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Commerce

international :

Examen des politiques commerciales


marocaines : Eude et perspective
Rapport

Réalisé par : ELORCH ASMA


BACHIK CHAIMA

Sous la direction : Pr. EL JOUALI Adil


Introduction générale :
Dans le contexte actuel marqué par une intégration commerciale profonde au niveau
international et la transformation économique multidimensionnelle de plusieurs pays en
développement, la question de la compétitivité est devenue une problématique centrale
dans les travaux de recherche et dans les discussions politiques de haut niveau. Autrement
dit, la compétitivité économique est un enjeu majeur pour les pays qui cherchent à s'insérer
dans l'économie mondiale. Dans ce contexte, le Maroc a mis en place une politique
extérieure ambitieuse pour renforcer sa position sur le marché international. Ainsi, le
secteur extérieur marocain a connu une évolution significative ces dernières années,
notamment grâce aux accords de libre-échange conclus avec différents partenaires
commerciaux.

En outre, le Maroc, comme beaucoup d’autres pays en développement, s’est efforcé


d’améliorer sa compétitivité, en libéralisant davantage son économie et en créant les
conditions favorables au développement du secteur extérieur et à la mise à niveau de la
production nationale. En effet, le Maroc a mis en place une panoplie de réformes sectorielles
et a lancé des projets structurants, visant le renforcement de son intégration à l'économie
mondiale et la consolidation de son positionnement international, à travers le
développement de nouveaux secteurs à forte valeur ajoutée.

Une politique commerciale efficace et libérale encourage les investissements nationaux et


attire plus d’investissements étrangers. Ces investissements créent de l’emploi et les
investissements étrangers sont souvent accompagnés de transferts de technologie et de
savoir-faire dont bénéficie l’économie du pays d’accueil de façon durable, y compris dans le
renforcement de sa propre stratégie d’exportation et d’investissement à l’étranger. Pour les
entreprises nationales, leur capacité à être concurrentielles sur les marchés internationaux
se voit renforcée par des facteurs tels que des coûts réduits de productions en raison de
réductions tarifaires, des campagnes pour la promotion de l’image de marque du pays et de
l’exportation sur les marchés étrangers, une amélioration de l’accès aux devises et des
procédures de douane simplifiées.

Méthodologie de travail :

L'objectif de ce travail est d'approfondir l'analyse des politiques commerciales mises en œuvre
par le Maroc ce qui déterminent son influence au niveau international. Dans cette perspective,
nous débuterons en présentant les principaux accords de libre-échange, les échanges
commerciaux et financiers avec les pays d'Afrique, en mettant particulièrement l'accent sur les
accords conclus avec les pays subsahariens, ainsi que sur les projets d'infrastructures
récemment développés par le Maroc. Ensuite, nous aborderons les perspectives futures liées à
la politique commerciale marocaine et à son positionnement sur la scène du commerce
international, tout en analysant les défis à surmonter.
PARTIE 1 : la politique commerciale marocaines : analyse
théorique
Introduction :
Le Maroc a entamé la libéralisation de son commerce extérieur dès le début des années 80
du XXIème siècle. Les négociations commerciales des Accords de libre-échange et les
engagements contractés auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont
constitué des moments forts dans le processus d’introduction de réformes plus
substantielles au régime du commerce extérieur (engagements sur des horizons de
démantèlement, établissement des listes, réforme des barrières tarifaires et non
tarifaires…). Dans ce processus de basculement d’un régime commercial protégé à un
régime ouvert, le Maroc aspirait à établir un cadre modernisé de relations commerciales
avec ses partenaires bilatéraux et épouser les principes d’un multilatéralisme équitable.

Dans le cadre de cette partie on verra l’évolution temporelle des politiques commerciale
Marocaine en premier lieu, et les principaux ALE et APPI conclus par le Maroc.

Chapitre 1 : L'évolution de la politique commerciale marocaine au fil


du temps : une analyse SWOT
Section 1 : un aperçu historique
L'évolution des politiques commerciales au Maroc a été façonnée par l'histoire du pays, les
influences extérieures, les défis économiques et les opportunités internationales. Voici un
aperçu de cette évolution :

L’indépendance :

Après l'indépendance en 1956, le Maroc a progressivement cherché à établir sa propre


politique commerciale. Le pays a commencé à négocier des accords commerciaux avec
d'autres nations pour promouvoir ses exportations, notamment dans des secteurs clés tels
que l'agriculture, l'artisanat et l'industrie.

Politique de libéralisation :

La libéralisation du commerce se traduit par l’ouverture d’économies qui peuvent ainsi


commercer librement avec le reste du monde sur la base de leurs avantages comparatifs. La
réduction de barrières commerciales figure parmi les démarches permettant de favoriser et
d’accroître le commerce. Les barrières commerciales comprennent les droits de douane et
les interdictions ou contingents à l’importation, ainsi que des barrières non-tarifaires telles
que les obstacles techniques et administratifs qui gênent la libéralisation commerciale. Le
degré de libéralisation du commerce atteint dans le monde aujourd’hui est le fait
d’initiatives multilatérales, régionales et unilatérales.

Accords de libres échanges et diversification des partenariats :

Les accords de libre-échange, en particulier l'accord d'association avec l'Union européenne,


ont eu un impact significatif sur les politiques commerciales marocaines. Ils ont ouvert des
portes pour les exportations marocaines vers l'UE et ont contribué à attirer des
investissements étrangers. Cependant, des études soulignent la nécessité de diversifier les
partenariats commerciaux pour réduire la dépendance envers des marchés spécifiques. En
janvier 2021, le Maroc a annoncé une réforme de sa politique commerciale visant à
améliorer son intégration économique régionale et mondiale, ainsi qu'à renforcer sa
compétitivité, à ce propos le pays s'est engagé dans une diversification de ses accords
commerciaux. En plus de son accord de libre-échange avec l'Union européenne (accord
d'association), le pays a cherché à élargir ses accords avec d'autres régions du monde,
notamment l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Asie. Ces nouveaux accords visaient à stimuler
les exportations marocaines et à ouvrir de nouveaux marchés.

Zones économiques et encouragements à l'investissement

La création de zones économiques spéciales, telles que Tanger-Med, s'inscrit dans la


stratégie du Maroc pour attirer les investissements étrangers, favoriser la production pour
l'exportation et améliorer la compétitivité économique. Les incitations fiscales, les facilités
douanières et les infrastructures développées ont été des leviers clés pour encourager les
entreprises à s'implanter dans ces zones.

Cette réforme des politiques commerciales vise à positionner le Maroc comme une
économie compétitive sur le plan international, à diversifier ses partenariats commerciaux et
à stimuler la croissance économique en tirant parti de ses atouts locaux et de sa position
géographique stratégique.

Section 2 : Synthèse de l'analyse SWOT du Maroc


Source : Rapport du Conseil Economique, Social et en Environnemental

Le Maroc dispose d’atouts et de points forts non négligeables pour réussir sa politique
d’ouverture commerciale et d’attraction des investissements.

Le pays bénéficie d’un environnement politique stable, caractérisé par une dynamique
constante d’ouverture et de démocratisation, et des fondamentaux macroéconomiques
solides :

• La croissance économique est soutenue et stable, avec près de 5% par an depuis les
années 2000 ;

• Le chômage est contenu à moins de 10% de la population active ;

• Selon le rapport sur les salaires de l’Organisation Internationale du Travail, le Maroc a le


salaire minimum le plus élevé d’Afrique, ce qui permet de positionner le pays comme un
pays à coût de main-d’œuvre intermédiaire ;
• Les investissements directs étrangers connaissent une croissance régulière ; la sécurité
juridique et des investissements s’améliore et ambitionne d’être aux standards
internationaux

Pour cela, le pays doit dépasser certaines faiblesses qui handicapent son développement
international…

L’éclatement des intervenants au niveau du développement international du pays rend


difficile la rationalisation et la convergence de l’action publique, et disperse les énergies et
les ressources mises à disposition pour commercialiser la marque Maroc et son
rayonnement (éclatement des budgets, pas de recours au co-branding et peu d’actions
concertées)

Le Maroc doit donc pouvoir saisir les opportunités qui s’offrent à lui pour renforcer son
poids commercial :

L’accord de libre-échange est en soi une opportunité d’autant plus que le Maroc en a signé
avec 56 pays. Le Maroc est le seul pays, avec la Corée du Sud, à disposer d’un ALE effectif
avec l’Union Européenne et les Etats-Unis en même temps. Cet atout devrait être mis à
profit pour attirer des investisseurs étrangers qui peuvent exporter vers ces deux zones, en
plus des autres pays du pourtour méditerranéen et de l’Afrique de l’Ouest pour le Maroc.

Le pays doit également faire face à un certain nombre de menaces.

Les pays comparables au Maroc fournissent de grands efforts pour améliorer la productivité
de leur tissu d’entreprises. Le Maroc se doit de poursuivre un rythme accéléré de réformes
afin de gagner en compétitivité au niveau domestique et à l’étranger. La première menace
réside dans la double pression concurrentielle sur le Maroc :

• Montée en puissance de pays concurrents sur le proche import (Turquie, Roumanie,


Egypte…),

• Positionnement des pays asiatiques comme leaders sur certains secteurs avec une forte
compétitivité sur les coûts et les volumes (textile et cuir, ...).

Le Maroc doit attirer les IDE à même de fabriquer des biens à plus haute valeur ajoutée.
Sinon, le libre-échange avec les marchés sophistiqués de l’UE et des Etats-Unis va nuire au
développement local de telles industries au Maroc. Une plus forte agressivité dans la
promotion économique des pays concurrents du Maroc peut entraîner une baisse de la part
de marché du Maroc dans les pays ciblés.
Chapitre 2 : principaux ALE et APPI conclus par le Maroc :
Section 1 : Principaux accords de libre-échange conclus par le Maroc : bilan
des échanges commerciaux
 Accord d’association Maroc-Union européenne
Malgré la diversification de ses partenaires, l’Union européenne demeure le principal
partenaire commercial du Maroc. Le cadre institutionnel des relations entre les deux parties
a été renforcé par l’Accord d’association, signé en 1996 et entré en vigueur depuis mars
2000. L'impact sur la croissance économique marocaine est significatif, favorisant la
diversification des exportations et attirant les investissements européens.

 Accords de libre-échange Maroc-Etats-Unis


Le Maroc a également signé un accord de libre-échange bilatéral avec les États-Unis en 2004.
Cet accord vise à stimuler les échanges commerciaux en réduisant les barrières tarifaires et
en encourageant l'investissement bilatéral. Les secteurs bénéficiaires de cette relation
comprennent notamment l'agriculture, l'industrie et les services, contribuant ainsi à une
croissance économique soutenue.
 Accords de libre-échange Maroc-Turquie
L’entrée en vigueur de l’ALE du Maroc avec la Turquie en 2006 a stimulé les échanges
commerciaux entre les deux pays. Cet accord favorise le commerce des biens et services en
éliminant les barrières tarifaires, et il encourage la coopération économique dans des
secteurs clés tels que l'industrie, le textile et l'agriculture. Cette relation commerciale avec la
Turquie ajoute une dimension importante à la diversification des partenaires du Maroc. Ces
accords symbolisent l'engagement du Maroc à intégrer l'économie mondiale, à stimuler ses
échanges commerciaux, à attirer les investissements étrangers et à favoriser une croissance
économique durable. Ils illustrent également la stratégie du Maroc visant à diversifier ses
partenariats commerciaux pour renforcer sa position dans l'économie mondiale.

Section 2 : Nouveau modèle accords de promotion et de protection des


investissements (APPI) conclus entre le Maroc et les pays africains
Source : Direction du Trésor et des Finances Extérieures

Les APPI conclus entre le Maroc et les pays africains ont pour objectif de créer un
environnement juridique stable et favorable au développement des investissements, en
prévoyant des clauses qui constituent des obligations en matière de protection des
investisseurs et de leurs investissements par l’Etat d’accueil durant leur présence sur son
territoire. L’essentiel de ces clauses concerne :

 La clause « du traitement juste et équitable » qui offre aux investisseurs un


traitement conforme aux normes internationales minimales ancrées dans le droit
international coutumier
 La clause du « traitement national » qui assure la non-discrimination entre les
investisseurs étrangers et les investisseurs nationaux
 La clause de la « nation la plus favorisée » qui garantit que les investisseurs
étrangers et leurs investissements ne sont pas moins bien traités que tout autre
investisseur étranger et ses investissements
 La clause relative à « l’indemnisation des pertes » qui assure aux investisseurs ayant
subi, sur le territoire du pays hôte, des dommages ou pertes dus à la guerre ou à tout
autre conflit armé, l’octroi d’une indemnisation non discriminatoire et au moins égale
à celle accordée à ses propres investisseurs ou aux investisseurs de la nation la plus
favorisée ;

Conclusion:

Nul doute, les efforts de libéralisation commerciale sur les plans bilatéral et régional se sont
avérés d’une incidence positive sur l’accroissement des flux commerciaux extérieurs de
notre pays et partant sur le renforcement de son ancrage à l’économie mondiale.
Néanmoins, une telle orientation ne devrait pas occulter la nécessité de poursuivre la
libéralisation multilatérale dans le cadre de l’OMC qui offre des opportunités économiques
indéniables, notamment pour ce qui est la prise en compte des exigences et impératifs de
développement des pays émergents et en développement à l’image du Maroc.

PARTIE 2 : Les politique commerciale marocaine : Etude et


perspective
Introduction :
Le échange commercial marocain se focalise sur la contient européen dans le premier rang
puisque, suit par l’Asie et l’Amérique dans la troisième position. En 2000 a par des échanges
marocains avec l’Europe enregistré 69,8% (92,4% destiné à union européen), 16,62% pour
l’Asie et 8,75% pour l’Amérique. Néanmoins, en 2020 la part des échanges avec l’Europe
recule pour atteindre 58,8% soit une diminution de 11%, en profit des entre partenaires
l’Asie, l’Amérique et aussi les pays africaines sur tout Subsaharienne que on observe c’est
dernier années l’orientation marocaine vers ce dernière, en plus la répartition géographique
des échanges Maroc-Afrique Subsaharienne fait apparaitre l'Afrique de l'Ouest comme 1er
partenaire commercial du Maroc dans la région.

Dans ce chapitre, nous examinerons les échanges commerciaux du Maroc avec ses
principaux partenaires dans le cadre des accords de libre-échange, puis son orientation vers
les pays africains en termes d'échanges commerciaux et financiers, ainsi que la part des
investissements dans les secteurs d'activité développés par le Maroc,

Chapitre 1 : analyse des accords de libre-échange, des échanges


commerciaux et financier Maroc-Afrique et des projets
infrastructurel future conclus par le Maroc.
Section1 : Le bilan global des ALE conclus des échanges commerciaux et
financier Maroc-Afrique par le Maroc

1.1 Accord d’association Maroc-Union européenne


L'examen des échanges commerciaux entre le Maroc et l'Union européenne depuis 1999,
soit un an avant la mise en place de l'Accord de Libre-Échange, révèle une multiplication par
plus de quatre d'ici l'année 2022. En effet, ces échanges sont passés de 120 milliards 577
millions de dirhams, avec un taux de croissance annuel moyen de 7,06%.

Cette augmentation n'a pas été répartie de manière équitable entre les importations et les
exportations, comme le montre le graphique 1. Les importations ont connu une croissance
très forte par rapport les exportations, passant de 66 milliards de dirhams en 1999 à 335
milliards en 2022, soit un taux de croissance annuel moyen de 7,3 %, tandis que les
exportations ont augmenté de 55 à 242 milliards de dirhams, soit un taux de croissance
annuel moyen de 6,65 %.

Graphique 1: Echanges commerciaux entre le Maroc et l’Union européenne (en milliards


de dirham)

Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.

Malgré ces changements, la part de l'Union européenne dans les exportations du Maroc a
diminué, passant de 74,7 % en 2000 à 56,6% en 2022. De même, dans le cas des
importations, la part de cette région s'est établie à 49,5% en 2022, comparativement à
57,9% en 2000. Cette diminution de la part de l'Union européenne dans les échanges
commerciaux du Maroc résulte de l'importance croissante d'autres pays dans notre
commerce extérieur, notamment les pays asiatiques, américains et africains.

Cette disparité entre les exportations et les importations a entraîné une augmentation du
déficit commercial depuis l'année 2003. Initialement établi à 11 milliards de dirhams en
1999, ce déficit est monté à 18 milliards en 2003, puis a progressivement augmenté pour
atteindre 77 milliards en 2008, en raison de l'impact de la crise économique et financière
mondiale, cette crise a eu un effet particulièrement prononcé sur l'Europe du Sud,
notamment l'Italie, l'Espagne et la France, qui sont les principaux partenaires commerciaux
du Maroc.

Le Maroc a enregistré un déficit a atteint 79 milliards en 2013, puis 84 milliards en 2017. Une
diminution notable a été observée en 2020 en raison de la crise sanitaire liée à la COVID-19,
avec un déficit qui a chuté à 47 milliards, une première depuis la période antérieure à 2008.
Cependant, cette tendance a été suivie par une augmentation déficitaire en 2022, atteignant
92 milliards de dirhams.

Graphique 2 : Evolution du déficit commercial Maroc - Union européenne (en milliards de


dirham)

Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.

De son côté, le taux de couverture des importations par les exportations du Maroc avec
l’Union européenne, qui dépassait les 80% en 1999 , s’est inscrit en baisse quasi-continue
pour atteindre 54,5% en 2008, avant d’augmenter à 60% en 2011 et atteindre 72% en2022.
Graphique 3: Taux de couverture des importations par les exportations (en milliards de
dirham)

Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.

1.2 Accords de libre-échange Maroc-Etats-Unis


Avant entre en vigueur avec Etats-Unis, les exportations marocaines vers l’Etats-Unis ont
augmenté pour atteindre plus de 2 milliards dirhams par an en moyenne, après l’entrée de
l’accord, en janvier 2006 à presque multiplier pour s’établir plus de 4 milliards durant la
période 2006-2011 et 10 milliards de dirhams enter2012-2022. Concernant les importations,
elles ont connu une évolution remarquable. Passant d'une moyenne annuelle de 5,85
milliards de dirhams entre 2000 et 2005, elles ont augmenté de manière significative pour
atteindre plus de 18 milliards sur la période 2006-2011, puis ont continué à croître,
atteignant 31,78 milliards entre 2012 et 2022.

Graphique 4 : Evolution des importations et des exportations Maroc – Etats-Unis (en


milliards de dirham)
Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.

Ce dynamisme dans les échanges, notamment avec les États-Unis, a conduit à un déficit
commercial qui s'est accru depuis la mise en œuvre de l'Accord de Libre-Échange (ALE) entre
les deux pays. Ce déficit, qui se situait en moyenne à 3 milliards de dirhams par an entre
2000 et 2005, a été multiplié par plus de quatre, atteignant 14 milliards au cours de la
période 2006-2011, puis s'élevant à 21 milliards entre 2012 et 2022 (en 2022 le Maroc a
enregistré un déficit de 40 milliards de dirhams avec son partenaire, le niveau le plus élevé
depuis l'entrée en vigueur de l'ALE avec les États-Unis).

Graphique 5: Déficit commercial Maroc – Etats-Unis (en milliards de dirham)

Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.

Cette évolution déséquilibrée du commerce extérieur a entraîné une importante diminution


du taux de couverture des importations par les exportations. En 2001 le taux de couverture
enregistré 67,4% puis une forte diminution en 2007 à atteindre 18,8% et 26 % en 2022.
Graphique 6: Taux de couverture des importations par les exportations Maroc – Etats-Unis
(en milliards de dirham)

Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.

1.3 Accords de libre-échange Maroc-Turquie


Le Maroc exportait 3,9 milliard dirhams en moyenne annuelle sur la période 2000-20022 et
importait 13,3 milliards. Les importations en 2022 a enregistré 38 milliards soit une
augmentation de 7,5 milliards dirhams par apport l’année dernier, dans l’autre côté les
exportations qui augmenter de 4 milliard par apport 2021.

Graphique 7 : Evolution des importations et des exportations Maroc – Turquie (en milliards
de dirham)
Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.

La Turquie a bénéficié davantage des échanges commerciaux par rapport au Maroc,


entraînant une augmentation significative du déficit commercial entre la période 2002-2022.
Puisque il enregistre un déficit de 4,3 milliards en 2006 face 26,3 milliards de dirhams en
2022. De son côté, le taux de couverture a toujours été faible et c’est tout à fait normale
puise que le balance commerciale avec la turque et déficitaire (Graphique 9).

Graphique 8: Déficit commercial Maroc – Turquie (en milliards de dirham)

Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.


Graphique 9 : Taux de couverture des importations par les exportations Maroc – Turquie -
Unis(en milliards de dirham)

Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.

1.4 Les échanges commerciaux Maroc – Afrique


Étant donné que les accords conclus par le Maroc avec ses partenaires européens,
américains et turcs ne sont pas aussi efficaces que prévu, le Maroc cherche à renforcer ses
relations commerciales avec les pays du continent africain, en particulier en Afrique
subsaharienne.

Les échanges commerciaux entre le Maroc et les pays africains ont manifesté une croissance
significative de 2005 à 2022. Sur cette période de dix-sept ans, le montant total des
échanges commerciaux du Maroc avec le continent africain a enregistré une augmentation
moyenne annuelle de 6,28%, atteignant près de 58,6 milliards de dirhams en 2022.

En effet, les ventes de marchandises à destination de l’Afrique ont quasiment octuplé au


cours des dix-sept dernières années, passant de 5,35 milliards de dirhams en 2005 à 38,8
milliards de dirhams en 2022. En ce qui concerne les importations, elles ont atteint 25,6
milliards de dirhams en 2022, comparativement à 14,8 milliards de dirhams en 2005,
représentant une augmentation de 10,8 milliards de dirhams. Le solde commercial de ces
échanges affiche un excédent en faveur du Maroc, s'élevant à +13,3 milliards de dirhams en
2022, par rapport à un déficit de 9,2 milliards de dirhams enregistré en 2005.
Graphique 10 : Evolution des échanges commerciaux Maroc - Afrique (en milliards de
dirham)

Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.

1.5 Les échanges financiers Maroc – Afrique


La part des investissements directs marocains en Afrique dans le total des investissements
directs marocains à l’étranger s’établit à 58,7% en 2019, 58,5% en 2020, 58,1% 2021. En
effet, les IDME ont atteint 45 milliards de dollars en 2022. Ils ont ainsi chuté de 44% par
rapport au record de 80 milliards de dollars enregistré en 2021, impactés par la guerre en
Ukraine, les prix élevés des denrées alimentaires et de l'énergie, et les pressions liées à la
dette.

Graphique 11 : Evolution des Investissements Directs Marocains en Afrique (en milliards


de dirhams)

Source : Office des changes.


Par secteur, les IDE marocains en Afrique touchent un nombre important de secteurs (plus
de 14 secteurs en 2018 contre seulement 7 secteurs en 2009).Le secteur des
télécommunications est classé au premier rang avec une part de 38,82% en 2019 même si
elle diminué par rapport 2008 (58,85%). Le secteur des banques arrive en deuxième position
avec une part de 20,73% (baisse par rapport à 2009 avec une part de 36,33%). En troisième
position, vient le secteur de l’industrie avec une part de 19,87 % (Hausse par rapport à 2009
avec une part de seulement 2,6%). Ces trois secteurs s’accaparent 79,42% du total des IDM à
destination de l’Afrique en 2018.

Graphique 12 : Répartition par secteur d’activité des investissements directs à destination


de l’Afrique 2009

Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.

Graphique 13 : Répartition par secteur d’activité des investissements directs à destination


de l’Afrique 2010

Source : élaboré par nos soins à l’aide d’EXCEL 2010

Source des données : Office des changes.


Graphique 14 : Evolution des Investissements Directs Africains au Maroc A (en milliards de
dirhams)

Source : Office des changes.

Les investissements directs étrangers en provenance de l’Afrique représentent 2,5% du total


des IDE reçus en 2019. Ces investissements atteignent 846,6 MDH en 2019 contre seulement
151 MDH en 2009, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 18,8%. Au cours de cette
période.

Section 2 : des projets infrastructurels futurs conclus par le Maroc.


Le Maroc à développer des stratégies qu'il va faire progresser et renforcer sa politique
commerciale. C’est dernier années le Maroc orienter plus vers la continent africain plus
précisément l’Afrique subsaharien. D’après le discours de sa majesté le roi Mohammed VI, le
Maroc Avis d'améliorer sa politique commerciale à partir de plusieurs stratégie basée par
l'amélioration des infrastructures de dernière générations, le développement du la côte
Atlantique, création une flotte nationale de marine marchande et Le projet de gazoduc
Nigeria-Maroc.

Le développement du la côte Atlantique de pays crée une flotte nationale de marine


marchande ce projet a des perspectives et des ambitions honorable eu niveau d'attractivité
d'investissement dans le secteur maritime, le renforcement de la position et l'influence du
Maroc en Afrique atlantique.

Par ailleurs, le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, dont le lancement a été officialisé en 2016
lors de la visite du Roi Mohammed VI à Abuja, symbolise bien plus qu'une simple
infrastructure énergétique. Ce projet, déclaré comme le plus grand projet d’infrastructure
énergétique de l’histoire d’Afrique, Contribuant à promouvoir l'intégration du continent
africain.
Dans l’autre côté, le projet d’un tunnel entre l’Espagne et le Maroc qui devrait relier Tarifa
en Espagne et la baie de Tanger au Maroc, ce projet parmi les plus ambitieux au monde. Ce
projet a des ambitions favorables au niveau d’accélération des échanges entre les deux pays
et entre les pays de continent européen et africain.

Chapitre 2 : Perspectives et défit des politiques commerciales


marocaine
Section 1 : les perspectives futures des politiques commerciales marocaine
La politique commerciale marocaine a de bonnes perspectives car le Maroc cherche à
diversifier ses partenaires commerciaux et à renforcer ses relations avec d'autres pays. Le
pays a mis en place des politiques pour stimuler les exportations et attirer les
investissements étrangers. De plus, le Maroc bénéficie d'accords commerciaux préférentiels
avec plusieurs pays ce qui favorise les échanges internationaux.

Le développement du la côte Atlantique C’est démarche a des perspectives prometteuses


au niveau de commerce international et transporter des passagers au Maroc. Puis que le
Maroc et peut accélérer les échanges commerciaux international avec la continent
européen, africain et américain sur tous les exportations, en diminution dû couts de
transport résoudre le problème de la logistique qui présente un problème majeur de
développement du commerce international du Maroc.

En suit, le projet de gazoduc Nigeria-Maroc Ce Project a des perspectives spécifiques liées à


la politique commerciale marocaine, contribuera à stimuler le commerce du gaz entre le
Maroc et le Nigeria. Cela peut entraîner des opportunités d'exportation et d'importation de
gaz naturel, créant ainsi de nouveaux flux commerciaux intra- africain, également
renforcement des Relations Bilatérales. En plus de cela Promotion des Investissements
Étrangers. En outre, la perspective d’avoir négocié un neveu accord de libre et change dans
le contexte régional africain, contribuant à promouvoir l'intégration du continent africain et
d’élargir leur coopération Sud-Sud.

Dernièrement, le projet d’un tunnel entre l’Espagne qui ouvre des perspectives qui
ferroviaire le transport des voyageurs et soutiennent le commerce international qui va
faciliter le mouvement des marchandises et à renforcer la connectivité avec les marchés
mondiaux, créant des emplois et stimulant l'économie des deux côtés de la Méditerranée.
Ce projet entre l'Espagne et le Maroc pourrait améliorer considérablement la connectivité
régionale entre l'Europe et l'Afrique, facilitant les échanges commerciaux, le tourisme et les
relations économiques no seulement entre les deux pays mais les continents européen et
africain.

Section 2 : les défis liés aux perspectives futures des politiques commerciales
marocaine
On peut pas ignore es obstacle et défi qui existent au Maroc qui retarde ces perspective
future dont nous avons traité dans a section précédent, ces défit lie au coût élevé de la
réalisation de ces projets à provisionner qui nécessitant des investissements massifs.
Egalement lié à des défit technique par exemple le projet de gazoduc Nigeria-Maroc et le
projet de tunnel entre l’Espagne et le Maroc ce n’est pas impossible mais est peut
rencontrer des défis techniquement complexe en raison des variations géographiques, des
conditions géologiques, et des défis liés à la traversée de zones désertiques ou
montagneuses. Pareillement les liée à la stabilité des relations politique, cet a dire que tout
conflit politique ou instabilité pourrait retarder ou compromettre la réalisation du projet. Sur
l'autre versant, les défis qui existe au Maroc, des défit sociaux lié à l’éducation l’inégalité
social et le chômage.

Conclusion :

Il aurait été prévu que les échanges commerciale marocaine sous les accorde de libre et
change avec U.E, U.SA el la turque Encourager l'importation et l'exportation de biens et de
services entre les pays signataires. Cependant ce n’est pas le cas les importations du Maroc
dépasse énormément les ‘exportation qui ont le pose de la situation déficitaire avec les pays
signataires avec un taux de couverture des importations défavorable.

À l'inverse, le balance commerciale Maroc est excédentaire avec l’Afrique subsaharienne,


notamment le montant total des échanges commerciaux enregistré une augmentation
moyenne annuelle de 6,28% entre 2000 et 2022. Ainsi que, l‘évolution les changements
financiers, le Maroc a s’intéresse à investir dans Afrique sont présents dans 29 pays en
2019 contre seulement 9 pays en 2009 dans les différents secteurs d’activités.

Conclusion générale :
En conclusion, Les accords de libre et change avec union européen, les Etats-Unis et la
Turquie influencé les échanges commerciaux du Maroc, mais la gestion des déséquilibres
commerciaux et des déficits demeure un défi constant. La réévaluation périodique de ces
accords et l'adaptation aux évolutions économiques mondiales sont cruciales pour assurer
une mise en œuvre efficace et bénéfique pour l'économie marocaine. Face à des accords
jugés inefficaces avec les partenaires européens, américains et turcs, le Maroc cherche à
renforcer ses relations commerciales avec les pays africains, notamment en Afrique
subsaharienne. Les investissements directs marocains en Afrique ont représenté une part
importante des investissements totaux du pays à l'étranger. Les investissements directs
étrangers en provenance d'Afrique vers le Maroc ont également augmenté, bien que
représentant une fraction du total des IDE reçus.

La politique commerciale marocaine présente des perspectives encourageantes avec une


volonté de diversifier les partenaires commerciaux et de renforcer les relations
internationales. Tout on mentionner les projets tels que le développement de la côte
atlantique, le gazoduc Nigeria-Maroc et le tunnel Espagne-Maroc ouvrent des opportunités
pour stimuler le commerce international et renforcer la position du Maroc.

Cependant, ces perspectives sont confrontées à des défis majeurs tels que les coûts élevés
des projets, des défis techniques potentiels, des instabilités politiques, des défis sociaux liés
à l'éducation et au chômage. La résolution de ces défis est cruciale pour assurer la mise en
œuvre réussie des politiques commerciales.

En conclusion, le Maroc cherche à consolider ses acquis tout en relevant les défis pour
atteindre ses objectifs de diversification et de renforcement des échanges commerciaux à
l'échelle internationale. La mise en œuvre efficace des politiques commerciales futures
dépendra de la résolution de ces défis et de l'adaptation aux évolutions économiques et
politiques mondiales.

Bibliographie :
Rapports et Etudes:
 M. Azzedine GHOUFRANE, M. Mohamed Amine LEZAR, M. Nabil
BOUBRAHIMI et M. Khalid MOUKITE. Rapport sur Les accords de libre-
échange conclus par le Maroc : quelles incidences sur la compétitivité
globale du Maroc ?, 2013. Page 30-35.
 Rapport Union européenne Les relations –Maroc : commerce et
investissement
 RAPPORT ANNUEL COMMERCE EXTÉRIEUR DU MAROC, 2020 jusqu’à
2000 chapitre échanges commerciaux par principaux partenaires.
 Revue quadrimestrielle du Ministère de l’Economie, des Finances et de la
Réforme de l’Administration.
 La politique commerciale extérieure du Maroc, Mai 2008.
 Analyse de la politique commerciale du Maroc
Volume 1 : Impact de la politique tarifaire du Maroc sur sa compétitivité
 Rapport de MD.Rim berahab et M.Uri Dadush sur Le Maroc a-t-il
bénéficié de l’accord de libre-échange conclu avec l'Union européenne ?
 Rapport de M. LARABI JAIDI, La politique du commerce extérieur
performances et dysfonctionnements institutionnels

Revue :

 ICHOU et al. / Revue AME, Numéro Spécial N°2 (Juin, 2023) 86-105
 Revue quadrimestrielle du Ministère de l’Economie, des Finances et de la
Réforme de l’Administration.

Base de données

Office des changes pour les statistiques de commerce extérieur et d’IDE.

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