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OMC

Introduction: Fatima Ezzahra

Def

L'Organisation mondiale du commerce est une organisation internationale cree le 1 er janvier


1995 qui s'occupe des règles régissant le commerce international entre les pays. Elle est
constituée de 164 membres. Au cœur de l'organisation se trouvent les accords de l'OMC,
négociés et signés en avril 1994 à Marrakech par la plupart des pays puissants du monde et
ratifiés par leurs assemblées parlementaires. Son siège est au Centre William-Rappard, à
Genève.

L'Organisation mondiale du commerce prend la suite du GATT (Accord général sur les tarifs
douaniers et le commerce), qui s'avérant incapable de répondre aux enjeux de la fin du XXe
siècle. Créée à l'issue de l'Uruguay round par les accords de Marrakech en 1994, l'OMC entre
en fonction en 1995. À l'instar du GATT, l'OMC cherche à réduire les obstacles au libre-
échange.

Objectifs de l’OMC :

Le but principal de l’OMC est d'aider les producteurs de marchandises et de services, les
exportateurs et les importateurs à mener leurs activités.

Gérer les accords commerciaux multilatéraux et les négociations commerciales :

Les Accords de l’OMC portent sur les marchandises, les services et la propriété intellectuelle.
Ils énoncent les principes de la libéralisation et les exceptions autorisées. Ils contiennent les
engagements pris par les différents pays pour réduire les droits de douane et les autres
obstacles au commerce.

Règlemet des différends :

Le règlement des différends commerciaux est l'une des activités principales de l'OMC. Un
différend naît lorsqu'un gouvernement pays estime qu'un autre pays ou etat viole un accord de
l'OMC ou un engagement contracté dans le cadre de l'OMC. Les décisions rendues par des
experts indépendants nommés spécialement sont fondées sur l’interprétation des Accords et
des engagements pris par les différents pays.

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Renforcement des capacités commerciales :

L’un des buts de l’OMC est d’aider les pays en développement à participer plus pleinement au
système commercial mondial. Les pays en développement qui engrangent des réussites
commerciales sont en général ceux qui ont fait le plus de progrès dans la lutte contre la
pauvreté et le relèvement des niveaux de vie. Mais il y a des pays, ou le commerce ne
contribue pas autant qu'il le devrait à l’augmentation économique et à la réduction de la
pauvreté. Et donc l’OMC les aide à renforcer leurs capacités commerciales et à gérer les
différends. En s’appuyant sur quatre principes :

1. Un commerce sans discrimination : Le principe de la nation la plus favorisée veut


dire que les pays ne peuvent pas établir de discrimination entre leurs partenaires
commerciaux. Par exemple, si un pays accorde à un autre une faveur spéciale comme
diminuer le droit de douane, il doit le faire pour tous les autres membres de l’OMC.
2. La prévoyance et transparence : À l’OMC, lorsque des pays conviennent d’ouvrir
leurs marchés de marchandises ou de services, ils “consolident” leurs engagements.
Pour les marchandises, cette consolidation consiste à fixer des plafonds pour les taux
de droits de douane. Il arrive que les importations soient taxées à des taux inférieurs
aux taux consolidés. C’est souvent le cas dans les pays en développement. Dans les
pays développés, les taux effectivement appliqués et les taux consolidés sont
généralement les mêmes.
3. Libéralisation du commerce : progressive et par voie de négociation : L’un des
moyens les plus évidents d’encourager les échanges est de réduire les obstacles au
commerce par exemple
les interdictions à l’importation et les lourdeurs administratives ainsi que les politiques
de change qui ont été examinés.
4. Concurrence loyale : le dumping (vente à perte) est prohibé, les politiques de quotas
(ou contingentements) sont interdites. Les subventions publiques sont surveillées (en
matière de production), voire interdites (en matière d’exportation). Les accords
négociés au sein de l’OMC prévoient des exceptions dans certaines circonstances aux
principes fondamentaux de concurrence loyale.

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Structure de l’OMC :
La Conférence ministérielle : Elle se réunit au moins une fois tous les deux ans. Elle
se compose des représentants de tous les pays membres. C’est elle qui décide des
cycles de négociation, l’admission de nouveaux membres, ou bien accepter un
nouveau accord,etc.
Le Conseil général : est aussi composé des représentants de tous les pays membres.
Il se réunit plusieurs fois par an, en tant qu'Organe d'examen des politiques
commerciales et en tant qu'Organe de règlement des différends.
Le Conseil Général se diviser en plusieurs conseils et comités :

Le Conseil du commerce des marchandises


Le Conseil du commerce des services
Comites des négociations commerciales

Les points forts de l’OMC : (Mohammed)


1)Le système mondial de l'OMC permet de réduire les obstacles au commerce par la
négociation et fonctionne selon le principe de la non discrimination.
Il en résulte une diminution des coûts de production (car les produits importés utilisés
dans la production sont moins chers) et du prix des produits finis et des services, un
plus grand choix, et finalement, une baisse du coût de la vie.

2) Plus de commerce, plus de biens et services échangés et plus de pays commerçants


procurent des avantages, mais peuvent aussi accroître le risque de friction. Le système
de l'OMC permet d'y faire face de deux manières.
La première est la discussion: les pays négocient des règles acceptables pour tous.
La seconde est le règlement des différends sur le point de savoir si les pays respectent
les règles convenues.

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3) La relation entre le commerce et l'emploi est complexe. Il est vrai que le commerce
peut créer des emplois, mais il est vrai aussi que la concurrence des importations peut
exercer une pression sur les producteurs et les amener à licencier des travailleurs.
L'effet de la concurrence des producteurs étrangers varie selon les entreprises d'un
même secteur, selon les secteurs de l'économie et selon les pays. Il en va de même de
l'effet des nouvelles possibilités commerciales.
Le relèvement des niveaux de vie, la réalisation du plein emploi et le développement
durable sont les objectifs des gouvernements Membres de l'OMC, énoncés dans
l'Accord de Marrakech qui a institué l'OMC. L'un des moyens d'y parvenir est la
"réduction substantielle des tarifs douaniers et des autres obstacles au commerce".

4) Parmi les avantages du système commercial, beaucoup sont plus difficiles à


chiffrer, mais ils n'en sont pas moins importants.
Ils découlent des principes essentiels qui sont au cœur du système et rendent la vie
plus facile aux entreprises directement impliquées dans le commerce international et
aux producteurs de marchandises et de services.
Le commerce permet une division du travail entre les pays. Grâce à lui, les ressources
sont utilisées de manière plus efficiente pour la production. Mais le système
commercial de l'OMC offre plus que cela. Il aide à accroître la productivité et à
réduire les coûts encore plus en raison des principes importants sur lesquels il repose
et qui visent à rendre les choses plus simples et plus claires.

5) Le système commercial de l'OMC repose sur le principe qu'un commerce plus


ouvert peut stimuler la croissance économique et aider les pays à se développer.
Dans ce sens, le commerce et le développement sont bons l'un pour l'autre.
En outre, les Accords de l'OMC contiennent de nombreuses dispositions qui tiennent
compte des intérêts des pays en développement.
Il faut aussi noter queLes petits pays seraient plus faibles sans l'OMC. Les différences
dans le pouvoir de négociation sont atténuées par les règles convenues, la prise de
décision par consensus et la formation de coalitions.
Les coalitions permettent aux pays en développement de mieux faire entendre leur
voix dans les négociations. Les accords négociés obligent tous les pays, y compris les
plus puissants, à se conformer aux règles. La règle de droit remplace la loi du plus fort.

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6) Un reproche souvent entendu est que le système de l'OMC donne la priorité au
commerce, aux dépens des objectifs environnementaux et humanitaires.
Ce n'est pas vrai.
Le commerce n'est qu'un moyen au service d'une fin. Il ne sera jamais aussi important
que la protection de l'environnement ou l'amélioration de la qualité de la vie. Les
Accords de l'OMC tentent de faire en sorte que le commerce contribue à ce que nous
voulons vraiment, notamment un environnement propre et sans danger, tout en
empêchant les gouvernements d'utiliser ces objectifs comme prétexte pour introduire
des mesures protectionnistes.

7) C'est un avantage du système commercial de l'OMC dont on ne parle pas


suffisamment.
Le commerce aide à soutenir la croissance.
Les règles commerciales stabilisent l'économie mondiale en empêchant les
gouvernements de revenir en arrière et en rendant les politiques plus prévisibles. Elles
découragent le protectionnisme et accroissent la certitude. Elles renforcent la
confiance.

CONCLUSION :
La presse parle beaucoup des négociations et des différends, mais une grande partie du
travail essentiel de l'OMC se déroule loin des feux de l'actualité, pour assurer le
déroulement harmonieux du commerce, dans l'intérêt de l'économie mondiale et dans
notre intérêt à tous.

Les limites de l’OMC : (Fatima Ezzahra)


La recherche de l’accord : D’après les règlements de l’OMC, les négociations
doivent aboutir à un agrément. Mais, avec 153 membres, c’est difficile surtout en cas
de désaccord profond entre les pays.
Le développement des accords commerciaux régionaux : qui est un phénomène
général qui touche l’ensemble des continents. Il se traduit par la création d’unions
économiques entre pays désireux de supprimer les barrières commerciales entre eux.

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Les quatre principaux ACR sont : l’union européenne (UE), l’association des nations
de l’Asie du Sud-est (ASEAN), le marché commun des pays d’Amérique du Sud
(MERCOSUR), l’association de libre-échange nord-américain (ALENA). Les ACR
donnent des droits préférentiels aux pays signataires mais les pays extérieurs en sont
exclus. Ce qui contrarient la régulation par l’OMC en regroupant des pays qui pèsent
plus lourd dans les négociations.

Les engagements internationaux du maroc : (Leyla)

Le Maroc a accédé au GATT en 1987. Il a participé activement aux négociations des accords
de Marrakech (Cycle d'Uruguay et a accueilli le Sommet de Marrakech) en avril 1994. Il a
accepté les Accords de l'OMC et s'est par conséquent engagé à poursuivre la libéralisation de
ses échanges extérieurs dans un contexte multilatéral.

Dans le cadre de l'OMC, le Maroc a achevé la consolidation de toutes ses lignes tarifaires.
Il a aussi consolidé son prélèvement fiscal à l'importation et, à l'instar des autres Membres de
l'OMC, il a procédé à la tarification des mesures quantitatives frappant les produits agricoles.
En juin 1993, il a mis en place des équivalents tarifaires compris entre 100 et 365 pour cent
pour les animaux vivants, les viandes, les produits laitiers et certains de leurs dérivés. D'autres
équivalents tarifaires doivent être introduits en 1996. Pour certaines catégories de viandes, les
taux plafonds atteignent 380 pour cent.

Au sein de l'Union du Maghreb arabe (UMA) dont le Maroc est membre, la Tunisie et
l'Algérie sont les deux plus importantes destinations des produits marocains. Les exportations
vers ces marchés sont exonérées de droits d'importation (pour certains produits dans le cas de
la Tunisie) ou acquittent une taxe compensatoire de 17 pour cent au lieu de taux plus élevés.
Le niveau des échanges dans le cadre de cette Union reste limité mais les pays membres
envisagent de créer une zone de libre-échange. Le Maroc est membre, entre autres, de
l'Organisation de la conférence islamique et a conclu des accords commerciaux et tarifaires
bilatéraux avec plusieurs pays arabes et pays de l'Afrique subsaharienne.

Le Maroc est le pays le plus avancé en Afrique dans la mise en œuvre de l’Accord sur la
facilitation des échanges (AFE) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). À fin
février 2020, soit trois ans après l’entrée en vigueur de cet accord stratégique pour le système
commercial mondial, le Royaume a réalisé 91,2% des engagements pris par les membres de
l’OMC pour la simplification et la modernisation des processus d’exportation et
d’importation.

Affaire Maroc-Acier laminé à chaud (plainte de Turquie)

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Ce papier examine la plainte initiée par la Turquie devant l’Organisation mondiale du
commerce (OMC) contre le Maroc au sujet des droits antidumping appliqués aux produits
d’acier laminés à chaud. La plainte de la Turquie constitue à la fois un précédent et une
opportunité. Un précédant d’abord, car jamais le Maroc n’a été impliqué, ni en qualité de
partie plaignante ni en qualité de partie défenderesse, dans une affaire devant le GATT ou
l’OMC. Une opportunité ensuite, par ce que l’évaluation du processus juridique de la plainte
permet de dresser un constat
d’insuffisance dans l’édifice argumentaire du Maroc et de présenter, en conséquence, des
recommandations sur les lignes directrices d’une stratégie juridique globale à développer. Le
3 octobre 2016, la Turquie a demandé l’ouverture de consultations avec le Maroc au sujet des
mesures antidumping appliquées contre certains produits en aciers laminés à chaud. Au mois
de novembre 2016, deux séries de consultations ont eu lieu entre les deux parties sans
qu’aucune solution à l’amiable n’ait pu être trouvée. La Turquie a décidé, alors, d’actionner la
phase juridictionnelle du système de règlement des différends de l’Organisation mondiale du
commerce (ci-après OMC), en demandant l’établissement d’un Groupe spécial. Malgré son
opposition, le Maroc n’a pas pu bloquer indéfiniment l’ouverture de cette phase
juridictionnelle puisque les résultats du cycle de l’Uruguay, appelés aussi les Accords de
Marrakech, ont consacré le droit quasi-automatique de la partie plaignante à l’établissement
d’un Groupe spécial pour examiner la conformité des mesures appliquées par la partie mise en
cause.

*QU’EST-CE QUE L’ANTIDUMPING : Si une entreprise exporte un produit à un prix


inférieur à celui qu’elle pratique normalement sur son propre marché intérieur, on dit
qu’elle pratique le “dumping”.

l’Accord de l’OMC permet aux gouvernements d’intervenir contre le dumping lorsqu’il


existe un dommage véritable (“important”) causé à la branche de production nationale
concurrente. Pour cela, le gouvernement concerné doit pouvoir démontrer qu'un
dumping a lieu, calculer l’ampleur du dumping (dans quelle mesure le prix à
l’exportation est inférieur au prix pratiqué sur le marché intérieur de l'exportateur), et
démontrer que le dumping cause ou menace de causer un dommage.

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Références :

Organisation Mondiale du Commerce. OMC | Comprendre l'omc - principes. (n.d.). Retrieved


December 14, 2021, from https://www.wto.org/french/thewto_f/whatis_f/tif_f/fact2_f.htm

Organisation Mondiale du Commerce. OMC | rglement des diffrends - portail. (n.d.).


Retrieved December 14, 2021, from https://www.wto.org/french/tratop_f/dispu_f/dispu_f.htm

http://sabbar.fr/economie-2/la-regulation-du-marche-mondial-des-biens-et-services/

https://www.policycenter.ma/sites/default/files/PCNS-PB19-01-vFR.pdf

https://www.wto.org/french/tratop_f/tpr_f/tp023_f.htm

https://www.wto.org/french/thewto_f/whatis_f/tif_f/fact4_f.htm

http://e-biblio.univ-mosta.dz/bitstream/handle/123456789/14987/vol%206-
N%C2%B02%20(13).pdf?sequence=1

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