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1/La ville 

:
- Qu’est ce que la ville ?
La ville est un territoire organisé, fortement
structuré autour d’un centre, dont les limites sont
floues.
Une ville est un milieu géographique et social formé
par une réunion importante de constructions abritant
des habitants qui travaillent, pour la plupart, à
l’intérieur de l’agglomération.
C’est une agglomération de taille moyenne οu
grande, constituée d’édifices aux fonctions diversifiées
(administration, économie, transport, éducation,
culture, logement, ….), en majorité non agricoles.
Les villes sont des éléments d’un système urbain
élaboré au cours de la période historique est modifie
constamment par l’évolution de la production de la
distribution et des réseaux de liaisons.
-Facteurs déterminants de la ville :
-La morphologie: quant à elle la position d’une ville par
rapport à un ensemble régional οu national. Il s’agit
souvent des carrefours, des gares, des points de
convergence des cours d’eau, des points d’échange.
-La culture et la politique : les activités religieuses,
intellectuelles οu artistiques peuvent entrainer la
naissance d’une ville. Les décisions politiques relatives
à rapprocher l’administration de l’administrer peuvent
aussi jouer en faveur.
-L’économique : Le développement des sociétés vers
l’industrie et les services constituent des éléments
déterminants qui conduisent souvent à l’édification des
villes. En effet, l’installation d’une industrie dans une
région attire aussi bien les employés que d’autres
activités qui peuvent conduire à la naissance d’une
ville. En outre, les lieux οὺ les hommes se rencontrent
pour s’échanger des produits divers, pour acheter des
marchandises se développent très vite. Ils deviennent
des marchés périodiques οu permanents et peuvent
inciter les pouvoirs publics à y créer une ville.

- La ville selon la réglementation algérienne :


La loi n°06-06 du 20/02/2006 portant li d’orientation
de la ville vise à définir la politique de la ville dans la
cadre de la politique de l’aménagement du territoire et
du développement durable
•La loi n°01-20 du 12/12/01 relative à l’aménagement
et au développement durable du territoire, définissent
la métropole, l’aire métropolitaine, la grande ville, la
ville nouvelle et la zone urbaine sensible, tandis que la
loi 06-06 définit la ville moyenne, la petite ville,
l’agglomération urbaine et le quartier, qu’outre leur
classement selon la taille de leur population, les villes
sont classées selon leurs fonctions et leur rayonnement
au niveau local, régional, national et international
particulièrement leur patrimoine historique, culturel et
architectural.
- ville système et ville écosystème :
Ville système :
Milieux
naturels

Réseaux
d’eaux
Agriculture
Services de
santé
Infrastructures
Réseaux
Routières
Énergie
Ecole

Commerces
& industries

Transports Logements
Ville écosystème : Un écosystème se définit comme un
ensemble formé par un environnement et par
l’ensemble des espèces qui y vivent, s’y nourrissent et
s’y reproduisent. La ville est donc un écosystème,
même si son biotope est très minéral, et sa biocénose à
la fis peu abondante et simplifiée.
2/Le phénomène urbain dans le monde :
a)Les facteurs contributifs :
•Les facteurs économiques : la croissance économique
résulte d’une augmentation de la population active
employée(le nombre d’années de travail) οu du stock
de capital (οn met en œuvre plus de machines). Ce
processus a cependant des limites. Si la quantité de
produit double lorsque la main-d’œuvre et le capital
doublent tus deux, en revanche le produits fait moins
que doubler lorsque le capital double mais que la main-
d’œuvre est constante. C’est introduction d’un
troisième facteur de production, aux côtés du travail et
du capital, qui offre la solution : le progrès technique.
•Les conditions permissives : Fernand Guyot (1968)
écrit : ≪ les auteurs qui étudient la croissance urbaine
estiment de manière à peu Près unanime qu’elle est
conditionnée par quatre facteurs : un progrès agricole
important, le développement des moyens de
communication et de transport, une organisation
politique et sociale bien structurée et enfin une
réserve d’eau adaptée aux besoins ≫.
Le progrès agricole : l’élévation de la productivité
agricole qui permet de dégager un surplus net dans le
secteur primaire, rend possible de dégager un surplus
net dans le secteur primaire, visionnement vivrier.
Les moyens de communication et de transport, et une
organisation politique et sociale : contribuent de
manière évidente aux processus d’urbanisation.
La réserve d’eau : peut être vue comme une condition
permissive mais aussi un facteur limitatif de la
croissance urbaine, comme on commence a le
constater dans les grandes mégapoles américaines

•Les facteurs exogènes : Selon un premier groupe


d’auteurs, que l’on peut approximativement ranger
parmi les tenants de la théorie dite de la base, la
croissance urbaine serait en grande partie orientée par
le développement des activités exportatrices de la ville.
L’accent est ainsi place sur les facteurs exogènes et
présent trois avantages :
 Attirer l’attention sur les problèmes d’équilibre de la
balance des échanges extérieurs de la ville, dans la
mesure ou, en quelque sorte, la ville doit couvrir ses
importations de produits alimentaires par des
Exportations de biens et services ;
 Mesurer l’effet entrainant des exportations de la ville
sur les autres activités urbaines, par application des
idées keynésiennes sur l’effet multiplicateur du
commerce extérieur ;
 Prévoir la croissance urbaine future par le calcul de
multiplicateurs d’emploi dans les activités exportatrices
ou basique et de multiplicateurs de la population totale
induite.
•Les causes endogènes : Nombreux sont les auteurs qui
ont privilège les forces internes du développement
urbain. Chaque institution doit innover ou bien
découvrir ses propres facteurs de survie et d’extension.
La ville secrète ainsi sa propre croissance a partir du
complexe d’activités qu’elle constitue.
b)Les causes:
- L’exode rural et le développement d’une société
tournée vers l’industrie et les services ont fait centres
urbains la source principale d’empli salarié.
-L’attrait culturel et politique des villes, en particulier
des capitales, encourages l’arrivée de nouveaux
habitants, malgré des hausses chroniques de loyers et
de prix du fonciers. Ce prix encourage une densification
des constructions et l’exploitation du sous-sol.
- Les décisions politiques relatives à l’aménagement du
territoire encadrent le développement des villes
nouvelles.
-L’attrait touristique de certaines régions très
ensoleillées, enneigées en hiver οu proches de la mer a
conduit au développement d’un habitat dense.
c)Les conséquences :
-environnementales : telles que la pollution
atmosphérique, la pollution des eaux, pillage des
ressources naturelles, fragilisation des sols.
- L’urbanisation a des conséquences en termes
d’organisation sociale car elle reflète les processus
d’organisation de la ville. Elle peut dérouler de
déférentes manières et regrouper spatialement
différentes classes des sociétés.
- Il est de ce fait apparu que l’augmentation du nombre
d’urbains pouvait être intimement liée au
développement d’industries, de services à la
population, de moyens de transport mais risquait
également d’entrainer une homogénéisation des
modes de vie, une augmentation du CО₂ produit.
3/L’analyse urbain :
•échelles d’analyse :
1-Les échelles métropolitaines : le processus de
métropolisation des territoires a considérablement
élargi les échelles de référence pur l’analyse des villes.
Les échelles métropolitaines à prendre en compte sont
au moins deux : la première est celle de la constitution
d’une aire métropolitaine unique par l’interaction
étroite de plusieurs villes et la seconde échelle est celle
des réseaux métropolitains qui permettent à l’aire
métropolitaine d’affirmer son influence à un niveau
national voire mondial.
L’échelle de la ville est plus restreinte et se définit
généralement par les limites administratives de la
gouvernance urbaine οu par une différenciation
morphologique des espaces.
2-L’échelle intermédiaire du quartier : la ville se
compose en plusieurs intermédiaires, physiquement οu
fonctionnellement reconnaissables et contenant
l’essentiel des relations de proximité de ses habitants.
Les quartiers peuvent être par commodité délimités
par leurs définitions administratives οu bien par des
études plus fouillés sur les territoires quotidiennement
parcourus et vécus par les habitants.
3-L’échelle micro des composantes élémentaires de la
ville :
L’échelle la plus fine sur laquelle nous arrêterons notre
raisonnement multi-scalaire est celle des composantes
élémentaires physiques de l’espace urbain : le bâtiment
ordinaire, à usage résidentiel, tertiaire οu mixte,
équipement public, l’espace public.
•Méthodes d’analyse :
a)Principes d’analyse :
a.1) Les infrastructures de la ville : qui sont : le site lui-
même et la trace au sol des occupations urbaines (la
trame viaire et la trame parcellaire)
a.2) Les superstructures de la ville : qui sont les
éléments mêmes d’occupation du sol (le bâti, les
espaces libre)
b) Outils d’analyse :
b.1) L’analyse topologique
b.2) L’analyse géométrique (la typologie des formes, les
rapports des figures, les rapports de directions)
b.3) L’analyse dimensionnelle
c) Les structures des formes urbaines :
c.1) Infrastructures
c.2) Superstructures
•Approche d’analyse :
1-L’approche fonctionnaliste:
a) L’approche structuraliste
b) L’approche systémique
c) L’approche paysagiste
2-L’approche anthrοpοlοgigue
3-L’approche culturaliste

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