants :
A. Les débours
On entend par débours toute dépense supportée par le transitaire ou tout autre
intermédiaire dans la chaine de transport et qui doit être récupérée auprès du propriétaire
des marchandises.
Les dépenses ainsi supportées par le transitaire sont facturées sur une rubrique de la facture
intitulée débours douane.
b) Les passages magasins douane, les frais de magasinage et les frais de dépôt
A l’importation les marchandises séjournent en magasin sous douane ou aire de
dédouanement. De plus il est accordé une franchisse de 10 jours le séjour des marchandises
en douane et un autre délai de 21 jours pour le dépôt des déclarations en douane.
Pour le séjour, la chambre de commerce propriétaire des magasins et aires de
dédouanement a institué des frais de séjour appelés PMD (Passage Magasin Douane). Pour
le respect du délai de franchise (10 jours) elle a par ailleurs institué des frais de magasinage
à titre de pénalités à compter du 11e jour de séjour à compter de la date de déchargement.
Enfin pour le respect des délais de dépôt des déclarations en douane, il est perçu à partir de
la date de prise en dépôt, des frais de dépôt à titre de pénalités pour le non respect de cette
prescription. Ainsi donc le PMD, les frais de stationnements ou magasinage et les frais de
dépôt sont payés par le transitaire qui les reprend sous forme de débours sur sa facture
adressée au destinataire des marchandises. 53
c) Autres débours
Il existe des multiples autres dépenses que le transitaire supporte à l’occasion d’une
opération que l’on peut regrouper en ’’ autres débours ‘’.
On peut citer entre autres : les frais LTA, le Travail Supplémentaire douane, les frais de
reconditionnement, l’assurance, les frais d’expertise, les frais d’escorte douanière, la taxe
informatique…
Définition
Au terme de l’arrêté portant institution des HAD, nous avons les rémunérations suivantes :
Elle est assise sur les débours autre que les droits
douaniers.
Exemple :
-assigné : 1840600
-stationnement : 30200
-reconditionnement : 54100
-PMD : 424800
=35248 f
3/ la commission de transit
Commission=14780800*0,2/100=29562f
Exercice II
Exercice III
Exercice IV
Exercice V
Exercice VI
Exercice VII
Calculez les HAD de 26 345 290f à la section4
Exercice VIII
-nombre de camions
58
10 000/40= 250camions
7-3=4 mois
Exercice II
Exercice III
Cumul=67500f
1500 000*3/100=45000f
HAD =45000+67500=112500f
Exercice IV
HAD5000 000=183900f
HAD1300000=1300 000*0.96/100=12480≤15000
HAD6300 000=183900+15000=198900f
Exercice V
HAD18477239=18477239*0.12/100=22173≤45000
Exercice VI
HAD150 000000=491000f
Exercice VII
HAD6345290=6345290*0.25/100=15863≤34000
HAD26345290=251000+34000=284000
60
Exercice VIII
44530250-20000000= 24530250
HAD24530250=24530250*0.21/100=51514≥34000
Exercices
Exercice I
Exercice II
7/HAD52000000 à la section 3
Solutions
61
Exercice I
C= D et T, 4 446 720*1%=44467f
CD= (93750+25000+75000+36700)*1.5%=3457f
*Commission de transit
CT=CAF*0.2%,
9264000*0.2%=18528≥16000
CT=16000f
*Commission d’affrètement
*Commission totale
C totale=44467+3457+16000+18000=81 924f
Exercice
1350 000*4.5/100
HAD1350 000=60750
HAD723 000=723000*308/100=27497
HAD=112997-22599
HAD=90 398f
62
3/HAD3850 000
HAD=124500+16575=141075
141075*10/100=126967
141075-126967=126967
HAD3850 000=126967
4/HAD4125000 section 1
HAD3000 000=101250
HAD1125000=1125000*1.25/100=14063
101250+14063
HAD4125000=115313
HAD5900 000=170500
HAD900 000=900000*0.93/100=8370≤15000
170500+15000=185500
185500*20/100=37100
185500-37100=148400
HAD5900000=148400
6/HAD10300000 section1
HAD10 000 000=16125
161250+22000=183250
HAD10300 000=183250
301 000+45000=346000
HAD153000 000=501500
Exo
Résolution
Section 4
HAD = 100 900
100900× 5.10
HAD= = 51 450
100
Section 1
180000× 1.25
HAD de 180 000 ¿ = 2250¿ 8500
100
Commission d’affretement
Commission Transit
CT= CAF * 0.2% =
( 4200000+1075000+950000+2500000+1009000+31800
00) *0.2% = 25828 ¿ 16000 donc on prend 16 000 F CFA
66
Résolution
Calcul de l’assurance
(7500000*0,25%)+2500= 21250
(21250*8%)+21250=22950
ASS=22950F
Repartissions des autres frais par articles.
Cellulaires :
460Kg→190000
260Kg→ ?
190000∗260
=107391
460
Onduleurs :
460Kg→190000
200Kg→ ?
67
190000∗200
=82609
460
Répartition de l’assurance par article
Cellulaires :
7500000→22950
5500000→ ?
5500000∗22950
=6120F
7500000
Onduleurs :
7500000→22950
2000000→ ?
190000∗200
=82609F
460
Valeur CAF par articles
Cellulaires
CAF=5500000+107391+16830+850000=6474221
F
Onduleurs
CAF=2000000+180000+6120+82609=2268729F
Calcul de HAD
Cellulaires
HAD6474221 Section 3
HAD5 M =152500
1474221∗0 , 85
HAD1474221 = =12531<15000F
100
HAD6474221 =152500+15000=167500F
Onduleurs
HAD2268729 section 2
HAD1500000 =67500
768729∗3
HAD768729 = =23062
100
HAD2268729 =67500+23062=90562F
Facture transit
I. Débours douanes
Droit de taxe de douane= 4196616
PMD=4720
TS douane=25000
Transport-Livraison=15576
III. INTERVENTION
Ouverture dossier=5250
HAD =258062
Commission transite=16000
DPI =3000
Manutention = 65216
EXO
Transite douane=500000
Transite Dakola= 98000
TS Douane= 25000
PMD=19750
Assurance=17500
A la suite, le directeur de JEFCOM vous confie la garde
des marchandises pendant six mois pour réfectionner
son magasin.
Résolution
Ordinateurs : section 2
Des verreries de laboratoire : section 4
Des spectromètres : section 3
Calculons les HAD
- ordinateurs⟹ HAD16920360 section 2
HAD16920360 ⟹ HAD10 M =178500
HAD 920360=920360*0,35%=24221
HAD16920360 =178500+24221=202721F
HAD385037 =385037*0,91%=3504<15000 70
HAD5385037 =163500+15000=178500
HAD335486 =335486*0,37%=1604<22000
HAD14335486 =195000+22000=217000
TOTAL HAD=202721+178500+217000=598221
Exercice d’application 1
FOB : 6 500 000
Catégorie 3
AIB (impôts unique sur les bénéfices) = 2% (VED + DD + RS + PCS + PC + TVA + CPVI)
= 2% (7 200 000 + 1 440 000 + 72 000 + 72 000 + 36 000 + 1 587 600 + 65 000)
= 2% * 10 472 600
RI (RedevanceInformatique) = 5000.
= 1 440 000 + 72 000 + 72 000 + 36 000 + 1 587 600 + 65 000 + 209 452 + 500
Exercices d’application
Exercice 1
1- Une Toyota Prado neuve importée du Japon et dont la facture fournisseur reprend
les éléments suivants :
Valeur FOB = 16 320 450
Transport Japon – Ouaga = 3 216 420
Source d’énergie = gasoil
Puissance = 3500 cm3
port de transit = TEMA (Ghana)
Assurance = 296 220 F
TAF :
Prime : 2 000
Taux : 0,20 %
73
Exercice 2
Exercice 1
Calcul de l’assurance
Ass = 16 320 450 * 0,20% = 32 641
34 640 * 8% = 2 771
Droits et taxes 74
- DD = 19 660 371 * 20% = 3 932 074
- RS = 19 660 371 * 1% = 196 604
- PCS = 19 660 371 * 1% = 196 604
- PC = 19 660 371 * 0,5% = 98 302
- TVA = 18%(VED + DD + RS + PCS + PC)
= 18 %( 19 660 371 + 3 932 074 + 196 604 + 196 604 + 98 302)
- RI = 5000
Droit et taxes = DD + RS + PCS + PC + TVA + CPVI + AIB + RI
Documents à joindre
Documents à joindre
- Rapport d’expertise
- Carte grise
- Acquisition IM8
Exercice 3
Droits et taxes
- DD = 20% * 7 926 526 = 1 665 305
- RS = 1% * 7 926 526 = 83 265
- PCS = 1% * 7 926 526 = 83 265
- PC = 0,5% * 7 926 526 = 41 633
- TVA = 18% ( VED + DD + RS + PCS + PC )
= 18% (7 926 526 + 1 665 305 + 83 265 + 83 265 + 41 633)
TVA = 1 835 999
- AIB = 2% ( VED + DD + RS + PCS +PC + TVA )
= 2% (7 926 526 + 1 665 305 + 83 265 + 83 265 + 41 633 + 1 835 999)
AIB = 204 000
- RI = 5 000
Droits et taxes = DD + RS + PCS + PC + TVA + AIB + RI
Documents à joindre
- Rapport d’évaluation
- Carte grise
- Certificat national de conformité
76
- Acquisition IM8
Pour le traitement du dossier, vous recevez de la part de LUXOR un chèque certifié à l’ordre
du receveur général d’un montant de 6 198 720 F CFA. Par contre les autres debours sont à
votre charge. Les frais portuaires 390 000 F CFA , les frais frontières 88 000 F CFA, le TS
Douane 25 000 FCFA, le PMD 18 000 F CFA, l’assurance 19 500 FCFA, la location de
fourchette pendant 4 heures.
TAF : determinez vos HAD et les différentes commissions qui vous sont dues.
Resolution
1000000 × 3
HAD de 1 000 000 ¿ = 30 000
100
Section 4
HAD = 100 900
100900× 5.10
HAD= = 51 450 77
100
Section 1
180000× 1.25
HAD de 180 000 ¿ = 2250¿ 8500
100
Commission d’affretement
Commission Transit
CT= CAF * 0.2% = ( 4200000+1075000+950000+2500000+1009000+3180000) *0.2% =
25828 ¿ 16000 donc on prend 16 000 F CFA