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الجـزائرية للميــاه
REHABILITATION DE LA CONDUITE DE
REFOULEMENT A PARTIR DE LA
STATION DE POMPAGE EXISTANTE ES
SRAOUEL ET LES RESERVOIRS
EXISTANTS 2X1000 M3 DE CHABBIA - EL
BOUNI, WILAYA D'ANNABA.
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LETTRE DE SOUMISSION
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
الشعبية الديمقراطية الجزائرية الجمهورية
LETTRE DE SOUMISSION
1. Je soussigné (e),
2. Nom et prénom :………………GORI HOCINE……………………………… …………….
3. Profession:………………………GERANT……………………………………………………
4. Demeurant à :……ROUTE DE CHERIA –BIR EL ATER – W -TEBESSA………………
5. Agissant au nom et pour le compte de : SARL GORI, inscrit (e) au registre du commerce, au registre de
l’artisanat et des métiers ou autre (à préciser) de : 98 B 0582 155 Le 19 /02/2015 –TEBESSA-
6. Après avoir pris connaissance des pièces du projet de marché et après avoir apprécier, à mon point de
vue et sous ma responsabilité, la nature et la difficulté des prestations à exécuter :
7. Remets, revêtus de ma signature, un bordereau des prix et un détail estimatif, établis conformément aux
cadres figurant au dossier du projet de marché.
8. Me soumets et m’engage envers (indiquer le nom du service contractant) ALGERIENNE DES EAUX –
ALGER- .à exécuter les prestations conformément aux conditions du cahier des prescriptions spéciales
et moyennant la somme de (indiquer le montant du marché en dinars et en devises, en chiffres et en
lettres, et en hors taxes et en toute taxe) :
HT:38 987 700.00 DA : Trente Huit Million Neuf Cent Quatre-vingt Sept Mille Sept Cent Dinars
Algériens.
TTC:45 615 609.00DA : Quarante Cinq Million Six Cent Quinze Mille Six Cent Neuf Dinars
Algériens.
9. M’engage à exécuter le marché dans un délai de (indiquer le délai en chiffres et en lettres)
Six Mois (06) Mois
10. Le service contractant se libère des sommes dues, par lui, en faisant donner crédit au compte bancaire
ou CCP n° : ………...00100 486 0300 3000 55 89……………………………………………………….
11. Auprès : ………….BANQUE NATIONAL D'ALGERIE(BNA) ……………………..….…………….…..
12. Adresse : …………….BIR EL ATER –TEBESSA–………………………………………………………
13. Affirme, sous peine de résiliation de plein droit du marché ou de sa mise en régie aux torts exclusifs de la
société, que la dite société ne tombe pas sous les coups des interdictions édictées par la législation et la
réglementation en vigueur.
14. Certifie, sous peine de l’application des sanctions prévues par l’article 216 de l’ordonnance n° 66-156 du
8 juin 1966,modifiée et complétée, portant code pénal que les renseignements fournis ci-dessus sont
exacts.
Le soumissionnaire
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
DÉCLARATION
À SOUSCRIRE
1- Dénomination de la société :……SARL GORI……………………………...…………………….
.………………………………………Ou raison sociale………………BIR EL ATER -TEBESSA
Dans l’affirmative :( indiquer l’organisme qui a délivré le document, son numéro, sa date de délivrance et
.sa date d’expiration) : Ministère Des Ressources En Eau Alger. 163 /2015 Le 16/07/2014 -15/07/2019
8- Le déclarant atteste que la société a réalisé pendant les trois dernières années un chiffre d’affaires
annuel moyen de (indiquer le montant du chiffre d’affaires en chiffres et en lettres) : (680 800 721.04
DA) :Six Cent Quatre Vingt Million Huit Cent Mille Sept Cent Vingt Et Un Dinar Algériens.
9- Existe-t-il des privilèges et nantissement inscrits à l’encontre de la société au greffe du tribunal, section
commerciale ?.......................NON…………………………………………………..
10- Dans l’affirmative : (préciser la nature de ces privilèges et nantissement et identifier le tribunal) :
…………………………/……………………………………………………………….………
11- Le déclarant atteste que la société n’est pas en état de faillite, de liquidation ou de cessation
d’activité :……………………………OUI…………………………………………………………………
12- Le déclarant atteste que la société ne fait pas l’objet d’une procédure de déclaration de faillite, de
liquidation ou de cessation d’activité…………… OUI.…………………………….………
13- La société est-elle en état de règlement judiciaire ou de concordat ….… NON ………….……
14- Dans l’affirmative ( : (identifier le tribunal et indiquer la date du jugement ou de l’ordonnance, dans
quelles conditions la société est-elle autorisée à poursuivre son activité et le nom et l’adresse du syndic
de règlement judiciaire) : …………/………………………………………………
15- La société fait-t-elle l’objet d’une procédure de règlement judiciaire ou de
concordat ?............................................. NON.............................................................................
16- Dans l’affirmative (identifier le tribunal et indiquer la date du jugement ou de l’ordonnance, dans
quelles conditions la société est-elle autorisée à poursuivre son activité et le nom et l’adresse du syndic
de règlement judiciaire)……………/…………………………..…………………
17- La société a-t-elle été condamnée en application des dispositions de l’ordonnance n° 03-03 du 19
juillet 2003, modifiée et complétée, relative à la concurrence ? ………… NON ……………
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18- Dans l’affirmative : (préciser la cause de la condamnation, la sanction et la date de la décision)
…………………………………/…………………………………………………………………
19- Le déclarant atteste que la société est en règle avec ses obligations fiscales, parafiscales et
l’obligation de dépôt légal de ses comptes sociaux :………….…OUI………………….……………
20- La société s’est t- elle rendue coupable de fausses déclarations ? ……...… NON..……………
21- Dans l’affirmative : (préciser à quelle occasion la sanction infligée et sa date) …….…/….……
22- La société a-t-elle fait l’objet d’un jugement ayant autorisé de la chose jugée et constatant un délit
affectant sa probité professionnelle ?……………………… NON ……………………………...
23- Dans l’affirmative : (préciser la cause de la condamnation, la sanction et la date du jugement)
………………………/……………………..……………………………………………………
24- La société a-t-elle fait l’objet de décisions de résiliations aux torts exclusifs, par des maîtres
d’ouvrages ?......................................... NON.................................................................................
25- Dans l’affirmative : (indiquer les maîtres d’ouvrages concernés, les motifs de leurs décisions, si il ya
eu recours auprès de la commission nationale des marchés compétentes, ou de la justice et les décisions
ou jugements et leur date)………………/……………………………………
26- La société est elle inscrite sur la liste des opérateurs économiques interdits de soumissionner aux
marchés publics, prévue à l’article 61 du décret présidentiel n° 10-236 du 28 Choual 1431 correspondant
au 7 octobre 2010 ,modifié et complété, portant réglementation de marchés
publics ?.................................. NON................................................................................
27- Dans l’affirmative :(indiquer l’infraction et la date d’inscription à ce fichier)………/………….…
28- La société est-elle inscrite au fichier national des fraudeurs, auteurs d’infractions graves aux
législations et réglementations fiscales, douanières et commerciales ?........ NON.......................
29- Dans l’affirmative :(préciser l’infraction et la date d’inscription à ce fichier)……/………….……
30- La société a-t-elle été condamnée pour infraction grave à la législation du travail et de la sécurité
sociale ?......................... NON.........................................................................................
31- Dans l’affirmative : (préciser l’infraction, la condamnation et la date de décision) ……/…….…
32- La société lorsqu’il s’agit de soumissionnaires étrangers ,a-t-elle manqué au respect de l’engagement
d’investir prévu à l’article 24 du décret présidentiel n° 10-236 du 28 chaoual 1431 correspondant au 7
octobre 2010,modifié et complété, portant réglementation des marchés publics ?..............................
NON………………………………………………………………………..
33- Dans l’affirmative : (indiquer le maître d’ouvrage concerné, l’objet du marché, sa date de signature et
de notification et la sanction infligée)……………………/…………………..……………
34- Indiquer le nom, le (s) prénom(s), la qualité, la date et le lieu de naissance et la nationalité du
signataire de la déclaration : Gori Hocine ; Gérant; 01/07/1973, Bir El Ater-Tébessa- ;Algérienne.…
35- J’affirme, sous peine de résiliation de plein droit du marché ou de sa mise en régie aux torts exclusifs
de la société, que la dite société ne tombe pas sous de s interdictions édictées par la législation et la
réglementation en vigueur.
36- Je certifie, sous peine de l’application des sanctions prévues par l’article 216 de l’ordonnance n° 66-
156 du 8 juin 1966, modifiée et complétée, portant code pénal que les renseignements fournis ci-dessus
sont exacts.
Le soumissionnaire
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DECLARATION DE PROBITE
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
الشعبية الديمقراطية الجزائرية الجمهورية
DECLARATION DE PROBITE
Je soussigné (e)
Je déclare sur l’honneur que ni moi, ni l’un de mes employés, représentants ou sous traitants,
n’avons fait objet de poursuites pour corruption ou tentative de corruption d’agents publics.
M’engage à ne pas m’abonner à des actes ou à des manœuvres tendant à promettre d’offrir ou
d’accorder à un agent public, directement ou indirectement, soit pour lui- même ou pour une autre
entité, une rémunération ou un avantage de quelque nature que ce soit, à l’occasion de la
préparation, de la négociation, de la conclusion ou e l’exécution d’un marché, contrat ou avenant.
Certifie, sous peine de l’application des sanctions prévues par l’article 216 de l’ordonnance n°66-
156 du 8 Juin 1966, modifiée et complétée, portant code pénal que les renseignements fournis ci-
dessus sont exacts.
Le soumissionnaire
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Cahier des Clauses Administrative
Générales
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SOMMAIRE
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ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE
Le présent Marché a pour objet la réalisation des travaux de les travaux de réhabilitation de
la conduite de refoulement a partir de la station de pompage existante Es Sarouel et les
réservoirs existants 2 x 1 000 m3 de Chabbia - El Bouni de la wilaya d’Annaba.
Pièce N° 1 : Soumission ;
Pièce N°2 : Déclaration à souscrire ;
Pièce N°3 : Déclaration de probité ;
Pièce N°4: Cahier des Clauses Administrative Générales et Cahier Prescriptions
Spéciales
Pièce N°5 : Bordereau des prix ;
Pièce N° 6 : Détail Quantitatif et Estimatif ;
Pièce N° 7 : Mémoire technique composé de :
Planning d'exécution des travaux ;
Mémoire technique décrivant notamment la méthodologie et les moyens
matériels et humains.
Programme général d’exécution des travaux.
ARTICLE 5– AGRÉMENT DES SOUS – TRAITANTS
Le recours à la sous-traitance est toléré conformément à la réglementation en vigueur,
en application des articles 140, 141, et 142 du décret Présidentiel N° 15-247 du 16
septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de
service public.
Le Cocontractant devra soumettre à l'agrément au Service Contractant une liste des
sous-traitants auxquels il prévoit de confier certains travaux. Il fournira également les
références de ses sous-traitants et définira les travaux qu'il prévoit de leur confier.
Les travaux confiés à la sous-traitance concernent exclusivement la partie étude de
conception et Génie Civil, le taux de sous-traitance ne doit en aucun cas dépasser 40%
du montant total du marché.
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Le Service Contractant se réserve le droit de refuser tout sous-traitant qui ne présenterait
pas les références technico-financières suffisantes pour réaliser les travaux ou assurer les
fournitures dont il aurait la charge. Le Cocontractant s'engage à présenter alors de
nouveaux sous-traitants, jusqu'à ce qu'il ait reçu l'agrément du Service Contractant, sans
qu'il en résulte une quelconque augmentation de prix.
ARTICLE 6– RESPONSABILITE DU COCONTRACTANT
Le cocontractant s’engage au titre du présent marché à respecter les délais et les
plannings et faire en sorte de réduire au maximum les perturbations que peuvent amener
ces travaux.
A assurer une planification satisfaisante entre ses travaux, ceux éventuels d’autres
contractants, et les propres besoins d’exploitations de l’ADE. Ces travaux seront réalisés
conformément aux normes algériennes en vigueur, ainsi que les levés topographiques
nécessaires, l’établissement des dossiers d’exécution selon les recommandations du cahier
des prescriptions techniques et la spécification technique du présent marché.
Pendant la durée des travaux .Le Cocontractant répond, suivant le marché et la loi, d’une
exécution soignée, ponctuelle et sans défaut des ouvrages.
Le Cocontractant est tenu d’attirer, par écrit, l’attention du service contractant sur les
erreurs ou dangers éventuels qu’il peut déceler dans les plans et constructions qui lui sont
prescrit par le Service Contractant, sous peine d’en supporter lui-même les conséquences.
Il lui appartient, le cas échéant, d’obtenir les cessions, licences ou autres autorisations
nécessaires, et de supporter la charge des droits, redevances ou indemnités y afférents.
En cas d’action dirigée contre l’Etat par des tiers détenteurs de brevets, licences, modèles,
dessins de fabrique ou de commerce utilisés par le Cocontractant pour l’exécution des
travaux, le Cocontractant doit intervenir à l’instance et indemniser l’Etat de tous dommages
et intérêts prononcés à son encontre, ainsi que des frais supportés par lui.
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1.08.2 Accidents de la circulation
Doivent être garantis par le Cocontractant, tous les risques relatifs aux accidents de la
circulation ; les garanties doivent notamment couvrir :
Doivent être garanties par le Cocontractant, les responsabilités civiles lui incombant, en
raison des dommages qui, entre l'Ordre de Service de commencer les travaux et la
réception définitive, seraient causés aux agents et aux mandataires du Service
Contractant ou aux tiers, par les ouvrages objet du présent Marché, les marchandises,
les matériels, les installations ou le personnel du Cocontractant.
1.08.5 Sous-traitants
Les garanties des contrats citées ci-dessus doivent être étendues aux sous-traitants,
sauf si les sous-traitants sont déjà couverts pour ces risques : les contrats propres aux
sous-traitants devront être présentés au Service Contractant, à sa demande, ainsi qu'une
attestation de validité et de paiement des primes en cours.
Ces polices devront être prises auprès d'une (ou plusieurs) Compagnie(s)
d'Assurances Algérienne(s).
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Le Service Contractant pourra refuser toute police qui ne lui conviendrait pas, en
donnant les raisons motivées de son refus.
4) En cas d'accident aux ouvrages objet du marché, quelle qu'en soit la cause, le
Cocontractant est tenu de procéder dans les délais les plus réduits, à leur remise
en état.
Le prix payé par le Service Contractant au Cocontractant pour ces ouvrages est, dans
tous les cas de dommages imputables au Cocontractant, obtenu par application des
dispositions du présent marché dans l'hypothèse où l'accident ne serait pas produit.
ARTICLE 9 – CONDITIONS DE RESILIATION
Conformément à l’article 149 du décret présidentiel N° 15-247 du 16 septembre 2015,
suscité et à l’arrêté ministériel du 28 Mars 2011 fixant les mentions à porter dans la mise
en demeure et les délais de sa publication, en cas d’inexécution de ses obligations, le
Cocontractant est mis en demeure, par le Service Contractant, d’avoir à remplir ses
engagements contractuels dans un délai déterminé.
Faute par le Cocontractant de remédier à la carence qui lui est imputable dans le délai fixé
par la deuxième mise en demeure, le Service Contractant peut, unilatéralement, procéder à
la résiliation du marché, Il peut également, prononcer une résiliation partielle du marché.
Le service contractant peut procéder à une résiliation unilatérale du marché public, même
sans faute du partenaire cocontractant
Outre la résiliation unilatérale visée ci-dessus, il peut être également procédé à une
résiliation contractuelle du marché dans les conditions expressément prévues à cet effet,
Conformément à l’article 150 et 151 du décret présidentiel N° 15-247 du 16 septembre
2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service
public.
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ARTICLE 10– TEXTES GENERAUX
Le Cocontractant sera soumis aux dispositions des textes suivants:
A l’ordonnance N° 75-58 du 26 Septembre 1975, modifiée et complétée, portant
code civil ;
A l’ordonnance N° 75-59 du 26 Septembre 1975, et complétée, portant code de
commerce ;
A l’ordonnance N° 95-07 du 25 Janvier 1995 relative aux assurances, modifiée et
complétée, par la loi N° 06-04 du 20 Février 2006 ;
A l’ordonnance N° 03-03 du 19 Juillet 2003 relative à la concurrence ;
A la loi N° 81-10 du 11 juillet 1981 relative aux conditions d’emploi des travailleurs
étrangers ;
A la loi N° 90-11 du 11 Avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de
travail ;
A la loi N° 03-10 du 19 Joumada el oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003,
relative à la protection de l’environnement dans le cade du développement durable ;
A la loi N° 04-02 du 23 Juin 2004 fixant les règles applicables aux pratiques
commerciales ;
A la loi N° 04-08 du 5 joumada ethanya 1425 correspondant au 14 Aout 2004,
modifiée et complétée, relative aux conditions d’exercice des activités
commerciales ;
A la loi N° 06-01 au 20 Février 2006 relative à la répression et à la lutte contre la
corruption ;
Au décret présidentiel N° 10-236 du 7 Octobre 2010 portant sur la réglementation
des marchés publics, modifié et complété ;
Au décret exécutif N° 05-468 du 10 Décembre 2005, fixant les conditions et les
modalités d’établissement de la facture, du bon de transfert, du bon de livraison et
de la facture récapitulative ;
Au décret exécutif N°11-125 du 22 Mars 2011, relatif à la qualité de l’eau de
consommation humaine modifié et complété;
Décret exécutif n° 14-96 du 04 mars 2014, modifiant et complétant le décret
exécutif n° 11-125 du 22 mars 2011 relatif à la qualité de l’eau de consommation
humain,
Cahier des Clauses Administratives Générales approuvé par arrêté du 21 Novembre
1964 applicable aux marchés du Ministère de la Reconstruction, des travaux Publics
et des Transports,
Arrêté ministériel du 13 Mars 2008 portant sur le document technique réglementaire
relatif aux règles de pose de canalisation en plastique destinées au projets
d’alimentation en eau potable.
ARTICLE 11 – EXEMPLAIRE DU MARCHE
Le Cocontractant remettra au Service Contractant : cinq (05) exemplaires complets du
Marché en minute et dés l'approbation du marché par le contractant, il remettre quinze (15)
exemplaires, comprenant chacun toutes les pièces contractuelles tel que mis au point à
l'issue des négociations. Outre il remettra aussi deux exemplaires sur support informatique
(CD ou DVD).Chacun de ces exemplaires comprendra toutes les pièces contractuelles
définies ci-dessus à l’article 4.Tous les exemplaires visés au présent Article sont destinés à
l'usage du Service Contractant. Toutefois, le Cocontractant recevra en retour 2 exemplaires
approuvés.
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ARTICLE 12- LANGUE DU MARCHE
Le Marché est rédigé en langues arabe ou française. Toutes les correspondances y
afférentes doivent être rédigées dans ces langues.
Le Cocontractant utilisera cette langue dans toutes ses communications officielles avec le
Service Contractant ainsi que pour tous les plans, rapports et documents soumis au Service
Contractant. Un certain nombre de règlements et normes techniques algériennes en
vigueur sont considérés comme pièces contractuelles par référence. Dans le cas où il y
aurait ambiguïté entre leur traduction en français et le texte original, c'est le texte original
qui fera foi.
Cette exigence est prévue par les dispositions de la loi N° 04/19 du 25/12/2004 relative au
placement des travailleurs et au contrôle de l’emploi et l’instruction du 14/03/2004 de
Monsieur le Chef du Gouvernement relative au respect de la législation de travail en
matière de recrutement de la main d’œuvre.
Définition
La Force Majeure est définie selon le C.C.A.G.
Pour l'interprétation de l'Article 27 alinéa 4 du C.C.A.G., il est précisé que seul peut
constituer un cas de force majeure un fait :
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Qui est indépendant de la volonté du Cocontractant,
Que le Cocontractant ne peut ni prévenir, ni empêcher,
Demande du Cocontractant
Le Cocontractant devra signaler par écrit au Service Contractant, dans un délai de dix jours
après l'événement, le (s) cas de force majeur.
Indemnité
Dans son principe, l’indemnité tiendra compte du préjudice éprouvé par le Cocontractant
dans l’exacte mesure où ce préjudice est la conséquence directe de l'événement de force
majeure. Il est précisé en outre que le Cocontractant doit rentrer dans ses frais sans pour
autant trouver dans la conséquence de l'événement de force majeure une source de profit
supplémentaire.
Les pertes d’outils et de matériel, évaluées sur pièces justificatives ou sur la base de la
valeur résiduelle calculée compte tenu de l’âge, de la durée de vie et de la valeur de
remplacement ;
Par contre, ne pourront être remboursés, à ce titre, au Cocontractant les dégâts causés au
matériel et fournitures en dépôt ou aux installations du Cocontractant si leur emplacement
n’a pas reçu l’approbation du Service Contractant.
En cas de force majeure, le Cocontractant sera tenu d'exécuter sans retard, les directives
écrites de l'Ingénieur touchant les mesures de sécurité, la remise en état du chantier et la
reprise des activités, sans préjudice pour la demande en indemnité ci-dessus.
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ARTICLE 18- DELAIS D’EXECUTION
Le Délai d’exécution des travaux objet du présent marché est arrêté à (06) SIX mois à
partir de la notification de l’ordre de service prescrivant le démarrage des travaux.
a) Réception partielle
Il sera procédé à une réception partielle sur demande écrite de Cocontractant et après
remise des plans conformes à l’exécution et tout autre document demandé dans le
cahier des charges selon le cas suivant :
b) Réception provisoire
A l’achèvement complet des travaux prévus au présent marché et après remise des
plans conformes à l’exécution et autres documents décrits dans le cahier des
prescriptions techniques, le Contractant procédera sur demande écrite de Cocontractant
à la réception provisoire des travaux conformément à la réglementation en vigueur et
délivrera à celui-ci un certificat de réception. Le délai de garantie commencera à courir à
partir de la date de ce procès verbal.
Dans le cas ou le contractant aurait des réserves à faire, celles-ci seront communiquées
par écrit au Cocontractant, qui devra satisfaire dans les meilleurs délais aux demandes
de Contractant.
Le Cocontractant assurera une garantie pendant un délai de douze (12) mois, débutant à la
date de la réception provisoire des ouvrages.
Ce délai sera allongé des « temps morts » éventuels, consacrés aux travaux de réparation
qui se révéleraient nécessaires.
Si le Cocontractant ne remédie pas à ces défauts dans le délai requis, le service contractant
aura le droit de faire exécuter les travaux nécessaires aux frais du Cocontractant,ou
d’exiger une réduction de prix correspondant à la moins-value, ou enfin de refuser le travail
ou la fourniture.
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ARTICLE 21 – RECEPTION DEFINITIVE
La réception définitive des travaux interviendra à l'expiration du Délai de Garantie de douze
(12) mois après la réception provisoire globale, ou, le cas échéant, après la réception des
derniers travaux de réparation importants.
En Hors Taxes en chiffre : 38 987 700.00 DA et en toutes lettres : Trente Huit Million Neuf
Cent Quatre-vingt Sept Mille Sept Cent Dinars
TVA en chiffre : 6 627 909.00 DA et en toutes lettres : Six Million Six Cent Vingt Sept Mille
Neuf Cent Neuf Dinars
ARTICLE 24 – CAUTIONNEMENT
Caution de bonne exécution et de garantie
Le remboursement des avances s’effectuera par voie de retenue sur les décomptes
mensuels de l’entrepreneur à partir de la première situation des travaux et sera terminé
lorsque les sommes payées atteindront les 80% du montant du marché en application de
l’ article 116 du décret présidentiel N° 15-247 du 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
Les situations et factures seront produits en douze exemplaires par le Cocontractant, ils
sont transmis entre le premier et le cinq de chaque mois. Passé ce délai, les situations
présentées ne seront prises en compte que le mois suivant.
ARTICLE 30 – ATTACHEMENTS
Tous les attachements nécessaires à l’établissement des décomptes seront exécutés
conformément à l'Article 39A du Cahier des Clauses Administratives Générales (C.C.A.G).
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ARTICLE 31- TRAVAUX SUPPLÉMENTAIRES
Ces travaux doivent dans tous les cas d’espèces faire l’objet d’un ordre de service
accompagné d’un avenant et leurs rémunérations sera faite en appliquant aux quantités
réellement exécutées les prix unitaires du B.P.U, ou à défaut les prix négociés entre le co-
contractant et le service contractant.
ARTICLE 32 – AVENANT
3.14.1 -En application des dispositions des articles 135 à 139 du décret présidentiel N°
15-247 du 16 septembre 2015, sus-cité, l’avenant constitue un document contractuel
accessoire au marché qui, dans tous les cas, est conclu lorsqu’il a pour objet
l’augmentation (travaux supplémentaires) ou la diminution (travaux en moins) des
prestations et/ou la modification d’une ou de plusieurs clauses contractuelles du marché.
3.14.2-Les prestations, objet de l’avenant, peuvent couvrir des opérations nouvelles
(travaux complémentaires) entrant dans l’objet global du marché. Dans ce cas, les
nouveaux prix sont négociés entre le cocontractant et le service contractant. Cette
négociation est sanctionnée par un procès verbal signé par les deux parties ainsi que
l’ingénieur, chef de projet du service contractant.
Les prix unitaires seront appliqués aux quantités réellement exécutées et conformément
aux attachements dressés par le co-contractant et le maitre d’œuvre, et approuvés par le
service contractant.
Equipements :
-50 % à l’arrivée des équipements sur chantier sur présentation des documents
de livraison suivants : factures, certificat d’origine, certificat de garantie, certificat
d’inspection et d’essai et rapport de visite d’usine.
-30 % à la pose, sur présentation de situations mensuelles par le Cocontractant au fur
et à mesure de l’avancement des travaux,
-10 % à l’achèvement des travaux
-10 % à la réception provisoire.
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-10 % à l’achèvement des travaux
-10 % à la réception provisoire.
ARTICLE 34 - PENALITES DE RETARD
Pour tout jour calendaire de dépassement des délais définis dans le présent document, qui
serait imputable au Cocontractant, il sera appliqué à ce dernier une pénalité calculée selon
la formule suivante :
Cette pénalité est plafonnée à dix pour cent (10%) du montant, en touts taxes comprises,
du marché.
Dans le cas ou le montant des pénalités dépasse 10% du montant du marché, le service
contractant se réserve le droit de résilier le contrat.
Les retards dont le Cocontractant prouverait n'être responsable ni directement, ni
indirectement, ne donneront pas lieu à l’application des pénalités.
Le paiement des pénalités n'affectera en rien les autres obligations contractuelles.
ARTICLE 35 – REGLEMENT DES SOMMES
Domiciliation bancaire
Compte N° : 00100 486 0300 3000 55 89
Ouvert au nom de SARL GORI
A la banque (nom et adresse) : BANQUE NATIONAL D'ALGERIE –BNA-
Adresse : BIR EL ATER - TEBESSA
Délais des règlements
En application des articles 121 et 122, 1er alinéa du Décret Présidentiel N° 15-247 du 16
septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de
service public, les délais ouverts au Service Contractant pour procéder aux
consultations ouvrant droit au paiement est de 30 jours sauf désaccord motivé avec le
Cocontractant sur la qualité des travaux à rémunérer. Ce délai commence à courir à
partir de la demande du titulaire appuyée par les justificatifs nécessaires.
22
Si cette notification n’est pas faite ou si le paiement n’intervient pas à l’expiration de ce
délai, le retard ouvre droit, sur la demande expresse du Cocontractant, à des intérêts
moratoires calculés, depuis le jour qui suit l’expiration du dit délai, au taux moyen d’intérêt
bancaire à court terme, selon la formule suivante :
MS x T.I.B.C. x N
IM = ------------------------------
12 x 30
12 x 30
ARTICLE 37 – NANTISSEMENT
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En cas de désaccord, Le partenaire Cocontractant peut introduire avant toute action en
justice, un recours auprès du comité de règlement amiable des litiges nés à l’exécution
des Marchés auprès du Ministère des Ressources en Eau et de l’environnement, ce
comité est institué selon les dispositions de l’article 154 et conformément aux conditions
prévues à l’article 155 du décret Présidentiel N° 15-247 du 16 septembre 2015.
La partie adverse est invitée par le président du comité par lettre recommandée avec
accusé de réception à donner son avis sur le litige. Elle est tenue de communiquer son avis
au président du comité par lettre recommandée avec accusé de réception, dans un délai
maximum de dix (10) jours, à compter de la date de sa saisine. L’examen du litige donne
lieu à un avis motivé, dans un délai maximum de trente (30) jours, à compter de la date de
la réponse de la partie adverse.
L’avis du comité est notifié aux parties au litige par envoi recommandé avec accusé de
réception. Une copie de cet avis est transmise à l’autorité de régulation des marchés
publics et des délégations de service public, instituée par les dispositions de l’article 213 du
présent décret Présidentiel N° 15-247 du 16 septembre 2015.
En cas de non règlement à l’amiable, le tribunal Administratif d’Alger est seul compétent
pour le règlement du litige.
24
CAHIER PRESCRIPTIONS
SPECIALES
SOMMAIRE
25
CHAPITRE I - DISPOSITIONS TECHNIQUES
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ARTICLE 24- REUNIONS DE COORDINATION
ARTICLE 25- LIAISON ENTRE LE SERVICE CONTRACTANT ET LE COCONTRACTANT
ARTICLE 26- ENLEVEMENT DU MATERIEL ET DES MATERIAUX
ARTICLE 27–DELAIS DE REPLIEMENT DE CHANTIER
ARTICLE 2:DEBLAI
ARTICLE 3 : REMBLAI
CHAPITRE -III-
ARTICLE 9: RACCORDS
27
ARTICLE 21:COUPE DES CONDUITES
ARTICLE 22: POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES
ARTICLE 23:DECHARGES ET VIDANGES
ARTICLE 24:REGARDS ET DISPOSITIFS DE FERMETURE
ARTICLE 25 : TRAVAUX SUR CONDUITES EXISTANTES
ARTICLE 26:DEPOSE DES CONDUITES
ARTICLE 27:EPREUVE DES JOINTS ET CANALISATION PRINCIPALES
ARTICLE28:EPREUVE DES ROBINETS – VANNES
ARTICLE 29:EPREUVE DES RACCORDEMENTS
ARTICLE 30:ACHEVEMENT DES TRAVAUX DE POSE – VERIFICATION DES REVETEMENTS
EXTERIEURS
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CHAPITRE I - DISPOSITIONS TECHNIQUES
En particulier, le Cocontractant atteste qu'il a lui-même reconnu le site où qu'il l'a fait reconnaître
par un représentant qualifié.
Il devra prendre toutes les mesures d’ordre de sécurité et de précaution propres à prévenir les
dommages et accidents tant sur le chantier que sur les propriétés avoisinantes et sur la voie
publique. Le cocontractant devra prendre, à ses frais les risques et périls toutes les mesures
nécessaires pour réduire au minimum la gêne imposée aux usagers et aux riverains par la proximité
des travaux des engins.
Le Directeur des Travaux du Cocontractant et ses principaux collaborateurs devront être agréés
par le Service Contractant, et en particulier présenter des références personnelles attestant qu'ils
ont déjà exécuté avec succès, des travaux d'importance équivalente et de nature comparable à
ceux qui font l'objet du présent marché.
A défaut par le contractant d’avoir élu domicile à proximité des travaux et d’avoir fait connaître ce
domicile au service contractant dans un délai de quinze jours, à dater de la notification de la
signature du marché ou d’avoir fait connaître son nouveau domicile dans les quinze jours suivant
29
l’expiration du délai de garantie, toutes les notifications qui se rapportent au Cocontractant seront
valables lorsqu’elles auront été faites au siège de l’assemblée populaire communale le plus proche.
a – La situation des ouvrages dont la construction fait objet du présent marché emplacements sur
lesquels en principe aucune installation ou dépôt ne sera réalisé.
En particulier, une protection sera assurée contre les chutes de pierres et les instabilités de terrain,
chaque fois que la nécessité s'en fera sentir.
Les accès à établir dans les ouvrages devront être conçus en tenant compte des normes de
sécurité, notamment pour ce qui concerne les échelles, les passerelles et les échafaudages de tout
type.
Le personnel du Cocontractant sera équipé, selon les règlements en vigueur, en casques, gants,
bottes et cirés, ceintures de sécurité ou harnais.
Le Cocontractant mettra à la disposition des visiteurs autorisés, un jeu de casques, bottes, cirés.
30
ARTICLE 9– TRAVAUX SUR CHANTIER
Le Cocontractant fera son affaire des installations de chantier nécessaires à ses propres travaux, et
notamment aux travaux suivants :
- Excavation pour les fouilles des ouvrages, transport, évacuation, mise en dépôt et réglage
des déblais,
- Pose et compactage des remblais en tranchée.
- Extraction des matériaux en carrières, ballastières et zones d'emprunt s'il y a lieu,
- Transport et entreposage des matériaux et équipements mécaniques,
Et toute autre installation jugée nécessaire à la bonne exécution des travaux.
Ce matériel sera conduit, entretenu, réparé et remis en état par ses soins et à ses frais.
La liste du matériel fourni par le Cocontractant dans le mémoire technique n'est pas limitative, et le
Cocontractant ne pourra élever aucune réclamation si, en cours de travaux, il est amené à modifier
ou compléter ce matériel, que ce soit de sa propre initiative ou à la suite d'une observation du
Service Contractant notamment pour le respect des délais.
Si, pour une raison quelconque, le Cocontractant désire retirer du chantier une partie du matériel
avant l'achèvement des travaux auxquels il est destiné, il ne pourra le faire qu'avec l'accord écrit du
Service Contractant, cet accord laissant toutefois au Cocontractant les risques et périls de cette
opération.
Si le Cocontractant ne respecte pas ces obligations, il répondra des dommages qui pourraient en
résulter pour le Service Contractant, soit directement, soit du fait de prétentions de tiers.
Il devra prévoir, à cet effet, les moyens nécessaires à cet effet (pose d'extincteurs réglementaires
dans tous les locaux dès le démarrage des travaux) et en personnel.
31
ARTICLE 13 – SECURITE DU CHANTIER
Le Cocontractant interdira l'accès au chantier et aux cités à toute personne étrangère au moyen
d’un dispositif de sécurité passive spécialement mis en place pour la sécurité de ses biens et de son
personnel et ceux du Service Contractant.
Il fera son affaire de l'étude du plan de sécurité interne du chantier qu'il soumettra à l'approbation
des autorités compétentes.
Il prendra en charge tous les frais de fourniture et d'installation des équipements anti-intrusion et la
construction des ouvrages de protection, et tous les frais relatifs au personnel de sécurité.
En cas de dégâts ou dommages causés aux installations générales, aux ouvrages existants ou en
construction ou à des tiers par suite de venues d'eau, quelle que soit leur origine, dues à une faute
ou négligence du Cocontractant, ce dernier procèdera aux réparations indispensables, à ses frais et
dans les meilleurs délais.
32
ORGANISATION DES TRAVAUX
Le Directeur des Travaux aura qualité pour recevoir et exécuter les ordres, instructions et
directives de l'ingénieur.
Le Directeur des Travaux sera présent sur le chantier pendant les heures de travail. Il pourvoira à
l'exécution correcte de l'ouvrage en se conformant aux lois, aux clauses du Marché, aux plans
d'exécution et aux ordres du Service Contractant ou de l'Ingénieur.
Le directeur des Travaux sera aidé dans sa tâche par un personnel technique, un personnel
administratif, et un personnel auxiliaire qualifié et en nombre suffisant.
Si un ou plusieurs de ces intervenants ne sont pas ceux identifiés dans l’offre technique, le
Cocontractant est tenu de proposer des intervenants d’une qualification équivalente ou supérieure.
Le Cocontractant est tenu d'avoir, en tout lieu du chantier, un représentant compétent, capable de
communiquer en langue française, capable de recevoir les instructions du Service Contractant.
Pendant le délai de garantie, le Cocontractant devra maintenir, pour toute intervention éventuelle,
un représentant qualifié, agréé par le Service Contractant.
Tous les plans soumis pour approbation par le Cocontractant au Service Contractant,
seront dessinés sur des feuilles de format standard ISO, le format A1 étant la dimension
maximale. Chaque plan portera un cartouche dans l'angle inférieur droit, avec les
informations suivantes
- nom du Service Contractant,
- nom du projet,
- intitulé du Marché,
- nom du Cocontractant,
- titre du plan,
- numéro du plan,
- date,
- auteur.
Chaque plan comprendra, en outre, une case séparée pour les révisions ; cette case sera
suffisamment grande pour y inscrire jusqu'à 10 révisions, y compris le numéro, la date, la
description et la vérification de la révision.
33
Le système de numérotation devra être cohérent et univoque : son principe devra être
préalablement soumis au Service Contractant.
Le cas échéant, les Spécifications Techniques définissent un système de numérotation qui devra
être la référence principale dans les communications entre le Service Contractant et le
Cocontractant.
Les plans seront établis aux échelles agréées qui conviendront pour détailler et transmettre
clairement les propositions du Cocontractant. Les échelles appropriées seront indiquées sur les
plans.
Les plans comprendront tous les renvois nécessaires et les informations clés, tels que niveaux et
dimensions indispensables. La direction du "Nord" sera indiquée sur tous les plans.
Les plans seront soumis par le Cocontractant au Service Contractant en six exemplaires dont un
reproductible.
Les exemplaires reproductibles seront sous forme de fichiers informatiques Autocad qui seront
configurés pour une impression simple et rapide des plans
Pour chaque plan révisé, toutes les modifications seront indiquées dans un cadre et reportées sur
le plan avec un indice de révision.
Procédures d’approbation
Tout plan soumis par le Cocontractant au Service Contractant pour approbation, reposera sur des
études ou documents préalablement approuvés.
Les plans interdépendants seront soumis en même temps, sous forme d'un jeu complet et
autonome. Les copies seront mises en ordre et en paquets, chaque paquet sera accompagné de la
liste du contenu.
Les études, plans et documents soumis pour la première fois par le Cocontractant à l'approbation
du Service Contractant, seront reçus dans le bureau approprié du Service Contractant dans un délai
suffisant, offrant au Service Contractant un délai de 15 jours ouvrables (week-ends et jours fériés
exclus) pour approuver lesdits documents préalablement à leur renvoi au Cocontractant.
Dans le cas d'une re-soumission au Service Contractant des mêmes études, plans et documents
par le Cocontractant, les documents seront reçus dans le bureau approprié du Service Contractant
dans un délai suffisant, offrant un délai de 10 jours ouvrables (week-ends et jour fériés exclus) pour
approuver lesdits documents préalablement à leur renvoi au Cocontractant.
Ce programme de soumission des études tiendra compte des programmes de travaux et des délais
nécessaires au Service Contractant pour approuver lesdits documents.
Il prévoira également des délais raisonnables pour la re-soumission des études, plans et documents
qui n'auraient pas été approuvés.
L'approbation des plans et documents sera conditionnés par celle du programme de soumission
des études.
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Le Service Contractant pourra retirer ou modifier son approbation d'une étude, plan ou document,
à l'issue de soumissions ultérieures. Dans ce cas, le Service Contractant informera le Cocontractant
du retrait ou de la modification par lettre ou télécopie et, dès réception de cette information, le
Cocontractant prendra les mesures nécessaires pour ce qui concerne les ouvrages, et en donnera
confirmation au Service Contractant par lettre ou par télécopie.
L'approbation du Service Contractant sera une approbation de principe fournie pour permettre la
poursuite de la tâche concernée.
Les approbations fournies par le Service Contractant ne dégageront pas le Cocontractant de ses
obligations aux termes du présent Marché.
Toute approbation ne sera donnée que sur la base des informations dont disposera le Service
Contractant à cet instant donné, étant entendu que des faits ultérieurs pourront exiger le retrait ou la
modification de ladite approbation.
La vérification des études, des plans et des documents par le Service Contractant, ne sera qu'une
vérification de principe ne portant pas sur chaque dimension et sur chaque détail.
Les tampons apposés sur les études, plans et documents, auront les significations suivantes:
"Approuvé, bon pour exécution" désignera les informations renvoyées par le Service Contractant au
Cocontractant.
L'approbation d'une étude, d'un plan ou d'un document pourra être partielle ou conditionnelle.
Dans ce cas, le document portera par exemple "Approuvé, bon pour exécution pour ..." (suivie de
l'énumération de certaines parties de l'ouvrage), ou "Approuvé, bon pour exécution, sous réserve
de ..." (suivie de l'énumération des tâches que le Cocontractant devra nécessairement exécuter
avant de pouvoir continuer).
Dans ces circonstances, le Cocontractant exécutera les travaux correspondant uniquement aux
parties approuvées des documents, ou après avoir effectué les tâches conditionnelles et donné
confirmation par écrit au Service Contractant de l'exécution desdites tâches.
Aucune tâche ne sera entreprise avant que les études, plans et documents correspondants aient
été "Approuvés, bon pour exécution".
Les plans non munis du cachet "Approuvés, bon pour exécution" ne seront pas exécutoires et ne
pourront, en aucun cas, justifier une réclamation quelconque de la part du Cocontractant.
Tous les plans, croquis et dessins qui seront remis, revêtus de la mention "Approuvés, bon pour
exécution", seront exécutoires. Ils entraîneront l'obligation pour le Cocontractant de se conformer
strictement aux dispositions qu'ils contiendront.
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Le Cocontractant ne peut apporter de lui-même aucun changement aux plans d'exécution
"Approuvés, bon pour exécution", sinon il peut être tenu, sur l'ordre du Service Contractant et dans
un délai qui lui est alors prescrit, de remplacer les matériaux ou de reconstruire les ouvrages dont
les dimensions ou les dispositions ne sont pas conformes au Marché et aux prescriptions du Service
Contractant.
En revanche, le Cocontractant sera tenu de se conformer aux changements que lui prescrira le
Service Contractant ou l'Ingénieur, par rapport aux plans d'exécution "Approuvés, bon pour
exécution", mais seulement lorsque ces changements lui seront ordonnés par écrit, faute de quoi, le
Cocontractant aurait à en supporter toutes les conséquences.
Le cocontractant ne pourra communiquer aux tiers, tout au partie des études réalises, qu’après
autorisation de l’Algérienne Des Eaux.
Les fournitures seront d’origine algérienne sauf si les délais de livraison ne sont pas compatibles
avec les délais contractuels au si les modèles disponibles en Algérie ne satisfait pas aux
spécifications technique du présent marché.
Elles proviendront de fournisseurs et d'usines agréés par le Service Contractant. Cet agrément ne
dégagera en rien la responsabilité du Cocontractant, qui ne pourra se prévaloir de l'éviction motivée
des fournisseurs ou sous-traitants pour demander une majoration quelconque des prix du Marché.
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ARTICLE 20 - NORMES ET ESSAIS RELATIFS AUX MATERIAUX D’EMPRUNT
ET AUX MATERIAUX FABRIQUES
Dans la présente clause, le mot "Norme" désigne toute norme, règle de l'art, manuel ou autre
document technique mentionné dans la spécification.
Il est entendu par "Norme agréée", toute norme qui a été approuvée par le Service Contractant,
conformément à la procédure suivante :
Le Cocontractant soumettra pour agrément au Service Contractant, toute norme qu'il projette
d'utiliser en qualité de norme agréée pour satisfaire à une prescription spécifique de la Spécification.
La demande d'agrément d'une norme sera soumise aussitôt que possible et, en l'absence
d'instructions contraires, six semaines au moins avant le début d'exécution des travaux qu'elle
couvre.
Le Service Contractant évaluera la norme lui ayant été soumise, et signifiera en règle générale son
approbation ou ses objections dans les trois semaines après la soumission de la demande.
Toute norme ayant été approuvée sera "Norme agréée" pour la partie des travaux pour laquelle elle
a été déposée.
En cas de non agrément d'une norme par le Service Contractant, le Cocontractant soumettra une
norme de rechange pour agrément, selon la procédure définie ci avant.
Aucun des travaux liés à la partie d'ouvrage concernée ne pourra être entrepris si la norme
applicable n'a pas été agréée.
Toute norme rédigée en langue autre que le français, devra être accompagnée de sa traduction
intégrale en Français.
Toute norme n'ayant été agréée que pour un élément spécifique de la spécification, ne pourra être
considérée comme agréée pour un autre élément de celle-ci du simple fait qu'elle est susceptible de
s'appliquer également à cet élément.
Le Cocontractant pourra faire agréer la même norme pour plusieurs éléments de la spécification
en une seule demande.
Les normes applicables seront les normes les normes algériennes en vigueur. EN, ou ISO.
Le montant de l'offre est réputé inclure le coût d'exécution des travaux conformément aux normes
agréées.
Les essais nécessaires à l'agrément, par le Service Contractant, des matériaux livrés sur le
chantier,
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Il appartient au Cocontractant de fournir au Service Contractant tous les documents d'homologation
nécessaires à l'agrément. A défaut de ces documents, le Service Contractant pourra exiger des
essais d'agrément, qui seront exécutés aux frais du Cocontractant, dans la règle avant acceptation
des matériaux par le Service Contractant.
Le Cocontractant procédera à tous les essais de contrôle qui sont stipulés dans les Spécifications
Techniques, pour s'assurer que les matériaux mis en œuvre répondent aux conditions spécifiées.
Le Service Contractant sera libre d'effectuer tous les essais de contrôle sur les matériaux, et de
prélever les échantillons qu'il juge nécessaire.
Le Cocontractant fournira au Service Contractant les moyens nécessaires pour les prélèvements
des échantillons et la conduite des essais sur ces échantillons.
Aucune réclamation concernant les délais résultant des échantillonnages et des essais ne sera
retenue.
Les essais de contrôle effectués par le Service Contractant ne dégageront pas le Cocontractant de
la responsabilité d'exécuter les essais de routine spécifiés.
Le Service Contractant pourra en particulier faire exécuter par un spécialiste tout essai in situ et/ou
en laboratoire, qu'elle juge nécessaire. Si, selon les résultats de ces essais, les matériaux testés ne
respectent pas les normes prescrites, les frais occasionnés par l'intervention d'un spécialiste seront
à la charge du Cocontractant.
Le Cocontractant remettra, en même temps que son offre, un Dossier Technique Initial,
définissant et justifiant de manière précise et complète, les dispositions qu'il prévoit pour exécuter
les travaux selon les conditions du marché.
Un Mémoire Technique définissant les principaux moyens prévus par le Cocontractant pour
respecter ce Programme Général.
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Ce programme à barres doit faire apparaître avec suffisamment de détails, la succession des
différentes tâches.
Ce programme est accompagné du programme de soumission des études, des documents et des
plans d'exécution tels que définis au paragraphe 3.03.4.
Mémoire Technique
Au stade de son offre, le Cocontractant établit un "Mémoire Technique" décrivant dans le détail, les
différents moyens qu'il prévoit pour respecter le Programme Général.
Chapitre I :
Le Cocontractant fournira un plan de masse à l'échelle du 1/500, obtenu à ses frais par
agrandissement des plans existants, de ses installations de chantier, des voies de desserte
correspondantes.
Il donnera tous les renseignements utiles sur les moyens généraux de franchissement (ponts,
gués) prévus pour franchir notamment les oueds. Il décrira également dans le détail les dispositifs
de manutention que le Cocontractant compte mettre en œuvre.
Il décrira avec précision le matériel, les installations de distribution et autres dispositifs utiles que le
Cocontractant prévoit pour :
Pour chacun des domaines importants des travaux, le Cocontractant décrira, avec tous les
éclaircissements souhaitables, les méthodes de travail ou les procédés qu'il compte utiliser, ainsi
que les moyens qu'il mettra au service de ces méthodes, qu'il s'agisse des moyens en matériel
(type, nombre), en matériaux, en énergie ou en personnel.
Le Cocontractant fournira, le cas échéant, à l'appui de ses commentaires, tous les documents qui
pourraient être utiles, tels que plans d'implantation, schémas de fonctionnement, fiches
d'homologation ou de caractéristiques techniques, publications au sujet du procédé considéré, etc.
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Parmi les domaines à considérer figurent la réalisation des fouilles pour l’implantation des
conduites en terrain pentue, en terrain meuble, les fouilles importantes en profondeur et les
ouvrages de franchissement d’oueds, de routes principales et des chemins de fer.
Le Cocontractant reprendra, poste par poste, la liste du matériel qu'il compte utiliser sur le chantier.
Nombre,
Il indiquera leur nature, quantité, origine et fournira la documentation technique relative à ces
fournitures
Le programme de fournitures fera apparaître les dates de commande et de livraison sur chantier.
Chapitre V : Personnel :
Cet organigramme fera apparaître les différents postes de maîtrise, en précisant le nombre de
postes et la qualification professionnelle des personnes qui devront les occuper :
- de Direction,
- L’administration (gestion, commande des matériels et fournitures, etc.),
- d'Etudes Techniques (génie civil, topographie, plans, métrés, etc.),
- d'Encadrement des divers travaux.
Le Cocontractant fournira également un état prévisionnel des effectifs, trimestre par trimestre, avec
ventilation selon :
Le Cocontractant indiquera par ailleurs, selon la nature des ouvrages et leur configuration aux
différentes époques, l'organisation du travail qu'il prévoit, et notamment le nombre de postes. Ces
renseignements seront donnés avec soin, pour permettre au Service Contractant d'organiser de son
côté, le travail des équipes chargées de la surveillance des travaux.
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Chapitre VI : Prévisions des dépenses mensuelles :
Dans un délai de 2 mois qui suit l'ordre de service de commencer les travaux, le Cocontractant
apportera au Dossier Technique initial, tel que décrit ci-dessus, tous les compléments souhaitables,
notamment ceux qui auront été demandés par le Service Contractant.
Ces programmes mensuels devront être approuvés par le Service Contractant, qui disposera d'un
délai de quinze jours pour demander les modifications. Passé ce délai, les programmes seront
réputés approuvés.
Pendant l'exécution des travaux, le Cocontractant devra adresser au Service Contractant des
"Rapports Mensuels" donnant :
Le programme partiel du mois à venir, faisant apparaître les prévisions relatives aux mêmes six
points que ci-dessus,
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L’état d'avancement des différents ouvrages, comparé à l'état prévu par le "Programme Mensuel" et
par le "Programme Partiel" du mois précédent,
Une série d'au moins 10 photographies en couleur, mesurant 20 x 30 cm, montrant l'état de divers
aspects des travaux sur le chantier,Pendant l'exécution des travaux, le co-contractant réalisera des
présentations des projets sur des banners (05 banners en 05 copies) actualisable si nécessaire et
100 dépliants actualisables suivant l’avancement du projet.
Le Cocontractant devra s'y faire représenter par son Directeur des Travaux ou toute autre
personne également qualifiée.
Le Service Contractant se fera représenter par l'Ingénieur ou toute autre personne qualifiée.
Dans la règle, les réunions auront pour but essentiel de faire la synthèse des éléments des
différents problèmes concernant la marche du chantier, et prendre les décisions nécessaires.
L'analyse de ces problèmes devra avoir été entreprise avant ces réunions. Le Cocontractant sera
tenu de formuler des propositions de solutions pour des décisions à prendre, notamment en ce qui
concerne :
Le Cocontractant sera tenu d'informer l'Ingénieur, spontanément et dans les meilleurs délais, de tout
événement imprévu ou important qu'il viendrait à constater ou dont il aurait connaissance, et
touchant l'exécution du Marché.
Par ailleurs, il est précisé que le Service Contractant et toute personne autorisée par lui, pourront à
tout moment avoir accès aux travaux et au chantier, aux ateliers et en tout lieu de travail, ainsi
qu'aux emplacements d'où proviennent les matériaux, produits manufacturés et outillages utilisés
pour les travaux.
Le Cocontractant devra assurer toutes les facilités voulues pour permettre cet accès.
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ARTICLE 26- ENLEVEMENT DU MATERIEL ET DES MATERIAUX
Si, pour une raison quelconque, le Cocontractant désire retirer du chantier une partie du matériel
avant l'achèvement des travaux et auxquels il est destiné, il ne pourra le faire qu'avec l'accord écrit
du Service Contractant, cet accord laissant toutefois au Cocontractant les risques et périls de cette
opération.
L'enlèvement des matériaux sans emploi sera effectué conformément aux stipulations de l'Article 23
du C.C.A.G.
En cas de retard du Cocontractant, excédant trois mois, les opérations susvisées seront faites,
d'office, à ses frais, après mise en demeure par simple ordre de service du Service Contractant.
43
CHAPITRE -II-TRAVAUX DE TERRASSEMENTS
ARTICLE 2:DEBLAI
2.1-PREPARATION INITIALE DANS LES ZONES DE DEBLAI
La terre végétale doit être décapée sur l’épaisseur prescrite et stockée dans de bonnes conditions
de conservation en vue de sa réutilisation. S’il n’est pas prévu de la réutiliser, elle est mise en dépôt.
Les matériaux provenant de ces démolitions sont alors en vertu des mêmes ordres, soit
évacués à la décharge, soit déposés avec soin pour être réutilisés.
2.3. Déblais:
Du point de vue mode d’exécution des travaux, de la finition de la forme et des tolérances, les
déblais sont classés en deux catégories :
Sont considérés comme tels ceux qui ne nécessitent ni l’emploi d’un ripper ni l’emploi de marteau
piqueur.
Sont considérés comme tels, ceux dont l’exécution nécessite l’emploi d’un ripper ou d’un
marteau piqueur.
On établira la forme à la côte prévue, compte-rendu de l’épaisseur du corps de l’ouvrage.
Lorsque la nature du terrain le permettra, les fouilles auront leurs talus verticaux sauf
autorisation contraire donnée par le contractant. Elles seront boisées et blindées si nécessaire
aux frais du cocontractant.
Les travaux de terrassement, déblaiements et remblaiements seront exécutés selon les
dossiers d’exécution, piquetage et nivellement.
Les déblaiements, fouilles des bassins lagunaires seront exécutés à l’aide de moyens
mécaniques, appropriés dont la liste et les délais d’utilisation feront l’objet d’une approbation du
maître de l’ouvrage.
Les tolérances admises seront de 5 cm.
Les déblaiements provenant des mises en profil seront évacués ou déposés dans des
emplacements désignés selon les plans de remblaiements ou dans des emplacements
accessibles en permettant la réutilisation en remblais, ou l’évacuation vers des décharges.
Les déblais en excès seront entreposés dans des emplacements proches du chantier et arrêtés
d’un commun accord avec le maître de l’ouvrage.
Les remblaiements seront exécutés par tranches de 20 cm.
L’arrosage des remblais avant compactage devra être systématiquement exécuté.
44
Le mode d’exécution du compactage doit tenir compte de la nature du sol et de la teneur en
eaux du sol au moment de l’exécution des travaux. Ces caractéristiques sont soumises aux
analyses par un laboratoire spécialisé.
b. Tranchées
b.1. Ouverture des tranchées :
Les tranchées pour canalisations et regards sont établies à la profondeur nécessaire pour que,
compte tenu de l'épaisseur des canalisations et de celle prévue pour le lit de pose, prévu sous
les canalisations de tous diamètre, le fil d'eau des canalisations se trouves aux côtes de niveau
fixées par les profils en long.
Les travaux sont conduits de manière à ne pas causer de dommages à la propriété voisine.
Lorsque la tranchée est ouverte sur une route, trottoir ou chemin. Le cocontractant commence
par découper avec soins sur l'emprise de la tranchée les matériaux qui constituent le
revêtement, ainsi que ceux de la fondation sans ébranler ni dégrader les parties voisines.
Ces matériaux sont triés et déposés parallèlement à la tranchée de façon à ne pas les mélanger.
Lorsqu’une tranchée est ouverte dans un terrain boisé ou couvert de haies. Le cocontractant doit
procéder au préalable aux opérations préliminaires de débroussaillement, d'abattage d'arbres et
de dessouchage.
A proximité des câbles électriques et téléphoniques des précautions particulières sont à prendre,
les intervalles minimaux entre les câbles et la canalisation tant en projection verticale
qu'horizontale. Sont respectivement de 0.4m pour les câbles téléphoniques et 0.50 m pour les
câbles électriques.
L'emploi des engins mécaniques est autorisé sauf à des déplacements qui seraient précisés par
le Maître d’œuvre au cours du piquetage en fonction notamment du voisinage de clôtures,
ouvrages canalisations ou câbles existants.
b.2. Mode d’exécution des tranchées :
Le fond des tranchées est dressé soigneusement aux côtes prévues au projet et compacté si
besoin est de telle sorte que la densité sèche du sol en place atteigne 90° la densité sèche de
l'optimum modifié.
Après réception du fond de fouille, le lit de pose est en place prêt à recevoir les conduites qui
doivent ainsi reposer sur toute leur longueur, des niches sont aménagées pour la confection
des joints si la nature de ceux-ci le demande.
La réception du fond de fouille n'engage pas la responsabilité du Maître d’œuvre en cas de
rupture ultérieure des ouvrages.
Dans ce cas, le cocontractant devra réaliser les réparations et changements éléments
nécessaires à ses frais.
Lorsque des maçonneries ou des bancs rocheux sont rencontrés dans les tranchés, ils doivent
être arasés à 0.1m au moins au-dessous du fond de fouille et remplacés sur cette épaisseur par
du remblai ou du sable ou de gravier.
b.3. Réglage des tranchées :
La largeur des tranchées et niches doit en tout point être suffisante pour qu'il soit aise de placer et
manœuvrer les conduites, réaliser les points et effectuer convenablement les remblais.
Les remblais pour le comblement des tranchées sont des remblais méthodiquement compactés.
Épaisseur maximale de chaque couche élémentaire de remblai ne doit pas excéder avant
tassement vingt centimètres (20cm).
Les matériaux pour comblement des tranchées sont expurgées pour les deux premières
couches de vingt centimètres (20) tout au moins directement en contact avec la canalisation des
pierres dont la plus grande dimension excéderait 10cm . Le comblement des tranchées sous la
forme comprend la reconstitution de cette dernière en matériaux identiques.
Le fond des tranchées est dressé soigneusement ou corrigé à l'aide de terre fine damée, si
celle-ci provient des fouilles ou de sable, de façon à ce que les canalisations reposent sur le sol
sur toute leur longueur, des niches sont ménagées pour la confection des joints, si la nature de
ceux-ci le demande.
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La largeur des tranchées et niches doit en tous points être suffisante pour qu'il soit aisé d'y
placer les conduites et pièces spéciales, d'y réaliser des joints et d'y effectuer convenablement
des remblais.
A proximité des câbles électriques et téléphoniques, des précautions particulières sont à
prendre, les intervalles minimaux entre les câbles et la canalisation tant en projection verticale
qu'horizontale, sont respectivement de 0.40 m pour les câbles téléphoniques et 0.50 m pour les
câbles électriques.
L'emploi des engins mécaniques est autorisé sauf à des emplacements qui seraient précisés par
le Maître d’œuvre au cours du piquetage en fonction notamment du voisinage de clôtures,
ouvrages canalisations ou câbles existants.
Les terres provenant des fondations ou tranchées seront employées suivant indication de
L’administration soit pour constituer du remblai soit pour être mise en dépôt.
Si le cocontractant croit utile de donner aux fouilles des dimensions supérieures à celles prévues, le
supplément sera à sa charge et il sera tenu d’exécuter à ses frais un remblai soigné au tour des
fondations avec les matériaux qui lui seront prescrits à cet effet par le représentant du Maître
d’œuvre.
le cocontractant fournira tout le matériel nécessaire et procédera à la mise à sec de toutes les
fouilles pour permettre l’exécution des excavations dans les bonnes conditions, afin de maintenir les
fouilles continuellement à sec et permettre la bonne construction des ouvrages.
Le cocontractant devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la protection de
son chantier contre le risque des eaux de pluies. Il ne sera tenu compte des dégâts occasionnés par
des agents atmosphériques. Ceux ci seront entièrement supportés par le cocontractant.
ARTICLE 3 : REMBLAI
3.1- PREPARATION INITIALE DANS LES ZONES DE REMBLAI
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3.2- REALISATION DES OUVRAGES
Le cocontractant ne doit pas commencer la réalisation d’un ouvrage avant que l’état de préparation
du terrain n’ait reçu l’approbation de l’Ingénieur .Au début des travaux, et lors de tout changement
dans l’organisation du chantier.
3.3- CONTROLE
Le co-contactant est tenu de vérifier la qualité des matériaux destinés au remblai ainsi que la qualité
de la mise en œuvre et a cet effet il doit maintenir sur le chantier les moyens en personnel et en
matériel nécessaires. Il devra pouvoir justifier a tout moment du respect des conditions d’utilisation
des sols figurant dans les Spécifications Technique Particulières.
Lorsque les ouvrages de terrassement doivent servir de support a une chaussée, une piste d’envol
ou une aire de stockage, la partie supérieure ou plate-forme du terrassement doit faire l’objet d’un
réglage et, le cas échéant, d’une amélioration de sa portance. Cette dernière peut être obtenue en
mettant en œuvre une couche en matériaux sélectionnés ou traites appelée couche de forme dont
l’épaisseur doit être fixée en fonction de la portance de la plate-forme des terrassements.
47
CHAPITRE -III-
4.le rétablissement provisoire et, s’il y a lieu, le rétablissement définitif des chaussées, trottoirs et
accotements.
Le cocontractant, a cet effet, indique l’origine et le lieu de fabrication de ces matériaux et produits.
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ARTICLE .6: PRESCRIPTIONS GENERALES SUR LES PRODUITS FABRIQUES
Les conduites, pièces spéciales, appareils de robinetterie doivent satisfaire aux conditions
générales suivantes :
1. La surface intérieure doit être lisse, les défauts de régularité de cette surface ne peuvent être
admis qu’autant qu’ils ne constituent que des irrégularités accidentelles et locales, ne pouvant nuire
a la qualité de la pièce et entrant dans les limites de tolérance prescrites ; aucune réparation de tels
défauts ne doit être faite sans l’autorisation préalable de l’Ingénieur.
Les axes et alésages des pignons et engrenages doivent être alésés parfaitement concentriques.
Toutes les pièces constitutives des appareils, garnitures, armatures comprises, doivent, pour un
même type et même diamètre nominal, se trouver dans les limites des tolérances particulières a
chacune d’entre elles, A cet effets, le montage des appareils doit être réalisé en usine par l’emploi
de gabarits très précis.
3. Ils doivent résister sans dommage a tous les efforts qu’ils sont appelés a supporter en service et
au cours des épreuves définies.
4. Ils doivent être étanches dans les conditions de service ou d’essais prévus par la norme
algérienne en vigueur, les assemblages doivent être étanches en cas de mise en dépression de la
canalisation.
5. Ils doivent résister a tous les facteurs extérieurs, soit par eux – même soit d’une part par leur
revêtement intérieur en ce qui concerne l’action des eaux, compte tenu, s’il y a lieu, des traitements
prévus, soit d’autre part, par leur revêtement extérieur en ce qui concerne l’action du sol ou, d’une
manière plus générale, du milieu environnant.
6. transport d’eaux usées, ils ne doivent pas être susceptibles de modifier, de manière défavorable
les qualités physiques, chimiques, bactériologiques ou organoleptiques des eaux circulant
normalement dans le réseau considéré.
Les anneaux, bagues et rondelles en élastomère pour joints élastiques sont conformes à la norme
algérienne en vigueur.
Les joints plats pour brides peuvent être livrés sans insertion ou avec une ou plusieurs insertions de
toile, sous réserve de l’agrément préalable de l’Ingénieur.
Les rondelles de joints pour brides en fonte sont conformes à la norme algérienne en vigueur.
49
Les joints doivent être marqués selon le type de conduites sur lesquels ils doivent être utilisés, si
une confusion est possible.
La fourniture des boulons et écrous est en fonte des tuyauteries express ou similaires sont
conformes à la norme algérienne en vigueur.
Les boulons en aciers sont a 4 ou 6 pans suivant les normes en vigueur, ou a tête spéciale lorsque
cela est nécessaire pour des raisons d’usage ou d’encombrement.
7.3- BRIDES
Les trous de brides peuvent soit venir de fonderie, soit être percés a froid suivant le gabarit fixé par
la norme algérienne en vigueur de perçage applicable a la pièce considérée.
Toutes les brides des pièces et conduites sont percées avant livraison aux espacements et
dimensions prescrits par les gabarits normalisés GN10.
L’axe de conduites droites doit être rectiligne, et les faces des extrémités de conduites droites et
pièces spéciales doivent être d’équerre avec l’axe des pièces ; ces extrémités sont établies de
manière à permettre l’exécution parfaite des assemblages.
Les canalisations doivent satisfaire à toutes les conditions ou sujétions normales d’emploi,
notamment en ce qui concerne l’action, combinée ou non, de la pression intérieure, des charges
extérieures, des surcharges roulantes et de la réaction du sol et des supports.
Les canalisations doivent notamment résister à la pression maximale de service, aux conditions de
refoulement ou sujétions normales d’emploi, notamment en ce qui concerne l’action, combinée ou
non, de la pression intérieure, des charges extérieures, des surcharges roulantes et de la réaction
du sol et des supports.
Les canalisations doivent notamment résister à la pression maximale de service, aux conditions de
refoulement ou de distribution susceptible de créer des surpressions et dépressions.
ARTICLE 9: RACCORDS
Les raccords de fabrication en fonte grise et en fonte ductile doivent être conformes a la norme
générale qui fixe la terminologie, la classification, la symbolisation, les conditions de fabrication, les
caractéristiques et les tolérances, les conditions d’essais, les marques d’identification et les clauses
de réception applicables a l’ensemble de ces produits,
Ces normes générales sont complétées par les spécifications techniques particulières normalisées,
concernent la série a brides en fonte grise, ou les séries standard et express en fonte ductile.
Pour les conduites et raccords des autres séries, en fonte grise ou fonte ductile, ainsi que les
diamètres supérieurs a 1.000 mm, on se rapporte, en l’absence de normes homologues des
fabricants.
50
Les raccords a assemblage dit automatique ou l’étanchéité est assurée par compression d’une
bague de joint en élastomère placée dans l’emboîture sont admis dans les conditions prévues.
Les conduites et raccords, série a brides, peuvent être fournis en fonte ductile.
51
10.2- VANNES A PAPILLON
Ces vannes sont a brides ou sans brides.
Le joint d’étanchéité en élastomère ou en matière plastique peut être porté soit par le papillon, soit
par le corps de la vanne. Les corps sont en fonte grise, ductile, malléable ou en acier. Les papillons,
de forme lenticulaire, sont en fonte grise, ductile ou malléable, en bronze, en acier ou en acier
inoxydable. Les axes de ces papillons, en acier ou en matériau inoxydable, tourillonnent dans des
paliers autolubrifiants où a roulement. Ces paliers sont étanches, même en dépression.
Le mécanisme de commande est en fonte grise, ductile, malléable, acier ou bronze, et est placé
dans un carter étanche. Le mécanisme comporte obligatoirement un indicateur visuel de position du
papillon et si nécessaire, un réducteur supplémentaire. L’ensemble de la vanne et de son
mécanisme est parfaitement étanche et doit pouvoir être enterré ou immergé, la commande étant
placée sous bouche a clé. Les joints d’étanchéité sont en élastomère ou en plastique. En position
de fermeture, les vannes sont parfaitement étanches. Les vannes à papillon sont protégées
intérieurement par un revêtement satisfaisant.
.Les vannes a papillon doivent être équipées de dispositifs de commande manuelle de l’un des
types suivants :
. Levier de manœuvre,
. Volant de manœuvre de diamètre approprié au type, au diamètre et a la pression de service.
. Chapeau d’ordonnance avec carré de manœuvre de 30 mm, quel que soit le diamètre de l’appareil
permettant la commande par clé a béquille (cas notamment d’une vanne enterré).
. Manchon de raccordement avec tige de manœuvre.
Enfin, les vannes à papillon peuvent être actionnées :
. Soit électriquement par un équipement approprié,
. Soit hydrauliquement ou pneumatiquement par vérin simple ou double effet et, en tout état de
cause, manuellement a titre de secours ; elles peuvent être munies de contacteur de fin de course
ou positions intermédiaires ou de potentiomètres d’indication de position du papillon a distance, quel
que soit le mode de commande.
Pour le raccordement avec les canalisations et pièces de fontainier, les vannes a papillon sont
prévues pour être montées par brides, ou pas serrage entre brides, ou au moyen de joints souples
du type Gibault, Vicking jonson ou similaires.
ARTICLE 11:ROBINETS, VANNES ET COLLIERS DE PRISE POUR
RACCORDEMENTS
Les robinets et vannettes de prise ou d’arrêt pour les raccordements sont en bronze, en laiton ou en
fonte totalement ou partiellement, suivant qualités. Ils portent un chapeau d’ordonnance en fonte ou
en acier moulé.
Les robinets de prise ou d’arrêt se manœuvrent au quart de tour
Les robinets sont a clé droite ou renversée, avec ressort de rappel. Ils ne sont percés a décharge
La pression d’épreuve est fixée conformément a la norme en vigueur, soit 15 bars, pour une
pression minimale de 10 bars. En cas de refus d’un robinet ne satisfaisant pas aux épreuves, ou de
fonctionnement défectueux, tous les robinets du lot correspondant peuvent être refusés par
l’Ingénieur.
Les colliers de prise sont a lunette ou a bossage ; ils sont soit tout en acier forgé, en fonte ductile ou
malléable, soit constitués d’un sabot en fonte et de brides en acier forgé , livrés goudronnés , munis
de leurs boulons d’assemblage de 16 x 80 ou 20 x 80 , tête et écrou six pans , filetage 55 ou
clavette .
52
ARTICLE .12: ACCESSOIRES DE ROBINETTERIE
Sont compris sous cette dénomination :
. Les bouches a clé avec ou sans tête réglable en hauteur,
. Tubes – allonges, cloches et lunettes, tabernacles, patins carrés, plaques de tabernacles et
Et tous organes de manœuvre des robinets – vannes.
Les bouches a clé en fonte, de types ordinaires ou a tête réglable.
Les tubes – allonges peuvent être en fonte, en acier, en amiante – ciment ou en matière plastique.
Les tabernacles peuvent être en fonte, en amiante – ciment, en béton préfabriqué ou en maçonnerie
de briques avec couvercle de l’un des matériaux précédents.
Les patins avec ailettes ou berceaux de maintien pour immobiliser les robinets – vannes placés sur
les canalisations en matière plastique ou lorsque les robinets – vannes sont placés entre deux joints
souples peuvent être en fonte ou en acier et goudronnés.
Les clés à béquille et les tiges de manœuvre des robinets – vannes sont en acier ; elles doivent
s’adapter au carré de manœuvre.
Les colonnettes et volants de manœuvre sont en fonte.
Le cocontractant doit proposer à l’agrément de l’Ingénieur les caractéristiques, dimensions et poids
de ces divers accessoires.
ARTICLE .13: APPAREILS D’EQUIPEMENT ET DE PROTECTION
HYDRAULIQUE DES CONDUITES
Le cocontractant doit se conformer aux références aux normes algériennes en vigueur, proposé au
service contractant ses propres albums où, a défaut, ceux de ses fournisseurs.
53
Ils sont munis, le cas échéant, d’un couvercle en fonte ou acier démontable a l’aide de boulons et
de goujons et donnant accès au dispositif de fermeture.
Pour les clapets de diamètre nominal inférieur ou égal a 400 mm, la pression d’essai hydraulique
est de 20 bars, clapet ouvert, ou égale a la pression de service de la canalisation sur laquelle ils
sont montés, telle qu’elle est précisée aux Spécifications Technique Particulières si cette dernière
est supérieure a 20 bars, Pour les clapets de diamètre supérieur a 400 mm, la pression d’essai
hydraulique est fixée aux Spécifications Technique Particulières.
Ces appareils peuvent être munis, à la demande, b y- pass si les Spécifications Technique
Particulières le prescrivent.
Le clapet doit assurer à la pression fixée par les Spécifications Technique Particulières, une
ouverture franche, ou une fermeture étanche.
13.3 - APPAREILS DE REGULATION HYDRAULIQUE
Les appareils destinés a la régulation hydraulique sur conduites doivent assurer une ou plusieurs
fonctions et notamment :
. Réduction de la pression aval.
. Stabilisation de la pression amont ou aval, amont – aval.
. Régulation du débit.
. Fermeture automatique en cas de vitesse excessive.
Les mécanismes et les ajutages des tubulaires doivent être conçus de manière que les appareils
soient fidèles et n’engendrent par leur fonctionnement propre, aucun coup de bélier dans le réseau.
Les appareils sont munis de couvercles et chapeaux démontables donnant accès au mécanisme
intérieur, ainsi que de plaques de vidange démontables et, éventuellement, d’un robinet de purge ou
bouchon.
Les garnitures intérieures sont étanches, de manière que le réglage des appareils ne puisse être
faussé.
Les corps des appareils, les plaques de vidanges, chapeaux et couvercles sont en fonte ou en
acier, les ressorts en acier inoxydable et les parties mobiles, frottantes ou coulissantes, ainsi que les
organes d’étanchéité, sont en matériaux appropriés.
Les appareils doivent être éprouvés individuellement a la pression fixée
Le cocontractant a, de plus a sa charge les dispositifs d’essais spéciaux pour la vérification, avant la
mise en place des appareils, de leur sensibilité et la régulation désirée.
Les appareils sont pourvus, à l’amont et a l’aval, de prises de pression conformes aux normes
algériennes en vigueur et sont munis d’un dispositif de b y – pass.
ARTICLE 14 : DISPOSITIFS DE FERMETURE DE REGARD
les dispositifs de fermeture des regards a établir sous chaussées ou trottoirs peuvent être, suivant
leur destination, en fonte grise, en fonte a graphite sphéroïdal ou en acier. En tout autre lieu, ils
peuvent être aussi en béton armé ou en amiante – ciment. Les dispositifs de fermeture de regard
constitués d’un cadre en fonte ou en acier formant des alvéoles a remplir au préalable de béton
hydraulique ou hydrocarboné sont assimilés a des dispositifs en fonte ou en acier.
La surface apparente des tampons sans remplissage et des cadres métalliques porte des aspérités
venues de fabrication pour que ces pièces ne soient pas glissantes.
Sous les chaussées et leurs accotements, les dispositifs de fermeture doivent résister a 30.000 DaN
a la rupture ; dans les autres cas, cette surcharge peut être limitée a 10.000 daN , sauf stipulations
différentes des Spécifications Technique Particulières.
Lorsque les dispositifs de fermeture sont des fabrications métallurgiques sur catalogue,
l’entrepreneur doit faire agrée par l’Ingénieur les types proposés.
Lorsqu’elles sont en béton armé , le cocontractant doit , avant toute exécution des fournitures ,
présenter a l’agrément de l’Ingénieur les dessins cotés correspondant a chaque type de trappe dont
les feuillures sont protégées par des fers – cornières tant sur le tampon que sur le cadre .
54
Les surfaces horizontales de contact entre cadres et tampons métalliques à placer sous chaussée
sont prévues de façon a permettre l’obtention d’une assise parfaitement stable des tampons sur les
feuillures.
Le jeu entre tampons et cadres est suffisamment réduit pour éviter la pénétration de tous détritus.
Pour permettre la remise au profil du sol, différents systèmes peuvent être proposés a l’agrément de
l’Ingénieur, par exemple l’insertion de rehausses de cadres ou de dispositifs de relevage progressif.
ARTICLE 15:DISPOSITIFS DE COMPTAGE
Les dispositifs de comptage sont :
Des compteurs généraux ou des dispositifs de comptage ou de mesure de débit installés sur Les
conduites de refoulement ou les départs de distribution. Ils sont de types et calibres
ARTICLE 16 : DISPOSITIFS SIGNALISATION
Les bornes et plaques de repérage du tracé des canalisations et des emplacements des appareils
de fontainerie sont :
.des bornes en béton moulé de section carrée de 0,20 m de coté et de 0,90 m de longueur
Minimale.
.des plaques de repérage émaillées ou en autres matières durables, agrées par l’Ingénieur, et de
dimensions minimales de 0,15 x 0,10 m .
En ce qui concerne les prises et points d’eau destinés à la lutte contre l’incendie, les plaques de
signalisation doivent être conformes à la norme algérienne en vigueur.
16.1- NOTICE DESCRIPTIVE
Cette notice doit comporter notamment :
. Une description des conduites, appareils, pièces et joints proposés, précisant leurs dimensions
Leurs poids, et leur construction détaillée pour les différents diamètres, ainsi que les carate-
rustiques des revêtements et le mode de montage et d’exécution des joints.
. Un exposé descriptif et justificatif de la conception du type de conduite proposé et du mode De
fabrication.
. Les conditions préconisées de pose, de mise en œuvre, de remblai, etc.
. Les caractéristiques des modalités d’exploitation et d’entretien, en particulier :
* le mode de répartition des conduites, pièces spéciales et joint, compte tenu de la
Nécessité éventuelle de maintenir la conduite en charge,
* les dispositions prises contre les effets de la corrosion, des variations de température
etc., et plus généralement de tous les facteurs d’altération connus.
* un exposé descriptif et justificatif de la conception et du fonctionnement des
Matériels tels qu’appareils de protection notamment.
16 .2- NOTE DE CALCULS
Cette note doit comporter la vérification de la résistance des conduites en tenant compte des
conditions les plus défavorables.
Eventuellement, suivant la nature et l’épaisseur des matériaux, les canalisations doivent être
calculées pour résister à l’effet de vide atmosphérique.
Les calculs doivent faire ressortir, dans chaque cas, les contraintes unitaires maximales des
matériaux.
16.3- REFERENCES D’EMPLOI
Le cocontractant joint aux pièces ci – dessus une liste de références d’emploi de conduites et
appareils de même nature et de même dimension ainsi que de leurs joints, pièces spéciales, etc..,
55
ARTICLE 17 : EXECUTION DES TRANCHEES
Les tranchées sont établies en chaque point a la profondeur indiquée au profil en long.
la profondeur normale des tranchées est telle que l’épaisseur du remblai ne soit pas inférieure à un
mètre au – dessus de la génératrice supérieure du tuyau.
Lorsqu’une tranchée est ouverte dans un terrain de culture ou une prairie, le cocontractant est tenu
de déposer la terre végétale et de découper en mottes le gazon des prairies.
Lorsqu’une tranchée est ouverte sous route, trottoir ou chemin, le cocontractant commence par
découper avec soins sur l’emprise de la tranchée des matériaux qui constituent le revêtement, ainsi
que la tranchée les matériaux qui constituent le revêtement, ainsi que ceux de la fondation, sans
ébranler, ni dégrader, les parties voisines.
ces matériaux sont triés et déposés parallèlement a la tranchée de façon a ne pas les mélanger.
Lorsqu’une tranchée est ouverte dans un terrain boisé, le cocontractant doit procéder au
débroussaillement et, éventuellement, a l’abattage des arbres et dessouchage.
Le fond des tranchées est dressé soigneusement ou corrigé a l’aide de terre fine damée, de façon
que les canalisations reposent sur le sol sur toute leur longueur ; des niches sont ménagées pour la
confection des joints, si la nature de ceux-ci le demande.
Lorsque des maçonneries ou des bans rocheux sont rencontrés dans les tranchées et niches, ils
doivent être arasés a 0,10 m au moins au-dessous du fond de la fouille et remplacés sur cette
épaisseur par de la terre fine damée, du sable ou du gravier. Dans le cas ou l’on peut prévoir du
ruissellement en fond de fouille, les matériaux d’apport doivent être de la pierre cassée a l’anneau
de 0,05 m ou du gravier.
Dans les cas ou il y aurait lieu de procéder a un drainage proprement dit ou a une consolidation du
sol, ces opérations devraient être effectuées dans les conditions prévues.
ARTICLE 18:CONSOLIDATION DU SOL ET DRAINAGE SOUS CONDUITE
Lorsqu’il y a lieu de consolider les terrains et le lit de pose des conduites, en raison de l’instabilité de
sols aquifères ou des risques d’affouillement par les eaux incluses, le cocontractant est tenu
d’exécuter les drainages voulus à l’aide de drains placés sous la conduite, le tout étant enrobé d’un
matelas suffisant de graviers, ou de sables graveleux, suivant les prescriptions des Spécifications
Technique Particulières. ou les indications de l’Ingénieur qui fixe par ailleurs les emplacements des
regards de visite et de l’exutoire ou du déversement des eaux captées.
ARTICLE 19:PROTECTION CONTRE LES EBOULEMENTS
Le cocontractant doit prendre les précautions en vue d’éviter tous éboulements et assurer la
sécurité du personnel, conformément aux dispositions des règlements en vigueur, si nécessaire en
talutant, étayant, blindant ou confortant la fouille par tous moyens adaptés a la nature du sol
(plinthes, boisage semi- jointif, jointif, doublement jointif, palplanches et blindages mécaniques…..).
Au cours des travaux, il doit veiller à ce que le dépôt de délais et la circulation des engins ne
puissent provoquer d’éboulement.
Dans le cas de sols fluents, ou susceptibles de le devenir au cours des travaux, le blindage doit être
jointif ou doublement jointif.
ARTICLE 20: MANUTENTION DES CONDUITES
La manutention des conduites de toutes espèces doit se faire avec précaution. Les conduites sont
déposées sans brutalité sur le sol ou dans le fond des tranchées et il convient d’éviter de les rouler
sur des pierres ou en sol rocheux, sans avoir constitué au préalable des chemins de roulement à
l’aide de madriers.
Tout tuyau qu’une fausse manœuvre aurait laissé tomber de quelque hauteur que ce fut doit être
considéré comme suspect, et ne peut être posé qu’après une nouvelle vérification. Pour ce qui
concerne les conduites d’acier, l’usure par frottement du revêtement protecteur est évitée en
interposant entre eux des paillons ou toute autre matière tendre ; ils doivent reposer sur des
madriers et non sur des rondins.
56
Les conduites en polychlorure de vinyle et en polyéthylène sont transportés dans des camions
disposants de plancher propres et sans parties saillants susceptibles d’endommager les tubes.
Des précautions devront être prises pour le chargement en hauteur de façon à éviter le glissement
ou l’écrasement des tubes lors du transport.
La manutention et l’arrimage des tubes seront effectués à l’aide de sangles en polyamide ou en
polypropylène ou de matériaux équivalents.
Les sangles utilisées lors de la manutention et du transport ne devront en aucun cas détériorer ou
entailler les tubes.
Tout contact des tubes et raccords avec des pièces métalliques saillantes ou solvants est
formellement proscrit.
Les conduites en polychlorure de vinyle et en polyéthylène sont manœuvrés à la main, sans l’aide
d’aucun outil. Au cours des opérations de chargement, déchargement, transport et mise en dépôt, il
doit être évité de leur faire subir des flexions et des chocs. Ils sont approvisionnés au chantier sur
des aires planes
Toutes les prescriptions qui précèdent s’appliquent aux raccords et accessoires.
ARTICLE 21:COUPE DES CONDUITES
Selon les exigences de la pose, le cocontractant a la faculté de procéder à des coupes de
conduites. Toutes les précautions sont prises toutefois pour que l’opération ne soit faite qu’en cas
de nécessité absolue et aussi peu fréquemment que possible.
Les coupes sont faites par tous procédés adaptés aux matériaux de manière à ne pas en perturber
l’état physique et a obtenir des coupes nettes.
Le cocontractant veille avec le plus grand soin a ce que les nouveaux bouts mâles obtenus par la
coupe soient lisses et qu’ils permettent des assemblages aussi surs qu’avec un bout ordinaire.
ARTICLE 22: POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEES
Au moment de leur mise en place, les conduites de toute espèce sont examinés a l’intérieur et
soigneusement débarrassés de tous corps étrangers qui pourraient y avoir été introduits ; leurs
abouts sont soigneusement nettoyés.
Après les avoir descendus dans la tranchée, le cocontractant doit présenter les conduites bien dans
le prolongement les uns des autres en facilitant leur alignement au moyen de cales provisoires. Des
cales provisoires sont également disposées aux changements de direction. Ces cales sont
constituées a l’aide de mottes de terre bien tassée ou de coins en bois. Le calage provisoire au
moyen de pierres est rigoureusement interdit. Par contre, pour les canalisations en béton, la mise
en place est effectuée sur une assise constituée de matériaux solides (caillasse calibrée, pierres
cassées pour ballast, par exemple)
En définitive, les conduites doivent être posés en files bien nivelées, et sauf en ce qui concerne les
canalisations continues en matière plastique, bien alignées.
Il est interdit de profiter du jeu des assemblage pour déporter les éléments de conduites successifs
d’une valeur angulaire supérieure a celle qui est admise par le fabricant et l’Ingénieur. Lorsque leur
élasticité propre le permet, des courbes de grand rayon peuvent être réalisées sur les canalisations
continues (a joints soudés ou collés) en acier ou en matière plastique, dans les limites indiquées par
les fabricants.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des canalisations en cours de pose sont obturées à l’aide
d’un tampon pour éviter l’introduction de corps ou d’animaux.
22.1 PRESCRIPTIONS SPECIALES AUX CANALISATIONS EN POLYETHY-LENE
La largeur du fond de la tranchée doit être au moins égale au diamètre extérieur du tuyau
augmenté de sur largeurs de 30cm de part et d’autre du tuyau pour les diamètres nominaux
inférieurs ou égaux à 600mm (ces sur largeurs sont portées à 40cm pour les tubes de diamètre
nominal supérieur à 600mm).
En cas de venue d’eau, la tranchée devra être maintenue à sec pendant toute l’opération de pose
de tuyau en utilisant une technique approprié d’épuisement des eaux.
57
Les conduites seront placées en fond de fouille et reposeront sur un lit de pose constitué de sable
propre dont l’épaisseur sera de 10cm au minimum.
L’exécution du remblaiement de la tranchée devra comporter les deux phases suivantes :
L’enrobage ;
Le remblayage supérieur ;
L’enrobage est constitué de lit de pose, de l’assise (remblai jusqu’au niveau des reins) et du remblai
de protection (jusqu’à une hauteur dépassant la génératrice supérieure de 15cm).
Les matériaux de l’assise et du remblai de protection proviendront en général des déblais de fouilles
débarrassées de tous les matériaux susceptibles d’endommager le tuyau par effet de choc ou de
tassement tels que les blocs rocheux.
Les matériaux néfastes tels que les débris végétaux, les produits gypseux, etc. seront proscrits.
Les matériaux doivent être mis en place par couches successives de 7,5cm et compactés jusqu’à
une hauteur dépassant la génératrice supérieure du tube de 15cm.
Le remblai supérieur sera constitué des matériaux provenant des déblais de fouilles débarrassés
des éléments impropres tels que les débris végétaux et les blocs rocheux.
Les matériaux du remblai supérieur doivent être mis en place par couches compactées de 25cm
d’épaisseur jusqu’au sommet de la tranchée.
L’utilisation des engins de compactage lourd n’est autorisée que lorsque la hauteur du remblai au-
dessus de la génératrice supérieure du tube dépassera 30cm.
Le remblai supérieur sera mis en place avant ou après les épreuves en pression en fonction du lieu
et des impératifs de sécurité.
Les assemblages devront rester dégagés pour permettre leur inspection durant l’exécution des
épreuves de pression.
22.2:POSE DES ROBINETS- VANNES
La mise en place des robinets- vannes a extrémité a brides et la confection des joints
correspondants doivent être effectuées de façon telle que les tuyauteries n’exercent sur les brides
aucun effort anormal de traction susceptible de provoquer leur arrachement ou la déformation du
corps de l’appareil.
En particulier, lors de la pose d’un tel robinet – vanne sur une conduite en tranchée, il est au
préalable, en dehors de la tranchée, procédé a son assemblage avec les bouts d’extrémité ou
raccords a brides, et l’ensemble est alors descendu et mis en place .
Ces précautions ne sont nécessaire pour la pose des robinets- vannes a bouts lisses assemblés a
l’aide de joints démontables souples.
Les robinets- vannes en tranchée sont posés soit dans un ouvrage en maçonnerie, soit sous
bouche a clé, du type précisé aux Spécifications Technique Particulières et, dans tous les cas, ils
reposent sur un massif en maçonnerie sur lequel sont scellés,
Dans le cas de canalisations a joints souples, des dispositifs complémentaires d’immobilisation sont
a installer, soit selon les stipulations Technique. , soit a défaut en fonction des efforts susceptibles
de s’exercer ; dans ce dernier cas il appartient a le cocontractant de justifier les dispositions qu’il
prévoit.
Les robinets- vannes doivent être installés et raccordés de telle sorte que leur remplacement puisse
être effectué sans nécessiter le déplacement de la canalisation ou la démolition du massif de
maçonnerie. Sur les canalisations susceptibles d’être protégées cathodiquement, les robinets –
vannes doivent être shuntés.
22.3:BOUCHES A CLE ET AUTRES ACCESSOIRES DE ROBINNETTERIE
La mise en place doit être effectuée de telle sorte que les divers organes de la bouche a clé soient
parfaitement stables. Horizontaux, ou verticaux, suivant leur destination. Les têtes sont parfaitement
arasées et doivent être maintenues au niveau du sol sans aucune saillie ni flache.
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La bouche a clé est entourée d’une bordure pavée posée a bain de mortier de ciment ou d’un
massif de protection de béton, le coté de la bordure ou massif étant égal a environ trois fois le
diamètre de la tête de la bouche.
ARTICLE 23:DECHARGES ET VIDANGES
Les décharges destinées a assurer la purge des canalisations aux points bas du profil,
éventuellement a faciliter leur remplissage, et les vidanges qui remplissent le même office aux
extrémités et points les plus bas des réseaux ont pour premier élément, a l’amont, une prise d’un
diamètre prévu, munie d’un robinet – vanne sous bouche a clé.
A l’aval, lorsque la décharge ou la vidange peut s’effectuer par gravité vers un exutoire naturel, le
robinet – vanne est muni d’un bout a bride uni débouchant dans une canalisation en béton, amiante
– ciment ou tout matériau aboutissant a l’air libre par l’intermédiaire d’une bouche en maçonnerie,
ou en béton, muni d’une grille.
A défaut de la solution précédente, lorsque la décharge ou la vidange ne peut s’effectuer par gravité
en un point accessible, le robinet – vanne est raccordé a une canalisation sans pression, qui après
un coude au quart débouche exactement a l’office d’une deuxième bouche a clé, surélevée d’au
moins 0,10 m par rapport au sol avoisinant. Ce dernier dispositif ne doit, en aucun cas, être employé
sous chaussée ; lorsque des risques d’affouillement peuvent avoir des conséquences, la partie
ascendante de la canalisation et la bouche a clé qui la coiffe, doivent être incluses dans un massif
de maçonnerie ou de béton de ciment.
En aucun cas, la conduite de décharge ou de vidange ne doit déboucher directement dans un égout
collecteur d’eaux usées ou pluviales, ni au fond d’un fossé ; en cas de nécessité, ce débouché ne
peut être effectué qu’à la partie supérieure d’un regard visible.
les conduites de décharge et vidange sont d’un diamètre au moins égal à 60 mm ou au diamètre de
la canalisation lorsque celui- ci est plus faible.
ARTICLE 24:REGARDS ET DISPOSITIFS DE FERMETURE
Les regards nécessaires a la visite, a l’entretien et éventuellement au démontage des divers
appareils sont exécutés en maçonnerie, ou en béton coffré ou en béton armé et ils reposent, partout
ou le sol présente une résistance insuffisante, sur des fondations de béton.
En cas d’emploi de dispositifs de fermeture bétonnés ou asphaltés, les tampons peuvent être en
forme de cuvette cloisonnée par des nervures dont les alvéoles reçoivent un remplissage de béton
de liant hydraulique ou asphaltique arasé au niveau des nervures.
ARTICLE 25 : TRAVAUX SUR CONDUITES EXISTANTES
Le cocontractant ne peut effectuer de prise d’eau, de raccordement, ou tous autres travaux sur des
conduites existantes, qu’en accord avec l’exploitant du réseau.
Les travaux ne doivent être commencés que lorsque les manœuvres de fontainerie nécessaires ont
été exécutées par le personnel du dit exploitant.
Il est interdit a le cocontractant de faire effectuer de son chef aucune manœuvre sur le réseau, et il
doit se conformer aux directives de l’exploitant pour éviter l’introduction de tout corps étranger, eaux
de surface ou polluées dans les conduites existantes .Au cas, ou de son fait, il y aurait lieu de
nettoyer ou de désinfecter les canalisations..
ARTICLE 26:DEPOSE DES CONDUITES
Pour déposer les conduites placées en terre, le cocontractant ouvre une tranchée, aussi étroite que
possible et la remblaie ensuite après la dépose en observant toutes les prescriptions du présent
chapitre .
la récupération des matériaux des conduites, les déposes sont exécutées dans les conditions
indiquées ci-après.
. Le cocontractant démonte la conduite soit en déboulonnant, soit en déboîtant les joints, soit en
Faisant fondre les joints en plomb ou en les vidant au ciseau, ou en utilisant ces deux moyens
Conjugués et de manière a éviter la rupture des conduites ou des appareils en réalisant le Minimum
de coupes ; les conduites, raccords et appareils sont séparés, déboulonnés et nettoyés
Intérieurement, pour être enlevés et transportés dans les dépôts ou a leur lieu de réutilisation,
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. Les pièces coupées ou cassées, non réutilisables, sont transportées et mise en dépôt par Le
cocontractant au lieu fixé par ordre de service.
.le plomb de récupération est pesé, s’il y a lieu, pour être ensuite mis dans les dépôts du service
contractant, ou remis a la disposition de le cocontractant. .pour les conduites en béton armé dont la
garniture de joint est cachées par une bague en béton, la Démolition préalable de cette bague doit
être effectuée en évitant la destruction du revêtement
Des conduites. La coupe des conduites en acier doit être effectuée de manière à éviter la
destruction De leurs revêtements.
Le cocontractant est responsable des conduites et pièces de fontainerie et les matériaux de
récupération divers qui auraient disparu. Dans le cas ou les Spécifications Technique Particulières
ne prévoient pas la récupération des matériaux des conduites, le cocontractant exécute la dépose
selon sa convenance.
ARTICLE 27:EPREUVE DES JOINTS ET CANALISATION PRINCIPALES
les tronçons d’essai n’excèdent pas 500 m, à moins d’autorisation de l’Ingénieur.
Les canalisations doivent être éprouvées au fur et a mesure de l’avancement des travaux.
Ces opérations sont faites par le cocontractant, a ses frais, suivant les indications de l’Ingénieur.
27.1- PREPARATION DES ESSAIS HYDRAULIQUE
Préalablement à la réalisation de l’épreuve, il est procédé à un contrôle des canalisations en vue
d’en expurger tout corps étranger.
Le matériel d’épreuve devra être installé dans la mesure du possible au point le plus bas du profil de
la conduite afin de faciliter l’expulsion de l’air lors du remplissage de la conduite.
Cette disposition qui donnera en général la pression maximale dans la canalisation permet en outre
une mesure plus facile du volume d’eau perdue lors de l’essai.
l’équipement de mis en pression, qu’il soit manuel ou mécanique, soit de dimensions adaptées et
suffisamment rigide avec des raccordements de conception adéquate pour imposer et maintenir de
façon sûr les pressions d’épreuves requises.
Les longueurs des tronçons à éprouver dépendent du diamètre de la canalisation et des conditions
de chantiers.
La longueur optimale pour les essais devra se situer de préférence entre 300 et 500 mètres.
Il est préconisé de ne pas réaliser les essais avant que le béton des ancrages n’ait atteint la
résistance requise.
Avant de remplir la canalisation, il convient de s’assurer que tous les robinets d’arrêt et tous les
systèmes de purge d’air sont ouverts.
27 .2- FOURNITURE DE L’EAU
Les deux cas suivants peuvent se présenter :
le service contractant fournit eau nécessaire à l’exécution des essais la fourniture de cette eau
« payant »
Pose de canalisation a partir d’ouvrages non encore alimentés : le cocontractant assure la
fourniture et le transport de l’eau nécessaire.
L’eau utilisée pour les épreuves doit être de préférence de l’eau potable.
A défaut on utilisera une eau qui ne soit pas susceptible d’apporter une contamination à l’eau
potable qui sera ultérieurement véhiculée par la canalisation.
La température de l’eau utilisée pour l’essai ne doit pas dépasser 45°C.
60
27.3- MISE EN EAU
La mise en eau de la conduite est réalisée à l’aide d’un dispositif de raccordement provisoire ; elle
est effectuée progressivement.
Les poches d’air résiduelles se dissolvent dans l’eau de façon réversible pendant l’épreuve et
provoquent une chute de pression.
Pour réduire ce phénomène, il faut effectuer lentement le remplissage de la canalisation par les
points bas du réseau en veillant à ne pas dépasser un débit de l’ordre de :
0,1 litre / seconde pour un diamètre inférieur à 90 mm ;
0,5 litre / seconde pour un diamètre compris entre 90 et 160 mm ;
0,1 litre / seconde pour un diamètre supérieur à 160 mm ;
27.4- MISE EN PRESSION
Après mise en pression préalable de 5 minutes, effectuée à la pression d’épreuve, il est procédé à
l’ouverture de la (des) purge (s) disposé (s) à l’autre extrémité du tronçon d’éssai par rapport au
manomètre afin de vérifier qu’il n’existe aucun obstacle à la montée en pression sur la totalité du
tronçon éprouvée.
La pression est rétablie par la suite à la pression d’épreuve , pendant le temps prescrit, toutes
précautions étant prises pour éviter les coupe de béliers dans la canalisation.
27.5- PRESSIONS D’EPREUVES DE CONDUITES EN PLACE –CAS GENERAL
27.5.1- Conduites de distribution A défaut d’indication la pression d’épreuve est prise égale à
la pression maximale de service majorée de 50 .
Pour les conduites de refoulement –distribution, la pression d’épreuve n’est jamais inférieure à 8
bars, sauf dérogation prévue.
27.5.2- Modalités des essais
Les épreuves sont réalisées comme suit :
a) appliquer une pression d’épreuve égale à la pression maximale de service de la
canalisation et au moins égale à 6 bars, et la maintenir 30 minutes en pompant pour
l’ajuster ;
b) ramener la pression à 3 bars à l’aide de purge. Fermer la vanne pour isoler le tronçon à
essayer ;
c) enregistrer ou noter les valeurs de la pression aux suivants :
- entre 0 et 10 minutes : une lecture toutes les 2 minutes (5 mesures)
- entre 10 et 30 minutes : une lecture toutes les 5 minutes (4 mesures)
- entre 30 et 90 minutes : une lecture toutes les 10 minutes (6 mesures)µ
-
27.6- PROCES-VERBAL
Un procès-verbal est dressé à chaque essai, contradictoirement entre l’Ingénieur et le
cocontractant. Ce procès-verbal préparé au moins en deux exemplaires par le cocontractant sur un
carnet a folios numérotés porte les indications suivantes :
- Numéro d’ordre et date de l’épreuve ;
- Désignation exacte du tronçon de canalisation éprouvée ;
- Repérage des extrémités du tronçon ;
- Durée et pression d’épreuve ;
- Résultats obtenus ;
- Décisions relatives à toutes réfections éventuelles et conclusions.
- Noms et signatures des parties présents ;
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ARTICLE28:EPREUVE DES ROBINETS – VANNES
Lorsqu’un tronçon de canalisation mis a l’épreuve comporte un robinet – vanne celui-ci se trouve de
ce fait essayé vanne ouverte , a la pression d’épreuve définie. Si l’Ingénieur le juge utile, les
robinets – vannes sont essayés avec le dispositif d’obturation fermé. Dans ce cas la pression
d’épreuve est égale à la pression maximale en service de la canalisation sur le parcours de laquelle
est inclus de robinet- vanne.
ARTICLE 29:EPREUVE DES RACCORDEMENTS
les raccordements alimentant les appareils publics d’utilisation sont éprouvés par mise en pression
de service avant tout remblaiement de la tranchée, notamment le dispositif de prise sur la conduite
de distribution reste dégagé en vue de vérification de l’étanchéité.
ARTICLE 30:ACHEVEMENT DES TRAVAUX DE POSE – VERIFICATION DES
REVETEMENTS EXTERIEURS
Le revêtement protecteur extérieur des conduites doit être vérifié et reconstitué partout ou il aurait
été enlevé ou endommagé et ceci avant remblaiement. Le cocontractant doit se servir pour ces
opérations des matériaux mêmes fournis ou préconisés par le fabricant des conduites. Toutes les
parties des joints, notamment les brides, boulons, pièces spéciales, etc., sont protégées contre la
corrosion par un badigeon au brai de houille, appliqué à chaud.
Pour les canalisations en acier a joints soudés, le cocontractant s’assure que tous les joints,
tubulures et piquage sont, après assemblage, protégés de telle manière que le revêtement extérieur
ne présente sur toute la longueur aucune solution de continuité. L’origine du matériau utilisé pour la
réfection des revêtements, doit être celle indiquée ci-dessus, et ce revêtement doit présenter une
épaisseur au moins égale à celle du revêtement d’origine. Sauf s’il le juge superflu ou en cas de
difficultés d’exécution, l’Ingénieur fait procéder par le cocontractant a l’essai des revêtements
extérieurs, a l’aide d’un dispositif de balai électrique d’un type agrée par le fabricant de la
canalisation. Cet essai est effectué sur des revêtements parfaitement secs et en réglant la tension
du générateur a 10.000 voltes. Les points ou une étincelles se serait manifestée sont marqués et le
revêtement est rétabli ainsi qu’il est dit ci-dessus. Les canalisations en acier a joints soudés ne
doivent être descendues a fond de fouille qu’après vérification.
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BRDEREAU DES PRIX
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chiffres en DA et lettres en DA
en HT et en HT
1 Etudes –dessins d’exécution et plans de récolement FT 400 000.00 Quatre Cent
Mille DA
PARTIE CONDUITE
I- TERRASSEMENT
1-1 renforcement de la piste d'amenée au réservoir avec ML 1500.00 Mille cinq
du ballastre 0,3/0,4 arrosée et compactée sur une ép cent DA
=0,3m et une largeur = 4m
1-2 Démolition du corps de chaussée M2 400.00 Quatre Cent
DA
1-3 Remise en état du corps de chaussée y compris mise M2 000.00 5 Cinq Mille
en œuvre d'une couche de laitier 0,40mm ep = 0,30m , DA
couche de grave concasée ep = 0,20 m, couche
d'impregnation en cut back et une couche de
roulement 0,06m en béton bitumineux
2-3 F/P vanne de sectionnement DN 250mm en U 000.00 100 Cent Mille DA
REHABILITATION DE LA CONDUITE DE REFOULEMENT A PARTIR DE LA STATION DE POMPAGE EXISTANTE ES
fonte, PN 16
.SRAOUEL ET LES RESERVOIRS EXISTANTS 2X1000 M3 DE CHABBIA - EL BOUNI, WILAYA D'ANNABA
2-4 F/P vanne de vidange DN 80mm en fonte, PN U 000.00 60 Soixante Mille
16 DA
2-5 F/P ventouse double fonction DN 80mm en U 000.00 60 Soixante Mille
REHABILITATION DE LA CONDUITE DE REFOULEMENT A PARTIR DE LA STATION DE POMPAGE EXISTANTE ES
fonte, PN 16 DA
.SRAOUEL ET LES RESERVOIRS EXISTANTS 2X1000 M3 DE CHABBIA - EL BOUNI, WILAYA D'ANNABA
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P/Unitaire en P/Unitaire en
lettres en DA et chiffres en DA et Unité Désignation des travaux °N
en HT en HT
65
DETAIL QUANTITATIF ET
ESTIMATIF
66
REHABILITATION DE LA CONDUITE DE REFOULEMENT A PARTIR DE LA STATION DE POMPAGE EXISTANTE ES
.SRAOUEL ET LES RESERVOIRS EXISTANTS 2X1000 M3 DE CHABBIA - EL BOUNI, WILAYA D'ANNABA
67
Montant en DA P/Unitaire Désignation des travaux
et en HT en DA et en Quantité Unité °N
HT
68
700.00 987 38
REHABILITATION MONTANT
DE LA CONDUITE DE REFOULEMENT TOTAL
A PARTIR DE LA EN HT DE POMPAGE EXISTANTE ES
STATION
.SRAOUEL ET LES RESERVOIRS EXISTANTS 2X1000 M3 DE CHABBIA - EL BOUNI, WILAYA D'ANNABA
909.00 627 6 MONTANT TVA 17%
: Arrêté le présent devis quantitatif et estimatif à la somme de (en toutes taxes comprises)
.DA Quarante Cinq Million Six Cent Quinze Mille Six Cent Neuf Dinars Algériens 609.00 615 45
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PROGRAMME GENERAL
70
EP.ALGERIENNE DES EAUX
للمياه الجزائرية
EP.ALGERIENNE DES EAUX
INTITULE DU PROJET :
REHABILITATION DE LA CONDUITE DE
REFOULEMENT A PARTIR DE LA STATION DE
POMPAGE EXISTANTE ES SRAOUEL ET LES
RESERVOIRS EXISTANTS 2X1000 M3 DE CHABBIA -
.EL BOUNI, WILAYA D'ANNABA
71
PLANNING D'EXECUTION DES
TRAVAUX
72
METHODOLOGIE D'EXECUTION
73
MOYENS MATERIELS
74
MOYENS HUMAINS
75
PROGRAMME GENERAL
76