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Filière: logistique

PROJET DE FIN D'ÉTUDES


Pour L'obtention de la Licence Professionnelle en
Logistique
« Management et Gestion des Activités de Logistique
Internationale »
THEME :

"Mesure de la performance du processus


douanier"

Nom de la société :

Réalisé par:Taha mardi Encadre par : Mr khakhay


Année académique : 2018/2019
Remerciement :

Avant tout développement de cette expérience professionnelle, il apparait opportun de commencer ce rapport
de stage par des remerciements, a ceux qui m ont beaucoup appris au cours de ce stage et a ceux qui ont eu la
gentillesse den faire un moment très profitable.

Je tiens aussi à remercier les personnel de l’administration des douanes et impôts indirects de la direction
régional de casa port pour leur accueil chaleureux et les conseils qu’ils ont pu prodiguer durant la période de
mon stage et grâce auxquels j’ai pu comprendre le mode de fonctionnement de cette structure et réaliser mon
stage dans la bonne condition

Enfin, je remercie tous ceux qui ont contribue de prés ou de loin a l’élaboration de ce rapport de stage.

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Introduction :

Le stage est une occasion qui nous permet d’être en contact direct avec l’environnement
professionnel dans lequel nous entamerons notre future vie.

De la théorie à la pratique, il y’a qu’un pas à franchir et les stages interviennent comme un
pont ou un passage obligé vers une vie professionnelle fondée sur des bases solides
conduisant harmonieusement à une réussite.

C’est dans ce sens que j’ai effectué mon stage au sein de l’administration des douanes et
impôts indirects « ADII» de Casa-Port, qui comme dans tout état moderne, est chargé du
recouvrement des droits et taxes des douanes. Placée aux frontières elle perçoit également sur
les marchandises importées ou exportées certaines taxes pour le compte d’autre
administrations ou service

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Première partie Présentation de LADII

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Historique:

Depuis l’antiquité, les Etats avaient perçus l’intérêt de taxer les marchandises pénétrant
sur leur territoire. La Chine antique avait instauré un impôt sur les marchandises
entrant ou sortant de son territoire. Rome avait, un peu plus tard, institué un droit qui
était perçu sur toute marchandise entrant ou sortant de la ville.

Au Maroc, dès la fin du IXème siècle, les Idrissides instaurèrent, les premières ébauches de
structures douanières que les Almoravides puis les Almohades perfectionnèrent au
fur et à mesure de l’élargissement du territoire douanier marocain durant les XIème et
XIIème siècle. En France, devant la complexité grandissante du système douanier, et la
difficulté d’organiser un système de perception sur l’ensemble du territoire, Henri IV
confia le recouvrement des taxes douanières à la ferme générale, au sein de laquelle les
fermiers généraux faisaient l’avance des sommes sur leurs propres fonds et avaient ensuite
toute latitude pour en organiser la perception.

En évoquant ainsi l’histoire de la douane, ne serait-il pas opportun de nous

Interroger d’abord sur la signification de ce concept ?

La douane est une institution fiscale chargée de la perception des droits et taxes dus à l'entrée
de marchandises sur un territoire. Son activité est réglementée par le droit national, mais aussi
par des accords internationaux (OMC, traités de libre-échange, etc.).

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Présentation de LADII:

L’administration des douanes et impôts indirects est un service public relevant de l’autorité du
ministère chargé des finances. Elle est chargée d’appliquer la politique douanière nationale
conformément aux instructions du gouvernement.

En effet, l’administration des douanes et impôts indirects, en plus de son rôle


traditionnel (fiscal) qui consiste à recouvrer les droits et taxes sur les marchandises importées
ou présentées à l’exportation, participe à :

- Promotion de l'investissement.

- Protection du consommateur.

- Protection de l'Economie Nationale.

- Promotion des exportations.

- Equité fiscale.

 La promotion des investissements

L'ADII contribue au développement économique du Maroc. Son intervention dans la


promotion de l'investissement revêt plusieurs aspects dont en particulier:

 L'application des dispositions prévues par la charte d’investissement permettant la


réduction ou l’exonération de la fiscalité douanière à l’importation accordée aux
matériels, outillages et biens d'équipements importés.
 L’adoption des régimes économiques en douane, notamment l'admission
temporaire et l’entrepôt industriel franc
 La simplification des procédures de dédouanement
 La mise en place d'une organisation efficiente des services douaniers basée sur un
recours de plus en plus accru aux traitements automatiques rendus possibles grâce à la
généralisation de l'outil informatique.

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 La protection du consommateur

Dans le cadre de la mise en application de certaines législations particulières, l'ADII veille,


aussi bien à l'importation qu'à l'exportation, au respect d'un certain nombre de règlements en
matière de contrôle de la qualité, des normes techniques, des mesures sanitaires,
vétérinaires et phytosanitaires, de la protection de la propriété intellectuelle et de contrôle de la
répression des fraudes.Cette protection s'exerce également à travers le contrôle des ouvrages
en métaux précieux

 La protection de l’économie nationale

Par l’application d’une lourde taxation sur des produits concurrentiels, la lutte contre la contre
bande et le commerce illicite.

De même une attention particulière est accordée à la valeur des marchandises importées
pour prévenir toute action de dumping pouvant porter préjudice à la production
nationale.

 La promotion des exportations

Par l’application des procédures douanières à l’exportation, le privilège accordé aux


entreprises exportatrices d’importer en suspension de la fiscalité et la participation au
financement du C.M.P.E (Centre Marocain de la Promotion des exportations).

 La promotion des exportations en tant que moyen de relance de l’économie nationale et


de création de nouveaux postes d’emploi est l’une des priorités de l’action
douanière qui se matérialise par :
 L’assouplissement des procédures douanières à l’exportation concrétisé par un
dédouanement accéléré des marchandises.
 Le privilège accordé aux entreprises exportatrices d’importer, en suspension des
droits et taxes dans le cadre des régimes économique, les marchandises dont elles ont
besoin.

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 La création du C.M.P.E (Centre Marocain de la Promotion des exportations) financé à
35% par les recettes en matière de T.P.I.

L'équité fiscale :

L'ADII veille à ce que les importations d'une même marchandise (même origine, même
valeur, etc..) acquittent les mêmes droits et taxes quel que soit l'importateur ou le bureau
d'importation. L’équité fiscale implique également une lutte contre la contrebande et la
fraude sous toutes ses formes.

Structure régional:

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Le champ d’action

L’action de l’ADII englobe, en principe, l’ensemble du territoire national.

La notion de territoire a une signification particulière dans le domaine. On distingue, en effet,


quatre sortes de territoires :

Le territoire douanier

D’après l’article 1er du CD, on entend par territoire douanier : le territoire national y
compris les eaux territoriales c.-à-d. la partie géographique du pays où s’exerce la
souveraineté pleine et entière du Maroc.

La zone franche

Selon l’article 1er du CD, en entend par zones franches : des zones constituées dans le
territoire douanier soustraites à tout ou partie de la législation et de la réglementation
douanière. Les activités dans la zone franche située actuellement dans le port de Tanger
sont étendues aussi au secteur industriel à l’instar de ce qui existe dans les zones franches des
autres pays

Le territoire assujetti

Le territoire assujetti correspond à la partie terrestre du territoire douanier y compris les ports,
les rades, les plates - formes (off shore) ainsi que les dragues et équipements similaires
circulant ou opérant dans les eaux territoriales et toute autres installations située dans les eaux
territoriales et définies par décret, à l’exclusion des zones franches.

Le rayon douanier

Il constitue une zone de surveillance spéciale organisée le long des frontières maritimes
et terrestres.

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Organigramme:

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Deuxieme partie les departement visites

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La sous direction chargée des importations

Le processus de dédouanement à l’importation :

 La conduite en douane :

Le processus de dédouanement se déclenche dès l’arrivée du bateau sur le territoire assujetti.


Le consignataire du moyen de transport commence par le dépôt de la déclaration sommaire
(DS) qui n’est en fait que la partie du manifeste relative à la marchandise à débarquer. Cette
opération est une étape préalable au dédouanement de la marchandise.

 La mise en douane :

Du côté du transitaire : Une fois les documents de propriété de la marchandise (titre de


transport, facture, certificat d’origine…) nommés pli-cartable acquis, le transitaire ou le
représentant de l’importateur saisit sur le système de l’administration les éléments nécessaires
pour établir la déclaration en détail. Celle-ci sera dotée d’un numéro de série et d’une date
d’enregistrement puis sera imprimée et déposée

Jointe de tous les documents nécessaires auprès de l’arrondissement compétent.

Cette étape est considérée comme un pré apurement du manifeste.

Quant aux marchandises destinées à être dédouanées, un acquit à caution de transit doit
nécessairement être souscrit pour quitter l’enceinte portuaire (déclaration combinée).

Ce circuit reste le même quelque soit l’arrondissement qui traite la déclaration en

Détail sauf que la nature de la marchandise diffère. En effet, les marchandises en

Vrac sont traitées au niveau de l’ordonnancement n°3 alors que les marchandises en

Conteneurs sont plutôt servis au niveau de l’ordonnancement n°4.

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➢Du côté du bureau de douane:

a. Le dépôt :

Une fois enregistrée, le déclarant se présente au bureau de l’inspecteur chargé du dépôt des DUM (
déclaration unique de marchandises ) , avec une pochette contenant 6 exemplaires de la déclaration ainsi
que les documents qui y sontannexés (facture, connaissement, liste de colisage, …) ensuite l’inspecteur
procède à la vérification de la date de son enregistrement afin de s’assurer que le dépôt physique a été
réalisé dans les délais (24h pour les DUM sous régime de mise à la consommation, 5j pour les RED, …)
et que le délai entre l’enregistrement et l’arrivée de la marchandise ne dépasse pas 2 mois. Enfin, il
vérifie si la caution (cautions bancaires et mixtes) a été agrée par le receveur. Une fois ces vérifications
effectuées, il procède à la saisie de la déclaration sur le système BADR en y entrant les références de la
DUM, ensuite le système effectue automatiquement la cotation (le choix de l’inspecteur chargé de
l’étude de la DUM) et la sélectivité (l’étude de la DUM s’arrêtera telle au niveau documentaire A.C
(Admis pour conforme) ou passera telle à V/P (la visite physique)).

b- Traitement des déclarations :

L’inspecteur vérificateur réceptionne la déclaration cotée en son nom et vérifie en premier


lieu l’existence des documents spécifiques que doit contenir le dossier à traiter, à savoir

1- la facture

2- la note de colisage

3- Le titre de transport (Connaissement, LTA et LV)

4- Le titre d’importation.

5- L’engagement de change à l’exportation

6- Documents ayant trait aux formalités particulières.

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 L’admis pour conforme :

Le contrôle documentaire permet de s’assurer de la régularité des opérations d’importation et


d’exportation des marchandises et de rechercher sur la base des renseignements dont dispose
l’agent chargé du contrôle et à travers une analyse approfondie des énonciations de la
déclaration et des documents y annexés, toute fausse déclaration ou manœuvre, notamment
en matière de valeur, d’origine, d’espèce, de quantité, de concours aux autres services, etc…
permettant à son auteur le bénéfice d’avantages indus et partant constituant une entrave à
l’équité fiscale et au bon respect des réglementations douanières et particulières applicables
aux marchandises considérées.

De manière générale l’étude documentaire porte sur 3 principaux éléments :

1-l’ espèce : nous renseigne sur la fiscalité normale et particulière à appliquer.

2- l’origine : l’inspecteur doit s’assurer de la réalisation des conditions d’octroi des préférences
commerciales dans le cadre des accords et conventions international et de la validité des preuves
d’origine.

3- La valeur : le contrôle consiste en la reconstitution de cette donnée à travers la facture et tout autre
document nécessaire, par l’intégration des différents frais relatifs à l’application de l’art 20 du code et le
calcul du coefficient de répartition qui définit la valeur de chaque article afin d’éviter tout glissement de
celle-ci. La vérification de cet élément se fait aussi à travers les mercuriels, la base de donnée valeur et à
travers les notes administratives qui déterminent les prix alertes pour certaines catégories de produits.
Dans le cas où le doute persiste, ou si les notes le prévoient, les déclarations (produits de textile, les
opérations sans paiement, les produits usagés…) sont envoyées à l’ordonnancement chargé du contrôle
de la valeur pour l’appréciation de celle-ci. En cas de conformité, l’inspecteur vérificateur annote la
déclaration de l’énonciation « Etude documentaire effectuée ».

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 La visite physique :

Les déclarations sélectées en « V/P » sont traitées en deux étapes. La première consiste en
l’étude documentaire tout comme les DUM admises pour conforme, dans le but de
déterminer les principaux éléments auxquels l’inspecteur devra faire attention lors de la visite
(espèce, origine…). La seconde étape se matérialise en la visite de la marchandise objet de la
DUM, qui peut se faire sur épreuve (10% des colis) c'est-à-dire en choisissant au hasard ou
en s’appuyant sur certaines informations ou par réflexe de l’inspecteur, comme elle peut être
intégrale en l’absence de liste de colisage (document clé lors de cette phase), en cas de non
uniformité des colis ou en cas d’excédent ou de déficit. A la fin de la visite, l’inspecteur
annote sa reconnaissance au verso de la DUM (exemplaire visite) : - Espèce : conforme ou
non (si non identifier l’espèce relevée)

- Origine : conforme ou non

- Quantité : conforme ou non

c- La main levée:

Après l’étude documentaire ou la visite physique, l’inspecteur procède à la liquidation sur le


système des droits et taxes (en cas d’excédent, la liquidation concerne également la partie Non
déclarée), et remet au redevable une copie de la fiche de liquidation ainsi que l’exemplaire B.A.E

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d- L’apurement du manifeste :

Une fois les droits et taxes payés, le redevable se présente chez l’inspecteur
chargé de l’apurement muni du bon à délivrer, de la quittance de paiement et
de l’exemplaire B.A.E. Ensuite l’inspecteur revérifie les documents
présentés avant de dater et de cacheter le B.A.E de la mention « Manifeste
Apuré ».

e- Le contrôle différé :

Ce contrôle intervient dans un délai de 8 jours à compter de la date de


délivrance de la main levée. Contrairement au contrôle immédiat, la
marchandise n’est plus dans l’enceinte douanière.

La sous direction chargée des exportations


 Le processus de dédouanement à l’exportation:

Le dédouanement à l’exportation se déclenche par l’enregistrement de la


déclaration en détail d’exportation, et le dépôt physique de la DUM dans
l’ordonnancement chargé de l’export. L’inspecteur chargé du dépôt procède à
la vérification de la date de dépôt, du bulletin de réception de MARSA
MAROC qui contient la mention du scanner (avec doute ou sans doute) et
appose sa signature sur les quatre exemplaires de l’engagement de change
après la vérification de la signature du client, du montant déclaré, et attribue
un numéro à chaque engagement.

L’ordonnateur adjoint procède à la cotation manuelle des déclarations aux


inspecteurs qui seront chargés de l’étude (A/C) admis pour conforme ou
(V/P) visite physique. Le reste se fait exactement de la même manière qu’au
niveau de l’import. Dès que les déclarations sont archivées, elles sont alors
envoyées au service chargé du contrôle différé.

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Service manifeste

Le service manifeste appartient à l’ordonnancement de prise en charge


des marchandises, vente et gare maritime. Sa mission principale la
gestion des déclarations sommaires

a. Circuit de dépôt de la déclaration sommaire

Après la transmission des énonciations de la déclaration sommaire au


système informatique de la douane « BADR », le consignataire édite la
déclaration et la dépose auprès de l’agent de dépôt dans les 24 heures qui
suivent l’arrivée du navire. Lorsque les marchandises arrivent en groupe, le
destinataire mentionné sur le titre de transport procède au dépotage qui
n’est rien que le dégroupage d’une même expédition en plusieurs lots
distincts. Ce dégroupage se traduit par le dépôt auprès de la douane d’un
détail de la déclaration sommaire qui va substituer aux lignes
correspondantes de la déclaration sommaire initiale et par l’établissement au
profit de chacun des destinataires de contre bons.

b. Ordonnancement

L’ordonnancement est chargé de l’étude documentaire, des visites physiques et


de la liquidation des droits et taxes des importations parvenues par le nouveau
terminal. Il est chapeauté par un ordonnateur, assisté par un adjoint. Il
comprend un bureau de contentieux, agent de dépôt, agent d’apurement, des
inspecteurs et agents de visite.

 Dépôt :

Le déclarant ou son mandataire dépose la DUM auprès du bureau de dépôt


dans les

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24 heurs qui suivent son enregistrement au niveau du
système pour la mise à la consommation ou dans les 5 jours pour les
régimes économiques. Après la validation du dépôt physique par l’agent de
dépôt, le système informatique déclenche simultanément deux actions :

 La sélectivité de la dite déclaration qui est soit visite physique


soit admis pour conforme ;

 La cotation qui signifie la désignation nominative de l’inspecteur


vérificateur. L’agent de dépôt vérifie si la déclaration en détail
est régulière dans sa forme, si elle contienne les énonciations
nécessaires, si elle est accompagnée des documents exigés et
si elle est signée par le déclarant. Les déclarations ne remplissant
pas les conditions précitées sont considérées comme
irrecevables.

 Chez l’inspecteur :

Quelque soit le mode de sélectivité, l’inspecteur désigné par le système procède aux
vérifications des données de la déclaration, en s’assurant :

De la configuration générale de la DUM, si elle est correctement servie et signée et s’il n’y a
pas d’ajout ou de surcharge;

Dans le cas des RED, une attention particulière est à prêter aux visas du soumissionnaire et de
la caution, à l’agrément de la caution bancaire par le receveur et, en cas de cession, à l’accord
du cédant ainsi qu’à l’engagement du cessionnaire et de la caution ;

 Du nom ou raison sociale de l’opérateur ;

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 Si on est en présence d’une facture définitive ou d’une pro
forma;

 Si les énonciations de la déclaration sont conformes aux éléments facturés


(Incoterms, la monnaie de la facturation, le montant total facturé, etc...) ;

 De la similitude entre le montant facturé et le montant déclaré et le montant à reporter


sur le titre d’importation ;

 L’exactitude de la valeur par sa reconstitution, afin d’éviter aussi bien les glissements
tendant à éluder les droits et taxes que les majorations des valeurs à augmentation
artificielle de la valeur des marchandises et/ou des frais connexes, dont le but
d’échapper à un droit additionnel auquel sont soumis les produits à équivalents
tarifaires ;

 Des poids et quantité en faisant le recoupement entre les éléments quantitatifs déclarés
et les données contenues dans les documents annexés à la DUM ;

 De l’espèce: en demandant des notices techniques et catalogues commerciaux, en


vérifiant la désignation du produit et le n° du SH déclaré par rapport à ceux figurant
sur le titre d’importation ou par rapport à la désignation de la marchandise sur le titre
de transport, en vérifiant si la marchandise importée n’est pas soumise à une
prohibitions, à un contrôle sanitaire, phytosanitaire ou de qualité, à dénaturation, à une
autorisation particulière ou à tout autre restriction ;

 De l’origine : en exigeant systématiquement le titre de transport, en vérifiant le


certificat d’origine présenté s’il répond aux caractéristiques prévus par les textes

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(forme, couleur, cachet, visas, spécimens de signatures), cases
obligatoires, expéditeurs, destinataires, quantités, espèces, etc.

 Pour les déclarations faisant l’objet de visite physique, l’agent vérificateur procède
s’il juge utile à la vérification de tout ou partie des marchandises déclarées. En cas de
contestation de la reconnaissance du service, le déclarant a le droit de demander la
vérification intégrale des énonciations de la déclaration sur laquelle porte la
contestation.

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Les régimes économiques en douane (RED)

Les régimes suspensifs permettent le stockage, la transformation, l'utilisation ou la


circulation de marchandises en suspension des droits de douane, des taxes intérieures de
consommation ainsi que de tous autres droits et taxes dont elles sont passibles.

L’entrepôt de douane ou entrepôt de stockage est un régime permettant de placer des marchandises pour
une durée déterminée dans les établissements soumis

Au contrôle de l'administration, il existe deux catégories d'entrepôt de stockage :

 l'entrepôt public qui répond a des besoins généraux.


 l'entrepôt prive banal, concède aux personnes physiques ou morales faisant profession
 L’entrepôt industriel franc est un régime permettant aux entreprises, placées sous le contrôle De
l'administration d'importer ou d'acquérir en suspension des droits et taxes.

L’admission temporaire pour perfectionnement actif est un régime permettant d'importer en suspension des
droits et taxes qui leur sont applicables des marchandises destinées à recevoir une transformation, une
ouvraison ou un complément de main d’œuvre ainsi que des marchandises dont la liste est établie par
arrête du ministre charge des finances.

L’admission temporaire est un régime permettant d’importer en suspension des droites et

Taxes qui leur sont applicables :

 Les objets apportés par des personnes ayant leur résidence habituelle à l’étranger venant
séjourner temporairement au Maroc.
 Les matériels et produits exportables dans l’état ou ils ont été importés après avoir reçu
l’utilisation prévue par les textes
 L’exportation de ces objets matériels et produit doit avoir lieu à l’identique et dans les délais

Prévus par la réglementation en vigueur.

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Le régime du drawback permet le remboursement, sur la base de taux forfaitaires, de certains
droits et taxes perçus a l'importation sur des matières d'origine étrangère entrant dans la fabrication de
marchandise exportées.

La recette

Le service de la recette de direction régionale de Casa-port est chapeautée par un receveur qui a pour rôle
principal la perception des droits et taxes liquidés par les ordonnateurs et les inspecteurs des quatre
arrondissements, il est assisté par deux fondés de pouvoir, fondé de pouvoir chargé des recouvrements et fondé
de pouvoir chargé des opérations comptables.

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Le fondé de pouvoir chargé des recouvrements :

Le fondé de pouvoir chargé des recouvrements coiffe trois bureaux :

Bureau des recouvrements au comptant dont les attributions sont :


- Vérification des ordres de recettes avec les bordereaux d’émission de 1ère catégorie Apurement des
ordres de recettes régularisées sur le listing de liquidations en comptant.
- Entrée des pièces de recettes non régularisées dans le dossier de chaque opérateur.
- Sortie des pièces de recettes régularisées du dossier de chaque opérateur.
- Envoie des pièces de recettes régularisées au bureau des relations avec la cour des comptes.

Bureau des recouvrements au crédit dont les attributions sont :


- Ouverture des comptes de crédit d’enlèvement.
- Vérification des ordres de recettes avec les bordereaux d’émission de 2ème catégorie.
- Apurement des ordres de recettes régularisées sur le listing de liquidations en crédit.
- Blocage de l’opérateur au niveau du système informatique dans les cas du non paiement à l’échéance
ou non suffisance de disponible.
- Prise en recette des droits de chancellerie, redevance informatique, amendes et le travail rémunéré.

Bureau des poursuites en recouvrement dont la mission principal le recouvrement des créances échues et non
encore régularisées. Ce recouvrement, se fait en général par l’envoi au premier lieu d’un dernier avis sans frais,
ensuite la notification d’un commandement et enfin par la saisie.

Le fondé de pouvoir chargé des opérations comptables :

Le fondé de pouvoir chargé des opérations comptables coiffe trois bureaux :

Bureau de la comptabilité qui assure l’enregistrement des toutes les opérations financières, le suivi des
consignations et l’agrément des cautions.

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Bureau des relations avec la cour des comptes, il a pour mission l’archivage des
documents de la recette et la gestion des envois à la cour des comptes.

Bureau de centralisation des encaissements et des dépenses qui se charge du Dépôt des liquidités en monnaies,
chèques, obligations cautionnées auprès du Trésor et Banque AL MAGHRIB, la vente des documents comme le
tarif et la régularisation de certaines dépenses.

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