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MASTER DROIT DES AFFAIRES

LA FISCALITÉ DES PRODUITS FINANCIERS

ENCADRÉE PAR PROFESSEUR : MOURAD MELLOUKI


Réaliser par : Yahya benmhammed
Le plan :
Introduction
I) LA FISCALITE DES PRODUIT FINANCIER DE BANQUE
1. Les certificats de dépôt et Les Comptes à Terme
2. L'association de micro-crédit
II) LA FISCALITE DES ASSURANCES ET DES PLACEMENT DES VALEURS
MOBILIERES
3. La fiscalité sur les produits d’assurance
4. La fiscalité des Organismes de Placement Collectif en Valeurs
Mobilières (OPCVM)
 Au début des années 1980, le Maroc a entrepris une politique de stabilisation
pour remédier à des déséquilibres macroéconomiques. Dans les années 1990,
le pays a mis en œuvre d'importantes réformes économiques. Une orientation
majeure a été l'engagement en faveur de l'ouverture économique, symbolisée
par la signature d'accords de libre-échange avec l'Union européenne, la
Turquie, les États-Unis, l'Égypte, la Jordanie et la Tunisie.

 Cette ouverture économique a eu des conséquences sur le budget du Maroc,


provoquant une diminution significative des recettes tarifaires. Pour contrer
cette baisse, le pays a adopté une politique de transition fiscale visant à
renforcer les recettes fiscales internes. Bien que les recettes publiques aient
progressé depuis 2000, la transition fiscale s'est caractérisée par une
dépendance accrue de l'impôt sur les sociétés, ce qui la rend vulnérable aux
fluctuations économiques.

 La TVA marocaine a également été critiquée pour sa complexité et son


inadaptation, conduisant à une réforme substantielle depuis 2004. Cependant,
cette réforme a rencontré des obstacles, notamment le rejet de nombreuses
mesures au Parlement. La stratégie adoptée pour la réforme de la TVA prend
en compte les facteurs d'économie politique, illustrant une approche
pragmatique dans le contexte de la transition fiscale.
 La construction d'un État démocratique moderne est un processus engagé
depuis de nombreuses années au Maroc, accentué par l'adoption de la
nouvelle constitution en 2011. La justice et l'équité fiscale sont érigées en
condition majeure, reflétées dans les articles 39 et 75, soulignant l'égalité
devant l'impôt et conférant aux représentants nationaux au Parlement la
compétence fiscale par le vote de la loi de finances.
 Le système fiscal marocain, résultat d'intégration à l'économie mondiale, a
évolué tout au long du 20 e siècle pour devenir moderne. Cependant, des
lacunes persistent, notamment dans la gestion de la relation fiscale et
l'incivisme fiscal. Dans une économie ouverte, la compétitivité des
entreprises est cruciale, mais le système fiscal doit également favoriser la
production nationale sans être perçu comme une contrainte.
 La stabilité politique, la lisibilité et la prévisibilité sont essentielles pour une
économie en développement. Le contexte économique actuel met le
système fiscal au cœur des débats, nécessitant une réflexion approfondie
pour instaurer une politique fiscale plus juste et économiquement efficace.
 Les choix économiques du Maroc se font dans un contexte mondial en
mutation, avec des défis tels que la crise économique européenne, les
changements dans le monde arabe, et la nécessité de renforcer la cohésion
sociale. Les réformes structurelles, notamment du système fiscal, sont
impératives pour répondre aux défis actuels et assurer le développement
économique et la cohésion sociale.
 La réforme fiscale doit être envisagée dans la durée, en tenant compte du
contexte international et des mutations économiques. Les réformes
prioritaires doivent viser le renforcement de la classe moyenne, le
développement de l'épargne nationale, la généralisation de la couverture
sociale, et l'attractivité de l'économie pour les investisseurs.
 La réforme fiscale au Maroc doit être abordée de manière globale, intégrée
aux autres mécanismes économiques et sociaux, et être guidée par des
principes de justice, d'équité, et d'efficacité pour assurer un développement
durable.
 Le Maroc a entrepris au cours des dernières décennies une série de réformes
visant à moderniser son système financier. Cette initiative vise à rendre le
secteur bancaire plus efficace et à développer un marché financier capable
de mobiliser l'épargne vers des investissements productifs. L'importance de
ces réformes réside dans leur contribution à l'attractivité du pays pour les
investissements.

 LE Maroc aspire à devenir un centre financier régional et international. Ce


projet ambitieux devrait stimuler la croissance économique, générer des
emplois et positionner Casablanca comme une plateforme financière de
 Les réformes engagées couvrent divers aspects, tels que la modernisation de la bourse de
Casablanca, la création d'organismes de placements collectifs en valeurs mobilières et
l'instauration d'une entité de contrôle, Ces réformes visent à renforcer la transparence, la
sécurité des transactions et à moderniser l'ensemble du système financier.

 Malgré de certains défis, le Maroc poursuit résolument sa transformation financière. Les


réformes ont également permis d'améliorer le taux de bancarisation et d'attirer de
nouveaux acteurs sur le marché financier. A travers des offres et des incitations fiscales
pour attirer les entreprises étrangères et renforcer la compétitivité du secteur financier
marocain sur la scène internationale. Ces efforts s'inscrivent dans une stratégie plus large
visant à faire du Maroc un acteur majeur dans le paysage financier mondial.
 Le renforcement des marchés financiers au Maroc, illustré par des réformes telles que le
projet "Casablanca Finance City", vise à créer un environnement propice à
l'investissement, à accroître la mobilisation des capitaux et à positionner le pays en tant
que hub financier régional, favorisant ainsi la croissance économique et l'attractivité pour
les investisseurs.
 L’importance des modalités de financement de l'économie pour aussi l'attractivité d'un
pays aux investissements, mettant en avant la nécessité d'un secteur bancaire efficace et
d'un marché financier actif. En 2019, la politique monétaire au Maroc est restée stable,
avec des ajustements mineurs, mais la pandémie de Covid-19 en 2020 a entraîné des
mesures d'urgence, impactant l'économie tout en maintenant une relative stabilité dans le
 Le renforcement du marché financier nécessite une amélioration du système fiscal
et l'implication active des acteurs clés du secteur financier. Les institutions
financières, telles que les banques commerciales, les sociétés de gestion d'actifs et
les compagnies d'assurance, jouent un rôle crucial en offrant des produits variés et
en gérant des fonds. Les marchés financiers, notamment les bourses et les
courtiers en valeurs mobilières, facilitent la négociation d'instruments financiers.
Les émetteurs, tels que les entreprises et les gouvernements, lèvent des fonds en
émettant des actions et des obligations.
 Les organismes de régulation financière établissent des règles pour assurer la
stabilité et la protection des investisseurs. Les investisseurs, qu'ils soient
particuliers ou institutions financières, contribuent à dynamiser le marché. Les
agences de notation évaluent la qualité de crédit des émetteurs, tandis que les
conseillers financiers guident les particuliers et les entreprises dans leurs
décisions financières. Un écosystème financier solide et coopératif entre ces
acteurs est essentiel pour renforcer la robustesse du marché financier
 Les acteurs et les sources de produits financiers sont diversifiés, et le paysage
financier comprend une variété d'institutions et d'instruments
 La collecte de la fiscalité varie d'un produit financier à l'autre en raison de la
diversité des acteurs sur le marché financier, La pluralité des intervenants souligne
l'importance d'une approche fiscale adaptée pour assurer l'équité et l'efficacité
dans la collecte des revenus fiscaux.
ALORS QUELLE EST LA
FISCALITE DES PRODUITS
FINANCIERS AU MAROC ?
I) LA FISCALITE DES PRODUIT FINANCIER DES PRODUIT BANCAIRE
Les certificats de dépôt et Les Comptes à Terme
La loi n° 103-12 régule les établissements de crédit au Maroc. Selon l'article premier, sont considérées comme
établissements de crédit les entités morales exerçant au Maroc et pratiquant habituellement des activités telles
que la réception de fonds du public, les opérations de crédit et la mise à disposition de moyens de paiement.
Les fonds reçus du public incluent les dépôts, les comptes à vue, les dépôts avec terme, et d'autres formes
spécifiques de fonds. Les opérations de crédit comprennent les prêts et les engagements financiers.
L'article 4 précise que les opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat concernent divers types
de biens, notamment meubles, immeubles, et fonds de commerce. L'affacturage, défini à l'article 5, concerne
l'engagement d'un établissement de crédit à recouvrer des créances commerciales.
Les moyens de paiement, tels que définis à l'article 6, comprennent divers instruments et la monnaie
électronique. Les établissements de crédit sont autorisés à effectuer certaines opérations, y compris les
services d'investissement, les opérations de change, les opérations sur l'or et les métaux précieux, ainsi que
la présentation d'opérations d'assurance.
Les services d'investissement, énumérés à l'article 8, incluent la gestion d'instruments financiers, la
négociation, la réception et la transmission d'ordres, le conseil en gestion de patrimoine, l'ingénierie
financière, le placement, et la notation de crédit. Les établissements de crédit peuvent également prendre des
participations dans des entreprises, sous réserve de certaines limites.
Enfin, l'article 10 divise les établissements de crédit en deux catégories principales : les banques et les
sociétés de financement, avec la possibilité de classification en sous-catégories en fonction des activités
autorisées et de la taille. Des organismes assimilés aux établissements de crédit, tels que les établissements
de paiement, les associations de micro finance, les banques offshore, les compagnies financières, la Caisse
de dépôt et de gestion, et la Société nationale de garantie et du financement de l'entreprise, sont également
mentionnés.
Les produits financiers sont généralement regroupés en différentes catégories en fonction de leurs
caractéristiques et de leurs objectifs. Voici quelques-unes des principales catégories de produits financiers :
La présente circulaire énonce les dispositions relatives aux certificats de dépôt, conformément à la loi n° 35-94
a) Les certificats de dépôt

 Selon l'article premier la loi portant sur ce produit financier, les certificats de dépôt sont des titres négociables
émis par les banques, représentant un droit de créance et portant intérêt. Ils peuvent être souscrits par toute
personne physique ou morale, résidente ou non résidente. Le montant unitaire des certificats de dépôt est fixé à
250 000 dirhams.

 La durée des certificats de dépôt est déterminée, avec une échéance initiale de 10 jours à 7 ans. Les taux de
rémunération peuvent être fixes ou révisables, avec des intérêts payables annuellement. La révision du taux se fait
sur la base des taux moyens mensuels du Marché Monétaire Interbancaire publiés par Bank Al-Maghreb.

 Les certificats de dépôt sont stipulés au porteur et doivent être inscrits en compte, bien que ceux émis avant le 26
janvier 1997 puissent être représentés physiquement. Les comptes doivent comporter des informations détaillées
sur les titulaires, mandataires, incapacités éventuelles, nature juridique des droits, nombre et caractéristiques des
certificats, restrictions, et détails des opérations.

 Les opérations doivent être enregistrées chronologiquement dans le compte de titres, et chaque opération doit
faire l'objet d'un avis adressé aux titulaires. Les teneurs de comptes doivent fournir des relevés trimestriels des
opérations et, sur demande, des relevés partiels ou totaux.

 Seules la Caisse de Dépôt et de Gestion, les banques, et les sociétés de bourse sont habilitées à placer ou à
négocier les certificats de dépôt. Les banques émettrices doivent fournir des informations à Bank Al-Maghreb
avant chaque émission, ainsi que des états hebdomadaires sur les souscriptions, transactions sur le marché
secondaire, et rachats.

 La circulaire prévoit des sanctions, notamment l'interdiction ou la suspension d'émission pour les émetteurs ne
respectant pas les dispositions. Les dispositions de la circulaire ont pris effet le 5 février 1996.
 Fiscalité: retenue à la source de 30%, sur la plus-value, pour les personnes physiques résidentes au Maroc,
retenue à la source de 10%, sur la plus-value, pour les marocains non-résidents, exonération pour les placements
d'origine devises pour les étrangers non-résidents.
Le Compte à Terme :
Le Compte à Terme est une option de placement garantissant le capital. En adhérant à ce type de
compte, le client s'engage à immobiliser des fonds pour une durée prédéfinie et perçoit en retour une
rémunération déterminée par le montant et la période de placement choisie.
2 Caractéristiques du Compte à Terme :
Durée : La durée de placement peut être choisie parmi plusieurs options, allant de 1 à 6 mois ou de 1 à
5 ans.
Montant : Le montant à placer est flexible, sans plafond, avec un minimum de 10 000 DH et pas de
maximum spécifié.
Rémunération : La rémunération est déterminée par les taux en vigueur, communiqués par la Direction
Commerciale. Les intérêts sont post-comptés et versés à l'échéance.
Frais : Aucun frais de commission n'est prélevé, ce qui rend le Compte à Terme transparent sur le plan
financier.
Fiscalité :
30% pour les personnes physiques résidentes au Maroc. 20% pour les personnes morales. 10% pour
les Marocains Résidant à l'Étranger (MRE) avec un placement d'origine en Dirhams.
Exonération d'impôts (0%) pour les MRE avec un placement d'origine en devises.
Le titulaire du compte a la possibilité de demander une avance à tout moment. Le coût de l'avance est
calculé sur la base du taux d'intérêt créditeur du Compte à Terme, majoré d'une pénalité de 2%. Ce
coût s'applique au montant et à la durée de l'avance demandée.
En résumé, le Compte à Terme offre une solution de placement sécurisée avec des options flexibles de
durée et de montant, une rémunération compétitive, et la possibilité de demander des avances en
cours de contrat. La fiscalité varie en fonction du statut du titulaire et de l'origine du placement.
 2) L'association de micro-crédit
 Impôt sur les Sociétés :
 L'association de micro-crédit, en tant qu'association sans but lucratif, est exonérée de l'impôt sur les
sociétés pour les opérations conformes à son objet statutaire.
 Toutefois, les intérêts générés par le placement des fonds de l'association sont soumis à une
retenue à la source au taux de 20%, sans droit à restitution.
 Impôt Général sur le Revenu (IGR) :
 Les revenus des salariés de l'association sont soumis à l'IGR selon les règles de droit commun.
 Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) :
 Les opérations de crédit effectuées par l'association en faveur de sa clientèle sont exonérées de
TVA, sans droit à déduction.
 Les intérêts générés par les placements de l'association sont soumis à la TVA au taux de 7%.
 Les taux de l'impôt sur les sociétés retenus à la source au Maroc :
 B. 10 % du montant des produits bruts, hors taxe sur la valeur ajoutée, perçus par les personnes
physiques ou morales non résidentes, énumérés à l'article 15.
 C. 20 % du montant, hors taxe sur la valeur ajoutée, des produits de placements à revenu fixent
visés à l'article 14 bis Dans ce cas, les bénéficiaires doivent décliner, lors de l'encaissement desdits
produits
 La raison sociale et l'adresse du siège social ou du principal établissement.
 Le numéro du registre du commerce et celui d'identification à l'impôt sur les sociétés.
 D. 15 % du montant des produits des actions, parts sociales et revenus assimilés.
 II) LA FISCALITE DES ASSURANCES ET DES PLACEMENT DES VALEURS MOBILIERES

1. La fiscalité sur les produits d’assurance


 Taxe sur les Contrats d'Assurance : Les contrats d'assurance et les actes associés sont assujettis à une taxe
spéciale, excluant d'autres droits fiscaux.

 Taux de Taxe : Le taux de la taxe varie selon la nature des opérations, allant de 3,45% à 13,80%.
 Redevables : La taxe est payée par les entreprises d'assurance, les intermédiaires d'assurance, ou les assurés, en
fonction de la situation.

 Exonérations : Certains contrats, tels que ceux liés à des accidents du travail, des risques de guerre, ou des
opérations comportant des engagements dépendant de la vie humaine, sont exonérés de la taxe.
 Sanctions : Des sanctions, amendes et majorations sont prévues en cas d'infraction, avec une responsabilité
solidaire de l'assuré en cas de non-paiement.
 Recouvrement et Restitution : La taxe doit être versée mensuellement, avec des déclarations et des relevés
certifiés. Des déductions sont autorisées pour certaines primes non recouvrées ou remboursées.

 Affectation des Fonds : Le produit de la taxe est réparti entre différents fonds, notamment le Fonds pour le
développement des collectivités locales et le Fonds de solidarité des assurances.
 Modalités d'Application : Les détails pratiques, y compris la comptabilité, l'inscription des contrats, et les
déclarations, seront précisés par voie réglementaire.

 Dispositions Finales : La réglementation remplace les dispositions antérieures et fixes des dispositions
transitoires.
 3,45% : Applicable aux opérations telles que le versement d'un capital en cas de mariage ou de naissance d'enfant,
les opérations d'appel à l'épargne pour la capitalisation, l'acquisition d'immeubles via la constitution de rentes
viagères, les opérations effectuées par des entreprises faisant appel à l'épargne, et les opérations tontinières.
1. La fiscalité sur les produits d’assurance
 6,90% : Appliqué aux opérations d'assurance maritime et de transport maritime.
 13,80% : Ce taux s'applique à diverses opérations, notamment l'assurance contre
les risques du crédit, les risques liés à l'emploi de véhicules autres que les aéronefs,
l'assurance aviation, l'assistance, l'assurance contre les risques d'accidents
corporels, l'assurance contre l'incendie et les explosions, la responsabilité civile non
couverte par d'autres dispositions, les dégâts causés par la grêle, la mortalité du
bétail, d'autres risques pratiqués habituellement par les entreprises d'assurance, et
les opérations de réassurance afférentes à ces risques.

 Les taux fiscaux varient en fonction de la nature des opérations d'assurance,
reflétant les risques spécifiques couverts par chaque type de contrat.
1. La fiscalité des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM)
 Définition : Un OPCVM est un organisme créé dans le but de gérer un portefeuille collectif de valeurs mobilières. Il
émet des parts ou des actions représentant une fraction du portefeuille.

 Gestion Professionnelle : La gestion du portefeuille est confiée à des professionnels de la gestion d'actifs. Ces
gestionnaires prennent des décisions d'investissement conformément à l'objectif défini dans le prospectus de
L'OPCVM.

 Diversification : l'argent des investisseurs est regroupé pour acheter une diversité d'instruments financiers, tels
que des actions, des obligations, des titres de créance, etc. Cela permet de réduire le risque lié à la concentration.

 TYPES D'OPCVM : Il existe différents types D'OPCVM, tels que les OPCVM actions, les OPCVM obligataires, les
OPCVM monétaires, etc. Ils se différencient par la composition de leur portefeuille et leur politique d'investissement.

 Liquidité : Les investisseurs peuvent acheter ou vendre des parts D'OPCVM à tout moment, ce qui offre une
certaine liquidité par rapport à la détention directe de certains instruments financiers.

 Règlementation : Les OPCVM sont généralement soumis à une réglementation stricte pour protéger les intérêts
des investisseurs. Les autorités financières régulent la création, la gestion, et la commercialisation de ces
organismes.

 Document d'Information : Avant d'investir, les investisseurs reçoivent un document d'information appelé
prospectus, qui décrit les caractéristiques de L'OPCVM, ses objectifs, sa politique d'investissement, et les frais
associés.
 Frais : Les OPCVM peuvent appliquer des frais liés à la gestion, à la souscription, au rachat, et d'autres frais
connexes. Ces frais sont spécifiés dans le prospectus.
 OPCVM jouent un rôle crucial dans le domaine financier en permettant la collecte de l'épargne des investisseurs
pour la placer dans des valeurs mobilières, formant ainsi des portefeuilles gérés de manière optimale par des
professionnels. Ces OPCVM se déclinent en plusieurs catégories, telles que les OPCVM Actions, Obligataires,
Monétaires, Contractuels, et Diversifiés, chacune présentant des caractéristiques spécifiques.

 Il existe deux formes juridiques d'OPCVM, à savoir les SICAV (Sociétés d'Investissement à Capital Variable) et les
FCP (Fonds Communs de Placement). Les SICAV sont des sociétés anonymes où les investisseurs deviennent
actionnaires, tandis que les FCP sont des copropriétés de valeurs mobilières sans personnalité morale, gérées par
des établissements de gestion agissant au nom des porteurs.

 Le fonctionnement des OPCVM implique une gestion par des établissements de gestion, avec la possibilité
d'autogestion pour les SICAV. La conservation des actifs et le contrôle de la régularité des décisions de gestion
sont confiés à un organisme dépositaire distinct.

 L'Autorité Marocaine du Marché des Capitaux assure le contrôle des OPCVM pour garantir le respect des
dispositions légales et réglementaires. Cette autorité examine des documents périodiques fournis par les OPCVM,
effectue des inspections régulières et veille à la conformité des pratiques.

 L'investissement en OPCVM est présenté comme adaptable à divers besoins, offrant un mélange de produits pour
amortir les fluctuations du marché. Avant d'investir, il est recommandé de consulter la "Note d'Information de
l’OPCVM" et la "Fiche Signalétique" pour comprendre les caractéristiques juridiques et financières, ainsi que les
modalités de gestion.

 Les actions de SICAV et les parts de FCP peuvent être acquises auprès de divers distributeurs tels que les
banques, les sociétés de gestion, les sociétés de bourse, et la caisse de dépôt et de gestion. Les souscriptions se
font à la valeur liquidative, calculée périodiquement.

 En conclusion, les OPCVM jouent un rôle central dans la diversification des portefeuilles d'investisseurs, offrant
une solution adaptée à différents profils d'investissement. Leur contrôle rigoureux par l'autorité financière renforce
 OPCVM Actions :
 Les revenus générés sont soumis à l'impôt sur le revenu dans les conditions de droit commun.
 OPCVM Obligataires :
 Les revenus issus des titres de créances sont généralement soumis à l'impôt sur le revenu.
 OPCVM Monétaires :
 Les revenus provenant des instruments du marché monétaire peuvent être soumis à l'impôt sur le
revenu.
 OPCVM Contractuels :
 Les résultats contractuels exprimés en termes de performance peuvent être soumis à l'impôt sur le
revenu.
 OPCVM Diversifiés :
 Les revenus provenant d'actions et de titres de créances peuvent être soumis à l'impôt sur le revenu.
 Le taux de l’impôt est fixé à 15% pour les profits nets (plus-value) résultant des cessions d’actions
cotées en bourse. (Article 73 du code général des impôts).
 Profits des Capitaux Mobiliers :
 15% de retenue à la source pour les produits des actions cotées, parts sociales, et revenus assimilés.
 20% pour les profits de cession des obligations, actions non cotées, actions ou parts d'OPCVM autres
qu'actions, titres de FPCT, OPCC, et OPCI.
 30% pour les produits des placements à revenu fixe et les revenus des certificats de sukuk.
 Profits Nets de Cession :
 20% d'impôt sur le revenu (I.R) pour les résidents sur les profits nets de cession d'obligations, actions
non cotées, et parts d'OPCVM.
 15% pour les actions cotées et les OPCVM actions.
 Les non-résidents sont soumis à une retenue à la source de 30% sur les profits nets de cession

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