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Les pays en développement et la libération des

Échanges agricoles
Introduction Générale

L'agriculture est l'un des sujets les plus controversés des négociations commerciales multilatérales
qui se sont déroulées depuis 1999. Les discussions sur ce sujet ont retardé la conclusion des
négociations du cycle dit « de Doha », initié par la déclaration ministérielle de 2001 et conduit sous
les auspices de l'OMC. Au cours de ces négociations prolongées, les pays en développement se sont
constitués en une force politique significative. Ils ont formé un front uni pour s'opposer à un accord
au cours de la réunion ministérielle de Cancun en 2003. Depuis lors ils ont critiqué vivement les
politiques de soutien à l'agriculture par les pays développés ainsi que les droits de douanes qu'ils
appliquent aux produits agricoles…

1) Libéralisation Agricole et Développement :


*Définition de la libéralisation (D’après l’article Michel PETIT*, Jean-Louis RASTOIN**et
Henri REGNAULT***):« un processus multiforme et à géométrie variable, dessinant un paysage
commercial international » et Depuis la fin du XVIIIe siècle, la plupart des économistes
assurent que le libre-échange est bénéfique pour les nations.

Les fondements théoriques de l'échange international sont : les avantages comparatifs

(Smith et Ricardo)( selon l’article du jennifer clapp) :

L'idée fondamentale à la base de la théorie de l’avantage comparatif est que si les pays se
spécialisent dans les produits qu’ils produisent relativement mieux par rapport à d’autres (à
savoir les marchandises qu’ils peuvent produire au moindre coût possible), et qu’ils les
commercialisent ensuite entre eux, ils s’en sortiront mieux (c’est à dire, qu’ils auront plus de
marchandises) que s’ils n’avaient pas eu recours au commerce. Le commerce offre des
gains même lorsqu’un pays ne jouit pas d’un avantage absolu (les plus bas coûts de
production) pour aucune marchandise.

2) Effets de la libéralisation :( D’après Michel PETIT*, Jean-Louis RASTOIN**et Henri


REGNAULT***)

* libéralisation et nouveaux flux commerciaux et financiers.


* libéralisation, réduction de la pauvreté, transferts DE RENTE.
* libéralisation, uniformisation des modèles de production-commercialisation-consommation et
pertes de diversité.
* libéralisation, institutions, régulations et gouvernance
3) Les accords de libre-échange sur les produits agricoles(D’après article Du Nilson)
- L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) :L’Accord général sur les tarifs
douaniers et le commerce (Agétac), ou en anglais, le GATT, a été signé en octobre 1947 par 23 pays
pour préparer les conditions de meilleures négociations commerciales après la seconde guerre
mondiale et harmoniser les politiques douanières des Etats signataires.

 L’objectif principal du GATT, était la liberté des échanges par la réduction des droits de douane et
l’abaissement des obstacles quantitatifs ou qualitatifs au commerce .
- L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) : L’OMC est une organisation qui s’occupe de
l’ouverture commerciale ; elle constitue un cadre de négociations entre les gouvernements membres
pour régler les problèmes commerciaux qui les opposent. Elle a 160 Etats-membres et 24 «
observateurs ». 4 Cette organisation a été créée le premier janvier 1995, mais le système commercial
que l’OMC représente, est plus ancien et à été mis en place par le GATT en 1947. Comme l’OMC
l’explique elle-même, c’est une organisation conduite par les gouvernements membres et toutes les
grandes décisions sont prises par l’ensemble des membres. L’organisation mondiale du commerce
exprime qu’elle a pour objectif d’assurer l’ouverture du commerce dans l’intérêt de tous, et
d’améliorer le bien-être des populations des pays membres et que sa principale fonction est de
favoriser, autant que possible, la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges pour arriver
à un monde économique plus prospère, plus pacifique et plus responsable.Afin de constituer la base
du système commercial multilatéral, l’OMC met en place plusieurs accords dont le principal est
l’accord cadre instituant l’OMC. Ces accords sont négociés et signés par la majeure partie des
puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements.

 Les trois grandes questions sur l’agriculture à l’OMC :

- les subventions à l’exportation.

- l’accès aux marchés (droits de douanes).

- le soutien interne, couplé ou non à la production.

-Cycle de l’Uruguay : Les règles de l’accord agricole du cycle de l’Uruguay (AACU) – un des accords de
Marrakech en 1994. Cet accord a été mis en place progressivement de 1995 à 2001
-Cycle Doha : le cycle de Doha a été lancé en 2001 avec un mandat de négociation sur une série de
sujets, y compris l’agriculture (selon l’article Susan Senior Nello/RCCAS)

 Le Cycle de Doha est le tout dernier cycle de négociations commerciales entre les
Membres de l'OMC. Il vise à réformer en profondeur le système commercial international par
la réduction des obstacles au commerce et des règles commerciales révisées.

La Suspension du cycle de Doha: la principale cause de l'échec des négociations en juillet 2006 a été
la résistance des États-Unis aux réductions de leurs subventions agricoles (d’après Les gagnants et
les perdants de la libéralisation du commerce agricole mondial du SUSAN SENIOR NELLO)

- Les acteurs du cycle de Doha


Sécurité alimentaire dans les pays en développement :

Introduction:

La conférence ministérielle de I‘OMC (Organisation mondiale du commerce) à Doha en novembre 2001 a


décidé de la poursuite de la libéralisation des échanges agricoles internationaux. Retenant l'hypothèse que
le commerce international entraîne la croissance économique, donc la diminution de la pauvreté et de
l'insécurité alimentaire. Mais Après deux décennies de libéralisation des échanges, notamment dans les pays
en développement avec la mise en œuvre des programmes d'ajustement structurel prescrits par le FMI (Fonds
monétaire international)et la Banque mondiale, le Sommet mondial de l'alimentation, à Rome en juin 2002,
s'ouvrira sur un constat accablant: aujourd'hui dans le monde, 800 millions de personnes environ souffrent
d'insécurité alimentaire, et 2 milliards environ, qui vivent pour la plupart dans les pays en développement,
pâtissent de graves carences alimentaires.

Qu’est-ce que la sécurité alimentaire :

La sécurité alimentaire existe lorsque toutes les personnes ont, à tout moment, un accès physique, social et
économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive, pour satisfaire leurs besoins et leurs préférences
alimentaires afin de pouvoir mener une vie saine et active.

Libéralisation du commerce et sécurité alimentaire :

Le commerce agricole peut jouer un rôle important dans la réduction de la pauvreté et de l’insécurité
alimentaire mais les effets précis de la libéralisation du commerce sur la sécurité alimentaire demeurent
complexes. : (selon l’article de jennifer clapp :libéralisation du commerce et sécurité alimentaire):

*théorie de l’avantage comparatif (David Ricardo en 1817).

*le commerce en tant que « courroie de transmission »mondiale pour l’alimentation.

*les Dangers du protectionnisme :

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