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alors comme on a vu Les Barrières Non Tarifaires (BNT) ont un impact significatif sur
le libre-échange en introduisant des obstacles qui vont au-delà des simples droits de
douane. Ces barrières peuvent entraver la fluidité du commerce international en
introduisant des complexités réglementaires, des coûts supplémentaires et des
inégalités entre les acteurs commerciaux.
CHIFFRE CLES
Ces chiffres représentent les engagements de réduction convenus lors du Cycle d'Uruguay de
(OMC) pour atténuer le subventionnement et la protection des produits agricoles. Les taux
sont répartis entre les pays développés et les pays en développement
Les réductions se concentrent sur trois aspects clés : les droits de douane, le soutien interne
et les subventions à l'exportation.
1. Droits de douane :
Réduction moyenne pour tous les produits agricoles : Les pays développés se sont
engagés à réduire en moyenne leurs droits de douane de 36% sur une période de 6
ans (1995-2000), tandis que les pays en développement ont accepté une réduction de
24% sur 10 ans (1995-2004).
2. Soutien interne :
:La "Mesure globale du soutien totale" (MGS totale) représente le soutien interne
accordé au secteur agricole. Les pays développés ont convenu de réduire leur MGS
totale de 20% sur 6 ans, tandis que les pays en développement ont accepté une
réduction de 13% sur 10 ans.
3. Exportations :
Valeur des subventions : Les pays développés ont convenu de réduire la valeur des
subventions à l'exportation de 36% sur 6 ans, et les pays en développement ont
accepté une réduction de 24% sur 10 ans.
. Pour la première fois, l'Union européenne engage des négociations d'accords commerciaux
avec des pays qui présentent un poids économique similaire au sien. Ces accords, à savoir le
CETA (Accord économique et commercial global) avec le Canada et le TAFTA (Accord de
partenariat transatlantique sur le commerce et l'investissement) avec les États-Unis, marquent
une étape significative dans l'évolution de la politique commerciale de l'UE.
Le CETA, déjà entré en vigueur de manière provisoire, vise à éliminer ou à réduire les
barrières tarifaires et non tarifaires entre l'UE et le Canada. Il englobe un large éventail de
secteurs économiques, allant des biens et des services aux marchés publics et aux
investissements.
Élimination des barrières : Le CETA vise à éliminer ou à réduire les barrières tarifaires
et non tarifaires dans le secteur agricole entre l'UE et le Canada. Cela pourrait faciliter
l'accès des produits agricoles européens au marché canadien et vice versa.
Diversité des secteurs agricoles : Les négociations du CETA englobent un large
éventail de secteurs économiques, y compris l'agriculture. Cela peut avoir un impact
sur les échanges de produits agricoles tels que la viande, les produits laitiers et les
produits agricoles transformés.
2. TAFTA - Accord de partenariat transatlantique sur le commerce et l'investissement avec
les États-Unis :
Ambition commerciale agricole : Bien que les négociations du TAFTA aient été
suspendues, cet accord était conçu pour établir un partenariat commercial ambitieux,
y compris dans le secteur agricole, entre l'UE et les États-Unis.
Accès au marché : Un accord réussi aurait pu entraîner un accès accru au marché
américain pour les produits agricoles européens et vice versa, en réduisant les
barrières commerciales.
Ces accords représentent des étapes significatives dans le secteur agricole pour plusieurs
raisons :
L'idée de négocier avec des partenaires économiques de taille similaire met en lumière la
volonté de l'UE d'explorer des opportunités commerciales stratégiques et de renforcer ses
relations avec des partenaires clés. Ces accords soulèvent toutefois des questions et des
préoccupations, notamment en ce qui concerne les normes, la protection des
consommateurs et l'impact sur les industries nationales.
en fait Les accords TAFTA et CETA sont considérés comme des accords majeurs qui
pourraient compromettre l'agriculture et l'alimentation en Europe en faveur d'intérêts
commerciaux et industriels. Les organisations agricoles soulignent les risques potentiels pour
les agriculteurs, les normes alimentaires, la souveraineté alimentaire et les pratiques agricoles
traditionnelles. La comparaison entre les modes agricoles en Europe et en Amérique du Nord
met en lumière des différences significatives, notamment en ce qui concerne la taille des
exploitations, les méthodes d'élevage et l'utilisation d'OGM (la modification génétique des
plantes pour leur conférer des caractéristiques souhaitées, telles que la résistance aux
maladies, la tolérance aux herbicides), mettant en évidence les problématiques liées à ces
accords commerciaux.
Ces différences soulignent les enjeux complexes liés à l'harmonisation des pratiques agricoles
et des normes entre les deux régions, et suscitent des préoccupations quant à l'impact
potentiel sur la durabilité, la diversité agricole et la préservation des traditions agricoles en
Europe.
Inégalités : Les accords de libre-échange peuvent intensifier les inégalités économiques, tant
au niveau national qu'international. Certains secteurs et groupes de la population peuvent
bénéficier davantage que d'autres, ce qui soulève des préoccupations éthiques quant à
l'équité des avantages économiques.
Impacts sur les pays en développement : Les accords de libre-échange peuvent avoir des
impacts disproportionnés sur les pays en développement. Il est essentiel de s'assurer que ces
accords ne perpétuent pas les déséquilibres économiques mondiaux et contribuent au
développement durable.
La résolution de ces défis nécessite une approche éthique et durable des négociations
commerciales, qui prend en compte les besoins des différentes parties prenantes et cherche
à équilibrer les impératifs économiques avec les considérations sociales et
environnementales. Les critiques et le dialogue continu jouent un rôle essentiel dans
l'amélioration des accords commerciaux afin de les rendre plus éthiques et durables.
La question de savoir s'il faut libéraliser l'agriculture mondiale est complexe et suscite des
débats variés. Les opinions divergent en fonction des perspectives économiques, sociales,
environnementales et politiques. Voici quelques arguments en faveur et contre la
libéralisation de l'agriculture mondiale :
CONCLUSION
En conclusion, la question de la libéralisation de l'agriculture mondiale ne possède pas de
réponse universelle. Il s'agit d'un débat complexe qui nécessite une prise en compte
équilibrée des aspects économiques, sociaux et environnementaux. Les décisions doivent être
guidées par des principes éthiques, des analyses approfondies des impacts potentiels et une
volonté de trouver des solutions qui favorisent un équilibre entre la croissance économique
et la durabilité.