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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’HABITAT DE L’URBANISME ET DE LA VILLE


DIRECTION DE L’URBANISME, DE L’ARCHITECTURE ET DE LA CONSTRUCTION
DE LA WILAYA D’OUM EL BOUAGHI
NIF 0999 0401 91236 20

CAHIER DES CHARGES


OPERATION

……………………………………………………………………………………..

Projets :

…………………………………………………………………………………………………………

OFFRE TECHNIQUE
DATE DU RETRAIT DU CAHIER DES CHARGES :………………………………
DATE DU DEPOT DES OFFRES DE 08H00 A 11H00 :……………………………

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MARCHE CONCLU ENTRE

MONSIEUR LE WALI DE LA WILAYA D’OUM EL BOUAGHI REPRESENTÉ PAR MADAME LA


DIRECTRICE DE L’URBANISME DE L’ARCHITECTURE ET DE LA CONSTRUCTION DE LA WILAYA
D’OUM EL BOUAGHI
DESIGNE CI-APRÈS PAR LE TERME :
LE CONTRACTANT

D'UNE PART

ET

L’ENTREPRISE REPRESENTE PAR SON REPRESENTANT / ……………………….…………..


DESIGNE CI-APRÈS PAR LE TERME :
LE CO-CONTRACTANT

D'AUTRE PART

IL A ETÉ CONVENU ET ARRETÉ CE QUI SUIT :

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’HABITAT DE L’URBANISME ET DE LA VILLE
DIRECTION DE L’URBANISME, DE L’ARCHITECTURE ET DE LA CONSTRUCTION
DE LA WILAYA D’OUM EL BOUAGHI

Déclaration à Souscrire
1/Identification du service contractant :

Désignation du service contractant :


…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..

Nom, prénom, qualité du signataire du marché public :


…………………………………………………………………………………………………………….……..

2/Présentation du soumissionnaire et désignation du mandataire, dans le cas d’un groupement :

Présentation du soumissionnaire (reprendre la dénomination de la société telle que figurant dans la déclaration de
candidature):

Soumissionnaire seul.

Dénomination de la société:………………………………………………………………….

Soumissionnaire groupement momentané d’entreprises : Conjoint ou Solidaire

Dénomination de chaque société :

1/…………………………………………………………………………………………………
2/…………………………………………………………………………………………………
3/…………………………………………………………………………………………………
.../…………………………………………………………………………………………………

Dénomination du groupement :………………………………………………………………….


…………………………………………………………………………………………………...

-Désignation du mandataire :

Les membres du groupement désignent le mandataire suivant :………………………………...


…………………………………………………………………………………………………….

3/Objet de la déclaration à souscrire :

Objet du marché public : ………………………………………………………………………….

Wilaya(s) où seront exécutées les prestations, objet du marché public :……..............................


.......................................................................................................................................................

La présente déclaration à souscrire est présentée dans le cadre d’un marché public alloti :

Non ou Oui

Dans l’affirmative :

Préciser les numéros des lots concernés ainsi que leurs intitulés:…………………………………….…..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..

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Offre de base

Variante(s) suivante(s) (décrire les variantes sans mentionner leurs montants) :………….
Prix en option(s) suivant(s) (décrire les prestations, objet des prix en options, sans mentionner leurs montants)
…………………………………………………………….………………..

4/Engagement du soumissionnaire :

Après avoir pris connaissance des pièces constitutives du marché public prévues dans le cahier des charges, et conformément à
leurs clauses et stipulations,

Le signataire

S’engage, sur la base de son offre et pour son propre compte ;

Dénomination de la société :…………………......………………………………………………….


Adresse, n° de téléphone, n° de fax, adresse électronique, numéro d’identification statistique (NIS) pour les entreprises de droits
algérien, et le numéro D- U-N-S pour les entreprises
étrangères:………………………………………………………………………………………..

Nom, Prénom, nationalité, date et lieu de naissance du signataire, ayant qualité pour engager
la société à l’occasion du marché public:…………………………………………………..........

Engage la société, sur la base de son offre ;


Dénomination de la société :…………………......………………………………………………….
Adresse, n° de téléphone, n° de fax, adresse électronique, numéro d’identification statistique (NIS) pour les entreprises de droits
algérien, et le numéro D-U-N-S pour les entreprises
étrangères:………………………………………………………………………………………..

Nom, Prénom, nationalité, date et lieu de naissance du signataire, ayant qualité pour engager
la société à l’occasion du marché public:…………………………………………………..........

L’ensemble des membres du groupement s’engagent, sur la base de l’offre du groupement :

Présentation des membres du groupement (chaque membre du groupement doit renseigner cette rubrique. Les autres membres
du groupement doivent remplir cette rubrique dans une feuille jointe en annexe, en donnant un numéro d’ordre à chaque
membre) :
Dénomination de la société:………………………………………………………………….
Adresse, n° de téléphone, n° de fax, adresse électronique, numéro d’identification statistique (NIS) pour les entreprises de droits
algérien, et le numéro D-U-N-S pour les entreprises
étrangères:………………………………………………………………………………………..

Nom, Prénom, nationalité, date et lieu de naissance du signataire, ayant qualité pour engager la société à l’occasion du marché
public :……………………………………………………….

Dans le cas d’un groupement conjoint préciser les prestations exécutées par chaque membre du groupement, en
précisant le numéro du lot ou des lots concerné(s), le cas échéant:

Désignation des membres Nature des prestations


..…………………………….…………… ……………….…………………
……………………………..……………… ………………………..…………
………………………………….………… ……………………….…………

A livrer les fournitures demandées ou à exécuter les prestations demandées aux prix cités dans la lettre de soumission,
et dans un délai de (en chiffres et en lettres)………………………………….........,à compter de la date d’entrée en vigueur
du marché public, dans les conditions fixées dans le cahier des charges.

Le présent engagement me lie pour le délai de validité des offres.

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5/ Signature de l’offre par le soumissionnaire :

J’affirme, sous peine de résiliation de plein droit du marché public ou de sa mise en régie aux torts exclusifs de la
société, que ladite société ne tombe pas sous le coup des interdictions édictées par la législation et la réglementation en
vigueur.
Certifie, sous peine de l’application des sanctions prévues par l’article 216 de l’ordonnance n° 66-156,du 8 juin 1966,
modifiée et complétée, portant code pénal que les renseignements fournis ci-dessus sont exacts.

Nom, prénom et qualité du signataire Lieu et date de signature Signature

6/décision du service contractant :


La présente offre est …………………………….
A…………., le……………………
Signature du représentant du service contractant :

N.B :

Cocher les cases correspondant à votre choix.


-Les cases correspondantes doivent obligatoirement être remplies.
-En cas de groupement, présenter une seule déclaration.
-En cas d'allotissement présenter une déclaration par lot.
-Pour chaque variante présenter une déclaration.
-Pour les prix en option présenter une seule déclaration.
-Lorsque le soumissionnaire est une personne physique, il doit adapter les rubriques spécifiques aux
sociétés, a l’entreprise individuelle.

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REGLES ET CONDITIONS PRESCRITES
AUX SOUMISSIONNAIRES

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REGLES ET CONDITIONS PRESCRITES AUX SOUMISSIONNAIRES
A - DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 01 : OBJET DU CAHIER DES CHARGES


Le présent cahier des charges a pour objet de préciser les conditions dans lesquelles sera passé exécuter l’opération :
…………………………………………………………

FSGCL
Projets :
……………………………………………………..

ARTICLE N°02 : MODE DE PASSATION


Le présent cahier des charges sera selon la procédure d’appel d’offre ouvert avec exigence de capacités minimales en
application les articles 40, 44 du décret présidentiel n°15-247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et
des délégations de service public.

ARTICLE N°03 LANGUE ET PUBLICATION DE L’AVIS D’APPEL d’OFFRE :

Conformément à l’article 65 du décret présidentiel n°15/247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés
publics et des délégations de service public.
L’avis d’appel d’offre est rédigé en langue arabe et au moins dans une langue étrangère, il est publié obligatoirement dans
le bulletin officiel des marchés de l’opérateur public (BOMOP) et au moins dans deux quotidien nationaux diffuses au niveau
national.

ARTICLE N°04 CONDITIONS DE PARTICIPATION ET D’ELIGIBILITE


Projets :

………………………………………………………………………………………………………………..

L’appel d’offre ouvert avec exigence de capacités minimales est ouvert aux entreprises qualifiées à la catégorie Trois
(03) et plus en Travaux Public Principale.
ARTICLE N°05 : CONTENU DU DOSSIER DE SOUMISSION
Conformément à l’article 67 du décret présidentiel n°15/247 du 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés
publics et des délégations de service public, L’ensemble du dossier de soumission qui doit être présenté par le soumissionnaire doit
comporter un dossier de candidature, une offre technique et une offre financière.
Les soumissionnaires doivent joindre à leur dossier les pièces suivantes :
I– DOSSIER DE CANDIDATURE :
1- Déclaration de candidature (remplie daté dument signée et visée par le soumissionnaire).
2- La déclaration de probité (remplie daté dument signée et visée par le soumissionnaire).
3-Statuts pour les sociétés
4- Les documents relatifs aux pouvoirs habilitants les personnes à engager l’entreprise.
5- Tous documents permettant d’évaluer les capacités des candidats, des soumissionnaires.
a/capacités professionnelles:
1- Copie du certificat de qualification et de classification professionnelle demandé valide.
b/ capacités financières:
1- Les bilans fiscaux de l’entreprise des deux dernières années approuvés par les services des impôts.

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2- Copie des références bancaires « RIB ».
c/ capacités techniques:
1- Liste des moyens humains appuyée par l’affiliation CNAS (moins de 3 mois) et photocopies des diplômes (pour les
cadres).
2- Moyens Matériels utilisés sur chantier :
a- Moyens Matériels fixes : PV d’huissier de Justice ou expert de l’année 2021.
b- Moyens Matériels roulants propriété : (copies des cartes grises + copies des assurances) valide le jour de l’ouverture.
3- Attestation de mise à jour (CNAS-CASNOS-CACOBATPH) valide.
4- Extrait de rôle apuré ou bénéficiant d’un échéancier de payement (moins de 3 mois) portant la mention qui ne figure pas
sur la fiche nationale des auteurs de fraude.
5- Extrait du casier judiciaire (moins de 3 mois).
6- Copie du registre de commerce électronique.
7- Copie de l’attestation du dépôt légal des comptes sociaux année 2019.
8- Numéro d’identification fiscal NIF.
9- Références professionnelles (attestations d’exécution).
10- Attestation d’activité C20.

II- Offre technique contient:


1- Déclaration à souscrire (remplie datée dument signée par le soumissionnaire).
2- Tout document permettant d’évaluer l’offre technique : un mémoire technique justificatif et tout autre document exigé
en application des dispositions de l’article 78 du présent décret.
3- Planning de réalisation.
4- Le cahier de charge portant a la dernière page la mention manuscrite "lu et accepter" remplie daté dument signé et visé
par le soumissionnaire.

Observation:
- Toutes les pièces demandées doivent être valide le jour de l’ouverture.

 Les soumissionnaires peuvent soumissionner dans tout les Lots mais ne peuvent être
attribué que d’un (01) seul lot maximum selon l’ordre des lots (06-07-08-09-10-11).
 Les soumissionnaires attributaires d’un lot précédemment et qui sont moins disant dans les
lots qui suit seront éliminés et leur offre ne seront pas jugées.

III- Offre financière contient:


1- La lettre de soumission (remplie datée dument signée et visée par le soumissionnaire).
2- Le bordereau des prix unitaires (BPU) (remplie en lettre et en chiffre daté dument signé et visé par le soumissionnaire).
3- Le détail quantitatif et estimatif (DQE) (remplie en lettre et en chiffre daté dument signé et visé par le soumissionnaire).

ARTICLES N°06 : EXCLUSIONS DE LA PARTICIPATION AU MARCHES PUBLICS


Conformément à l’article 75 du Décret présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
Sont exclus, temporairement ou définitivement, de la participation aux marchés publics, les opérateurs économiques :
1 Qui ont refusé de compléter leurs offres ou se sont désistés de l’exécution d’un marché public avant l’expiration du délai
de validité des offres, dans les conditions prévues aux articles 71 et 74 ci- dessus ;
2 Qui sont en état de faillite, de liquidation, de cessation d’activités, de règlement judiciaire ou de Concordat ;
3 Qui font l’objet d’une procédure de déclaration de faillite, de liquidation, de cessation d’activités, de règlement judiciaire
ou de concordat ; qui ont fait l’objet d’un jugement ayant autorité de la chose jugée et constatant un délit affectant leur
probité professionnelle ;
4 Qui ne sont pas en règle avec leurs obligations fiscales et parafiscales qui ne justifient pas du dépôt légal de leurs
comptes sociaux ;
5 Qui ont fait une fausse déclaration ;
6 Qui ont été inscrits sur la liste des entreprises défaillantes, après avoir fait l’objet de décisions de résiliation aux torts
exclusifs de leurs marchés, par des services contractants
7 Qui ont été inscrits sur la liste des opérateurs économiques interdits de participer aux marchés publics, prévue à l’article
89 du présent décret ;
8 Qui ont été inscrits au fichier national des fraudeurs, auteurs d’infractions graves aux législations et réglementations
fiscales, douanières et commerciales ;
9 Qui ont fait l’objet d’une condamnation pour infraction grave à la législation du travail et de la sécurité sociale
10 Qui n’ont pas respecté leurs engagements définis à l’article 84 du Décret présidentiel n° 15/247 correspondants au 16
septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public, les modalités
d’application des dispositions du présent article sont précisées par arrêté du ministre chargé des finances.

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ARTICLES N° 07 : DEPENSES ENCOURUES
Le soumissionnaire supportera toutes les dépenses encourues du fait de la préparation et de la présentation des son offre.
Le contractant ne pourra en aucun cas être tenu pour responsable quel soit le déroulement ou l’issue de la procédure d’offre.

ARTICLES N° 08 : RETRAIT DU CAHIER DES CHARGES.


Le cahier des charges peut être retiré dés la première (1ere) parution de cet avis d’appel d’offre, auprès de la Direction de
l’Urbanisme, de l’Architecture et de la Construction de la wilaya d’OUM EL BOUAGHI sise à :
Nouvelle ville MAKOMADES OUM EL BOUAGHI
TEL : 032.56.57.73 FAX : 032.55.56.76
ARTICLES N° 09 : VISITE DU SITE :
Il est recommandé aux soumissionnaires de visiter et examiner les lieux de travaux et de réunir sous sa responsabilité
propre tous les renseignements qui pourraient lui être nécessaires pour préparer son offre.
Les dépenses résultant de cette visite seront à sa charge, le soumissionnaire devra informer le maitre d’ouvrage de sa
visite trois (03) jours avant, en prévenant la qualité des personnes déléguées.
ARTICLES N° 10 : LANGUE DE SOUMISSION:
Conformément à l’article 64 du décret présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et de la délégation de service public les soumissions seront présentées en langue arabe ou en
langue française.

ARTICLES N° 11 : PRESENTATION DES OFFRES :


Conformément à l’article 67 du décret présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégation de service public, les offres doivent comporter un dossier de candidature,
une offre technique et une offre financière qui sont insérés dans des enveloppes séparées et cachetées indiquant la
dénomination de l’entreprise, la référence et l’objet de l’appel d’offre ainsi que la mentions « DOSSIER DE CANDIDATURE »
« OFFRE TECHNIQUE » ou « OFFRE FINANCIERE » selon le cas .Ces enveloppes sont mises dans une autre enveloppe
cachetée et anonyme , comportant la mention :
A Monsieur le Directeur de l’Urbanisme, de l’Architecture et de la Construction de la Wilaya d’OUM EL BOUAGHI
Appel d’offres ouvert avec exigences de capacités minimales N° …. Dans le cadre de l’opération :
…………………………………………
PROJETS :
Indiquer le(s) projet(s) à participer …………….
« À n’ouvrir que par la commission d’ouverture des plis et d’évaluation des offres ».
ARTICLE N°12 : ECLAIRCISSEMENT RELATIFS AU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES
Conformément à l’article 63 du décret présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégation de service public tout soumissionnaire qui souhaite obtenir des
éclaircissements relatif au dossier d’appel d’offre peu en faire la demande au maitre de l’ouvrage par lettre par télex ou par
télécopie à l’adresse suivante :
Nouvelle Ville MAKOMADES OUM EL BOUAGHI
TEL : 032.56.57.73 FAX : 032.55.56.76
ARTICLE N°13 : MODIFICATION DES DOCUMENTS DE L’AVIS D’APPEL d’OFFRE

- A tout moment préalablement à la date fixée pour le dépôt des offres , le service contractant peu , pour quelque motif
que se soit , sur sa propre initiative ou à la suite d’une demande d’éclaircissement présentée par un futur soumissionnaire ,
modifier les documents d’appel d’offre en procédant a la publication d’un additif.
- L’additif sera envoyé a tous les futurs soumissionnaires qu’ont retiré le dossier d’appel d’offre Les soumissionnaires
éventuels accuseront réception de l’addendum au service contractant par télex ou télécopie, dans les plus brefs délais.
Pour donner aux futurs soumissionnaires suffisamment de temps modifier leur soumission conformément a l’addendum,
le service contractant a la faculté de prolonger la date fixée pour le dépôt des offres.
ARTICLE N°14 : DUREE DE PREPARATION DES OFFRES
Conformément à l’article 66 du décret présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
La durée des préparations des offres est fixé de 15 Jours à compter de la parution de l’appel d’offre ouvert avec
exigence de capacités minimales, le service contractant peut, quant les circonstances le justifient, prolonger la durée des
préparations dans ce cas il en informe les candidats par tous moyens.

ARTICLE N°15 : DUREE DE VALIDITE DES OFFRES


Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une durée égale à la durée de préparation des offres
augmentée de trois mois à compter de la date de dépôt des offres Conformément aux dispositions du décret présidentiel n° 15/247
correspondants au 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public.

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ARTICLE N°16 : FORME ET SIGNATURE DES OFFRES
L’offre ne comportera aucune modification, surcharge ou suppression à l’exception de celles effectuées conformément
aux instructions du contractant ou de celles qui sont destinées à corriger des erreurs du soumissionnaire auquel cas de telles
corrections seront paraphées par le ou les signataires de l’offre.

ARTICLE N°17 : LIEU ET DATE DE DEPOT DES OFFRES


Conformément à l’article 66 du décret présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public, les offres doivent être déposées (et non envoyés) le
dernier jour de La durée de préparation des offres au :
Siège de la Direction de l’Urbanisme, de l’Architecture et de la Construction,
La nouvelle ville MAKOMADES-OUM EL BOUAGHI
La durée de préparation des offres est de Quinze (15 jours) à partir de la première publication de l’avis d’appel d’offres
ouvert avec exigence de capacités minimales jusqu'au dernier jour de préparation des offres a 11h.00 (jour ouvrable).Après cette
date et heure aucune offre de dépôt ne sera acceptée.
Le dépôt des offres se fera le dernier jour de préparation des offres de 8h.00 à 11h.00.
Le maitre de l’ouvrage peut reporter la date de dépôt des offres, et informera tous les candidats par tout moyen.

Si ce jour coïncide avec un jour férié ou un jour de repos légal, la durée de préparation des offres est prorogée jusqu’au
jour ouvrable suivant.

ARTICLE N°18 : DATE ET LIEU DE L’OUVERTURE DES PLIS


Conformément à l’article 70 du décret présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public, l’ouverture des plis (dossier de candidature, offre
technique et offre financière) se fera le jour de dépôt des offres à 11h.00 au siège de la Direction de l’Urbanisme de
l’Architecture et de la Construction de la Wilaya d’OUM EL BOUAGHI, Sise nouvelle ville MAKOMADES
OUM EL BOUAGHI en une (01) seule séance publique et en présence des soumissionnaires désirant d’y assister et ce
conformément aux articles 160 à 162 du décret présidentiel n° 15/247 correspondants au
16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public.

ARTICLE N°19 : OUVERTURE DES PLIS


Le contractant par l’intermédiaires de sa commission instaurée à cet effet conformément à l’article 160, 161 et 162 du
décret présidentiel n°15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégation
de service public procédera à l’ouverture des plis techniques et financières en présence de l’ensemble des soumissionnaires ;
préalablement informé et qui souhaitent y assister, pendant la même séance, à la date et l’heure de l’ouverture de plis , sus visé.
Au cours de l’ouverture des plis la commission procède à ;
- Constater la régularité de l’enregistrement des offres,
- Dresser la liste des candidats ou soumissionnaires dans l’ordre d’arrivée des plis de leurs dossiers de candidature de
leurs offre avec l’indication du contenue des montant des propositions et des rabais éventuels.
-Adresser la liste des pièces constitutives de chaque offre.
-Parapher les documents plis ouverts, qui ne sont pas concerné par la demande de complément
-Dresser, séance tenant de procès verbal signé par tous les membres de la commission qui doit contenir les réserves
éventuel formulées par membres de la commission.
Conformément a l’article 71 du décret présidentiel n°15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public
-Inviter le cas échéant par écrit par le biais du service contractant, les candidats ou les soumissionnaires a complète leur
offre technique dans un délai de maximum de (10) jours à compter de la date d’ouverture des plis se peine de rejet de leurs offres,
par les documents manquant ou incomplet exigés à l’exception du mémoire technique justificatif. En tout état de cause, sont exclus
de la demande de complément tous les documents émanant des soumissionnaires qui serviront à l’évaluation des offres.
-Proposer au service contractant le cas échéant dans le procès verbal de déclarer l’infructuosité de la procédure.
-Restituer par le biais du service contractant aux opérateurs économique concerné le cas échéant leurs plis non ouverts.
ARTICLE N° 20 : CRITÈRES D’ÉLIMINATION DE L’OFFRE
- L’offre parvenue en hors délais.
- Offre identifiée
A/ Critères d’élimination (dossier de candidature, l’offre technique) :
La commission d’évaluation des offres élimine les offres non conformes à l’objet du cahier des charges à savoir :
- La déclaration de candidature non remplie, non signée et/ou non conformes au modèle de cahier des charges;
- La déclaration à souscrire non remplie, non signée et/ou non conformes au modèle de cahier des charges;
- Absence d’une Copie conformes à l’attestation du dépôt légal des Comptes Sociales pour les personnes morales ;
- Absence de l’attestation d’exécution en travaux de voiries et/ou aménagements des trottoirs.
- Délai qui dépasse 08 Mois pour les lots 06-07-08.
- Délai qui dépasse 06 Mois pour les lots 09-10-11.
- Absence du mémoire technique justificatif ou non rempli ou non signée.

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- Toute offre technique inferieur à 35 points sera éliminée.
B/ Critères d’élimination de l’offre financière:
-La lettre de soumission non remplie, non signée ;
-Toute offre financière non visé et/ou non signée ;
-Devis quantitatif et estimatif ou bordereau des prix non-conformes au cahier des charges ;
-Absence des prix unitaires en lettre au bordereau des prix (Un prix ou Plus) ;

ARTICLE N° 21 : CONTROLE DES COUT DE REVIENT PRESTATIONS


Conformément à l’article 107 du décret présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public, le titulaire du marché public est obligé de communiquer
tout renseignement ou document permettant de contrôler les couts de revient des prestations objets du marché et /ou ses avenants
dans les conditions fixés dans le présent article. La discision de soumettre le marché ou l’avenant au contrôle du cout revient
relevé lorsque c’est nécessaire de la compétence de service contractant.
Dans le cas ou l’attributaire du marché refuse de communiquer les renseignements ou document cités à l’alinéa premier
présent articles, des sanctions seront appliquées à son encontre.
Les agents habilités à effectuer le contrôle précité sont désignés par décision du responsable de l’institution nationale
autonome, du Ministre ou du Wali concerné qui peuvent faire appel à des personnels qui ne relèvent pas de leur autorité. Les
agents chargés du contrôle sont astreints au secret professionnel.
Les informations obtenues dans le cadre de ce contrôle ne peuvent être utilisées a une autre fin qu’a celle qui à permis
de les obtenir. Les modalités d’applications des dispositions du présent article sont précisées par l’arrêté du ministre chargé des
finances.
ARTICLE N° 22 : CORRECTION DES ERREURS
Les offres qui ont été reconnue conforme au dossier d’appel d’offre seront vérifier par le maitre de l’ouvrage pour
rectifier les erreurs de calcul éventuelles .Les erreurs seront corrigées par le contractant de façon suivante :
a) Lorsqu’il existe une différence entre le montant en chiffre et en lettre, le montant en lettre fera foi
b) Lorsqu’il existe différence entre un prix unitaire un montant totale obtenue en effectuant le produit le prix unitaire par
la quantité, le prix unitaire cité fera foi.
c)Le présent cahier des charge ne prévoit pas les prix pour mémoire.
Le montant figurant a la soumission sera rectifié par le contractant conformément à la procédure décrite ci-dessus, et
avec le consentement du soumissionnaire, sera considéré comme engagement par ce dernier si le soumissionnaire n’accepte pas la
correction ainsi effectuée, son offre sera rejetée et des mesures coercitives prévues par la réglementation en vigueur lui seront
appliquées.
ARTICLE N° 23 : EVALUATION DES OFFRES
Conformément à l’article 72 du décret présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public, la commission dévaluation des offres désigné élimine,
dans une phase préliminaire les offres non recevables, les offres non conformes à l’objet du marché et au contenu des cahiers des
charges en suite elle précède a l’analyse des offres restante en deux phases sur la base des critères et d’une méthodologie prévue
dans le cahier des charges :
- Elle établit dans une première phase le classement technique des offres et élimine les offres qui n’ont pas obtenue la note
minimale prévue au cahier des charges.
-Lorsque l’attributaire d’un marché public se désiste avant la notification du marché ou refuse d’accuser réception de la
notification du marché, le service contractant peut continuer l’évaluation des offres restantes, après avoir annulé l’attribution
provisoire du marché, dans le respect du principe du libre jeu de la concurrence, des exigences du choix de l’offre
économiquement la plus avantageuse et des dispositions de l’article 99 du présent décret.
L'offre du soumissionnaire qui se désiste du marché est maintenue dans le classement des offres.
Conformément a l’article 69 les documents justifiants les informations contenues dans la déclaration de candidature sont
exigés uniquement de l’attributaire du marché public, qui doit les fournir dans un délai maximum de dix (10) jours à compter de la
date de sa saisine, et, en tout état de cause, avant la publication de l’avis d’attribution provisoire du marché. Si les documents
précités ne sont pas remis dans le délai requis ou s’il s’avère après leur remise qu’ils comportent des informations non conformes
à celles figurant dans la déclaration de candidature, l’offre concernée est écartée, et le service contractant reprend la procédure
d’attribution du marché. Si après signature du marché, le service contractant découvre que des informations fournies par le titulaire
du marché public sont erronées, il prononce la résiliation du marché aux torts exclusifs du partenaire cocontractant.
ARTICLE N° 24 : CRITERE DE PRESELECTION DES OFFRES
CRITERES D’ATTRIBUTION DU MARCHE
PROJETS :
…………………………………………………………………………………………………….

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PARTIE TECHNIQUE : 60 points.
 Moyens humains de l’entreprise : 20
 Moyens matériels de l’entreprise : 30
 Délai de réalisation : 10
TOTAL NOTATION : 60

MOYENNE REQUISE : 35

SeulsDE
SYSTEME lesNOTATION
soumissionnaires
DES OFFRESdont les offres techniques auront obtenu une note
TECHNIQUES
supérieure ou égale à la note requise [trente cinq (35) points] seront déclarés retenus
techniquement
(BAREME DE NOTATION et leur offre financière sera prise en considération.

MOYENS HUMAINS DE L’ENTREPRISE :…………………………………………………….… (20 points)


Le soumissionnaire doit fournir les moyens humains suivants :
Moyens Humaine Notations
Ingénieur, Master en travaux public, Génie Civil,
10 points Max 10 points
Architecte, Gestion Technique Urbaine GTU
Licence ou DEUA ou Technicien Supérieur ou technicien
en Travaux Publics, Génie Civil, Gestion Technique
05 points Max 05 points
Urbaine GTU, VRD, conducteur de travaux, métreur
vérificateur.
Agent d’exécution 01 point pour chaque agent d’exécution Max 05 points
NB : - Les cadres doivent êtres justifié par une photocopie du diplôme et affiliation CNAS (moins de 3 mois).
- pour les agents d’exécution doivent êtres justifié par une affiliation CNAS (moins de 3 mois).
MOYENS MATERIELS DE L’ENTREPRISE …………….……………………….………………… (30 points)
Matériel de chantier Note
Station d’enrobé 02 points
1 er Camion 7 T et plus (charge utile) 06 points
2 eme Camion 7 T et plus (charge utile) 06 points
Finisseur 02 points
Chargeur /Rétro, chargeur 04 points
Niveleuse 06 points
Rouleau Pneumatique (matériel roulant) avec carte grise 02 points
Auto-bétonnière ou camion malaxeur ou bétonnière 02 points

NB :
Pour les Moyens Matériels fixes :
- PV d’huissier de Justice ou expert de l’année 2021
Pour le matériel roulant:
- Copies des cartes grises
- Copie des assurances valides
Observation : en cas ou le camion présenté se compose d’une tête de remorque + remorque il faut présenter les
deux cartes grises + assurances.
- En cas ou les assurances ne sont pas valides lors de la date d’ouverture, le matériels ne sera pas noté.

DELAIS DE REALISATION : ……………………………………………..……………………………..(10 points)


Le soumissionnaire qui proposera le meilleur délai bénéficiera d’une note égale à dix (10) points.
Une note est attribuée aux délais proposés par les autres soumissionnaires, selon la formule suivante :

10 x A
N=
B
A : Délai moins élevé ; B : Délai considéré ; N : La note *nombre de points obtenus*
NB : le délai de réalisation ne doit pas dépasser 08 (HUIT) Mois pour les lots 06-07-08
le délai de réalisation ne doit pas dépasser 06 (SIX) Mois pour les lots 09-10-11
passer ces délais le soumissionnaire sera exclu

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EVALUATION DES OFFRES FINANCIERES :
Après l’évaluation technique des offres, les plis portant offres financières des soumissionnaires retenus à l’issue de
l’évaluation technique, seront vérifiées.
La commission d’évaluation des offres certifiera que :
- le soumissionnaire a mis des prix à tous les postes du bordereau des prix unitaires (BPU) et du devis quantitatif et
estimatif (DQE) et n’a pas ajouté de nouveaux prix.
- Les calculs arithmétiques sont corrects.
- Les prix unitaires sont concordants (en cas de discordance entre le BPU et DQE, le maître de l’ouvrage prendra en
compte le prix exprimé en toutes lettres au BPU et corrigera en conséquence, l’offre du soumissionnaire).

Qualification des Soumissionnaires


Le projet sera attribué au soumissionnaire pré qualifiés par l’offre technique, dont l’offre financière est la moins disant.
Dans le cas ou les offres financières sont égales le projet sera attribué a l’entreprise dont la note de l’offre technique est la
plus élevé, dans le cas ou il y a égalité entre les offres financières et les notes des offres techniques le projet sera attribué a
l’entreprise dont le délai est le plus court.

ARTICLE N° 25 : REJET DE L’OFFRE RETENUE


Conformément à l’article 72 du présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant réglementation des
marchés publics et des délégations de service public. La commission d’ouverture et d’évaluation des offres peut :
-Proposer au service contractant le rejet de l’offre retenue s’il est établie que certaines pratiques du soumissionnaire
concerné sont constitutive d’abus de position dominante du marché ou si elle fausserait, de toute autre manière , la concurrence
dans le secteur concerné.
-Demander par écrit par le biais le service contractant à l’opérateur économique retenue provisoirement dont l’offre
financière global ou dont un au plusieurs prix de son offre financière paraissent anormalement bas, par rapport à un référentiel
des prix, les justificatifs et les précisions jugées utiles .Après avoir vérifier les justifications fournies, elle propose au service
contractant de rejeter cette offre si elle juge que la réponse du soumissionnaire n’est pas justifiée au plan économique.
-Proposer au service contractant de rejet l’offre financière de l’opérateur économique retenue provisoirement jugé
excessive par rapport à un référentiel du prix.
ARTICLE 26 : ATTRIBUTION DU MARCHE :
Conformément à l’article 65 du Décret présidentiel n° 15/247 du 16 Septembre 2015 portant réglementation des marchés
publics, L’avis d’attribution provisoire du marché est inséré dans les organes de presse qui ont assuré la publication de l’avis
d’appel d’offres, lorsque cela est possible, en précisant le prix, les délais de réalisation et tous les éléments qui ont permis le choix
de l’attributaire du marché.
Conformément à l’article 72 du Décret présidentiel n° 15/247 du 16 septembre 2015 ne sont communiqués dans l'avis
d'attribution provisoire du marché que les résultats de l'évaluation des offres techniques et financières de l'attributaire provisoire
du marché. Pour les autres soumissionnaires, le service contractant est tenu d'inviter, dans le même avis, ceux d'entre eux qui sont
intéressés, de se rapprocher de ses services, au plus tard trois (3) jours à compter du premier jour de la publication de l'attribution
provisoire du marché, à prendre connaissance des résultats détaillés de l'évaluation de leurs offres techniques et financières.

ARTICLE 27 : ANNULATION DE LA PROCEDURE


Conformément à l’article 73 du présidentiel n° 15/247 correspondants au 16 septembre 2015 portant réglementation des
marchés publics et des délégations de service public le service contractant peut pour des motifs intérêt général pendant tout les
phase d’un marché public déclaré l’annulation de la procédure et/ou attribution provisoire du marché les soumissionnaires ne
peuvent prétendre a aucune indemnité dans le cas ou leur offre non pas étaient retenus dans la procédure et-ou attribution du
marché public a étaient annulée.
ARTICLE 28 : CONTESTATIONS ET RECOURS
Outre les droits de recours prévus par la législation en vigueur en l’occurrence l’article 82 du présidentiel n° 15/247
correspondants au 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public le service ,
le soumissionnaire qui conteste le choix opéré par le service contractant dans le cadre d’appel d’offres ou d’un gré à gré après
consultation, peut introduire un recours. Le recours est introduit dans les dix (10) jours à compter de la première publication de
l’avis d’attribution provisoire du marché, dans le Bulletin officiel des marchés de l’opérateur public (BOMOP) ou la presse, auprès
de la commission des marchés de la wilaya d’OUM EL BOUAGHI (la date qui sera prise en charge est la date de dépôt au niveau
du Secrétariat général).si le dixième jour coïncide avec un jour férié ou un jour de repos légal , la date limite pour introduire un
recours prorogée au jour ouvrable suivant.
ARTICLE 29 : TEXTES GENERAUX
Conformément au décret présidentiel n°15/247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et des
délégations de service public.
Conformément au cahier des clauses administratives générales du 21/11/1964 modifié sous le n°1561/TP/2 du 10 Mai
1967 (sous réserve de contradiction avec le code des marchés).
Il est précisé que toute clause insérée dans les documents auxquels se réfère ce marché et qui serait contraire aux
dispositions du décret présidentiel n° :15/247 du 16 Septembre 2015 portante réglementation des marchés publics doit être
considérée comme nulle.
Fait à ………………. le……………………….
Signature du soumissionnaire
(Nom, qualité du signataire et cachet du soumissionnaire)

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CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES
GENERALES (CCAG)

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CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES GENERALES (CCAG)
ARTICLE 01 : OBJET DU MARCHE
Le marché a pour objet l’élaboration :
………………………………………………………………………….

PROJETS :

……………………………………………………………………………………………………………

ARTICLE 02 : MODE DE PASSATION


Le présent projet sera passé selon le mode d’appel d’offre ouvert avec exigence de capacités minimales conformément aux
dispositions des articles,40, 44 du décret présidentiel n° 15/247 du 16 Septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et
des délégations de service public.

ARTICLE 03 : DUREE DE VALIDITE DES OFFRES


Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une durée égale à la durée de préparation des offres
augmentée de trois mois à compter de la date de dépôt des offres Conformément aux dispositions du décret présidentiel n° 15/247
correspondants au 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
ARTICLE 04 : PIECES CONTRACTUELLES DU MARCHE
Les pièces constituantes le futur marché sont :
Pièces contractuelles n° 1 :
• La lettre de soumission
• La déclaration à souscrire
• Déclaration de probité
• Déclaration de candidature
Pièces contractuelles n° 2 :
• Le cahier des prescriptions spéciales constitué de toutes les clauses administratives, financières et techniques.
Pièces contractuelles n° 3 :
• Le bordereau des prix unitaires.
Pièces contractuelles n° 4 :
• Le détail quantitatif et estimatif.
ARTICLE 05: MONTANT DE LA SOUMISSION

Le montant de la présente soumission s’élève en HT a la somme de :


- En chiffre ………………………………A ne pas Remplir……………………
- En lettre………………………………… A ne pas Remplir …………………
Le montant de la présente soumission s’élève en TTC a la somme de :
- En chiffre ……………………………… A ne pas Remplir …………………
- En lettre………………………………… A ne pas Remplir ………………………
ARTICLE 06 : DELAIS D’EXECUTION

Le délai d’exécution est fixé à : (en chiffre) :…………………(en lettre) : ……………………..…….……


Ce délai prend effet à compter de la date de notification de l’ordre de service de commencer les prestations

ARTICLE 07 : LE MODE DE REGLEMENT


Le paiement s’effectuera sur présentation de situation des travaux.

ARTICLE 08 : DOMICILIATION BANCAIRE


Les règlements des sommes dues seront effectués par le mètre de l’ouvrage au compte de l’entreprise ouvert
au nom de …………………………………N° :…………………………………………….…………………
Auprès de la banque :……………………………………………………………………………………………………

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ARTICLE 09 : CAS DE GROUPEMENT

En application des articles 27, 40 et 79 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
L’opérateur économique s’engage au titre du marché public de travaux soit individuellement, soit conjointement, soit
solidairement dans le cadre d’un groupement momentané d’entreprises ou, le cas échéant, dans le cadre d’une relation juridique
statutaire dûment avérée, au sens de la réglementation en vigueur.
En cas de groupement momentané, la notification se fait au mandataire pour l'ensemble du groupement momentané quelle
que soit la nature de ce groupement et les ordres de service sont adressés au mandataire du groupement momentané, qui dispose
seul de la faculté pour présenter des réserves.
La convention de groupement momentané d’entreprises est un accord de volonté qui fixe l’ensemble des règles qui
régissent les relations entre les différents membres du groupement, liés par un intérêt commun, ainsi que celles vis-à-vis du service
contractant. La convention de groupement ne dispose pas de statut légal. D’une manière générale, la convention de groupement
momentané définit : — l’identification statutaire, commerciale et fiscale de chacun des membres ; — l’identification et le rôle du
mandataire ; — les obligations envers le service contractant (notamment la stipulation du caractère solidaire ou conjoint du
groupement momentané) ; — le rôle des différents membres du groupement momentané ; — les domiciliations bancaires de
chacun des membres, le cas échéant ; — les responsabilités respectives ; — toutes autres stipulations utiles
Cas de groupement momentané d’entreprises conjointes :
Les paiements dans le cadre d’un groupement momentané d’entreprises conjointes sont effectués dans les comptes de
chacun des membres du groupement, sauf stipulation contraire dans la convention de groupement. Les décomptes mensuels sont
décomposés en autant de parties qu’il y a de membres à payer séparément dans le cadre du groupement momentané d’entreprises
concerné.
Cas de groupement momentané d’entreprises solidaires :
Les paiements dans le cadre d’un groupement momentané d’entreprises solidaires sont effectués dans un compte commun
ouvert au nom du groupement.

ARTICLE 10 : ORGANISATION DE CHANTIER :


En application des articles 23, 24 et 25 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Il est entendu par organisation de chantier, les mesures visant à : — organiser, ordonner et assurer la traçabilité du
déroulement des travaux par l’organisation des déplacements des engins et des véhicules dans le chantier, le bon positionnement
des livraisons, des aires de stockage, des différents ateliers et des réseaux par tous les moyens normalisés ; — positionner les
bureaux, les ateliers et les aires de fabrication ainsi que, le cas échéant, les baraquements d’hébergement ; — organiser et
coordonner la présence de plusieurs entrepreneurs sur un même chantier.
Nonobstant, le ou les mémoire(s) technique(s) justificatif(s) joint(s) au marché public et, afin d’assurer un bon
déroulement des travaux, il est ouvert, par le service contractant, un registre-journal ad hoc de chantier, coté et paraphé par ses
soins, répertoriant ce qui suit : — l’intitulé exact du projet ; — les nom, qualité et adresse des différents intervenants et des sous-
traitants, le cas échéant ; — les dates prévisionnelles du début d’intervention de chacun des intervenants et de leur(s) sous-
traitant(s), le cas échéant ; — les ressources mobilisées, par le ou les entrepreneur(s), pour la réalisation des travaux pendant la
période considérée et leur conformité avec celles proposées dans le cadre de la soumission et notamment au mémoire technique
justificatif ; — les opérations relatives à l’exécution du marché ; — les observations, les consignes et/ou les notifications faites, par
le service contractant ou son représentant, au maître d’œuvre, à l’entrepreneur et à tout autre intervenant sur le chantier, visées par
les intéressés et suivies de leurs réponses éventuelles ; — les incidents survenus lors de l’exécution du marché ; — les données
relatives aux conditions climatiques, le cas échéant ; — les interruptions et leurs causes ; — les ajournements et leurs causes ; —
tout évènement susceptible de conduire à l’interruption ou à l’arrêt des travaux et/ou à leur ajournement ; — les contrôles effectués
; — la traçabilité du rejet des déchets de chantier ; — l'ensemble des documents, permanents et occasionnels, émis ou reçus par le
service contractant et/ou le maître d'œuvre doivent être répertoriés chronologiquement par le service contractant ou son
représentant, sur le registrejournal ad hoc de chantier et signés contradictoirement par ses soins ainsi que par le ou les
entrepreneur(s). Dans le cas d’un groupement momentané, le registre-journal ad hoc de chantier est signé par le mandataire ce qui
aura pour conséquence d’engager l’ensemble des membres du groupement momentané. Ce registre-journal ad hoc de chantier doit
être tenu à jour et mis à la disposition, par le service contractant ou son représentant, à tous les intervenants autorisés à y souscrire.
Il est accompagné de photos, de croquis, des résultats des essais effectués, des copies des relevés contradictoires d’attachements,
des procès-verbaux de réunion ainsi que de tout autre document corrélé à l’exécution du marché public de travaux. Pour les projets
décomposés en lots, il est ouvert autant de registres-journaux ad hoc de chantier que de lots. Le registre-journal ad hoc de chantier
constitue un document essentiel dans le cadre des opérations préalables à la décision de réception provisoire des travaux, objet du
marché.

DUAC OEB **CDC-OFFRE TECHNIQUE** Page 16


ARTICLE 11 : Intervenants dans le marché public de travaux :
En application de l’article 3 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Les principaux intervenants :
Le service contractant : Le service contractant est la personne morale de droit public ou de droit privé disposant
d’une capacité juridique à l’effet de contracter des marchés publics, notamment de travaux, dans les conditions fixées par la
réglementation des marchés publics.
Le service contractant peut être un service contractant coordonnateur, dans le cadre d’une coordination de passation de
marchés publics, un maître de l’ouvrage ou un maître de l’ouvrage délégué, dans le cadre d’une convention de maîtrise d’ouvrage
déléguée au sens des lois et règlements en vigueur.
Le maître de l’ouvrage Conformément aux dispositions de l’article 2 du décret exécutif n° 14-320 du 27 Moharram 1436
correspondant au 20 novembre 2014 relatif à la maîtrise d’ouvrage et à la maîtrise d’ouvrage déléguée, est entendu par maître de
l’ouvrage, l’Etat, en qualité de personne morale de droit public, initiant un projet ou programme, en vue de son étude et/ou de sa
réalisation, clairement défini et dont les objectifs, les moyens et les résultats attendus sont initialement consacrés.
Le maître de l’ouvrage délégué Conformément aux dispositions de l’article 3 du décret exécutif n° 14-320 du 27
Moharram 1436 correspondant au 20 novembre 2014 relatif à la maîtrise d’ouvrage et à la maîtrise d’ouvrage déléguée, est
entendu par maître de l’ouvrage délégué, l’établissement ou l’organisme public au profit duquel un projet ou un programme, au
sens de la réglementation en vigueur, est délégué par le maître de l’ouvrage, par voie de convention de maîtrise d’ouvrage
déléguée. Dans ces conditions, le maître de l’ouvrage délégué est chargé de l’exécution et/ou de la réalisation de tout ou partie du
projet ou programme sus-évoqué, et ce, au nom et pour le compte du maître de l’ouvrage. La nature des travaux à réaliser dans le
cadre du projet ou du programme délégué, doit relever du domaine d’activité ou de la sphère de compétence du maître de
l’ouvrage délégué.
Le partenaire cocontractant On entend par partenaire cocontractant, tout opérateur économique, de droit algérien
ou étranger, pouvant être une ou plusieurs personne(s) physique(s) et/ou morale(s), publique(s) et/ou privée(s). Cet opérateur
économique s’engage au titre du marché public de travaux soit individuellement, soit conjointement, soit solidairement dans le
cadre d’un groupement momentané d’entreprises ou, le cas échéant, dans le cadre d’une relation juridique statutaire dûment
avérée, au sens de la réglementation en vigueur. Dans le cadre du présent cahier des clauses administratives générales des marchés
de travaux, « le partenaire cocontractant » est désigné ci-dessous « l'entrepreneur ».
Le maître d’œuvre : Le maître d’œuvre est une personne physique ou morale, publique ou privée, de droit algérien
ou étranger, qui réunit les conditions de qualifications professionnelles, les compétences techniques et les moyens nécessaires à
l’exécution des opérations de maîtrise d’œuvre, pour le compte du service contractant, en s’engageant, à son égard sur la base d’un
coût d’objectif, de délais et de normes de qualité. Le maître d’œuvre peut être notamment un architecte ou un bureau d’études
spécialisé ou pluridisciplinaire agréé, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur. Le maître d’œuvre peut
s’engager soit individuellement, soit solidairement dans le cadre d’un groupement momentané ou, le cas échéant, dans le cadre
d’une relation juridique statutaire dûment avérée, au sens de la législation et de la réglementation en vigueur.
Le contrôleur technique : Le contrôleur technique est un organisme habilité, réunissant les conditions de
qualifications professionnelles pour l’exercice de missions de contrôle technique de construction de bâtiment, dans le secteur des
travaux publics ou spécifique au secteur de l'hydraulique. Assujetti à l’obligation de moyens, il est chargé principalement du
contrôle de conception et de conformité de construction des ouvrages et parties d’ouvrages au regard des règles et normes
applicables et du respect des plans, modifiés ou complétés, visés par ses soins. L’intervention du contrôle technique de la
construction permet d’assurer la stabilité et la durabilité des ouvrages, des parties d’ouvrages et des prestations de travaux, en vue
de réduire les risques de désordres et de contribuer à la prévention des différents aléas techniques susceptibles d’être rencontrés au
cours de la réalisation.

ARTICLE 12 : Modalités de rémunération des marchés publics de travaux :


En application des articles 15, 16.2 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
La rémunération, dans le cadre des marchés publics de travaux, intervient selon la modalité suivante :
— sur bordereau de prix unitaire ;
Est considéré comme rémunération sur bordereau des prix unitaires, l’application des prix unitaires aux quantités
réellement exécutées, aux éléments décomposés de l'ouvrage, aux éléments décomposés de l’ensemble de prestations et/ou aux
unités d’œuvres du marché public de travaux, et dont les quantités ne sont indiquées, dans le marché public de travaux concerné,
qu'à titre prévisionnel.

ARTICLE 13 : Les modalités relatives aux notifications :


En application de l’article 26 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
La notification est l'action qui consiste à porter une information ou une décision à la connaissance de la ou les partie(s)
contractante(s) par tout moyen matériel ou dématérialisé permettant de déterminer de façon certaine la date et l'heure de sa
réception. . La notification à l’entrepreneur des décisions ou informations du service contractant qui font courir un délai est faite :
— soit directement à l’entrepreneur ou à son représentant dûment habilité, contre récépissé ; — soit par échanges dématérialisés
ou sur supports électroniques. Les conditions d'utilisation des moyens dématérialisés ou des supports électroniques sont
déterminées dans le cahier des charges, dans le dossier de consultation des entreprises et/ou dans le cahier des prescriptions
spéciales du marché public de travaux ; — soit par tout autre moyen permettant d'attester la date et l'heure de réception de la
décision ou de l'information.

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La notification, citée aux alinéas précédents, peut être faite à l'adresse de l’entrepreneur mentionnée dans le cahier des
prescriptions spéciales du marché public de travaux ou, à défaut, à son siège social.

ARTICLE 14 : Les modalités relatives aux ordres de service :


En application de l’article 27 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
L'ordre de service est un acte d’autorité écrit, émis par le service contractant dans le cadre de l’expression de son pouvoir
de direction, et qui a pour objet de notifier à l’entrepreneur des décisions motivées ou des informations entrant dans le cadre global
du marché public de travaux dont il est titulaire.
Les ordres de service sont écrits, proposés par le maître d’œuvre, le cas échéant, et signés par le service contractant. Ils
sont datés, numérotés et enregistrés. L’entrepreneur en accuse réception datée.
Les types d’ordres de service entrant dans le cadre d’un marché public de travaux sont, notamment : — les ordres de
service portant notification des marchés publics de travaux ; — les ordres de service portant démarrage, arrêt et reprise des
travaux; — les ordres de service prescrivant les travaux supplémentaires et/ou les travaux complémentaires, dans les conditions
réglementaires en vigueur ; — les ordres de service entrant dans le cadre des travaux sous-traités
les ordres de service portant exécution des tranches conditionnelles après décision de leurs affermissemens ; — les ordres
de service prescrivant, à l’issue du constat des intempéries, porté sur le registre-journal ad hoc de chantier en temps réel, un report
ou déplacement de la date prévisionnelle de la fin des délais d’exécution, correspondant au nombre de journées d’intempéries
décomptées, après en avoir soustrait, éventuellement, les journées d’intempéries forfaitairement consenties au sein du cahier des
prescriptions spéciales. Ces ordres de service sont, comme de bien entendu, établis postérieurement à la survenance de ces
évènements. En tout état de cause, l’établissement d’un ordre de service doit être justifié et doit s’inscrire, directement et/ou
indirectement, dans le cadre de l’objet global du marché public de travaux. L’ordre de service ne doit, en aucun cas, être établi ni
de manière provisoire ni à titre de régularisation.
Les ordres de service sont notifiés par : — courrier transmis par lettre recommandé contre accusé de réception, la
date de l’accusé de réception est considérée comme date de notification ; — acheminement contre récépissé de dépôt, la date de
dépôt est considérée comme date de notification ; — tout moyen dématérialisé avec justificatif de réception. Le cahier des charges,
le dossier de consultation des entreprises et/ou le cahier des prescriptions spéciales fixe les moyens dématérialisés appropriés
permettant l’identification des parties contractantes et garantissant la traçabilité des échanges. L’entrepreneur renvoie dès
réception, au service contractant, un ou plusieurs exemplaires après les avoir signés et y avoir porté la date à laquelle il les a reçus.
En cas de difficultés de notification de l'ordre de service ou si l’entrepreneur refuse d’en accuser réception, le service
contractant peut recourir aux services d'un huissier de justice pour lui notifier ledit ordre de service.
En cas de difficulté de notification de l'ordre de service par l'huissier de justice à l’entrepreneur ou si ce dernier refuse
d’en accuser réception, le service contractant dresse un procès-verbal de carence qui tient lieu de notification de l'ordre de service.
La date de réception de l’ordre de service vaut date de notification effective. A défaut, l'ordre de service est réputé être
reçu au lendemain de la date de remise ou de transmission de sa notification.
L’entrepreneur doit se conformer aux prescriptions des ordres de service qui lui sont notifiées. Ils sont exécutoires dès
leur notification. Lorsque l’entrepreneur estime que les prescriptions d'un ordre de service dépassent les obligations de son marché,
il doit sous peine de forclusion, en présenter l'observation écrite et motivée au service contractant dans un délai de dix (10) jours à
partir de la date de sa notification. La réclamation ne suspend pas l'exécution de l'ordre de service, à moins qu'il n'en soit ordonné
autrement.
Les ordres de service relatifs à des prestations de travaux sous-traitées sont adressés à l’entrepreneur titulaire du marché
public de travaux, qui dispose seul de la faculté pour présenter des réserves.
En cas de groupement momentané, les ordres de service sont adressés au mandataire du groupement momentané, qui
dispose seul de la faculté pour présenter des réserves.
En tout état de cause, l’ordre de service a pour objet de transmettre les prescriptions du service contractant dans les limites
des stipulations contractuelles prévues au cahier des prescriptions spéciales, et celles relatives aux dispositions applicables et non
dérogées du présent cahier des clauses administratives générales

ARTICLE 15 : Les modalités relatives au délai global d’exécution des travaux, au délai d’exécution des
travaux et aux durées :
En application de l’article 28 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Le délai global d’exécution du marché public de travaux. Le délai global d'exécution du marché public de travaux,
incombant à l’entrepreneur, est celui imparti pour les périodes de mise en œuvre générale des travaux, y compris le repliement des
installations de chantier et la remise en état des terrains et des lieux. Le délai global d'exécution du marché public de travaux
comprend : — la période de préparation des travaux, définie à l'article 29 du présent cahier des clauses administratives générales ;
— le délai d'exécution du marché public de travaux y compris le repliement des installations de chantier et la remise en état des
terrains et des lieux définis à l’article 30 du présent cahier des clauses administratives générales. Le délai global d’exécution du
marché public des travaux est en principe immuable à l’exception des cas prévus par la réglementation des marchés publics et dans
le cadre du présent cahier des clauses administratives générales.

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ARTICLE 16 : Modalités de fixation et de computation des délais et des durées :
En application de l’article 32 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Les modalités de fixation et de computation du délai global d’exécution et des durées s’effectuent dans les conditions qui suivent :
— le délai est fixé en mois et/ou en jours. La durée est fixée en mois ; — tout délai et/ou durée mentionnés au marché public de
travaux, commencent à courir à zéro (00h) heure le lendemain du jour où s'est produit l’acte qui sert de point de départ à ce délai
et/ou à cette durée ; — lorsque le délai est fixé en jours, il s'entend en jours calendaires et il expire à minuit le dernier jour du délai
; — lorsque le dernier jour du délai est un jour légalement chômé ou férié, le délai est prolongé jusqu'à la fin du premier jour
ouvrable qui suit, à minuit ; — lorsque le délai et/ou la durée est fixé en mois, ils sont comptés du quantième du mois de début de
délai et/ou de durée jusqu’au quantième du dernier mois où se terminent ce délai et/ou cette durée ; — lorsqu’il n'existe pas de
quantième correspondant dans le mois où se terminent le délai et/ou la durée, ceux-ci expirent le dernier jour de ce mois de fin de
délai et/ou de durée, à minuit ; — lorsque le délai est fixé en jours ouvrés, il s'entend hors les jours légalement chômés et les jours
fériés.

ARTICLE 17 : Domicile de l’entrepreneur :


En application de l’article 42 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
L’entrepreneur est tenu d'élire domicile à proximité du chantier où se déroulent les travaux et de faire connaître le lieu de ce
domicile au service contractant et ce jusqu’à la réception définitive des travaux. Faute de satisfaire à cette obligation dans les
quinze (15) jours à dater de la notification de la signature de son marché, toutes les notifications qui s’y rapportent sont
valablement faites au siège social de l’entrepreneur dont l'adresse est indiquée dans le cahier des prescriptions spéciales du marché
public de travaux dont il est titulaire. En cas de changement de domicile et dans le respect des conditions prévues dans l’article
ci-dessus, l’entrepreneur est tenu d'en aviser le service contractant, par lettre recommandée contre accusé de réception, dans les
quinze (15) jours suivant la date de ce changement. Les dispositions du présent article, sont également applicables dans le cas d’un
groupement momentané d’entreprises. En tout état de cause et dans le cas d’une impossibilité de faire suivre les notifications dans
les conditions et aux lieux précités, celles-ci assorties d’un délai de réponse de rigueur, peuvent être valablement faites au niveau
du siège de la commune du lieu de réalisation des travaux.

ARTICLE 18 : Les conditions relatives au travail et protection de la main-d’œuvre :


En application de l’article 46 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Les obligations qui s'imposent à l’entrepreneur, seul ou en groupement, et de ses sous-traitants sont celles prévues par les
lois et règlements relatifs à la protection de la main-d'œuvre et aux conditions relatives au travail. En cas d'évolution de la
législation et/ou de la règlementation sur la protection de la main-d'œuvre et des conditions relatives au travail en cours
d'exécution du marché, les modifications éventuelles demandées par le service contractant, pour se conformer aux règles
nouvelles, donnent lieu à l’établissement d’un avenant, conclu entre les parties au marché public de travaux. Si l’évolution de la
législation et/ou de la réglementation sur la protection de la main-d'œuvre et des conditions relatives au travail, donne lieu à des
dispositions transitoires et/ou à un régime dérogatoire, et que les conditions d’exécution du marché public de travaux se trouvent
dans leur champ d’application, l’entrepreneur est tenu de se conformer à ces nouvelles dispositions. L’entrepreneur, seul ou en
groupement, avise ses sous-traitants de ce que les obligations énoncées au présent article leur sont applicables. Il reste responsable
du respect de celles-ci pendant toute la durée du marché public de travaux.

ARTICLE 19 : Protection de l’environnement :


En application de l’article 47 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
L’entrepreneur, seul ou en groupement et ses sous-traitants veillent à ce que l’ensemble des prestations qu'ils effectuent respectent
les prescriptions législatives et réglementaires en vigueur en matière de protection de l'environnement dans le cadre du
développement durable. Sur demande expresse du service contractant, l’entrepreneur, seul ou en groupement, doit être en mesure,
en cours d'exécution des travaux, d'apporter la preuve que les prestations effectuées dans le cadre de son marché public de travaux
et par ses sous-traitants, le cas échéant, satisfont aux exigences environnementales et de développement durable fixées dans le
cahier des prescriptions spéciales. Dans ce cadre, l’entrepreneur prend toutes les mesures permettant de maîtriser les éléments
susceptibles de porter atteinte à l'environnement, notamment les déchets produits en cours d'exécution du marché, les émissions de
poussières, les fumées, les émanations de produits polluants, les rejets liquides, les nuisances acoustiques, les impacts sur la faune
et sur la flore, la pollution d’une manière générale et notamment celles pouvant altérer les eaux superficielles et souterraines.
Lorsque les prestations, objet du marché public de travaux, sont à exécuter dans un lieu ou des mesures environnementales
spécifiques s'appliquent, notamment dans les aires protégées d'un point de vue environnemental, en application des dispositions
législatives et réglementaires en vigueur, l’entrepreneur, seul ou en groupement, et ses sous-traitants doivent se soumettre aux
exigences particulières requises. En cas d'évolution de la législation et/ou de la règlementation sur la protection de l'environnement
dans le cadre du développement durable en cours d'exécution du marché, les modifications éventuelles demandées par le service
contractant, pour se conformer aux règles nouvelles, donnent lieu à l’établissement d’un avenant, conclu entre les parties au
marché public de travaux. Si l’évolution de la législation et/ou de la règlementation sur la protection de l'environnement dans le
cadre du développement durable, donne lieu à des dispositions transitoires et/ou à un régime dérogatoire, et que les conditions
d’exécution du marché public de travaux se trouvent dans leur champ d’application, l’entrepreneur est tenu de se conformer à ces
nouvelles dispositions.

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ARTICLE 20 : Prescriptions relatives aux matériaux, produits et composants de construction :
En application des articles 54, 55, 56, 57 et 58 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Provenance des matériaux, produits et composants de construction. L’entrepreneur a le choix de la provenance des matériaux,
produits et composants de construction, sous réserve de pouvoir justifier de leur conformité aux conditions fixées par le marché
public des travaux. L’entrepreneur est tenu de mettre à la disposition du maître d'œuvre les documents qui assurent la traçabilité
des produits et matériaux mis en œuvre. A la diligence de l’entrepreneur, les produits et matériaux cités précédemment ne peuvent
être employés qu'après avoir été vérifiés et provisoirement acceptés par le maître d’œuvre. Nonobstant, cette acceptation et jusqu'à
la réception provisoire des travaux, les produits et matériaux cités précédemment peuvent, en cas de mauvaise qualité ou de
malfaçon, être rebutés par le service contractant et/ou le maître d’œuvre. Dans ce cas, ils sont remplacés par l’entrepreneur, à ses
frais. Dans le cas où les lieux d'extraction ou d'emprunt sont désignés par le service contractant, l’entrepreneur est tenu d'obtenir,
en tant que de besoin, les autorisations administratives nécessaires pour les extractions et emprunts de matériaux. Toutes
indemnités d'occupation ou redevances, éventuellement, dues aux tiers concernés, pour ces extractions ou emprunts sont à la
charge de l’entrepreneur. L’entrepreneur supporte dans tous les cas les charges d'exploitation des lieux d'extraction ou d'emprunt
et, le cas échéant, les frais d'ouverture. En excluant tout recours contre le service contractant, l’entrepreneur supporte, également,
la charge des dommages éventuels entraînés par l'extraction des matériaux, par l'établissement des chemins de desserte et, d'une
façon générale, par les travaux d'aménagement nécessaires à l'exploitation des lieux d'extraction ou d'emprunt. Nonobstant les
dispositions précédentes, l’entrepreneur garantit la prise en charge des dommages sus-évoqués dans le cas ou leurs réparations
seraient mises à la charge du service contractant. Sous réserve des dispositions résultant des traités ou accords internationaux, les
produits et matériaux employés pour l'exécution des travaux, doivent être d'origine algérienne ou manufacturés en Algérie, sauf si
la production nationale n’est pas en mesure de satisfaire ces besoins.

ARTICLE 21 : Dégradations causées aux voies publiques :


En application de l’article 61 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
L’entrepreneur prend, obligatoirement et à titre préventif, toutes les mesures pour éviter les dégradations des voies publiques.
Si, à l'occasion des travaux objet du marché, des contributions ou des réparations sont dues pour des dégradations causées aux
voies publiques par des transports routiers ou des circulations d'engins, la charge incombe, exclusivement, à l’entrepreneur.
Si le marché public de travaux stipule, pour ces transports ou ces circulations d’engins, des mesures telles que des itinéraires
obligatoires, des limitations de charge ou de vitesse, des périodes d'interdiction, et que l’entrepreneur ne se conforme pas à ces
dispositions, il supporte seul la charge des contributions ou des réparations

ARTICLE 22 : Dommages divers causés par la conduite des travaux et modalités de leur exécution :
En application de l’article 62 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Les dommages de toutes natures, causés par l’entrepreneur au personnel ou aux biens du service contractant, du fait de la conduite
des travaux ou des modalités de leur exécution, et qui ne résultent pas des stipulations du marché public de travaux ou de
prescriptions d’un ordre de service, sont à la charge de l’entrepreneur.
Les dommages de toutes natures, causés par le service contractant, au personnel ou aux biens de l’entrepreneur, du fait de
l'exécution du marché public de travaux, sont à la charge du service contractant.
Dans le cas où l’objet et les caractéristiques propres au marché public de travaux sont tels qu’ils supposent des risques
majeurs, il doit être prévu, au niveau du cahier des prescriptions spéciales, des garanties et/ou assurances établies
proportionnellement aux risques supposés.
Les dispositions prévues au présent article ne font pas obstacle à l'application des dispositions de l'article 22 ci-dessus

ARTICLE 23 : Le régime relatif au nantissement :


En application de l’article 80 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Les marchés publics de travaux et leurs avenants sont susceptibles de nantissement aux conditions prévues par la réglementation
des marchés publics. Il est entendu par nantissement, le contrat portant nantissement de créance par lequel l’entrepreneur titulaire
du marché, seul ou en groupement momentané, et, le cas échéant, le sous-traitant, bénéficiant du paiement direct, donnent en gage
leurs créances respectives, fruit de l'exécution du marché public de travaux, à un établissement bancaire, à un groupement
d’établissements bancaires ou à un établissement financier. Le bénéfice du nantissement garantit à l’entrepreneur, seul ou en
groupement momentané, et, le cas échéant, au sous-traitant, bénéficiant du paiement direct, le financement des travaux pour
lesquels ils sont engagés.
La procédure de nantissement de créance permet la vente par anticipation des créances à venir résultant de l'exécution du marché
public de travaux en vue d'obtenir un préfinancement. Elle met en relation trois (3) personnes :
— le cédant : L’entrepreneur, titulaire du marché public de travaux et, le cas échéant, son sous-traitant bénéficiant du paiement
direct ; — le cessionnaire : L’établissement bancaire, le groupement d’établissement bancaire ou la caisse de garantie des marchés
publics ; — le cédé : Le service contractant, débiteur de la créance résultant de l'exécution du marché public de travaux.

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ARTICLE 24 : Modalités relatives aux réceptions :
En application des articles 91, 92, 93 et 94 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Définition de la réception. Il est entendu par réception, la procédure légale par laquelle le service contractant constate que
l'exécution des prestations est conforme aux diverses prescriptions du marché public de travaux contenues dans les différents
documents qui le compose et plus généralement aux règles de l'art. Les règles de l’art se définissent comme la technique
appropriée de réalisation. Cette technicité doit être acquise par l'ensemble des professionnels au moment de la réalisation de l'acte.
Sous certaines conditions, la réception peut revêtir un caractère partiel. En tout état de cause, le prononcé de la réception relève de
l’obligation pour le service contractant et si les travaux achevés sont en état d’être réceptionnés, l’entrepreneur a un droit acquis à
la réception. Le maître d'œuvre a cependant une obligation de conseil qui est susceptible d'engager sa responsabilité contractuelle
propre.
— Opérations préalables à la réception.
A l’achèvement des prestations objet du marché, l’entrepreneur est tenu d’informer le service contractant, par un avis
d’achèvement écrit, de la date envisagée pour la réception des ouvrages, des éléments d’ouvrage et/ou des prestations de travaux.
L’entrepreneur ayant été convoqué, le maître d'œuvre procède, en présence du contrôleur technique et des responsables
des différents réseaux, aux opérations préalables à la réception des ouvrages, des éléments d’ouvrage et/ou des prestations de
travaux à la date indiquée dans l'avis d’achèvement mentionné ci-dessus.
Dans le cas où le maître d'œuvre n'a pas arrêté le déroulement des opérations préalables à la date indiquée à l’alinéa
précédent, l’entrepreneur en informe le service contractant par lettre recommandée avec demande d'accusé de réception. Le service
contractant fixe la date du déroulement des opérations préalables à la réception dans la limite des trente (30) jours qui suivent la
réception de la lettre adressée par l’entrepreneur. La nouvelle date, fixée par le service contractant, est notifiée au maître d'œuvre
et à l’entrepreneur. Dans le même cadre, ils sont informés, qu’à la nouvelle date du déroulement des opérations préalables à la
réception, le service contractant sera présent, ou dûment représenté, et assisté, en tant que de besoin, d'un expert, afin de permettre,
le cas échéant, l’accomplissement des opérations préalables à la réception même dans le cas où : — le maître d'œuvre, dûment
convoqué, n'est pas présent ou dûment représenté à la nouvelle date fixée pour le déroulement des opérations préalables à la
réception. Cette absence donne lieu à l’établissement d’un constat ; — le maître d'œuvre, présent ou dûment représenté, refuse de
procéder à ces opérations préalables à la réception. Ce refus donne lieu à l’établissement d’un constat. A défaut de fixation d’une
nouvelle date par le service contractant, la réception des travaux est réputée acquise à l'expiration du délai, mentionné à l’article
ci-dessus. Les opérations préalables à la décision de réception comportent, en tant que de besoin : — la reconnaissance des
ouvrages, des éléments d’ouvrage et/ou des prestations de travaux exécutés ; — les épreuves éventuellement prévues par le marché
public de travaux ; — la constatation éventuelle de l'inexécution des prestations prévues au marché public de travaux ; — la
vérification de la conformité des conditions de pose des équipements, dans le cadre des prestations de travaux, aux spécifications
des fournisseurs et conditionnant leur garantie ; — la constatation éventuelle d'imperfections ou malfaçons ; — la constatation du
repliement des installations de chantier et de la remise en état des terrains et des lieux ; — les constatations relatives à
l'achèvement des travaux. Les opérations préalables de réception indiquées précédemment font l'objet d'un procès-verbal, dressé
séance tenante par le maître d'œuvre. Le procès-verbal, dressé en séance tenante, est contradictoirement signé par le service
contractant ou son représentant, par le maître d’œuvre et par l’entrepreneur. Si l’entrepreneur refuse de signer le procès-verbal, ce
refus donne lieu à l’établissement d’un constat sur le procès-verbal.
Un exemplaire du procès-verbal est remis à l’entrepreneur. Dans un délai de cinq (5) jours suivant la date du procès-
verbal, le maître d'œuvre fait connaître à l’entrepreneur les suites réservées aux opérations préalables à la réception sur la base de
ses propositions au service contractant et portant sur : — la « non réception » des ouvrages, des éléments d’ouvrage et/ou des
prestations de travaux ; — la « réception avec réserves » des ouvrages, des éléments d’ouvrage et/ou des prestations de travaux et
les réserves dont le maître d’œuvre a proposé d’assortir la réception ; — la « réception sans réserves » des ouvrages, des éléments
d’ouvrage et/ou des prestations de travaux. Si le maître d'œuvre ne respecte pas le délai mentionné à l'alinéa précédent,
l’entrepreneur transmet un exemplaire du procès-verbal au service contractant, afin de lui permettre de prononcer la réception des
travaux, le cas échéant. En cas d'application de l'article 92.2.3 du CCAG, le procès-verbal est établi et signé par le service
contractant qui le notifie au maître d'œuvre. Un exemplaire est remis à l’entrepreneur. La durée des opérations préalables à la
réception est précisée dans le cahier des charges et dans le marché public de travaux. En tout état de cause, les opérations
préalables à la réception ne doivent, en aucun cas, être confondues avec le prononcé de la réception elle-même.
La réception effective. Au vu du procès-verbal des opérations préalables à la réception et des propositions du maître
d'œuvre, le service contractant doit prendre la décision : — de prononcer la réception ; — de ne pas prononcer la réception ; — de
prononcer la réception avec réserves. Si le service contractant décide de prononcer la réception, il doit en informer l’entrepreneur
et fixer la date de réception. La décision ainsi prise est notifiée à l’entrepreneur, titulaire du marché public de travaux, dans les
trente (30) jours suivant la date d’établissement du procès-verbal prévu à l’article ci-dessus. Il est procédé à la réception du
marché.
La réception prend effet à la date de signature du procès-verbal de réception des travaux par les parties contractantes
Dans le cas où certaines épreuves, telles que prévues dans le cadre des opérations préalables à la réception objet de l’article ci-
dessus, doivent, conformément aux stipulations prévues par les documents particuliers du marché, être exécutées après une durée
déterminée de mise en service des ouvrages, des éléments d’ouvrage ou des prestations de travaux ou à certaines périodes de
l'année, la réception ne peut être prononcée que sous réserve de l'exécution concluante de ces épreuves.
Si de telles épreuves, exécutées pendant le délai de garantie, dans les conditions des articles 97 et 98 du CCAG, ne sont
pas concluantes, la réception est reportée. Toute prise de possession des ouvrages, des éléments d’ouvrage et des prestations de
travaux par le service contractant doit être précédée de leur réception. Toutefois, si le service contractant anticipe la prise de

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possession, celle-ci peut intervenir antérieurement à la réception, sous réserve de l'établissement préalable d'un état des lieux
contradictoire.
— Dispositions communes aux réceptions : Dans le cas des marchés publics de travaux comportant un délai de
garantie au sens de l’article ci-dessous, la procédure de réception du marché est prononcée en deux phases, une réception
provisoire et une réception définitive. Lorsqu’il est prévu dans le marché public, un délai d’exécution partiel distinct dans le cadre
du délai d’exécution global, il peut être prévu une réception provisoire partielle des prestations qui lui correspondent dans les
conditions citées ci-dessus. Dans tous les cas, le décompte général est unique pour l'ensemble des travaux, la notification de la
dernière décision de réception partielle faisant courir le délai prévu à l'article ci-dessus.

ARTICLE 25 : Modalités relatives aux réceptions :


En application de l’article 110 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Dans le cadre d’un marché public de travaux, la définition de force majeure comprend tout acte ou évènement imprévisible,
irrésistible, insurmontable et indépendant de la volonté des parties contractantes et les empêchant, provisoirement ou
définitivement, d'exécuter leurs obligations contractuelles respectives. Le cahier des prescriptions spéciales du marché public de
travaux peut, pour les caractéristiques des différents phénomènes climatiques naturels, tels que la température, le gel, la vitesse du
vent, la vitesse du courant, l'amplitude de la houle, la hauteur de la crue, fixer les limites au-dessous desquelles la force majeure ne
peut, en aucun cas, être invoquée par l’entrepreneur. Aucune partie contractante ne peut invoquer en sa faveur comme constituant
un cas de force majeure, un acte, des agissements ou une quelconque omission d'agir résultant de son fait.
— Dispositions communes de mise en œuvre : En tout état de cause, lorsque l’une des parties contractantes estime
qu'elle se trouve dans l'impossibilité de remplir une quelconque de ses obligations contractuelles en raison de sujétions techniques
imprévues ou d'un cas de force majeure, elle doit en aviser immédiatement, au plus tard dans les dix (10) jours, l'autre partie au
moyen d'un avis motivé. Les parties contractantes devront prendre toutes les mesures utiles pour assurer, dans les meilleurs délais,
et dans la limite d’un délai de deux (2) mois suivant la date de notification relative aux sujétions techniques imprévues ou au cas
de force majeure, l'exécution des obligations contractuelles affectées, selon le cas, par l’un ou ces deux évènements. Dans le cas où
la situation de force majeure persiste au-delà de la période deux (2) mois, citée précédemment, le marché public de travaux peut
être résilié à l'initiative du service contractant ou à la demande de l’entrepreneur.

ARTICLE 26 : Le régime de règlement et ses différentes modalités :


En application de l’article 67 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Le régime des avances et ses catégories.
Le régime des avances : Il est entendu par régime des avances, le financement octroyé par le service contractant à
l’entrepreneur lui permettant de disposer, sous certaines conditions, d’une avance de trésorerie. Il peut également prendre la forme
d’une mobilisation de trésorerie en contrepartie de constitution d’approvisionnements indispensables à l’exécution du marché
public de travaux. Ne sont concernés par les avances que les marchés publics atteignant les seuils prévus par la règlementation des
marchés publics et impliquant le recours aux procédures formalisées, en matière d’élaboration, de passation et de contrôle des
marchés publics. S’agissant de modalités de règlement du marché public de travaux, l’octroi des avances aux entrepreneurs
titulaires de marchés publics de travaux et, le cas échéant, aux sous-traitants agréés, bénéficiant du paiement direct, ainsi que les
modalités qui leurs sont applicables doivent être prévus, au préalable, dans le dossier de consultation des entreprises et/ou dans le
cahier des charges. En tout état de cause, ces conditions et ces modalités demeurent intangibles durant toute la période d’exécution
du marché public de travaux. Le versement des avances est subordonné, au préalable, à la constitution, au profit du service
contractant, d’une caution de restitution d’avances d’égale valeur, dans les conditions suivantes : — pour les entrepreneurs de droit
algérien, la caution de restitution d’avances d’égale valeur est émise par une banque ou un établissement financier de droit algérien
; — pour les entrepreneurs étrangers, la caution de restitution d’avances d’égale valeur est émise par une banque de droit algérien,
couverte par une contre garantie émise par une banque étrangère de premier ordre. En cas de sous-traitance, le montant des
avances destiné à l’entrepreneur, titulaire du marché, doit être diminué du montant des prestations de travaux à exécuter par un
sous-traitant dans le cas où ce dernier bénéficie du paiement direct au titre des prestations sous-traitées. Les avances consenties ne
constituent pas un paiement définitif. Pour leur remboursement, les avances versées s’imputent sur les sommes dues
ultérieurement à l’entrepreneur par précompte sur les acomptes et/ou le règlement pour solde selon un rythme et des modalités
fixés par le marché, dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

ARTICLE 27 : PENALITES FINANCIERES


Conformément l’article N°147 du décret présidentiel N° 15-247 du 2 Dhou El Hidja 1436 correspondant au 16 septembre 2015
portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
Conformément à l'article 121 du CCAG,
Sans préjudice de l’application des sanctions prévues par la législation en vigueur, la non-exécution, par l’entrepreneur, dans les
délais prévus ou l’exécution non conforme des obligations contractuelles, notamment celles objet du cahier des prescriptions
techniques communes, expose l’entrepreneur à l’application de pénalités financières
Deux (2) catégories de pénalités peuvent être envisagées :
— les pénalités financières de retard, sanctionnant la non-exécution des obligations contractuelles par l’entrepreneur dans les
délais d’exécution du marché et/ou dans les délais partiels d’exécution lorsqu’ils sont prévus dans le marché public de travaux et
indexés à un calendrier détaillé d’exécution des travaux dans les conditions fixées à l’article 30.3 ci-dessus ;
— les pénalités financières pour exécution non conforme des obligations contractuelles et/ou non-respect des prescriptions
techniques dans le cadre du marché public de travaux.

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Les pénalités financières appliquées lors des retards d’exécution peuvent être selon le cas :
plafonnées et assorties d’autres mesures coercitives pouvant mener, dans certaines circonstances, à la résiliation du marché
public de travaux, aux torts exclusifs de l’entrepreneur ; — non plafonnées. Les modalités de leurs mises en oeuvre et leurs
niveaux de coercition doivent non seulement inciter l’entrepreneur à oeuvrer prioritairement pour une exécution conforme et
continue de ses obligations contractuelles, mais aussi à éluder de sa part la mise en place de manœuvres préjudiciables au bon
déroulement de l’exécution des prestations, objet du marché public de travaux. Le taux des pénalités financières, les modalités de
leur calcul et les conditions de leur application ou la spécification de leur exemption constituent autant de mentions qui doivent,
être précisées dans le cahier des prescriptions spéciales du marché public de travaux. Les pénalités financières contractuellement
prévues et applicables à l’entrepreneur en vertu des clauses du marché public de travaux sont déduites des paiements à intervenir
dans les conditions et modalités prévues dans le cadre du marché public de travaux en question. Sur injonction, par ordre de
service, du service contractant ou de son représentant et/ou du maître d'oeuvre, et dans le délai de rigueur fixé au sein de ce
document, l’entrepreneur est tenu de lever la non-conformité qui affecte les ouvrages, les éléments d’ouvrage et/ou les prestations
de travaux et de rétablir leur conformité par rapport aux stipulations contractuelles du marché public de travaux. Les pénalités
financières appliquées pour non-conformité aux obligations contractuelles et/ou pour non-respect des prescriptions techniques sont
appliquées après évaluation exhaustive du coût généré par les démolitions, rectifications, remplacements, confortements et travaux
nécessaires au recadrage de l’ensemble des travaux dans le strict respect des obligations contractuelles et/ou des prescriptions
techniques prévues par le marché public de travaux. Cette évaluation exhaustive doit faire l’objet d’une approbation par le service
contractant après avis conforme du maître d’oeuvre. Les pénalités financières ne sont assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée.
Les pénalités financières de retard sont encourues du simple fait de la constatation du retard par le service contractant, son
représentant et/ou par le maître d'oeuvre. En cas de retard imputable à l’entrepreneur dans l'exécution des travaux, qu'il s'agisse des
prestations du marché public de travaux ou d'une partie de ses prestations pour laquelle un délai d'exécution partiel a été fixé, il est
appliqué respectivement : — une pénalité financière de retard calculée par référence au montant hors taxes de l'ensemble du
marché public de travaux pour les retards par rapport au délai d’exécution du marché ; — une pénalité financière de retard calculée
par référence au montant partiel hors taxes de la partie des prestations, non exécutée, et ce pour les retards par rapport au délai
partiel correspondant à la partie des prestations concernées. En cas de retard sur un délai partiel prévu au marché public des
travaux par rapport à un calendrier détaillé d’exécution des travaux tel que prévu à l’article 30.3 ci-dessus et que le délai
d’exécution global, en dépit de ce retard, reste respecté, les pénalités ne sont pas décomptées.
Dans le cas où les pénalités financières de retard
ont fait l’objet de retenues, le service contractant, procède à
leur remboursement. Dans le cas de résiliation, les pénalités financières sont appliquées jusqu'au jour inclus de la notification de la
décision de résiliation ou jusqu’au jour de cessation d’activité de l’entreprise en cas de décès de l’entrepreneur, de redressement
judiciaire ou de liquidation judiciaire ou d’incapacité physique de ce dernier. La dispense de paiement des pénalités financières
de retard relève de la responsabilité du service contractant. Elle intervient lorsque le retard n’est pas imputable à l’entrepreneur
auquel il est délivré, dans ce cas, des ordres d’arrêt ou de reprise de services. En cas de force majeure, les délais d’exécution
sont suspendus, et, les retards ne donnent pas lieu à l’application des pénalités financières de retard, dans les limites fixées par les
ordres d’arrêt et de reprise de services, pris en conséquence par le service contractant. Dans les deux (2) cas ci-dessus, la dispense
des pénalités financières de retard donne lieu à l’établissement d’un certificat administratif
En application des dispositions de l'article 147 du décret présidentiel N° 15-247 du 2 Dhou El Hidja 1436 correspondant au 16
septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public, les pénalités de retard prévues
sont appliquées sans mise en demeure préalable sur la simple confrontation de la date d'expiration du délai contractuel d'exécution
et la date de réception provisoire.
Le montant de la pénalité sera déterminé par l'application de la formule suivante :
M
P=
7XD
P : Montant de la pénalité par jour de retard.
M : Montant du marché (modifié le cas échéant par les montants des avenants).
D : délai d’exécution en jours termes.
Le montant des pénalités de retard ne dépassera à aucun moment les dix (10 %) pour cent du montant du marché modifié le cas
échéant par les montants des avenants.

ARTICLE 28 : SOUS TRAITANCE


Il n’est pas prévu de sous-traitance dans le présent marché.

ARTICLE 29 : ACTUALISATION DES PRIX


Les prix du marché ne sont pas actualisables.

ARTICLE 30 : REVISION DES PRIX


Les prix du marché ne sont pas révisables.

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ARTICLE 31 : Interruption, ajournement et cessation absolue des travaux :
En application des articles 113, 114 et 115 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
L’interruption des travaux. L’entrepreneur peut sous certaines conditions, procéder unilatéralement à l’interruption des travaux
objet de son marché.
Cas d’interruption des travaux pour des aléas liés au chantier : Dans le cas de la découverte d’ouvrages souterrains ou
enterrés, dans les conditions fixées à l’article 51.2 du présent cahier des clauses administratives générales. Dans le cas de la
découverte d’un engin explosif de guerre, dans les conditions fixées à l’article 59.1 du présent cahier des clauses administratives
générales. Dans le cas de la découverte de matériaux, objets et vestiges, dans les conditions fixées à l’article 60 du présent cahier
des clauses administratives générales. Dans le cas où l’entrepreneur a régulièrement interrompu les travaux en application de
l'article ci-dessus, les délais d'exécution des travaux, objet du marché public de travaux, sont déplacés, de plein droit et selon les
modalités requises, du nombre de jours compris entre la date de l'interruption des travaux et celle de reprise des travaux. Dans ces
conditions, un ordre de service constatant le nombre de jours d’interruption de travaux est établi, postérieurement aux constats
effectifs de ces journées d’interruption consignés, en temps réel, sur le registre-journal ad hoc de chantier.
Cas d’interruption des travaux pour défaut de règlement d’acomptes. Dans le cas où quatre (4) acomptes successifs n’ont
pas fait l’objet de règlement, en temps opportun, menaçant ainsi l’équilibre financier du marché public de travaux et portant
préjudice avéré à l’entrepreneur, malgré le décompte des intérêts moratoires à venir, ce dernier peut être contraint à l’interruption
des travaux. Vingt (20) jours après la date de remise du projet du quatrième décompte pour le paiement, l’entrepreneur saisit, par
lettre recommandée avec demande d'accusé de réception, le service contractant et le maître d’œuvre de son intention d'interrompre
les travaux au terme d'un délai d'un (1) mois à compter de la date de l’avis de réception mentionné ci-dessus. Si, dans la limite du
délai d’un (1) mois susmentionné, le service contractant n'a pas notifié à l’entrepreneur, par lettre recommandée avec demande
d'accusé de réception, une décision ordonnant la poursuite des travaux, l’entrepreneur peut interrompre les travaux. Dans la mesure
où la poursuite des travaux a été ordonnée, l’entrepreneur peut évoquer, en plus du paiement des acomptes en attente de règlement,
le droit à une indemnisation compensatoire. Dans la mesure où la poursuite des travaux a été ordonnée et sans préjudice du droit
éventuel de l’entrepreneur à une indemnisation compensatoire, les intérêts moratoires lui sont dus par suite du retard dans le
paiement de tous les acomptes mensuels en attente de règlement. Dans le cas où l’entrepreneur a régulièrement interrompu les
travaux dans les conditions prévues dans l'article ci-dessus, les délais d'exécution des travaux, objet du marché public de travaux,
sont déplacés, de plein droit et selon les modalités requises, du nombre de jours compris entre la date de l'interruption des travaux
et celle de leur reprise. Dans ces conditions, un ordre de service constatant le nombre de jours d’interruption de travaux est établi,
postérieurement aux constats effectifs de ces journées d’interruption consignés, en temps réel, sur le registre-journal ad-hoc de
chantier. Si le paiement, au moins, des deux (2) premiers acomptes, en retard de règlement, n'est pas intervenu dans la limite d’un
délai de six (6) mois après l'interruption effective des travaux, l’entrepreneur a non seulement le droit de ne pas procéder à leur
reprise mais également celui d’introduire une demande écrite portant la résiliation du marché public de travaux dont il est titulaire.
— L’ajournement des travaux : Le service contractant se réserve le droit de procéder à l’ajournement des travaux
En cas d'ajournement de l'exécution des travaux, le service contractant prescrit leurs périodes par des ordres de service
motivés d'arrêt et de reprise de l'exécution, autant que de besoin. L'ordre de service prescrivant l'ajournement doit fixer la date
d'arrêt des travaux pour ajournement et, le cas échéant, la durée prévisionnelle de l'ajournement. En cas de reprise des travaux,
celle-ci doit également faire l’objet d’un ordre de service notifié à l’entrepreneur. L’ensemble des ordres de services entrant dans
le cadre de l’ajournement des travaux doivent être établis dans les conditions prévues à l’article 27 ci-dessus. Lorsque le service
contractant prescrit un ajournement ou plusieurs ajournements successifs de travaux pour moins d’une (1) année, l’entrepreneur,
dans la mesure où il conserve la garde du chantier, ouvre droit à être indemnisé des frais que lui impose cette garde et du préjudice
dûment constaté qu'il aura éventuellement subi du fait de l'ajournement des travaux par le service contractant et au titre de la
période d’attente de reprise des travaux. Lorsque le service contractant prescrit leur ajournement pour plus d’une (1) année soit
avant, soit après un commencement d’exécution, l’entrepreneur a droit à la résiliation de son marché, s’il le demande par écrit sans
préjudice de l’indemnité, qui, dans un cas comme dans l’autre, peut lui être allouée, s’il y’a lieu. Il en est de même dans le cas
d’ajournements successifs dont la durée totale dépasse un (1) an, même dans les cas où les travaux ont été repris entre temps. La
mise en œuvre des dispositions de l’article ci-dessus, ne peut intervenir dans le cas où l’entrepreneur, notifié par ordre de service
d'une (ou de plusieurs) durée(s) d'ajournement(s), constatant le dépassement de la durée d'une année indiquée ci-dessus, n’introduit
pas, dans la limite d’un délai de trente (30) jours à compter du lendemain du terme annuel correspondant à l’ajournement ou aux
différents ajournements successifs, une demande écrite de résiliation. Si la résiliation du marché intervient après un début
d’exécution des travaux, l’entrepreneur peut requérir qu'il soit procédé immédiatement à la réception provisoire des ouvrages, des
éléments d’ouvrage ou des prestations de travaux exécutés, puis à leur réception définitive, après l'expiration du délai de garantie,
dans le respect des dispositions de la section 1 du chapitre 5 et de la section 1 du chapitre 7 du titre II du présent cahier des clauses
administratives générales.
— La cessation absolue des travaux : La cessation absolue des travaux est un arrêt définitif de l'exécution des
travaux, objet du marché public des travaux. Elle intervient suite à une décision du service contractant et est notifiée à
l’entrepreneur par un ordre de service établi dans les conditions prévues à l’article ci-dessus. La cessation absolue des travaux peut
intervenir soit avant soit après le commencement de l'exécution des travaux, objet d’un marché public de travaux notifié à
l’entrepreneur. Lorsque le service contractant prescrit la cessation absolue des travaux, le marché public des travaux concernés est
immédiatement résilié. Si la résiliation intervient après un début d’exécution des travaux, il est fait application des dispositions
prévues à l’article ci-dessus. Dans ce cas, l’entrepreneur peut, le cas échéant, prétendre à une indemnisation pour le préjudice subi
conséquemment à cette cessation absolue des travaux dans la mesure où il en fait la demande dans la limite d’un délai de trente
(30) jours à compter de la date de notification de l’ordre de service prescrivant la cessation absolue des travaux

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ARTICLE 32 : Modalités relatives aux garanties post-contractuelles et aux assurances :
En application des articles 96, 97 et 98 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
Section 1 Modalités relatives aux garanties post-contractuelles
— Les garanties post-contractuelles :
La réception constitue le début de la période des garanties post-contractuelles. Ces garanties recouvrent deux natures différentes :
— la garantie qui couvre la période de garantie, lorsque cette période est prévue dans le cadre du marché public de travaux ; — la
garantie décennale, exigée par la législation en vigueur, pour une certaine catégorie de travaux, et qui couvre le délai décennal.
La garantie couvrant le délai de garantie. Lorsqu’il est prévu dans le cadre d’un marché public de travaux, le délai de garantie doit
être couvert par une garantie qui vise à assurer les ouvrages, les éléments d’ouvrage et les prestations de travaux contre tous les
désordres qui ont pour origine une non-conformité, ou une malfaçon, au sens de l’article ci-dessus, et qui se révèlent soit au
moment de la réception provisoire des travaux, soit postérieurement à la réception provisoire et pendant la période couverte par le
délai de garantie jusqu’au prononcé de la réception définitive. A défaut de stipulation expresse dans le cahier des prescriptions
spéciales, le délai de garantie, au sens de l’article ci-dessus, est d’au moins six (6) mois à dater de la réception provisoire pour les
travaux d'entretien, les terrassements et les chaussées d'empierrement, et d’au moins un (1) an pour les autres ouvrages. Pendant la
période du délai de garantie, l’entrepreneur demeure responsable de ces ouvrages, de ces éléments d’ouvrage, de ces prestations de
travaux et est tenu de les entretenir. Le délai de garantie, peut faire l’objet de prolongation dans les conditions prévues à l’article
ci-dessous.
— Les obligations liées à la garantie couvrant le délai de garantie. Pendant le délai de garantie, l’entrepreneur est tenu à d’autres
obligations pour lesquelles, il doit : a) remédier à tous les désordres signalés par le service contractant et/ou le maître d'œuvre, de
telle sorte que les ouvrages, les éléments d’ouvrage et/ou les prestations de travaux soient conformes à l'état où ils étaient lors de la
réception provisoire ; b) procéder, le cas échéant, aux modifications ou aux confortements nécessaires à l'issue des épreuves
effectuées conformément aux stipulations prévues par les documents particuliers du marché ; c) remettre au maître d'œuvre les
différentes liasses de documents de travaux d’après l’exécution des ouvrages, des éléments d’ouvrage et/ou des prestations de
travaux conformes aux conditions d’exécution tel que précisé à l'article ci-dessus. Les dépenses correspondant aux travaux
prescrits par le service contractant ou le maître d'œuvre et ayant pour objet de remédier aux déficiences énoncées aux alinéas (b) et
(c) de l’article 98.1 ci-dessus, ne sont à la charge de l’entrepreneur que si la cause de ces déficiences lui est imputable. 98.3.
L’obligation liée à cette garantie post-contractuelle ne s'étend pas aux travaux nécessaires pour remédier aux effets occasionnés
par l'usage ou du fait de l'usure normale.
Lorsqu’il est prévu une réception provisoire partielle des travaux, dans les conditions fixées à l’article ci-dessus, le délai de
garantie commence à courir à compter de la date de cette réception partielle effective. Toutefois, la caution ou la retenue de
garantie, selon le cas, n’est libérée qu’à l’expiration du délai de garantie de l’ensemble des prestations objet du marché public de
travaux. A l'expiration du délai de garantie, l’entrepreneur est dégagé de ses obligations contractuelles, à l'exception de toutes
autres garanties particulières, éventuellement prévues par les documents particuliers du marché public des travaux, ou toutes autres
garanties à vocation légale et/ou réglementaire auxquelles sont assujetties certaines catégories de travaux. Les cautions constituées
dans le cadre précité sont libérées dans les conditions prévues par la réglementation des marchés publics. Le service contractant se
réserve le droit de faire obstacle à la libération de la caution ou de la retenue de garantie couvrant la période de garantie. Dans ce
cas, il informe l’entrepreneur, par tout moyen écrit, de sa décision et des considérants ayant concouru à motiver la prise de cette
décision. En tout état de cause et pour tout différend, il est fait application des dispositions des articles 116 et 117 du CCAG.
— Prolongation de la garantie couvrant la période de garantie. Le service contractant ne peut se voir opposer une prolongation
du délai de garantie dans le cas où, à l’expiration de ce délai de garantie tel que fixé à l’article ci-dessus, l’entrepreneur n'a pas
procédé à l'exécution des travaux et prestations énumérés à l'article 98.1 ainsi qu'à l'exécution de ceux exigés, le cas échéant, en
application des dispositions de l'article ci-dessus. En tout état de cause, la décision de prorogation du délai de garantie doit être
notifiée à l'entrepreneur. La prorogation du délai de garantie court jusqu'à l'exécution complète des travaux et prestations. Les
documents particuliers du marché public de travaux peuvent prévoir des garanties particulières, s'étendant au-delà du délai de
garantie fixé à l'article ci-dessus, en application de la législation et de la réglementation auxquelles sont assujetties certaines
catégories de travaux. En tout état de cause, la souscription aux garanties particulières sus-évoquées n'a pas pour effet de retarder
la libération des cautions ou des retenues de garantie au-delà de l'expiration du délai de garantie et au prononcé de la réception
définitive.

ARTICLE 33 : REGLEMENT AMIABLE DES LITIGES


Les litiges nés à l’occasion de l'exécution du marché sont réglés dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires
en vigueur.
Sans préjudice de l’application des dispositions de l’alinéa ci-dessus, le service contractant doit, néanmoins,
Rechercher une solution amiable aux litiges nés de l’exécution de ce marché chaque fois que cette solution permet :
. De retrouver un équilibre des charges incombant à chacune des parties ;
. D’aboutir à une réalisation plus rapide de l’objet du marché ;
. D’obtenir un règlement définitif plus rapide et moins onéreux.
En cas de désaccord, le litige est soumis à l’examen du comité de règlement amiable des litiges compétent, institué en vertu
des dispositions et conditions des articles 154 et 155du décret Présidentiel n° °15/247. A défaut de règlement à l’amiable, ce litige
sera présenté devant le tribunal administratif de la cour d’Oum el Bouaghi.

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ARTICLE 34 : MODIFICATION EVENTUELLE
Toute clause additionnelle ou modification éventuelle au terme du futur marché devra être établie par voie d’avenant.

ARTICLE 35 : SERVICE SUPPLEMENTAIRES


Les travaux non définis dans la consistance du marché feront l’objet d’un avenant au futur marché, ils ne seront entamés
qu’après notification d’ordre de service par l’administration.

ARTICLE 36 : CHARGES
Lors des travaux de pose des canalisations, les levées topographiques, sont à la charge de l’entreprise.

ARTICLE 37: RECEPTION PROVISOIRE


A l’achèvement des prestations objet du marché, le partenaire cocontractant est tenu
D’informer par écrit le service contractant en précisant sa date. Il est alors procédé aux opérations préalables à la réception dont la
durée est précisée dans le cahier des charges et dans le marché. Ces opérations sont sanctionnées par un procès-verbal. Au vu de ce
dernier, le service contractant décide de réceptionner ou non le marché.
Si le service contractant décide de ne pas prononcer la réception, il doit prendre une décision de non réception et la
notifier au partenaire cocontractant.
Si le service contractant décide de réceptionner le marché sans réserves, il doit en informer son partenaire cocontractant et
fixer la date de réception. Il est alors procédé à la réception du marché.
Si le service contractant décide de réceptionner le marché avec réserves, le procès-verbal de réception comportant
l’ensemble de réserves accompagnées d’un délai pour leur levée, est notifié au partenaire cocontractant.
Ce dernier informe par écrit le service contractant de la date à laquelle seront levées les réserves.
Le service contractant procède à la vérification de la levée des réserves et informe son partenaire cocontractant. Le service
contractant formalise la levée des réserves ou leur maintien par décision qu’il notifie à son partenaire cocontractant.

ARTICLE 38 : DELAIS DE GARANTIE


Le délai de garantie est fixé de douze (12) mois a compté de la réception provisoire des travaux. Faute par le contractant
d’avoir mis les ouvrages en état de réception définitive a l’expiration du délai de garantie, ce délai sera prorogé jusqu’a ce que la
réception définitive puisse être prononcée.

ARTICLE 39 : RECEPTION DEFINITIVE


Conformément à l’article 148 du décret présidentiel n°15/247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés
publics et des délégations de service public. A l’achèvement des prestations objet du marché, le partenaire cocontractant est tenu
d’informer par écrit le service contractant en précisant sa date. Il est alors procédé aux opérations préalables à la réception dont la
durée est précisée dans le cahier des charges et dans le marché. Ces opérations sont sanctionnées par un procès-verbal. Au vu de ce
dernier, le service contractant décide de réceptionner ou non le marché. Si le service contractant décide de ne pas prononcer la
réception, il doit prendre une décision de non réception et la notifier au partenaire cocontractant.
Si le service contractant décide de réceptionner le marché sans réserves, il doit en informer son partenaire cocontractant et
fixer la date de réception. Il est alors procédé à la réception du marché.
Si le service contractant décide de réceptionner le marché avec réserves, le procès-verbal de réception comportant
l’ensemble de réserves accompagnées d’un délai pour leur levée, est notifié au partenaire cocontractant. Ce dernier informe par écrit
le service contractant de la date à laquelle seront levées les réserves.
Le service contractant procède à la vérification de la levée des réserves et informe son partenaire cocontractant. Le service
contractant formalise la levée des réserves ou leur maintien par décision qu.il notifie à son partenaire cocontractant.

ARTICLE 40 : CAUTION DE BONNE EXECUTION


En application des articles 130,131,132,133,134 du décret présidentiel N°15/247 du 16 septembre 2015, portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public, le partenaire cocontractant est tenu de fournir une caution
de bonne exécution de 5% du montant initial du marché. Cette caution doit être constituée au plus tard à la date à laquelle le
partenaire cocontractant remet la première demande d’acompte.

ARTICLE 41 : CAUTION DE GARANTIE


Conformément aux dispositions des articles 132, 133,134 du Décret Présidentiel N°15/247 du 16 septembre 2015, portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public, la caution de bonne exécution visée à l’article 21 ci-dessus
est transformée, à la réception provisoire, en caution de garantie. Cette caution de garantie sera totalement restituée dans un délai
d’un mois à compter de la date de réception définitive du Marché.

ARTICLE 42 : RESILIATION
En application de l’article 123 du CCAG approuvé par décret exécutif N° 21/219 du 20/05/2021 ;
La résiliation se décline différemment selon le fait générateur qui l’a induite
La résiliation unilatérale dont l’initiative est du ressort exclusif du service contractant et dont les motifs sont : — en cas de
faute grave de l’entrepreneur et après avoir épuisé les moyens alternatifs en termes de mises en demeure ou, le cas échéant, de mises
en régie par voie judiciaire, le service contractant peut, également prononcer une résiliation partielle du marché public de travaux,
aux torts exclusifs de l’entrepreneur ; — sans faute de l’entrepreneur mais justifiée par un motif d’intérêt général. La résiliation
contractuelle qui est motivée par des circonstances indépendantes de la volonté de l’entrepreneur et ce, notamment en cas de : —

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décès de l’entrepreneur et ce dans le cas où les héritiers n’assurent pas la poursuite des prestations objet du marché public des
travaux dont il était titulaire ; — faillite ou règlement judiciaire, sauf si le service contractant, dans l’éventualité où le syndic aurait
été autorisé par le tribunal à continuer l’exploitation de l’entreprise et partant aurait fait des offres pour la poursuite de l’activité,
accepte de terminer l’exécution du marché public de travaux avec le même entrepreneur. Dans ce cas, un avenant portant transfert
de gestion doit prendre en charge cette situation. En tout état de cause, les mesures conservatoires ou de sécurité dont l’urgence
apparait, en attendant une décision définitive du tribunal, sont prises d’office par le service contractant et mises à la charge de
l’entrepreneur ; — incapacité physique de l’entrepreneur manifeste et durable, compromettant la bonne exécution du marché public
de travaux, le service contractant peut procéder à sa résiliation.
Dans le cas de la résiliation unilatérale motivée par une faute grave de l’entrepreneur et de la résiliation contractuelle dont
les motivations sont contenues dans l’article ci-dessus, aucune indemnisation n’est à prévoir. Dans le cas de la résiliation unilatérale
motivée par l’intérêt général, l’entrepreneur peut être indemnisé par rapport au préjudice qu’il aurait, le cas échéant, subi et au
bénéfice qu’il aurait acquis s’il avait réalisé la totalité de la prestation. En cas de résiliation d’un marché public de travaux en cours
d’exécution, le document de résiliation signé des deux parties doit prévoir la reddition des comptes établie en fonction des travaux
exécutés, des travaux restant à effectuer, et de la mise en œuvre, d’une manière générale, de l’ensemble des clauses du marché.
Le présent marché peut être résilié dans les cas et aux conditions prévues aux articles 149, 150, 151,152 du décret du décret
présidentiel n°15/247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
En cas d’inexécution de ses obligations, le cocontractant est mis en demeure, par le service contractant, d’avoir à remplir ses
engagements contractuels dans un délai déterminé.
Faute par le cocontractant de remédier à la carence qui lui est imputable dans le délai fixé par la mise en demeure prévue ci-
dessus, le service contractant peut, unilatéralement, procéder à la résiliation du marché public.
Il peut également, prononcer une résiliation partielle du marché.
Les mentions à porter dans la mise en demeure, ainsi que les délais de sa publication sous forme d’annonces légales sont
précisés par arrêté du Ministre chargé des finances.
Lorsqu’elle est justifiée par un motif d’intérêt général, le service contractant peut procéder à une résiliation unilatérale du
marché public, même sans faute du partenaire cocontractant.
Outre la résiliation unilatérale visée aux articles 149 et 150 ci-dessus, il peut-être également procédé à la résiliation
contractuelle du marché public, lorsqu’elle est motivée par des circonstances indépendantes de la volonté du partenaire
cocontractant, dans les conditions expressément prévues à cet effet.
Le service contractant ne peut se voir opposer la résiliation du marché public lors de la mise en œuvre, par ses soins, des
clauses contractuelles de garanties et des poursuites tendant à la réparation du préjudice qu’il a subi par la faute de son
cocontractant. En outre, les surcoûts induits par le nouveau marché sont supportés par ce dernier.
En cas de résiliation d’un marché public en cours d’exécution, le document de résiliation signé des deux parties doit prévoir
la reddition des comptes établis en fonction des travaux exécutés, des travaux restant à effectuer, et de la mise en œuvre d’une
manière générale, de l’ensemble des clauses du marché.
En cas d’augmentation ou de diminution dans la masse des travaux au-delà de la limite fixée à 20% (Vingt pour cent) par la
variation des prix et la cessation absolue ou l’ajournement des travaux
Tout changement d’adresse du service contractant ou du Co contractant, se fera par avenant.

ARTICLE 43: LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT


La protection de l’environnement dans le cadre du développement durable a pour principe de préservation de la diversité biologique,
selon laquelle toute action évite d’avoir un effet préjudiciable notable sur l’environnement.
A cet effet, sont soumis à la disposition de la loi n° : 03-10 du 19/07/2003 relative à l’environnement, les usines, ateliers, chantiers,
carrières qui peuvent présenter des dangers pour la santé, l’hygiène, la sécurité, l’agriculture, les écosystèmes, les ressources naturelles, les sites,
les monuments et les zones touristiques ou qui peuvent porter atteinte à la commodité du voisinage.

ARTICLE 44: La LOI N°04/19 DU 25/12/2004 RELATIVE A L’EMPLACEMENT DES TRAVAILLEURS ET LE


CONTROLE DE LA MAIN D’ŒUVRE :
Tout employeur est tenu de notifier à l’agence habilitée à la commune ou à l’organisme privée agrée, tout emploi vacant dans son
entreprise et qu’il souhaite pouvoir.
Les employeurs sont tenus de transmettre à l’agence habilitée les informations relatives aux besoins en main-d’œuvre et aux
recrutements effectuées, selon une périodicité et des caractéristiques définies par voie réglementaire.

ARTICLE 45 : SECRET ET DE CONFIDENTIALITE


Conformément a l’article 95 du décret présidentiel n°15/247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et des
délégations de service public le soumissionnaire est tenus de garder la confidentialité et secret du projet durant les travaux et même âpres sa
réception .

ARTICLE 46: TEXTES GENERAUX


Le présent cahier des charges est soumis :
A l’Ordonnance N° 03-03 du 19 juillet 2003, relative à la concurrence;
A l’Ordonnance N° 95-07 du 25/01/1995, relative aux assurances, e par la loi N°06-04 du 20 février 2006 ;
A la Loi N°2000-06 du 23 Décembre 2000 portant loi de finances 2001 ;
Le Décret Présidentiel N° 15-247 du 16septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
Au décret exécutif N°05-468 du 10 décembre 2005, fixant les conditions et les modalités d’établissement de la facture, du bon de transfert,
du bon de livraison et de la facture récapitulative ;
Au Cahier des Clauses Administratives Générales approuvé par décret exécutif N°21/219 du 20/05/2021 applicables aux marchés Publics
des travaux.
Les lois et législation algérienne en vigueur applicables aux prestations, objet du futur marché.

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ARTICLE 47 : CLAUSES DE PRINCIPE
Il est précisé que toute clause du cahier des charges qui serait contraire aux dispositions légales ou réglementaires générales régissant les
marchés de l’état ainsi que les dispositions en vigueur, sera considérée comme abrogée.

ARTICLE 48 : APPROBATION DU MARCHE


Le présent projet de marché ne sera valable et définitif qu'après avoir été revêtu de l’approbation par l’autorité compétente.et sa
notification par le maitre d’ouvrage au titulaire du marché par un ordre de service de démarrage des travaux.

Fait à ……................. le ……...................


Signature du soumissionnaire
(Nom, qualité du signataire et cachet du soumissionnaire)

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CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES (C P C)

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CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES (CPC)

ARTICLE 49 : TRAVAUX SUPPLEMENTAIRES ET IMPREVUS


Le cocontractant ne doit en aucun cas entreprendre des travaux supplémentaires ou imprévus sans l'accord préalable du
service contractant. Ces travaux doivent dans tous les cas d'espèce faire l'objet d'un O.D.S. dûment signé, par le service contractant.
Les travaux réalisés dans ce cadre seront réglés par l’application des articles 29 à 39 du C.C.A.G, et donneront lieu à un
avenant qui devra être conclu dans les conditions fixées par le Décret Présidentiel N° N°15/247 du 16 septembre 2015, portant
réglementation des marchés publics.
ARTICLE 50 : AVENANTS
En application des dispositions des articles de 139 à 135 du décret Présidentiel N°15/247 du 16 septembre 2015, portant
réglementation des marchés publics, le service contractant peut recourir à la conclusion d’avenant au présent marché, si des
modifications dans la mise en œuvre des travaux interviennent par rapport aux prévisions initiales.
ARTICLE 51 : TAXE LEGALE
Les prix et conditions du présent marché ont été établis en tenant compte des diverses taxes ou impôts en vigueur au
moment de l’établissement des offres et en particulier de la taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A) applicable à partir du 1er Avril 1992.
Le cocontractant étant soumis à cette taxe. EN cas de modification officielle du taux de cette taxe, les paiements effectués à
l’entreprise seront multipliés par un coefficient égale à : 1-T / 1-T0
Dans lequel « T0 » est la valeur du taux de la taxe considérée à la date précédent de dix (10) jours, celle de la limite de
dépôt des offres du cocontractant et « T » la nouvelle valeur de cette taxe au moment du virement de l’acompte au cocontractant.
ARTICLE 52 : AVANCE FORFAITAIRE
Application aux articles 111 et 112 du décret présidentiel N°15/247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des
marchés publics, le cocontractant bénéficiera à sa demande d’une avance forfaitaire égale à 15% du montant initial du marché. Elle
peut être versée en une seule foi ou également versée en plusieurs tranches (selon les étapes prévues dans le contrat du marché).
ARTICLE 53 : AVANCE SUR APPROVISIONNEMENT
Conforment aux articles 115 à 116 Le montant cumulé de l’avance forfaitaire et des avances sur approvisionnement ne
peut dépasser, en aucun cas, cinquante pour cent (50%) du montant global du marché.
Les avances forfaitaires et sur approvisionnement sont récupérées par voie de retenues opérées par le service contractant sur
les sommes payées à titre d’acomptes ou de règlement pour soldes.
Les remboursements des avances commencent, par déduction sur les sommes dues au titulaire du marché public, au
Plus tard lorsque le montant des sommes payées atteint trente-cinq pour cent (35 %) du montant initial du marché.
Le remboursement des avances doit être terminé lorsque le montant des sommes payées atteint quatre-vingt pour
cent (80%) du montant initial du marché.
ARTICLE 54 : DELAI DE MONDATEMENT
Le service contractant est tenu de procéder au mandatement des acomptes ou du solde dans un délai
qui ne peut dépasser trente (30) jours, à compter de la réception de la situation ou de la facture. Toutefois, pour
le solde de certaines catégories de marchés, un délai plus long peut être fixé par arrêté du ministre chargé des finances
conformément à l’article 122 du décret Présidentiel N° 15/247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés publics
et des délégations de service public.
ARTICLE 55 : NANTISSEMENT
Conformément à l’article 145 du décret Présidentiel N°15/247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés
publics, sont désignés comme :
1. Fonctionnaire compétent pour fournir les renseignements : Monsieur le Wali de la Wilaya d’Oum El Bouaghi
représenté par Madame la Directrice de l’Urbanisme et de l’Architecture et de la Construction de la Wilaya
D’OUM EL BOUAGHI.
2. Comptable chargé des paiements : Monsieur le Trésorier de la Wilaya d’ OUM EL BOUAGHI.
ARTICLE 56 : INTERETS MORATOIRES
Le délai de mandatement des acomptes est fixé à trente (30) jours à compter de la réception de la situation.
Les intérêts moratoires sont applicables de plein droit au co-contractant au cas où il y aurait un retard de paiement calculés
au taux d’intérêt bancaire du crédit à court terme ; du quinzième (15) jour inclus suivant la date de mandatement de l’acompte. Dans
le cas où les intérêts n’auraient pas été mandatés en même temps que l’acompte et que la date du mandatement n’ait pas été
communiquée au co-contractant, les intérêts moratoires sont dus jusqu’à ce que les fonds soient mis à la disposition du co-
contractant.
Le défaut de mandatement de tout ou partie des intérêts moratoires, lors du mandatement de l’acompte, entraîne une
majoration de deux pour cent (2%) du montant de ces intérêts par mois de retard. Le retard auquel s’applique le pourcentage est
calculé par mois entier décompté de quantième à quantième. Conformément à l’article 122 du décret Présidentiel N°15/247 du 16
septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public.

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ARTICLE 57 : ASSURANCE DU CHANTIER
En application de l’ordonnance 95-07 du 25/01/1995 relative aux assurances, le cocontractant est tenu de justifier qu’il a
contracté toutes les assurances prévues aux textes règlementaires en vigueur à la date de commencement des travaux, notamment
l’assurance contre l’effondrement des travaux en cours et la responsabilité civile à l’égard de tiers.
Le cocontractant doit souscrire les contrats d’assurances appropriés permettant de garantir contre les risques énumérés ci –
après :
1. accident de la circulation (véhicules et autre engin, propriété du cocontractant).
• personnes transportées.
• Les tiers.
2. accident de travail.
3. responsabilités civiles.
4. présentation des polices.

ARTICLE 58 : RENDEZ-VOUS DE CHANTIER


Le cocontractant est tenu d'assister personnellement aux rendez-vous de chantier ou de se faire représenter par un agent
compétent et autorisé à prendre toutes décisions au nom de l'entreprise et agréé par le maître de l'ouvrage.
Les réunions de chantier doivent être sanctionnées par des P.V
Les rendez-vous du chantier doivent être fixés par le service contractant
ARTICLE 59 : TIMBRE ET ENREGISTREMENT
Le présent projet du marché est dispensé des droits de timbre et d'enregistrement.

Fait à ………………., le……………………….


Signature du soumissionnaire
(Nom, qualité du signataire et cachet du soumissionnaire)

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CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES (C P S)

DUAC OEB **CDC-OFFRE TECHNIQUE** Page 32


ARTICLE 60 : OPERATIONS PREALABLES
Le cocontractant effectuera toutes les démarches et assurera sous sa responsabilité tous les travaux pour l’alimentation en
eau du chantier, les clôtures provisoires, l’éclairage et le gardiennage.
ARTICLE 61 : DESCRIPTION DES TRAVAUX
Les prestations du présent cahier des charges portent sur la réalisation :
……………………………………..

PROJETS :
………………………………………………………………………………………………………………

Leurs natures et importances sont décrites aux bordereaux et devis annexés au présent cahier des prescriptions spéciales.
ARTICLE 62 : DEFINITION DES PRIX
A/ Les prix établis comme il est indiqué ci-dessous, s’entendent pour tous les ouvrages à exécuter quelle qu’en soient les
dimensions, la nature et les difficultés particulières, il ne pourra être fait état de sujétions spéciales ou de minimes quantités
d’ouvrage pour prétendre à une plus value ou indemnité quelconque.
B/ Les prix portés au bordereau, ventilés comme il est prévu, fonctionnent dans toutes les parties principales et auxiliaires,
comprenant les ouvrages entièrement terminés et en état de bon fonctionnement dans toutes les parties principales et auxiliaires. Ils
comprennent également tous les frais de transport, tant du matériel que du personnel.
C/ IL ne sera pas tenu compte de demande de plus value sous le prétexte de non description ou de description incomplète des
ouvrages.
D/ Le cocontractant est tenue de juger d’elle-même et sous son entière responsabilité de la masse et de la difficulté des
travaux ou ouvrages, jusqu’à leur parfaite finition et mise en service définitif.
E/ Les prix comprenant également tous les frais nécessaires au transport du matériel que le cocontractant pourrait juger utile,
les manutentions et mise en place de matériel de levage, palan ou vérin en particulier.
F/ Le cocontractant ne saura en aucune manière prévaloir de l’estimation établie par lui, pour demander ce réajustement de
son prix dans le cas d’erreur ou d’omission qui soient décelées après approbation du marché.

ARTICLE 63 : PLANNING GENERAL


Après approbation du marché, les plannings d'exécution devront être établis et proposés par le cocontractant dans un délai de
quinze jours, suivant l'ordre de service prescrivant de commencer les travaux. Ces plannings porteront aussi bien sur l’état
d’avancement des travaux que sur le rythme des approvisionnements du chantier, du matériel, effectifs et livraisons. Ces documents
devront faire l’objet d’une approbation préalable du maître d’œuvre.

ARTICLE 64 : Directeur Des Travaux


La nomination du directeur des travaux devra être approuvée par l'Administration.
Le directeur des travaux est tenu de résider à proximité du chantier et de rester sur le chantier pendant les heures de travail, sauf
déplacement motivé pour des raisons de service entrant dans le cadre du présent marché.
L'entrepreneur donnera au directeur, les pouvoirs nécessaires pour recevoir la notification des ordres de service de
l'Administration, exécuter les travaux, élaborer les situations provisoires.
Si au cours des travaux, l’Administration se rend compte de l'incapacité du directeur des travaux à exécuter les termes du marché,
il pourra notifier par écrit à l'entrepreneur d'avoir à changer le directeur des travaux dans un délai d'un mois.

ARTICLE 65 : Journal De Chantier


L’entrepreneur est tenu de tenir a jour un journal de chantier et de le présenter à l'ingénieur sa demande sur ce journal devront être
consignés toutes les remarques, incidents, instructions reçues ou demandées.
Toutes inscriptions sur ce journal doivent être obligatoirement visées par l’ingénieur sous peine de nullité.

ARTICLE 66 : Responsabilité De L'entrepreneur

L’Administration attire l'attention sur les exigences suivantes:


- L’entreprise devra se conformer au planning général des travaux pour commencer et terminer ses travaux en temps utile.
-L’entrepreneur devra prendre toutes dispositions concernant les délais impartis.
-L’entrepreneur ne pourra arguer ni du gène causée par la circulation automobile, ni par les chantiers et les entreprises travaillant
aux mêmes endroits que lui.
Le partenaire cocontractant est seul responsable de la qualité des travaux qu’il aura réalisés. Il devra, à cet effet et conformément
aux spécifications du cahier des charges, choisir les matériaux à mettre en œuvre et veillera à leur bonne exécution. Il devra doter
son chantier d’une cellule de contrôle chargée de la qualité des travaux.
Le partenaire cocontractant devra présenter dans sa soumission un Schéma Organisationnel du Plan Assurance Qualité ainsi qu’un
Plan Assurance Qualité. Ce dernier devra être approuvé, par le service contractant, avant la notation du marché. Une fois
approuvé, il constituera une pièce contractuelle.

DUAC OEB **CDC-OFFRE TECHNIQUE** Page 33


Le SOPAQ (Schéma Organisationnel du plan Assurance Qualité) doit comporter au moins les parties suivantes :
• Organigramme simplifié de l’entreprise et des contrôles ;
• Qualification des responsables et personnel chargés du contrôle ;
• Nature des prestations sous traitées ;
• Provenance prévisionnelle des fournitures ;
• Description des matériels utilisés.
Le PAQ (Plan Assurance Qualité) devra comporter ce qui suit :
• Organigramme précis de la maîtrise d’œuvre de chantier (personnel technique de l’entreprise)
• Organigramme précis de l’entreprise pour le chantier
• Résultats des études de formulation
• Résultats de contrôle sur les fournitures de matériaux
• Dispositions de fabrication et mise en œuvre des produits
• Traitement des interfaces
• Fiche de traitement des non-conformités

Fait à ………………., le……………………….


Signature du soumissionnaire
(Nom, qualité du signataire et cachet du soumissionnaire)

DUAC OEB **CDC-OFFRE TECHNIQUE** Page 34


CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES(C P T)

DUAC OEB **CDC-OFFRE TECHNIQUE** Page 35


VOIRIES ET AMENAGEMENT DES TOTTOIRS

ARTICLE 01 : Provenance Des Matériaux


Les matériaux destinés à la construction des ouvrages seront fournis par l'entrepreneur, ils proviendront de
ballastière de carrières ou d'usines proposées par l'entrepreneur et agrées par l'Administration au vu des résultats
préliminaires d'agrément.
L’obtention des autorisations et le paiement des frais et taxes d’extraction des matériaux sont à la charge de l’entrepreneur.
Les démarches visant à l’obtention des autorisations d’extraction doivent être entamées suffisamment à l’avance pour éviter tout
décalage du délai d’exécution.
- L’entrepreneur est tenu de fournir les quantités nécessaires des matériaux ayant les qualités et les normes prévues au devis
technique, il en supporte l’entière responsabilité et fera son affaire de tous les aléas correspondants.
ARTICLE 02 : Condition d’agrément et de Réception des matériaux stockage
Indépendamment des essais auxquels il procédera de sa propre initiative pour vérifier la qualité des matériaux et de leur bonne
mise en œuvre, l'entrepreneur sera tenu de faire exécuter par un laboratoire agréé par l'Administration les essais de convenance et
de réception des matériaux. Ces essais seront effectués à la charge de l'entrepreneur et sous le contrôle de l’Administration.
02.1 Essais préliminaire d’agrément :
Il sera exigé pour l’agrément de chaque provenance d’un matériaux (carrière, usine ….etc ) une série complète de tous les essais
décrits à l'article correspondant à ce matériau. Ces essais feront l'objet d'un procès verbal en deux exemplaires joints aux
propositions de provenance faites par l'entrepreneur, Ils seront soumis à l'approbation de l'ingénieur au plus tard 60 jours de la
notification de l'ordre de service prescrivant de commencer les travaux.
02.2 Réception des matériaux
Les matériaux fournis par l’entrepreneur seront reçus par l’administration après essais de réception, Ces essais seront exécutés par
lots selon les conditions définies aux articles suivants.
L'importance des lots indiqués n'est donnée qu'à titre indicatif. Elle pourra être augmentée à la demande de l'Administration au cas
où les essais donneraient des résultats hétérogènes. Elle pourra être réduite avec son accord s'il apparaît que le matériau est
homogène et sûr.
Le lieu de réception sera normalement le chantier. Toutefois, l’Administration pourra décider de faire des prélèvements en usine
en front de carrière ou en des points de rupture de charge si cela semble plus commode, à condition que toutes les garanties sur
l'intégrité et le transport jusqu'au chantier des lots reçus puissent être obtenus. Toute irrégularité entraînera automatiquement le
rejet du lot préalablement reçu. L'entrepreneur ne pourra tirer argument des résultats des essais de réception des matériaux pour se
soustraire aux conséquences du présent cahier des prescriptions spéciales si les essais de contrôle d'exécution des travaux font
apparaître certaines défectuosités non décelées à la réception de ces derniers.
02.3 Stockage :
Le stockage des matériaux et en particulier des granulats sur l’herbe ou sur le sol décapé sera strictement interdit et l'entrepreneur
devra aménager à ses frais des aires de stockage et des voies d'accès comportant un revêtement cohérent, drainé, suffisamment
étendu et résistant pour qu'aucune pollution des matériaux ne soit à craindre pendant la durée du chantier.
Ces aires de stockage ainsi que les voies d'accès à ces aires devront être entretenues en permanence par les soins et aux frais de
l'entrepreneur en parfait état de propreté. En particulier, toutes les dispositions devront être prises pour que tout engin de
chargement ou véhicule ayant à circuler sur ces aires n'apporte de l'extérieur avec ses roues ou ses chenilles des matériaux de
caractéristiques différentes de ceux stockés.
ARTICLE 03 : Matériaux de déblais
Les opérations de déblai ne peuvent commencer avant les travaux préparatoires. Les déblais ne seront pas réemployés en
travaux de remblai et seront évacués et mise en dépôt à une décharge autorisée.
ARTICLE 04 : Matériaux pour remblais et Couche de forme
Les matériaux nécessaires à l'exécution des remblais du projet proviendront de zones d’emprunt agrées par l’ingénieur.
Les terrassements devront être menés de manière à ce que l’écoulement des eaux de ruissellement soient toujours assurées vers le
réseau de drainage.
les profils en travers dont les côtes sont étroitement liées à celles du réseau doivent en fin des travaux précisément respectés. -13 -
Tous les matériaux de remblais sableux et autres devront être exempts de tous végétaux et racines. Les remblais devront répondre
aux critères d'identification suivants:
-Pas d’éléments supérieurs à 100 mm,
-Indice de plasticité inférieure à 20% ; le gonflement ne dépassera pas 1%.
-L’indice C.B.R à 4 jours d'imbibition et à 98% de l’OPM sera supérieur a 35 .
Il appartiendra en dernier ressort à l’Administration de décider de l'utilisation des matériaux après examen des résultats des essais réalisés par
l’entrepreneur .A cet effet, il proposera à l'ingénieur un programme prévoyant au minimum une série d'essais nécessaires à la
sélection des remblais tous les 500 m3 comme indiqué au paragraphe précédent. Ce nombre d'essais pourra être augmenté en cas
d’hétérogénéité manifeste des matériaux.

DUAC OEB **CDC-OFFRE TECHNIQUE** Page 36


ARTICLE 05 : MATERIAUX POUR CHAUSSEE
05.1 Couche de fondation et base
a : Fondation : Grave TVC ou TVO ou TVN
La granulométrie sera telle que le matériau puisse constituer des couches compactées par l’utilisation des engins mécaniques de
compactage. Elle devra s'insérer dans le fuseau des spécifications de la grave mm défini ci-après

mm minima maxima moyenne


40 100
31,5 86 100 92
20 62 90 76
10 35 62 48
6,3 25 50 37
4 19 43 31
2 14 34 24
0,5 5 20 12
0,2 3 14 8
0,08 2 10 6

Essais de dureté :
b : Essai de fragmentation par chocs:
Le coefficient Los Angeles devra être inférieur ou égal à 30.
Le Micro Deval en présence d'eau devra être inférieur à 25.
Toutefois une compensation de 05 points est tolérée entre les valeurs exigées de ces deux essais.
C'est-à-dire qu'on tolérera un Los Angeles supérieur à 25 si le Micro Deval est inférieur à 20 et inversement.
Ces tolérances sont laissées à l'appréciation de l'ingénieur. Il sera procédé à un essai Los Angeles et un essai Micro Deval tous les
3000 m3.
c : Essais de propreté :
La propreté des sables sera testée par l’essai d’équivalent de sable effectué sur la fraction 0/2 mm ramenée à 10 % des fines.
-la valeur ES à 10% devra être supérieure ou égale à 30.
I.P est nom mesurable.(<
Il sera procédé à un essai tous les 1000 m3.
d : Couche de base : Grave concassée 0/20
La granulométrie sera telle que le matériau puisse constituer des couches compactées par l’utilisation des engins
mécaniques de compactage. Le matériau sera une grave concassée 0/20 brute ou reconstituée pouvant s’insérer dans le
fuseau de spécification ci-après :
mm minima maxima moyenne
31,5 100
20 90 100 95
10 60 80 70
6,3 45 64 54
4 36 54 45
2 25 40 32
0,5 12 22 16
0,2 8 16 12
0,08 4 8 6
Dureté Et Propreté
Les mêmes spécifications que celles des matériaux de couche de fondations sont à respecter.
05.2 : Granulats pour couche de roulement et enduit superficiel
Les granulats pour couche de revêtement proviendront des carrières agrées par l’ingénieur
Il sera réalisé pour essai de recette une analyse granulométrique par lots de 500 m3, dans chaque carrière par classe granulaire.
05.2. 1 : Granularité:
Granulats pour enduits superficiels :
Les gravillons pour enduits superficiels doivent répondre à l’exigence suivante:
-Gravillons avec D > 1,58d (D: dimension du plus gros élément et de la dimension du plus petit (d) élément ex: 8 / 15).
-Tamisât à 1.58 d = 100 %.
-Refus à D. tamisât à d < 15%.
-Variation du refus à D et du tamisât à d : ± 5 %

DUAC OEB **CDC-OFFRE TECHNIQUE** Page 37


-Variation du refus à (D+d) ± 10 %.

2
-Tamisât à 0.63 d : < 3 %.
Gravillons avec D< 1.58 d ( ex 15 / 25):
-Tamisât à 1.25 d = 100 %.
-Refus à D. tamisât à d < 15 %.
-Variation du refus à D et du tamisât à d : ± 5 %
-Variation du refus à (D+d) ± 15%.
2
-Tamisât à 0.63 : < 3 %.
05.2. 2 : Dureté :
Le coefficient LOS ANGELES devra être inférieur à 25 et le MICRO DEVAL en présence d'eau inférieure à 15. Il sera procédé à
un essai tous les 1000 m3.
05.2. 3 : Propreté superficielle
La propreté superficielle des gravillons exprimée en % devra être inférieure à 0,5 ; il sera réalisé un essai tous les 100 m3 par
conditions atmosphériques défavorables. L’Administration pourra faire augmenter ce nombre.
05.2. 4 : Forme de gravillons :
La valeur du coefficient d’aplatissement sera inférieure à 10 ; il sera réalisé un essai tous les 2000 à 3000 m3
Tous les matériaux de chaussée (graves, gravillons, sable) destinés au différentes couches (fondation, base, roulement) devront
subir les essais précédemment définis avant leur amenée sur le chantier.
Tout matériau de chaussée rendu sur chantier, et qui n'aura pas répondu aux spécifications mentionnées sera purement et
simplement refusé.
ARTICLE 06 : Structure de chaussée (couche de base et roulement)
06 - a couche de base (grave bitume)
La grave bitume sera utilisée en couche de base en section routière neuve, en renforcement de l'ancienne chaussée, ainsi que pour
le déflachage et le reprofilage éventuel de l'ancienne chaussée avant la mise en œuvre de la GB ou de la couche du revêtement.
06 –a -1 : présentation du projet d'installation des unités de production
L’entrepreneur soumettra au maître d’œuvre, avec le programme d'exécution des travaux, le projet d'installation des unités de
production de grave bitume. Les installations seront utilisées également pour la fabrication éventuelle de béton bitumineux, Ce
projet devra préciser les dispositions envisagées pour:
-l'implantation de la ou des centrales d'enrobage grave bitume par rapport au dépôt de granulats agrée par le maître de l'ouvrage, et
notamment les dispositifs de dépotage, de Stockage, et d'alimentation du liant.
-l'approche et le prédosage des granulats.
-le stockage et le chargement sur camions des matériaux enrobés.
-l’organisation des circulations sur l’aire du chantier.
-l'implantation, la construction et l’aménagement des locaux et bureaux de l’entreprise
06 –a-2 : composition de la grave bitume
06 – a – 2-1: fuseau granulométrique
L'entrepreneur est tenu de soumettre, avant le début des travaux, au maître de l'œuvre, un fuseau granulométrique déterminé par
une étude de laboratoire avec les matériaux qui seront réellement utilisés sur chantier. L'étude sera confiée à un laboratoire agréé
par l'ingénieur. L'entrepreneur devra fournir toutes les pièces justifiant les résultats de l'étude. L'ingénieur au vu de ces pièces
donnera, ou non, son agrément. Au cas où l'étude faite donnerait des résultats insuffisants, une étude complémentaire devra être
exécutée dans les plus brefs délais.
06 – a –2-2 :teneur en filler d’apport
La teneur en filler à retenir pour le chantier sera définie à partir d'une étude de laboratoire qui portera au moins sur trois teneurs
comprises entre cinq et huit pour cent (5 et 8%).
06.2.3 :teneur en liant hydrocarboné
La teneur en liant à retenir pour le chantier sera définie à partir d'une étude en laboratoire. Pour chaque composition, l'étude
portera au moins trois (03) teneurs en liant.
Pour déterminer les teneurs en liant, on utilisera la formule suivante:
Teneur en liant = K. Z. 1/5a
Z = surface spécifique conventionnelle =

Z = 0,25 G + 2,35 S + 12 s + 135 .f ( en m² /Kg )


avec les proportions pondérales:
G: des éléments supérieurs à 6 mm
S: des éléments compris entre 6 et 0,315 mm
s: des éléments compris entre 0,135 et 0,08
f: des éléments inférieur à 0,08 mm
a = coeffIcient de correction destiné à tenir compte de la masse volumique des granulats. Si cette masse est égale à 2,65 a = l, dans

DUAC OEB **CDC-OFFRE TECHNIQUE** Page 38


le cas contraire, a = 2, 65/masse volumique.
K=module de richesse normalement compris entre 2 et 2,5.
On n'apportera pas de correction destinée à tenir compte de la surface spécifique blaine du filler.
06 –a – 2 - 4 : étude de laboratoire..
L'étude devra comprendre au minimum:
-des essais d'immersion compression (dits essais Duriez "dilatés’) à18° et 50° C.
-des essais de compression diamétrale à 50° C (essais brésiliens).
Ces essais pourront être complétés par tous autres essais suggérés par l'entreprise ou le laboratoire agréé par le maître d'ouvrage.
On devra obtenir les performances suivantes:

Essai d'immersion compression: Rapport immersion-compression supérieur à 0,65.


Compacité I. C. P. C en%
- Minimale ............................88
- Maximale ............................ 95
Résistance à la compression avec bitume 40/50 supérieure à 60 bars, supérieure à 50 avec un
bitume 60/70.

On devra donner la préférence aux compositions granulométriques présentant un pourcentage de vides faible pour que la
compacité soit suffisante.
L'étude de la grave bitume, sera obligatoirement précédée d'une étude d'enrobage. L'entrepreneur devra fournir pour les trois
teneurs en liant, encadrant la teneur en liant proposée, les résultats de chaque essai sur au moins trois (03) éprouvettes. La
moyenne arithmétique des résultats sur chacune des séries des trois éprouvettes, sera représentative de l'essai.
06-a-2-5 : modification de formules
Dans le cas ou l'entrepreneur présenterait des propositions de modification des fom1ules de composition indiquée ci-
dessus, celles-ci devront être justifiées par une étude effectuée dans les conditions précisées ci-dessous par un laboratoire
préalablement agréé par le maître d’œuvre.
06-a-3 : fabrication de la grave bitume
06-a-3-1 : caractéristiques générales d'enrobage.
Les graves bitumes seront fabriqués:
-soit à l'aide de centrales de malaxage continu,
-soit à l'aide de centrales de malaxage discontinu à fabrication unique.
La centrale devra avoir un débit normal d'au moins deux cent (200) tonnes par heure, pour une teneur en eau des granulats de cinq
pour cent (05%). La centrale proposée par l'entrepreneur sera soumise à l'agrément du maître d’œuvre.
06-a-3-2 : centralisation des indications -enregistrements et sécurités.
Les indications fournies par les divers appareils de mesure des centrales, doivent être regroupées au tableau de commande.
Tous les systèmes de constatation et les systèmes de dosage pondéral doivent être munis d'enregistreurs ou de prises
permettant l'installation d'enregistreurs par le maître d’œuvre
Toutes les "fonctions" doivent être munies de sécurité de telle sorte que l'interruption de l'une d'elles arrête tout le cycle.
Toutefois, l'interruption d'un cycle ne doit pas entraîner l'arrêt du sécheur. Ce système de sécurité doit comporter:
-Un signal d'alarme sonore et lumineux, déclenché quand l'interruption de la" fonction" est susceptible de se produire.
-Un mécanisme d'arrêt fonctionnant avec temporisation d'une minute, après le déclenchement de l'alarme, si les conditions ne sont
pas redevenues normales.
La partie sonore du signal, ne doit en aucun cas être mise hors circuit. La partie lumineuse du signal doit être facilement repérable,
et comporter un rappel lumineux au tableau de commande.
06-A-3-3 : prélèvement d'échantillon
La centrale sera équipée de dispositifs permettant d'effectuer des prélèvements de granulats, correspondant au moins au
chargement d'un camion, et des prélèvements de filler en vue de contrôler le débit de chacun d'eux.
06-a-3-4 : variateurs de débit:
La centrale devra être munie de dispositifs permettant de faire varier le débit du poste, tout en maintenant automatiquement un
rapport constant entre le débit de chacun des constituants et le débit total.
06-a-3-5 : constitution des doseurs.
L’entrepreneur doit disposer d’une installation de dosage susceptible d’introduire les granulats selon les proportions fixées et
compte tenu des vitesses d’écoulement qui varient notamment en fonction de la teneur en eau.
Les trémies doseuses sont disposées de façon à séparer les classes et catégories de granulats. Le cloisonnement entre elle est réalisé
de façon qu’au chargement, aucun mélange de granulats ne soit possible ; en particulier, la largeur en gueule de chaque trémie doit
être supérieure d’au moins cinquante (50) centimètres à celle du godet de l’engin de chargement, et les cloisons de séparation
devront avoir des surhausses de cinquante (50) centimètres par rapport au niveau supérieur de remplissage des trémies.
L’ouverture de remplissage des trémies est équipée d’une grille à mailles de dix (10) centimètres. Le doseur est constitué
par un nombre de trémies au moins égal au nombre de classes granulaires. Pour chaque trémie, la précision du dosage doit
être égale à plus ou moins cinq (±5) pour cent en poids sur un prélèvement correspondant au chargement d’un camion avec
un minimum de dix (10) tonnes.

DUAC OEB **CDC-OFFRE TECHNIQUE** Page 39


06-a-3-6 :chauffage et déshydratat10n de granulats
La centrale doit disposer de moyens mécaniques appropries pour introduire les granulats dans le sécheur d'une manière uniforme et
à température constante. Le .sécheur doit permettre d'abaisser la teneur en eau du granulat à une valeur inférieure à zéro virgule
cinq pour cent (0,50 %) tout en portant le granulat à la température maximale fixée pour le chauffage du liant. Toute précaution
doit être prise pour que cette température maximale ne soit pas dépassée. A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de
mesure placé entre la sortie du sécheur et l'entrée du malaxeur, en indiquant la température du granulat.
Les poussières sèches récupérées doivent être réinjectées dans le circuit d'alimentation à chaud, sans pesée mais de façon
uniforme.
06-a-3-8 : écrêtage
La centrale d'enrobage doit être munie d'un écrêteur placé dans le circuit d'alimentation des granulats, et capable d'éliminer les
corps étrangers.
06-a-3-9 : trémies intermédiaires
Les granulats provenant du sécheur sont stockés dans une ou plusieurs trémies intermédiaires. (La) ou (les) trémies
intermédiaires sont équipées d'un dispositif d'alarme et de sécurité, l'alarme étant déclenchée si le niveau du granulat
atteint le tiers inférieur du volume (de la) ou (des) trémies.
06-a-3-10 : alimentation en granulats du malaxeur
a) postes continus :
Système d’alimentation – Précision et contrôle de débit
La centrale comporte un système d'alimentation continu permettant de régler le débit du granulat avec une précision de trois pour
cent (03%) pour un prélèvement correspondant à une production de dix (10) tonnes environ de grave bitume.
le dosage sera réglé volumétriquement, la trémie intermédiaire débitant par une trappe sur un tapis, dont la vitesse sera asservie à
la vitesse de rotation de la pompe à liant. la trappe de hauteur réglable sera fixe pendant le fonctionnement, et le débit de granulat
contrôlé par un compte-tours inviolable.
Le système d'asservissement des débits de liant et de granulat devra être conçu de façon à permettre la variation instantanée du
débit total.
b) postes discontinus :
Système d'alimentation -précision du dosage.
La centrale est équipée d'une balance destinée à la pesée des granulats, et capable d'assurer une pesée en dynamique dans
des conditions convenables; les opérations de pesée doivent être automatiques. L'ensemble du système de pesage des
granulats doit être tel que l'erreur sur le poids des granulats soit inférieure à trois pour cent (03%) du poids de la gâchée.
06-a-3-11 : arrêt et démarrage de la centrale d'enrobage:
A chaque démarrage de la centrale d'enrobage, les granulats correspondant au remplissage du tambour sécheur doivent être
éliminés sans avoir été enrobés. Cette opération doit être exécutée chaque fois qu'un arrêt de centrale entraîne la vidange du
sécheur.
06-a-3-12 : préparation et emploi du filler d’apport
a) dispositif de stockage et d'alimentation:
Le filler d'apport doit être stocké à la centrale d'enrobage en silo muni de dispositifs d'alimentation et d'extraction
appropriés. La capacité de stockage du filler doit correspondre au moins à une journée de fabrication. Pour les postes
continus, les systèmes d'extraction et de transport pneumatique ne sont autorisés que s'ils sont suivis d'une chambre de
calmage; en aucun cas l'introduction du filler ne pourra être faite à l'entrée du malaxeur.
b) alarme et sécurité:
Pour toutes les centrales, les silos à filler doivent comporter un système d'alarme et de sécurité. le système d'alarme comportera
deux voyants lumineux qui fonctionneront successivement:
-Le premier quand le niveau du filler dans le silo correspondra au cinquième ( 1/5 ) de la capacité totale.
-le deuxième quand le niveau correspondra au dixième (1/10) de la capacité totale.
Il n'y aura toutefois pas de signal sonore, et le dispositif de sécurité fonctionnera sans temporisation, dès que le silo se trouvera
entièrement vide. Pour les postes continus seulement, le dispositif de sécurité est complété par un indicateur d'écoulement placé
près de la sortie du silo pour vérifier qu'il n'y a pas d'interruption de cet écoulement. Ce dernier commandera un ou plusieurs
vibrateurs fixés sur la paroi du silo et, après une temporisation de dix (10) secondes, arrêtera automatiquement la centrale si
l'écoulement n'est pas rétabli.
c) dosage du filler d'apport:
c1) centrales continues :
Doseurs et précision du dosage.
les silos doivent être munis d'un dispositif de dosage approprié.
Le dispositif de dosage est pondéral. La précision du dosage est de plus ou moins dix pour cent ( ± 10%) pour un prélèvement
correspondant à une production de dix (10) tonnes environ de grave bitume.
Dispositifs de prélèvement.
Les centrales sont munies d'un dispositif permettant d'effectuer des prélèvements pour vérifier le débit du filler.
Vérificateurs du débit.
le dispositif de dosage en filler est conçu de façon à permettre la variation instantanée du débit d'enrobage.
c2) centrales discontinues:
Dans le cas d'une centrale à malaxeur discontinue, le filler est pesé dans une boîte spéciale au moyen d'une balance spéciale.
L’ensemble du système de pesage, doit être tel que l'erreur relative .sur le poids du filler dans chaque gâchée soit inférieure à dix

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pour cent (10%)
06-a-3-13 : préparation et emploi du liant:
a) stockage et chauffage du liant:
-La température du liant au moment de l’enrobage devra être égale à cent soixante degrés (160°) Celsius à plus au moins dis
degrés (± 10°) Celsius, cette température étant majorée de dix degrés (10°) Celsius, en cas de pluie ou de vent.
-la partie de canalisation où sera placé le thermomètre devra toujours être soumis à la circulation du liant et être située le plus près
possible du malaxeur, La précision de ce thermomètre devra être de plus ou moins deux degrés (± 2°) Celsius,
-toutes les centrales devront en outre être munies d'un système d'enregistrement de la température.
b) alimentation en liant du malaxeur:
Le dispositif d'alimentation doit être conçu de façon que le liant sorte en lame mince et uniforme, filets multiples, pulvérisation ou
jets sous pression sur toute la largeur du malaxeur. Les centrales doivent être munies d'un système de contrôle continu de la
quantité du liant délivré.
06-a-3-14 : Malaxeur
Centrales discontinues.
La centrale sera munie:
-D'un compteur automatique de gâchées.
-D'un compteur de temps mesurant la durée du malaxage associé à un système de verrouillage interdisant la vidange du malaxeur
tant que la durée du malaxage n'est pas atteinte.
Centrales continues.
Le malaxeur de la centrale devra être muni d'une trappe de retenue réglable en hauteur; la position des bras de malaxage les uns
par rapport aux autres devra également être réglables, ainsi que l'orientation des palettes.
06-a-3-15 : Stockage et chargement des graves bitumes:
Les postes continus seront pourvus à la sortie du malaxeur d'une trémie-tampon, dont la capacité sera au moins égale à celle des
plus gros camions; la manœuvre d'ouverture sera automatique.
Pour les postes discontinus, le déversement du mélange sera soumis aux conditions suivantes:
Chaque déversement correspondra à la capacité du malaxeur, la durée du déversement ne devra pas excéder cinq (05) secondes, la
hauteur de chute devra être inférieure à deux (02) mètres.
Si la centrale est munie d'une trémie-tampon de chargement, celles-ci devra être calorifugée, et avoir une capacité au moins égale
au double de celle des plus gros camions, La hauteur de chute, d'une part des matériaux dans la trémie, d'autre part de la trappe de
la trémie au fond des camions, ne devra pas excéder deux (02) mètres.
06-a-3-16 : Agrément et réglage de la centrale:
a) conformité des caractéristiques de la centrale:
Dans la semaine suivant la notification de la signature du marché, et avant le début du montage de la centrale, l'entrepreneur devra
remettre au maître d’œuvre, en double exemplaire, une notice descriptive détaillée de chacun des matériels constituant la centrale,
lui permettant de contrôler leur conformité aux prescriptions du présent article,
Dans la semaine suivant la réception de ladite notice, le maître d’œuvre retournera à l'entrepreneur un exemplaire de celle-ci soit
revêtu de son visa, soit s'il y a lieu accompagné de ses observations.
b) agrément de la centrale:
L'entrepreneur ne pourra demander au maître d’œuvre de procéder à l'agrément de la centrale qu'après le complet achèvement de
son montage, la modification s'il y a lieu de certains matériels, compte tenu des observations visées ci-dessous, et sa mise en état
de marche.
Le maître d’œuvre se réserve deux (02) jours ouvrables pour agréer la centrale, ou demander la modification, l'adjonction, voire le
remplacement de certains matériels en fonction des constatations faites lors de cette opération.
c) réglage de la centrale -vérifications:
Les réglages de la centrale seront effectués à l'initiative de l'ingénieur, l'entrepreneur assurant pour sa part la conduite du
matériel pendant les réglages, et le laboratoire exécutant les mesures et essais nécessaires aux dits réglages, ainsi qu'à leur
vérification. L'ingénieur se réserve deux (02) jours ouvrables pour procéder à ces opérations, comptés à partir de
l'agrément de la centrale.
06-a-3-17 : Température de fabrication des graves bitumes:
Les températures de fabrication des graves bitumes devront être les suivantes:
T° D'INTRODUCTION DU BITUME AU NIVEAU DU MALAXEUR
Bitume 180 / 220 135°- 145°c
Bitume 80 / 100 145°- 155°c
Bitume 60 / 70 150°- 160°c
Bitume 40 / 50 155°- 165°c
T° D'ENROBAGE
Bitume 180 / 220 130°- 150°c
Bitume 80 / 100 140°- 160°c
Bitume 60 / 70 145°- 165°c
Bitume 40 / 50 150°- 170°c

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06-a-4 : Transport de la grave bitume
-le parc des engins de transport devra avoir une capacité suffisante pour assurer un débit compatible avec celui de la centrale
d'enrobage et celui de l'atelier de répandage.
-le transport des graves bitumes de la centrale au chantier de répandage sera effectué dans des véhicules à bennes métalliques qui
devront être nettoyées de tout corps étranger avant chargement.
Avant le chargement, on pourra graisser légèrement mais sans excès, à l'huile et au savon, l'intérieur des bennes; l'utilisation de
produits susceptibles de dissoudre le liant ou de se mélanger à lui (fuel, mazout, trichlore) est formellement interdite.
Les camions affectés au transport des graves bitume, que ce soient ceux faisant partie du parc de l'entreprise ou ceux affrétés par
cette dernière auprès des transports privés, devront être compatibles avec le travail qui leur est demandé, tant au chargement à la
centrale qu'au transport et au déchargement sur chantier.
Les camions devront être équipés de bâches afin d'éviter le refroidissement des matériaux durant le transport. La vidange des
bennes devra être complète, les éléments refroidis seront éliminés avant nouveau chargement du camion.
L'approche camions-finisseur sera effectuée en utilisant ce dernier comme engin-moteur, les camions étant arrêtés et au
point mort.
06-a-5 : mise en œuvre de la grave bitume
La mise en œuvre de la grave bitume ne pourra démarrer et sur ordre de service que si les conditions suivantes sont remplies:
-Le planning d'exécution des travaux doit avoir reçu l'accord de l'ingénieur.
-La centrale d'enrobage doit avoir reçu l'agrément de l'ingénieur sous la forme d’une épreuve de convenance de fabrication
conformément au mode opératoire des normes en vigueur pour ce type d'installations.
Le mode opératoire de cette épreuve devra être présenté par l'entrepreneur à l'ingénieur. -La chaussée doit avoir été préparée sur:
au moins 25% du linéaire total des travaux, si le linéaire net du projet est supérieur ou égal à vingt (20) Kilomètres
Au moins 40% du linéaire total des travaux .si le linéaire net du projet est supérieur ou égal à vingt (20) Kilomètres
Au moins 80% du linéaire total des travaux si le linéaire net du projet est inférieure à dix (10) Kilomètres
-Les agrégats nécessaires à la fabrication d'une quantité de grave bitume au moins équivalente à trois (03) mois de mise en œuvre
aux cadences maximales prévus sur le chantier tel qu'il résulte du planning de travaux agrée par l’ingénieur
-La formulation doit avoir reçu l’accord de l’ingénieur. En cas de modification des agrégats en nature ou origine, une étude de
formulation avec les nouveaux agrégats doit être réalisée et présentée en temps utile à l’ingénieur à défaut l’autorisation de
poursuivre la mise en œuvre de la grave bitume sera retirée à l'entrepreneur :
-La grave bitume destinée à constituer la couche de base que ce soit dans les sections en renforcement ou dans les sections en
rectification sera mise en œuvre à l’aide d’un finisseur guide sur fils. Les fils de guidage seront positionnés de manière à obtenir
les profils en travers déterminé au préalable par les études techniques et agrées par l’ingénieur.
E1: Compactage de la grave bitume:
E1.1 - Compacité:
La compacité minimale «cible" pour la couche de grave bitume est de 97%, de la compacité LCPC moyenne obtenue en
laboratoire, définie comme la compacité de référence LCPC. A chaque modification de la formulation, il sera procédé à la
vérification en laboratoire de la compacité de référence LCPC.
Il sera appliqué des réfactions de prix pour les compacités inférieures à la compacité cible de 97% de la compacité de référence
LCPC, conformément au tableau suivant:
Compacité mesurées in-sltu Disposition applicables
C < 94% Enlèvement obligatoire de la couche
et son remplacement
94 % < C < 95% Réfaction de prix de 8%
95%< C < 96% Réfaction de prix de 4%
96 % < C <97% Réfaction de prix de 2%
Les compacités seront contrôlées par carottage, à raison de quatre (04) essais par 2000 tonnes, La moyenne de ces quatre
(04) essais sera considérée comme étant la valeur représentative des 2000 tonnes considérées en vue de l'application
éventuelle des réfactions des prix.
El. 2 Planche d'essais = Mise au point de l'atelier de compactage:
Avant d'être autorisé à mettre en place la grave bitume à cadence industrielle conformément au planning d'exécution,
l'entrepreneur devra avoir satisfait à l'épreuve de convenance de compactage, y compris avoir fait la preuve que son atelier
de compactage permet d'atteindre les compacités fixées. A cet effet, seront réalisées des planches d'essais permettant, par
ailleurs, d'optimiser le mode de compactage.
L'atelier de compactage, pour un finisseur répandant deux cent (200) t/heure, sera composé d'un compacteur à pneu ayant une
charge par roue d'au moins cinq (05) tonnes.
Si lors des premiers passages du compacteur pneumatique, se produisent d'importantes frayées, on utilisera un finisseur à table
vibrante lourde, ou un rouleau vibrant.
Il faudra limiter le nombre de passes du rouleau vibrant pour commencer le plus tôt possible le compactage aux pneus. Le collage
de la grave bitume aux pneus, qui se manifeste au début du compactage, cesse dès que ces derniers ont acquis une certaine
température de surface, et ne reprend plus tant que la température de surface reste supérieure à ce seuil.
Il faudra donc éviter le refroidissement des pneus, et favoriser au contraire leur réchauffement. En aucun cas, il ne faudra
arroser les pneus avec l'eau.

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E2: contrôle des épaisseurs -contrôle de réception -tolérance:
1- le contrôle des épaisseurs
Lorsque le réglage apparaît impossible, il se fera :
-Par carottages ponctuels répartis dans le profil en travers.
-Par le tonnage journalier moyen au m2.
Pour quatre vingt quinze pour cent (95%) des mesures, l'épaisseur (reprofilage non compris), ne sera pas inférieure à 8 fois
l'épaisseur prescrite.
Tous les contrôles de réception seront exécutés par l'ingénieur, les contrôles sont les mêmes que pour le béton bitumineux, à
l'exception du surfaçage, et nivellement.
2- température de mise en œuvre :

A) BITUME T° NORMALE T° MINIMALE


DE RÉPANDAGE
180/220 125° -145°c 120°c
80/100 130°- 150°c 120°c
60/70 135°- 155°c 130°c
40/50 140°- 160°c 130°c
3- la tolérance de nivellement
sera de plus ou moins deux (02) centimètres pour chaque profil de référence, vérifié au droit des piquets implantés par
l'entrepreneur.
Si plus de dix pour cent (10%) des mesures effectuées en deux (02) jours de travail consécutifs, sortent des tolérances indiquées,
l'ingénieur prescrira un arrêt des travaux, l'examen des méthodes, et du matériel utilisés; leur révision ou leur remplacement si
besoin est.
Si ces tolérances ne sont pas satisfaites après correction par grattage, ou reprofilage, pour quatre vingt dix pour cent (90%) des
mesures, le maître d'œuvre se réserve le droit de prescrire la démolition et l'évacuation, à la décharge des parties correspondantes,
et la reconstruction ou un reprofilage, aux frais exclusifs de l'entrepreneur.
4- tolérance de surfaçage
La vérification de la régularité du surfaçage se fera à la règle de trois (03) mètres, et sera effectuée longitudinalement dans
l'axe de chaque voie. Le contrôle transversal pourra être effectué dans tout profil en travers, dans la largeur d'une bande
de répandage, et ne devra pas excéder la tolérance d’un (01) centimètre.
Si les flaches mesurées sont supérieures au double de la valeur fixée, la mise en œuvre de la grave bitume ne sera pas payée
à l'entrepreneur.
06-b : BETON BITUMINEUX (COUCHE DE ROULEMENT)
Dans le cas ou le maître d’œuvre demanderait un revêtement en béton bitumineux, l’entrepreneur se conformera aux spécifications
ci-après :
06-b-1 Composition
a- Fuseau granulométrique :
L’entrepreneur est tenu de soumettre avant le début des travaux au maître d’œuvre, un fuseau granulométrique déterminé par une
étude de laboratoire, avec les matériaux qui seront réellement utilisés sur chantier.
L’étude devra être confiée à un laboratoire agrée par l’ingénieur. L’entrepreneur devra fournir toutes les pièces justifiant les
résultats de l’étude. L’ingénieur, au vu de ses pièces, donnera ou non, son agrément.
Au cas ou l’étude faite donnerait des résultats insuffisants, une étude complémentaire devra être exécutée dans les plus brefs
délais.
b-Teneur en filler d’apport :
La teneur en filler à retenir pour le chantier sera définie à partir d’une étude de laboratoire qui portera au moins sur trois (03)
teneurs comprises entre cinq (05) et huit (08) pour cent.
c-Teneur en liant hydrocarboné :
La teneur en liant à retenir pour le chantier sera définie à partir d’une étude de laboratoire.
Pour chaque teneur en filler retenue, l’étude portera sur au moins quatre (04) teneurs en liant.
Pour déterminer les teneurs en liant sur les quelles portera l’étude, on utilisera la formule suivante :
Teneur en liant = K (Z)1/5a
Ou
Z = surface spécifique conventionnelle

Avec les propositions pondérales : Z= 0,25 G + 2,3 S + 12 s + 135 f, (en m /Kg ) 2

G, des éléments supérieurs à 6mm


S, des éléments compris entre 6 et 0,135 mm
s, des éléments compris entre 0,135 et 0,08 mm
f, des éléments inférieurs à 0,08 mm
K= module de richesse prenant les valeurs de 3,45 – 3,60 – 3,75 – 3,90.
On n’apportera pas de correction destinée à tenir compte de la surface spécifique (Blaine du filler)
a = Coefficient correcteur, destiné à tenir compte de la masse volumique des granulats.

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Si cette masse volumique est égale à 2,65 g/cm3, a=1. Dans le cas contraire,
a=2,65/masse volumique.
d- Etude de laboratoire :
L’étude devra comprendre au minimum :
-Essai d’immersion –compression (dits essais DURIEZ) 18° C
-Essai de compression diamétrale (essais Brésiliens) 18° C
-Une étude Marshall, à quatre (04) taux de compactage : 25, 50, 75,100 coups.
Ces essais pourront être complétés par tous les autres essais proposés par l’entrepreneur, ou le laboratoire agréé.
Tous ces essais seront effectués conformément aux modes opératoires du « L.C.P.C » :
- Détermination de la compacité des éprouvettes moulées REE I.
- Marshall REE II
- Immersion – compression REE III .
On devra obtenir les performances suivantes :
DESIGNATION PERFORMANCES
Module de richesse 3.3 à 3.9 à définir après étude au laboratoire
Filler d’apport 30% d’élément < 80u
100% d’élément < 2.0mm
Essai de compression simple LCPC 91 à 95 pour BB 0/10
Compacité ( % ) 92 à 96 pour BB 0/14
Résistance à la compression simple à 18° c Rc ( Bars)
Bitume 60/70 > 60
Bitume 40/50 > 70
Rapport immersion – compression ( C/R) > 0,75
Compacité Marshall ( 5 %) < ou = 97
Stabilité Marshall (kg )
Bitume 60/70 > 600
Bitume 40/50 > 700
Fluage Marshall ( 1/10 mm) < 40
L’entrepreneur devra fournir, pour les quatre ( 04 ) teneurs en liant encadrant la teneur en liant proposée, le résultat de chaque
essai sur au moins trois ( 03 ) éprouvettes, la moyenne arithmétique des résultats sur chacune des séries des trois ( 03 ) éprouvettes
sera considérée comme représentative de l’essai.
06-b-2 : Fabrication des bétons bitumineux
La fabrication s’effectuera en centrale continue ou discontinue.
06-b-3 : Transport des bétons bitumineux
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de répandage sera effectué dans des véhicules à bennes métalliques, qui devront
être nettoyés de tout corps étrangers avant le chargement. Avant le chargement, on pourra graisser légèrement mais sans excès à
l’huile ou au savon, l’intérieur des bennes.
L’utilisation de produits susceptibles de dissoudre le liant ou de se mélanger à lui (fuel, mazout, etc.) est formellement interdite.
Les camions affectés au transport des enrobés, que ce soit ceux faisant partie du parc de l’entreprise, ou ceux affrétés par
l’entreprise auprès des transports privés, devront être compatibles avec le travail qui leur est demandé. En particulier, la hauteur du
fond de la bonne et le port à faux seront tels qu’en aucun cas il n’y ait contact entre la benne et la trémie du finisseur. Avec les
finisseurs actuels, cette condition impose que la hauteur du fond de la benne en position du déchargement (benne levée) soit au
minimum 0,65 m, et que le porte-à-faux soit au maximum de 1,80 m
Le camion devra obligatoirement être équipé en permanence d’une bâche appropriée, capable de protéger les enrobés et d’éviter
leur refroidissement. Quelle que soit la distance de transport,
Les conditions météorologiques, etc, cette bâche sera obligatoirement mise en place dés la fin du chargement, et devra y demeurer
jusqu’à vidange de la benne dans la trémie du finisseur.
La vidange des camions dans la trémie de la répandeuse sera complète, les reliquats éventuels d’enrobés refroidis devront être
éliminés avant nouveau chargement du camion.
L’approche des camions contre le finisseur sera faite sans heurt, en fait il conviendra que dans la dernière phase de la manœuvre,
ce soit le finisseur qui s’approche du camion, celui-ci étant au point mort.
06-b-4 : Mise en œuvre des bétons bitumineux
La mise en œuvre du béton bitumineux ne pourra démarrer et sur ordre de service que si les conditions suivantes sont remplies :
- Les agrégats nécessaires à la fabrication d’une quantité de béton bitumineux au moins équivalente à trois ( 03 ) mois de mise
en œuvre aux cadences maximales prévues sur le chantier, tel qu’il résulte du planning de travaux agréé par l’ingénieur.
- La formulation doit avoir reçu l’accord de l’ingénieur.
En cas de modification des agrégats en nature ou origine, une étude de formulation avec les nouveaux agrégats doit être présentée
en temps utile à l’ingénieur. A défaut l’autorisation de poursuivre la mise en œuvre du béton bitumineux sera retirée à
l’entrepreneur.
Avant répandage des enrobés, et si la couche de base a été circulée, une couche d’accrochage sera réalisée à l’émulsion de bitume,
à raison de trois cent ( 300) grammes de bitume résiduel par mètre carré sans sablage.

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Au cas ou la mise en œuvre du revêtement en béton bitumineux interviendra plus d’une semaine après la réalisation de la couche
de base, une réfaction de prix de 50 % sera appliquée au prix de la mise en œuvre de la couche d’accrochage. Si ce délai devait
excéder deux (02) semaines, la mise en œuvre de la couche d’accrochage sera à charge de l’entreprise et non rémunérée.
Dans tous les cas, l’entrepreneur demandera à l’ingénieur l’autorisation de réaliser la couche en béton bitumineux dans les délais
impartis. L’ingénieur devra notifier à l’entrepreneur la réalisation de cette couche après réception des résultats de laboratoire. Si
aucune notification ou autorisation n’est adressée à l’entrepreneur, celui-ci sera dégagé de toute responsabilité et la réfaction de
prix sur la mise en œuvre de la couche d’accrochage ne sera pas appliquée.
a-Vitesse de répandage :
La vitesse du finisseur devra être régulière que possible, le rapport de boite de vitesse étant choisi pour que le nombre des arrêts
soit réduit.
- Répandage par bande – En raison de la nécessité de maintenir la circulation, le répandage de l’enrobé se fera par bandes
parallèles.
b- joint longitudinal :
Juste avant l’exécution d’une nouvelle bande, il conviendra de badigeonner à l’émulsion cationique le flanc de l’ancienne bande
contiguë. Le répandage de la nouvelle bande sera conduit de façon à recouvrir sur un ou deux centimètres le bord longitudinal de
la bande, les enrobés en excès recouvrant la bande ancienne devront être ensuite soigneusement éliminés.
Le joint longitudinal d’une couche ne devra jamais se trouver superposé au joint longitudinal de la couche immédiatement
inférieure. On adoptera le décalage maximal compatible avec les conditions de circulation, ce décalage étant au minimum de vingt
(20) cm.
Il faudra veiller à ce que le joint longitudinal de la couche de roulement se trouve au voisinage des bandes de signalisation
horizontale, de façon à ne pas se trouver sous le passage des roues.
c- joint transversaux :
Le bord de la bande ancienne sera coupé sur toute son épaisseur en éliminant une longueur de bande d’environ cinquante (50 ) cm,
l’utilisation d’une scie à disque permettra d’obtenir un joint peu apparent.
La surface fraîche créée par cette recoupe sera badigeonnée à l’émulsion cationique, juste avant la mise en place de la nouvelle
bande. Décalé d’au moins un (01) mètre, le réglage ancien de l’épaisseur sera respecté, grâce à un calage approprié.
d- Compactage :
Le béton bitumineux sera compacté par la méthode –compacteur à pneumatiques en tête
Les ateliers de compactage suivants devront être utilisés:
Dans le cas d’un répandage avec un seul finisseur normal, répandant à vitesse faible :
- un compacteur à pneus ayant une charge par roue d’au moins deux (02) tonnes
- un rouleau tandem à jantes métallique de dix (10) tonnes au moins.
Dans le cas d’un répandage avec un seul finisseur normal, répandant à vitesse élevée :
- deux (02) compacteurs à pneus ayant une charge par roue d’au moins deux (02) tonnes
- un (01) rouleau tandem à jantes métallique de six (06) tonnes au moins.
- un (01) rouleau tandem à jantes métallique (tandem ou tricycle) de dix (10) tonnes au moins
En tout état de cause, et avant d’être autorisé à mettre en place le béton bitumineux à cadence industrielle tel qu’il résulte du
planning des travaux agréé par l’ingénieur, l’entrepreneur devra avoir satisfait à l’épreuve de convenance de compactage, y
compris avoir fait la preuve que son atelier de compactage permet d’atteindre les compacités fixées. A cet effet seront réalisées des
planches d’essais
Des planches d’essais permettant par ailleurs d’optimiser le mode de compactage.
La compacité minimale-cible pour la couche de béton bitumineux est de 100% de la compacité LCPC moyenne obtenu en
laboratoire, définie comme la compacité de référence A chaque modification de la formulation, il sera procédé à la vérification en
laboratoire la compacité de référence LCPC.
Il sera appliqué des réfactions de prix pour les compacités inférieures à la compacité cible de 100%
de la compacité de référence LCPC, conformément au tableau suivant :
Compacités mesurées in-situ Disposition applicables
C< 97 % Enlèvement obligatoire de la couche
97 % < C > 98 % Réfaction de prix de 8 %
98 % < C > 99 % Réfaction de prix de 4 %
99 % < C > 100 % Réfaction de prix de 2 %
Les compacités seront contrôlées par carottage, à raison de 4 essais par 2.000 tonnes. La moyenne de quatre (04) essais sera
considérée comme étant la valeur représentative des 2.000 tonnes considérées en vue de l’application éventuelle des réfactions
prix.
e- Compacteur à pneus :
Dans le cas ou le répandage est fait par bandes avec un finisseur normal, le compacteur à pneus a généralement une largeur égale
ou supérieure à la demi-largeur d’un finisseur. La totalité de la bande répandue, sera donc compactée en deux (02) phase :
- une passe pendant laquelle le compacteur maintient sa roue extrême droite aussi près que possible du bord droit de la
bande.
- une passe pendant laquelle le compacteur maintient sa roue extrême gauche aussi près que possible du bord gauche.
- Le compacteur à pneus devra intervenir directement derrière le finisseur, ses roues avant s’approchant à quelque
décimètre de l’arrière de ce dernier.

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Le collage des enrobés aux pneus, qui se manifeste au début du compactage, cesse dès que ceux-ci ont acquis une certaine
température de surface, et ne reprend plus tant que la température de surface reste supérieure à ce seuil. Il faudra donc éviter le
refroidissement des pneus et favoriser au contraire leur réchauffement. En aucun cas, il ne faudra arroser les pneus avec de
l’eau.
Le compacteur à pneus ne devra jamais s’éloigner du finisseur de plus de trente ( 30 ) mètres, cette distance devant être réduite par
conditions météorologiques défavorables ( pluies, vent, etc )
f- Températures de mise en œuvre :
BITUME T° NORMALE DE REPANDAGE T° MINIMALE
180/220 125°-145° 120°C
80/100 130°-150° 120°C
60/70 135°-155° 130°C
40/45 140°-160° 130°C
Les températures de répandage seront fréquemment contrôlées dans la trémie des finisseurs.
Tolérances :
Teneur en bitume : plus ou moins cinq pour cent (± 5%) en valeur relative.
Teneur en filler : plus ou moins un pour cent (± 1%) en valeur absolue du poids de béton bitumineux.
Compacité in-situ : Se référer aux prescriptions indiquées à l’article 26.4.d du présent CPS
A défaut de pesée de camions pour les postes discontinus ou d’un pesage des camions sur une bascule publique, il sera procédé au
contrôle par levé topographique avant et après mise en œuvre du béton bitumineux sur les profils de référence et / ou à l’exécution
du frais de l’entreprise d’un carottage à raison de 5 essais pat 100 T pour déterminer l’épaisseur
La tolérance est prescrite ci dessus.
Nivellement :
Tolérance de nivellement sera de plus ou mois un centimètre et demi (1,5 cm) pour chaque profil de référence, vérifié au droit des
piquets implantés par l’entrepreneur.
Surfaçage :
La vérification de la régularité du surfaçage, à la règle de trois (03) mètres, sera effectuée longitudinalement dans l’axe de chaque
voix. Le contrôle transversal pourra être effectué dans tout profil en travers, dans la largeur d’une bande de répandage.
La flache maximale par rapport à la règle sera normalement inférieure en tout point à zéro ou égale cinq (0,5)cm.
Exceptionnellement cette flache maximale pourra atteindre un (01) centimètre.
Le contrôle d’uni sera effectué à l’aide de l’appareil BUMP intégrator ou APL 25 conformément aux spécifications suivantes :
BUMP Intégrator :
La valeur moyenne obtenue sur la longueur du projet ne doit pas être supérieure à 2000 mm/Km
En outre au moins 90% des valeurs moyennes mesurées au BUMP par pas de 500ml ne peuvent être supérieures à 2200 mm/Km et
sans qu’aucune valeur ne soit supérieure à :
- 2400 mm/Km pour les routes de vitesse de base supérieure à 65 Km/h
- 2600 mm/Km pour les routes de vitesse de base inférieure ou égale à 65 Km/h
APL 25
Les valeurs des CAPL mesurées à l’APL 25 devront satisfaire aux trois (03) conditions suivantes :
-Au moins 45 % des mesures doivent être inférieures au seuil CAPL = 6
-Au moins 84 % des mesures doivent être inférieures au seuil CAPL = 13
-Au moins 95 % des mesures doivent être inférieures au seuil CAPL = 16
Pénalité :
En cas de résultats non conformes aux spécifications d’uni ci dessus, une pénalisation doit être appliquée. Le montant de cette
pénalisation sera égal à cinq pour cent (5%) du prix du béton bitumineux par tonne d’enrobé mis en œuvre et concerné par le
défaut d’uni.
Rugosité :
La rugosité géométrique sera appliquée par l’essai de profondeur au sable (mode opératoire G.2)
Cette profondeur devra normalement, à la construction, être comprise entre 0,6 et 1.
ARTICLE 07 : LIANTS HYDROCARBONES
Les liants utilisés devront être soumis à l'agrément de l’ingénieur.
Le liant pour revêtement superficiel sera un bitume fluidifié ou f1uxé de la qualité 0/1 pour la couche d'imprégnation 400 / 600
pour l’enduit mon-couche.
45.1 : Essais de réception de contrôle:
Il sera procédé à l'essai de viscosité pour chaque catégorie de bitume fluidifié.
45.2 : Qualités:
Qualités 0/1 400/600
Pseudo-viscosité à 25°. en seconde
Mesurée au viscosimètre S.T.V INFERIEUR A 20 Entre 400 et 600
d'orifice à 4 millimètres
07.3 : Contrôle des liants
L’entrepreneur devra à ses frais, s’assurer en permanence que les liants fournis sont conformes aux spécifications.

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07.4 : Approvisionnements:
L’entrepreneur assurera le transport du bitume depuis les usines. Il aura à sa charge la fourniture et l'exploitation du matériel de
pompage nécessaire pour transgresser le liant des camions citernes dans les cuves de stockage.
L'entrepreneur passera lui-même les commandes, fera les réceptions, assurera le transport à pied d'œuvre, le stockage et le
réchauffage.
Il devra s'entendre avec le service de l’usine qui fournit le liant pour fixer la cadence d'approvisionnement correspondant à son
délai d'exécution.
ARTICLE 08 : RECEPTION DES MATERIAUX ET MATERIAUX POUR OUVRAGES
Tous les matériaux devront répondre aux essais de réception de contrôle prévus au présent cahier des prescriptions techniques.
Ces essais seront à la charge de l'entrepreneur dans la limite des nombres minimaux indiqués au présent chapitre et
récapitulés au tableau suivant, augmentés du nombre dont les résultats sont insuffisants.
Désignation Nature Nombre Lieu de Mode
Des Des Des prélèvement des Opératoire
Matériaux Essais Essais échantillons
Granulométrie 01 par 2000m3 Chantier
Limites d'atterberg 01 par 2000m3 Chantier
Remblais Proctor modifie 01 par 2000m3 Chantier Normes afnor ou a
Sélectionnés C.B.R après imbibition 01 par 2000m3 Chantier défaut mode L.C.P.C
TVN Capillarite A la demande Chantier
Perméabilité A la demande Chantier
Matériaux pour Equivalent de sable 01 par 1000 m3 Lieu de stockage
Couche de fondation Granulométrie 01 par 150 m3 Lieu de stockage Normes afnor ou a
Et base Los angeles 01 par emprunt Lieu de stockage défaut mode L.C.P.C
Micro deval en 01 par 3000 m3 Lieu de stockage
Présence d'eau
granulométrie 01 par 500 m3 Lieu de stockage
Granulats pour Los Angeles 03 essais sur de la Carrière Normes afnor ou a
Couche de Essai de production de la défaut mode L.C.P.C
revêtement Fragmentation carrière
Essais de 2 essais sur de la Carrière
Polissage production de la
carrière
Bitumes Viscosité 01 par citerne par Lieu Normes afnor ou a
Fluidifie 15 t si livraison en De defaut mode l.c.p.c
fut Stockage

Les résultats de ces essais devront être communiqués à l'Administration dans un délai de 05 jours après les prélèvements
correspondants. Sauf si en ce qui concerne l'essai C.B.R d'imbibition à 04 jours pour lequel le délai sera de 09 jours.

ARTICLE 09 : Autres matériaux pour chaussée


a/ Matériaux pour remblais et couche de forme
Les matériaux pour remblais, seront constitués le plus souvent par des matériaux sablonneux, limoneux, ou tufeux. Les
matériaux contenant des matières organiques seront mis en dépôt, les limons et agriles ne seront que partiellement
réutilisés suivant leur teneur en eau. La couche supérieure des terrassements pourra être constituée par des matériaux
sélectionnés, présentant les caractéristiques suivantes :
- Les plus gros élément ne dépasseront pas 100 mm en toutes dimensions, et l’indice CBR à quatre jours (04
jours) d’imbibition et à 98 % de l’OPM sera supérieur à 35 .
- L’indice de plasticité sera au plus égal à 20 gonflement ne dépassera pas 1 %
b/ Matériaux pour couche anticontaminante
Si la mise en œuvre d’une couche anti-contaminante était demandée par l’ingénieur, les matériaux pour couche anti-
contaminante devraient avoir les caractéristiques suivantes :
- Seuil de granulométrie 0/2
- Pourcentage de ce matériau passant au tamis de 80 microns < 2 %
c/ Matériaux pour accotements
Les matériaux pour accotement seront des matériaux granuleux provenant soit des gîtes ou emprunts excédentaires, soit
d’extension de ces gîtes ou emprunts, soit de déblais réutilisables, notament les déblais des épaulements.
Le CBR 0 98 % de l’OPM sera au moins égal à 45 et l’indice de plasticité inférieur à 15.
d/ Pierres naturelles pour maçonnerie
Les pierres naturelles utilisées doivent avoir les dimensions indiquées sur plans ou déterminées sur le terrain par le
conducteur des travaux de l’administration, elles devront être dures, durables, sans poches tendres, sans fêlures, sans
symptôme de décomposition à l’air, de forme angulaire, à arête vives, sans matières fines et sans contamination organique.
Elles devront être résistantes aux milieux agressifs avec lesquels elles pourront être en contact fréquent.

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• leur porosité ne devra pas excéder 15 %
• leur masse volumique doit être au moins de 2,60 t/m3
• leur coefficient Los Angeles doit être au plus gale à 40
• La forme des moellons résulte du fait que, ni la largeur ni l’épaisseur d’une pierre ne doit être inférieur à un tiers de
sa longueur
L’origine des pierres, leurs caractéristiques et proportions de différents poids seront soumises à l’agrément de l’ingénieur.
Des assis à raison d’un par semaine, seront exécutés sur cinq (05) blocs choisis par l’ingénieur en vue de vérifier si les matériaux
possèdent effectivement les caractéristiques au moins égales à celle définies ci-dessus.
e/ Matériaux drainant derrière les maçonneries
Les matériaux drainant derrière les maçonneries, seront de type agglomérés poreux agrées par l’ingénieur.
f/Matériaux drainant pour couche drainantes et tranchées drainantes
Pour éviter le risque de colmatage du matériau drainant par le terrain avoisinant en absence d’un filtre ( constitué généralement par
un géotextile), nous recommandons, pour le remplissage de la tranchée et la mise en place de la couche drainante, une grave
routière 0/30 ou 0/40 de granularité continue avec un équivalent de sable (ES) > 50 % et moins de 5 % de fines inférieures à 80 u.
Pour ce qui est de la tranchée drainantes, le fond doit être tapissé d’un lit de sable propre surmonté d’un tuyau drainant ( drain
collecteur ) qui sera constitué d’un tube en PVC perforé de diamètre égale ou supérieur à 65 cm ou d’un drain en béton poreux.
Les passants à 2 mm < 10 % dans le cas d’un drain en béton poreux
Les passants à 2 mm < 15 % dans le cas d’un drain en PVC
ARTICLE 10 : MATERIAUX POUR BETON ARMES
a/Ciment
Le ciment entrant dans la composition des béton des ouvrages (dalots, regards, ouvrages divers) sera de type C.P .A de la classe
325 définie par les normes.
Il proviendra d'usines proposées par l'entrepreneur et agrées par l'Administration.
Le stockage des sacs de ciment se fera dans des magasins clos et couvert. L'ingénieur rebutera les lots qui
n'auraient pas été ouverts en dehors du chantier et les sacs éventrés le cas échéant. L'ingénieur pourra faire procéder aux frais de
l'entrepreneur à des essais complémentaires normalisés, compatibles avec les normes.
b/ Granulats et aciers
1 Granulats pour béton de ciment
Les gravillons et sables destinés à la confection des bétons de ciment proviendront de la région agréé par l'ingénieur; ils devront
avoir les caractéristiques fixées par les normes.
2 Aciers pour bétons:
Il sera utilisé deux natures d'aciers pour réaliser les armatures:
- Acier Fe E24 : limite élastique : 2350 bars
- Acier Fe E40 A : limite élastique : 4120 bars
- Acier Fe E40 B : limite élastique : 392 bars
La limite élastique des aciers Fe E40 A concerne les diamètres compris entre 6 mm et 20 mm.
La limite élastique des aciers Fe E40 B concerne les diamètres supérieurs à 20 mm.
Les aciers feront l'objet de fiches d'homologation diffusées par les producteurs, ils répondront aux prescriptions des normes.
ARTICLE 11 : DIVERS
a/ Glissière de sécurité
Les glissières de sécurité seront constituées par des éléments de profilés laminés agrés par l’ingénieur. Les profilés, les éclisses et
la boulonnerie seront galvanisées, l’épaisseur de la tôle sera de 3 mm. Les supports des glissières seront constitués par des profilés
laminés de longueur 1,50 m ( U 150 x 70 x 6 ) revêtues d’une couche de peinture anti-rouille et de deux couches de peinture à
l’huile de couleur grise.
B/ Bordures de trottoirs
les bordures de trottoir devront avoir les qualités physiques et mécaniques correspondantes aux spécifications techniques en
vigueur.
C/ Peinture de chaussée pour signalisation
Cette peinture est destinée au marquage :
• Des lignes pointillées séparatrice des voies de circulation
• Des lignes continues axiales sur les sections où n’existe pas de séparateur central
• Des lignes pointillées de rives de chaussées
• Des signalisations sur sol aux abords des carrefours (flèches, passages piétons, etc…..)
Les peintures seront de classification AFNOR famille VII. Elles devront être d’excellente qualité réfléctorisante et rester visible le
plus longtemps possible.
Le pourcentage de micro-billes de verre sera de 40 % (sur peinture) représentant 300 à 400 grammes par m2.

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METHODE D'EXECUTION ET DE CONTROLE
1ère PARTIE : INDICATIONS GENERALES

ARTICLE 12 : PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX


Dans un délai de 30 jours à compter de la notification du marché, l'entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'Administration,.
le programme provisoire d'exécution des travaux qui devra tenir compte :
-Des observations éventuelles du maître de l'ouvrage ou de son représentant.
-Des conditions locales connues à ce moment, notamment en ce qui concerne les ouvertures de carrière.
Ce programme qui comportera un graphique détaillé d’avancement des travaux, devra proposer en temps utile toutes les
adjonctions qu'il aura lieu d'apporter pendant la durée des travaux.
Il devra tenir compte aussi bien de l'exécution en bonne saison des travaux incompatibles avec les périodes pluvieuses que des
travaux incompatibles avec des heures de pointe du trafic.
L'Administration retournera ce programme à l'entrepreneur, soit revêtu de son visa, soit accompagné de ses observations dans un
délai maximal de 15 jours ouvrables
 Dans un délai de 60 jours à compter de la notification de l'approbation du marché.
L’entrepreneur devra fournir à l'Administration le programme définitif d'exécution des travaux,
Établi de préférence suivant les méthodes modernes d'ordonnancement et devra en assurer la mise à jour éventuelles tous les trois
mois et en cas de changement notable de cadence dans l’avancement des travaux.
Ce programme sera illustré par un diagramme spatio-temporel qui permettra de visualiser rapidement l'organisation des travaux.
Le planning détaillé d'exécution des travaux remis par l’entrepreneur doit répondre aux critères d'acceptation par le maître
d’œuvre et qui sont les suivants:
 Faire ressortir clairement par section de travaux et par poste, la quantité à réaliser, les moyens de réalisation et leur
rendement, la date et la durée d'intervention.
L'ingénieur retournera ce programme à l'entrepreneur soit revêtu de son visa, soit accompagné de ses observations dans un délai de
15 jours.

En cas de non remise par l'entrepreneur dans le délai fixé du programme définitif d'exécution des travaux tel qu'il est stipulé ci-
dessus, le paiement des installations de chantier sera suspendu par mesure de coercition, sans que l'entrepreneur puisse prétendre à
un quelconque dédommagement et jusqu'à la remise effective du programme définitif précité illustré par un planning détaillé
d'exécution des travaux répondant aux critères d'acceptation indiqués ci dessus.
ARTICLE 13 : INSTALLATION DU CHANTIER ET DE CIRCULATION
A/ Repliement en fin de chantier
A la fin des travaux, l’entreprise doit procéder au dégagement, nettoiement et la remise en état des emplacements mis sa
disposition par le maître de l'ouvrage pour l'exécution des travaux qui devront être exécutés sauf ordre écrit de l'ingénieur dans le
délai d'un mois à dater du jour de la dernière réception provisoire des travaux.

B/ Installation de la signalisation temporaire du chantier


L’entrepreneur doit assurer la signalisation du chantier afin de prévenir les usagers de l'existence des travaux perturbant la
circulation. L'entrepreneur sera tenu responsable des accidents dus à une mauvaise signalisation ou à un défaut de signalisation. A
cet effet, avant le début du chantier, l'entrepreneur devra obligatoirement présenter à l’ingénieur un ou plusieurs schémas types où
figurent clairement les emplacements des différents dispositifs tels que mentionnés ci-après, ainsi que les déviations de la
circulation de l'axe à traiter et de la mise en place de la signalisation nécessaire, conformément aux normes et aux spécifications
locales.
C/ : Disposition des panneaux:
Six cent (600) mètres avant le chantier, sera disposé un panneau annonçant la nature des travaux et la distance sur laquelle
l'automobiliste trouvera le chantier puis tout les cent (100) mètres des panneaux réglant la vitesse et les interdictions (vitesse,
stationnement); la vitesse doit passer de quatre vingt (80) à quarante (40) kilomètres à l'heure de façon à permettre un arrêt de la
circulation si les travaux obligent le passage des voitures de façon alternée au niveau du chantier .
Si l'emploi des feux tricolores est réalisable un panneau indiquera à cent (100) mètres avant les feux
la présence de ces derniers. A défaut de feux tricolores, l'entrepreneur devra disposer au moins de deux (02) employés à chaque
bout de chantier réglant ainsi l'alternance des passages des véhicules. Ces employés devront êtres munis d'un gilet fluorescent
rouge et d'un disque vert sur une face et rouge sur l'autre face, destiné à remplacer les feux tricolores.
D/ Signalisation nocturne :
La signalisation nocturne devra être efficace et en plus de la disposition des panneaux sur le tracé annonçant le début et la fin des
travaux. L’entrepreneur devra disposer tout les dix (10) mètres, en bordure de la voie de circulation de feux rouges et tout les
trente (30) mètres des lampes clignotantes et tout les quarante (40) mètres pour les parties signalées en alignement droit.
Le jalonnement de biseaux sera assuré au moyen de lampes espacées tout tes cinq (05) mètres. L'entrepreneur devra vérifier le bon
fonctionnement et l'efficacité des lampes. La vitesse des véhicules sera limitée à quarante (40) kilomètres à l'heure pour toute la
traversée du chantier.
ARTICLE 14 : DOSSIER TECHNIOUE ET TOPOGRAPHIQUE
14.1 Visa de l'Administration sur le dossier technique:

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Le dossier d'appel d'offres comprend un projet technique prépare par l'administration.
L’entrepreneur doit, après étude du dossier technique:
* Soit accepter sans réserve toutes les indications du projet technique et solliciter de l'Administration le visa
" BON POUR EXECUTION " sur le dossier.
* Soit faire valoir ses observations sur le dossier topographique et l'avant métré des cubatures.
14.2 : Modification en cours de travaux:
Dans le cas de modification ordonnée au cours des travaux, l’entrepreneur sera tenu de soumettre avant commencement
d’exécution, les dessins détaillés et avant mètres d’ouvrages qui auront été modifiés.
L’Administration disposera d'un délai de 15 jours à compter de la réception pour les retourner avec visa ou observations.
Sont à la charge de l'entrepreneur, les frais d'établissement et de production des dessins d'exécution ainsi que les dessins conformes
à l’exécution. Leur présentation sera analogue à celle du projet de l'administration.
14.3 : Topographie :
L’entreprise devra procéder aux implantations nécessaires et levés contradictoire pour l’établissement des mètres
14.4 Implantation:
 L'entrepreneur devra procéder, à ses frais, à l'implantation de détail par section du programme d'avancement des travaux et
piqueter l'axe de la route.
 Le piquetage parallèle sera placé en dehors de l'emprise des terrassements; il comportera un ou repère à Chaque profil du
dossier technique et sera complété de façon à ce que la distance entre deux piquets ne dépasse jamais trente (30) mètres.
 L'entrepreneur remettra à l'ingénieur le plan de piquetage correspondant sur lesquels figureront les côtes et la position.
 L'entrepreneur fera peindre sur les piquets qu'il aura placés un numéro correspondant au numéro du profil et entre les profils un
numéro complémentaire.
 L'entrepreneur sera tenu de veiller à la bonne conservation des piquets et des bornes repères.

2éme PARTIE : TERRASSEMENTS GENERAUX


ARTICLE 15 : TERRASSEMENTS GENERAUX
15.1 : Dégagement des emprises:
15.1.1 : Bornage de l'emprise du chantier :
Un procès verbal de bornage sera dressé à la suite de la visite qui sera faite avec l'entrepreneur de l'emprise des terrains nécessaire
pour la réalisation des travaux.
Cette emprise sera matérialisée sur le terrain par l'installation des bornes implantées à la limite de l'emprise.
L’entrepreneur est responsable de la conservation des bornes jusqu'à la fin des travaux.
15.1.2 : Arrachage des arbres, taillis, broussailles et haies:
L’entrepreneur sera tenu de débarrasser le chantier de tous les arbres, souches, broussailles, racines, haies, bois mous et toutes
autres végétations et détritus. Les travaux seront effectués à l'intérieur des limites suivantes:
-Bande de 12,00 m minimum de part et d'autre de l'axe de la plate-forme.
-Limite des ouvrages et des terrassements définis par les plans lorsque ceux-ci débordent de la bande définie ci-dessus.
15.2 Accotements:
15.2.1 : Matériaux pour accotement:
Les matériaux pour accotement seront constitués de tout venant de carrière (TVC). Le C.B.R à 98% de l'OPM sera au moins égal à
45 et l'indice de plasticité inférieur à 10.
15.2.2 : Réglage de matériaux pour accotements:
Le réglage des matériaux constituant les accotements sera effectué de façon qu’après compactage, on aura la pente définie sur
plan.
15.2.3 : Compactage des accotements:
Sur l'accotement les matériaux seront compactés de façon à obtenir sur toute l’épaisseur une densité au moins égale à quatre vingt
dix huit pour cent (98%) de l'optimum Proctor modifié.
15.3 : Emprunts. Dépôts et circulation de chantier :
15.3.1 : Utilisation des zones d'emprunts:
L'entrepreneur indiquera à l’ingénieur les sites d'emprunts qu’il compte exploiter soit parmi ceux mentionnés par le dossier, soit
parmi ceux qu’il aurait pu reconnaître lui même.
Les nouveaux matériaux seront reconnus par l'ingénieur dans un délai de 15 jours par emprunt à compter de la date de réception de
la demande de l’entrepreneur.
L’Administration accordera ou refusera l'exploitation d'un emprunt en fonction des résultats de sa reconnaissance
Il est bien entendu que dans tous les cas, L’entrepreneur aura la responsabilité de la conformité des matériaux après mise en place
aux spécifications requises.
L'entrepreneur fera son affaire de toutes les sujétions matérielles d'accès et d'exploitation des sites d'emprunts. Il sera responsable
de toutes les autorisations nécessaires pour l’extraction du matériau d’emprunt ainsi qu’aux différentes redevances et taxes
Dès qu'un emprunt est abandonné. La plate-forme sera nivelée suivant la pente naturelle du terrain sur les instructions de
l’ingénieur pour permettre après exploitation, l'écoulement normal des eaux, les talus seront réglés à la pente maximum de 2/3.

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15.4 : Zones de dépôt:
Les dépôts seront réalisés sur les emplacements proposés par l’entrepreneur et agrées par l'Administration, En aucun cas ceux-ci
ne devront risquer de compromettre l’assainissement de la plate-forme en perturbant l'écoulement des eaux pluviales ou en
facilitant l'obstruction des fossés.
Les plates-formes des dépôts seront nivelées avec une pente de 4% en travers et les pentes des talus seront sommairement réglées à
une inclinaison de 3/2.
Dans toute la mesure du possible, l'entrepreneur évitera la circulation des véhicules sur les dépôts de terre végétale afin de leur
conserver toutes leurs quantités structurales.
15.5 : Exécution des déblais:
15.5.1 : Mode d'exécution:
Le dossier d’exécution et les spécifications du CPS, indiqueront en tant que besoin, les modes de terrassements, section par
section, ou profil par profil, ainsi que les ateliers des terrassements correspondants. Si un mode de terrassement est jugé
mal adapté par l'entrepreneur, celui-ci en avisera l'Administration qui décidera un essai contradictoire.
15.5.2 : Les emprunts pour remblais:
Les emprunts éventuels pour remblais seront ceux choisis par l’entrepreneur et acceptés par l’ingénieur
15.6 : Exécution des remblais:
15.6.1 : Le réglage :
Le dossier d’exécution et les spécifications du CPS indiqueront en tant que besoin, les recommandations aux modes de répandage
(bouteur, niveleuse, moto-scraper).
L'entrepreneur devra prévoir en conséquence les ateliers de terrassements.
15.6.2 : Le réglage:
Les épaisseurs de mise en œuvre seront indiquées dans Le dossier d’exécution.
En tout état de cause, aucune couche n'aura une épaisseur supérieure à 0,40 m, épaisseur s'entend après compactage.
15.6.3 : Le compactage:
Engins de compactage
Le dossier d’exécution et les spécifications du CPS indiqueront les engins de compactage qui sont adaptés aux différentes
catégories de matériaux rencontrés, ainsi que leurs paramètres, en particulier:
- Pression de gonflage des pneus.
- Charge par roue pour les compacteurs à pneus.
- Charge par centimètre de génératrice vibrante.
- Fréquence de vibration.
- Vitesse de translation pour les compacteurs vibrants.
L’entrepreneur devra obligatoirement fournir un ticket de pesage pour chaque engin (engin lesté). Il devra apporter la preuve que
les engins vibrants travaillent suivant la fréquence maximum promise par le constructeur.

L'Administration pourra redemander la vérification de ces données.


Tout autre engin proposé par l'entrepreneur et qui ne répondra pas à ces spécifications, devra recevoir au préalable l'agrément de
l'Administration.
L'Administration pourra exiger une planche d'essai de compactage.
15.6.4 : Le plan de balayage:
L'entrepreneur devra suivre un plan de balayage rigoureux.
La largeur de la couche répandue et réglée sera celle du compacteur, En fonction des besoins, l'Administration pourra demander un
plan de la surface à compacter.
Les bords des remblais devront recevoir un surcroît de compactage; l'entrepreneur prendra les dispositions voulues à cet effet.
Aucune couche ne pourra être mise en place et compactée avant que la couche précédente n'ait été réceptionnée après vérification
de sa compacité.
En fin de journée, la couche compactée et réceptionnée devra être obligatoirement lissée par le passage d'un compacteur à jantes
lisses non vibrant.
Les couches devront présenter après compactage une pente transversale de 4%, seule la couche superficielle du remblai sera réglée
à la pente prévue par les plans.
15.6.5 : Teneur en eau de compactage :
La teneur en eau de compactage des matériaux mis en remblais sera celle de l'optimum Proctor normal ; pour les derniers 70 cm,
elle sera celle de l'optimum Proctor modifié.
Dans le cas où le remblai a au moins 1 mètre de hauteur au total, on adoptera la teneur de l'optimum Proctor modifié.
On tolérera un écart de +2 points par rapport à l'optimum Proctor.
L'entrepreneur fera exécuter par ses soins ou par les soins d’un laboratoire agréé, les mesures de teneurs en eau.
Les valeurs de la teneur en eau devront parvenir à l'Administration le matin pour une mise en œuvre prévue l'après-midi et la
veille pour une mise en oeuvre prévue la matinée.
Les échantillons devant servir à la détermination de la teneur en eau devront être pris sur les lieux d'extraction.
Pour les matériaux grossiers, la mesure en eau devra être effectuée obligatoirement sur la fraction
0/20 mm du matériau.
En cas de variation importante de la valeur de la teneur en eau par rapport aux tolérances admises:
a / Cas où la teneur en eau s’écarte de mois de 2 points par rapport à l’optimum, sol sec.

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-*Extraction à la pelle mécanique.
-*Arrosage et imbibition du matériau dans sa masse, lors du repandage par malaxage et mise en cordon du matériau foisonné.
b / Cas où la teneur en eau s'écarte de plus de 2 points par rapport à l'optimum, sol humide.
-*Essorage par aération avec extraction en couche.
En tout état de cause, l'entrepreneur devra être conscient des quantités d’eau nécessaires pour le compactage; dans le cas où la
teneur en eau est faible, il devra disposer en permanence de camions citernes en nombre et en capacité.
15.6.6 : Nombre de passes
On appelle passe aller ou passe retour de compactage, le nombre de passes en vue d'obtenir un compactage satisfaisant
-De l'engin de compactage
-De l’épaisseur de la couche élémentaire.
-De la teneur en eau de mise en œuvre .
Une planche d'essai intégrée à l'ouvrage déterminera le nombre de passes à effectuer sur une couche élémentaire pour chaque type
d'engin et chaque nature de matériaux.
3éme PARTIE : CONTROLE ET MISE EN ŒUVRE DES TERRASSEMENTS
ARTICLE 16: CONTROLE DE MISE EN ŒUVRE DES TERRASSEMENTS
16.1 : Les plates-formes en déblais
Le contrôle portera sur la portance et la déformabilité. Pour les plates-formes dégagées dans les matériaux grossiers, l'ingénieur
pourra demander un contrôle en nivellement.
La portance sera appréciée par mesure de la densité en place, par référence à la densité sèche en place. Par référence à la densité
sèche du Proctor modifié, On exigera 95% de l'OPM sur l'ensemble des mesures et il sera effectué une (1) densité tous les 250 m.
Toutes les fois où le matériau présente une granularité telle qu'il ne soit pas justifiable de l'essai Proctor, il sera effectué des
densités en place et la portance sera appréciée par le calcul de l'indice des vides donnés par la formule
e = 100 Vv
Vs
La valeur de l'indice devra toujours rester inférieure à 17, avec une tolérance de + 1 %.
L'Administration pourra, en tant que besoin, faire revérifier la portance par des essais à la plaque s'il échoit la valeur du rapport
K=EV2 / EV1devra être la plus proche de 1, et en tout état de cause inférieur à 1,5.
Tous les essais à la plaque doivent être obligatoirement effectués par des prélèvements d'échantillons pour des mesures de teneurs
en eau.
16.2 : La déformalité
La déformalité de la plate-forme en déblais sera appréciée par un essai de chargement à la plaque, conformément au mode
opératoire LCPC.
On exigera un module au deuxième cycle de chargement EV2 en tout point supérieur à 50 MPA
Le nombre et l'implantation de ces essais sont laissés à l’appréciation à l'ingénieur.
16.3 : Contrôle de compactage du remblai :
Les remblais seront compactés par couche, Aucune couche ne devra excéder une épaisseur de 0,40 m.
La qualité du compactage sera appréciée par les valeurs des densités sèches en place, par référence à la densité sèche proctor
normal dans le corps du remblai et à la densité sèche du proctor modifié sur les 60 cm supérieurs du remblai.
Si le matériau présente une granularité telle que le pourcentage des éléments supérieurs à 20 mm dépasse 25%, la référence sera la
densité sèche du proctor corrigée de cette fraction. Si la fraction des éléments supérieurs à 20 mm excède les 25% sans dépasser
les 35%, il sera toujours fait référence à la valeur de la densité corrigée de Proctor, et complétera le contrôle par le calcul de la
valeur de l'indice des vides donnée par la fonde
e =100 δs - 1 ; cette valeur devra en tous points rester inférieure à 17%, avec une tolérance de + 1%.
δd
Il sera effectué une densité tous les 250 m² et le compactage sera réputé satisfaisant si l'ensemble des mesures satisfait aux
spécifications suivantes :
-Corps du remblai: densité sèche en place > 95% de la densité sèche optimum proctor normal
-60 cm supérieurs du remblai: densité sèche > 95% de la densité sèche optimum proctor modifié.
En complément du contrôle du compactage par mesure de la densité en place, l’Administration pourra demander l'exécution
d'essais à la plaque accompagnée de mesures des teneurs en eau. Dans ces conditions, le rapport K= (EV1/EV2) devra être le plus
proche de 1, et en tout état de cause, toujours inférieur à 1,5.
Le nombre et l'implantation des essais à la plaque sont laissés à l'appréciation de l’Administration. Pour l'exécution des mesures de
densités en place et des essais à la plaque; le laboratoire chargé du contrôle devra adapter sa cadence d'intervention à la cadence de
mise en oeuvre.
Aucune couche de remblai ne devra être mise en œuvre et compactée si la précédente n'a pas satisfait aux conditions
précédemment définies.
Le compactage sera repris, y compris une éventuelle scarification de la couche compactée. Toutes les fois qu'une insuffisance dans
ce domaine sera constatée, et ce aux frais de l’entrepreneur.

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16.4 : Contrôle de déformabilité des plates-formes en remblais:
Il sera exécuté un contrôle de déformabilité de la plate-forme finale des terrassements par un essai de plaque. Le module EV2 au
dernier cycle de chargement sera en tous points supérieur ou égal à 50 Mpa, la tolérance sur le nivellement sera +2 cm.
16.5 : Protection des plates-formes support de chaussée:
L'entrepreneur fera son affaire de toutes mesures nécessaires pour protéger les plates-formes finales de terrassements (en déblais et
en remblais) contre toutes actions naturelles ou anthropiques susceptibles d'entraîner des dégradations sur cette partie des
terrassements.
Si les plate-forme venaient à être dégradées par une cause quelconque l'entrepreneur reprendra à ses frais tous les travaux pour les
remettre en état (purges, scarification, compactage, etc…. ), et une nouvelle vérification sera opérée quant à la qualité finale des
terrassements.
4éme PARTIE: METHODES D'EXECUTION DES CHAUSSEE
ARTICLE 17: MODE D'EXECUTION DES CHAUSSEES
17.1 : Assises de chaussée en graves non traitées :
Les opérations de chargement, transport et déchargement sont effectuées avec les précautions nécessaires pour éviter la
contamination et la ségrégation des matériaux.
17.1.1 Reconnaissance de support, répandage, réglage plate forme de chaussée:
L’entrepreneur vérifie que celle-ci est conforme aux indications du marché ; les tolérances de nivellement seront de ± 3
cm.
Au cours des travaux, l'entrepreneur est responsable de la conservation de la forme des fossés et du dispositif de drainage. Il prend
les mesures nécessaires pour réparer les dégradations qui surviendront et pour assurer l'écoulement des eaux ; Il arrête
l’approvisionnement en matériaux de chaussée si les conditions atmosphériques ou l'état du chantier le nécessitent.
17.1.2 : Répandage - Réglage:
L'entrepreneur doit:
-Utiliser des engins produisant peu de ségrégation (finisseur, niveleuse).
-En cas d'utilisation d'une niveleuse, la lame de l'engin doit travailler à pleine charge et être disposée
le plus perpendiculairement possible par rapport à la direction de l'engin.
-Le nombre de passes sera limité.
-Les granulats seront répandus, étant convenablement humidifiés dans la masse.
-Le réglage des matériaux de chaussées se fera en couches de 20 cm, et au maximum de 30 cm
Dans le cas d'une mise en œuvre en couches de 30 cm, l'entrepreneur devra apporter la preuve que les engins de compactage dont
il dispose sont capables d'atteindre la compacité voulue.
L'arrosage devra être exécuté conformément aux spécifications suivantes:
-Au cours du réglage pour une meilleure pénétration de l'eau.
-Sur un matériau ayant déjà subi un léger compactage pour éviter un délavage des fines.
-En aucun cas il ne doit y avoir d'arrosage en fin de compactage.
17.1.3 : Le compactage:
Le compactage doit être réalisé de façon énergique et ce d'autant que la couche est de granulométrie creuse.
L'atelier de compactage doit être constitué de telle façon qu'après compactage, la densité sèche en place soit supérieure à 95% de la
densité optimum proctor modifié sur 95% des mesures s'il s'agit d'une couche de fondation, et supérieure à 97% pour 95% des
mesures s’il s'agit d'une couche de base.
17.1.4 : Atelier de compactage :
On utilisera un atelier de compacteurs suivant :
Les compacteurs à pneus d'une charge de 5 t par roue et une pression de gonflage à 7 bars.
Les compacteurs vibrants devront avoir un rapport Hl/L (masse statique par unité de longueur de génératrice vibrante) > 35 kg et
devront fonctionner avec la fréquence de vibration maximum autorisée par le constructeur.
En tout état de cause, l'atelier de compactage proposé par l'entrepreneur devra recevoir l'agrément de L’Administration qui pourra
demander une planche d'essai de compactage pour fixer le nombre de passes nécessaires.
17.1.5 : Exécution du compactage :
Dans tous les cas, on prévoit le calage préalable des bords de granulats de bonne qualité pour remédier au sous compactage
systématique des bords. Pour ce faire, on exécutera une sur largeur côté rive égale à 1,5 fois l'épaisseur de la couche par rapport à
la largeur prévue pour la couche supérieure.
Un plan de balayage de la couche à compacter doit être fait en tenant compte de la largeur de l'engin de compactage et de celle de
la bande à compacter.
L'Administration pourra demander un balisage par tout moyen qu'il juge utile pour faire assurer un plan de balayage correct.
La teneur en eau de la grave doit être homogène et aussi voisine que possible de celle correspondant à l'optimum proctor modifié.
Une tolérance de + 2 et de -1 par rapport à la teneur en eau de l'optimum est admise.
17.1.6 : Protection de la surface de la couche:
17.1.6.1 : Cas d'une assise non traitée devant supporter une autre assise :
L’entrepreneur devra:
-Entretenir l'humidité de surface pour des arrosages légers mais fréquents.
-Eviter la circulation des véhicules de chantier et interdire la circulation de tout autre véhicule.

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-Mettre en œuvre le plus rapidement possible la couche de chaussée suivante.
17.1.6.2 : Cas d'une assise non traitée en couche de base ou en couche de fondation
et devant provisoirement supporter une circulation :
L’entrepreneur devra réaliser rapidement une imprégnation. Des essais sur chantier sont nécessaires pour fixer la valeur du dosage
qui doit correspondre à la quantité de liant qui peut être absorbée en 24 heures par la couche de protection.
On utilisera de préférence, soit le cut-back 0/1, soit l'émulsion de bitume sustabilisée, suivant les sujétions du chantier.
L’Administration pourra demander une imprégnation sablée.
17.2 : Contrôle d’exécution des chaussées en assises non traitées
Le contrôle des travaux d’exécution des chaussées en assises non traitées portera essentiellement sur les épaisseurs mises en
œuvre, le compactage (matériels d’exécution et compacité in-situ) et le nivellement.
17.2.1 : Les épaisseurs de mise en œuvre :
La couche de fondation en grave concassée non traitée devra être mise en oeuvre sur une épaisseur maximum de 30 cm (épaisseur
après compactage).
Le contrôle des épaisseurs se fera soit par calcul du mètre après mise en oeuvre, soit par rapport à un niveau inamovible (piquet).
17.2.2 : Le compactage :
1. Les engins de compactage
Les compacteurs à pneus et vibrants doivent être en parfait état de fonctionnement, leurs paramètres de fonctionnement seront
réputés convenables et doivent répondre aux spécifications suivantes :
a / Engins à pneus:
-Charge supérieure à 5 tonnes.
-Pression de gonflage: 7 bars.
-Vitesse de translation: 7 km / heure.
b / Engins vibrants:
-Charge par centimètre de génératrice vibrante > 35 kg/km.
-Fréquence de vibration maximum autorisée par le constructeur
Vitesse de translation : 2 km/h.
2. Nombre de passes:
-Il sera déterminé par une planche d'essais à l'ouvrage.
3. La teneur en eau de compactage :
La teneur en eau de compactage sera celle de l’optimum proctor modifié avec une tolérance de + 1point.
Il sera effectué une mesure de teneur en eau tous les 500 m3.
4. La compacité:
On entend par compacité la valeur du compactage.
5. Densité sèche en place:
Densité sèche optimum proctor modifié.
La valeur de ce pourcentage devra être en tous points supérieure ou au moins égale à 97%.
La référence (proctor modifié) devra être réactualisée systématiquement, compte tenu des fluctuations de la granulométrie du
matériau.
On fera un essai proctor modifié tous les 500 m3 et la densité sèche (optimum modifié) sera corrigée en tenant compte du
pourcentage des éléments supérieurs à 20 mm, jusqu à concurrence de 25% de ces éléments.
On complétera une mesure de densité sèche en place par celles de l'indice des vides dont la formule est n = 100 ( I-
t = indice des vides
5EME PARTIE : OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT ET DE DRAINAGE
ARTICLE 18: DRAINAGE LONGITUDINAL DE PLATE-FORME
Dans toutes les zones figurant sur les plans ou indiquées par l’Administration des fossés d'interception et d'évacuation des eaux de
ruissellement seront creusés par l’entrepreneur. Ces fossés auront une forme trapézoïdale ou triangulaire, suivant les dispositions
figurant sur plans. Dans les parties en déblai, la pente de fossé sera parallèle à celle de la chaussée et au minimum égale à 0,50%.
Dans les parties en remblai, la pente des fossés sera celle du terrain naturel et au minimum égale à 5%.
Les déblais en provenance des fossés seront disposés en cordon à mettre au bord de ceux-ci du coté aval: pour les fossés en pied de
talus.
ARTICLE 19: Mise en œuvre des arma tures passives dans les ouvrages en béton arme
19.1 : Stockage:
Le stockage des armatures se fera de telle façon qu'elles doivent être propres. Sans souillures telles que graisse, huile,
peinture, poussière ou toute autre matière nuisible à leur bonne conservation ou à leur adhérence.
19.2 : Mise en place des armatures passives:
19.2.1 : Approvisionnement:
Les armatures seront approvisionnées sur le chantier en longueur, telles que même si leur utilisation en armatures filantes
s'avère nécessaire, elles permettent d'obtenir une distance entre axes de deux recouvrements successifs au moins égale à dix
( 10) mètres.
19.2.2 : Mise en place et fixation:
En l'absence d'acier soudable, toute fixation par joints de soudure sur chantier est interdite.

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19.2.3 Domaine d'emploi des ronds lisses:
Ces aciers sont utilisés:
-Comme armatures de frettage
-Comme barres de montage.
-Comme armatures en attente de diamètre inférieur ou égal à dix (10) millimètres si elles sont exposées à un pliage suivi d'un
dépliage.
19.2.4 : Domaine d'emploi des aciers à haute adhérence:
Seuls les aciers Fe E 40 ou des aciers de nuances équivalentes seront utilisés pour constituer les armatures coudées de diamètre
supérieur ou égal à vingt (20) millimètres, les cadres, les étriers et les épingles non prévus en ronds au paragraphe précédent.
ARTICLE 20: Fabrication, transport et mise en place des bétons
20.1 Stockage des matériaux:
20.1.1 Stockage des granulats:
L’entrepreneur ne pourra utiliser que des sables et graviers approvisionnés depuis au moins deux (02) jours. En conséquence, la
capacité de stockage des différents granulats devra correspondre au moins à la plus forte consommation de deux jours de
bétonnage.
Si le programme fait apparaître des périodes de bétonnage de plus de deux (02) jours consécutifs, L'entrepreneur devra prévoir le
stockage supplémentaire nécessaire.
Les aires de stockage devront être conçues de sorte que les matériaux puissent s'égoutter et ne puissent recevoir aucune souillure
(argile, hydrocarbures)
20.1.2 : Stockage des ciments:
Dans un délai de quinze (15) jours à compter de la notification du premier ordre de service l'entrepreneur devra soumettre à
l'agrément de l'ingénieur l'ensemble des dispositions concernant le silotage sur chantier compatibles avec :
-Les parties constructives choisies
-Le fonctionnement normal des chantiers pendant cinq (05) jours ouvrables avec ses approvisionnements contrôlés.
20.2 : Fabrication du béton:
20.2.1 : Les appareils de fabrication mécanique des bétons:
Ils seront:
-Soit de type à axe vertical.
-Soit de type à coquille.
-Soit de type à axe horizontal avec vidange par renversement de marche.
Dans tous les cas, ils doivent être à dosage pondéral pour tous les constituants, y compris l'eau (éventuellement compteur d'eau, à
l'exclusion de tout autre dispositif). Les dosages en ciment et les poids des matériaux, y compris l'eau, seront affichés sur la
bétonnière.
Tous les instruments devront être vérifiés par l'Administration.
Dans tous les cas, l'installation devra être soumise à l’agrément de l'Administration.
20.2.2 Les constituants du béton:
Les constituants du béton seront introduits dans l'appareil de fabrication mécanique dans l'ordre suivant:
Granulats moyens et gros-ciment, sable, puis eau. L'entrepreneur ne pourra procéder différemment que s'il est démontré qu'il en
résulte une meilleure homogénéité des composants de béton. Dans tous les cas, la fabrication de gâchées sèches en vue d’une
addition ultérieure d'eau est interdite.
20.2.3 : La durée de malaxage:
La durée de malaxage sera soumise par l'entrepreneur à l'agrément de l'Administration.
20.2.4 : Lorsque le appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de deux (2) mètres de hauteur par rapport au fond des
engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton armé frais avec vidange totale instantanée.
20.2.5 : Adjuvants: L'addition éventuelle d'adjuvants sera soumise à l'agrément de l’Administration. Au cas où un adjuvant serait
dans la fabrication du béton, pour faciliter sa mise en place dans des parties fortement ferraillées. La mise en œuvre de l'adjuvant
devra être telle qu’on soit garanti contre une concentration anormale.
A cette fin le mélange de l'adjuvant avec l'eau de gâchage devra avoir lieu dans le réservoir d'eau qui sera muni d'un dispositif
autonome de brassage suffisamment puissant et en mouvement permanent ; L'emploi d'un adjuvant n'autorisera pas à diminuer le
dosage en ciment.
20.3 : Transport de béton:
-Le transport du béton fabriqué en centrale sera réalisé dans les conditions telles qu’il ne se produise ni ségrégation, ni
modification des caractéristiques du béton.
-Le transport d'un béton par pompe est interdit.
-Le transport par goulette est interdit pour une dénivellation supérieure à quatre ( 4) mètres. Le béton de doit pas tomber librement
d'une hauteur de 1,50 mètres, sauf autorisation de l'ingénieur.
20.4 : Mise en place des bétons:
20.4.1 : Conditions préalables à tout bétonnage:
Avant tout bétonnage, il faut :
-Que la composition du béton soit agréée par l’ingénieur.
-Que l'ingénieur ait réceptionné les coffrages et armatures.
-Que l'entrepreneur ait sur le chantier la totalité des matériaux et équipements nécessaires à la bonne exécution.
-Que l’ingénieur ait approuvé le programme de bétonnage.

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20.4.2 : Préparation des coffrages:
Immédiatement avant bétonnage, les coffrages doivent être nettoyés avec soin, de manière à les débarrasser des poussières et
débris de toute nature.
Avant mise en place, il faut arroser de manière abondante les coffrages composés de sciages ou de panneaux de bois fibres,
particules, contre-plaqués non spécialement traités.
Il faut également traiter les coffrages avec un produit de démoulage, notamment les coffrages en métal, en béton, en bois traités ou
en matière plastique. Les produits employés ne doivent pas laisser des traces sur les parements de béton.
20.4.3 : Bétonnage par temps froid :
La température au-dessous de laquelle la mise en place du béton ne sera autorisée que sous réserve de l’emploi de moyens et
procédés préalablement agréés par l'Administration, est fixée à plus cinq (+5) degrés centigrades (température mesurée à 7 heures
du matin sur le chantier).
20.4.4 : Bétonnage par temps chaud :
L’entrepreneur proposera à l'agrément de l’Administration les dispositions qu’il compte prendre en cas de bétonnage par grosse
chaleur .Ces dispositions pourront consister en:
-Maintien des réserves d'eau à l'abri du rayonnement direct du soleil.
-Refroidissement permanent des engins servant au transport du béton.
-Refroidissement des coffrages par arrosage permanent (surtout les coffrages métalliques).
20.4.5 Mise en place du béton:
Le béton de propreté (C150) sera mis en place sur une épaisseur minimum de dix (10) centimètres et subira obligatoirement un
damage. Les autres bétons seront vibrés dans la masse ou par fond de moule.
20.4.6 : Vibration du béton:
Vibration interne: il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée, de neuf mille (9000) à vingt mille (20000) cycles par
minute.
Vibration superficielle: La finition des dalles sera effectuée par vibration superficielle.
20.4.7 : Cure du béton:
L’entrepreneur veillera spécialement à assurer une cure efficace du béton, soit par arrosage au jet d'eau très
fin soit par protection à l'aide de couverture imbibée d'eau, soit par feuille de plastique, soit enfin par un produit de cure
agréé par l'ingénieur.
ARTICLE 21 : PROTECTION DES OURAGES D’ART
L’entrepreneur sera entièrement responsable des dégâts que pourraient subir de son fait les ouvrages d’art construits ou en cours de
construction, il devra faire approuver par l’ingénieur les dispositions qu’il envisage d’adopter pour éviter toute dégradation aux
ouvrages d’art à l’occasion, notamment du passage de ses gros engins ou de l’exécution des travaux à proximité. A la réception
provisoire du chantier, les ouvrages anciens et nouveaux devront être bien curés.

Fait à ………………., le……………………….


Signature du candidat ou soumissionnaire
(Nom, qualité du signataire et cachet du soumissionnaire)

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MEMOIRE TECHNIQUE JUSTIFICATIF

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA D’OUM EL BOUAGHI
DIRECTION DE L’URBANISME, DE L’ARCHITECTURE ET DE LA CONSTRUCTION

Mémoire technique justificatif


…………………………………………..

PROJETS :
……………………………………………………………………………………………………………..

en application des dispositions de l’article 78 du décret présidentiel n°15/247 du 16 septembre 2015, portant
réglementation des marchés publics et des délégations de service public.

1)Nom et état social de la société :


- Dénomination de la société :……………………………………………………………………
- Adresse du siège social :………………………………………………………………………...
- Téléphone :………………………………………………………………………………………
- Télexe :…………………………………………………………………………………………..
- Fax :……………………………………………………………………………………………..
2)définition des individus :
- Président directeur général :……………………………………………………………………..
- Directeur général ou délégué de droit :………………………………………………………….
- Directeur technique :…………………………………………………………………………….
- Directeur administratif et financier :…………………………………………………………….
- Représentent qualifier de la société :……………………………………………………………
3) Données judiciaires et financière :
- Forme juridique de la société : …………………………………………………………………
- Montant du capital social :………………………………………………………………………

- Date de création de la société :………………………………………………………………….


- Numéro et date d’inscription au registre du commerce :……………………………………….
- Numéro d’identification fiscale :……………………………………………………………….
- Compte Bancaire :………………………………………………………………………………
- Adresse Bancaire :………………………………………………………………………………
- Activités principales de la société :……………………………………………………………
- Activités secondaire de la société :……………………………………………………………..
- Chiffre d’affaire des trois dernières années :…………………………………………………...
- Adresse de la société mère : …………………………………………………………………….

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- Adresse des annexes :…………………………………………………………………………...

4) Activité commerciale :
- Important clients pour la société :………………………………………………………………
- Références professionnelles (désignation des attestations accompagnées au dossier) :
- .......................................................................................................................................................
- …………………………………………………………………………………………………...
- …………………………………………………………………………………………………...
- …………………………………………………………………………………………………...
- …………………………………………………………………………………………………...
- …………………………………………………………………………………………………...
- …………………………………………………………………………………………………...
- …………………………………………………………………………………………………...
5) Moyens humains :
- Personnelles (accompagnée pièces justificatifs, nombres, date de naissance, nationalité)
- 1. Ingénieures :
- …………………………………………………………………………………………………….
- …………………………………………………………………………………………………….
- 2. Techniciens :
- …………………………………………………………………………………………………….
- …………………………………………………………………………………………………….
- 3. Ouvriers :
- …………………………………………………………………………………………………….
- ……………………………………………………………………………………………………
- …………………………………………………………………………………………………….
- …………………………………………………………………………………………………….
- …………………………………………………………………………………………………….
- …………………………………………………………………………………………………….
- …………………………………………………………………………………………………….
- 4. Autres :
- …………………………………………………………………………………………………….
- …………………………………………………………………………………………………….
- …………………………………………………………………………………………………….
6) Moyens matériels: (précision exactes du matériels demandé accompagnée des documents qui justifiant sont existence)
a. Nature du matériels (engins, numéro dans la série du types, numéro d’immatriculation, date d’assurance)
- ……………………………………………………………………………………………………..
- ……………………………………………………………………………………………………..
- ……………………………………………………………………………………………………..
- …………………………………………………………………………………………………….
- ……………………………………………………………………………………………………..
- ……………………………………………………………………………………………………..
- ……………………………………………………………………………………………………..
- ……………………………………………………………………………………………………
b. Origine des documents :(accompagnement des pièces justificatif)
- …………………………………………………………………………………………………….
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7) Délais d’exécution ou livraison :
- Délais d’exécution :………………………………………………………………………………..
- Délais de livraison :………………………………………………………………………………..
8) Garanties :
- Durée de garantie des travaux :……………………………………………………………………
- Durée de garantie d’équipement :…………………………………………………………………
9) Qualité :
Cité type d’équipements inclus dans le devis quantitatif accompagnée (qualité, caractéristiques proposé)
- ……………………………………………………………………………………………………..
- ……………………………………………………………………………………………………..
- ……………………………………………………………………………………………………..
- ……………………………………………………………………………………………………..
- ……………………………………………………………………………………………………..
10) Planning de réalisation :
N° Durée de réalisation
Désignation
lot
(ne dépasse pas 08 Mois)
06
07
08
(ne dépasse pas 06 Mois)
09
10
11
Fait à ………………. le……………………….
Signature du soumissionnaire
(Nom et qualité du signataire et cachet du candidat ou soumissionnaire)

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