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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE ...................................................................................................................
DEFINITION……………………………………………………………………………………………………………………………………….
CONCLUSION GENERALE...........
REFERENCES.
INTRODUCTION GENERALE
DEFINITION
Les paradis fiscaux sont des territoires alliant secrets bancaires et une politique de faible taxation des avoirs. Ce
peuvent être des Etats à part entière ou des dépendances d'autres pays (Jersey, Îles Caïman,..). Plus précisément, ces
territoires répondent à quatre critères:
pas ou peu de taxes, que ce soit sur les revenus, les bénéfices ou l'immobilier grandes facilité d'installation, de
création de sociétés
* Le secret bancaire n'est pas qu'une "tradition", c'est une obligation établie par la loi. En Suisse. le secret bancaire
est inscrit dans la loi (Code civil et Code pénal). Un banquier qui divulgue des informations sur un client risque une
peine de prison. L'évasion fiscale n'y est pas considérée comme un crime. Ainsi, un juge français enquêtant sur une
affaire d'évasion fiscale en Suisse se verrait refuser d'enquêter en Suisse. Seule la plainte pour fraude fiscale
(production de faux documents, escroquerie,...) est recevable.
Certains n'ont aucun impôt sur la fortune et sont communément considérés comme des pays dépourvus d'impôt
même s'ils perçoivent quelques taxes, notamment sur les salaires.
D'autres pays ne prélèvent aucun impôt sur les revenus de source étrangère afin d'attirer les activités bancaires
étrangères, les trusts et les sociétés commerciales.
Ceci est dû à son réseau de traités fiscaux, à sa législation spéciale sur les sociétés holding et à ses lois fiscales
facilitant l'utilisation de sociétés néerlandaises par des résidents de pays
Dans ce premier point, on peut ajouter aussi les faveurs accordées aux activités offshores du fait de l'absence
d'impôts directs
Un paradis fiscal est un pays qui offre la confidentialité aux investisseurs et leur permet l'accumulation de richesses
sans subir de lourdes impositions.
Les paradis fiscaux offrent une garantie de secret ou de confidentialité aux personnes qui effectuent les transactions
commerciales, et plus particulièrement aux banques.
Il faut signaler que le secret bancaire s se révèle à double tranchant en effet il est largement utilise par les
organisations criminelles pour le blanchiment des profits de leurs activités et plus particulièrement du trafic de
drogue.
Ce sont les pays dépendants économiquement d'une grande puissance : Monaco, Liechtenstein, etc... D'autres pays
économiquement indépendants sont politiquement et économiquement stables: la Suisse, le Luxembourg, les Pays-
Bas.
•Un minimum de structure sociale pour accueillir les expatriés, de qui, selon la loi locale, un permis de travail pourra
être exigé. En outre, des hôpitaux, des moyens de transport et des logements corrects sont indispensables. Un
séjour dans le paradis fiscal exige des structures bancaires et juridiques (notaires, juristes..).
Les paradis fiscaux sont souvent de petits territoires ou des îles. Par exemple, en Europe, on peut citer Andorre.
Monaco. Chypre, Luxembourg, Liechtenstein ou la Suisse qui est plutôt considéré comme un paradis bancaire que
comme un paradis fiscal. En Amérique, les plus connus sont les Bahamas, les Bermudes, les Iles Caïmans ou Panama.
Utilisation ayant un effet fiscal, mais qui est tout à fait conforme à la lettre et à l'esprit de la loi. On peut prendre
pour exemple l'exonération d'impôt sur les sociétés pendant dix ans pour certains investissements dans l'ile franco-
hollandaise de Saint-Martin aux Caraïbes.
Cette mesure a pour but déclaré de favoriser le développement d'un pays non industrialisé.
- La stratégie fiscale internationale: l'« international tax planning » consiste à rechercher la voie fiscale la moins
onéreuse pour l'individu, la société ou le groupe de sociétés concernées.
Dans cette troisième catégorie, les auteurs du « rapport Gordon » placent le « tax planning » agressif qui tire
avantage dans les lacunes administratives et légales. Une utilisation habile des textes permet, par exemple, d'établir
une société de service dans un paradis fiscal pour fournir des services à une succursale de cette société située dans
un pays tiers. Les contribuables qui tentent d'échapper ainsi au fisc savent bien qu'en cas de contrôle fiscal ils
risquent un important redressement. Ils comptent sur la difficulté de rassembler les informations et sur les
meandres de la procedure pour eviter le paiement de certains impots ou, au moins, en ditterer le paiement.
- La fraude fiscale: c'est un acte par lequel un contribuable essaie d'échapper à ses obligations légales de manière
frauduleuse. Cela peut consister simplement à omettre de déclarer ses revenus. La fraude fiscale est illégale.
En revanche, il semble que l'évasion fiscale ait été reconnue légale par les tribunaux de la plupart des pays
développés.
Ainsi, à l'image des USA, la plupart des pays considèrent qu' « il n'est pas possible de mettre en question le droit d'un
contribuable de diminuer ou de supprimer le montant de ses impositions par des moyens légaux ».
Ce procédé va permettre la diminution du bénéfice imposable d'un groupe international par la majoration ou la
minoration artificielle des charges ou du chiffre d'affaire à l'occasion des relations directes entre les sociétés d'un
même groupe.
Tout d'abord, le montant du chiffre d'affaires d'un groupe international peut être artificiellement modifié. En effet,
dans un groupe important où les filiales ont des liens de dépendance, les mouvements de biens et de marchandises
sont nombreux.
L'existence de ces mouvements permet au groupe, en étudiant les prix de vente interne, de localiser le profit où il le
désire.
Cette rémunération consiste à rétribuer des services de toute nature : appointements, salaires, indemnités, loyers,
frais d'étude ou de recherche, rémunérations d'intermédiaires, honoraires. transports, publicité, etc. Ces services
sont généralement surévalués quand ils sont facturés à des filiales établies dans des paradis fiscaux et ils n'ont même
parfois pas d'existence réelle.
Le paiement de rémunération de service à une société située dans un paradis fiscal permet de réaliser un transfert
de bénéfices.
Les intérêts
Dans la plupart des prets effectues au sein d'une entreprise multinationale. c'est la societe mère qui prête des
capitaux à sa filiale mais il est assez fréquent que des sociétés mères empruntent à leurs filiales étrangères.
Le transfert de bénéfice est réalisé lorsqu'une société d'un pays à imposition élevé verse des intérêts très élevés à
une filiale située dans un paradis fiscal.
Les redevances
Pour licences, brevets, marque ou savoir-faire semblent être assez fréquemment mises à contribution. Une société
étrangère située dans un paradis fiscal peut demander une somme disproportionnée pour l'acquisition d'un brevet.
De plus, il est possible de vendre un brevet pour une somme symbolique a une filiale localisée dans un paradis fiscal,
à seule fin de lui verser ultérieurement des redevances.
On peut définir la société relais comme une entité juridique installée et imposable dans un pays à faible taux
d'imposition, c'est à dire souvent dans un paradis fiscal. En général, cette societé est créée et contrôlée par une
personne physique ou morale installée dans un pays à fort taux d'imposition. Dans l'organisation d'une société relais,
trois éléments sont à prendre en considération
La technique va consister à diriger les revenus vers la société relais localisée dans un paradis fiscal pour leur éviter de
subir des impôts élevés.
Pour un groupe de sociétés, cette technique permet de constituer une sorte de « caisse noire » dans un paradis fiscal
qui rendra possible le financement d'opérations particulières.
Les activités de la société relais consistent à gérer des droits immatériels tels qu'achats, exploitation ou vente de
brevets, de licences, de procédés de fabrication, de marques, ou de droits d'auteurs. Il peut également s'agir de
sociétés de conseil ou de facturation.La fraude fiscale peut-être établie en cas de rémunération de services fictifs ou
de perception de revenus par une société fictive. Pour échapper à l'impôt et au fisc, une société relais implantée
dans un paradis fiscal doit avoir une certaine consistance, c'est à dire exercer une réelle activité économique et ne
pas se réduire au simple rôle de boîte aux lettres.
La société peut également être utilisée dans le cadre d'un groupe pour acheter à la société mère des produits afin de
les revendre aux filiales du groupe, en conservant une part du bénéfice dans le paradis fiscal ou est établie la société
relais. Dans la plupart des cas, les produits ne transitent pas par le paradis fiscal. Seules les factures d'achat et de
ventes matérialisent l'activité de la société relais.
La société relais peut prendre la forme d'un holding et favoriser le financement du groupe en accordant des prêts,
des avances ou des cautionnements. La plupart des sociétés internationales utilisent dans leurs opérations une
société relais permettant d'y localiser certains profits à caractère financier.
La société relais joue aussi très souvent un rôle d'écran, indispensable pour dissimuler les véritables bénéficiaires des
sommes transférées dans le paradis fiscal.
Ainsi, il arrive que le circuit le plus sûr pour transférer des sommes au Liechtenstein passe par les Caraïbes via le
Luxembourg.
A choisira les paradis fiscaux en fonction de la qualité du secret des affaires.Dans ce montage, l'administration fiscale
aura de très grandes difficultés à établir un lien entre A et D.
C'est un système de ce type qui est « recommandé » lors de l'utilisation de sociétés relais pour des prestations de
service.
Transmettre des fonds :
Il s'agit d'une pratique du commerce international qui conduit les sociétés internationales à verser une commission à
un intermédiaire pour obtenir un marché important à l'étranger
4. Le recyclage
Les exemples sont très nombreux de sociétés relais ayant permis le recyclage de dessous de table et de fonds
provenant de la drogue ou de la prostitution. Ce problème de l'argent de la drogue sera étudié plus en avant
ultérieurement
On peut citer l'affaire qui, à la fin de l'année 1988, mis en cause la BCCI (une banque du Luxembourg). Des
mécanismes variés, dont la souscription d'emprunt par des sociétés relais des Caraïbes remboursés par d'autres
sociétés du même type établies dans des paradis fiscaux européens permettait le recyclage de fonds provenant du
trafic de drogue.
Ces traités ont pour objectif d'éviter une double imposition et de prévenir la fraude et l'évasion fiscale dans les deux
pays concernés.
Un traité fiscal sur le revenu est un contrat entre deux pays qui bénéficient aux seuls résidents de ces deux pays.
L'objectif est d'exclure les résidents de pays tiers du bénéfice de ces traités.
Ces mesures décourageant le recours aux paradis fiscaux sont les suivantes :
-Obligation pour les banques, assurances et les autres sociétés de déclarer dans leurs comptes l'intégralité des
engagements, des écritures et des comptes passés directement ou par l'intermédiaire de filiales.
-Sanctions contre les Etats et les sociétés qui ne respectent pas les obligations juridiques, comptables et fiscales:
pénalités, interdiction d'accéder aux marches publics, aux aides publiques, et à l'épargne publique(cotation en
bourse).
-Au sein de l'Union européenne, harmonisation fiscale et judiciaire, extension de la directive des revenus de
l'épargne, qui impose aux gouvernements de l'UE de fournir aux autres des informations sur les placements des
particuliers non-résidents, mais maintient le secret bancaire.
-Interdire par une directive communautaire à toute banque européenne de s'y installer, s'y maintenir ou d'y
conserver des relations financières
CONCLUSION GENERALE
L'économie n'est pas la mécanique. Les paradis fiscaux ne sont que des tuyaux de transfert de capitaux parmi
d'autres. Interdire ces tuyaux contraindrait les capitaux à utiliser les autres, quitte à devoir se soumettre aux
législations existantes.
Les sociétés créent des filiales ou ouvrent des comptes dans les paradis fiscaux simplement pour y transférer et donc
y camoufler leurs pertes. C'est ainsi qu'ont pu avoir lieu les faillites retentissantes d'Enron, première société
mondiale dans le trading du gaz, et de Parmalat, première société mondiale laitière. Le gouffre de leurs déficits
n'apparaissait pas dans leur bilan. Enron avait 300 filiales dans les paradis fiscaux et Parmalat des centaines dans les
Iles Caïman. Les dégâts qui s'en sont suivis étaient importants
D'autre part la majorité des fonds spéculatifs ont leur siège dans des paradis fiscaux. Ce qui leur permet d'éviter les
règles prudentielles. La faillite spectaculaire du fonds spéculatif
LTCM a menacé tout le système financier mondial. Ceci a été évité grâce à l'intervention d'Alan Greenspan qui, en
quelques heures, a réuni 20 milliards de dollars auprès de 14 grandes banques internationales pour empêcher un
krach mondial. LTCM avait emprunté pour spéculer un montant de 25 fois ses fonds propres.
Vu ces nuisances le rapport Gordon en 1980 aux Etats-Unis préconisait d'interdire aux banques américaines tout
transfert électronique avec un paradis fiscal, ou l'obligation de déclarer au fisc une transaction avec un paradis fiscal.
En France un rapport parlementaire préconisait en 2002 d'interdire aux banques françaises l'ouverture de filiales
dans un certain nombre de centres offshore dont les îles Caïman.
Les multinationales et les lobbies financiers ont jusqu'à présent réussi à empêcher toute
Entrave à l'utilisation des paradis fiscaux, mais il suffirait d'un scandale un peu plus important
Encore pour que l'opinion publique fasse contrepoids à l'influence des lobbies.
La suppression de l'évasion fiscale leur permettrait d'équilibrer leur budget ou de diminuer les impôts. Les risques de
crise financière systémique seraient diminués car les législations prudentielles ne seraient plus contournées. Enfin la
lutte contre le terrorisme, la drogue et les mafias en serait facilitée.
REFERENCES.