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le thème :
La fraude fiscale
internationale
Nom : Bassou
Prénom : Basma
La fraude fiscale est décrite par l'IFAC (ISA 240 - IFAC (International Federation of
Accountants)) comme "un acte délibéré réalisé par un ou plusieurs dirigeants,
personnes composant la gouvernance de l'entreprise, travailleurs, ou tiers, qui
implique une tromperie dans le but d'acquérir un avantage illicite ou illégal.
La présence d'une fraude nécessite l'interaction de trois facteurs clés, à savoir
- La manœuvre trompeuse qui exprime le caractère volontaire de l'acte.
- La commission réelle de l'acte
- Le gain d'un avantage illégitime, qui peut être matériel ou immatériel.
Par conséquent, la fraude est le fait de tenter d'éviter de payer des impôts en partie ou
en totalité.
1. L'évasion fiscale
L'évasion fiscale n'est pas la même chose que la fraude fiscale, car elle vise à réduire
les impôts sans recourir à une technique trompeuse. C'est le facteur essentiel qui
permet à d'énormes sociétés multinationales d'éviter de payer d'énormes sommes
d'argent en tentant d'utiliser les failles juridiques existantes dans la réglementation
fiscale générale ou en combinant les avantages fiscaux offerts par chaque juridiction
individuellement.
Il semble toutefois nécessaire de signaler que certains experts parlent d'évasion fiscale
pour désigner l'optimisation fiscale lorsqu'il s'agit d'employer des moyens légaux pour
réduire le montant de l'impôt dû.
Déclaration de faux salaire : il s'agit de verser des paiements à des personnes qui
n'effectuent aucun travail effectif au sein de l'entreprise, soit parce qu'elles ont un lien
de parenté avec l'un des administrateurs ou dirigeants, soit parce qu'elles exercent une
activité illégale en dehors de l'organisation (Tax the corporation) (Inspecteur des
impôts, ....). L'idée est d'augmenter la masse salariale tout en diminuant le montant
des impôts dus à l'État.
Les trois typologies ci-dessous décrivent les incidents courants de fraude fiscale
observés par les services.
1. Carrousel de TVA
La fraude " carrousel " est une fraude à la TVA organisée entre plusieurs entreprises
d'une même chaîne commerciale, le plus souvent établies dans au moins deux États
membres de l'Union européenne ou parfois en dehors de l'Union européenne, afin de :
- capturer la TVA éludée et la répartir entre les acteurs ; - obtenir la déduction ou le
remboursement de la TVA liée à une livraison qui n'a pas été versée au Trésor par le
fournisseur ;
- réduire le prix de la livraison.
Tous les secteurs sont susceptibles d'être concernés par les carrousels. Ils s'adressent
surtout aux industries suivantes : téléphones portables, ordinateurs et automobiles.
2. Le Montage juridique où s’interposent différentes structures écrans
Les sociétés écrans sont dotées d’une personnalité juridique propre, généralement
établies dans un pays à fiscalité privilégiée, dans le but d’encaisser des revenus qui
devraient échoir aux personnes qui les contrôlent, et faire échapper à ces dernières la
fiscalité dont ils relèvent. Le fonctionnement de ces sociétés peut se caractériser par
des nominations successives de nouveaux administrateurs ainsi que par des
changements fréquents de dénomination ou de siège social. 4 Ces entités sont souvent
caractérisées par l’intervention d’intermédiaires, d’adresses fictives ou de
domiciliation. Les différentes pratiques frauduleuses sont constatées soit dans des
secteurs d’activité de négoce (achat-revente), soit dans des activités de prestations de
services.
3. Entreprises localisées fictivement à l’étranger
Les sociétés étrangères qui veulent s’implanter en France peuvent soit créer
d’emblée une structure commerciale stable (succursale ou filiale) soit préférer
ouvrir un bureau de liaison également dénommé bureau de représentation ou
d’information, structure plus légère et peu coûteuse qui leur permettra dans un
premier temps de tester le marché. Le bureau de liaison n’a pas pour objet
l’exercice d’une activité commerciale (achat/vente). Il va permettre à la société
étrangère de recueillir des informations, d’établir des contacts commerciaux, et
d’assurer sa communication et sa publicité. Il n’est qu’un moyen d’étudier les
opportunités d’installation effective dans un pays et constitue une étape transitoire
vers une implantation directe. Le bureau de liaison est dépourvu de la personnalité
morale ; tous les actes juridiques (factures, contrats) doivent être pris par la société
étrangère. Il n’est soumis ni à déclaration préalable, ni à autorisation préalable, ni
à immatriculation au RCS à défaut d’avoir un établissement stable. 3 Les bureaux
de liaison sont parfois utilisés pour masquer l’existence d’un établissement stable
Les entreprises préfèrent établir des filiales dans ce que l'on appelle des paradis
fiscaux afin d'appliquer les tactiques d'évasion fiscale les plus modernes. Les paradis
fiscaux sont des endroits où l'on peut éviter de payer des impôts.
Les paradis fiscaux se caractérisent par une imposition faible, voire modérée, des
natifs et une imposition faible, voire modérée, des personnes extérieures à la nation,
ce qui entraîne une inégalité. Par conséquent, il existe une disparité de traitement
fiscal.
A cet effet, l'OCDE a tenté de définir les paradis fiscaux comme des juridictions qui
répondent à trois critères :
- Un manque de transparence fiscale ;
- Des impôts insignifiants ou inexistants ;
- Un manque d'échange d'informations fiscales avec les autres États.
Depuis l’actualisation du 5 octobre 2021, 9 territoires figurent sur la liste européenne
des “juridictions fiscales non coopératives” (annexe I, anciennement “liste noire”) :
Fidji (Océanie)
Guam (Océanie, territoire des Etats-Unis)
Îles Vierges américaines (Caraïbes, territoire des Etats-Unis)
Palaos (Océanie)
Panama (Amérique centrale)
Samoa (Océanie)
Samoa américaines (Océanie, territoire des Etats-Unis)
Trinité-et-Tobago (Caraïbes)
Vanuatu (Océanie)
15 autres pays et territoires figurent en effet sur une seconde annexe (auparavant
nommée liste “grise”) : leurs engagements sont jugés suffisants par l’UE mais leur
mise en œuvre fait l’objet d’un suivi attentif. Il s’agit d’Anguilla, des Seychelles, de la
Dominique, de la Barbade, du Botswana, du Costa Rica, de Hong-Kong, de la
Jamaïque, de la Jordanie, de la Malaisie, de la Macédoine du Nord, du Qatar, de
l’Urugay, de la Thaïlande et de la Turquie.
L’Australie, l’Eswatini et les Maldives, qui “ont mis en œuvre toutes les réformes
fiscales nécessaires” selon le Conseil, en ont été retirés. A l’inverse, le Costa Rica,
Hong Kong, la Malaisie, la Macédoine du Nord, le Qatar et l’Uruguay ont fait leur
apparition sur cette seconde annexe.
La liste étant mise à jour deux fois par an, la prochaine révision est prévue en 2022.
L’objectif de ces listes est, selon l’UE, “d’améliorer la bonne gouvernance en matière
fiscale à l’échelle mondiale” et de “veiller à ce que les partenaires internationaux de
l’UE respectent les mêmes normes que les États membres”. Elles visent en particulier
à faire pression sur les Etats mentionnés en vue de lutter contre :
La première annexe est assortie de sanctions : les crédits issus de certains instruments
financiers européens (Fonds européen pour le développement durable, Fonds
européen pour les investissements stratégiques, mandat de prêt extérieur et cadre
général pour la titrisation) ne peuvent pas transiter par des entités établies dans les
territoires inscrits sur la liste. En outre, les pays de l’UE sont incités à prendre des
mesures à l’égard des pays et territoires non coopératifs, tandis que les récentes
législations européennes (comme celle de 2018 sur la transparence des intermédiaires
fiscaux) peuvent faire explicitement référence à la liste.
Enfin, il semble nécessaire de souligner que la fraude et l'évasion fiscales sont des
problèmes très répandus qui ne touchent pas une seule industrie ou une seule nation,
mais affectent tous les pays à des degrés divers en fonction du contexte et de la
législation fiscale en vigueur. La législation fiscale est désormais en vigueur.
Elles peuvent ainsi proposer des prix de plus en plus compétitifs, ce qui entraîne
l'extinction pure et simple des PME, qui font partie intégrante du tissu économique du
pays en développement.