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Option : GFC
a
Plan
INTRODUCTION
CONCLUSION
Introduction
D’une autre manière il s’agit d’une infraction à la loi fiscale commise dans le but d'échapper
à l'imposition ou d'en réduire le montant.
Il y a au moins deux éléments qui doivent être réunis pour qu’il y ait fraude fiscale :
L’élément matériel : la fraude fiscale est concrète pour l’administration fiscale. Elle aboutit à
la dissimulation de tout ou partie de la base imposable. L’élément matériel consiste donc à
augmenter les charges et/ou à réduire les recettes de l’entreprise. Cet élément matériel doit
cependant être démontré par les services des impôts en cas de contrôle.
L’élément intentionnel : c’est l’élément le plus important car le plus difficile à prouver.
L’infraction est constituée lorsque le contribuable à qui l’on reproche la fraude l’a fait de
manière délibérée, de manière intentionnelle. Il s’agit alors de distinguer, dans l’application
de la loi fiscale, la bonne ou la mauvaise foi du contribuable, la bonne foi étant l’erreur
involontaire (on parle également de simple erreur) et la mauvaise foi étant l’acte frauduleux.
Il existe des multitudes aspects de la fraude fiscale ,tels que l'utilisation de faux documents
ou de faux justificatifs en vue d'obtenir une réduction d'impôt, de l'omission de déclarer une
pension alimentaire perçue, du passage sous silence d'une prime perçue
exceptionnellement, ou encore de la dissimulation d'une donation derrière une vente ... La
liste est sans limite.
Les instruments et les causes de La fraude fiscale internationale
Faute d’une définition légale, le transfert indirecte des bénéfices peut être définit par
opposition au transfert directe des bénéfices. En effet, le transfert direct du bénéfice est le
mode normal de distribution des bénéfices ou des revenus d’une société à une autre société
qui en est actionnaire. Cette distribution s’effectuer au moyens du versement des dividendes
légalement effectuer. A l’oppose du transfert direct, le transfert indirecte des bénéfices
apparait comme un procédé irrégulier et occulte, constitue à l’occasion de la relation entre
entreprises formant un groupe multinational. Ce transfert s’effectuer soit par minoration
artificielle du chiffre d’affaire, soit par majoration des charges.
La deuxième condition c’est l’avantage anormal, pour parler d’un transfert indirect des
bénéfices, par minoration du prix de vente ou tout autre moyen, il faut qu’un avantage
anormal soit consenti entre les sociétés interdépendantes. L’anormalité de l’avantage est
donc un élément déterminant du transfert indirect des bénéfices et conséquemment de la
fraude fiscale internationale. C’est pourquoi, il est nécessaire pour l’administration fiscal
d’établir l’existence de la anormalité de l’avantage pour que la présomption du transfert soit
opposée a l’entreprise. En revanche, cette pratique peut être considérée, par l’entreprise
comme tout à fait justifiée compte tenu des aspectes économiques et financiers propres aux
entreprises concernées par ledit transfert.
Le transfert indirect des bénéfices ne s’effectue pas par la minoration du chiffre d’affaire. Il
s’opère, entre autre, le gonflement des charges juridiquement déductible à titre des charges
professionnelles. L’entreprise internationale tend à augmenter artificiellement les charges,
par des nombreuses techniques portant essentiellement sur La rémunération des services, la
contre prestation du transfert du droit de la propriété industrielle, ainsi que sur les
opérations de financement.
Les opérations de financement, en effet, le financement est un Soussi majeur des sociétés
multinational. Celles-ci mettent en place des politiques globales de financement pour leurs
entreprises apparentées. Dans ces politiques les prêts, les avances, l’octroi des cautions
occupent une place particulière. Néanmoins, ce mode de financement offre a ces sociétés un
mécanisme convenable du transfert indirecte des bénéfices d’une filial a la société mère et
vise versa.
Le montage en question s’opère soit par l’octroi des prêts sans intérêts ou moyennant un
intérêt excessivement bas, est considère partout comme avantage anormal du fait du
manque à gagner auquel la société en question a consenti. Tel genre de prêt qui n’entrent
pas dans le cadre d’une gestion commerciale normal et par conséquence, il est constate par
l’administration fiscal, soit par l’octroi des cautions sans contrepartie par le fait pour une
société de se porter garante d’une autre société apparentée sans contrepartie, en se
comportant de telle manière la société tend a diminuer l’assiette d’imposition par
l’augmentation des charges qu’elle prétend avoir supporte.
D’après ces critères on peut déduire que le paradis fiscal est un pays ou territoire à fiscalité
réduite ou nulle, c'est-à-dire où le taux d'imposition est jugé très bas en comparaison avec
les niveaux d'imposition existant dans les pays membres de coopération et de
développement économique qui sont pour la plupart des pays développées.
Au niveau de taux d’imposition dans les paradis fiscaux on peut les classer en trois catégories
:
-Les zéro tax havens, c’est-à-dire les pays où la fiscalité est tout à fait inexistante, À titre
d’exemples, on citera les îles Bahamas et les îles Turk et Caicos.
- Le quasi tax havens, c’est-à-dire les pays où la fiscalité est si faible qu’on peut Les assimiler
à des zéro tax havens.
-Les pays qui ne taxent que sur la base territoriale, c’est-à-dire qui excluent de Tout ou de
presque tout impôt les sociétés qui opèrent exclusivement en dehors de leur territoire. De
telles sociétés sont qualifiées de « sociétés offshore ».à titre d’exemple, on peut Citer les îles
anglo-normandes, aussi Hong kong.
L’intérêt de déterminer les causes de cette catégorie de fraude réside dans l'idée que la lutte
contre les différents agissements déloyaux ne peut être menée que par le fait d'identifier ces
causes.
Ces derniers sont multiples et variées, parmi les quelles on peut citer :
* le développement des Paradies fiscaux, caractérisés par des impôts faibles et un respect
du secret bancaire et fiscal.
* l'exploitation des espaces offshore : ces espaces ont été crées pour dynamiser des zones
économiquement faibles ou ayant un taux élevé du chomage.ces zones peuvent être
détournées de leur but initial à des fins spéculatives ou de blanchement d’argent.
* un manque de coopération entre les Etats concernés ainsi que le manque d'efficience des
dispositifs mis en place et relatifs à l'échange et au traitement des renseignements fiscaux.
Cette inquiétude est de plusieurs ordres. Elle revêt d'abord une dimension purement
financière car la fraude génère une perte de ressources fiscales. Néanmoins, si la fraude
grève les capacités des gouvernements à faire face à leurs dépenses, elle contraint aussi la
répartition équitable du fardeau du financement public entre les contribuables en
accroissant la charge de ceux qui demeurent honnêtes.
De ce fait, le problème de la fraude fiscale est donc lié au problème du contrôle et de ses
effets dissuasifs, d’où la nécessité de renforcer le contrôle de l'administration fiscale parce
que sans le contrôle efficace, tout l'effort de lutter contre la fraude fiscale n'aboutira pas.
Par ailleurs, le législateur doit prévoir les sanctions pénales et amendes plus lourdes ainsi
que les accompagnées des sanctions complémentaires et accessoires
Enfin, il faut aussi sanctionner les agents de l'administration fiscale qui favorisent la pratique
de fraude fiscale ; et de ce fait, il faut prévoir un recyclage et une formation de ces agents.