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INTRODUCTION

Aujourd'hui, nous allons explorer un thème majeur dans le domaine du commerce


international qui est le protectionnisme est un sujet qui suscite beaucoup d’attention depuis
toujours et ses effets sur l’économie mondiale et les relations commerciales de nombreux pays
qui adoptent des mesures pour protéger leurs industries nationales, ce qui a des répercussions
sur les échanges internationaux."

Le protectionnisme : est une politique économique adoptée par les gouvernements pour
protéger l'industrie nationale en mettant en place des barrières commerciales et des
restrictions sur les échanges internationaux. Il vise à limiter la concurrence étrangère, protéger
les emplois nationaux et favoriser la croissance économique domestique.

COMMERCE INTERNATIONNAL : Le commerce international est l'échange de biens, de


services entre pays. Ce type de commerce existe depuis des siècles, mais il connaît un nouvel
essor du fait de la mondialisation économique. La théorie du commerce international est la
branche de l'économie qui étudie et modélise le commerce international

Cependant, le protectionnisme ne fait pas l'unanimité et suscite un débat animé parmi les
économistes et les experts du commerce international. Certains soutiennent que cela peut
aider à protéger les industries locales et préserver l'autonomie économique d'un pays.
D'autres, en revanche, soulignent que le protectionnisme peut entraîner des représailles
commerciales, nuire aux relations diplomatiques et finalement limiter l'efficacité économique
et la prospérité mondiale.

Problématique : pourquoi les pays font -elle recoure pour le protectionnisme ?

Afin de rendre notre projet plus concret nous allons travailler sur le plan aborde de manière
détaillée chaque section de notre projets en mettant en évidence les points essentiels à
explorer dans chacune
I. LA NATION DE PROTECTIONNISME

A. DIFINITION DE LA PROTECTIONNISME

Les premières politiques protectionnistes datent du 16e siècle et des Mercantilistes, qui tentent
de restreindre la sortie d’or du pays en limitant les importations. Selon auteur thomas
Piketty. (Relève que le protectionnisme « a joué un rôle central non seulement dans la
montée en puissance de l'Europe, mais également dans la quasi-totalité des expériences
réussies de développement économiques dans l'histoire)
Le protectionnisme désigne la politique et les pratiques d'un Etat qui intervient dans
l'économie afin de défendre ses intérêts et ceux de ses entreprises face à
la concurrence étrangère et de maintenir ou développer ses propres forces de production. Le
protectionnisme peut se mettre en place sur un ou des secteurs particuliers de l'économie.
Le débat opposant les avantages respectifs du protectionnisme et du libre-échange remonte
aux Mercantilistes, qui sont les premiers à promouvoir des mesures protectionnistes. Pour
eux, l’État doit intervenir dans l’économie. En favorisant les exportations par rapport aux
importations, il encourage le développement des industries nationales et favorise un excédent
de la balance commerciale. Il s’agit d’une manière d’enrichir la nation.
Marx et les auteurs d’inspiration marxiste sont opposés au libre-échange. Pour eux, l’échange
est considéré comme inégal et n’est qu’un outil de domination des pays développés sur les
pays pauvres. Friedrich List propose au milieu du 19e siècle le concept de « protectionnisme
éducateur ». Dans cette perspective, des mesures protectionnistes sont nécessaires au début de
la phase d’industrialisation d’un pays. La protection commerciale permet à l’industrie
naissante de se développer jusqu’à devenir compétitive par rapport aux industries de
l’étranger. Une fois que le niveau de compétitivité est suffisamment élevé, le libre-échange
doit être établi. A partir de la Première Guerre mondiale et jusqu’aux années 1940, tous les
pays tentent de limiter leurs importations, principalement par des mesures non-tarifaires.
Depuis 1947 et la signature par 23 pays d’un traité promouvant le libre-échange – le
« General Agreement on Tariffs and Trade » (GATT) la tendance est à la réduction des
politiques protectionnistes. Toutefois, les barrières à l’échange continuent d’exister : on
désigne par « néoprotectionnisme » le recours aux pratiques non-tarifaires depuis la fin des
Trente glorieuses. Entre les années 1960 et 1980 par exemple, des pays en voie de
développement d’Amérique latine ont mis en place des politiques d’industrialisation par
substitution aux importations (ISI). Le but était d’être indépendant vis-à-vis des produits
manufacturés venant du Nord. Il fallait donc industrialiser le pays. Par des politiques
protectionnistes, on protégeait le marché et favorisait la production locale et donc
l’industrialisation. Plus récemment, la crise financière de 2008 a provoqué, selon l’OMC, une
augmentation des mesures protectionnistes de plus de 50% entre 2010 et 2011 dans le monde
(Etwareea, 2011).
B LES DIFFERENTS TYPE ET FORME DU PROTECTIONNISME

Protection tarifaire Non-tarifaire au Protectionnisme


sens strict déguisé
1 – Droits de douane 1 – Quota (limitation 1 - Dumping
quantitative)

2 – Accords 2 – Manipulation
d’autolimitation des changes
3 – Normes techniques 3 - Subventions
4 – Normes sanitaires 4 – Avantages fiscaux
5 – Règles 5 – Accès aux
administratives marchés publics

Dans cette partie nous détaillerons les différents le forme est type du protectionnisme qui
excite

 Le protectionnisme tarifaire : Un système de protection du commerce par lequel un taux


tarifaire consiste à rendre plus cher les produits étrangers de telle façon que le
consommateur préfère un produit national. Le droit de douane est une taxe imposée
aux produits importés afin d'accroître leur prix. Ces droits ont été progressivement
réduits depuis les années 1950 par une série de négociations internationales. Dans les
pays développés, ils sont aujourd'hui assez faibles. La taxe s’applique :
Soit sous la forme d’un taux fixe en % appliqué au prix CAF (coût-assurance- fret). C’est un
droit de douane ad valorem.
Soit sous la forme d’un taux en valeur que l’on applique au prix d’importation. C’est un
droit de douane spécifique.
Soit sous la forme d’une taxe variable qui égalise le prix mondial et le prix intérieur.
C’est un droit de douane compensateur ou antidumping qui est appliqué
Le protectionnisme non tarifaire : le protectionnisme non tarifaire vise à limiter la quantité
de produits importés. Cela peut être obtenu de différentes façons :

le quota d'importation est une restriction directe sur la quantité d'un bien qui peut être
importée

Les normes sanitaires ou techniques que tous les produits, locaux comme importés, doivent
respecter peuvent également être édictées. De telles mesures ne sont évidemment pas
toujours protectionnistes, elles peuvent viser la protection des consommateurs ; Mais il
s'agit souvent d'un prétexte utilisé pour écarter

Exemple : Les jouets chinois qui sont jugés dangereux.

 Le protectionnisme déguisé : est une autre forme d’action qui fausse la libre
concurrence. Il peut prendre différentes formes.
Il existe le
 Dumping », qui est de la vente à perte, c’est-à-dire une vente à un prix
inférieur au cout moyen de production. Dans le contexte du commerce
international, le dumping consiste pour une entreprise à proposer sur les
marchés étrangers des prix plus bas que sur son marché domestique. Jugé
déloyal, le dumping est généralement condamné par les accords
commerciaux internationaux puisqu’il permet d’éliminer les concurrents
qui ne peuvent pas suivre la baisse des prix imposée.
 Les subventions et les avantages fiscaux accordés aux firmes nationales
permettent de vendre moins cher le produit à l’étranger (la PAC de l’UE, en
subventionnant les exportations agricoles européennes, empêche les pays
en développement d’exporter leurs produits qui deviennent
artificiellement plus chers que les produits européens). Elles sont assimilées
à du dumping par l’OMC et condamnées. De même, l’absence de
cotisations sociales dans les pays émergents est considérée comme du «
dumping social ».
 L’accès aux marchés publics est également une forme de protectionnisme
non tarifaire. Cela désigne une situation où l’État donne systématiquement
la priorité aux produits nationaux lors des commandes publiques quel que
soit le prix du produit, il interdit l’importation de produits étrangers
équivalents moins chers. La manipulation du taux de change qui permet à
un pays dont la monnaie est faible, de favoriser ses exportations.
Exemple C’est le cas de la Chine dont la monnaie est dite sous-évaluée par
rapport aux richesses qu’elle crée.
C. LA DIFFERENCES FONDAMENTALES ENTRE LA
PROTECTIONNISME ET LE LIBRE échange

Protectionnisme et libre-échange sont deux logiques philosophiques, politiques et


économiques, traditionnellement présentées comme antagonistes et entre lesquelles les États
sont supposés choisir pour mener leur stratégie commerciale

Le protectionnisme désigne une politique interventionniste de l’État pour protéger le


marché national. Il peut être caractérisé par l’édification de barrières douanières, afin
d’éviter que les produits importés ne soient concurrentiels par rapport aux productions
nationales. Ces droits de douane ont en outre l’avantage de rapporter de l’argent à l’État. Les
pouvoir publics peuvent également opter pour des mesures non tarifaires, comme la mise en
place de quotas d’importation ou l’imposition de normes de qualité auxquelles doivent
répondre les produits vendus sur le territoire (exemple : jouets chinois).

À l’inverse, le libéralisme économique mise sur la libre circulation des biens et des
services. Par l’interdiction des entraves, cette pratique mène à l’accroissement de la taille des
marchés. Pour certains économistes, elle favorise la croissance ainsi que l’innovation
technologique. C’est notamment la thèse défendue par des penseurs comme l’économiste
britannique David Ricardo au début du XIXe siècle (1817). Approfondissant les travaux
d’Adam Smith, il prend position sur une question contemporaine, celle de l’abrogation
des Corn Laws (lois sur le prix du blé, finalement abrogées en 1846), protégeant les
agriculteurs et le marché britannique des céréales. Il préconise alors le libre-échange sur un
marché mondial du blé, permettant de faire baisser les tarifs, d’augmenter ainsi le pouvoir
d’achat, mais également de surmonter les aléas climatiques et donc la fluctuation des prix
En pratique, dès le XVIIIe siècle et le développement du commerce international, les
grandes puissances adoptent des attitudes différentes, affichant des préférences soit pour le
protectionnisme, soit pour le libre-échange. En France, une tradition interventionniste née au
siècle précédent, le « colbertisme » (variante du mercantilisme) pose les jalons d’un certain
protectionnisme, alors que le Royaume-Uni, fort d’une supériorité technologique acquise lors
de la Révolution industrielle, opte vers 1850 pour une politique commerciale inspirée par le
libre-échange. Ce dernier prévaut finalement de manière temporaire sur le continent européen,
lorsque Napoléon III signe en 1860 le traité commercial franco-anglais Cobden-Chevalier,
politique sur laquelle la IIIe République reviendra (loi Méline, 1892).

Au XXe siècle, le principe du libre-échange s’impose progressivement. Au sortir de la


Seconde Guerre mondiale, il guide la construction des institutions internationales. En réaction
à la crise de 1929 – lors de laquelle les États-Unis avaient augmenté leurs droits de douane
pour protéger leur économie, bientôt imités par les pays partenaires, la moyenne mondiale des
droits de douane atteignant rapidement 25 % – les accords de Bretton Woods de 1944 posent
les bases de l’ouverture économique, notamment au sein du bloc occidental. L’idée des
bienfaits du libre-échange s’impose, promue par le FMI ou l’OMC, dont l’objectif est de
limiter et d’abaisser les barrières protectionnistes. L’OMC joue notamment un rôle à travers
son Organe de règlement des différends, qui peut être saisi par un État membre qui considère
qu’un autre membre a pris une mesure commerciale contraire aux principes du libre-échange.
Ainsi, en 2010-2011, la moyenne des droits de douane imposés par les économies
développées était d’environ 5 %. Des initiatives bilatérales viennent compléter ce dispositif,
visant à approfondir la logique d’ouverture commerciale.

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