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Exercice 1:

Complétez les emplacements vides dans le tableau ci-dessous.

Quantité de Production Productivité Productivité


facteur moyenne
variable totale marginale du du facteur
facteur variable variable
0 0 ---- ----
1 225 x x
2 x x 300
3 x 300 x
4 1 140 x x
5 x 225 x
6 x x 225

Réponse 1:
Quantité de Production Productivité Productivité
facteur moyenne
variable totale marginale du du facteur
facteur variable variable
0 0 ---- ----
1 225 225 225
2 600 375 300
3 900 300 300
4 1 140 240 285
5 1 365 225 273
6 1 350 –15 225

Exercice 2:

La productivité marginale du travail dans la production de puces


informatiques est de 50 puces par heure. Le taux marginal de substitution
technique des heures de travail en heures de capital-machine vaut 1/4.
Quelle est la productivité marginale du capital ?

1
Réponse 2:

Le taux marginal de substitution est le rapport des deux productivités


marginales. Ici, nous avons (comme informations) le produit marginal du
travail et le taux marginal de substitution technique. Pour déterminer la
productivité marginale du capital, remplaçons les valeurs données de la
productivité marginale du travail et du taux marginal de substitution
dans la formule suivante :

Pm L 50 1
=TMST , ou =
Pm K Pm K 4

Ainsi, Pm K = 200 puces informatiques par heure.

Exercice 3 :

Les fonctions suivantes présentent-elles des rendements d’échelle croissants,


constants ou décroissants ? Qu’arrive-t-il au produit marginal de chaque
facteur lorsque l’on augmente l’utilisation de ce facteur, la quantité de
l’autre facteur restant constante ?

a. q = 3L + 2K
b. q = (2 L+ 2 K )1/ 2
c. q=3 LK 2
d. q= L1/ 2 K 1 /2
e. q= 4 L1/ 2+ 4 K

Réponse 3: (éléments de réponse)

a. q = 3L + 2K

Nous avons : Q(L,K)=3L+2K

Donc : Q(𝞴L, 𝞴K)=3 (𝞴L)+2(𝞴K)= 𝞴(3L+2K)= 𝞴Q(L,K)

Puisque :Q(𝞴L, 𝞴K) = 𝞴Q(L,K) avec (𝞴 > 1)

Cette fonction présente des rendements d’échelle constants, c'est-à-dire que


la production double lorsqu’on double tous les facteurs de production.

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En faisant des calculs, par exemple, si L = 2 et K = 2, alors q = 10. Si L = 4
et K = 4, alors q = 20. Lorsque les inputs doublent, la production double.

On a :
dq
Pm L = =3
dL

dq
Pm K = =2
dK

Chaque productivité marginale est constante pour cette fonction de


production. Quand L augmente de 1, q augmente de 3. Lorsque K
augmente de 1, q augmente de 2 (on maintenant toujours l’autre facteur
constant).

b. q = (2 L+ 2 K )1/ 2
Nous avons : Q(L,K)= (2 L+ 2 K )1/ 2
Donc : Q(𝞴L,𝞴K)=(2 λL+2 λK)1 /2= λ 1/ 2(2 L+2 K)1 /2

1 /2 1/ 2
On a alors: λ (2 L+ 2 K ) ¿ λ
1/ 2
Q(L,K)

Puisque :

λ est porté à une puissance inférieure à 1 (avec 𝞴 > 1)

1
Q ( λL , λK ) ¿ λ 2 Q ( L , K ) ˂ λ Q( L , K)

Cette fonction présente des rendements d’échelle décroissants, c'est-à-


dire, que la production fait moins que doubler lorsqu’on double tous les
facteurs de production.

En faisant des calculs, par exemple, si L = 2 et K = 2, alors q = 2,8. Si L =


4 et K= 4, alors q = 4. Lorsque les inputs doublent, la production
augmente de moins que le double.

La productivité marginale de chaque input est en baisse. Nous pouvons


déterminer cela par le calcul en différenciant la fonction de production
par rapport à chaque input, tout en maintenant l’autre input constant.
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Par exemple, la productivité marginale du travail est :

dq 1
=
dL (2 L+ 2 K )1/ 2

Comme L est dans le dénominateur, lorsque L augmente, la productivité


marginale baisse.
Si nous ne connaissons pas le calcul, nous pouvons choisir plusieurs
valeurs de L (en fixant K à un certain niveau), trouver les valeurs
correspondantes de q, et voir comment varie la productivité marginale.
Par exemple, si L = 4 et K = 4, alors q = 4. Si L = 5 et K = 4, alors q = 4,24.
Si L = 6 et K = 4, alors q = 4,47. La productivité marginale du travail
baisse de 0,24 à 0,23. Ainsi, PmL diminue à mesure que L augmente, K est
maintenu constant à 4 unités.

c. q=3 LK 2

Cette fonction présente des rendements d’échelle croissants. Par exemple, si


L = 2 et K = 2, alors q = 24. Si L = 4 et K = 4, alors q = 192. Lorsque les
inputs doublent, la production va plus que doubler. Notons également que
si nous augmentons chaque input par le même facteur, nous obtenons :

Q( λL , λK )=3 ( λL )( λK ) =λ 3 L K = λ 3 Q(L , K)
2 3 2

Puisque : λ est porté à une puissance supérieure à 1 (avec 𝞴 > 1)

on a alors :
3
Q( λL , λK )¿ λ Q(L , K)˃ λQ (L, K )

Nous avons donc des rendements d’échelle croissants.

- La productivité marginale du travail est constante, car :

dq 2
Pm L = =3 K
dl

Pour une valeur donnée de K, si L augmente de 1 unité, la productivité

marginale du travail augmente de3 K 2unités, qui est un nombre constant.

- La productivité marginale du capital est en augmentation :

4
dq
Pm K = =6 LK
dK

À mesure que K augmente, Pm K augmente en maintenant constant le

facteur travail.

Si nous ne connaissons pas le calcul, nous pouvons fixer la valeur de L,

choisir une valeur de départ de K, et trouver q. Maintenant, augmentons

K de 1 unité et trouvons le nouveau q. En faisant cela un certain nombre

de fois, nous pouvons calculer la productivité marginale (voir les réponses

(b) et (d)).

d. q= L1/ 2 K 1 /2

Cette fonction présente des rendements d’échelle constants. Par exemple,


si L = 2 et K = 2, alors q = 2. Si L = 4 et K = 4, alors q = 4. Lorsque les
inputs doublent, la production va exactement doubler. Notons
également que si nous augmentons chaque input d’un même facteur (λ),
nous obtenons :

K = λ Q( L , K )
1/ 2 1 /2 1/ 2 1 /2
Q( λL , λK )=( λL ) ( λK ) =λ L

Puisque λ est élevé à la puissance 1, il y a des rendements d’échelle


constants. La productivité marginale du capital est décroissante, il est égale
à :
dq L1 /2
Pm K = =
dK 2 K 1/ 2

Pour n’importe quelle valeur de L, si K augmente, PmK baisse. Si nous ne


connaissons pas le calcul, nous pouvons fixer la valeur de L, choisir une
valeur de départ de K, et trouver q.

Soit L = 4 par exemple. Si K = 4, alors q = 4. Si K = 5, alors q = 4,47. Si K =


6, alors q = 4,90. La productivité marginale de la cinquième unité de K est
de 4,47 – 4 = 0,47, et la productivité marginale de la sixième unité de K est
de 4,90 – 4,47 = 0,43. Ainsi, nous avons une productivité marginale du
capital décroissante.

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Nous pouvons faire la même chose pour la productivité marginale du
travail.

e. q= 4 L1/ 2+ 4 K
Cette fonction présente des rendements d’échelle décroissants. Par
exemple, si L = 2 et K = 2, alors q = 13,66. Si L = 4 et K = 4, alors q = 24.
Lorsque les inputs doublent, la production augmente de moins que le
double.

La productivité marginale du capital est constante :

dq
Pm K = =4
dK

Pour n’importe quelle valeur de L, si K augmente de 1 unité, la


productivité marginale du capital augmente de 4 unités, qui est un
nombre constant.

La productivité marginale du travail est décroissante :


dq 2
Pm L = = 1 /2
dl L

Si L augmente, la productivité marginale du travail baisse car L se situe


au niveau du dénominateur.

Fixons K = 1 et choisissons des valeurs de L. Si L = 1, alors q = 8.


Si L = 2, alors q = 9,66. Si L= 3, alors q = 10,93.

La productivité marginale de la deuxième unité de main-d’œuvre est 9,66


– 8 = 1,66, et la productivité marginale de la troisième unité de main-
d’œuvre est 10,93 – 9,66 = 1,27. La productivité marginale du travail est
donc décroissante.

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Exercice 4 :

Soit une entreprise qui fabrique un bien x. Voici le tableau qui donne les
quantités produites en fonction de l'augmentation de l'un des facteurs.

T.A.F
1. Qu'est-ce-que la fonction de production ?
2. Quelle différence faites-vous entre l'output et les inputs?
3. Calculez la productivité moyenne et marginale et reportez vos résultats
dans le tableau ciaprès. Vous donnerez un exemple explicite de calcul.
4. Interprétez la signification de la productivité moyenne et marginale
pour 4 unités de facteurs.
5. Déterminez les phases de production en reportant les numéros des
phases dans la colonne concernée. Vous placerez ce nombre au début
de la phase et expliquerez votre choix.
productivités moyenne et marginale

*- Solution

1. Qu'est-ce-que la fonction de production?


C'est la relation entre la quantité produite d'un bien et les facteurs de
production (le travail et le capital) qui ont permis de le produire
2. Quelle différence faites-vous entre l'output et les inputs? L'output est le
bien produit; les inputs contribuent à la fabrication du bien.
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3. Calculez la productivité moyenne et marginale et reportez vos résultats
dans le tableau ci-après.
Vous donnerez un exemple explicite de calcul.
La productivité moyenne pour 4 unités de biens est de: 260/4 = 65
Pour 4 unités de biens, la productivité marginale est de : (260 - 180)/(4 - 3)
= 80

4. Interprétez la signification de la productivité moyenne et marginale pour


4 unités de facteurs.
• Pour 4 unités de biens, la productivité moyenne s'interprète comme
le fait que chaque unité de facteur produit 65 unités de biens.
Autrement dit, s'il s'agit du facteur travail, la productivité par tête
est de 65.
• En ce qui concerne la productivité marginale, le passage de 3 à 4
unités de facteurs permet une augmentation de la production de 80.
C'est comme si la 4e unité de facteur, la dernière, permettait une
production supplémentaire de 80 unités.

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5. Déterminez les phases de production en reportant les numéros des phases
dans la colonne concernée. Vous placerez ce nombre au début de la phase
et expliquerez votre choix.

Entre 1 et 3 unités de biens, les productivités marginales et moyennes


augmentent. La phase 1 va donc jusqu'à l'utilisation de 3 unités exclues.
Pour 3 unités et jusqu'à 5 unités, on constate que la productivité
moyenne continue de croître tandis que la productivité marginale
décroît, tout en restant supérieure à la productivité moyenne. À partir de
5 unités, les deux productivités deviennent positives mais décroissantes;
c'est la zone d'efficience. Enfin, la phase 4 correspond à l'utilisation de 9
unités et rend la productivité marginale négative, ce qui est clairement
irrationnel.

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