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La relation entre le Maroc et l’union Européenne :

Basr kettani

Sous la direction du professeur : NOUR MOHAMMED RIDA

Dès l’indépendance formelle du Maroc, les classes dominantes ont choisi de


renforcer l’insertion de notre pays dans l’économie mondiale et en particulier aux
vastes et riches marchés européens. Suite à son adhésion en Mai 1987
au GATT (Traité de Marrakech) puis en Avril 1994 à l’Organisation mondiale du
commerce (OMC) ; le Maroc a conclu en 1996 l’Accord de libre-échange (ALE)
avec l’Union européenne (UE) qui est entré en vigueur le 1er Mars 2000. L’objectif
était la création d’une zone de libre-échange industrielle (ZLE) à l’horizon 2012.
Celui-ci concerne exclusivement les produits manufacturés. S’agissant des
produits agricoles et la pêche, la libéralisation de leurs échanges commerciaux a
fait l’objet de négociation distincte et est entrée en vigueur en Octobre 2012. Ce
processus s’inscrit dans le cadre d’une politique de libéralisation économique
entamée depuis mi-1980, consacrant l’insertion du Maroc dans les courants
d’échanges et d’investissements internationaux comme choix stratégique
irrévocable. Cette tendance s’amplifie par le lancement des négociations sur un
accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA).

La relation entre les deux se repose en grande partie sur la politique européenne de voisinage mais
vous allez me dire quelle est cette politique européenne de voisinage. La politique européenne de
voisinage est donc une politique de l’union européenne qui vise a améliorer ses relations avec les
pays riverains a l’est et au sud de ses frontières. On cite parmi les pays riverains plusieurs pays dont :

Royaume Uni, l’Espagne, la France, Monaco, l’Italie, Slovenie, Malte, l’albanie, la Grèce et la Turquie.
Les pays que je viens de citer sont situés dans la rive européenne

En ce qui concerne la rive Asiatique on a : Syrie, Liban, Israel, Palestine et l’Egypte

Pour la Rive Africaine : Egypte, libye, tunisie, Algerie, Maroc.

Le partenariat Euro méditerranéen sous le nom du Processus de Barcelone a été initié en 1995
pendant une conférence Euro-méditerranéenne des Ministres des Affaires étrangères. Cette
conférence a donné naissance a une alliance qui vise les principes de paix, de stabilité et de
prospérité et pour y parvenir, elle avait prévu des actions dans les domaines suivants comme les
domaines de politiques economique financier culturel et social. L’UE a soutenu ce processus a
hauteur de 8.7 milliards d’euro entre 1995 et 2006. Je rajoute également qu’En 2005, l’immigration
et la lute contre le terrorisme sont devenus les domaines prioritaires du partenariat.

A présent, passons a l’union pour la Méditerranée qui est une organisation intergouvernementale ce
qui veut dire que c’est un type d’organisation internationale qui établit les relations entre les
organismes gouvernementaux, l’OIG peut être définie aussi comme une associationd’états chargé de
poursuivre les objectifs d’interets commun pour une bonne coopération. Parmi les états qui font
l’objet de la politique de voisinage le Maroc beneficie d’un statut plus avancé permettant une
coopération politique de haut niveau.

Passons a l’accord de l’association de 2000 :

L’accord A CAP 2000 (accord sur la conduite de l’activité professionnelle), signé fin
1990, dans la sidérurgie marque une étape importante dans la prise en compte
des compétences des personnes et dans la recherche d’une classification
appropriée. L’idée centrale est d’attribuer un niveau de classification en fonction
d’une analyse des compétences personnelles, « des savoir-faire opérationnels
validés », indépendamment des qualifications retenues pour tenir un poste de
travail. Il s’agit de reconnaître les compétences individuelles, d’assurer un
déroulement de carrière lié à l’acquisition de compétences nouvelles et d’aider les
salariés à se positionner professionnellement pour prévoir leur évolution. La
référence à l’accord national de 1975 dans la métallurgie « demeure une
référence » mais des adaptations sont nécessaires.
Les enjeux politiques :
En 2013 : signature d’un partenariat pour la mobilité de l’union européenne le
maroc et 9 états membres, cet accord définit les objectifs a atteindre dans la
gestion des flux migratoires entre le maroc et l union européenne
En 2014 : signature du 2eme protocole sur la peche le 1er ayant expiré en 2011 a
été prolongé a deux reprises faute d’accord rattifié par le parlement européen
Apres l’arret du tribunal de l’ue en 2015 sur l’accord agricole UE/ maroc qui
considere qu’il ne s’applique pas au sahara occidental. Le maroc a annoncé la
suspension de ses relation avec l’union européenne en 2016
ce qui a provoqué le report de nombreuses réunions de niveau technique et un
ralentissement des négociations sur l’ALECA et les questions migratoires.
Selon la Banque mondiale, le Maroc est aujourd’hui l’un des pays dont l’économie
est la plus extravertie, avec un taux d’ouverture supérieur à 65% [pour la période
2008-2013, soit un taux supérieur à celui de l’Égypte (39,5%), de l’Inde (36,6%),
de l’Argentine (35,8%) ou de la Turquie (43,6%), avec un niveau d’importations
bien plus élevé que celui des exportations].

Les avantages :
Plus précisément, nous montrons que les exportations du Maroc vers l'UE ont enregistré de meilleurs
résultats qu'on ne le croit généralement et que cela s'est produit malgré de forts vents contraires.
Nous montrons également que le déficit commercial bilatéral du Maroc avec l'UE a augmenté en
grande partie en raison de l'évolution des échanges commerciaux du Maroc dans le domaine des
produits primaires, à savoir les exportations de phosphates et d'engrais et les importations de

la situation actuelle. La première étude, réalisée par Rutherford et al (1997), a utilisé un modèle
d'équilibre général (EGC) à 39 secteurs pour examiner les avantages en termes de bien-être que le
Maroc tire de l'accord UE-Maroc dans l'hypothèse d'une concurrence parfaite. Les auteurs ont noté
que la libéralisation du Maroc a précédé de loin l’ALE UE-Maroc. Le Maroc a libéralisé son commerce
dès le début des années 1980, en réduisant considérablement les licences et droits de douane, qui
dépassaient 100 %. En 1991, bien avant l'entrée en vigueur de l'ALE UE-Maroc, aucun organisme de
délivrance de licences ou office d'exportation n'entravait les échanges commerciaux marocains. Les
droits de douane ont été réduits de manière draconienne à environ 30 %, bien qu'avec de
nombreuses exemptions, les recettes tarifaires sont restés élevées, à concurrence de 19 % des
importations. Les auteurs ont néanmoins estimé que le Maroc a tiré un avantage important de l'ALE
UE-Maroc, se chiffrant à un gain de 1,5 % du PIB chaque année. Les gains seraient encore plus
importants, à hauteur de 2,5% du PIB chaque année, si le Maroc libéralisait ses échanges avec le
reste du monde. Ces constats, pris ensemble, impliquaient que la réorientation des échanges induite
par l'ALE UE-Maroc, liée à des fournisseurs plus compétitifs que l'UE, représenterait un coût pour le
Maroc, mais pas assez important pour contrebalancer les avantages de l'accord.

Les relations établies entre la CEE et le Maroc en 1969 et élargies en 1976 n’ont pas été couronnées
de succès. Sur le plan commercial, ces relations n’ont abouti ni à une intensifications des échanges,
objectif que visaient à l’origine les partenaires, ni à une modification de leur composition et leur
nature. Généralement, les relations d’association, de coopération puis de partenariat MarocCEE
n’ont pas pu contribuer à la croissance de l’économie marocaine. Bien plus, ces relations ont été
préjudiciables au Maroc à bien des égards.

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