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L'Organisation mondiale du commerce prend la suite du GATT (Accord général sur les tarifs
douaniers et le commerce), qui s'avérant incapable de répondre aux enjeux de la fin du XXe
siècle. Créée à l'issue de l'Uruguay round par les accords de Marrakech en 1994, l'OMC entre
en fonction en 1995. À l'instar du GATT, l'OMC cherche à réduire les obstacles au libre-
échange.
Objectifs de l’OMC :
Le but principal de l’OMC est d'aider les producteurs de marchandises et de services, les
exportateurs et les importateurs à mener leurs activités.
Les Accords de l’OMC portent sur les marchandises, les services et la propriété intellectuelle.
Ils énoncent les principes de la libéralisation et les exceptions autorisées. Ils contiennent les
engagements pris par les différents pays pour réduire les droits de douane et les autres
obstacles au commerce.
Le règlement des différends commerciaux est l'une des activités principales de l'OMC. Un
différend naît lorsqu'un gouvernement pays estime qu'un autre pays ou etat viole un accord de
l'OMC ou un engagement contracté dans le cadre de l'OMC. Les décisions rendues par des
experts indépendants nommés spécialement sont fondées sur l’interprétation des Accords et
des engagements pris par les différents pays.
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Renforcement des capacités commerciales :
L’un des buts de l’OMC est d’aider les pays en développement à participer plus pleinement au
système commercial mondial. Les pays en développement qui engrangent des réussites
commerciales sont en général ceux qui ont fait le plus de progrès dans la lutte contre la
pauvreté et le relèvement des niveaux de vie. Mais il y a des pays, ou le commerce ne
contribue pas autant qu'il le devrait à l’augmentation économique et à la réduction de la
pauvreté. Et donc l’OMC les aide à renforcer leurs capacités commerciales et à gérer les
différends. En s’appuyant sur quatre principes :
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Structure de l’OMC :
La Conférence ministérielle : Elle se réunit au moins une fois tous les deux ans. Elle
se compose des représentants de tous les pays membres. C’est elle qui décide des
cycles de négociation, l’admission de nouveaux membres, ou bien accepter un
nouveau accord,etc.
Le Conseil général : est aussi composé des représentants de tous les pays membres.
Il se réunit plusieurs fois par an, en tant qu'Organe d'examen des politiques
commerciales et en tant qu'Organe de règlement des différends.
Le Conseil Général se diviser en plusieurs conseils et comités :
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3) La relation entre le commerce et l'emploi est complexe. Il est vrai que le commerce
peut créer des emplois, mais il est vrai aussi que la concurrence des importations peut
exercer une pression sur les producteurs et les amener à licencier des travailleurs.
L'effet de la concurrence des producteurs étrangers varie selon les entreprises d'un
même secteur, selon les secteurs de l'économie et selon les pays. Il en va de même de
l'effet des nouvelles possibilités commerciales.
Le relèvement des niveaux de vie, la réalisation du plein emploi et le développement
durable sont les objectifs des gouvernements Membres de l'OMC, énoncés dans
l'Accord de Marrakech qui a institué l'OMC. L'un des moyens d'y parvenir est la
"réduction substantielle des tarifs douaniers et des autres obstacles au commerce".
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6) Un reproche souvent entendu est que le système de l'OMC donne la priorité au
commerce, aux dépens des objectifs environnementaux et humanitaires.
Ce n'est pas vrai.
Le commerce n'est qu'un moyen au service d'une fin. Il ne sera jamais aussi important
que la protection de l'environnement ou l'amélioration de la qualité de la vie. Les
Accords de l'OMC tentent de faire en sorte que le commerce contribue à ce que nous
voulons vraiment, notamment un environnement propre et sans danger, tout en
empêchant les gouvernements d'utiliser ces objectifs comme prétexte pour introduire
des mesures protectionnistes.
CONCLUSION :
La presse parle beaucoup des négociations et des différends, mais une grande partie du
travail essentiel de l'OMC se déroule loin des feux de l'actualité, pour assurer le
déroulement harmonieux du commerce, dans l'intérêt de l'économie mondiale et dans
notre intérêt à tous.
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Les quatre principaux ACR sont : l’union européenne (UE), l’association des nations
de l’Asie du Sud-est (ASEAN), le marché commun des pays d’Amérique du Sud
(MERCOSUR), l’association de libre-échange nord-américain (ALENA). Les ACR
donnent des droits préférentiels aux pays signataires mais les pays extérieurs en sont
exclus. Ce qui contrarient la régulation par l’OMC en regroupant des pays qui pèsent
plus lourd dans les négociations.
Le Maroc a accédé au GATT en 1987. Il a participé activement aux négociations des accords
de Marrakech (Cycle d'Uruguay et a accueilli le Sommet de Marrakech) en avril 1994. Il a
accepté les Accords de l'OMC et s'est par conséquent engagé à poursuivre la libéralisation de
ses échanges extérieurs dans un contexte multilatéral.
Dans le cadre de l'OMC, le Maroc a achevé la consolidation de toutes ses lignes tarifaires.
Il a aussi consolidé son prélèvement fiscal à l'importation et, à l'instar des autres Membres de
l'OMC, il a procédé à la tarification des mesures quantitatives frappant les produits agricoles.
En juin 1993, il a mis en place des équivalents tarifaires compris entre 100 et 365 pour cent
pour les animaux vivants, les viandes, les produits laitiers et certains de leurs dérivés. D'autres
équivalents tarifaires doivent être introduits en 1996. Pour certaines catégories de viandes, les
taux plafonds atteignent 380 pour cent.
Au sein de l'Union du Maghreb arabe (UMA) dont le Maroc est membre, la Tunisie et
l'Algérie sont les deux plus importantes destinations des produits marocains. Les exportations
vers ces marchés sont exonérées de droits d'importation (pour certains produits dans le cas de
la Tunisie) ou acquittent une taxe compensatoire de 17 pour cent au lieu de taux plus élevés.
Le niveau des échanges dans le cadre de cette Union reste limité mais les pays membres
envisagent de créer une zone de libre-échange. Le Maroc est membre, entre autres, de
l'Organisation de la conférence islamique et a conclu des accords commerciaux et tarifaires
bilatéraux avec plusieurs pays arabes et pays de l'Afrique subsaharienne.
Le Maroc est le pays le plus avancé en Afrique dans la mise en œuvre de l’Accord sur la
facilitation des échanges (AFE) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). À fin
février 2020, soit trois ans après l’entrée en vigueur de cet accord stratégique pour le système
commercial mondial, le Royaume a réalisé 91,2% des engagements pris par les membres de
l’OMC pour la simplification et la modernisation des processus d’exportation et
d’importation.
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Ce papier examine la plainte initiée par la Turquie devant l’Organisation mondiale du
commerce (OMC) contre le Maroc au sujet des droits antidumping appliqués aux produits
d’acier laminés à chaud. La plainte de la Turquie constitue à la fois un précédent et une
opportunité. Un précédant d’abord, car jamais le Maroc n’a été impliqué, ni en qualité de
partie plaignante ni en qualité de partie défenderesse, dans une affaire devant le GATT ou
l’OMC. Une opportunité ensuite, par ce que l’évaluation du processus juridique de la plainte
permet de dresser un constat
d’insuffisance dans l’édifice argumentaire du Maroc et de présenter, en conséquence, des
recommandations sur les lignes directrices d’une stratégie juridique globale à développer. Le
3 octobre 2016, la Turquie a demandé l’ouverture de consultations avec le Maroc au sujet des
mesures antidumping appliquées contre certains produits en aciers laminés à chaud. Au mois
de novembre 2016, deux séries de consultations ont eu lieu entre les deux parties sans
qu’aucune solution à l’amiable n’ait pu être trouvée. La Turquie a décidé, alors, d’actionner la
phase juridictionnelle du système de règlement des différends de l’Organisation mondiale du
commerce (ci-après OMC), en demandant l’établissement d’un Groupe spécial. Malgré son
opposition, le Maroc n’a pas pu bloquer indéfiniment l’ouverture de cette phase
juridictionnelle puisque les résultats du cycle de l’Uruguay, appelés aussi les Accords de
Marrakech, ont consacré le droit quasi-automatique de la partie plaignante à l’établissement
d’un Groupe spécial pour examiner la conformité des mesures appliquées par la partie mise en
cause.
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Références :
http://sabbar.fr/economie-2/la-regulation-du-marche-mondial-des-biens-et-services/
https://www.policycenter.ma/sites/default/files/PCNS-PB19-01-vFR.pdf
https://www.wto.org/french/tratop_f/tpr_f/tp023_f.htm
https://www.wto.org/french/thewto_f/whatis_f/tif_f/fact4_f.htm
http://e-biblio.univ-mosta.dz/bitstream/handle/123456789/14987/vol%206-
N%C2%B02%20(13).pdf?sequence=1