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internationales :
L’exemple de la banque mondiale et du fond
monétaire international.
Présenté par :
▫ Ghalya Ennahir
▫ Maizi Fatima zahra
▫ Inasse El Mesbahy
Sous la supervision de :
Professeur Mohammed Rida Nour
I. Le FMI
a. Histoire & origine
b. La gouvernance du FMI
c. Objectifs & missions
d. Financement du FMI
e. Caractéristiques pour les prêts
f. Analyse critique du FMI
II. La Banque Mondiale
a. Histoire & origine
b. Le Groupe de la banque mondiale
c. Structure de la gouvernance
d. Analyse de : BIRD, IDA, IFC, MIGA, CIRD
e. La stratégie d’implémentation de la BM.
f. Analyse critique
III. L’économie marocaine et le FMI
a. La relation entre le FMI et le Maroc
b. LPL/LCM
c. Le débat autour de la LPL
d. Position de Bank Al Maghrib vis-à-vis le FMI
e. Plan d’ajustement structurel
f. Les principaux engagements du Maroc
IV. L’économie marocaine et la Banque Mondiale
a. Morocco Alpha Project
b. Noor Project
V. Les points en communs
VI. Les points de divergence
Qu’est-ce que le FMI ?
Car dans les dernières 30 années le monde a traversait des phases de déséquilibre :
première guerre mondiale, crise 1929, la deuxième guerre mondiale.
Son rôle principal est de:
Faciliter le commerce international
Assurer le bon fonctionnement du système monétaire
Faciliter les échanges internationaux
La gestion des crises monétaire financière / croissance économique durable
Faire reculer la pauvreté dans le monde
Gouvernance :
Le FMI est gouverné par ses 189 pays membres, chacun ayant une voix pondérée par
sa participation financière à l'organisation (sa « quote-part »). En revanche, sa gestion
courante est toutefois confiée à un conseil d'administration composé d’un président
qui est également le directeur général de l’organisation et de 24 administrateurs
représentant chacun une nation. 8 entre elles ont un représentant permanent celui des
états unis royaume uni la France l'allemand le japon la chine la Russie et l'Arabie
saoudite, et les 16 autres administrateurs sont élus par les pays membres. La plupart
des décisions sont pris par unanimité.
Fonction de surveillance qui s'exerce de deux manieres dont la, Fmi realise d’abord
une surveillance mult pour pouvoir suivre les tendances économiques mondiale et
analyser les effets des politiques des états sur l’économie mondiale. Pour cela il
examine régulièrement dans diverses publications, les marchés financiers ainsi que
l’évolution des finances publiques
Le FMI tient régulièrement (en général une fois par an) une surveillance bilatérale
consistant à évaluer les politiques de chaque pays ainsi des consultations avec les
États membres sur les questions économiques afin de leur donner des conseils.
La fonction d’assistance technique : pour aider les pays membres à renforcer leurs
capacités d'élaboration et d'exécution de la politique économique notamment dans les
domaines de la politique budgétaire
Financement :
Le DTS est un instrument de réserve international créé par le FMI pour répondre aux
préoccupations des États membres, qui craignaient que le stock des réserves
internationales à l'époque ne suffise pas. Le DTS n’est pas une monnaie. Ce n’est pas
non plus un engagement du FMI, mais principalement une créance potentielle sur des
monnaies librement utilisables.
Lors de son admission, chaque pays se voit assigner une quote-part qui se fonde
principalement sur son poids relatif dans l’économie mondiale et représente l’étendue
maximale de ses engagements envers le FMI. La quote-part d'un pays détermine non
seulement le montant qu'il doit verser au titre de sa souscription, mais aussi le nombre
de voix qui lui sont attribuées
Chaque pays a une quote-part calculée avec une formule mathématique prenant en
compte le PIB, le commerce international et les réserves de l'état.
Plus la quote-part est élevée, plus le pays versera une contribution importante au FMI
et plus il disposera de voix lors des votes organisés pour prendre les décisions.
Il faut noter que les états unis sont le pays avec le plus de quote part, puisqu'il
possède % des quotes suivit par
Le FMI aide les pays touchés par une crise en leur apportant un appui financier qui
leur donne la marge de manœuvre nécessaire pour faire des ajustements et rétablir la
stabilité financière et la croissance. Contrairement aux banques de développement, le
FMI n’accorde pas de prêts pour des projets spécifiques.
Cette conditionnalité associée aux prêts du FMI est destinée à assurer que le pays
membre qui emprunte ne se contente pas d'ajourner des choix difficiles et d'alourdir sa
dette, mais renforce sa politique économique et rembourse effectivement le prêt
contracté.
À titre temporaire, le remboursement est de 3/4 à 5 ans pour les prêts à court terme (au
titre des accords de confirmation) ou de 4/2 à 10 ans pour les financements à moyen
terme.
Même Stiglitz montre comment ces politiques ont aggravé la crise en Asie et en
Russie dans les années 1990. Le FMI a également été critiqué pour sa gestion de la
crise asiatique de 1997. Joseph Stiglitz considère par ailleurs que si le FMI a
correctement diagnostiqué les crises financières d’Amérique latine dans les années
1980 et imposé à juste titre l’austérité budgétaire et le resserrement des politiques
monétaires, il a eu les mêmes exigences en Asie, alors que ces pays étaient en
situation d’excédents budgétaires. Ces politiques inappropriées ont alors aggravé la
crise.
Actuellement, 12 pays détiennent 60 % des quotes-parts dont 17,5 % pour les Etats-
Unis. Certaines décisions requièrent une majorité de 85 %, ce qui donne aux Etats-
Unis un droit de véto. Aujourd’hui le FMI subit une crise de légitimité, car la quote-
part des pays émergents, comme le Brésil ou la Chine, est encore perçue comme trop
faible par rapport à leur poids économique. En outre, l’efficacité des mesures qu’il
impose est souvent remis en question.
La gouvernance du groupe
En pratique, les pays membres dirigent le Groupe de la Banque mondiale par le biais
des Conseils des Gouverneurs et des Administrateurs. Ces organes prennent toutes les
grandes décisions en matière de politique organisationnelle.
1. BIRD:
La BIRD, créée en 1945, est !'institution d'origine du Groupe de la Banque mondiale.
Aujourd'hui, elle joue un rôle primordial dans la lutte contre la pauvreté en octroyant
des prêts, des garanties et des services de conseil et d’analyses pour les pays à revenu
intermédiaire et les nations pauvres solvables.
Plus articulairement la BIRD:
Soutient que le développement humain et social à long terme des pays ne peut
pas être réalisés à travers le financement de créanciers prives.
Preserve la force financière des débiteurs en leur fournissant un soutien en
périodes de crise, qui touchent principalement les populations pauvres
Promouvoir des réformes institutionnelles et politiques fondamentales
(instaurer des programmes de sécurité, et la lutte contre la corruption)
Elle vise a Améliorer le climat de l’investissement pour attirer les capitaux
privés.
2. IDA:
Une institution qui fournit des prêts à des conditions plus favorables aux nations très
pauvres en développement. L'IDA est entrée en fonction en 1960. A travers cela la
mission de l’IDA complète celle de la branche de prêt initiale de la Banque mondiale,
la BIRD.
3. SFI
La Société financière internationale (SFI) favorise le développement économique par
le biais du secteur prive. En collaboration avec des partenaires commerciaux, la SFI
investit clans les entreprises privées viables des pays en développement.
Elle cherche à atteindre les entreprises des régions et des pays qui, autrement, auraient
un accès limite aux capitaux.
La SFI offre toute une série de services et de produits financiers aux entreprises
implantées clans ses pays membres en développement, notamment :
• Des prêts à long terme en devises principales et nationales, a intérêt fixe ou
variable.
• Des investissements de capitaux
• Des instruments de créance assimilables à des titres de participation (des
dettes convertibles en actions, ce qui lui permet d'exercer une influence sur la société)
4. MIGA
Encourage les investissements étrangers dans les pays en développement en
fournissant des garanties contre les pertes liées a des risques non commerciaux.Elle
offre aussi des services d'aide technique pour permettre aux pays de faire connaitre les
possibilités d'investissements qu'ils offrent.
5. CIRDI
La CIRD a été créé en 1966. Sa mission principale est d’instaurer un climat de
confiance mutuelle entre les états et les investisseurs étrangers
La CIRDI favorise les placements étrangers grâce à des services internationaux de
règlements, par voie de conciliation ou d'arbitrage des différends relatifs aux
investissements.
LCM ET LPL :
La ligne de crédit modulaire (LCM) et la ligne de précaution et de liquidité (LPL), ont
été mises en place par le FMI, respectivement en 2009 et 2011, dans le cadre de
l’intégration de plusieurs instruments de prêts, pour, selon ses autorités, mieux
l’adapter aux besoins des pays en accordant une plus large place à la prévention des
crises.
La ligne de crédit modulaire (LCM) s’adresse aux pays qui présentent, selon le FMI,
une politique et des antécédents économiques très solides, elle leur assure un accès
important et immédiat à ses ressources, principalement à titre d’assurance pour
prévenir les crises, et aussi Aucune condition de politique économique n’est imposée
aux pays admis à en bénéficier. (Seuls trois pays ont fait appel à la LCM, bien
qu’aucun d’entre eux n’ait effectué de tirage sur sa ligne de crédit, il s’agit de la
Colombie, du Mexique et de la Pologne.)
Le Maroc a déjà exprimé en 2016 le désir de bénéficier, d’une ligne de crédit
modulaire (LCM). Le FMI n’a pas donné suite à cette requête, estimant la situation
économique marocaine pas encore suffisamment solide. Le Maroc dut donc, se
contenter d’un quatrième accord de ligne de précaution et de liquidité (LPL)
NEXT SLIDE : …qui est, de son côté, conçue pour répondre de façon souple aux
besoins de liquidité des pays membres dont l’économie est foncièrement solide, mais
qui restent exposés à certains facteurs de vulnérabilité. Elle permet aussi un accès
rapide aux ressources du FMI en cas de choc extérieur ou de détérioration de la
conjoncture mondiale. Les accords au titre de la LPL, ont des durées de six mois ou
d’un à deux ans. Et Contrairement à la LCM, les pays admis à bénéficier de la LPL, se
soumettent à des conditions de politique économique censées remédier aux facteurs de
vulnérabilité affectant leur économie. Huit ans après sa mise en place, seuls le Maroc
et la Macédoine eurent recours à cette ligne de crédit.
Le premier accord liant le Maroc au (FMI) au titre de la Ligne de précaution et de
liquidité (LPL) était en 2012 d'une valeur de 6.2 milliard de dollars ; environ 5
milliards de dollars en 2014 ; et 3,5 milliards de dollars en 2016 puis 3 milliard de
dollars en 2018.
Aujourd’hui, Les autorités marocaines ont procédé au tirage de toutes les ressources
disponibles (environ 3 milliards de dollars) dans le cadre de l'accord au titre de la
ligne de précaution et de liquidité (LPL) pour limiter les répercussions sociales et
économiques de la pandémie de COVID-19 et de maintenir un niveau adéquat de
réserves officielles pour atténuer les tensions sur la balance des paiements.
Débat LPL :
Les discussions pour concéder une nouvelle ligne de précaution et de liquidité par le
FMI au Maroc existent toujours ce qui génèrent de gros débats, parce que Les accords
LPL impliquent pour les pays bénéficiaires de supporter des commissions, même en
l’absence de tirage sur la ligne de crédit.
Ainsi les trois premiers accords LPL ont coûté en commissions au Maroc, bien qu’il
n’ait effectué aucun tirage sur les lignes de crédit, un montant de l’ordre de 720
millions de dirhams.
Il s’avère, dans ces conditions, que les accords LPL, outre le fait d’induire le paiement
de commissions inutiles, ne font que faire ancrer encore plus étroitement l’économie
marocaine sur la voie du néolibéralisme, dont a résulté pour notre pays un modèle de
développement inapte à satisfaire les demandes pressantes et les besoins croissants des
citoyens.
Parmi les questions qui se posent :
- Pourquoi le Maroc veut se lancer donc dans un nouvel accord de LPL avec le
FMI alors qu'il n'a pas bénéficié de cette ligne de précaution à part pour
COVID 19 ?
- Le recours à une nouvelle LPL n'implique - t - il pas que l'économie marocaine
demeure fragile face à ces chocs ?
- C'est quoi le cout de cette ligne ? Est - ce que ça vaut vraiment le cout ?
- Les commissions d'engagement ne sont - ils pas dur pour le Maroc ?
En revanche, Le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri estime que les
caractéristiques de ce financement ne reflètent pas une quelconque fragilité :
« La LPL donne droit à un tirage inconditionnel : dans le cas d'un choc exogène,
comme par exemple un choc pétrolier qui ferait que le baril de pétrole augmente à
100$, le Maroc pourrait bénéficier des droits de tirages spéciaux sans conditions. Je ne
pense pas que de telles facilités reflètent une fragilité du pays. »
« Il est évident que la LPL est liée à une commission d'engagement. Mais il faut
cerner les pours et les contre : Lorsque vous signez la LPL et que vous allez emprunter
sur les marchés internationaux, les conditions qui vous seront appliquées seront
meilleures. C'est pour cela que c'est intéressant pour nous. »