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d’Urbanisme PDAU
Boulahia Assala
Bakhouche Belkis
INTRODUCTION:
L’urbanisme est devenu de nos jours, la base essentielle du
développement des sociétés, une projection de l’avenir et un
développement harmonieux et humain des agglomérations et ce à
travers un ensemble de mesures techniques, administratives,
économiques et sociales.
Ainsi l’urbanisme serait, donc, à travers l’organisation spatiale qu’il
introduit, la discipline dont l’objectif est la mise en ordre de la ville.
L’urbanisme a été définit comme étant « l’art de concevoir et
réaliser de façon volontariste le développement des villes, en tenant
compte des facteurs géographiques, socio-économiques,
esthétiques, institutionnels et culturels susceptible de le déterminer
»
1- LA PARTIE THÉORIQUE :
L’histoire:
1. Période coloniale:
Durant la période coloniale la politique suivie en matière d’urbanisme se referait à l’appareil
législatif français appliqué en France depuis 1919 avec quelques adaptations aux
conditions du pays
Période 1830-1919:
La politique urbaine régissant le développement des villes durant cette période a été
caractérisée par l’application du (plan d’alignement et de réserves). Ce plan fut l’outil
principal régissant le développement des villes avant 1919.il avait comme objectif :
Fixer les alignements et les largeurs des rues nouvelles à ouvrir.
Les espaces publics.
Les réserves foncières pour l’affectation des édifices publics et des monuments.
La délimitation des servitudes militaires.
La création des différents lotissements.
Période 1919-1948:
Après la Première guerre mondiale, la mise en place d’une planification urbaine en
France et ses colonisation entre autre l’Algérie à travers « la loi cornudet ». A travers
cette loi le législateur a pour la première fois conçu le développement des
Agglomérations dans une perspective générale, organisée et cohérente. A cette fin, il a
imposé aux communes de plus de 10.000 habitants l’obligation d’élaborer un « Plan
d’aménagement, d’extension et d’embellissement » et qui a été appliqué en Algérie
suite au décret du 05/01/1922. C’est dans ce contexte que des laboratoires spécialisés
dans l’application de ces plans ont été réalisés en Algérie.
L’importance de cette loi réside sur le côté prévisionnel de la planification non
seulement de toute la ville, mais avec son extension. Comme le décrivait GAUDIN « Le
regard organisateur se trouve vers le lointain, dans l’espace comme dans le temps ».
Ces plans avaient comme préoccupations :
le contrôle des voiries et les permis de construire
les servitudes
Les places, les jardins et les réserves boisées
Les emplacements réservés aux services publics
Fixe la nature et les conditions d’implantation des constructions de chaque zone
Période 1948-1962:
Après la deuxième guerre mondiale ,le plan d’aménagement, d’extension et
d’embellissement des villes a été annulé ainsi et durant cette période l’agence de
planification a créée le plan d’urbanisme de la capitale « Alger » en 1948
Cette période a vu la promulgation de plusieurs instruments de planification qui ont marqué
la fin de la présence coloniale en Algérie ainsi qu’ils ont continué à avoir une influence
importante sur les instruments d’urbanisme après l’indépendance. Parmi ces instruments
on trouve :
a. Plan d’Urbanisme Directeur PUD:
Le plan d’urbanisme directeur avait un programme général sans détail .sa durée est de (20
ans).il se basait essentiellement sur les statistiques démographiques (nombre d’habitant),
de la structure économique (assurer l’équilibre entre le nombre d’habitant et l’offre
d’emploi).
Il s’intéressait aussi aux surfaces affectées aux activités économiques ainsi que la structure
spatiale et le zonage.
b. Les plans de détail:
Ces plans sont Elaborés à l’échelle des communes en se basant sur les orientations du plan
d’urbanisme directeur PUD. Le rôle principal de ces plans étant l’organisation des
secteurs urbanisés et urbanisable en plus de la localisation des équipements.
c. Les plans d’urbanisme et de restructuration:
Ces plans concernaient les centres ville et La rénovation des quartiers défectueux.
d. Le Programme d’équipement urbain et Plan de Modernisation et d’Equipement;
Le programme d’équipement urbain et le plan de modernisation et d’équipement (PME)
sont des budgets pour le financement des programmes d’équipements et de
développement économique.
e. Les programmes d’urbanisme et les zones à urbanisé par priorité:
« Ces programmes sont spécifiquement pour la banlieue et les zones périphériques
d’extension. Le complément indispensable de la Z.U.P est la grille d’équipement-la
première fut, en 1959, la grille du pont du nom du conseiller technique du ministre de la
construction. La grille d’équipement établit des normes la programmation des
équipements, en fonction d’une hiérarchie allant de l’unité de voisinage (800 à1200
logements) au grand ensemble (10000 logements), en passant par le quartier (2500 à 4000
logements)»
f. Le plan d’urbanisme provisoire (P.U.P)
C’est un plan d’urbanisme qui concerne les groupements qui n’ont pas bénéficier du plan
d’urbanisme directeur .Ce plan a été promulgué a travers la loi communal. Il concerne les
petits groupements urbains. Le PUP a les même perspectives et objectifs du PUD et la
différence qui existe entre les deux plans réside dans la durée réduite pour l’élaboration
du PUP ainsi que son approbation qui est à l’échelle locale loin de l’approbation
ministérielle.
2. Après l’indépendance:
Après l’indépendance l’Algérie s’est trouvé en face d’un déséquilibre régional. Cette période
de l’indépendance a vu un exode massif des villes intérieur du pays, des zones
montagneuses et des hauts plateaux vers le nord.
Pour faire face à ce déséquilibre régional et dans le cadre de la politique de l’équilibre
régional et en se basant sur la planification économiques et la politique de
l’industrialisation, il a été procédé et en urgence aux opérations de l’équilibre à travers le
lancement des programmes urbains pour les zones les plus négligées.
Période 1962-1966:
Après l’indépendance, notre pays a opté pour la reconduction de la législation française et ce
par la loi du 31/12/1962.Cette situation en matière d’application de la législation française
qui se poursuivra jusqu’en 1973, sera caractérisée par le gel des transactions foncière,
entraînant ainsi une urbanisation modérée et une stagnation de la construction privée.
L’Algérie s’est concentrée durant cette période sur le secteur agricole de l’état notamment
les terres fertiles qui se trouvent au nord algérien comme la plaine de Metija, et à l’ouest
les plaines d’Oran et chlef … au centre les plaines de Constantine et les plaines de la
Hodna qui sont situés prés des villes intérieures comme Tlemcen et Sétif.
L’état algérien s’est rendu compte de l’importance du secteur industriel dans le
développement économique par la réalisation de zones industrielles (Z.I) durant cette
période
Période 1967-1977: Le rééquilibre régional et la planification socio-économique
Cette période a été caractérisée par la volonté de reprendre l’équilibre régional à travers
l’utilisation des instruments de planification centrale et parmi ces plans économiques
nationaux on trouve :
a. Le premier plan triennal 1967-1969 :
La programmation de ce plan avait comme objectif de prendre en charge les régions pauvres
du pays à travers un ensemble de plans spéciaux avec un programme important
d’équipements.
b. le premier plan quadriennal (1970-1973);
La croissance urbaine atteint des taux très important, et ce dans ce contexte que sont lancés
les études de plans d’urbanisme. Ce plan visé la décentralisation dans la politique
d’aménagement urbain .il s’est intéressé à l’élaboration « travaux de programmation
urbaine des grandes villes »en plus de la création de plusieurs zones industrielles après la
nationalisation des hydrocarbures en 1971.
c. le deuxième plan quadriennal (1974-1977):
Dans ce plan ,l’état s’est intéressé à l’établissement d’instruments d’urbanisme opérationnel
et de détail par la création des grands ensembles qui ont contenu l’espace de vie d’une
grande partie des citoyens algériens c’est la Z.H.U.N. La Z.H.U.N remplaçait un
instrument français qui est la zone à urbaniser par priorité (Z.U.P)
d. Les Instruments De Planification Socio-économique:
L’importance était souvent accordée aux pôles urbains littoraux en matière de développement,
alors que les petites villes intérieures ne bénéficiaient pas de ces
e. Le (plan communal de développement) P.C.D :
Son rôle est à l’échelle locale, il a été lancé par le 2ème plan quadriennal (1974,1977). C’est un
programme financier renouvelable chaque année. Le PCD avait comme objectifs :
L’amélioration des équipements sociaux.
Le développement de l’agriculture
Le développement de l’industrie programmes que rarement.
f. Le (plan de modernisation urbaine) P.M.U
Son rôle est d’intervenir sur le tissu urbain existant à l’intérieur des villes de taille moyenne ou
grande.
A L’époque 33 villes ont été concernées par ce plan. Son rôle est limité à la localisation des
équipements et la répartition spatiale des investissements par le (PCD).
Les programmes qui ont été lancés dans le cadre du plan communal de développement(PCD) et le
plan de modernisation urbaine (PMU) avaient son impact sur les tissus urbains des villes
algériennes notamment un développement accéléré et une consommation excessive des
terrains.
Cela a conduit l’état à réfléchir et a trouvé un instrument qui peut gérer l’espace urbain et à
l’organisation et la répartition des différents programmes d’équipement et d’ investissement à
court ,moyen et long terme , C’est le plan d’urbanisme directeur (PUD ).
Le plan d’urbanisme directeur (P.U.D) comme instrument de planification urbaine:
En Algérie, la création du plan d’urbanisme directeur est venu après la promulgation du décret
n°73/29 du 08/07/1973 .Après l’apparition de l’ordonnance ministérielle n°1181/PU/2174 du
16/10/1974 celle-ci a initié officiellement le plan d’urbanisme directeur en délimitant les
procédures de son élaboration et son approbation.
Le PUD ainsi n’est qu’un instrument de spatialisation des composantes de la ville, alors que les
programmes de développement et les investissements (les enveloppes budgétaires des projets),
sont gérés par les PMU pour les villes plus ou moins importantes ou à développement rapide et par
les PCD, pour les villes de taille moins importante. Donc le PUD présentait un blocage à
l’organisation de l’urbanisation
Le PUD n’est pas opposable aux tiers, mais concerté uniquement par l’administration locale. « Un
très grand nombre de PUD sont mis en chantier, théoriquement chaque ville algérienne devait en
être dotée .Il est pour la plupart réalisé par la C.A.D.A.T »
Le PUD n’est pas un véritable plan d’aménagement, il ne constitue, qu’un instrument de gestion.il
relève d’une conception qui n’est qu’un remplissage de zones par des quantités fictives de
logements sans grand souci des dynamiques urbaines, sociales et des possibilités réelles du site.
Le plan d’urbanisme directeur PUD est un instrument de planification du sol, d’une part ,le plan
topographique du territoire concerné par la représentation cartographique ainsi que ces
prévisions ,d’autre part, un règlement et un document qui traduit en une forme réglementaire toutes
les propositions exprimées graphiquement sur le levé topographique découlant de la loi N°91/09
du 04/07/1981 portant code communal qui institutionnalise le plan d’urbanisme provisoire PUP
qui vise à organiser le déplacement temporaire d’une agglomération en l’absence du plan
d’urbanisme PUD.
3. La période 1990 à nos jours : Les Nouveaux Instruments D’urbanisme (une
nouvelle vision de l’aménagement du territoire et le retour de la planification spatiale).
Plusieurs lois importantes ont vu le jour en 1990, notamment celles concernant le foncier,
l’aménagement et l’urbanisme. Cette année a vu la promulgation de 03 lois importantes :
la loi 90/25 de la 18/11/1990 portante orientation foncière
la loi 90/29 du 01/12/1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme qui institut :
Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme(P.D.A.U) dont le rôle est prévisionnel
(long terme).l’influence française est apparente le PDAU rappelle Le SDAU (schéma
directeur d’aménagement et d’urbanisme) qui apparait en 1967 et devient en 1983 le S.D
(schéma directeur).
Le plan d’occupation des sols (P.O.S) dont le rôle est réglementaire.
Cette loi a introduit une distinction entre deux catégories de plan d’urbanisme : le Plan
directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (PDAU) et le Plan d’Occupation des Sols (P.O.S).
-Le premier a pour objectif de préciser et de développer les orientations arrêtées pour la
commune concernée et les aires de planification, et d’en déduire pour le territoire communal
les actions et les règles qui concernent l’utilisation du sol.
-Le deuxième, fixe de façon détaillée les droits d’usage des sols et de construction. De ce
fait, toute implantation de lotissement doit être obligatoirement conforme aux dispositions
du P.O.S et aux descriptions du P.D.A.U.
Ces deux instruments se situent en aval de la planification spatiale .Ils sont précédés par
les instruments d’aménagement des territoires : L’étude des PDAU et POS commencé
en Algérie en 1991 relativement à la loi 90-29 du 01/12/1990
Ces instruments sont précédés par les instruments d’aménagement du territoire avec le
schéma national d’aménagement du territoire concernant le territoire national (SNAT),
les schémas régionaux d’aménagement (SRAT)concernant les territoires régionaux et
enfin les plans d’aménagement de wilaya pour le territoire de wilaya (PAW)-1- la loi
87/03 du 27 janvier 1987 relative à l’aménagement du territoire fixant ainsi les
instruments d’aménagement du territoire.
Il s’agit donc des PDAU et POS avec leur caractère nouveau qui est « l’opposabilité au
tiers », leurs mission est de combler les insuffisances constatées dans le PUD dont la
mission est d’établir des études de détail avec un règlement communale en même
temps.
La définition du PDAU :
Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme est un
instrument de planification spatiale et de gestion urbaine. Il fixe
les orientations fondamentales de l’aménagement du territoire, de
la ou des communes concernés en tenant compte des schémas
d’aménagement et plans de développement. Il définit les termes
de références du plan d’occupation des sols.
c’est aussi un document à caractère technique et réglementaire,
servant à la fois, à la planification locale des actions entreprises et
à la gestion du territoire de la commune concernée.
L’établissement du PDAU d’une commune a pour finalité la mise
à la disposition des autorités locales d’instruments de
planification spatiale et de gestion urbaine.
Les objectifs du PDAU :
Détermine la destination générale des sols sur l’ensemble du territoire d’une ou d’un
ensemble de communes par secteur
Définit l’extension des établissements humains, la localisation des services et des
activités, la nature et l’implantation des grands équipements et infrastructures
Détermine les zones d’intervention sur les tissus urbains et les zones à protéger
Il divise l’espace urbain en entités et secteurs qui doivent évolués d’une façon
différente
Fixer les orientations fondamentales de l’aménagement du territoire de la ou des
communes concernées en tenant compte des schémas d’aménagement et plan de
développement.
Le contenu du PDAU :
1) Un rapport d’orientation qui présente:
a. L’analyse de la situation existante et les principales perspectives de développement
compte tenu de l’évolution économique, démographique, sociale et culturelle du
territoire considéré
b. La partie d’aménagement proposée compte tenu des orientations en matière
d’aménagement du territoire
2) Un règlement qui fixe les règles applicables pour chaque zone comprise dans les
secteurs tels que définis aux articles 20, 21, 22 et 23 de la loi n 90-29 du 1 décembre
1990 susvisée
A cette fin, il doit déterminer:
a. L’affection dominante des sols et s’il y a lieu la nature des activités qui peuvent être
interdites ou soumises à des conditions particulières
b. La densité générale exprimée par le coefficient d’occupation du sol
c. Les servitudes à maintenir, à modifier ou à créer
d. Les périmètres d’intervention des plans d’occupation des sols avec les termes de
référence y afférant en faisant apparaitre les zones d’interventions sur les tissus urbains
existants et ceux des zones à protéger
e. La localisation et la nature des grands équipements, des infrastructures, des services et
des activités
Il est définit en outre, les conditions de construction particulières à l’intérieur de
certaines parties du territoire telles qu’énoncées au chapitre IV de la loi n 90-29
du 1 décembre 1990, susvisée
3) Des documents graphiques comprenant, notamment les plans suivants:
a. Un plan d’état de fait, faisant ressortir le cadre bati actuel, les voiries et les
réseaux divers les plus importants
b. Un plan d’aménagement délimitant:
- Les secteurs urbanisés, urbanisables, d’urbanisation future et non urbanisables
tels que définis par la loi n° 90-29 du 1 décembre 1990, susvisée
-Certaines parties du territoire, le littoral, les terres agricoles à potentialité
élevée ou bonnes, les territoires à caractère naturel et culturel marqué, tels que
définis par la loi n° 90-29 du 1 décembre 1990, susvisée
-Les périmètres d’intervention des plans d’occupation des sols
c) Un plan de servitudes à maintenir, à modifier ou à créer
d) Un plan d’équipement faisant ressortir le tracé des voiries, d’adduction en eau
potable et d’assainissement les plus importants ainsi que, la localisation des
équipements collectifs et ouvrages d’interet public
o La procédure administrative d’élaboration:
La préparation :
a. Prescription de l’étude :
Le PDAU est un instrument communal ou intercommunal de planification
spatiale. L’étude du PDAU est prescrite par une délibération de l’assemblée
populaire communale, de la ou des communes concernées. Cette délibération est
affichée pendant un mois au siège de ou des APC concernées.une notification de
celle-ci est notifiée au wali. Cette délibération précise :
Les orientations fixées par le schéma d’aménagement ou le plan de
développement pour le territoire ou territoires considérés.
Les modalités de participation des administrations publiques, des
organismes et services publics et des associations à l’élaboration du plan directeur
d’aménage ment et d’urbanisme PDAU
La participation de ces derniers manifeste leur collaboration, à fournir les
informations et les données nécessaires à l’enrichissement de ce plan avant et
après l’étude par leur présence. L’APC est l’organe censé déterminer un projet
communal qui guide le choix d’aménagement pendant toute la phase des études
.
b. Délimitation du périmètre d’intervention:
Le périmètre d’intervention du plan directeur d’aménagement et d’urbanisme PDAU est sélectionné
sur la base des documents suivants :
Une note de présentation
Un plan délimitant le territoire à couvrir par le PDAU accompagné d’une délibération y
afférente.
Un arrêté est pris par : Le wali lorsque le territoire d’étude relève d’une même commune ou du
ministre chargé de l’urbanisme, conjointement avec le ministre chargé des collectivités locales lorsque
le territoire concerné, relève de plusieurs communes.
c. Recueil des avis et concertation:
Le ou les présidents des APC concernées devront connaitre par écrit aux présidents des chambres de
commerce et d’agriculture, de la direction de l’urbanisme et de la construction, aux présidents des
associations locales, la décision prescrivant l’établissement du PDAU.
Sont obligatoirement aussi consultés les services de wilaya chargés de l’urbanisme, de l’agriculture, de la
régulation économique, de l’hydraulique, des transports, des travaux publics, des monuments et sites et
des postes et télécommunications. Ainsi que les organismes et services publics chargés de la distribution
de l’énergie, des transports et de la distribution de l’eau.
Les destinataires disposent de 15 jours pour confirmer leur participation et designer leurs représentants. A
l’issu du délai le ou les présidents des APC concernées prennent un arrêté précisant la liste des
administrations publiques, organismes et services publics et associations ayant demandé à être consultés
sur le projet de PDAU.
L’arrêté précisant la liste des participants est affiché pendant un mois au siège de ou des APC concernées et notifiée aux
administrations publiques, aux organismes et services publics, aux associations et aux services de l’état sus -cités.
L’adoption:
Le projet de PDAU est adopté par délibération de l’ensemble populaire
communale ou par les assemblées populaires communales dans le cas où le
PDAU couvre deux ou plusieurs communes
Le projet de PDAU adopté est soumis à enquête publique par le ou les
président(s) d’ensemble(s) populaire(s) communale(s) pendant une durée de 45
jours
Cet arrêté fixe :
Le lieu de la consultation du projet.
Désigne le ou les commissaires enquêteurs.
La date de démarrage et de l’achèvement de la période de l’enquête.
Modalités de déroulement de l’enquête publique.
A l’issu du délai légal, le registre d’enquête est clos et signé par le ou les
commissaires enquêteurs. Dans les 15 jours qui suivent, le ou les commissaires
enquêteurs établissent un procès verbal de clôture de l’enquête publique qui est
transmis au président de L’APC concerné.
L’approbation:
Le projet de PDAU éventuellement modifié accompagné du
registre de l’enquête publique ainsi que des conclusions du
commissaire enquêteur, est transmis après adoption, au wali
concerné qui recueille l’avis de l’assemblé populaire de wilaya
APW dans les 15 jours qui suivent la réception du dossier. Le
PDAU accompagné de l’avis de l’APW est approuvé selon le cas : -
arrêté du wali, pour les communes ou associations de communes de
moins de 200.000 habitants.
Arrêté conjoint du ministre Chargé de l’urbanisme et du ministre
chargé des collectivités locales après avis du ou des wali concernés
pour les communes ou association de communes de plus de
200.000 habitants et moins de 500.000 habitants
Décret exécutif pris sur rapport du ministre chargé de l’urbanisme
Pour les communes ou association de communes de plus de
500.000 habitants.
Le dossier d’approbation du PDAU doit comporter :
- La délibération de ou des APC concernées.
- L’avis de ou des APW.
- Le registre de l’enquête publique, le procès verbal de clôture
de l’enquête publique ainsi que les conclusions du ou des
commissaires enquêteurs.
- Les documents écrits et graphiques du PDAU réglementaires.
Le PDAU approuvé est mis à la disposition du public notifié à tous les
acteurs concernés par sa mise en oeuvre :
- Au ministre chargé de l’urbanisme.
- Au ministre chargé des collectivités locales.
- Aux différents départements ministériels concernés.
- Aux présidents des APC et de L’APW concernés.
- Touts les services publics au niveau de la wilaya.
- Aux chambres de commerce et d’agriculture
Les secteurs d’urbanisation :
Les secteurs urbanisés: incluent tous les terrains, même non dotés de
toutes les viabilités, occupés par les constructions agglomérés, par leurs
espaces de prospect et par les emprises des équipements et activités
même non construits, destinés à la desserte de ces constructions
agglomérées
Les secteurs à urbaniser: incluent les terrains destinés à être urbanisés à
court et moyen termes, à un horizon de dix ans, dans l’ordre de priorité
prévue par le PDAU
Les secteurs d’urbanisation future: incluent les terrains destinés à être
urbanisés à long terme, à un horizon de vingt ans, aux échéances prévue
par le PDAU
Les secteurs non urbanisables: sont ceux dans lesquels des droits à
construire peuvent être édictés mais réglementés dans des proportions
limitées, compatibles avec l’économie générale des territoires de ces
secteurs
Les cas de révision:
Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme ne peut être révisé que si les
secteurs d’urbanisation visés ci-dessus sont en voie d’être saturés ou si
l’évolution de la situation ou du contexte est telle que les projets d’aménagement
de la commune ou de structuration urbaine ne répondent plus fondamentalement
aux objectifs qui leurs sont assignés, les révisions et les modifications du plan en
vigueur sont approuvés dans les même conditions et formes que celles prévues
pour l’élaboration du plan directeur d’aménagement et d’urbanisme
Dans ce cas, il doit être révisé pour accompagner des actions d’urbanisme et une
évolution urbaine qui lui échappent. Mais la révision ne doit pas devenir une
échappatoire facile à laquelle les décideurs peuvent avoir fréquemment.
Les possibilités de recours à la révision sont limitées par la loi :
D’une saturation avant terme des secteurs d’urbanisation prévus et le
dépassement des objectifs prévus par le bouleversement de la situation de la
commune.
D’une adaptation du PDAU afin qu’il intègre de nouvelles servitudes ou des
projets d’intérêt national ou général (actions d’urbanisme échappant au plan)
Synthèse 01
- La politique urbaine en Algérie est passée par plusieurs périodes, liées
à situation urbaine héritée des étapes concernant la colonisation et les
civilisations précédente. Cependant, on a commencé par la période
précoloniale depuis les phéniciens et les romains ensuite wandal et après
les byzantin jusqu'à l’arrivé de la conquête musulmane.
- La succession des civilisations ainsi que la colonisation française en
Algérie ont eu leurs impacts sur l’espace urbain.
- Le développement économique du pays après l’indépendance était
parmi les priorités de l’état .La réalisation des projets urgents en
l’absence d’une planification a engendré un déséquilibre régional.
- on peut comprendre que malgré les efforts considérables de gestion
courante consentie jusqu'à présent par les autorités locales, malgré
l’existence d’une batterie d’outils législatifs et réglementaires, malgré
l’élaboration des instruments d’urbanisme (censés apporter des solutions
aux problèmes urbains, la ville continue son développement sans une
réelle amélioration de la qualité de vie ou de la qualité du cadre bâti
1- LA PARTIE ANALYTIQUE :
L’histoire:
Le premier PDAU de Jijel est en 1993 et normalement il finit en 2013
mais la première révision est en 2009 et la deuxième révision est en
2019
Objectifs de la révision:
Adapter le PDAU conformément aux dispositions relevant de la loi 04-05 du 14 août
2004, modifiant et complétant la loi n° 90-29 du 1er décembre 1990 relative à
l’aménagement et l’urbanisme et du décret n° 05-317 du 10 septembre 2005, modifiant et
complétant le décret n° 91-177 du 28 mai 1991 fixant les procédures d’élaboration et
d’approbation du Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme ainsi que le contenu
des documents y afférents
Actualiser et adapter le PDAU existant à la réalité du terrain et aux besoins issus des
nouvelles dynamiques urbaines et rurales liées aux changements intervenus ces dernières
années au plan économique, social et politique.
Aujourd’hui, les secteurs d’urbanisation définis par le PDAU en vigueur (secteurs
urbanisés, secteurs à urbaniser, secteurs d’urbanisation future) ne répondent plus à
l’évolution de la situation actuelle de la commune.
Il convient donc de prévoir de nouvelles extensions pour répondre aux besoins de la
population.
Définir les orientations fondamentales de l’aménagement du territoire de la commune à
partir des nouvelles données démo-socio-économiques.
Mettre en compatibilité le PDAU avec le Plan d’Aménagement de la wilaya de Jijel et
avec l’ensemble des dispositions et des prescriptions
2) Présentation de l’aire d’étude:
Situation géographique :
La commune de Jijel se situe dans le Nord-est de l’Algérie, entre 36°46’ et 36°50’ de
latitude Nord, 5°40’ et 5°49’ de longitude Est. Elle est bordée :
Au nord par la mer méditerranée,
Au sud par la commune de Kaous,
A l’est par la commune d’Emir Abdelkader,
A l’ouest par la commune d’El Aouana.
superficie:
Avec 6 238 hectares, soit 2,6 % du territoire de la wilaya de Jijel et une population
estimée à 162055 habitants au 31 décembre 2018(DPSP), soit 21,13% de la population
totale de la wilaya de Jijel, elle enregistre une densité moyenne de 2 140 habitants au
Km2.
composante spatiale:
-agglomération chef-lieu : Jijel
-agglomération secondaire : ouled bounar
-hameaux: Toualbia, Boughdir; Laghrifat
Carte de situation de wilaya de Jijel
3) Étude du milieu physique:
a. Relief:
La zone la plus haute La zone la plus basse
Mezghitane (384 m) El rabta(3° de 10°)
Oued mencha
Oued el kantara
Oued el kissir
c. climat:
La commune de Jijel appartient au domaine méditerranéen, à l’étage bioclimatique
humide : pluvieux et froid en hiver, chaud et humide en été.
Les précipitations :
Faisant partie de l’une des régions les plus arrosées d’Algérie, la commune de Jijel reçoit
des précipitations importantes de l’ordre de 800 à 1000 mm/an.
La répartition des pluies est caractéristique du climat méditerranéen du Maghreb, avec un
maximum d’hiver (509 mm de décembre à février) et un minimum d’été (48 mm de juin
à août).
Leur variabilité inter annuelle est également importante mais dans l’ensemble, la commune
de Jijel a un climat favorable aux activités humaines.
140
120
100
80
60
40
pluies en mm
20
0
n
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jui
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jan
fé
ve
ce
oc
pt
no
dé
se
Les températures :
Les températures jouent un rôle déterminant dans le phénomène d’évaporation, donc dans
l’estimation du bilan hydrologique.
La température moyenne annuelle est de l’ordre de 18°C (hiver 12,3°C, été 23,8°C) avec
une valeur maximum moyenne de 30°C au mois d’août et une valeur minimum moyenne
de 8°C les mois de janvier et février.
35
30
25
20
Maxima
15
Minima
10
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3) Étude du milieu physique:
L’humidité :
Les valeurs moyennes d’humidité sont en général très élevées toute l’année et leurs amplitudes
saisonnières relativement faibles, le minimum 68,5% s’observe au mois de mars et le maximum 76%
au mois de Juin.
Les gelées :
Le nombre de jours de gelée blanche est faible sur la côte. Il est en moyenne de 2 jours/an.
Les vents :
La région de Jijel est généralement traversée par des vents de direction N-N.W et S-S.E :
Les vents N-N.W sont souvent des vents violents qui soufflent en automne et en hiver
(d’octobre à décembre et de janvier à mars) et agissent sur les précipitations.
Les vents S-S.E soufflent généralement de mai à septembre.
La force de ces vents est de 1,3 à 2,5 sur l’échelle de Beaufort, ce sont des vents "faibles" à
"modérés" d’une vitesse de l’ordre de 10 à 30 km/heure.
Quant au sirocco, il souffle en moyenne 20 jours/an.
L’évaporation :
Pour la région de Jijel, l’évaporation moyenne sur nappe d’eau libre dépasse les 1000 mm/an au
mois d’août et le minimum au mois de Janvier (40 mm /an).
d. Géotechnique:
L’établissement de la carte géotechnique destinée à orienter l’extension de
l’urbanisation de la ville de Jijel, a pris en compte les contraintes géotechniques
identifiées au terme d’une étude qui s’est appuyée essentiellement sur les données
fournies par la géologie, la géomorphologie, la pédologie, la climatologie et sur les
corrélations de ces données de base et le comportement mécanique du sous-sol.
L’ensemble de ces données a servi à la délimitation des zones défavorables à la
construction (zones exposées aux risques naturels, terrains difficiles à la
construction) et celles favorables et moyennement favorables à la construction.
Les zones défavorables à la construction :
a)Les zones exposées aux risques naturels :
-La zone basse d’Er Rabta
-Les terrasses alluviales de l’oued El Kantara
-Le versant amont de l’hôpital Mohamed SeddikBenyahia
-Les terrains en contrebas de la maison de la culture
-Le terrain dit Road
-Les terrains difficiles à la construction
b) Les zones moyennement favorables à la construction :
Il s’agit des terrains ayant une pente variant entre 8% et 15% et qui se
retrouvent en plusieurs endroits de la commune : à Ouled Aissa, à Harratène, sur
les flancs Est et Sud du djebel Mezghitane et à Toualbia.
Les terrains à Ouled Aissa, Harratène et Toualbia, sont constitués par des
formations marneuses avec de petits bancs de grés, par contre ceux des flancs
« Est » et « Sud » de Mezghitane sont constitués par des argilites, peu de marnes
et de calcaires et par des blocs de grés de tailles variables.
Population Population
1
2
1
3
2
4
3
5
4
6
Estimation 2018
1
2
3
EVOLUTION PASSEE ET TENDANCES RECENTES
Le rythme de croissance reste élevé, malgré le ralentissement enregistré ces dernières
années
La population de la commune de Jijel est en augmentation rapide depuis 1966 : Sa part est
passée de 12,2% de la population de la wilaya en 1966 à 21,13% en 2008. Cependant, au
cours de la période 1998-2008, cette augmentation a été beaucoup moins forte que sur la
période 1966-1998.
En 2018, la population de la commune de Jijel s’est accrue de 30 542habitants par rapport à
2008. Le taux annuel de croissance a donc été de 1,87%. Il est beaucoup moins fort que
sur la période 1987-1998, lors de laquelle il avait été de 4,62% et légèrement supérieur à
la période 1998-2008(+0,37).
Cette tendance au vieillissement de la population se traduit par :
Une population jeune encore relativement importante (les moins de 20 ans) quoique en baisse (de 47,9 % en
1998; 37,66% en 2016)
Une population d’âge actif (les 20-59 ans) en croissance continue (de 45,4% en 1998 à 54,37% en 2016). Il
s’agit de la population susceptible d’avoir besoin d’un emploi sur le marché du Travail local. Sa
confrontation avec l’emploi existant permet de mesurer les besoins en matière d’emploi
Les personnes âgées (les plus de 60 ans), leur proportion est en augmentation de 6,7 % en 1998 à 7,93 % en
2016. C’est une population qui nécessite une prise en charge soit par ses enfants, soit par l’état par la mise en
place de structures d’accueil (maison de solidarité, de retraite …) ;
La forte croissance de la ville de Jijel
L’étude comparée des résultats des différents recensements de la population souligne
la différence des tendances de la ville et celles du reste du territoire communal.
Jusqu’en 1966, peu marquée par l’exode rural et le mouvement d’urbanisation qui a
caractérisé les premières années de l’indépendance du pays, Jijel reste une ville
modérée. Sa population estimée à 23 624 habitants en 1954, n’atteint que 25
054habitants en 1966,enregistrant ainsi un faible taux de croissance de l’ordre de
0,4% par an. Par la suite, l’essentiel de son développement s’est effectué dès la
décennie 1977-1987 et s’est maintenu pour la décennie suivante.
b. Caractéristique économique:
ACTIVITES ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
SITUATION DE L’EMPLOI EN 2018
Au 31/12/2018, la population active de la commune de Jijel est estimée à 103286
personnes dont 96 428 occupés et 6 858 chômeurs, ce qui se traduit par des taux
d’activité, d’occupation et de chômage respectifs de 35,7%, 93,36 et 6,64%.
1998 2015
Agriculture:
Surfaces agricoles : DECEMBRE 2018
Occupation du sol :
La commune de Jijel occupe une surface de 6 238 hectares, soit 2,6% du territoire de la
wilaya. Elle recouvre une diversité de milieux et modes d‘utilisation du territoire
présentés dans le tableau ci-après.la superficie exploitée n’est pas importante, raison pour
laquelle la production agricole reste faible .les données statistiques de la campagne
agricole 2016nous donnent les résultats suivants exprimées par le tableau ci-dessous :
L’élevage :
L’élevage constitue une activité complémentaire de l’agriculture. Avec 14 296 têtes, la
commune de Jijel détient 5,3% du cheptel total de la wilaya.
6,000
6,000
5,000
5,000
4,000
4,000
3,000 Series1
3,000 Series1 Series2
Series2 2,000
2,000
1,000
1,000
0
Nombre de têtes %
0
Nombre de têtes %
4,000
Ovins
Bovins
3,500
3,000
2,500
2,000 Series1
Series2
1,500
1,000
500
0
Nombre de têtes Caprins
%
FORETS
Les forêts représentent une superficie de 956 hectares dont 660 hectares de forêt et 296
hectares de maquis, soit 1% de la superficie forestière totale de la wilaya. Les essences
dominantes sont le pin d’Alep et le chêne vert qui forment ensemble 90% du couvert
végétal. 40.00%
35.00%
30.00%
25.00%
20.00%
Series1
15.00%
10.00%
5.00%
0.00%
C; jijel w; jijel
Le statut juridique de ces forêts est dans leur plus grande part domanial. Elles représentent
environ 75% de l’ensemble de la superficie forestière. Le secteur communal ne
dispose que de 20%, tandis que le privé ne représente que 5%.
foret
secteur communal
Privé
INDUSTRIE
L’activité industrielle très limitée au niveau de la commune de Jijel, se résume à quelques
établissements implantés dans le tissu urbain de la ville de Jijel.
PECHE:
La pêche est une activité économique importante, pratiquée par la population locale depuis
très longtemps. Elle constitue une source de revenu non négligeable. En effet, la pêche
dans la région de Jijel dispose de :
Une superficie maritime de 6 510 km².
Une biomasse de 20 800 T/an.
Un stock pêchable de 68 880 T/an.
6) Étude spatiale:
Composition urbaine:
HABITAT ET EQUIPEMENTS
HABITAT :
1.Situation du parc logement en 1998 :
Selon les résultats du RGPH 1998, la commune de Jijel dispose d’un parc logement évalué à 17 509 logements (unités) dont 15 851, soit
90,5% du parc au niveau de l’agglomération chef-lieu, 996 logements au niveau des agglomérations secondaires (5,68%) et 662
logements en zone éparse (3,78%).
Le parc total de logements de la commune de Jijel recensé en 1998, était de l’ordre de 17 509
logements, dont 14 381 logements habités, ce qui se traduit par un TOL brut de
pratiquement 7 personnes par logement (6,59). Néanmoins, le parc logement habité
était évalué à 17 509 logements, ce qui donne un TOL moins favorable de 8,02
personnes/logement.
•EQUIPEMENTS :
•Education :
1.Les équipements scolaires
En termes d’équipements scolaires, la commune de Jijel compte pour l’année scolaire 2018-2019 :
•Quarante-neuf (49) écoles primaires utilisant 549 salles de classes qui assurent la scolarisation de 16032 élèves, répartis sur
508 divisions pédagogiques, encadrées par 685 enseignants. Ceci en plus des classes du préparatoire dont le nombre avoisine
73 pour un nombre d’élèves de 2468.le nombre de cantines scolaires est estimé à 32 pour une capacité de 3740 éleves.
•Vingt-deux (22) collèges d’enseignement moyen qui utilisent 341 salles de classes, 37 laboratoires et 37 ateliers et regroupent
11552 élèves, répartis sur 363 divisions pédagogiques, encadrées par 735 enseignants.
•dix (10) lycées dont un (01) technicum, totalisant 227 salles de classes, 48 laboratoires, 4 ateliers et 2 amphi et un effectif de
6222 élèves répartis sur 231 divisions pédagogiques et encadrés par 535 enseignants.
•Jeunesse et sport :
•Jeunesse :
Les équipements de la jeunesse ne sont pas nombreux et se limitent à :
•Une maison de jeunes au niveau de la ville de Jijel.
•Trois (03) foyers de jeunes équipés de salles d’internet
•Une auberge de jeunes
•Un centre de loisirs scientifiques
Le nombre d’encadreurs est de 11 pour 2 450 adhérents.
•Sport :
Les infrastructures sportives au niveau de la commune de Jijel se localisent pour l’essentiel au niveau du chef-lieu. Elles sont
constituées par :
•Un stade omnisport, de 40 000 places
•Un stade de football, de 6 000 places
•Une salle omnisport,
•trois piscines dont 01 semi olympique et une en cours de réalisation
•Une cour de tennis
•Une salle omnisport couverte de 3000places (en cours),
•Un complexe de proximité,
•18 (Dix-huit) terrains omnisport, aires de jeux
•Quatre salles spécialisées.(privées)
Il existe 102 associations sportives et 6 654 adhérents dont 502 filles.
•Culture :
Les infrastructures culturelles existantes au niveau de la ville de Jijel sont insuffisantes quantitativement devant une population jeune
relativement nombreuse aspirant à exercer des activités culturelles.
Les équipements existants sont constitués par :
•Une bibliothèque communale
•Trois salles de cinéma, (non fonctionnelles dont 01 en rénovation),
•Un musée
•Une maison de la radio
•Une maison de la culture
•Un conservatoire de musique
•Un centre culturel islamique
D’autres équipement à caractère régional viendront enrichir le monde de la culture il s’agit de
•Un théâtre régional d’une capacité de 800places (85%)
•Un théâtre en plein air d’une capacité e 4500 places (80%)
•Une bibliothèque régionale (96%)
•Une bibliothèque communale à la cité EKETE (en étude)
•Un centre national des loisirs scientifiques à BOURMEL (achevé non fonctionnel)
•Musée régional (étude en cours)
Quant aux monuments et lieux historiques il y a lieu de citer :
-les tombes puniques d’er rabta et les tombes du cimetière de si ahmed amokrane
-la muraille de l’ancienne cité avec son portail (actuellement zone militaire)
-une muraille de ce qui composait les anciens remparts de la cité et situé sur le front de mer ‘Est’ (Beaumarchais)
•Protection sociale :
Les équipements de protection sociale sont constitués par : unecrèche, une école de sourds-muets,un centre pédagogique
pour enfants handicapés.
Il y a lieu de noter un nombre important de crèches autorisées et exploitées par le secteur privé
•Culte :
les équipements cultuels sont composés de 23 mosquées fonctionnelles d’une capacité de 44047 fidèles et de 08 en cours
de réalisationqui assurent une couverture des besoins relativement satisfaisante.Alors que le nombre d’écoles coraniques
est de l’ordre de 37 pour une capacité de 1398 élèves .Une grande mosquée pole est projetée au niveau du POS 26 (entrée
–est)
•Grands équipements :
La commune de Jijel apparaît aujourd’hui relativement bien équipée dans la plupart des domaines et plusieurs équipements
sont en cours de réalisation ou en projet.
Infrastructure et réseaux:
LES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT :
100%
90%
80%
70%
60%
50%
Series3
40%
ZONE EPARSE
30%
20%
10%
0%
Population Besoins Logements Besoins réels
prévue à globaux en existants en
long-terme logements 2028
20000
Les tigrâmes repesèrent les Besoins
en classes des différents cycles à
15000
court, moyen et long termes
10000
Series1
On trouve un constate entres les
Series2
5000 Series3 déférents phases pour le petit
sommet 1000 et le grand sommet
0
s s
22000.
le ire re re al en ire
c ai ai t
oy a
Cy ol
a ol im To nd
sc ésc Pr M co
Pr Se
2500
H. collectif
h.Individuel
b. Equipements :
Les besoins en surfaces pour les équipements sont estimés à 30% des besoins en
surfaces pour les logements.
Nous remarquons une diminution de besoin en surface, à travers des années et elle revient à
la hausse en 2038
C : Habitat +Equipements :