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UNIVERSITE SAAD DAHLEB –BLIDA

INSTITUT D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME

LA QUESTION DE PROJET URBAIN


L’ilot : l'impact de L’ilot sur l’espace public

Réalisé par:
- AMDAH Mohamed
- BOUDIAF Anis
LE PLAN DE TRAVAIL :
I/- INTRODUCTION :
DEFINITIONS : PROJET URBAIN
TISSU URBAIN
L’ILOT
LE CHOIX DU SUJET

II/- QUADRILLAGE HISTORIQUE


L’ILOT HAUSSMANNIEN
L’ILOT DU MOVEMENT MODERNE
L’ILOT OUVERT

III/- CONCLUSION
INTRODUCTION
Le projet urbain fut adopté suite à l'échec de l'urbanisme déterministe, celui du plan,
afin que l'urbanisme incarne de nouveau sa raison d'être comme <<discipline
opérationnelle » d'analyse et de transformation de l'espace urbain, et qu'en aucun cas avoir
la maîtrise comme fin en soi. En effet, l'urbanisme de part sa définition: « est une science,
art ou technique de l'organisation spatiale des établissements humains » Selon Françoise
Choay.
Il se définit aussi comme pratique renouvelée sans cesse, visant la découverte des
lois dont le fonctionnement spontanée était jusqu'alors demeuré caché, et à les appliquer
délibérément dans la conception et l'organisation de l'espace . Autrement dit, l'urbanisme
est la pratique qui se reconnait par la théorie qui découle de son action. De ce fait, le projet
urbain constitue une sorte de cristallisation ou d'une maturité de plus de cent ans d'exercice.
Définition : projet urbain
D’après Patrizia Ignalina, le projet urbain accompagne le processus de transformation urbain dans
la durée. Il réunit des compétences multiples spécifiques qui sont nécessaires pour sa faisabilité car
il s’applique à la ville qui est une réalité complexe

Selon Devillers Christian, Le projet urbain est une compétence, une démarche, une pensée de la
reconnaissance de ce qui est là, des traces, du substrat, une reconnaissance du mouvement et du
flux, Il est en premier lieu un cadre de pensée pour régénérer la ville au profit de ses habitants. »

«Il ne s’agit pas seulement de produire le bâti récent dans une logique de tissu (intégration du bâti
dans le tissu); mais aussi de prévoir les évolutions du bâti. Le projet urbain se base sur des
techniques qu’il faut redéfinir : tracé, découpage du sol, implantation du bâti, localisation des
activités et ordonnancement des espaces publics. La morphologie parcellaire offre un découpage
opératoire qui détermine la forme urbaine et qui permet les substitutions des bâtiments sans affecter
la régularité de l’ensemble. »
D’après Phi. Panerai et D. Mangin
D’après nos diverses lectures et recherches sur la notion du projet urbain nous ont permis
de cerner des différentes sujets de recherche qui ont une relation avec la question du
projet urbain , qui sont : Les échelles , Le territoire , la forme urbain , la morphologie
urbain , Le tracé , Les écoles de pensé , L’histoire , Le processus , Les acteurs , Le tissu
urbain ...
Dans notre cas on a choisi le sujet de tissu urbain , plus précisément , l’îlot .

Le Choix du sujet :
Le choix du sujet « L’ilot » a été fait a cause de l’importance de ce dernier à mettre
en valeur l’espace public qui est dans notre jour négligé à cause qu’on est jusqu'à
aujourd'hui continu à produire un urbanisme qu’est remis en cause depuis les années
soixante dix .
Le Tissu urbain
Une des métaphores classiques consiste à comparer la ville au corps, à un
organisme vivant. La ville est, en effet, un être vivant qui grandit, change, se
modifie en fonction des événements historiques, sociaux, politiques,
culturels, etc. Ainsi, plusieurs noms et qualificatifs du domaine de l’anatomie
humaine sont appliqués à la ville , comme par exemple « le cœur » de la
ville ; « les artères » ; les parcs, jardins et espaces verts deviennent « les
poumons » de la grande ville … etc , ces organe sont toujours constitué ou
placé dans un tissu ou les parcelles sont les cellules et les voirie sont les
artères qui alimente l’ensemble .
Définition : Tissu urbain
« le tissu urbain procède de l'imbrication de deux logiques : celle du découpage du sol en lots à
bâtir et celle des tracés de la voirie qui les dessert. Sans découpage pertinent qui fasse
correspondre au lot des types de constructions appropriés et règle durablement leurs relation à
l'espace public il n'y a qu'une collection d'objets plus ou moins disparates éventuellement réunis
par des prescriptions esthétiques ( matériaux , couleurs , modénature ) .
Projet Urbain David Mangin Philippe Panerai , chapitre 4

Autrement dit, c’est l'imbrication de trois ensembles :


-Le réseau des voies (et des autres espaces publics) : cette partie regroupe les caractéristiques
des rues, leur agencement, la manière de converger vers la place, la connexion avec d’autres
éléments importants de la ville (espaces publics, équipements particuliers) ;
-Les découpages fonciers :
-Les bâtis : c’est la partie « en dur » de la ville, faite de constructions aux caractéristiques
physiques et architecturales diverses, mais également de fonctions et d’usages fort différents.
Définition : L’ilot
C’est un ensemble de parcelles délimité par des voies, c’est une des fortes caractéristiques des villes
européennes, de taille variable, il peut être la basse de constitution d’un quartier
Source : livre de l’ilots a la barre

Un îlot urbain est une portion de terrain qui accueille des constructions et qui est délimité par des
voies de circulation. Le plus souvent de forme géométrique simple, il peut être carré ou rectangulaire
lorsqu’il est délimité par quatre voies, et triangulaire lorsqu’il est délimité par trois voies.
Source : dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement
QUADRILLAGE HISTORIQUE

Portzamparc formaliser des méthodes d’urbanisation dont il classe en trois Age urbains:

L’âge I: est celui de la ville traditionnelle. Les rues sont fermées et des
bâtiments mitoyens sont alignés le long de celles-ci, Le point de départ
est l'îlot du XIXe siècle, dense et compact, proche de l'îlot haussmannien.

L’âge II: avec le mouvement moderne, à la suite de la seconde guerre


mondiale. Il n’y a pas de réflexion dans la disposition des bâtiments. De
nombreuses tours et barres sont construites, autonomes, sans disposition
particulière, sans relation avec le site ou la ville dans lesquels ils se trouvent.

L’âge III: Il estime qu’un refus de l’âge II a lieu suite à son échec
urbain, mais sans régression vers l’âge I. Ainsi on retournerait vers une
structure urbaine plus traditionnelle, plus dense, mais en prenant en
compte les acquis de l’âge II : notamment la lumière, les réseaux de
circulation et les espaces.. Dans cet âge, les urbanistes recyclent,
transforment et restituent les ensembles anciens dans le processus
d’urbanisation.
L’ILOT HAUSSMANNIEN (1er Age)
L'îlot haussmannien est un îlot fermé dans lequel les
façades des bâtiments sont disposées en continuité
mais dont les profondeurs de bâtiment sont diverses.

Au milieu du 19ème siècle, Haussmann révolutionne


l’architecture en débutant les grandes transformations
de Paris. Celles-ci doivent permettre d’aérer la ville, de
l’adapter aux nouvelles circulations qui s’amplifient.
De larges avenues sont percées, longées par des
arbres et des façades similaires tout le long de la rue.
Le bloc Haussmannien est caractérisé par une façade
continue sur la rue et une cour intérieure fermée.

L'îlot produit par le redécoupage des mailles en étoile.


des réseaux haussmanniens est presque obligatoirement
triangulaire et tranche avec l'îlot du Paris traditionnel
qui est, de façon presque absolue, un quadrilatère.
Mais il existe aussi des îlots haussmanniens
rectangulaires.
L’ILOT DU MOUVEMENT MODERNE (2éme Age) :
L’ilot horizontale devient un ilots verticale prolongé vers le ciel est détache du sol par les pilotis pour abriter
une rue intérieure sous forme d’un couloire sombre.
Le principe du Corbusier s’agit de plusieurs unités d’habitations oriente N-S implanté sur un zoning ou on
trouve des déférents voies et quelque équipements qui s’implanté entre les unités, ce changement un modifie
complètement le mode de vie des habitants, fait disparaitre les références des villes anciennes et la notion du
quartier et par conséquence l’ilot.
L’ilot n’est plus le groupement de bâtiment dont l’association engendre un tissu, il est réduit en étage dans
une barre.

L’ILOT VERTICAL (La cité Radieuse)


Le Corbusier voulait que ses nombreux habitants se rencontrent, se réunissent et y vivent d’une façon autonome,
comme dans un quartier ou dans une ville. De larges couloirs, les « rues » contenant des boutiques, un cabinet
médical, un cinéma, une crèche… Sur le toit des équipements publics dévolus aux loisirs et à la culture : cour de
récréation d'une maternelle, un gymnase, une piste d'athlétisme, une petite piscine pour les enfants, un auditorium en
plein air…
Le Corbusier voulait que ses nombreux habitants (environ 1600), obligés de vivre en ville, y soient heureux ; il
voulait pour eux de l’espace, de la lumière et une relation avec la nature. Des appartements spacieux en duplex,
largement ouverts sur l’extérieur avec une baie vitrée et une loggia, exposés est-ouest. La Cité est bâtie dans un parc
planté d’arbres. Construite sur pilotis, elle ne fait pas barrage au passage d’un côté à l’autre. Depuis le toit-terrasse, à
l’air libre, loin du bruit de la ville et de la fumée des voitures, la vue s’ouvre sur les collines et la mer.
Comparaison entre 1er et 2eme âge :
L’ILOT OUVERT (3éme Age):

L’ilot ouvert se différencie de l’îlot


commun par sa forme, qui permet sa
traversée. Théorisé par l’architecte-urbaniste
Christian de Portzamparc, l’îlot ouvert se
défini par un côté « plein », autonome et
pourtant varié et un côté « vide », ouvert et
lumineux.
Portzamparc formalise peu à peu le concept
de l’îlot ouvert au cours des années 1980. Il
l’oppose aux deux types d’îlots qui ont
dominé l’architecture depuis le
XIXe siècle :
-le bloc haussmannien qui offre une façade
continue sur la rue et, à l’intérieur, se
referme sur une cour intérieure.
-le plan ouvert des grands ensembles, dans
lequel les immeubles ne s’orientent plus par
rapport aux rues.
-Les principes de l’ilot ouvert
-Un alignement des façades sur les rues,
-La Fragmentation,
-La hauteur des immeubles est limitée sans être
identique d’un bâtiment à l’autre,
-Des retraits permettant des ouvertures directes sur le
réseau viaire : ‘les fenêtres urbaines’
-Des cours intérieurs ouvertes, même si closes par un
grillage ou un portail .
Conclusion :
D’après le quadrillage historique faite par Christian Portzamparc partageant la ville en trois âges ,on
remarque que l’espaces publiques dans le 1er âge a était bien définit par les parois de l’ilot de 19eme
siècle, par contre on ne trouve pas ces paroi dans le 2eme âge celui du mouvement moderne, ou la
notion de l’ilot et découpage parcellaire a disparait , des bâtiment a était construit au milieu des lots et
qui n’a aucune relation avec le système viaire ce qui rend l’espace extérieur sans aucun statut, ni
espace public, ni espace privé. L’espace extérieur devient mort sans aucune ambiance sauf aux heurs
de déplacement pour travaillé , matin et soir mais Selon Robert Krier, « la ville peut seulement être
reconstruite sous la forme de rues, de places et de quartiers…Les rues et les places doivent avoir un
caractère familier et permanent. La ville doit être articulée en espaces publics et domestiques, en
monuments et tissus urbains » .
Après la remis en cause de l’urbanisme moderne Christian Portzamparc a essayé de trouvé
l’alternative en combinant l’espace aléatoire de l’époque moderne et la rue corridor haussmannienne
c’est ce qui a applique dans le projet de quartier Massena. Ce dernier a marqué son échec parce que
selon Jack lucane ce projet a été conçu beaucoup plus a partir de l’architecture alors que la ville
précédente a été conçu à partir de dessin et définition de l’espace public .
Bibliographie :
Livres :
 Castex.J , Depaule.J.CH , Panerai.P « LA FORME URBAIN de l'ilot a la barre » , Edition DUNOD , 1980
 DEVILLERS.C « Le projet urbain » édition. Un Pavillon de l'Arsenal, Paris, i994, pages 12-13
 Panerai.P et Mangin.D « le projet urbain » Edition parenthèse , 1999

Vidéo :
 Interview avec Christian Portzamparc ( www.YouTube.com )
 Le basculement 'L'ilot ouvert de Christian de Portzamparc' - Jacques Lucan ( www.YouTube.com )

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