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DROIT ADMINISTRATIF 2 - 2021/2022 - M.

DREYFUS

Thème 4: L’Action Administrative

L’action administrative : l’administration doit agir mais pas n’importe quoi. Plus précisément,
il existe un texte ‘Le Code des Relations entre le Public et les Administration’ qui rassemble
des textes dans lesquelles sont écrites les modalités selon lesquelles les personnes
publiques entre en rapport avec les administrés.
‘L’administration agit dans l'intérêt générale et respecte le principe de legalite’:
l’administration doit respecter les règles du droit, et l'intérêt générale cvd que l’administration
doit faire des décisions pour l'intérêt générale.
Le code ajoute que l’administration est tenu par l’obligation de neutralité : l’administration ne
doit pas être considérée différemment selon leur culture, religion, etc. C'est une idée qu’on
peut rattacher à l'idée de l'égalité, l’administration respect la laïcité. L’admin ne peut pas
préjuge ; il doit être impartial.

Pour agir, l’administration utilise un certain nombre de procédés : le procédé de l’acte


unilatéral et le procédé de contrat. Donc, l’administration soit prise des actes unilatéralement
(Chapter 11), ou par un bias d’un contrat (Chapter 12).

Après, nous examinons une particularité de l’administration qui concerne la police (Chapter
13): faire respecter l’ordre public. Le Chapter 14 va traiter la notion de service public.

Chapter 11 : L’acte administratif unilatéral :

Parmi les actes juridiques, il existe des actes unilatéraux (une personne prend l’acte par son
seul volonté) ou plurilatéraux/le contrat (plusieurs personnes prennent l’acte avec ses
différents volontés).

Section 1 : Identification de l’acte administratif unilatéral:

L’acte administratif unilatéral préviennent d'une seule manifestation de volonté : l’acte


administratif unilatéral a pour effet de créer une norme. Il prend une décision seule

L’admin est dans une place de supériorité parmi les particuliers. Ils ont une prérogative de
puissance public.

L’AAU est un createur d’un norme: il pose un règle destiné à être appliquer au sujets de droit
que auteur de l’acte. même si on n'a pas participer a l'élaboration d'acte. Ex: Précautions for
Covid 19.

AAU : manifestation seule de volonté qui doit respecter un certain nombre des formes.
En France on a des ordres professionnels comme médicine, avocat. Il y a une sorte
d’association dans laquelle on regroupe tous les médecins tous les avocats etc..

Paragraphe 1: Les critères organiques et formels de l’acte administratif unilatéral:

A- Les critères organiques : le critère de l’auteur


>Normalement l’acte administratif unilatéral émane d’un SEUL personne en vertu de sa
propre volonté. Il existe des certaines nombres des actes qui émanent de co-auteurs (il reste
unilatéral) ex: Un arrêté interministériel (acte unilatéral pris par plusieurs ministères).

Exemple : une décision de président de république : lrsq il convoque le parlement en


session extraordinaire, c’est un acte administratif unilatéral, ou quand le PM adopte un
décret, c’est un aau.

>L’acte unilatéral émane d’une autorité administrative: un organe exerce une fonction
administive: c’est organe peut-être intégré à la structure de l’aministration

Il y 3 situations de distingue.

La plus Classique, l'organe qui adopte l'acte est intégrer à la structure de l'administration ex:
un ministre, un maire

Exemple : un ministre a un pouvoir de décision (CE - JAMART), une personne fait partie de
l’administration.

Parfois, la situation est plus compliquée, parfois l’organe n’appartient pas à la structure
administrative classique : il arrive que certaines personnes qui n'appartiennent pas à la
structure administrative agissent en tant qu’autorité administrative. C’est le cas où les
personnes morales de droit privé prennent des décisions qui vont être considérées comme
des décisions administratives.

Exemple : qui concerne le domaine de sport: En france, il existe des fédérations sportifs qui
ont un statut des personnes privées mais l’etat leur confie le soin de gérer le sport et de
gérer l’organisation des compétitions dans ce sport. Même s’il sont des personnes privées, il
adopte des actes administratifs lorsqu’il organise le sport et prend des sanctions, on leur
confie un service public c’est pourquoi ils adoptent les actes administratifs.

Donc généralement, c’est un organe administratif qui prend des actes administratifs, mais il
arrive que des personnes privées puissent prendre des actes administratifs.

CE 13 avril 2005 - Fédération de Paintball Sportive : La question se pose est-que le


paintball est une activité sportif et gérer les services publiques et adopter les actes
administratifs ? Le CE n’est pas un sport et la fédération de paintball sportive n’adopte pas
les actes administratifs et le juge administratif n’est pas compétent en la matière et il faut
s'adresser au juge judiciaire.

Les autorités de fait qui prennent des actes administratifs. ex: CE 5 mars 1948, MARION:
Pendant la 2 guerre mondiale, dans une ville il y a l'invasion allemande, le maire et les
membres de municipalités parte ou quitte la vie. ce constitue un comité ou des habitants de la
ville pour organiser et administrer la ville, spontanément en fin d'assurer le fonctionnement se
constitue une municipalité de fait. Le CE dans cet arrêt considère que les actes accomplis par
la communaute ses actes doivent être regarder comme des actes administratifs. (la théorie
des circonstances exceptionnelles) Ex: HEYRIES CE 28/6/1918.

B- Les critères de la forme :

La question ici : quelle forme doit avoir l’acte administratif unilatéral ? Comment se
présente l’acte administratif unilatéral ?
En générale, l’aau présente un forme ‘classique’: c’est une texte écrit, ce forme classique
est le suivant: il a une intitule + un énoncé + un signature du première ministre ou
ministre.
Exemple : un décret : en général, ce décret va avoir un intitulé (cvd décret n XXXX sur des
mesures sanitaires par exemple), un énoncé (cad un nombre de Visas, division des articles)
et une signature.

Il arrive que l’aau présente d’auteurs formes que la forme classique (forme atypique) :
des actes administratifs unilatéraux peuvent résultent de naître de communiquer de
presse, des tweets qui peuvent annoncer les décisions, et l’aau peut naître d’une
décision verbale : il arrive que l’acte administratif unilatéral ne soit pas écrit.

Exemple : CE 9 janvier 1931 - ABBÉ CADEL : Dans cet affaire, le CE était en présence
d’un ordre verbal donné par un maire de la commune qui avait ordonné de déposer le corps
dans un église, et l'abbé en charge de l’église s’oppose cette décisions. Est qu’on peut faire
un recours contre un ordre verbal non écrit donné par le maire ? C’est la question de
recevabilité (contester les décisions devant le juge), le CE nous dit que ‘l’ordre verbal donné
par le maire constitue une décision prise par une autorité administrative quel que soit son
caractère'. Le CE admet la recevabilité des ordres verbaux qui constituent des décisions
d’une autorité administrative
(Autres exemples : les feux de circulation: un ordre administratif, même si c'était verbal ou
écrit.)

Un acte unilatéral peut naître de silence de l’administration : il y a des décisions explicites


mais implicites (n’est pas énoncé expressément, tirée par déduction). Lrsq l'administration
garde un silence, il prend une décision. Le Code de relation entre le public et les
administrations : le code nous dit que ‘lorsque l'administration garde le silence face à une
demande de l'administré, elle donne son accord si elle n’aurait ou pas dans un certain délai
C’est la règle de ‘silence vaut acceptation’. (qui ne dit mot, consent). Lors un citoyen
présente une demande à l'administration, et l'administration ne répond pas dans le
délai, elle donne son accord, elle prend un décision favorable implicite de l’acceptation
de la demande.
Exemple : j'envoie une demande de construction à l'administration, il ne répond pas en
deux mois, il y a un silence, donc c’est une acceptation. Si l’administration s’oppose, elle
va prendre une décision négative.
On peut contester une décision implicite de l’acceptation. Généralement, il y a un délai
de 2 mois pour contester les décisions administratives.

En matière financière, cette règle ne joue pas (dans le cas de demande l’argent). – c’est
une exception.
(3600 procédures – 1200 le silence vaut l’acceptation et 2400 qui dit NO !)

Paragraphe 2: Les critères matérielles de l’acte administratif unilatéral:

Concrètement, quels sont les effets d’un acte administratif unilatéral ? L’acte administratif
impose à ses destinataires sans leur consentement une solution qui affecte leurs droits et
obligations. L’admin peut créer des obligations nouvelles a la charge des particuliers. (le
prérogatives de puissance public)

La caractéristique principale au niveau matériel c’est le fait qu’on pas besoin d’accord des
destinataires. On ne recueille pas le consentement des destinataires, et le non-respect de la
règle va entraîner une sanction. Il arrive que cette constatation suffît à caractériser l’acte
administratif lrsq l’acte émane d’un organe de l’administration, mais on doit renforcer cette
contestation par deux critères par la puissance publiques (A) et services publiques (B).

A- La puissance publique :

Le pouvoir de décision est une prérogative de puissance publique, la possibilité de prendre


des décisions exécutoires, qui s’impose d'elle-même, constitue une prérogative de
puissance publique. On reconnaît le droit au l'administration pcq elles sont l’administration
d’adopter les décisions qui vont s'imposer à ses destinataires sans leur consentement.

La puissance publique : la possibilité de prendre des décisions exécutoires, sans avoir à


donner le consentement. On doit respecter ses décisions, sauf si le juge va supprimer après
un recours, donc il existe une possibilité de contester en justice. Si le juge ne supprime pas,
il faut tenir les conséquences de ces décisions.

CE Ass 2 Juillet 1982 - HUGLO: Dans cet arrêt, le CE dit que ‘le caractère exécutoire des
décisions administratives est un règle fondamental de droit public.’ c'est une prérogative de
puissance publique qui peut prendre des décisions exécutoires (des décisions qui s'opposent
elles même qui produit des effets) le caractère exécutoire est que les administrés doivent
appliquer la décision tant qu'elle n'est pas suspendue ou annulée par le juge. Le caractere
executoire du decision est la regle fundamental du droit public.

L’administration prend des décisions qui s'imposent, mais elle prend les décisions qui
modifient l'ordonnancement juridique (ça va changer les règles applicables). Ex: wearing
masks in the street in Paris, before no need, after decisions of prefect, on va changer les
règles, c' est obligatoire de porter un masque dans la rue.

L’admin can not force ( le recours au force de l’ordre) – so usually if admin makes a decision
the people need to automatically respect ; if not the not then he can force.

B- Les services publics :


‘Est administratif, l’acte qui a pour objet soit l’organisation soit l'exécution des services
publiques.’

Il existe des actes administratifs pris par des personnes privées : le juge administratif à
dégager un certain nombre des critères pour que l’acte prises par une personnes privées
puissent être administratives. Les deux arrêts portent que des personnes privées adoptent
des actes administratifs unilatéraux lrsq il sont chargés des services publics. Le CE dit qu' il
est possible de faire un acte administratif par une personne privée qui est chargée
d’organiser un service public.

CE 2 Avril 1943 - BOUGUEN (GAJA): Il s'agissait un ordre professionnel, l’ordre des


médecins: c’est une profession réglementées, organisé par un ordre qui est un personne
morale de droit privé, dans cette affaire, le docteur Bouguen voulait ouvrir un cabinet de
consultation médicale, il demande l’autorisation à l'ordre des médecins, qui refuse le droit
d’ouvrir son cabinet. Est-que la décision prise par l’ordre des médecins est une décision
administrative, même si l’ordre est une personne morale de droit privé? Normalement,
personne privée = décisions privées, et pourtant, le CE est compétent pour contester ses
décisions pcq le CE considère que ‘le législateur a….un service public’. L’ordre des
médecins, même si c’est une personne privée, est chargé d’un service public et donc les
actes qu’il prennent sont des actes administratifs. L’ordre des médecins assure une mission
publique quand il prend des décisions qui sont dans le domaine d’une service public sont
susceptibles d’un recours devant le CE. Bouguen a obtenu l’annulation de l’acte d’ordre des
médecins pour excès de pouvoir, on confie l'ordre à la gestion d’un service public, donc les
décisions prises dans ce cadre sont des décisions administratives. CE says we’re in a
mission de service public which is une mission d’admin so the deicsions qui prend sont des
decisions administratifs.

PLAN

1. Recevabilité du recours exerce contre les actes de l’ordre de médecins


2. Contrôle de légalité des actes de l’ordre de médicine.

CE 31 juillet 1942 - MONPEURT : était en cause d’un organisme prive d’organisme industriel.

CE 22 février 2007 - APREI : Dans cet arrêt, le CE nous dit qu’une organisme privé peut
prendre des actes administratifs si la volonté du législateur a été de confier un service public
a cette organisme.

TC 15 Janvier 1968 Epoux Barbier: personnes privées qui gèrent un service public et
prennent des actes administratifs, concernant l’organisation de service public.

CE 13 janvier 1961, MAGNIER. Il s'agit d'une fédération constitue. La fédération est en


charge d'une mission publique. La fédération a imposé à des membres de payer une
contribution financière pour éliminer la dette. Le CE considère qu'on a une mission de service
public sous le contrôle de ministère alors c'est une décision administrative.

CE 28/6/1968 NARCY. same thing as arret bougen

Section 2 : La distinction/délimitation entre l’acte administratif unilatéral et


d’auteurs actes administratives :

On distingue l’aau et des autres actes de l’administration. Certains actes adoptés par
l'administration ne sont pas des actes administratifs relevant le juge administratif par la
voie du recours pour excès du pouvoir qui permet de contester un acte devant le juge et
obtenir l'annulation.

Paragraphe 1: Actes unilatéraux insusceptible de recours:

Les personnes publiques adoptent certains actes unilatéraux qui ne sont pas des
actes administratifs relèvent du juge administratif par la voie de recours pour excès
de pouvoir. On ne peut contester devant le juge administratif. Ils remplissent tous
les critères pour pouvoir contester mais on ne peut pas. Ca correspond a deux
situations: il s’agit des actes unilatéraux adoptés par l’administration mais le juge
considère que ces actes ne sont pas susceptibles d’un recours devant le juge: l’acte
du gouvernement et les mesures de l’ordre d'intérieur.

Les actes du gouvernement : les actes produisent des effets du droit et échappant le contrôle
du juge.
Un acte qui produit des effets de droit mais échappe au contrôle du juge, c un acte
bénéficient d’une immunité juridictionnelle, il n’est pas susceptible d’un recours devant le
juge.
Pourquoi le juge refuse d’examiner l’acte même s’ils remplissent le critère d’un acte
administratif unilatéral ? Pcq il considère qu'il se rattache à des activités qu’il n’a pas au
contrôle : les activités du gouvernement.

Ces actes concernent soit la relation entre les pouvoirs publics, soit les relations
internationales.

1-Les relations entre pouvoirs publics:

Le CE considère que les actes relatifs au rapport entre le pouvoir exécutif et le pouvoir
législatif sont soustraite à son contrôle (la promulgation de la loi, la dissolution de
l’Assemblée nationale).

CE 19 février 1875 Prince Napoleon GAJA 3, Cet arrêt est un moment important dans
l'évolution administrative, avant cet arrêt le CE estime incompétent pour se prononce pour un
acte pris pour un mobile politique. (THIS ARRET ABANDON LA MOBILE POLITIQUE) Des
lors qu'on a un acte le CE refuse systématiquement. En espèce le prince de Napoleon avait
constaté que son nom ne figure pas des listes des généraux de l'armé la prince a voulu
contester et obtenir son inscription sur la liste. C'était une décision politique et donc le ministre
avait refusé de faire droit la demande de prince et il a attaquer la décision devant le juge. Le
CE va considérer qu'il accepte de contrôler la décision de l'administration même si elle était
prise pour un motif politique. Le CE restreint la notion d'acte du gouvernement. L'arrêt est imp
car il limite le nombre de portée de la notion d'acte du gouvernement, mais il existe toujours
des actes du gouvernement qui ne peuvent pas être contrôler. Par ex: le décret de
promulgation de la loi ne peut pas faire objet d'un recours pour excès du pouvoir.

Arrêt toujours en vigueur aujourd'hui: CE 3 Novembre 1933 - DESREUMAUX: concerne


l'acte de promulgation de la loi: lorsqu’une loi est votée, un décret du PdR promulgue la loi:
c’est l’acte dans laquelle le PdR donne l’ordre d’appliquer la loi et attester l’existence de la
loi. Il faut que le PdR promulgue la loi pour entrée en vigueur. Cet acte échappe la
compétence du juge administratif, c’est un acte du gouvernement ‘qui n’est pas détachable
de la procédure législative'. Il n’est pas susceptible du recours devant le juge administratif, il
concerne les relations entre le pouvoir exécutif et législatif.
Le juge admin ne s’estime pas compétent pour se connaître pourtant qu’il produisent
des effets juridiques et émane des autorités publiques.

Autre exemple: un décret de dissolution de l'assemblée nationale, pris par le PdR,


n’est pas susceptible d’un recours.

CE - 20 février 1989: on a une acte unilatéral et une acte de PdR, mais le CE considère
l'irrecevabilité d’un recours pcq il ne relève pas dans son compétence d’examiner cette
décision: 'qu'il n'appartient pas au Conseil d'Etat statuant au contentieux de se prononcer sur
la légalité des actes relatifs aux rapports entre le Président de la République et l'Assemblée
Nationale ; que dès lors, la requête de M. X... tendant à l'annulation du décret du 14 mai 1988
portant dissolution de l'Assemblée Nationale doit être rejetée.

2-les relations internationales:


Le CE regarde comme acte du gouvernement les actes qui ne peuvent pas être détachés de
la conduite de relations extérieures de la France. En 1995, Jacques Chirac décide de mettre
fin au moratoires des essaies nucléaires: l’association Greenpeace attaque devant le juge
admin le reprendre des essaies nucléaires, le CE 29 Septembre 1995 - Association
GreenPeace France: nous dit qu’il ne revient pas d’examiner la légalité des décisions de PdR
sur des essaies nucléaires. La question est de savoir si cette décision est susceptible de
recours? NON il s'agit d'un acte du gouvernement in-susceptible du recours.

Décision par laquelle le ministre des affaires étrangères refuse à ressortissant étranger le
droit de séjourner sur le territoire français relève de l’acte du gouvernement. Conseil d'Etat
- 16 novembre 1998: ‘la mesure par laquelle le ministre des affaires étrangères a refusé à
M. X... et à sa famille l'autorisation de séjourner en France en qualité de membre du
personnel d'une mission diplomatique étrangère se rattache aux rapports de l'Etat français
avec un Etat étranger ; qu'en conséquence l'examen de la légalité de cette mesure échappe
à la compétence du juge administratif.’

Ça ne relève pas dans le compétence du juge admin d’examiner cette décision, c’est une
question politique. Les actes du gouvernement, même s'ils produisent des effets, sont
non susceptibles d’un recours devant le CE.

B- Les mesures de l’ordre intérieur :

Il s’agit d'évoquer un certain nombre des mesures individuelles qui vont produire ses effets
sur ces individus mais on va pouvoir contester. Il y a un adage latin ‘de minimis non curat
praetor’: il y a un certain nombre des actes que le juge ne connaît pas pcq il n’ont pas
suffisamment un importance, ces des actes de faible portées.

Ce sont des actes admin unilateraux don’t les effets juridique sont limite a la vie interne de la
admin. On est trouve dans 3 domaines – l’ecole, prison et l’armee.

Le CE a fait evolue ce jurisprudence dans le domains’ des measures prises dans les prisons
et dans l’armee – pendant longtemps juge refuse d’examiner les sanctions prises contre les
detenus et contre les soldats. Le CE considere qu’il ne pouvait pas connaitre des actes et qu’il
n’avait pas examiner cette decision. Donc le CE va evaluer et accepter de controller.

CE Ass 27 Janvier 1984 CAILLOL : Dans cet arrêt, il s’agit d’un mesure prise par un
directeur d’un prison contre un détenu: le directeur avait placé dans un quartier de plus
grand sécurité le détenu: Le CE estime que ‘la mesure prise le 8 mai 1980, par le directeur
de la maison d'arrêt de Fresnes, plaçant
M. Alain X... en " quartier de plus grande sécurité ", constitue une mesure d'ordre
intérieur non susceptible d'être déférée au juge administratif par la voie du recours
pour excès de pouvoir.’

Le conseil d’etat a abandone la jurispudence CAILLOL in this next arret – il rend


2 arrets d’assemble

Mais ces mesures pose un problème au regard des droit fondamentaux, donc, le CE va faire
évoluer sa jurisprudence dans un arrêt important: CE Ass 17 Février 1995 - MARIE: Le CE
va prendre une position différente: il accepte de connaître les mesures de l’ordre l'intérieur:
‘’eu égard à la nature et à la gravité de cette mesure, la punition de cellule constitue une
décision faisant grief susceptible d'être déférée au juge de l'excès de pouvoir.’’ Le CE
accepte d’examiner les sanctions pris par détenus de militaire lorsque ses sanctions entrain
une attient a des liberté au droit protèges – lorsque l’individu qui était affecté par une
measure qui été prise, le CE accepte d’examiner le sanction.
Les sanctions prises, à raison de leur gravité et nature, au détenu sont susceptibles d’un
recours, le CE opéré un revirement de jurisprudence. Cvd pas qu’il n’existe plus les mesures
dans l'intérieur, le juge va décider discrétionnairement du quels mesures sont susceptibles
ou non de recours. Y3ny the mesures d’ordre intérieur arent ALWAYS susceptibles d’un
recours, but if theyre related to the droit fondamentaux, ils sont susceptibles d’un recours
aux raisons de leur gravité. Le juge a étendu son contrôle sur les mesures, de plus en plus
des mesures sont contrôle par le juge.

CE 17 Fevrier 1995 - HARDOUIN: conférence l’armee et la sanction contre un soldat, le CE


considère que un certain nombre des mesures font grief et sont susceptibles d’un recours, en
l'espèce, le supérieur d’un soldat prise une sanction contre Hardouin, qui conteste cette
decision, et le CE considere qu’il avait le droit de contester la decision, CE considère que la
decision est justifie. Le CE juste admettre le recours. Les mesures individuelles d’ordre intérieur
régressent au profit du contrôle du juge.

Le cas de measure d’ordre interieur diminue, il ya en moins.


« DE MINIMIS NON CURAT PRATEUR » - PGD
Le juge n’a pas le temps de de s’interreser au petit choses.

Paragraphe 2: Acte administratif et acte exterieur de l’admin ;

Acte administratif et acte des assemblées parlementaires:

Il y a un principe de séparation des pouvoirs: en application de ce principe, le juge


administratif refuse d’examiner les règlements des assemblées parlementaires (AN/Senat).
Les decisions prises par les assemblées qui concernent leur fonctionnement ne releve pas
d’un controle du juge amdinistratif pcq il sont exteiruer a l’administration.
CE - 29 Decembre 1995: Il s’agit d’un arret ou le CE que les decisions qui conercnet le
fonctionnement de la vie parlementaire ne peut pas faire l’object d’un recours pour exces de
pouvoir. Le CE estime que ‘ni les décisions prises par l'Assemblée Nationale,. , n'ont
le caractère d'actes administratifs susceptibles d'être déférés à la juridiction administrative ;
que celle-ci n'étant pas compétente pour en connaître.’
In this arret, L’AN gives money to the deputes qui ne sont re elus et qui sont sans
empoloi. Est-ce que cette decision est susceptible de recours ? NON ! c’est
fonctionnmenet d’assemble et c’est pas une competence du admin.

L’AN et senat prennent des actes, la question qui pose est si ces actes peuvent faire
l’objet de recours. il adoptent les reglements. On pourrait se dire que les actes ne
doivent pas etre controles car ils emanent des des actes administratifs. - le juge refuse
de controler des actes mais apres il y a une evolution favorable a l’etat du droit. Le
conseil d’etat a accepte de controler certains actes parlimentaires.

Acte administratif et acte juridictionnelle:

La justice est un service public (administratif et judiciaire), la question se pose de savoir


qui est le juge compétent dans l'appréciation des actes de la service publique de la
justice judiciaire?

TC 27 novembre 1952 Préfet de la Guyane - Dans cet arrêt, la juridiction judiciaire de


Guyane n’aurait plus fonctionne pcq il n’y a pas des juges, dans la ville de Cayenne, ça a eu
des conséquences économiques pour les huissiers de Cayenne. Ils vont vouloir obtenir la
réparation de préjudice par engager la responsabilité de l'Etat. La question qui se pose est
celle du juge compétent: Il s’agit pas de l’exercice de la fonction juridictionnelle, mais de
l’organisation du service public: le TC doit considérer que c’est le juge administratif qui
est compétent dans l'espèce. Les critères de compétence pour juger l’acte est un critère
matériel (l’organisation de service public de la justice) et non organique.
‘Les actes sont relatives non à l'exercice de fonction juridictionnelle, mais a l’organisation
meme de la service public de la justice.’ On reproche à l'etat pour n’est pas nommer les
juges, et donc engager sa responsabilité. Meme pour gérer les magistrats judiciaires (leur
statut/compétence), c’est la compétence du juge administratif. Le TC relève une distinction
clair a les actes de juges judiciaire (l’exercice de fonction juridictionnelle) et juge
administratif (concernant l’organisation même de service public de la justice).
Distinction entre actes administrative (organisation) + judiciare (fonctionnement), lrsq le
ministre de justice decide de proceder a l'evaluation d’un magistrat, c un acte administratif
(concernant l’organisation de magistrat), lrsq il y a un recruitment (ca releve du juge admin).
( c’est une critere materialle) pour cette disctinction.

Quand une organisme a recruit une concour de magistrat on considere que on est
presence d’acte administratif – acte relatif de l’organisation du service public. A l’inverse,
quant une juge d’insturction c’est celui qui peut placer quelqune en prison « detention
provisoire » donc le juge judiciiaire est competent du fonctionmenent.

So anything that is in the org du service public – this is the competence of JUDGE ! mais
tous qui est relative au fonctionment de service pub, sa releve de la juge judiciaire.

CE 14/5/2003 MARON – CONSTITUE UNE ACTE ADMIN, LA DECISION DU MINISTRE


DU JUSTICE DE PROCEDER L’EVALUATION D’UN MAGISTRAIT.

CE 1er Décembre 1972 Dlle OBREGO-S'agissant d'une sanction infligée au juge: ca


relève de la compétence du juge administratif pcq c’est une forme d’organisation de
la justice public.
Lrsq un juge decide de supprimer un permis de visite (pour un détenu), c’est la compétence
du juge judiciaire pcq c relative à la fonctionnement (l'activité juridictionnelle des juges
judiciaires).

Section 3 : La classification de l’acte administratif unilatéral :

Classification des actes administratifs est donné par la code des relations entre la public
et l’administration, par l’article L-200-1 CPRA: Les actes administratifs unilatéraux
décisoires comprennent les actes réglementaires, les actes individuels et les autres actes
décisoires non réglementaires. Ils peuvent être également désignés sous le terme de
décisions, ou selon le cas, sous les expressions de décisions réglementaires, de
décisions individuelles et de décisions ni réglementaires ni individuelles. Cette code
contiennet des classfications des actes admin unilateraux.

>Actes administratifs unilatéraux décisoires = ceux qui font greif, il y a des actes
administratif qui on ne peut contester pcq le juge ne considère que cette dans sa
compétence (actes du gouv/ordre intérieur).

Trois catégories des AAU ;


-Les actes réglementaires: actes générales et impersonnels, il ne concerne pas un
individu en particulier, il s’applique à l'ensemble des individus. Actes qui sont relatifs a
l’organisation d’un service public (sa objet) sont aussi des actes réglementaires. Il
s’interesse l’ensemble des individus. Par ex ; une decret PM ou PDR – reglementaire est
contraire du acte individuel et contractuelle. L’acte reglemetaire prescrire et imposer une
certain nombre de regle – c’est une acte imperative et prescriptive don’t celui de créer
une norme qui va s’imposer aux destinataires.

« ERGA OMNES » = applicable a tous – application egal a tous.

CE 1 Juillet 2016 - Institut d'ostéopathie de Bordeaux: l'acte, dépourvu de caractère


général et impersonnel, par lequel le ministre agrée ou refuse d'agréer chacune de ces
écoles n'a pas, par lui-même, pour objet l'organisation d'un service public et ne revêt donc
pas un caractère réglementaire.’

>Les actes individuels: Les actes dont les destinataires sont désignés par leur nom. Ces
actes peuvent concerner soit des personnes physiques (ex: nomination d’un diplomat) soit
des personnes morales (décret de dissolution d’une association par exemple). Il
concerne UNE personne normalement desgine. EX ; une permit de constuire. C’est une acte
qui concerne une acte qui concerne a une individual and not pour tous. Ces actes
individuelle il produissent des effets a l’egard des tiers – concretement, in the constuire
example ( le voison)

>Les autres actes non-réglementaires et non-individuels: tous les autres, une


catégorie résiduelle (décisions d'espèces et acte collectif).

Ça correspond à des décisions d'espèces: décisions qui s'appliquent à une situation


donnée, mais qui est susceptible de concerner un nombre indéterminé de personnes: elle
ne remplit ni les caractères d’un acte réglementaire ou individuel.
Ex: Déclaration d'utilité public: une procedure en France qu’on appelle d'expropriation (if i
own an house and the state wants to make a route that will pass my house – they can
do it because its au nom de l’interet generale) (operation ou l’administration peut
contraindre un particulier à céder son bien immobilier (propritete) moyennant une indeminite
pour un interet generale). Au cours de cette operation, il interviennet une declaration d’utilie
public ( une example de decision d’espece) , un acte pris par le pouvoir public qui considere
que l’operation est pour l’interent generale/utilie public. Peut faire un recours de ce type
d’acte devant le juge admin. we can go to the court de DDCH cause of article 17. On peut
constester bc its a DECISION !

Autre acte = acte collectif, se sont correspond à l'acte qui porte sur plusieurs personnes
dont la situation est solidaire (ex: résultat d’un concours) (for ex une examen d’etre une
juge) . Si un juge annule un résultat, toutes les personnes qui ont reçu son résultat vont
perdre leurs bénéfices. Solidaire CAD = avoir les meme interets commun.

Section 4 : Le régime de l’acte administratif unilatéral :

Sous-section 1 : L'élaboration de l’acte administratif unilatéral :

La formation/production de l’acte. Lorsque certaines conditions de fond existent, l'autorité


compétente doit poser les conditions de forme. On va prendre les différentes conditions pour
élaborer l’acte.

Paragraphe 1: La compétence:

Une autorité publique ne peut adopter un acte que s’il entre dans le champ de ses
compétences. La compétence est l'habilitation juridique d’une personne publique à pouvoir
d’adopter des actes. Si j’adopte un acte qui n'est pas dans la compétence, l’acte sera nul.

Cette compétence à plusieurs dimensions:


>La dimension matérielle : les personnes publiques ne peuvent intervenir que dans
certains domaines/matières//ex: chaque niveau de collectivité locale ne peut pas intervenir
dans des domaines des responsabilités d’auteurs collectivités locales- un collège relève de
la compétence de département, les lycées relève de la compétence de region, une région ne
peut pas prendre des décisions qui concerne un collège et vice-versa, chacun doit agir dans
sa domaine de compétence). Dans quelle domaine la personne publique est compètent
pour intervenir. ?

>La dimension territoriale: Chaque collectivité doit respecter les territoires d’auteurs
collectivités. Une collectivité locale ne peuvent intervenir que dans son territoire, ex: Paris ne
peut pas prendre des décisions que pour des territoires parisienne et pas des territoires de
Bordeaux.

>La dimension temporel : une autorité publique ne peut prendre des actes que pendant la
période ou elle est investie. On est limité dans les temps pour des mesures qu’on adopte -
(Principe de non-rétroactivité des actes administratif: les actes ne disposent que pour
l’avenir - SOCIETE DE JOURNAL L’AURORE). Il ne peut prendre les measures pour le
passe

>La dimension personnelle : Au sien des personnes morales de droit public, il y a une
répartition des compétences entre les différents personnes (Ex: Au sien de l’etat, il y a une
réparation entre le PdR et le PM, c’est dans la constitution: ici la dimension personnelles est
la réparation des compétences entre les différentes personnes physique).
Le juge opère la vérification ou s’il y a une erreur dans la compétence.

Il y a des cas où on ne peut pas respecter des compétences à cause des circonstances
exceptionnelles (on doit agir immédiatement, we cant wait), les circonstances obligent une
autorité normalement non-compétente pcq on est dans des situation d’urgence. On utilise
cette théorie en Guadeloupe ou on avait un risque d’explosion d’un volcan pour les autorités
normalement pas compétentes de prendre des mesures. Le CE continue à faire référence à
cette théorie encore. On peut s'affranchir de la compétence, et l'autorité compétente peut
néanmoins intervenir.
Conseil d'Etat, 6 / 2 SSR, du 18 mai 1983: , eu égard à ces circonstances
exceptionnelles de temps et de lieu, le préfet a pu, dans l'intérêt de l'ordre public, et
compte-tenu de l'urgence et du caractère limité de la zone géographique concernée

Paragraphe 2: La procédure:
Lorsqu’on élabore un acte administratif, il y a une procédure à respecter/correspond au
formalité qui doit être respecter en vue de l’adoption de l’acte. Le droit administratif prévoit
un certain nombre d'étapes obligatoires qui doivent être respectées par l’administration.

Selon quels modalités l’acte est-il adopté ?

Un acte administratif peut être adopté soit spontanément (ex: obligation de porter un masque
en Paris), soit sur demande (autorisation de construire une maison).
Si je présente une demande à l'administration, je dois rédiger ma demande en français.
Tout demande adresse a l’administration française doit être écrite en français après elle
doit accusé de réception : l’administration va admettre la réception de votre demande.
Cette accuse de réception doit comprendre un certains nombres de mentionnes:

L-200-3 de CRPA: Toute demande adressée à l'administration fait l'objet d'un accusé de
réception.

Les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables :

1° Aux demandes abusives, notamment par leur nombre ou leur caractère répétitif ou
systématique ;

2° Aux demandes, définies par décret en Conseil d'Etat, pour lesquelles l'administration
dispose d'un bref délai pour répondre ou qui n'appellent pas d'autre réponse que le service
d'une prestation ou la délivrance d'un document prévus par les lois ou règlements.

Les demandes abusives (répétition/systématique), et le bref délai pour répondre = l'accusé


de réception n’applique pas.

Dans l'accusé de réception, il est indiqué la voie et délai de recours à l'encontre de la


décision qui peut être prise. Il existe des décisions explicite/implicite: il faut informer le
demandeur de la possibilité de recours qu’il aura contre la décision de l’administration même
si la décision est implicite. L’indication d’un voie/délai de recours contre la décision est
essentiel. (CE - Mme Veuve Trompier Gravier)

lors l’admin doivent prendre une décision individuelle en considération de la personne, elle
doivent respecter le principe de contradictoire.

CE 25/11/1994 PALEM – a person refused to appoint a notary because he felt like he had
moral problems- however, le ministre de justice n’a pas permis a la personne de faire valoir
ses droits (PAS RESPECTER LA PROCEDURE CONTRADICTOIRE) donc procédure
n’était pas respecté car la procédure contradictoire n’était pas respecte. NEED TO respect
contradictory procedure because the decision has been taken into consideration of the
person. ?

Le code prévoit certains règles pour certaines mesures qui sont prises qui ont un caractère
de sanction:: Art L-122-2 de CRPA ‘’Les mesures à caractère de sanction ne peuvent
intervenir qu'après que la personne en cause a été informée des griefs formulés à son
encontre et a été mise à même de demander la communication du dossier la concernant.’’

Ces mesures qui ont un caractère de sanction ne peuvent intervenir qu'après certaines
mesures mentionnées au-dessus en raison de la gravité de la décision.
CE Ass 23 Décembre 2011 - DANTHONY : Le CE rappelle le principes que les actes
administratives doivent respecter les formes et procédures, mais ‘un vice affectant le
déroulement d’un procédure administrative préalable n'entraîne l'illégalité de la décision
prise que si ce vice a été susceptible d’exercer une influence sur le sens de la décision prise
ou si il a privé les intéressés d’une garantie.’

Il y a des hypothèse ou même si on a pas respecter l'intégralité de la procédures, cela ne va


pas entraîner le prononcé d’une annulation par le juge, le juge va vérifier avant d’annuler
l’acte que le vice dont affecte l’acte a eu une influence sur le sens de la décision ou si ce
vice a privé les intéressés d’une garantie. L'administration se défend souvent lrsq il ne
respecte pas la procédure totalement, c pas grave et le vice n’est pas substantielle, a ce
moment, ca ne justifie pas une annulation. Le CE a été sensible de faire que dans certains
cas le non-respect de procédures ne doit pas entraîner l’annulation lrsq l’administration pour
reprendre la même acte en corrigeant le vice.

>On admet certains hypothèses au bénéfice de l’administration par offrir un certain


assouplissement MAIS si on a privé l'administré d’une garantie, il ne pourra pas sauver
l’acte (ex: priver une personne de la droit de la défense).

Paragraphe 3: La présentation:

L’acte administratif unilatéral doit comporter un certain nombre de mentions (les mentions de
l’acte): nous allons aborder la question de la motivation de l’acte administratif.
Un AAU repose toujours sur un motif, en revanche, les motifs ne sont pas toujours
formellement énoncés expressément, donc il n’y a pas toujours des motivations.

>Il faut distinguer les motifs et la motivation de l’acte :

-les motifs sont les raisons qui conduisent l’administration à prendre l’acte, mais il indique
ou l’administration n’indique pas expressément les motifs de l’acte donc il n’y a pas des
motivations écrites.

Le droit français ne pose pas le principe général en vertu duquel on doit motiver l’acte
admin

CE 26/1/1973 LANG – en principe des décisions des autorités d’admin n’ont pas a etre
motivie ca vaut dire que quand l’admin prend une décisions elle ne pas indiquer why they
took the decision

-Les motivations est l'énoncé des considérations de fait et de droit qui ont amené à prendre
l’acte, qui constitue le fondement de la décision. L’administration décrit dans l’acte les
raisons pour lesquelles elle a pris telle ou telle décision.

>Il y a t-il en droit admin fr des obligations de motivation de l’acte ? Non, ce n’est pas un
principe obligatoire au moins qu’elle ne soit pas imposée par un texte formel. Lorsqu’on a un
texte qui oblige a motivé, l'administration doit le faire. S’il n’y a pas un texte, pas une
obligation de motiver l’acte. (Ex: il existe un texte dans CRPA qui impose que les décisions qui
inflige une sanction doivent être motivées: quand l’administration prend des décisions qui
restreint des libertés publiques, il faut toujours avoir l’exigence d’une motivation - on impose à
l'administration d'énoncer les raisons pour les mesures prises pour exercer un contrôle plus
précise de l’acte et pouvoir contester).

Parmi les mentions qui doivent figurer dans l’acte, on trouve la voie et le délai de recours.
C’est un article de Code de Justice Administrative qui prévoit expressément qu’un certain
nombre des mentions doivent figurent dans une acte: Article R-85-1 de Code de Justice
Administrative ‘‘Les délais de recours contre une décision administrative ne sont opposables
qu'à la condition d'avoir été mentionnés, ainsi que les voies de recours, dans la notification
de la décision.’

Le voie et délai de recours = ex: deux mois de contester les décisions devant un tribunal, elle
dit comment contester et dans quel délai la décision est prise. C’est une garantie essentielle.
(sometimes this is not written)

Le CE a rendu un arrêt qui précise la règle indique :

(imp) CE Ass 13 Juillet 2016 - M. B.: dans cet arrêt, le CE était en présence de la situation
suivante: une décision écrite individuelle avait été transmise à un personne sans indiquer la
voie et le délai de recours, la décision a été notifiée mais dans cette décision n'était pas
indiqué la voie/délai de recours. Il va dire donc si aucune voix et délai de recours indique, on
peut voir un délai raisonnable pour avoir attaqué une décision.
La question se pose: est-ce que ça signifie que la personne peut contester sans limite de
délai la décision? Quel est le principe qui peut faire obstacle à ce cas, qui limiter ? Le
principe de sécurité juridique (CE 24/3/2006 - KPMG) : il faut limiter le délai pour contester
une décision,
mais en même temps, l’administration a conduit une erreur, donc le juge choisit un délai qui
est plus de 2 mois et un délai 1 an. Le CE dans cet arrêt va dégager un délai raisonnable
(délai de 1 an): ‘le principe de sécurité juridique implique que….la situation juridique.’, il faut
fixer une limite au possibilité de recours même si l’administration a oublié d’indiquer le délai.

LE CE SAYS IF DELAI ISNT INCLUDED THEN WE CAN CONTESTER LA DECISION


PENDANT LA DELAI RAISONABLE (CE 13 Juillet 2016 CZABAJ)

Paragraphe 4: La publicité:

Ça concerne l’ENV d’un acte : il faut un certain nombre des mesures de publicité est été
accompli pour l’ENV, mesures qui ont pour but de porter l’acte a la connaissance des
intéresses. L’acte ne va pas ENV tant qu’il n’a pas été porté à la connaissance des individus.

Ils sont les measures postérieurs a l’adoption de l’acte, qui sont destinées à porter de l’acte
a la connaissance des intéresses.

Il faut distinguer les actes réglementaires et individuel décisions

A- Les actes réglementaires :

L’entre en viguer d’une acte reglemenaire est subordonne a la publication de l’acte.

Quelles sont les mesures de publicité que l'Etat doit accomplir pour l’ENV d’une acte
réglementaire? Il faut, selon le CRPA, que 'l'entrée en vigueur d’un acte réglementaire est
subordonné à l’accomplissement de formalités de publicité par la voie d’une publication (en
JORF) ou un affichage.’ Art. L-221-2 CRPA.

B- Les décisions individuelles :

Ce n’est pas le même règles que les actes réglementaires. Le CRPA indique que ‘Sauf
dispositions législatives ou réglementaires contraires ou instituant d'autres formalités
préalables, une décision individuelle expresse est opposable à la personne qui en fait l'objet
au moment où elle est notifiée.’

Un acte réglementaire est PUBLIÉ, un acte individuel est notifié (par courriel ou postal).
La notification, on porte à la connaissance la décision qui la concerne en lui envoyant
une copie de document qu’il a concerné.

Sous-Section 2 : La sortie de vigueur :

La sortie de vigueur est la disparition des actes administratifs unilatéraux.

Il faut distinguer entre l’abrogation et le retrait d’un acte: l’abrogation est la disparition
juridique de l’acte pour l’avenir, le retrait d’un acte est la disparition juridique pour l’avenir
comme pour le passe. Le retrait est plus compliqué que l’abrogation.

(More harder to retrait than to abroge.)

La 1ère distinction est entre l'abrogation et le retrait d’un acte. Le CRPA introduit une
deuxième distinction entre les actes créateurs de droit et les actes non-créateurs de droit. Un
acte qui crée le droit est plus difficile à faire disparaître qu’un acte non-créateur de droit.

Paragraphe 1: La décisions créatrices de droit:

Le retrait et l’abrogation des décisions créatrices de droit ne peuvent intervenir qu'en raison
de leur illégalité et dans un délai maximum de 4 mois à compter de leur édiction.

Paragraphe 2: Les actes non-créateurs de droit:

Parmi tt les décisions qui prend l’admin, donc les décisions qui crée le droit et qui ne crée -
quand une décision crée le droit il est difficile de revenir dessous et du suprême donc il est
difficile de supprimer.

Le code de relations du bla bla L 242-1 « L’admin ne peut abroger ou retirer une decision
créatrice du droit. Except si elle ne respecte pas le regle du droit et deuxième il faut que
l’’abrogation intervienne dans le delai de 4 mois »

Il faut distinguer le retrait et l’abrogation ici:


>le retrait d’un acte non-créateur de droit ne peut intervenir qu’en raison de son illégalité
et dans un délai maximal de 4 mois à compter de son édiction.

>L’abrogation: l’abrogation des actes non-créateurs de droit est possible à tout


moment. Il y a une obligation pour l’administration d’abroger les actes illégaux de droit
CE 3 Février 1989 - COMPAGNIE ALITALIA : Dans cet arrêt, il y a une obligation d'abroger
les actes illégaux (qui ne respectent pas le droit européen en l'espèce).

Chapter 12 : Les Contrats Administratifs :

Les contrats administratifs jouent un rôle important dans la vie économique et du pays. Les
contrats administratifs sont un moyen pour l’administration pour accomplir des missions
(autre que des actes unilatéraux). De nos jours, les pouvoirs publics aiment bcp avoir
recours au contrats, pcq il y a des accords entre les parties, d’un échange de consentement.
Il y a une relation partenariale entre l’administration et les entreprises/individuelles.

Les personnes public sont des personnes morale. – il n’y a pas de personnes publiques
PHYSIQUE
Le personne public n’ont pas la même liberté que la personne privée

Ces contrats sont divers et nombreux, dans le sens ou l’administration passe des contrats
nommés comme des contrats innommés. (Ex: France se développe bcp la pratique de velo,
Paris a conclu des contrats avec des fabricants de vélo/des loueurs de vélo et donc dans la
ville, on trouve des vélos utilisables au lieu d’utiliser la voiture ou le transport commun).

Est-que le contrat qui se passe l’administration sont différents des contrats passés par des
particuliers ? La réponse est oui, le régime juridique des contrats n’est pas le même.

>>L’administration passe deux types des contrats : soit des contrats qui relèvent du droit
administratif, soit des contrats qui relèvent du droit privé. << L’administration peut choisir de
soumettre son contrat au droit privé. La question qui se pose : identifier les critères des
contrats administratifs, savoir quand un contrat est administratif et quand un contrat est
privé et comment on fait la distinction entre les deux types.

La qualification des contrats administratifs : est-que le contrat est administratif ou privé? Une
fois qu’on connaitra les critères des contrats (Section 1), on pourra examiner la question du
régime des contrats administratifs (Section 2)

Section 1: Les critères des contrats administratifs:

Il y a plusieurs critères qui permettent de distinguer les contrats administratifs au contrats


privés
: des critères organiques, matériels et contenu des clauses du contrat, ces critères ont été
créés par le juge administratif par sa jurisprudence. Le contrat est un accord de volontés
pour engager des obligations: la notion du contrat n’est pas différente de celle de droit privé.

L’auteur du contrat, l’objet du contrat, et le contenu du contrat.

Sous-Section 1 : Les auteurs du contrat (le critère organique):

Pour être administratif, il faut qu’au moins une personne publique est partie du contrat. La
présence d'une personne publique pour un contrat administratif est une exigence
jurisprudentielle, il n’y a pas un contrat administratif entre des personnes privées.
Au fil des temps, un certain nombre des précisions ont été apportés par la jurisprudence
pour ce critère en particulier en deux situations :

Paragraphe 1: Les contrats entre personnes publiques:


Il arrive qu’un contrat est conclu entre personnes publiques. Un principe a été pose par un
arrêt de TC 21 Mars 1983 - UAP: Il y a une présomption d'administrativité: ça signifie que le
juge a pose le principe lrsq le contrat a été conclu entre seulement des personnes publiques,
le contrat va être présumer administratif (ex: ville et ville), sans avoir besoin d’auteurs
critères. La présomption irréfragable: on peut pas l’ecrater. Cette présomption entre le
contrat entre personnes publiques est administrative est une présomption simple : on peut
écarter avec les preuves.
-TC 7 octobre 1991 CROUS Académie Metz.

Paragraphe 2: Les contrats entre personnes privées:

En priori, ce type de contrat relève du juge judiciaire : il faut au moins une personne publique
d’etre partie du contrat pour etre considérée administratif. CE 21 mars 2007 COMMUNE DE
BOULOGNE BILLANCOURT et TC 9 mars 2015 RISPAL,

Mais il y a des hypothèses ou parfois un contrat conclu par deux personnes privées peut être
administrative

C’est le cas de représentation: une personne privée agit pour le compte et au nom
d’une personne publique (un mandat). Le juge va vérifier lorsqu’il est en presence de ce
type du contrat, si un des personnes publiques

>concession d'autoroute: L’etat conclut ce contrat avec des personnes privées pour
construire et exploiter le route. Elle met en présence une personnes publiques (etat) et
personnes privees.
L'entreprise concessionnaire (privé) doit elle-meme passer des contrats avec d’auteurs
enterprises. La question se pose: la société concessionnaire (concedant par l’etat: aka l’etat
gave the authority) qui passe des contrats avec des personnes privees: est-que ce contrat
est un contrat de droit privee? Le juge a considéré que les contrats passe par l'entreprise
concessionnaire pouvait, de fait de la theorie de la representation, etre considere comme
un contrat administratif ou la theorie de la representation s’applique.

Puis, le TC a rendu un arret: TC 9 Mars 2015 - Mme RISPAL: Les contrats conclus par les
sociétés d’autoroute ne pouvait pas etre des contrats administratifs pcq la société
d'autoroute n’agissait pas pour le compte de l’etat: ‘Considérant qu'une société
concessionnaire d'autoroute qui conclut avec une autre personne privée un contrat ayant
pour objet la construction, l'exploitation ou l'entretien de l'autoroute ne peut, en l'absence de
conditions particulières, être regardée comme ayant agi pour le compte de l'Etat ; que les
litiges nés de l'exécution de ce contrat ressortissent à la compétence des juridictions de
l'ordre judiciaire.’ – donc c’est une contrat du droit prive SAUF si la personne privee agit pour
le compte de l’etat. la societe d’autorute ici n’agit pas pour le compte d’etat.

Il faut pour qu'un contrat soit administratif: il faut qu'une personne publique est
administrative, et la société concessionnaire ne peut être regardée comme ayant agi pour le
compte de l'Etat. Le critere organique est essentiel: il faut une personne publique presente
pour un contrat doit etre administratif, même dans des situations de concession, il sont des
contrats privees quelque soit l’objet du contrat: un contrat entre deux personnes privées,
normalement, ne peut etre administratif. C’est un revirement de jurisprudence (par rapport a
l’arret Peurue??)

Dans les plupart des cas, les contrats sont conclu entre une personne publique et une
personne privée: le critère organique est d’avoir une personnes publiques, mais c pas
suffisant pour automatiquement le contrat soit administratif, la jurisprudence ajoute que
d’auteurs criteres cumuler que le critère organique: le critère de service public (l’objet du
contrat porte sur un service public). Le contrat entretien avec une activité de service public,
une relation étroite, mais le juge utilise aussi un autre critère qui est le critère de présence
dans le contrat les clauses qui diffère de celle des contrats civile.

Sous-Section 2 : L’objet du contrat (le critère matérielle) :

Le critère de service public : si un contrat a pour objet l'exécution d’un service public, ce
contrat est un contrat administratif. Dans les deux cas, il s'agissait de contrats passés par
des collectivités locales avec des entreprises privées.

-CE 6 février 1903 TERRIER (GAJA): Un contrat passé par le département avec Mr.
Terrier et ce contrat porte sur l'élimination/chasse des vipers. Le CE va considérer que M
Terrier exécute une mission de service public en procédant à la chasse aux vipers, et
donc le contrat conclu entre le département et lui est un contrat administratif.

-CE 4 mars 1910 THÉROND (GAJA): Une ville avait conclu avec M. Therond un contrat
pour la capture des chiens errants = un marche a ete conclu entre M Therond et la
commune. Le CE va considere que M Therond assure un service public: ‘Considérant qu'en
traitant dans les conditions ci-dessus rappelées avec le sieur X..., la ville de Montpellier a
agi en vue de l'hygiène et de la sécurité de la population et a eu, dès lors, pour but d'assurer
un service public ; qu'ainsi les difficultés pouvant résulter de l'inexécution ou de la mauvaise
exécution de ce service sont, à défaut d'un texte en attribuant la connaissance à une autre
juridiction, de la compétence du Conseil d'Etat,’ Le CE considère que l’objet du contrat (la
mission de service public) entraine l’application de droit administratif. Lrsq un contrat est
conclu entre une personne publique avec des entreprises privées pour assurer une service
public = contrat administratif.

Cette jurisprudence va être confirmé dans deux autres arrêts importantes:

CE 20 avril 1956 -EPOUX BERTIN: identification d’un contrat administratif lorsque l’objet
porte sur le service public.

Dans les 3 arrets ils confient a la personne privee la charge de l’activite de service public.

CE 1956 - GRIMOUARD: Lorsqu’un contrat a pour objet l'exécution d’un service public, ce
contrat est administratif. Cela suffit à le rendre administratif.

La jurisprudence TC 25/3/1996 BERKANI, il s'agit d'un arrêt du TC de 25 mars 1996, dans


cette affaire il s'agit d'un contrat du travail entre une personne publique et une personne
privée. La question est de savoir quel est le droit applicable? Si c'est un contrat du travail privé
alors c'est le conseil du prud'homme mais si c'est un contrat public le contrat va être considéré
comme un contrat administratif. Le contrat du travail était entre M. Berkani et une personne
publique. pendant longtemps la jurisprudence était hésitante sur cette question, mais la
personne publique concerne les agents du travail des services public administratif. La
question est de savoir quelle est la nature du contrat passé? Le juge faisait un barrier de
réponse en fonction de nature on a soit du droit administratif et soit du droit privé. Le TC a dit
que "les personnelles travaillent pour le compte administratif sont les agents
contractuelles du droit public quelque soit leur emploi" L'interêt est qu'il unifie le droit
applicable.
Sous-Section 3 : Les clauses du contrat (le contenu du contrat) :

Le contrat résulte des négociations entre les parties. Lorsqu’une personne publique passe
un contrat avec des personnes privées : il peut introduire dans le contrat, les clauses
exorbitantes. Cvd des clauses qu’on ne trouve pas dans le contrat si une personne
publique n'était pas signataire, des clauses qui déroge au droit commun/civil, il porte la
marque administrative.

Ces clauses n'auraient pas été écrites dans des contrats entre personnes privées et elles sont
spécifiques au droit public, souvent, ce sont des clauses inégalitaires. Normalement, en droit
privé, il y a une égalité entre des personnes. Dans le contrat administratif, la personne
publique est dans une situation ‘de supériorité' par rapport à la personne privée puisqu’elle
dispose d’un certain nombre des prérogatives de puissance publiques: ca correspond au
pouvoir particulier des autorités publiques que les mets dans des situations différentes de droit
privé (EX: le pouvoir d’action unilatérale, cvd que la personne publique dispose dans le cadre
du contrat d’un certain nombre de pouvoir qui traduit sa situation de supériorité pcq il est en
charge de l'intérêt générale, la personne publique va introduire dans les contrats les
stipulations qui traduisent ses prérogatives).

Si elle comporte des clauses exorbitantes

Une clause exorbitante est une clause inégalitaire, elle porte la marque administrative. C'est
une clause particulière pas dans le droit privé et qui porte la marque de l'administration. Il
s'agit des clauses qui donnes aux personnes publiques des pouvoirs exorbitants au cour de
l'exécution du contrat. Elles sont les clauses qui reconnaissent le pouvoir particulier à la
personne publique.

Le juge administratif considère que lorsqu'on trouve dans un contrat ce type de clause
exorbitante, cela entraîne la qualification administrative du contrat. Cette un critère
d’identification des contrats administratifs. On ne trouve pas ces clauses en droit privée

CE 31 juillet 1912 SOCIÉTÉ GRANITS PORPHYROÏDES DES VOSGES: Concerne le


critère des clauses exorbiantes de droit commun dans l’identification d’un contrat
administratif. Ce critere va etre preciser par un arret ulterieure. Le CE va dire " un contrat
d'achat peut être administratif si dedans on trouve des clauses exorbitantes du droit
commun" Le CE admet qu'un contrat banal d'achat par une personne publique peut être
administratif quand même en fonction des clauses que l'on trouve. Pour établir les juges
doivent examiner les clauses elles même. Même un contrat d'achat peut être administratif.

TC 13 octobre 2014 AXA FRANCE : il s'agissant d’un bail conclu entre une collectivité
locale et une association sportive. La question se pose : si le contenu du contrat pouvait
entraîner la qualification des contrats administratifs ? Pcq louer un bien ne suffit pas pour
avoir un objet de service public, il faillait des clauses particulières. Le TC va donner une
définition de ce qu’il faut entendre par clauses exorbitants: ‘Considérant, en troisième lieu,
que le contrat litigieux ne comporte aucune clause qui, notamment par les prérogatives
reconnues à la personne publique contractante dans l'exécution du contrat, implique, dans
l'intérêt général, qu'il relève du régime exorbitant des contrats administratifs,’ - Le TC va
considère que dans le contrat de location, il n’y a pas des clauses qui traduisent les
prérogatives de la personnes publiques dans l'exécution des contrats: on a une définition
indirect des clauses exorbitantes: un clause, qui implique dans l'intérêt générale, que le
contrat relève du régime exorbitant des contrats administratif. Le TC va considérer qu’il n’y a
pas une clause exorbitante = c un contrat de droit privé, et la juridiction judiciaire est
compétente. La clause est celle qui implique l’intérêt général que le contrat relevé de régime
exorbitant de contrat administratif – on est en présence d’une telle clause lorsque on
reconnait a la personne publique contractant des prérogative dans l’exécution du contrat.

Il faut TOUJOURS avoir une personne publique dans une partie du contrat(obligatoire),
soit il y a un service public ou une clause exorbitante (critères alternatifs).

Section 2 : Le régime des contrats administratifs :

Le régime doit être différent des contrats privés.

Sous-Section 1 : La passation du contrat

(formation) :

Il y a un certain nombre des procédures que l’admin va devoir respecter lrsq elle passe son
contrat. La liberté contractuelle existe bien en droit admin mais elle est plus limitée que la
liberté contractuelle en droit privé: l’administration doit se mettre à certaines procédures de
passation de leurs contrats. Il existe un certain nombre des principes qui vont s’imposer aux
personnes publiques lrsq elle concluent leurs contrats: ces principes doivent être
impérativement respecter par les personnes publiques. Elles sont, en vertu d’un code,
certains principes à respecter.
Autrement dit, les personnes publiques ne sont pas libre de passer leur contrat de gre a gre.

Le Code de la Commande Publique impose des obligations aux personnes publiques lrsq
elle veulent passer leurs contrats : ‘’CCP - Article L-3: Les acheteurs et les autorités
concédantes respectent le principe d'égalité de traitement des candidats à l'attribution d'un
contrat de la commande publique. Ils mettent en œuvre les principes de liberté d'accès et de
transparence des procédures, dans les conditions définies dans le présent code. Ces
principes permettent d'assurer l'efficacité de la commande publique et la bonne utilisation
des deniers publics.’’

Lorsqu'un personnes publiques veut passer un contrat: il doit mettre un procédure en œuvre:
la procédure d’un appel d’offre: les entreprises qui sont intéressée will put an offer, and la
personne publiques will treat everyone equally, c un sorte du concours entre les enterprises
qui vont déposer leurs offres et proposer leurs services, et la personne publique doit
respecter l’égalité (égalité de traitement des candidats). Va s’appliquer un principe de non-
discrimination : on ne doit pas differenement traiter les entreprises à la fonction de leur
nationalité, etc. Il faut qu’on puisse le procès de passation. On doit choisir le meilleur offre, le
but de tt la procédure c d’obtenir l’offre économiquement la plus avantage

Cette procédure amené beaucoup des contentieux.

Régime de passation : on applique aussi en droit public le principe selon lequel il ne doit pas
avoir le vice de consentement, il ne faut pas que le consentement ait été vicié. Il y a des
contentieux dans laquelle les personnes publiques ont été victime de tromperie par
l'entreprise (rejoint avec l'idée de corruption : les entreprises ne respectent pas les règles). Il
faut que le consentement soit donné par une façon libre.
>Régime de passation du contrat administratif : il y a des règles particulières qui s'appliquent
dans la matière, en particulier, à cause du Code de la commande public qui impose
certaines règles à respecter.

Sous-Section 2 : L'exécution du contrat :

Conseil d'État, 30 mars 1916, Compagnie générale d’éclairage de Bordeaux :


‘’Considérant qu'en principe le contrat de concession règle d'une façon définitive jusqu'à son
expiration, les obligations respectives du concessionnaire et du concédant ; que le
concessionnaire est tenu d'exécuter le service prévu dans les conditions précisées au traité
et se trouve rémunéré par la perception sur les usagers des taxes qui y sont stipulées.’’

En principe, le contrat règle des obligations respectives. Le contrat fait ‘la loi’ des parties.
Les personnes publiques doivent respecter les engagements des contrats. A partir d’un
moment ou une partie accepte d’entrer dans des obligations contractuelles, elles sont liées
aux termes du contrat (pour les personnes privées et publiques).

Il existe des règles générales applicables aux contrats administratifs : quand l’administration
passe un contrat, il peut arriver des cas où l'administration doit utiliser ces prérogatives
publiques.

Paragraphe 1: Les prérogatives de l’administration:

Pcq elle est en charge de l’intérêt générale, l'administration contractant dispose des
certaines prérogatives qu’elle peut s’exercer contre son cocontractant. Ces prérogatives
existent même sans texte parce qu’elle l’administration et en charge de l’intérêt générale. Le
CE autorise la personne publique le droit de faire usage. « meme sans texte »
Elle dispose du pouvoir de contrôler et de diriger le contrat et l'exécution du contrat et elle
dispose un contrat de sanction et un pouvoir de modification et de réalisation unilatérale.

A- Un pouvoir de contrôle et de direction :


L’administration peut vérifier à tout moment que son partenier privée se comporte
confortement aux clauses des contrats, elle peut exiger de tous les renseignement pour
vérifier que l’exécution respecte les clauses contractuelles. Elle aussi dispose de pouvoir de
direction : donner des ordres a son cocontractant pour exécuter le contrat. Au cours de
l’exécution des contrats, l’administration va mettre un certain nombre des ordres ‘des ordres
de service’ = l’administration peut imposer par le bais d’un ordre de service un certain
nombre des choses a son cocontractant (arrêter le travail, changer les modalités, etc).

Elle trouve dans l'arrêt CE 22 FEVRIER 1952 SOCIETE INGRAND, l'administration peut
vérifier que sont contractant privé se comporte aux clauses du contrat. L'administration
exerce un pouvoir de direction en particulier elle peut exiger des sources des comportant
prives qu'elles utilisent certaines procédures de l'administration elles peuvent adresser des
ordres qu'elle doit tenir compte. (ordre de service) l'administration adresse ce ordre à ces
contractants. Dans ce arrêt le CE reconnait le droit de contrôler l'exécution du marché́ et en
outre le CE va reconnaitre le droit a la personne publique de prescrire l'embauche publier
pour travailler l'avantage.
B- Le pouvoir de sanction :
Les personnes publiques ont le pouvoir d’infliger une sanction a son cocontractant si celui-ci
ne respecte pas le contrat, au cours de l’exécution, (ex: si une entreprise ne respecte pas le
délai, la personne publique peut prononcer une sanction).

-Il y a plusieurs type de sanction contre les cocontractant : comme des sanctions pécuniaires
(en argent), mais l'administration peut d’office (sans aller devant le juge) prononce des
sanctions coercitives (des mesures contraignant - la mise en régie: la personne publique
peut se substituer au cocontractant).

CE 31 mai 1907 DEPLANQUE que " même sans texte l'admin disposait un pouvoir de
sanction" ici on a une illustration d'un privilège qui est le privilège de préalable. Lorsqu'elle
prononce une sanction elle doit respecter le droit de la défense CAD elle doit s'adresser une
mise en demeure préalable à ces contractants. Les sanctions sont pécuniaires et coercitives
ou même aller jusqu'à la résiliation du contrat. Il y a le principe de proportionnalité́ , la
sanction doit être appliquée au manquement des obligations individuelles. Souvent ils sont
des sanctions pécuniaires. Le juge dispose du pouvoir de réduction de sanction mais
l'administration a le pouvoir de prononcer des sanctions coercitives; le cocontractant est
pénaliser plus fortement mais sans une rupture du contrat. Une mise en régie. La mise sous
séquestre. La sanction finale est la résiliation de sanction en cas de faute d'une particulière
gravite il y aura une sanction.

C-Pouvoir de modification et résiliation unilatérale :


C’est un pouvoir exorbitante : pourquoi l’administration a un pouvoir de modification et de
résiliation unilatérale : La justification de ce pouvoir se trouve dans la notion de l'intérêt
général qui est poursuivi chaque fois lrsq l’administration conclut un contrat. L’administration
passe un contrat pour l'intérêt générale.

‘Contracter c’est encore administrer’ = l’administration a toujours la charge de l’interet


generale, et il faut disposer des prérogatives pour assurer celle-ci.

Le pouvoir de modification du contrat: CE 11 Mars 1910 - COMPAGNIE GENERALE


FRANCAISE DES TRAMWAYS (GAJA)
la théorie de la mutabilité – le contrat de admin est dynamique, il évolue a vers de la service
public.
Le CE va connaître l’existence de pouvoir de modification de contrat et il rattache a la
mutabilité : ce pouvoir de modification est unilatéral, et l’administration peut faire usage ce
pouvoir pour assurer le bon exécution de service public et interet generale. Dans cet affaire,
l’état avait conclu avec cette compagnie un contrat d'exploitation des tramways avec un
certain cadences. L’etat demande d'augmenter le nombre de tramways au nom de besoin
de la population. Le CE dans cet arrêt nous dit que l’état ne peut pas … concede..un service
public..contrat a son propos. Le fait qu’il y a une concession n’empêche pas que l’état doit
toujours garantir que l’exécution se fera au mieux des intérêts des services publics. Le CE
reconnait le droit à la puissance publique de modifier le contrat unilatéralement même si c
pas prévus. L’autorité publique a le pouvoir de modifier les prestation pour assurer dans
l’intérêt de public la marche normale de services.

Le CE reconnait EXPRESSEMENT a la puissance publique la possibilité de modifier les


termes et les prestations de contrats.

Ce changement des prestation va causer une préjudice, mais au nom de l’intérêt générale,
l’état peut contraigne de faire ses prestation, et les entreprises privées peuvent demander
des dommages-intérêts/compensation.

Autre pouvoir que l’administration dispose, même sans texte: la résiliation unilatérale: le CE
a reconnu l’existence de ce pouvoir dans un arrêt d'assemblée:

-CE 2 Mai 1958 - Distillerie de Magnac Laval: Le CE reconnait la possibilite d’une


personne publique de reliser unilaterlement un contrat si l’interet generale n’etait pas
respecte.

Confirme dans l'arrêt CE Ass. 2 février 1987 Société TV 6: Le CE confirme l’existence de


ce pouvoir de résiliation unilatérale pour des motifs d’intérêt générale, et l’Enterprise va avoir
le droit d'indemnisation: ‘’Considérant que, s'il appartient à l'autorité concédante, en vertu
des règles générales applicables aux contrats administratifs et sous réserve des droits
d'indemnisation du concessionnaire, de mettre fin avant son terme, à un contrat de
concession, elle ne peut ainsi rompre unilatéralement ses engagements que pour des motifs
d'intérêt général justifiant, à la date à laquelle elle prend sa décision, que l'exploitation du
service concédé doit être abandonnée ou établie sur des bases nouvelles.’’

Paragraphe 2: Les droits du cocontractant:

Quand on execute un contract il ya toujours une alea – quand on passe un contract on sait qu
e ce fonctionne ou pas fonctionne c’est l’idee que il y a des aleas ou des risques quand on
execute une contract (theorie du imprevision) il arrive qu’il ya des evenements qui vont
changer les conditions que le contrat va changer par example la guerre. La guerre fait partie
imprevisible donc lorsque il ya une guerre – le contrat change bc this change, evolue et
impacte le contrat.
Le cocontractant de l’administration bénéficie d’un droit d'être rémunéré (pécuniairement
obvouisly), le cocontractant a droit aussi à l'indemnisation de certaines dépenses.

1er cas: la personne publique a fait usage de sa pouvoir de modification/résiliation


unilatérale = elle va devoir indemniser le cocontractant.

Code de la Commande Publique, Article L-6: ‘’4° L'autorité contractante peut modifier
unilatéralement le contrat dans les conditions prévues par le présent code, sans en
bouleverser l'équilibre. Le cocontractant a droit à une indemnisation, sous réserve
des stipulations du contrat ;

5° L'autorité contractante peut résilier unilatéralement le contrat dans les conditions prévues
par le présent code. Lorsque la résiliation intervient pour un motif d'intérêt général, le
cocontractant a droit à une indemnisation, sous réserve des stipulations du contrat.

Le code et la jurisprudence reconnaissent le droit d'indemnisation dans les cas de


modification/résiliation unilatérale par des personnes publiques.

Il peut avoir des négociations qui prévoient que certes il y aura une indemnité.

2eme cas: L’alea = il y a au cours de exeuction de contrat des aleas qui vont changer le
facon d’execution, il y a plusieurs types d’aleas, ils sont exterireur a la volonte des
parties, ils sont imprévisible, et va changer les modalités. Les aléas sont prise en compte
par le juge admin, et est-qu’on peut se retourner contre un personne publique en cas d'aléa
économique pour demander l'indemnisation?

Théorie de l’imprévision, CCP, Article L-6: ‘’3° Lorsque survient un événement extérieur
aux parties, imprévisible et bouleversant temporairement l'équilibre du contrat, le
cocontractant, qui en poursuit l'exécution, a droit à une indemnité.’’

C’est un reprise d’un arrêt de CE : CE 30 Mars 1916 - Compagnie d'éclairage de


Bordeaux: ‘’la variation du prix des matières premières à raison des circonstances
économiques constitue un aléa du marché qui peut, suivant le cas être favorable ou
défavorable au concessionnaire et demeure à ses risques et périls, chaque partie étant
réputée avoir tenu compte de cet aléa dans les calculs et prévisions qu'elle a faits avant de
s'engager.’’

En l'espèce une société qui est la compagnie était concessionnaire de service public et la
société a demandé à la ville le versement d'indemnité car c'est la guerre et le coup du matière
première a augmenté de fait de la guerre. Le CE va reconnaitre le droit pour l'entreprise privé
le droit de bénéficier d'une aide de la part de son cocontractant public "Lorsqu'il survient un
événement qui dépasse la prévision des parties au moment de la conclusion du contrat et qui
aboutir un bouleversement de son économie la personne publique doit verser une indemnité
pour lui permettre la poursuite du contrat". Dans cet arrêt on reconnait le droit une indemnité
lorsqu'il y a bouleversement économique du contrat et cela est une situation qu'on ne peut pas
prévenir. Le code de la commende pub a pris la jurisprudence CE 1932 COMPAGNIE
GENERALE DE TRAM DE CHERBOURG "Lorsque survient un évènement extérieur aux
parties, imprévisible et bouleversant temporairement l’équilibre du contrat, le cocontractant,
qui en poursuit l’exécution, a droit à une indemnité" La théorie d'imprévision permet à une
entreprise privé d'obtenir une aide financière.

Il existe des situations où la personne privée a un droit d'indemnité (la théorie du fait du
prince) qui correspond aux hypothèses ou la législation change de faite d'une des parties des
contrats.

En principe, on exécute le contrat meme si le cout pour l’enterprise augmente bcp (a ses
risques et périles = c pas le problème de l’administration if u started having problems, il y a un
alea), le contrat s'exécute aux risques et periles.

Dans l’affaire de 1916, l’alea etait la guerre. Le CE considère que la guerre etait un
evenement imprevisible, donc le CE admet des situations extraordinaires ou l’enteprises
privees peut demander l’indeminisation au personnes pubuliques SEULS dans les
evenemtement imprevisible, extieures des parties et elle boulverse l’equilibre des contrats,
mais cette exceptionelle.

L’imprévision : lrsq il y a des événements exceptionnels, on peut obtenir l'indemnisation (la


personne privee), mais l'indemnisation est temporaire et non-durable.

La théorie d'imprévision permet à une entreprise privé d'obtenir un aide financier.

On peut dans certain cas qui on trouve une moyenne de continuer l’exécution du contract.
Il peut que le service public fonctionne sans interruption. Une application de l’idée de
continuité de service public.

La théorie d'imprévision est pour un période limite des temps, when the situation is heavy =
contract ne peut continuer, mais si l’imprévision passe = we go back to exécution the clauses
as always.
L'indemnité va être verser pour un temps limité, si l’Enterprise ne peut pas continuer sa
exécution au cause de cette éventement= réalisation du contrat.

L’article 1995 du Code Civil va reprendre certains éléments de la théorie de l’imprévision de


droit administratif.

En principe, on exécute le contrat meme si le cout pour l’enterprise augmente bcp (a ses
risques et périles = c pas le problème de l’administration if u started having problems, il y a un
alea), le contrat s'exécute aux risques et periles.

Dans l’affaire de 1916, l’aléa était la guerre. Le CE considère que la guerre était un
évènement imprévisible, donc le CE admet des situations extraordinaires ou l’entreprises
privées peut demander l’indemnisation au personnes publiques SEULS dans les éventement
imprévisible, entières des parties et elle bouleverse l’équilibre des contrats, mais cette
exceptionnelle.
Chapitre 13: La Police Administrative:

La police a une activité spécifique prescriptive consistant à règlementer des activités privées
en vue de maintien l’ordre pouvant donne lieu à des actions matérielle.
L’administration doit prévenir un trouble à l'ordre public, cette action s'appelle la police
administrative. Les autorités doivent prendre des mesures nécessaires à l'éventuel trouble
à l'ordre. Les préservations de l’ordre public par la police administrative peut porter atteinte
aux droits et libertés fondamentales : il faut trouver un équilibre entre la préservation
de l’ordre public et la garantie des droits fondamentaux.
Le juge doit vérifier si les mesures prises ne sont pas excessives/disproportionnées par
rapport à l'objectif poursuivi, le juge admin garantit le respect de liberté et opère le contrôle
au cet équilibre.

Le juge joue un rôle essentiel qu'on va voir en ce moment solliciter de faite de la période du
covid, l'Etat utilise le police administrative pour prévenir cette épidémie. Le juge a un rôle
essentiel, il revient de contrôler l'usage que fait l'Etat de se pouvoir de police. Le rôle du juge
doit être assuré qu'on porte pas atteinte excessive de la liberté (principe d'équilibre) Les
professionnels sont aller devant le juge et ils introduisent un recours qui est le référé liberté
qui est une procédure d'urgence permettant de mettre fin à une mesure administrative de
nature à porter une atteinte grave à l'exercice d'une liberté fondamentale.

Le terme de police est un terme qui a plusieurs sens : les différents sens sont parfois mêlés.
Il y a une sen organique et fonctionnelle. Au sens organique, le mot ‘police’ renvoie aux
forces de police : toutes les autorités de police qui assurent la fonction (la police nationale,
les gendarmes, le préfet de police). Au sens fonctionnel, celui qui assure l’ordre public par le
biais des mesures préventives, il revient aux autorités de police pour anticiper des risques et
prendre des proportionnelles mesures pour la paix sociale.

Section 1 : Les finalités de la police :

Paragraphe 1: Le contenu de l’ordre public:

La police municipale a pour objet d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité
publiques.
La loi est intervenue pour donner un cadre et pour essayer de discerner la notion de police.
Une loi du 5 Avril 1884 qui est reprise à l’article L-212-2 d’un Code Générale des Collectivités
Territoriales : La police municipale a pour objet d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et
la salubrité publiques. Il définir l’ordre public

28/2/1986 – NGARO JEUGA -

>La police a pour objet d’assurer la sûreté et la sécurité publique => c’est la prévention des
risques d’accidents (ex: la route), des dommages aux personnes et aux biens.

>l'idée de tranquillité = préserver les calmes des citoyens (ex: les nuisances sonores/le
bruit).
>La salubrité publique => garantir la santé.

Ces trois choisis sont les composantes traditionnelles des finalités de la police

-On insiste à la moralisation de l’ordre public - un élargissement de l’ordre public aux


composantes morales. Le juge intervienne dans le spectacle de curiosité : des spectacles
qui peuvent troubler l’ordre public: ‘’Le maintien du bon ordre dans les endroits où il se fait
de grands rassemblements d'hommes, tels que les foires, marchés, réjouissances et
cérémonies publiques, spectacles, jeux, cafés, églises et autres lieux publics,’’ - Le marie
intervenir. Dans les années 20s, il y a eu un arrêt :

Conseil d’Etat, 7 novembre 1924, Club indépendant sportif chalonnais : il s’agissant de


combat de box, le maire d’une ville avait interdit le combat de box dans le cadre de son
pouvoir de police. Le CE a saisi d’un recours contre cette décision: est-que le maire peut, au
titre de son pouvoir de police, interdire de le spectacle de box: Le CE va valider la décision
de marie, le point important: on a sur le terrain de la moralisation. rôle essentiel qu'on va voir
en ce moment solliciter de faite de la période du covid, l'Etat utilise le police administrative
pour prévenir cette épidémie. Le juge a un rôle essentiel, il revient de contrôler l'usage que
fait l'Etat de se pouvoir de police. Le rôle du juge doit être assuré qu’on ne porte pas atteinte
excessive de la liberté (principe d'équilibre) Les professionnels sont aller devant le juge et ils
introduisent un recours qui est le référé liberté qui est une procédure d'urgence permettant
de mettre fin à une mesure administrative de nature à porter une atteinte grave à l'exercice
d'une liberté fondamentale.
‘’Cons. que, pour interdire, par l’arrêté attaqué, les combats ou exhibitions de boxe, le maire
de Châlons-sur-Marne s’est fondé, notamment sur « le caractère brutal et parfois sauvage »
de ces combats qu’il regarde comme « contraires à l’hygiène morale »; qu’en prononçant par
ces motifs, qui ne peuvent être regardés comme étrangers à l’ordre public, l’interdiction dont
s’agit, le maire de Châlons-sur-Marne n’a pas fait un usage abusif des pouvoirs qu’il tient des
lois précitées;…’’

CE 18 Décembre 1959 - SOCIÉTÉ DES FILMES LUTETIA : Il faut obtenir un visa


ministérielle pour les films, et une comité assure que pour les scènes ne posent pas des
difficultés à l'ordre public (visa d'exploitation - certains publics n’ont pas accepté de voir ce
film). Dans cette affaire, a Nice, le maire de la commune interdit la projection d’un certains
nombres des films qui obtiennent un visa d'exploitation, le marié refuse pcq il considère que
ces films sont contraires ‘aux bonnes mœurs' ne pourrait pas être diffusé. Ces arrêtés font
l'objet d’un recours et la question qu'il oppose est: est-ce que le maire peut interdire la
projection des films, alors même que l'Etat a donné un visa d'exploitation? Le CE reconnaît
le droit aux maries de prendre des mesures de police particulier dans sa commune: ’un
maire, responsable du maintien de l'ordre dans sa commune, peut donc interdire sur le
territoire de celle-ci la représentation d'un film auquel le visa ministériel d'exploitation a été
accordé,’’
Le CE estime que le maire peut prendre des mesures lorsqu'il estime que ‘la projection est
susceptible d'entraîner des troubles sérieux ou d'être, à raison du caractère immoral dudit
film et de circonstances locales, préjudiciable à l'ordre public.’
Moralité is a legit raison pour interdire des choses qu’on considère contraire de l’ordre
public.

OUI le CE va admettre qu'on puisse au nom de la bonne mœurs interdire la diffusion d'un
film. Le CE nous dit qu'il est légal d'interdire le film dans les troubles sérieux. À coté des
troubles matériels à l'ordre public, il peut exister des troubles immatériels.

Conseil d'Etat, 5 / 3 SSR, du 4 juin 1975 - BOUVET DE LA MAISONNEUVE :


‘NOTAMMENT CELLES QUI ONT POUR OBJET LA SECURITE DES CONDUCTEURS
DES VOITURES AUTOMOBILES ET DES PERSONNES TRANSPORTEES ; QU'EN
FAISANT OBLIGATION A CERTAINS DE CEUX-CI, AFIN DE REDUIRE LES
CONSEQUENCES DES ACCIDENTS DE LA ROUTE, DE PORTER UNE CEINTURE DE
SECURITE ATTACHEE, LE DECRET ATTAQUE N'A PAS EXCEDE LES POUVOIRS
CONFERES A L'AUTORITE REGLEMENTAIRE.’

Le CE admet qu’on peut poser la porte une ceinture de sécurité attachée et imposer ça a
l’individu, et on veut protéger lui a lui-même. The police intervenir for ur benefit, and force
stuff even if its porter attente au liberté.

On passe de l'ordre public matériel à l'ordre public immatériel: la morale se fait partie
qu’un certain nombre des valeurs, et progressivement, les autorités publiques avec le
pouvoir de police imposer le respect des valeurs et on quitte le domaine matériel a
l’immatériel pcq on considère que auj. qu’un certain nombre des comportements ne
sont pas aligne with les valeurs.

Une valeur essentie aujd = la dignité de la personne humaine : certains autorités prennent
des mesures de police pour préserver la dignité de la personne humaine.

Conseil d'Etat, Assemblée, du 27 octobre 1995 - COMMUNE DE MORSANG SUR ORGE


(GAJA): Cet arret est un arret important qui a marqué son époque, relatif aux lancer des
naines: discos qui organise ce type de spectacle, un certain nombre des maires ont pris des
mesures de police pour interdire ce spectacle en estimant qu’ils sont contraire à l'ordre
public au titre de leur pouvoir de police administrative. Les tribunaux admin donne raison aux
sociétés qui organise ces spectacles, et les arrêtes ont ete supprime. Le marie fait le recours
devant le CE. La question qui est posée est la suivante : Est-ce qu’il est possible d’interdire
au titre de ses pouvoirs de police ce type de spectacle ?

Est ce qu'on peut autoriser le spectacle au nom de la liberté du travail? Une des personnes
attaquées était le nains car il a empêché de travailler. Le CE va admettre qu'un maire peut
interdire au nom de la dignité humaine un spectacle. "Le respect de la dignité de la personne
humaine est une des composantes de l'ordre publique" Il intègre dans l'ordre publique la
notion de dignité de l'ordre humaine. Le CE dit que le respect de liberté du travail ne fait pas
obstacle et que le police interdisait une activité alors il admet porte atteinte à la liberté de
travailler au nom de la protection de dignité humaine. On élargie l'ordre public et les
composants de l'ordre publique. On admet que les considérations morales peuvent être
justifiées.

Le fondement sur lequel se base le CE est le principe de la dignité de la personne humaine


et donne raison à la mairie qu’il peut interdire ce type de spectacle, on interdit les traitements
dégradants et inhumains. ‘’que, par son objet même, une telle attraction porte atteinte à la
dignité de la personne humaine ; que l'autorité investie du pouvoir de police municipale
pouvait, dès lors, l'interdire même en l'absence de circonstances locales particulières et alors
même que des mesures de protection avaient été prises pour assurer la sécurité de la
personne en cause et que celle-ci se prêtait librement à cette exhibition, contre
rémunération,’’

CE 9 Janvier 2014 - SOCIÉTÉ DE LA PRODUCTION DE LA PLUME : Ca concerne une


spectacle de emballa emballa. .L’état (préfet dans ce cas) prises un certain nombre des
mesures que ces spectacles est lieu (en Nantes), un recours est introduit contre la décision
de préfet d’interdire le spectacle. Il demande à la police l’interdiction de ce spectacle elle est
contesté devant le juge et d’autre cote – l’artiste wants a liberte d’expression. Est-ce que l’on
peut interdire un spectacle en se fondant sur la dignité humaine, sachant que le France est
un pays de liberté d’expression ?

‘’Les allégations selon lesquelles les propos pénalement répréhensibles et de nature à mettre
en cause la cohésion nationale relevés lors des séances tenues à Paris ne seraient pas
repris à Nantes ne suffisent pas pour écarter le risque sérieux que soient de nouveau portées
de graves atteintes au respect des valeurs et principes, notamment de dignité de la personne
humaine, consacrés par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et par la tradition
républicaine ; qu'il appartient en outre à l'autorité administrative de prendre les mesures de
nature à éviter que des infractions pénales soient commises ; qu'ainsi, en se fondant sur les
risques que le spectacle projeté représentait pour l'ordre public et sur la méconnaissance des
principes au respect desquels il incombe aux autorités de l'Etat de veiller, le préfet de la
Loire-Atlantique n'a pas commis, dans l'exercice de ses pouvoirs de police administrative,
d'illégalité grave et manifeste,’’

Ordonnance de juge référé - 2014: l'article L. 521-2 du code de justice administrative : " Saisi
d'une demande en ce sens justifiée par l'urgence, le juge des référés peut ordonner toutes
mesures nécessaires à la sauvegarde d'une liberté fondamentale à laquelle une personne
morale de droit public ou un organisme de droit privé chargé de la gestion d'un service
public aurait porté, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement
illégale. Le juge des référés se prononce dans un délai de quarante-huit heures " et qu'aux
termes de l'article L. 522-1 dudit code : " Le juge des référés statue au terme d'une
procédure contradictoire écrite ou orale. Lorsqu'il lui est demandé de prononcer les mesures
visées aux articles L. 521-1 et L. 521-2, de les modifier ou d'y mettre fin, il informe sans délai
les parties de la date et de l'heure de l'audience publique (...).’’

CE prononce que l’interdiction de spectacle est justifiée. Il appartient aux autorités


administratives de prendre des mesures nécessaires. Le préfet, en interdisant le spectacle,
a fait pour des motifs tirés de l’ordre public et la méconnaissance de respect du principe de
la dignité de personne humaine. Donc, le préfet n’est pas commis d'illégalité grave. On
insiste à l'élargissement de contenu de l’ordre public : on ajoute des nouveaux composants
par la jurisprudence aux composants traditionnels.

Pouvoir de police administrative = prévenir le trouble à l'ordre public matériel et immatériel


(morale).
Cette décision est une ORDONNANCE !!!! une decision du juge pris rapidement sans
examen. CE vise que l’arrêt BENJAMIN du 1913 et d’autre part il donne avis 2009 qu’il a
aussi un avis que le CE a statue sur la dignite du personne humaine – so long story short,
this artist can still preform but cant prefrom doing the same action that was interdit.

Paragraphe 2 : Police Administrative et Police Judiciaire:

La coutume nous dit que la police administrative est préventive, la police judiciaire est
répressive »

Police administrative : représente comme une police préventive = objet est de prévenir
l’éventuel trouble a l’ordre public,
Police judicaire : représente comme une police répressive = constater les infractions et
trouver les auteurs.

Le critère de distinction entre les deux est finaliste: en fonction des buts poursuivis. Le juge
admin va rechercher quelle est-elle l’intention des auteurs de la mesure de la police ? Il y a
police judiciaire si les actes/faits juridique qualifiées sont en relation avec une infraction
pénale déterminée.
Si l'opération qui était mené avait pour but de réprimer les auteurs d’une infraction, de
trouver des auteurs de l’infraction, c’est de la police administrative.

Conseil d’État, Section, 11 mai 1951, Consorts Baud : la famille de M Baud cherche
d’obtenir une réparation suite de décès de Baud par un d’accident, la famille demande a
l’état la réparation des préjudices. M Baud avait été tué ‘’lors de l'opération d’une police,
mène afin d’appréhender des individus signalés comme faisant partie d’une bande de
malfaiteurs ; que cette opération relevait de la police judiciaire ; que les litiges relatifs aux
dommages que peuvent causer les agents du service public dans de telles circonstances
ressortissent aux tribunaux de l’ordre judiciaire.’’ Qui est le juge compétent pour octroyer
l'indemnité à la famille ? ‘’Les requérants ne sont pas recevables à contester devant le
Conseil d’État la décision du ministre de l’Intérieur qui a rejeté leurs demandes d’indemnité.’’
Le CE considère que cette une opération de police judiciaire (arrêter des délinquants). Le
critère est la relation avec une infraction pénale pour la compétence de juge judiciaire. Donc,
la critère de distinction est un critère finaliste : par des buts et opérations suivis. Ce pas pcq
c’est un agent public qui tuer the guy that i twill be in the cadre du juge admin. on est en
litgie qui releve d’une juge judiciaire pcq on cherche des auteurs de l’infraction – a ‘inverse
s’il n’ya pas un lien avec une infraction ; c’est le juge administratif.
TC, 2 juin 1951 NOUALEK, Mme Noualek était à la fenêtre de son appartement et elle reçoit
un coup de feu dans la main par un inspecteur de police au cour d'une visite à l'appartement.
La question est de savoir quel est le juge compétant pour réparer les dommages? Le préfet a
présenté une déclinatoire de compétence alors il estime que c'est le juge administratif qui est
compétant, le TC doit décider si c'est le juge judiciaire ou administratif? "L'opération en cause
n'avait pas pour objet la recherche d'un délit ou d'un crime déterminé" cela n'était pas une
perquisition (recherche d'élément de preuve a l'infraction au domicile d'une personne) mais
une opération de police administrative.

B- La mise en œuvre des critères :

La distinction entre opération de police admin et judicaire est souvent délicate pcq on a du
mal à trouver les bons critères de distinction. En pratique, ces les mêmes personnels qui
agissent dans les cadres des missions administratives et judiciaires.

Une opération de police administrative peut se transformer en opération de police judiciaire


des faits de circonstances (Dll MOTSCH): distinction entre les deux est pour identifier quel
est la juridiction compètent. Police administrative => maintenir et prévenir les atteints à
l’ordre public ; police judiciaire => la répression d’une attente.

Il y a un contrôle sur la légalité des mesures de police

Arrêt du TC 5 décembre 1977 - Dlle MOTSCH : Le conducteur d'un véhicule fait l'objet
d'une opération de contrôle par la police. Ici, on est dans le cadre de la police administrative :
le contrôle est pour prévenir d' éventuels troubles. Dans cette affaire, le conducteur a forcé le
barrage et poursuivi sa route alors qu’il était ordonné de s'arrêter parce qu’il n’a pas arrêté et
répondu aux ordres de la police, il a commis une infraction. Une poursuite s’engage et la
police utilisé son arme et tire sur le véhicule dans l’intention d'appréhender le conducteur et
malheureusement blessé Dlle Motsch, le passager du véhicule.
Qui le juge est compétent pour indemniser la Mme Motsch? ‘’QU'EN UTILISANT AINSI SON
ARME DANS L'INTENTION D'APPREHENDER UN INDIVIDU QUI VENAIT DE
COMMETTRE PLUSIEURS INFRACTIONS, CET OFFICIER DE POLICE A FAIT UN ACTE
QUI RELEVE DE LA POLICE JUDICIAIRE.’’

En conclusion, tt n’est pas static .-.

Section 2 : Les autorités de police :

Paragraphe 1 : La liste des autorités de police:

Il y a une police administrative générale et spéciale : en matière de lutte contre la pollution, il


y a un pouvoir de police spéciale pour prévenir les atteints aux l’environnement.

Au niveau national :

Les titulaires au pouvoir de police générale, au niveau national. CE 8 Aout 1919 - LABONNE
: « qu’il appartient au chef de l’État en dehors de toute habilitation législative et en vertu de
ses pouvoirs propres, de déterminer celles des mesures de police qui doivent, en tout état
de cause, être appliquées dans l'ensemble du territoire ».

Sous la Vème république, ce n’est plus le PDR qui dispose de la compétence en matière de
police générale, c’est le PM. Lorsqu’il s’agit d’adopter les mesures de police qui concerne tt
les territoires, en application de l’article 21 et 36 de la constitution. Ça été confirmé par le CE.

Conseil d'Etat, 5 / 3 SSR, du 4 juin 1975, BOUVET DE LA MAISONNEUVE: ‘’a considere


que le pouvoir de police, appartient desormais au 1er Ministre, en application de l’article 21
et 36 de la constitution: ‘’QU'IL APPARTIENT AU GOUVERNEMENT, EN VERTU DES
DISPOSITIONS DES ARTICLES 21 ET 37 DE LA CONSTITUTION, DE PRENDRE LES
MESURES DE POLICE APPLICABLES A L'ENSEMBLE DU TERRITOIRE.’’

In this arret, PM prend une decret pour le centure de securite (seatbelt) then the person goes
and attacks devant le CE cette decret. Le CE va donne tort a la monseur bouvet – il va dire
qu’il appartiennet a PM de prendre des measures and qui est competent

B- Au niveau locale :

Le maire est seul chargé de la police administrative sur fondement de l’article L-2212 de la
code des collectivités : ‘’Le maire est chargé, sous le contrôle administratif du représentant
de l'Etat dans le département, de la police municipale, de la police rurale et de l'exécution
des actes de l'Etat qui y sont relatifs.’’ Le maire exerce cette mission, au nom de la
commune et dans le cadre de ses pouvoirs propres sur tous les territoires de la commune, il
peut prendre des mesures de police (organiser les circulations, interdire les manifestations).

Une deuxième autorité qui intervienne : le préfet, au niveau locale, est aussi amené
d’intervenir en matière de police administrative spéciale : il est compètent, pour prendre au
nom de l’etat, tout mesures en matière de salubrité, sureté, dans le champ d’application qui
dépasse le territoire d’une seule commune. Les mesures nécessitent de toucher plusieurs
territoires municipaux, et le préfet département intervient.

Le préfet est compètent en: par exemple, en France il y a ce qu’on appelle une interdiction
administrative de stade. Il y a donc une réglementation qui permet au préfet d'interdire
certains supporters d'accéder au stade.

Le préfet peut se subsister un maire en cas de carence de celui-ci: préfet va prendre


des mesures nécessaires pour maintenir la sécurité publique lrsq le marie n’agit pas, c
l’article 2215-1: La police municipale est assurée par le maire, toutefois :

1° Le représentant de l'Etat dans le département peut prendre, pour toutes les communes
du département ou plusieurs d'entre elles, et dans tous les cas où il n'y aurait pas été
pourvu par les autorités municipales, toutes mesures relatives au maintien de la salubrité,
de la sûreté et de la tranquillité publique.’’

On appelle ça un pouvoir de substitution.


Paragraphe 2: Les rapports entre les autorites de police:

Il existe une hiérarchie : les décisions prises au niveau central pour l’ensemble de
territoire, s’impose aux autorités locales. Si le PM (autorité nationale) décide que la
vitesse de circulation sur la route est de 120km/h, cette règle voudra pour tout le
territoire. Une autorité locale peut aggraver des mesures prises à l'échelon supérieur :
un marie peut décider de prendre des mesures de police plus restrictive au niveau de
son territoire de celle qui s’applique au niveau nationale lrsq les circonstances
exigent.

CE 18 Avril 1902 Commune de NERIS LES BAINS : Le CE reconnait au marie le droit de


prendre des mesures plus restrictives de celles adoptent au niveau nationale. En l’espèce,
les jeux d’argent ont été interdits et il est allée plus loin des décisions de préfet et l’état,
mais le CE reconnait le pouvoir d’aggraver les mesures au marie. Donc il existe la
possibilité pour l’autorité locale d’aggraver la décision.

Que c’est passe-t-il l quand on est une présence de manque (carence) de l’autorité locale ?
for ex une maire prend une measure de police. Il ne le fait pas en tant qu’une autorité police
– est-il possible pour qu’un d’autre de substituer le maire ?

Section 3 : Les modalités de l’exercice de police :

Paragraphe 1: Les actes de police:


Dans leur forme, les actes de police sont des actes administratifs comme les autres. Mais, il
y a un certain nombre de caractérise des actes de police et qui présent une particularité par
rapport aux actes unilatéraux.

1er particularité : l’acte de police est TOUJOURS unilatéraux. Il n’y a pas place pour le
contrat en matière de police. La police est une matière régalienne : on exerce la puissance
publique par des autorités, il y a une question de négociation. Il n’est pas possible de
déléguer aux personnes privées une mission de police administrative pcq ca relevé de
l’autorité de l’état.

Deuxième élément : les actes de police peuvent aller jusqu’à l’interdiction d’une activité
privée :

(like the interdiciton of the spectacle thing)

L’autohorite du police la liberte du commerce. les actes de police peuvent réglementer des
activités privées, mais le principe est que normalement les actes de police ne doivent pas aller
jusqu'à l'interdiction. L'acte de police doit respecter la liberté de commerce et le juge va vérifier
par le biais qu'on ne porte pas atteinte à la liberté de commerce. Le juge va contrôler que des
actes de police ne vont pas trop loins à la liberté de commerce.

Sometimes mayor is obliged to prend des measures de police. Il ne dispose pas de pouvoir
discretionnaire – s’il ne fait pas il va engager sa responsabilite
(peril grave) – c’est une situation d’urgence . c qui met en danger

CE Ass 22 juin 1951 -Daudignac : Le CE ete dans une présence d’une réglementation par
le maire qui interdit les prises des photos dans la rue. Donc, le maire interdit cette
profession. Le CE dit que ‘’le pouvoir de prendre les mesures nécessaires pour remédier aux
inconvénients que ce mode d'exercice de la profession de photographe peut présenter pour
la circulation et l'ordre public, - notamment en défendant à ceux qui s'y livrent de
photographier les passants contre leur volonté ou en interdisant, en cas de nécessité,
l'exercice de cette profession dans certaines rues ou à certaines heures, - ne saurait, sans
méconnaître la loi précitée du 16 juillet 1912 et porter atteinte à la liberté de l'industrie et du
commerce garantie par la loi, subordonner l'exercice de ladite profession à la délivrance
d'une autorisation.’’

Dans l'arrêt, le CE considère qu’une autorité de police ne saurait sans porter atteinte à la
liberté du commerce et de l'industrie subordonner l'exercice d'une profession à la délivrance
d'une autorisation.
Le maire avait soumis à une autorisation préalable la profession de photographe, pour
exercer cette profession il fallait obtenir l'accord du maire sur le fondement de ses pouvoirs
de police.

Est-ce qu’un maire peut utiliser ses pouvoirs de police pour soumettre à autorisation
préalable l'exercice d’une activité économique et professionnelle ?

Un maire ne peut pas subordonner l’exercice d’une profession a une autorisation préalable,
il porte une atteinte disproportionnée à la liberté de commerce et de l’industrie. Un maire
peut interdire totalement une profession, mais il ne peut pas subordonner une
autorisation préalable à l'exercice d’une activité commerciale. Le CE va annuler l'arrêté
de maire.

L’acte de police peut interdire totalement une activité pour la sécurité, mais on ne peut pas
créer un régime d’autorisation pelable a l’exercice d’une activité.

Le CE a confirme sa position dans un arret de CE 10 Juin 2009 -


société l’oasis du désert: une question concernant une salon, qu’ il faut une autorisation
préalable le droit de fumer en Terrace?

Paragraphe 2: Le contrôle juridictionnelle de la police:

tt acte de police peut mettre en sanctionne – donc si on ne respecte pas on est sanctionne.
Quand une maire prend un acte de police il prend un acte d’administration. Le measure de la
police porte atteinte a des libertes individuelles – il existe de moyens pour obtenir du juge en
urgence qu’il suspendre la measure de la police.

Fait l’objet d’un contentieux de plusieurs types. On peut, si un mesure de police ne respect
pas un droit fondamental, introduire un recours pour annulation (excès de pouvoir). Il existe
aussi un contentieux de plein juridiction : précisément, il s’agit de contentieux de la
responsabilité de la puissance publique. A l'occasion de l’opération de police, i peut arriver
que des dommages soit causés à des tiers, ou à des forces de l’ordre.
Il existe en matière de police des hypothèses de responsabilité sans faute: il y a des cas
dans lesquelles, en raison des risques liées au opérations de police, il y a des cas ou le CE
a reconnu une responsabilité sans faute pour risque.

CE 24 Juin 1949 - Consorts LECOMTE: Un coup de feu était tiré par un policier. M
Lecompte meurt, la famille demande une indemnisation. Le CE admet qu'on est en présence
d'un risque exceptionnel qui justifie qu'on puisse engager la responsabilité de police sans
faute. La police a alors crée des risques et on peut engager la responsabilité sans faute. C'est
un système favorable à la victime.

Il y a aussi les référés, en matière d'acte de police. Un des moyens de contester est de faire
référer de liberté (art. L 5211 CJA.)

Le CE considère que l’utilisation d’un armee au feu crée des risques particuliers qui justifient
une responsabilité sans faute.

Troisième type de procédure qui existe : des procédures d’urgence/procèdes de réfère : il


existe la procédure de réfère de liberté, en cas d’attente grave a liberté fondamental;.

La possibilité de recours contre les actes de polices sont multiples : recours pour annulation,
recours pour indemnisation, recours pour réfère.

Le juge se montre particulièrement exigent a l’égard de l’administration dans le cadre de son


contrôle : l’étendu du contrôle du juge est particulier en matière des mesures de police. Le
control du juge administratif n’est pas seulement a l’existence matérielle des faits, et a leur
qualification mais aussi à la relation entre le contenu même de la mesure de police prises et
les faits invoqués par l’administration pour prendre ladite mesure.
Le juge va vérifier
Existence matérielle = existence de trouble
Qualification = danger pour l’ordre public
Mesures prises n’était pas disproportionné par rapport au danger reconnu.

Ca va être confirme dans l’arrêt CE 19 Mai 1933 - BENJAMIN : précise l’étendu du contrôle
du juge sur le contrôle de proportionnalité sur des mesures prises et le danger en présence.

Le juge contrôle non seulement l'existence des faits mais aussi la qualification qu'il aurait
donner, le juge contrôle aussi la relation entre le contenu et les faits évoqués. On avait le
maire d'une ville qui avait pris un arrêté interdisant la réunion aux motifs des risques de
troubles à l'ordre public. Q si le maire pouvait interdire la réunion et si la mesure n'était pas
disproportionnée? Le CE a considéré que l'interdiction était contre la liberté publique. La
balance ne peut pas aller jusqu'à l'interdiction. Le rôle du juge est un rôle essentiel pour un
équilibre entre la mesure de police et l'atteinte à la liberté.
Chapitre 14 : Le Service Public :

On a une conception large de service public, il y a une grande diversité et variété de service
public. Cette notion joue un rôle en droit administratif, on va s’intéresse a la notion juridique
du service public.

La notion de service public a donné l'école de Bordeaux qui considère que la SP est tout le
droit administratif.
Le terme de Service public est utilisé par le juge pour fonder la compétence de droit
administratif (BLANCO - le terme important est le terme de service public: la notion joue un
rôle essentiel, et cette notion va être utiliser et particulièrement lrsq se construit le droit
administratif au XXème siècle).

Très nombreux arrêts vont fait référence a la notion de service public pour justifier
la compétence du juge administratif, il est considéré comme le critère essentiel
du droit administratif.

CE 4 Mars 1912 - TERON : ‘’ est de service public.’’

La définition compose par un auteur célèbre ‘Rene Chapus’: Il s’agit d’une activité d’intérêt
générale qui est soit confié à une personne publique soit confié à une personne privée à
condition que celle-ci soit investi par les pouvoirs publics le soumise à leur contrôle (activité
soit assure soit assumée). – c’est la conception matérielle

Section 1 : Les activités de service public :

Paragraphe 1: Identification des activités de service public:


On va distinguer 2 hypothèses : les règles générales (A) et les règles particuliers
(B).

A- Les règles générales :


Dans les majeures parties des cas, le service public est une activité d’intérêt générale prise
en charge par une personne publique. La personne publique va disposer d’un certain
nombre des prérogatives pour pouvoir mener bien sa mission.

CE Ass 31 Mai 2006 - ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE PARIS:


‘’Considérant que les personnes publiques sont chargées d'assurer les activités nécessaires
à la réalisation des missions de service public dont elles sont investies et bénéficient à cette
fin de prérogatives de puissance publique.’’
Il y a des services publics obligatoires (imposés par la loi: l'armée par exemple) et facultatifs
(économique - règle de 2006): ‘’en outre, si elles entendent, indépendamment de ces
missions, prendre en charge une activité économique, elles ne peuvent légalement le faire
que dans le respect tant de la liberté du commerce et de l'industrie que du droit de la
concurrence.’’ Deuxième hypothèse : dans un certain nombre de cas, des activités d’intérêt
générale peut être confie a des personnes privées :
Dans cette arrêt le CE nous dit que en règle générale le service public est une activite
général qui est pris avec une personne publique et cette personne va disposer d’une certain
nombre de prérogatives pour accomplir sa mission. La loi prend le service obligatoire et le
service public facultatif.

Service public obligatoire – cemetry

faculatif – cantine

La dissociation entre le service public (organe/institution) et le service public


(mission/fonction) : Pendant longtemps, jsq les 30s, le service public était nécessairement
une prise en charge par une personne publiques. Les institutions publiques prennent en
charge les services publics. Il va arriver qu’une personne privée puissent pouvoir de faire
une mission de service public : il n’y a plus juste la personne publique qui prise en charge
des services publics.

Il y a une dissociation entre l’organe et la fonction, l’institution et la mission qui résulte d’une
jurisprudence de CE : CE 13 Mai 1938 - Caisse Primaire Aïd et Protection : les
assurances sociales était en cause, et le CE va considère que les caisses d’assurances
sociales sont des personnes privées qui ont pouvoir confier des services publics. ‘’que cette
disposition vise tous les agents ressortissants à un organisme chargé de l'exécution d'un
service public, même si cet organisme a le caractère d'un "établissement privé" ;
Considérant que le service des assurances sociales est un service public ; que sa gestion
est confiée notamment à des caisses dites primaires.’’
Même si ces sont des personnes privées, ils peuvent prendre des actes administratives lrsq
il prennent en charge un service public.

CE, 28 juin 1963, NARCY, le juge a dégagé 3 critères d'identification du service public:

1 Une mission d'interêt general confié à la personne privée (l'investiture)

2 Les prérogatives de puissance publique attribuée à la personne privée.

3 Le contrôle exercé par l'administration sur l'organisme du droit privé.

Le juge va vérifier si les critères sont réunis et donc une personne privée peut savoir confie à
un service public. Lorsque les critères sont cumulativement réuni le juge va considérer que la
personne privée exerce une mission du service public.

B- Les règles particuliers :

Le CE a rendu un arrêt qui crée un alternatif aux règles générales énoncé ci- dessus (on
confie une mission publique a une personne publique/personne privée - on confie aussi un
certain nombre des prérogatives de puissance public). Le CE identifie un service public
même en l’absence des prérogatives de puissance publique : CE 22 Février 2007 - APREI :
il est possible d’identifier une mission de service public alors même que cet organisme ne
dispose d’aucune prérogative de puissance publique. Normalement, une personne privée a
des prérogatives quand il effectue une mission de service public. Mais dans cette hypothèse,
on admet que même sans des prérogatives de puissance publique pour les personnes
privées, ils sont une charge de service public. Le CE nous dit que ‘’les conditions de création,
d’organisation, de fonctionnement de l’organisme du droit privé traduisent la volonté de
l'administration de le confie une mission de service public.’’

ici le juge de CE va se fonder sur la volonté́ qu'il identifie de la personne publique de


l'administration de confier une mission du service public à cette organisme privée, alors
même que aucune prérogative de puissance publique (aucun privilège/ aucun pouvoir
exorbitant du droit commun) ne lui octroyé́ . Donc il y a des hypothèses de fait de condition de
création, d'organisation et de fonctionnement d'un organisme, le juge reconnait l'existence
d'un service public. Il faut que la mission soit de l'intérêt général, mais même s'il n'y a pas de
prérogative il ne s'empêche pas que le juge reconnait le service public. Ça concerné les
secteurs sociaux (d'aide une personne handicapée, des personnes avec les difficultés
particulières) On considère que ce type d'activité́ est une activité́ d'intérêt général et que les
associations (les organismes privés) qui sont des secteurs de l'activité́ alors même si la loi ne
dit rien expressément, on doit interpréter la volonté de législateur comme ayant été confié à
l'organisme de mission du service public. La conséquence de cet arrêt: identifie une
hypothèse alternative de ce qu'on a vu où même en absence de prérogatives de service
public, il y a quand même service public va avoir pour conséquences d'arrêt APREI que les
organismes privés (sociaux) en cause (l'association) vont prendre des actes administratifs.
Rappel du chapitre 11 que l'organisme privé en cause ici l'association va pouvoir prendre
dans le cas de mission du service public des actes administratifs.

Paragraphe 2: Classification des activités de service public:

Deux classifications qui émanent de Rene : une classification finaliste (aux fonctions de
but poursuivi) et une classification fonctionnelle.

A- Une Classification Finaliste :

Il faut distinguer les SP portant des activités de plus grands services et les SP portant des
activités de plus grands profits.

>SP des activites de plus grand services = activités assure dans l’interet direct des citoyens.
Entre dans cette catégorie: la police, la justice et l'enseignement

>SP des activites de plus grands profits = activités mené dans l’intérêt propre de l’organisme
qui les exerce. Ex : les perceptions des impôts.

B- Une Classification Fonctionnelle :

Les services publics correspondant a une fonction de protection (1) et de développement (2).
Service pub sont très nombreuse –

>SP correspondant a une fonction de protection : la protection traditionnelle (armée, sécurité


intérieur) et les nouvelles protections (la sante et l'environnement-développement durable).
Protection de la sante public est aussi un domaine du service public. (Protège des hommes
contre l’épidémie)

>SP correspondent à une fonction de développement : L'éducation nationale, des


communications, la recherche, développement économique.

Section 2 : Le statut de service public


Paragraphe 1: La structure de service public: (le statut intégrée)
Il faut opposer la structure intégrée à la structure externalisée :
-Un certain nombre des SP sont gérés en régie directe (c’est une structure intégrée), la
personne publique gère avec ses propres moyens et personnels l'activité de SP : elle ne
confie pas à l’auteurs, elle ne crée pas des établissements. (Ex: Collectivités locales -
certains services sont prises en charge par des personnels lui-même comme l’état civile).

-La personne public prendre pas en charge elle-même le service, elle va confier ses services
a une personne privée ou une personne publique: l’externalisation se passe par la réalisation
ou un recours a une autre personne. Elle demande a une personne diffèrent d’elle meme
pour prendre en charge le service public (Ex : L’état cree l’université, une personne publique
distingue de lui, pour gérer une service public) ou la demande d’une personne privee de
gérer la service public.

Externalisation = soit un recours a une personne privée soit la création d’une ne diffèrent
personne publique pour gérer les SP.
Même si une activité est prise en charge par une structure privée, ça reste un SP, les règles
de SP vont continuer a s’appliquer.

Paragraphe 2: La distinction entre SPA et SPIC (statut externalisée)


SPA = service public administratif et SPIC = service public industriel et commercial : la
gestion n’est pas le même. Lrsq il est apparu la notion de service public il n’y avait que le SP
soumise au droit public (SPA), il y avait une unite de SP. Il émerge un type de SP soumis au
droit privee, et c’est le SPIC.
A partir d’un arrêt important de TC, on va apparaitre les SP gerer par les personnes privee et
soumis au droit privee: TC 22 Janvier 1921 - SOCIETE COMMERCIALE DE L’OUEST
AFRICAN :Dans cette affaire, on est dans une colonie française à l’époque. On met en place
un bac (un bateau). C’est une forme de liaison maritime. On est en présence d’un SP de
transport, il s'agit de transporter par bateau des véhicules et des individus d’un côté du
légume à l’autre côté. Le bac charge une voiture qui appartient à la société commerciale
de l’Ouest africain. La société paie le service (c’est un service payant).
Le bac est coulé, une personne se noie et toutes les voitures tombent. La société cherche à
engager la responsabilité de l’État qui est chargé du SP de transport.

La question est de savoir si c’est le tribunal civil (judiciaire, ce qu'a pensé la société) ou non
qui est compétent. L’État a porté l’affaire devant le TC. Le TC va considérer que l’activité du
Bac s'exerce dans les mêmes conditions qu'un industriel ordinaire.

‘’d'autre part, qu'en effectuant, moyennant rémunération, les opérations de passage des
piétons et des voitures d'une rive à l'autre de la lagune, la colonie de la Côte-d'Ivoire exploite
un service de transport dans les mêmes conditions qu'un industriel ordinaire ; que, par suite,
en l'absence d'un texte spécial attribuant compétence à la juridiction administrative, il
n'appartient qu'à l'autorité judiciaire de connaître des conséquences dommageables de
l'accident invoqué.’’

Why ???? il ya le SPAC et le SPIC – one est dans une mission industirel and commerciale in
this case. And anything industriel et comm. It is in the compétence du juge jud. Le TC says
activité du bac se fait contre le rénumération et que l’activité en cause s’exerce dans le
même conditions qu’un industriel ordinaire. Le bac fonctionne comme une Enterprise privée.
Basically a personne pub can prend le service commercial and indust.

CE’BAC D’ELOKA

Le SP se comporte comme un acteur économique de droit privé -) Le service “exploite un


service de transport dans les mêmes conditions qu'un industriel ordinaire ;”
En conséquence, c’est le droit privé qui va s’appliquer. Ce qui compte est les modalités de
service - on doit soumettre ce SP au droit privé pcq il fonctionne comme une entreprise
privée.

A partir de ce moment, deux SP existent : SPA et SPIC.

Le CE va reprendre à son compte cet arrêt et va utiliser la notion de SPIC dans un arrêt : CE
15 Février 1935 - Société Française de Constructions Mécaniques : Le CE
reprend la notion de SPIC et la jurisprudence de TC à son compte : ‘’L’intervention de l’état
est assurée dans des conditions similaires à celles dans lesquelles fonctionnent les
entreprises privées.'' Dans cette arrêt le CE nous dit que « l’état lorsqu’il assume la gestion
du service qui par sa nature a un caractère du SPIC se trouve vis-à-vis d’usage dans la
même situation comme entrepreneur ordinaire. -il est soumis au droit privé.

Certains domaines de SPIC reste régie par le droit public : (exception a ce principe): TC 15
Janvier 1968 - Époux Barbier: Le service de transport aérien est un SPIC, et normalement,
il faut être soumise au droit privé, mais le TC nous dit même si c un SPIC, ça n'empêche pas
que tt ce qui relève de l’organisation de SP est de compétence du juge administratif.

Section 3 : Le régime de service public :

Lois de ‘’Rolland’’ (un prof de droit admin qui syntheses les regles applicables en matiere
de SP). Ces lois sont un nombre des principes qui vont s’appliquer à un nombre des
services publics (SPA ou SPIC). Les juges vont faire application dans tt les hypothèses.

Paragraphe 1 : Le principe de continuité de SP :


CE 7 juillet 1950 - DEHANE : Le CE dit que les agents publics ont le droit de grevé mais ils
ne font pas attente à la bon fonctionnement du service public. Le CE admet qu’au nom de
bon fonctionnement de SP, au nom de continue de SP, il y a la possibilité de l’administration
de limiter le droit de grevé. Il appartient au gouvernement, responsable de bon
fonctionnement de SP, de fixer lui-même la limitation de droit de grève : on ne veut pas une
interruption de SP.

Le CE dit qu'ici on fait 2 principes a valeur constitutionnel; le droit de grève et le principe de


continuité du service public. Le principe qui prescrit un fonctionnement régulier continue des
services public sans interruption par la loi. Il y a l'idée du principe de continuité du service
public, qui signifie un fonctionnement régulier sans l'interruption que par la loi. Il faut garantir
le fonctionnement régulier de fonction publique.

Le CC a constitutionnalise en 25 Juillet 1979 le principe de continue de SP :


CE Ass 17 Janvier 1980 - Syndicat de Poste et Télécommunications d’Orange : Le
CE dit CONSIDÉRANT QU'IL INCOMBE A L'AUTORITE ADMINISTRATIVE DE
PRENDRE TOUTES LES MESURES NECESSAIRES POUR ASSURER LA CONTINUITE
DU SERVICE PUBLIC, NOTAMMENT EN CAS D'INTERRUPTION DUE A LA GREVE
DES AGENTS DE CE SERVICE, QU'A CETTE FIN, ELLE DISPOSE DE LA POSSIBILITE
D'EMBAUCHER UN PERSONNEL D'APPOINT POUR UNE DUREE LIMITEE.

CETTE PRINCIPE DE CONTINUITE PUB A UNE VALEUR CONSTIUTIONELLE

Il arrive que les usagers conteste devant le juge administratif la decision d'une fermeture d'un
bâtiment ou d'un service public. Ex; fermeture d'un collège public à paris. Il avait decider de
fermer 3 semaines avant la date prévue de la fin de l'année scolaire de fermer le collège.
Pourquoi la decision de fermée était prise? pour permettre le déroulement du BAC dans le
collège. Le ministre d'éducation a décidé de le fermer. M. TOUCHEBOEUF était mécontent de
cette décision. Il engage l'action et demande l'annulation de la decision de fermeture de
collège CE 13/2/1987 TOUCHEBEUF . au motif qu'il y avait atteinte au principe de la
continuité du service public. Le CE va donner raison à lui et il va considère que la fermeture
du collège 3 semaines avant excède largement ce qui était nécessaire à l'organisation du
BAC. Cela méconnaît le principe de continuité du service public. le juge va annuler le décision
de fermeture du collège à compter du 8 juin pour excès du pouvoir, mais le juge a donné son
decision dans 4 ans.

L’administration a le moyen de recours à l’intérim (aux services d’un entrepreneur de travail


temporaire) en cas de grevé. On embauche des agents temporaires au nom de la continuité
du service public.
La continuité de service est le fonctionnement régulier de service : le juge peut condamner le
non-respect de la continuité de service public. Dans un établissement d'enseignement public,
il n’avait pas assez de professeurs pour assurer les heures obligatoirement prévues par la loi
et le programme scolaire.
Pour que ces heures puissent être respectées, il faut qu'il y ait des professeurs qui soient
nommés (par l’État).

CE 27 Janvier 1988 - ‘’Considérant que la mission d'intérêt général d'enseignement qui lui
est confiée impose au MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE l'obligation légale
d'assurer l'enseignement de toutes les matières obligatoires inscrites aux programmes
d'enseignement tels qu'ils sont définis par les dispositions législatives et réglementaires en
vigueur selon les horaires réglementairement prescrits ; que le manquement à cette
obligation légale qui a pour effet de priver, en l'absence de toute justification tirée des
nécessités de l'organisation du service, un élève de l'enseignement considéré pendant une
période appréciable, est constitutif d'une faute de nature à engager la responsabilité de
l'Etat.’’

Paragraphe 2: Le principe de mutabilité de SP:

C’est l'idée selon laquelle il faut une adaptation constant de SP: la personne qui gère le
service doit faire évoluer le service en fonction des progres techniques, besoines des usages
et tt les circonstances nouvelles. Le CE a pose ce principe des le debut de XXème siècle: CE
10 Janvier 1902 - Compagnie Nouvelle de gaz de Deville les Rouen: Le CE consacre la
mutabilité de SP. Le pouvoir de modification unilatérale pour prendre en compte des
évaluations du service public. Dans cette affaire il s'agit de passer d'un éclairage de ville du
gaz à un éclairage de ville d'électricité. L'administration peut faire évaluer du service.
L'administration peut changer des horaires d'ouverture d'un service. Il n'existe pas du droit
acquis au maintient du service public administratif. Il est donc possible de fermer certains
lignes du transport ferroviaires au nom d'évaluation de mutabilité du service public. Dans cet
arrêt on a l'obligation du service public, et la personne publique doit faire évaluer le service
public, en France le grand mouvement c'était le passage numérique CAD qu'on peut faire
toutes séries des services publics par voie électronique. Donc l'évaluation du service public
doit prendre en compte, l'évaluation technologique pour rendre aux usagers le bon
fonctionnement de l'administration.

CE, Sect., 27 janvier 1961, Sieur Vannier (a connaitre): ‘’Considérant, d'autre part, que les
usagers d'un service public administratif n'ont aucun droit au maintien de ce service ; qu'il
appartient à l'administration de prendre la décision de mettre fin au fonctionnement d'un tel
service lorsqu'elle l'estime nécessaire, même si un acte réglementaire antérieur a prévu que
ce fonctionnement serait assuré, pendant une durée déterminée, à la condition, toutefois,
que la disposition réglementaire relative à cette durée soit abrogée par une mesure de même
nature émanant de l'autorité administrative compétente.’’
Il n’existe pas de droit acquis au maintien de SPA, et l’administration peut y mettre fin.

Paragraphe 3 : Le principe d'égalité et de neutralité de SP :

A- Les valeurs de ces principes :


L’Egalite de SP est un prolongement de principe d’Egalite devant la loi. C’est un PGD qui
est applicable même sans texte. Il a été consacrée dans un grand arrêt: CE 9 Mars 1951 -
Société des Concerts des Conservatoires: Le radio refuse de diffuser les concerts de la
société, elle traite la société differenement par rapport aux autres sociétés équivalent.
Question pose: est-il possible d’operer un discrimination a l’encontre de la société? Le CE
énonce ‘’le principe d’egalite qui régit le fonctionnement des services publics’’. Donc, il n’y a
pas une raison de traiter differenement les sociétés, et il faut que appliquer le principe
d’egalite de traitement. L’etat a commis une faute qu’il faut indemniser par prendre des
mesures discriminatoires.

Il y a aussi le principe de neutralité : imp dans le fonctionnement, il a pour conséquences


d’interdiction (pour des fonctionnaires) d’afficher leur apparences religieuses/politiques/etc. Il
faut que l’administration soit neutre. S’applique pour l’enseignement public et la loi prévoit
expressément l’interdiction des apparences religieuses. N’existe pas ce principe pour des
étudiants dans l’université. Le CE dit que « ce principe d’Egalite donne a la société le droit
d’être traite comme les autres lorsque je suis dans la même situation »

B- La portée de ces principes :

CE 10 Mai 1974 - DUNOYEZ: tarifs est different selon les usagers (habitants de l’ile ou non):
‘’LA FIXATION DE TARIFS DIFFERENTS APPLICABLES, POUR UN MEME SERVICE
RENDU, A DIVERSES CATEGORIES D'USAGERS D'UN SERVICE OU D'UN OUVRAGE
PUBLIC IMPLIQUE, A MOINS QU'ELLE NE SOIT LA CONSEQUENCE NECESSAIRE
D'UNE LOI, SOIT QU'IL EXISTE ENTRE LES USAGERS DES DIFFERENCES DE
SITUATION APPRECIABLES, SOIT QU'UNE NECESSITE D'INTERET GENERAL EN
RAPPORT AVEC LES CONDITIONS D'EXPLOITATION DU SERVICE OU DE L'OUVRAGE
COMMANDE CETTE
MESURE.’’ On peut etre traiter differenement si nous ne sommes pas dans une situation
identique n’appartient pas dans la même catégorie.
Différence du traitement la personne en fonction de la catégorie qu’ils appartient. so the tarrif
is different for those who live in the ville and for those who come once or twice.
Il n’existe pas un principe de gratuité de SP quel que soit sa
nature. Autres exemples, SNCF.
Un étudiant, dans une université publique, paie le même tarif sauf si vous êtes boursier,
parce qu’on considère qu'un étudiant boursier est dans une diffèrent situation.

Arrêt du CE le 13 mai 1994 Commune de Dreux.


Il s'agissait d'une école de musique. La question qui se pose est peut-on réserver l'accès
aux écoles de mesure aux enfants donc leurs parents avaient leur domicile à la ville ?
C’est un SP non-obligatoire. Il n’y a pas d’assez de place.
Les enfants donc leurs parents avaient leur domicile à la ville, pourquoi? Ils paient
l'impôt et donc ils ont un lien particulier avec la commune. « le critere de la habitance »
Le CE va valider ce régime. “s'agissant d'un service public non obligatoire, créé par une
commune, dont l'objet n'exclut pas que son accès puisse être réservé à certaines catégories
d'usagers, le principe d'égalité des usagers du service public ne fait pas obstacle à ce que le
conseil municipal limite l'accès à ce service en le réservant à des élèves ayant un lien
particulier avec la commune et se trouvant de ce fait dans une situation différente de
l'ensemble des autres usagers potentiels du service ;
Ici, le CE admet une discrimination fondée sur un lien particulier avec la commune.

La question de la gratuité du SP :
Est-ce que le SP doit être gratuit ?
La réponse est non. Le principe de gratuité n’a pas de valeur constitutionnelle.
Certains SP sont gratuits oui (la collectivité paie, pas les usagers), mais il n’y a pas de
principe de gratuité au niveau constitutionnel.
L'enseignement primaire et secondaire est généralement gratuit.
Mais par exemple, l’éducation supérieure n’est pas gratuite.
Même un SP administratif peut être payant.

JP du CE – Crech Babylo. Est-ce que je peux opère le distinction. Le CC va considérer que le


règle de neutralité joue même dans le crèche. Des qu’il Ya une service pub et le petit enfants
est une service pub donc it also applies to them.

Does this apply to agents public or also usagers ? À contrario, lorsqu'on n'est pas dans la
meme situation, on peut être traité différemment. 10 Mars 1970 CE DENOYEZ ET
CHORQUES, "lorsqu'il existe entre les usagers des différents situations, il est possible de
traiter différemment les usagers." En application l'arrêt l'administration peut traiter de manière
different les situation mais elle n'a pas l'obligation.

le PDR chirac a faire vote une loi qu interdit dans le college et lycee le porte du tous religions
WAW – il ya une code le education qui dit « Dans les écoles, les collèges et les lycées
publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement
une appartenance religieuse est interdit. » damn u must be fucking kidding me france
Cette regle est pour une ecole public PAS a l’universite pcq on est une adulte 

Question de la religion en hopitaux is a bit complexe cause of those who dont wanna be
treated by a man doctor.

Le question de repas qui est pose au cantine scholaire. Is it halal or what. Sujet tres serious
en France. En nombre de municipalitie on servir le repas avec pork volontirement even though
they know some people cant eat that. C’est une sorte de discriminiation. Certains said we
wont sell we’ll get alternatives.

Les lois de Rolland: Egalité, Continuité et Mutabilité


Thème 5 : Le contentieux Administratif :

C’est-à-dire les affaires qui sont portées devant le juge. Le contentieux administratif est
l’ensemble des règles juridiques qui concernent la résolution par voie juridictionnelle des
litiges administratifs. Quand il existe un litige/différend/un désaccord, on ne va pas toujours
devant le juge. Il existe des modes de résolution des litiges (modes alternatifs de règlement
des différends) qui ne passent pas par le recours au juge.

C'est un thème important parce que le droit administratif est essentiellement


jurisprudentiel comme le dit Georges Vedel.

Par exemple, les recours gracieux : Il y a la possibilité, quand une autorité administrative
prend une décision, d'essayer d’obtenir que l’autorité administrative modifie ou demande la
demande de la décision.

Le juge est là pour protéger

Autre type de recours, le recours hiérarchique : la possibilité d’aller voir la supérieure (l'arrêt
quéralt).

Il existe d'autres modes de règlements des différends: la médiation, la conciliation et


l'arbitrage. C'est une justice privé alors pas de justice de l'Etat

La justice est lente donc ça va prendre du temps. Donc aller devant le juge n’est pas toujours
une bonne solution. On essaie de trouver une transaction. Souvent, les parties hésitent d’aller
devant le juge parce qu’il va prendre beaucoup de temps. (En France il ya dans l’anne
derniere, il ya eu une 200.000 nouvelle recours reposee )

Le contentieux administratif est l’ensemble des recours juridictionnels organisés pour


la protection des individus contre les excès du pouvoir de l’administration pour ce
défendre. Le droit à un recours effectif => C’est un droit fondamental.

AUCOC (un auteur) " Le recours devant le juge et citoyens constitue une soupape de
sécurité́ " Le soupape de sécurité́ est un moyen de s'assurer que l'administration ne va pas
trop loin. La fonction est essentielle dans la société́ .
Chapitre 15 : La compétence juridictionnelle et le tribunal des conflits :

La première question à se poser est celle du juge compétent pour statuer. C’est la question
de la compétence juridictionnelle (une dualité de juridictions). Parfois, on ne sait pas quel est
le juge compétent. Dans ce cas, on a recours à une juridiction particulière qui s’appelle le
tribunal des conflits qui va permettre la résolution des conflits de juridiction.

Section 1 : Juge judiciaire et juge administratif :

Il existe une conception française de la séparation de pouvoir qui a été consacrée par la
décision du CC 23 janvier 1987 (GAJA 80). Il va falloir répartir les affaires entre deux ordres
de juridiction. La répartition s’appuie sur ce qu’on appelle la clause générale de compétence.
auquel le CC (enonce une principe fond de la loi de la rep) et dit qu’il ya un certain nombre de
litige qui doit être précisément tranché par le juge administratif lorsqu’on a une affaire des
décisions administratives qui est prise par une prérogative de puissance publique. Il existe
une juridiction administrative et judiciaire qui est protégée au niveau constitutionnel. La
question est de répartition des compétences. Cette répartition des compétences entre les 2
juges repose sur la clause générale de compétence qui a des limites.

la question qui est pose Est il possible de confie au juge judiciaries de recours contre une
decision administrative?

The CC admet que dans celle decision on peut in certain situations give the juge judiciaire to
do those that the admin juge does.

Paragraphe 1 : La clause générale de compétence

Il y a un adage “la compétence suit le fond” qui est traduit par l'arrêt blanco.
Par fond => il faut entendre le droit applicable.
Si c’est le droit administratif qui est applicable, c’est le juge administratif qui est compétent.
Si le droit privé est applicable, c’est le juge judiciaire qui est compétent. Là, on a une
coïncidence entre le dualisme juridictionnel et le dualisme juridique.

Lorsque le litige trouve sa solution il relève la juridiction administrative. Cette idée était
exprimée dans un arrêt TC, 7 juin 1951, CONSORTS BAYLE, dans cet arrêt le TC dit que
lorsque une question est étrangère au droit privé et bien c'est le juge administratif qui est
compétant il y a donc une compétence exclusive du juge administratif. Lorsque c'est au droit
public il relève le juge judiciaire il y a donc coïncidence entre dualisme juridictionnelle et
juridique. Il y a des frictions entre les ordres des juridictions. Q Est qu'il est possible de
déroger à ce principe? OUI , nous verrons à l'application de qu'il est possible que la loi
déroge a cette règle mais pas de la supprime.
Pour determiner le droit applicable on ne s'intéresse pas à l'activité dans laquelle s'insère
cette acte. TC , 26 Mai, 1954 MORITZ. Dans cette affaire, il s'agit des actes relatifs aux
agents publics. Le TC nous dit que les actes relèves le juge administratif et donc ils sont des
actes administratifs." S'agissant des rapports entre l'Etat et les agents, le litige n'a pas trouvé
sa solution que dans le principe du droit public alors du juge administratif. "A l'inverse
certains actes qui concernent le droit civil relève la competence du juge judiciaire" (toute ce
qui relève le droit des personnes). Les actes qui concerne le droit civil relève le juge
judiciaire meme si ces actes émanent de personne publique. Ex: les litiges qui relèvent la
question de capacité de personne relève le juge judiciaire, meme si ces actes émanent de
l'administration. Il ya un service de la tutelle légale. Meme si ces actes émanent d'une
autorité administrative, c'est le juge judiciaire qui sera compétant. Il arrive que le préfet
est en charge des enfants exerce la tutelle légale de certaines personnes, il existe les
pupilles de l'Etat et ça aussi relève le juge judiciaire. Tous ce qui concernent la capacité
et le droit des personnes relèvent le juge judiciaire. Le CE, 18 Juillet 1936, FAURE,
"tous les actes relave à la vie privé relève de la competence judiciaire."

Le fait que “la compétence suit le fond” n'empêche pas qu’il y a des dérogations ou exceptions
à ce principe. La loi peut fixer des limites. Il y a des lois qui aménagent, qui dérogent à ce
principe.

Une des lois particulières, c’est la loi du 31 décembre 1957 qui concerne les dommages
causés par les véhicules de l’administration.

Loi n° 57-1424 du 31 décembre 1957 attribuant compétence aux tribunaux judiciaires


pour statuer sur les actions en responsabilité des dommages causés par tout véhicule
et dirigés contre une personne de droit public.

Là, il s’agit d'un véhicule qui appartient à une personne publique, pourtant la loi décide qu’on
va aller devant le juge judiciaire.
L’article 1er de cette loi du 31 décembre 1957 explique que “Par dérogation à l'article 13 de
la loi des 16-24 août 1790 sur l'organisation judiciaire, les tribunaux de l'ordre judiciaire
sont seuls compétents pour statuer sur toute action en responsabilité tendant à la
réparation des dommages de toute natures causés par un véhicule quelconque.
Cette action sera jugée conformément aux règles du droit civil, la responsabilité de la
personne morale de droit public étant, à l'égard des tiers, substituée à celle de son agent,
auteur des dommages causés dans l'exercice de ses fonctions.”

Donc quel que soit l’action, quel que soit le véhicule en cause, c’est le juge judiciaire qui est
compétent et la loi va aller plus loin, que cette action sera jugée conformément aux règles du
droit civil, donc le droit applicable n’est pas le droit administratif alors même que l’action est
une action administrative. C’est le juge judiciaire qui va appliquer le droit civil à
l’administration.

Autre exemple, en matière d'enseignement, il y a certaines hypothèses prévues par le code


de l’éducation ou c’est le juge judiciaire qui est compétent.

La loi peut déroger from this dualisme juridictionnelle – il est possible par le bias de loi to ask
one to solve an issue of the others domaine.
Paragraphe 2 : Les limites/les limites de la clause générale de compétence :

Il existe des hypothèses dans lesquelles le juge administratif applique volontairement


(de lui-même, donc sans loi) le droit privé ou le juge judiciaire applique volontairement
le droit administratif.

L’application des règles du droit privé par le juge administratif :

Le principe de l’autonomie du droit administratif (blanco est l’autonomie du droit admin) : le


juge administratif applique les règles du droit public. Le juge administratif applique les règles
du droit privé volontairement, lorsque les règles de droit privée lui permettent de combler les
lacunes du droit administratif, mais il faut encore que ces règles de droit privée soient
compatibles avec les principes du droit administratif.

Exemple, les contrats administratifs : Il y a des hypothèses dans lesquelles le juge


administratif va appliquer le droit privé en matière contractuelle. C’est le cas en matière de
vice de consentement. Le juge administratif fait référence aux règles du code civil en matière
de vice de consentement. Il s’inspire des principes du droit civil pour les appliquer en droit
public. Le juge administratif considère que le silence qui dissimule une information/un fait
que s’il avait été connu de lui n'aurai pas contracter, le silence constitue un dol.

CE 20 juin 2012-Ste SODEXO : Le tribunal administratif fait application d'une règle du droit
privé, il peut avoir dol et le tribunal admin applique la règle de la réticence dolosive. On
applique la même règle en droit public (volontairement) que celle qui s'applique en droit
privé. La personne publique peut être une victime du dol.

B- L’application des règles du droit public par les juridictions judiciaires :

CC, Civ, 23 Nov 1956, TRESOR PUBLIC CONTRE DOCTEUR GIRY, N. 68 GAJA. Dans cet
arrêt, dans un hotel il y avait des époux qui étaient découvert intoxiqués par le gaz. La police
était appelée et accompagnée par le docteur, mais lorsqu'ils arrivent à l'hotel, l'hotel explose.
Le docteur était blessé ainsi plusieurs autres personnes et il atteinte et recherche à obtenir de
reparation des dommages. Une action était introduite au juge judiciaire, et la question est de
savoir si le juge judiciaire est competent? La réponse est que c'est bien le juge judiciaire est
competent car c'est une affaire d'operation de police judiciaire. Comme le docteur était requis
dans une assistance pénale, c'est une operation de police judiciaire et alors le juge judiciaire
est celui qui a la competence. La question est de savoir sur quel fondement la responsabilité
peut être engagée? La cour va developper une notion du droit administratif qui est de
collaborateur occasionnel du service public. La CC va faire application aux règles du droit
public sur le collaborateur occasionnel du service public. Pour fonder la responsabilité de
l'Etat, le juge judiciaire va utiliser les règles du droit public car le docteur était un collaborateur
occasionnel du service public. Dans cette situation il y a un juge judiciaire qui est
compétant mais qui applique les règles du droit public volontairement. La question est
de savoir si lorsque le juge judiciaire comme dans cette affaire va appliquer les règles du droit
public tel qui est dégagé par le juge administratif? Il n'est pas un simple réceptionnaire, le juge
judiciaire va appliquer les règles de tels qu'il comprend et interprète (appliquer de son
interpretation). Il y a une possibilité d'interpretation différente de la façon dont le juge
administratif va comprendre la règle.

Le tribunal civil applique les règles du code civil sur la responsabilité. Mais, finalement on
arrive devant la CC parce que la CC a été saisi par l’etat (le Trésor Public). Le CC rend une
décision de principe, elle considère que le litige en cause met en cause la responsabilité de
la puissance publique à l'occasion du fonctionnement du service public de la justice. ‘’attendu
que la juridiction de l'ordre judiciaire régulièrement saisie en vertu des principes de la
séparation des pouvoirs et de l'indépendance du pouvoir judiciaire, était appelée à se
prononcer, au fond, sur un litige mettant en cause la responsabilité de la puissance publique,
dont l'exercice du pouvoir judiciaire constitue, au premier chef, une manifestation ;Attendu
que la Cour d'Appel s'est appuyée, à tort, sur les dispositions de droit privé relatives aux
délits et quasi-délits qui ne peuvent être invoqués pour fonder la responsabilité de l'Etat,
qu'elle avait, en revanche, le pouvoir et le devoir de se référer, en l'espèce, aux règles du
droit public ;’’.

Juge judicaire est compétent mais il doit se référer aux règles de droit public :

‘’Attendu qu'il ressort de l'arrêt attaqué, qu'à l'instant où il fut blessé, le docteur Y..., requis
par le représentant d'un service public, était devenu le collaborateur occasionnel de ce
service’’ (public)
Puisque Dr Giry était un collaborateur occasionnel de SP, on doit appliquer les règles
du droit public. Le régime de responsabilité applicable aux collaborateurs de SP est un
régime de responsabilité sans faute.

Parfois, le juge admin applique des règles de droit privée et parfois le juge judiciaire
applique des règles de droit public.

Section 2 : La résolution des conflits de juridiction :

Sous-section 1 : Le tribunal des conflits :

En charge de résoudre les conflits entre juridictions. Il a le phénix : il a mort 1er fois en 1848,
puis il a été supprimé, mais il était renaît à la loi du 23 Mai 1872, la loi recrée le tribunal des
conflits. Le TC est le juge répartiteur. Il va repartir entre les affaires entre le juge judiciaire et
administratif. Il va désigner la juridiction compétente pour trancher le litige. Il n’est pas juge
de fond (sauf cas exceptionnels), il ne va pas trancher les litiges.
Le TC peut être saisir par les juridictions pour prévenir un conflit négatif (lorsqu’aucune
juridiction ne se déclare compètent). Le juge de lui-même peut saisir le TC. On ne peut pas
avoir un déni de justice = le nombre de magistrat admin plus jud c’est égal.

Qui peut saisir le Tribunal des Conflits?

1er Le TC peut être saisit par les juridictions, en prévention d'un conflit négatif ou sur un une
question de compétence soulevant une difficulté sérieuse. Un conflit négatif existe lorsqu'une
personne se déclare compétant avant la décision on va saisir le TC. Lorsqu'on fait une
question de compétence soulevant une difficulté sérieuse, la question ne relève pas l'ordre, on
peut aussi saisir le tribunal des conflits. Il peut par la voie du pre judiciaire, le juge qui saisi
peut par la bias to question de demander au tribunal de conflit quelle est l’ordre competent.

2eme personnes qui peur saisir le TC: les justicables en cas des conflits de decisions, en cas
des conflits negatifs. Un conflit négatif est lorsque aucune juridiction ne se déclare
compétente. Un conflit de décision, c’est-à-dire lorsque deux juges ont rendu des décisions
différentes, les deux se déclarant compétents.

(Un justiciable saisit un juge, et un autre justiciable saisit l’autre juge dans la même affaire).

Il arrive que le juge judiciaire soit saisi rend une décision à la demande d'une partie et le juge
administratif soit saisi et rend une décision d'une autre partie et que les décisions des deux
juridictions ne sont pas les mêmes donc dans ce cas là les parties vont saisir le TC c'est en
résultat lorsqu'il y a un conflit entre les décisions des 2 juridictions.

3eme personne qui peut saisir le TC : Le préfet a la possibilité lorsqu’il estime on a saisi à
tort le juge judiciaire, il peut élever le conflit (BLANCO). Le préfet agit dans le cadre d’un
conflit positif (le juge a accepté de connaître l’affaire et estime qu’il est compétent). Donc,
c’est un conflit entre le préfet et le juge judiciaire Le préfet va déposer un déclinatoire de
compétence et le juge statue. S’il déclare incompétent, on arrête-la, si le juge rejeté le
déclinatoire, le préfet a 15 jours de déposer un arrête de conflit. Le préfet défend l’état ; c’est
la procédure de dévaluation de conflit.

Le TC siège au sien de CE.

TC 13/12/2010 GREEN YELLOW – en principe il n’appartient pas au tribunal de c dont la


mission est limite en principe à la détermination de l’ordre de juridiction compétente de se
substitue à la juridiction de cet ordre pour se prononcer sur le bien-fondé de prétention des
parties. Le rôle du TC est limite à la DESIGNATION DE LA JURIDICTION COMPETENT. Il ne
tranche pas le litige sur le fond.

La procédure de dévaluation des conflits

Il s'agit d'un conflit qui s'élève entre le juge judiciaire qui s'est déclaré compétant et qui été
saisi par un justiciable et l'administration. C'est le préfet qui estime que le juge judiciaire n'est
pas compétant. Un conflit autour de l'interprétation du principe de séparation des autorités
administratives et judiciaires. Donc la demande du justiciable initiale n'est pas ici en cause,
mais en présence d'un conflit qui présente un caractère constitutionnel, un conflit entre
l'exécutif et le judiciaire alors c'est une question constitutionnelle. Cette procédure présente
un caractère unilatéral, l'admin peut contester la compétence judiciaire, mais il n'existe pas
des procédures où la judiciaire peut se défendre contre l'administration.

Cette procédure est réglementée. La loi du 24 mai 1872 organise précisément des conditions
dans lesquelles ont va pouvoir mettre en œuvre la procédure en 2 étapes:

Le déclinatoire de compétence. ( au juge administratif et pas judiciaire, il (préfet) demande


au juge judiciaire de décliner sa compétence autrement dit de lui même déclare incompétent).

L'arrêté du conflit (le juge judiciaire estime qu'il est compétant alors il rend un jugement où il
rejette le déclinatoire de compétence) si le juge judiciaire rejette le déclinatoire de
compétence, il soulève un délai de 15 jours où le préfet peut élever le conflit (prend un arrêt
du conflit) le préfet peut renvoyer l'affaire au TC. En attendant le juge judiciaire jusqu'à le TC
est statué.

La nature des conflicts Le CC dit qu’il y a un certain nombre des domaines qui naturellement
relève du juge judiciaire. Il y a des domaines dans lesquelles, le juge judiciaire est
naturellement compétant. La décision du CC 23 janvier 1997, qu'il y a des domaines par
nature c'est au juge judiciaire de statuer, il existe des domaines où il est naturel que qu'il soit
au juge judiciaire de statuer. Dans cette affaire il existe des matières réservés par nature à
l'autorité judiciaire (protection de la propriété privée et des libertés fondamentales)
Paragraphe 1-La protection de la propriété privée et des libertés fondamentales :

La Voie de Fait :

La question de propriété et possession relevé du juge judiciaire. La jurisprudence se


développée sur la voie de fait et sur l’emprise irrégulière : des cas dans lesquelles le juge
judicaire est compètent pour intervenir pour protéger la propriété privée et les libertés
fondamentales. C’est un acte extrêmement grave porte atteinte à la liberté

La voie de fait : Il y a une évolution dans ce matière en 2013 La voie de fait est lorsque
l’administration porte atteinte à une liberté fondamentale ou à une propriété privée. Pour
qu’il y a une voie de fait, il faut que le vice juridique soit grave, cad qu’il y a un degré élevé
dans l’irrégularité. La personne publique commet une irrégularité

TC 8 Avril 1935 - Action Française: Le préfet de police a été saisi un journal l’action
française, Ce journal avait été saisi chez tous les marchés à Paris. La société a engagé une
instance en réparation de préjudice/une action de responsabilité devant le juge judiciaire.et le
préfet a élevé le conflit devant le TC, il va perdre, et le TC va considère que les mesures de
saisir est une voie de fait qui entraine la compétence de juge judiciaire.

La liberté fondamentale est la liberté d/expression. Cet arrêt dégage la notion de voie de fait.
Cette voie de fait peut prendre la forme d’une décision prise par l'autorité public qui n’est pas
habilite a le faire (l’administration fait usage d’un pouvoir qu’elle n’a pas). Deuxième situation
: L’administration procède irrégulièrement a une exécution force d’une décision.

Donc, voie de fait = deux situations = l’administration faire usage d’un pouvoir qu’elle n’a
pas ET exécution forcée d’une décision. Dans ces cadres, on est sur le présence
d’une voie de fait.

Où l'administration prend une mesure qui porte atteinte à la propriété ou la liberté
fondamentale manifestement in-susceptible d'être rattachée à l'exercice d'un pouvoir
appartenant à l'administration.

TC 9 juin 1986 – EUCAT : Un Mr. Eucat n’avait pas payé ses impôts. L’administration
fiscale voulait prendre une sanction contre Mr. Ce Mr devait faire un voyage. A l'aéroport, on
confisque son passeport.
Le Mr engage une action devant le juge judiciaire (fait une action en référé). On a porté
attente a la liberté fondamentale d’aller et de venir. Le TC considère que l’administration a
commis une voie de fait par confisquer le passeport, il y a une attente a la liberté ind. d’aller
et de venir.

La question est de savoir si lorsqu'une personne ne paye pas on peut porter atteinte et retirer
son passeport? Le juge judiciaire estime que l'administration a commis une voie de faite et le
juge judiciaire va considérer qu'en retirant son passeport l'administration a commis une voie
de fait car il y a une liberté fondamentale d'aller et venir. L'ordre de retirer son passeport porte
atteint à son liberté. le TC arrive a la conclusion qu'il y a voie de fait.
‘’Considérant que la liberté fondamentale d'aller et venir n'est pas limitée au territoire
national, mais comporte également le droit de le quitter; que ce droit est reconnu par la
déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 …. qu'il ne peut être restreint que
par la loi ; Considérant que l'ordre de retirer son passeport à M. X..., au motif qu'il était
redevable de lourdes impositions et n'offrait pas de garanties de solvabilité, ne découle ni de
poursuites pénales, ni de la mise à exécution d'une contrainte par corps; qu'une telle
mesure, qui porte atteinte à la liberté ci-dessus définie, est manifestement insusceptible de
se rattacher à l'exercice d'un pouvoir conféré par la loi à l'administration pour assurer le
recouvrement d'impôts directs; qu'elle constitue donc une voie de fait; que, dès lors, le conflit
a été à tort élevé :’’

12 Mai 1997 SOCIÉTÉ BAUM. Le TC mets un coup d'arrêt à la voie de fait. Il s'agit des
polices des étrangers. Dans cette affaire nous avons un navire (bateau) dans lequel sont
montés clandestinement des ressortissants marocains. Ce navire (bateau) arrive en France
dans un port et la police est averti par le commandant de bord qu'il avait sur le bateau 2
clandestins (absence de papier) alors les personnes n'ont pas l'autorité de venir en France et
donc la police ne les permettre pas d'arriver en France au motif d'absence de papier. Il y a
une zone d'attente où on place les clandestins mais la police a décidé de ne pas les y
emmener. Ils ont alors pris une mesure grave. normalement la loi prévoit que lorsque les
étrangers pas de visa arrive en sol français ils sont places d'un sol d'atteinte mais ici ils les
sont pas permet de débarquer le bateau. Le refus de la police est constitutif de voie de fait et
donc on saisit juge judiciaire enfin ordonner l'administration de laisser des étrangers de
débarquer et mis dans la zone d'atteinte. On arrive devant TC et demander si on a une affaire
ou non à voie de fait? Est ce que la pris d'une liberté d'une longue durée a fait une voie de
fait? Le TC ( une juridiction paritaire) Les juges sont 3 (juges judiciaires) contre 3 (juges
administratifs) alors dans cette époque on fait appel au garde de sceaux (ministre de la
justice), il estime que le juge administratif est compétant. Le TC considère qu'on a pas fait une
voie de fait car la mesure n'est pas susceptible à rattacher. Le TC va considérer que le juge
administratif est compétant. Cet arrêt met un coup d'arrêt à l'élargissement de la voie de fait.

L’entre et sejour en fracais releve de la police étranger. On est en presence du admin donc il
n’a ya pas le voie de fait.

Si on etait en presence du voie de fait au quel cas que le juge judiciaire est competent?

B-L’emprise irrégulière:

L’emprise irreguliere n’est pas un voie de fait, il concernce juste les prise de possession des
propriétés privées. C’est tout prise de possession irregulaire de l’administration d’une
propriete immobilier privee. L'administration commet une attente a une propriete, elle prive de
jouissance un propritere de son bien. C’est le cas ou l’administration s’installe dans une
propriété privée (un hotel) et fait usage et empeche le propretiere privee d’utiliser l'hôtel. Elle
prive de jouissance la propriete, elle ne confisque pas mais vous pouvez plus utiliser. TC 17
Mars 1949 - Société Hotel du vieux Beffroi:

Le point commun entre la voie de fait et l’emprise ireeguliere: le juge judiciare est competent
pour intervenir, alors meme que cette un action administratif et un agissement de
l’administration.

En 2013, il y a eu une évolution en matière de voie de fait et emprise irrégulière: Le TC a


rendu 2 arrêts:
TC 17 Juin 2013 - M. Bergoend c/ Société ERDF Annecy Léman (en matière de voie de
fait). – quand je parle de voie de fait je parle de la liberte fondamenale, a partir du 2013, il n’y
a pas une voie de fait bc seulement une atteinte a liberte peut justifie une voie de fait.

TC 9 décembre 2013, Époux Panizzon c/commune de Saint-Palais-sur-Mer (en matière


d’emprise irrégulière).
TC 17 octobre 2011, SCEA du Chéneau c. Inaport et M. Cherel et autres c. CNIEL

Aboutissent à une réduction de la voie de fait et de l’emprise irrégulière.


L’article 66 de la constitution “Nul ne peut être arbitrairement détenu. L'autorité judiciaire,
gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions
prévues par la loi.”
Cet article donne compétence au juge judiciaire en matière de liberté individuelle.

L’arrêt du TC le 17 juin 2013 Mr. Bergoend (M. Bergoend c/ Société ERDF Annecy
Léman). Le TC opère une réduction de la voie de fait. Il va réduire les cas dans lesquels il y
a voie de fait. Le TC va donner une nouvelle définition de voie de fait.
Mr Bergoend a une parcelle et Electricité de France avait implanté un poteau électrique sans
lui demander.
Il va devant le juge judiciaire.
Avant -) Voie de fait -) c’est lorsqu’il y a l’exécution forcée d’une décision ou lorsque
l’administration prend un acte manifestement insusceptible à être attaché à ses pouvoirs.
Désormais, il y a voie de fait lorsqu’il y a atteinte, pas à la liberté fondamentale,
lorsqu’il y a atteinte à la liberté individuelle.

La liberté individuelle fait partie des libertés fondamentales mais il y a bien d’autres. Par
exemple, la liberté de commerce est une des libertés fondamentales mais ce n’est pas une
liberté individuelle.
Exemple d’une liberté individuelle, le droit au respect de sa vie privée.
D’autre part, le TC dit qu’il y a voie de fait, non plus lorsqu’il y a atteinte grave aux droits de
propriété, mais lorsqu’il y a extension des droits de propriété.

Donc le TC donne une définition plus restrictive. Pour le TC, ce n’est pas une atteinte
suffisamment grave pour qu’il y a voie de fait dans cette affaire.

Le TC a rendu un autre arrêt, un arrêt du TC le 9 décembre 2013 Époux Panizzon (Époux


Panizzon c/commune de Saint-Palais-sur-Mer).

Il y a emprise irrégulière lrsq l’administration porte attente a la propriété privée le juge


administratif est compétent SAUF dans le cas ou il y a extinction du droit de propriété
(c’est le juge judiciaire). Il y a une restriction de la notion de voie de fait et emprise
irregulaire, les cas dont lesquelles le juge judiciare sera compétent sont reduit.

En matiere d’attente a propritere immobiliere ou il y a une extinction, c la competence du


juge judiciaire. Les attents temporaires ou irreversibles aux biens releve de la competence
du juge administratif. Lorsque il y a une extinction du droit de propriete le juge
judiciaire est competent, c les libertes fondamentals.

Le notion du VOIE DE FAIT EST LIMITE ET ON RESTREINTE CETTE VOIE DE FAIT> IL


YA UNE DISPARATION DU DROIT DE PROPRIETE
TC 9 décembre 2013 PANIZZON. Les époux Panizzon avait mis un terrain dans une
commune et la commune l'occuper pour une durée de 4 ans. À l'expiration de durée, la
commune reste là malgré cette expiration. La commune n'est pas rendue coupable d'une
emprise irrégulière. Le TC va considérer dans un arrêt important que la compétence du juge
administratif est à l'hypothèse où il y a réparation des conséquences dommageable d'une
décision administrative portante atteinte à la propriété privée où elle pouvait faire l'extinction
du droit de propriété. Le TC a donc élargit la compétence du juge administratif au détriment
des compétences du juge judiciaire.

À partir des années 2000, le TC a voté à la loi du référé de liberté fondamentale, alors
l'intervention du juge judiciaire est plus limitée. – voie de fait wasn’t use a lot bc there existed
d’autres moyennes. La notion est tres util avant. Juge admin has d’autre moyennnes d’obtenir
la satisfaction. Elle a beacoup moins interet.

CE 23/10/1959 ROZAZZA

Paragraphe 2-Les reglements des questions acessoires (la repartition des


competences)

La question qui se pose ici est la suivante : le cas ou le juge judiciaire est compétent pour
statuer a titre principale sur un litige, mais a l’occasion de ce litige se pose une question qui
relevé a titre accessoire de l’ordre administratif ? Par exemple, est en cause une question de
propriété immobilière, et à l'occasion suppose la validité d’un acte administratif dans le cadre
d’urbanisme, à l'occasion d’un litige entre privées, c la compétence du juge judiciaire, et a
l’occasion de ce litige se pose la question de validité d’un acte administratif? Qu’est-ce que
doit faire le juge judiciaire s’il y a une question accessoire qui ne relève pas de sa
compétence ?
Normalement, le juge pose un question prejudicelle. Est-que le juge judiciaire doit poser le
question au juge administratif? Pendant longtemps, c'était la regle, le juge judiciaire doit
poser la question préjudicielle au juge admin, le juge admin examine la question et résolue
lui-même tranche le litige.

Il y avait un arrêt qui pose ce principe de question préjudicielle: TC 16 Septembre 1923 -


SEPTFONDS

Il y a un inconvénient à cette question préjudicielle, c’est la question de la durée. Ça va


allonger la durée du procès. Il y a la règle que les procès ont une durée raisonnable.
Quelle est la solution qu’on a imaginée pour éviter d’avoir un allongement de la durée du
procès.

Dans cet arrêt le TC dit que lorsqu'on est en cause, le juge civil est compétant pour interpréter
un acte réglementaire mais pas un acte individuel. Si on demande au juge civil d'interpréter un
acte individuel il faut que le juge civil pose une question préjudicielle au juge administratif.

C’est l'arrêt TC - 17 octobre 2011, SCEA du Chéneau c. Inaport et M. Cherel et autres c.


CNIEL.
Dans cet arrêt, on va mettre en place un système un peu différent dans lequel on va
dispenser le juge judiciaire de poser une question préjudicielle. On va lui permettre sans
avoir interrogé le juge administratif d’apporter la réponse à la question de l'interprétation ou
de la validité d’un acte administratif (donc sans intervention du juge administratif).

L'arrêt SCEA du Chéneau reconnaît la compétence du juge judiciaire pour déclarer lui-même
l’illégalité d’un acte administratif ou pour écarter la question de la validité d’un acte
administratif contesté.

On ne va pas permettre le juge judiciaire, lorsque on connait la position du juge administratif,


on ne va pas perdre les temps à poser la question ou on connait déjà la réponse. Lorsqu’’il
existe déjà une décision du juge administratif qui trancher la question, on considère que c
une perte de temps de reposer une question au juge administratif alors qu’on connait déjà la
réponse. Le juge judiciaire, sans avoir interroger le juge administratif et en s’appuyant la
jurisprudence du juge administratif,

S’il n’y a pas une jurisprudence établir du juge administratif, la question préjudicielle reste
nécessaire. La jurisprudence de Chéneau ne vaut s’il y a une jurisprudence établie.

Portee: Il y a une jurisprudence etablie, qui a pris expressement la position sur la question,
dans ce cas, le juge judiciaire ne poser pas la question prejudicelle, ce serait un perte de
temps. Mais normalement, le juge judiciaire doit envoyer la question au juge administratif,
mais ce dernier est l’exception.

Les dix commandements de la juridiction administrative:

1 Les jugements administratifs sont rendus au nom du peuple français

2 Les jugements administratifs sont rendus en forme collégiale Normalement pas un juge
unique mais plusieurs juge sur un même litige)

3 Les recours devant le juge administratif n'ont pas des effets suspensifs

4 L'instruction des affaires est contradictoire. La juridiction administrative est une juridiction
inquisitoriale (le juge dirige le procès alors il doit de lui même tirer les conséquences et
organiser entre les parties les recours)

5 Les débats ont lieu en audience publique (la justice n'est pas un secret).

6 Un membre de la juridiction appelé "rapporteur public" expose en toute indépendance son


opinion.

7 Les délibérations du juge sont secrètes

8 Les jugements administratifs sont motivés (le juge doit indiquer la raison dans laquelle il
arrive à sa conclusion)

9 Les jugements sont publics et ils mentionnent le nom du juge

10 Les jugements administratifs sont exécutoires.

Chapter 16 + 17 = non traites par en cours.


Chapitre 18 : La responsabilité en droit administratif: règles générales:

Pour la responsabilité, on va évoquer le contentieux de la pleine juridiction. Il existe le


contentieux d’annulation (d'excès de pouvoir : on va demander au juge d’annuler un certain
nombre des décisions administratives).

Le contentieux de la plein juridiction différée : Dans le contentieux de la plein juridiction, la


cause juridique de l’action est la violation d’un droit personnel ou un droit subjectif.
Ce qui nous intéresse est la domaine spécifique des actions en indemnité pour le préjudice
causé par le fonctionnement de service public. Le contentieux de la responsabilité obéit un
certain nombre des règles générales (17), et des règles spécifiques (le contentieux pour la
responsabilité pour faute et sans faute - 18 et 19).

La responsabilité administrative : c’est la responsabilité pécuniaire des collectivités


publiques et de leurs agents : c’est la réparation civile (en argent) des préjudices. L’état
n’est pas responsable pénalement mais les autres personnes publiques peuvent avoir une
responsabilité pénale engagée.

Les personnes publiques peuvent aussi être responsables pénalement (sauf l’État). Il y a
des cas dans lesquelles les personnes publiques sont condamnées au plan pénale: L’EP qui
s’appelle .. ? hôpitaux de Paris a été condamnée pour homicide involontaire par le Tribunal
de Paris (un enfant de 3 ans qui a été admis dans l'hôpital a ete décédé à cause d’un erreur
par l'infirmière). Au-delà de la faute administrative, il existe une faute pénale parce que un
agent commise un homicide involontaire. L'hôpital a été condamnée pénalement.

La question de la responsabilité (pécuniaire) donne lieu à une véritable politique


jurisprudentielle du CE. Le principe est que depuis l'arrêt BLANCO (une question de
responsabilité) , on applique un régime spécial, le Code Civile ne s’applique pas dans le
cadre des fonctions publics, et le législateur n’édicte pas un régime ou le base est la
responsabilité d’un personne public. On n’a pas créé un régime législatif particulier pour la
responsabilité d’une personne publique. En 1863, il n’y a pas de législation sur la
responsabilité publique et on ne trouve pas des lois dans ce domaine. C’est au juge qu’il est
revenu d’édicter le régime de responsabilité de la puissance publique puisqu’il n’y avait pas
des lois. Le CE, par sa jurisprudence, va progressivement construire de façon prétorienne
(le juge lui-même édicte des règles) des règles applicables à la responsabilité, l’œuvre du
juge est essentiel. C’est donc le juge admin qui va déterminer le champ d’app et le régime
de la responsabilité de la puissance publique. Au départ, le juge admin va être très prudent
en engager la responsabilité. « Le roi ne peut mal faire »

Le régime va évoluer et va se modifier en fonction des époques. CAD qu’au fur et au mesure
de sa jurisprudence, le régime va évoluer. Pendant longtemps, la responsabilité de la
puissance publique a été limitée au domaine des travaux publics, en dehors de ce domaine,
il n’y avait de responsabilité de la puissance publique. Progressivement, le juge va étendre
les domaines, il y a une responsabilité de l’administration. La 1ère étape de l’élargissement
au fil de temps des domaines sont les suivants :

Le 1er étape de l'élargissement de la responsabilité concerne le champ d'application


de la responsabilité: le juge va décider d'étendre la responsabilite au tout les
personnes publiques et les services publics administratifs, donc non-seulement
l’etat, mais aussi les collectivites locales vont voir leur responsabilite pouvoir etre
engager. (donc de fait la loi).
TC 29 février 1908 - Feutry : Le TC étant le principe de la responsabilité de l’état de fait de
la mauvaise exécution des services publics des collectives locales. Les collectivise locales
peuvent avoir leur responsabilité engage : ‘’ Considérant que cette assignation ne vise
aucune faute personnelle à un agent de l'Administration et se détachant de sa fonction ;
qu'elle incrimine l'organisation et le fonctionnement d'un service à la charge du département
et d'intérêt public ; que l'appréciation des fautes qui auraient pu se produire dans l'exécution
de ce service n'appartient pas à l'autorité judiciaire.’’

On étend le champ d’application personnel qui peuvent être condamnés et engager leur
responsabilité devant le juge administratif.

Le 2eme étape: Le CE va étendre la responsabilité aux certains activités de police


administrative.
CE 10 février 1905 - GRECO : Des activités de police étaient en cause. Cette une question
de champ d’application personnelle, mais champ d’application matérielle : les activités
concernent de la responsabilité. M. Greco avait été blessé au coup de feu dans l’intérieur de
sa maison : Le CE reconnait qu’il est possible d'engager la responsabilité d’un service public
(le police ici) lorsqu’il y a une faute. L’administration est responsable pour des fautes
commises : on étend aux activités de police la responsabilité de l’administration.

On elargit le champ des acitvites conercne de la responsabilite. - On a admis la responsabilité


de la puissance publique de faite des actes de l'administration des actes illégaux et même du
fait de l'absence d'acte de l'administration. Lorsque l'administration se preuve d'inaction alors
la responsabilité puisse être engagé.

3eme étape : La responsabilité de l'administration du fait de son inaction : Il n’y a pas qu’un
acte positif pour engager la responsabilité, il y a aussi l’absence d’acte. Lorsque
l’administration n’agit pas alors qu’elle devrait faire, il peut avoir sa responsabilité engage.

CE 30 novembre 1923 - COUITÉAS : On est dans en présence d’une inaction,


l’administration refuse d’exécuter une décision de justice. On peut engager la
responsabilité de l’administration et la puissance publique de fait de l’absence de l’action : il
y a rupture d'égalité devant les charges publiques, parce que M Coutelas a subi un
préjudice.

4eme étape : La responsabilité de fait de loi : A partir d’un arrêt CE Ass 14 janvier 1938 -
La Fleurette : Le CE admet qu’une loi puisse entraîner la responsabilité de la puissance
publique, et il s’agit d'une responsabilité sans faute.
5eme étape : On peut engager la responsabilité de la puissance publique par une loi
inconstitutionnelle.
CE Ass. 24 décembre 2019 : une loi déclarée inconstitutionnelle par le CC peut engager la
responsabilité de la puissance publique. Si la loi inconstitutionnelle à cause des dommages,
avant de se déclarer inconstitutionnelle par le CC et éventuellement est abroge, la
responsabilité peut être appliquée pendant la loi est appliquée. On va obtenir la réparation
devant l'État.

Au fil des temps, on élargit les cas de responsabilité de la puissance publique dans plus en
plus hypothèses.
Section 1 : La demande en justice :
‘Lorsqu’une justiciable veut obtenir une réparation par des dommages-et des intérêts, il faut
de présenter une demande en justice, et il faut qu’il y ait une décision pelable de
l’administration.
Imagine if SP caused un préjudice and you want a réparation de cette préjudice – tout
commence toujours par une indemnisation.

Paragraphe 1: La décision préalable de l'administration:

Pour qu’un justiciable puisse saisir le juge d’un demande un reparation, il faut au prealbale
que l’administration est pris une décision. Il faut d’abord d’adresser à l'administration (l’etat,
les collectivités, etc) en leur présentant une demande indemnitaire avant de pouvoir
introduire une action en justice. C’est la règle de la décision préalable est indispensable
pour 'lier le contentieux indemnitaire'. Tant que l’administration n'a pas répondu, le
justiciable ne peut pas saisir le juge. Il faut que l’administration réponde pour introduire une
action en justice. Le silence de l’administration vaut acceptation SAUF dans des demandes
indemnitaires/en demande pécuniaire, si l’administration ne répond pas, c’est un rejet. Le
refus est au bout de 2 mois, si l’administration ne répond pas dans ce délai, c’est un rejet.

Donc, pour une indemnisation = il faut demander préalablement à l’administration de


prendre une décision (implicite/explicite) avant de saisir le juge, si je saisis le juge sans faire
la demande, ma demande va être irrecevable.

Un point important: La règle de la prescription: C’est une règle qui peut aboutir à l'extension
de droit, on ne peut agir que pendant un certain délai. Pour obtenir l'indemnisation, il faut agir
dans les 4 ans suivant l'année où a été présentée la demande.

Lets say admin says no to ur demande, youll go to the judge to say the same thing – you cant
change your demande, c’est le « cause »

la cause contractuelle et le cause pour faute ( le faute de service et le faute de personne)

3eme type d’action – le responsabilité sans faute (risque et rupture d’égalité devant charge
publique)

CE 11 février 1982 SYNDICAT AUTONOME DES ENSEIGNANTS DE MÉDECINE.

La question est de savoir que lorsque je veux agir devant le juge est ce que je dois attendre
que l'administration rejette ma demande pour saisir le juge? En réalité la réponse est NON la
décision de l'administration doit exister et doit être préalable non pas au dépôt à la recours
devant le juge mais à la date du jugement. La décision de l'administration intervient avant que
le juge ne se prononce va permettre rendre mon recours recevable et va permettre le juge
d'examiner ma demande.
Lorsqu'on présente une demande, le silence de l'administration ne vaut pas acceptation
mais rejet. Il y a un délai du 2 mois du silence "la décision implicite de rejet" on peut saisir le
juge après la demande pour gagner le temps.

Si vous ne faite pas demande préalable alors le recours est irrecevable.

Il existe une règle qui limite la période pendant laquelle je peux introduire une demande
indemnitaire c'est la question de prescription. L'administré face une demande indemnitaire et il
y a un silence de l'administration qui né une décision du rejet (décision tacite ou implicite de
rejet) l'usager peut saisir le juge dans un délai maximum de 4 ans de compter du premier
janvier. (règle de prescription quadriennale) C'est la loi du 31 décembre 1968, dit qu'on a que
4 ans pour agir. Le recours en indemnisation devra inclure les mêmes parties que celles de la
demande préalable c'est le cas dans lequel on met en cause plusieurs personnes qui sont
considérées comme responsables. Le recours en indemnisation doit inclure les mêmes parties
de la demande préalable.

CE, 23 mars 1956 DAME GINESTET

Paragraphe 2 : La réparation:

L’acte par lequel l’auteur d’un dommage compense le préjudice causé à la personne qu’il a
laissée. Le but d’obtenir du tribunal qu’il attribue à la personne qui a subi un préjudice une
indemnisation

A -La condamnation de réparer : le droit à réparation intégrale pour la victime


Le juge pourra condamner l'administration si la demande en réparation est fondée. Le juge
administratif doit évaluer le dommage et assurer l'entière réparation du préjudice.

Les personnes qui ont droit à réparation sont les victimes immédiates (qui sont les premières
touchées). Mais il n’y a pas que les victimes immédiates, il y aussi les victimes par ricochet
(le dommage par ricochet, un dommage qui résulte indirectement par le dommage touchant
la victime principale : exemple, les parents d’une enfant comme arrêt BLANCO). Pendant
longtemps, les juges admettent que les préjudices matériels étaient transférés dans le
patrimoine des héritiers mais les préjudices moraux ne transfèrent pas.

Les héritiers pouvaient bénéfice d’une indemnisation ? Le CE considère que les héritiers
peuvent non-seulement réclamer réparation des préjudices matériels mais aussi des
préjudices moraux. Donc ils peuvent agir à sa place – its transfered to the patrimoine de la
victime donc cad to les ayants droits

To note : il y a une règle de l’ordre public il est impossible de déroger – elle est applicable
directement par le juge. L’admin shouldnt pay something elle ne doit pas ; c’est une règle
essentielle de tout action admin.

''Pretium doloris’’ = le prix de la douleur, on peut obtenir la réparation d'une douleur (donc,
un préjudice moral ou on peut obtenir réparation lorsqu’on est hérité).

Ex: une personne est subit à un dommage et qu'elle meurt avant introduit son action en
réparation la question est de savoir si les héritiers ont la possibilité de demander réparation?
CE, 29 mars 2000, ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS. "Le droit de réparation
de dommage sauver a la date a laquelle se produit le fait qui on ait directement la cause". "si
la victime du dommage est décédé avant avoir elle même introduit l'action en réparation son
droit entré son patrimoine avant son décès et transmis à ces héritiers". Il y a donc une
transmission aux héritiers de la victime alors même que la victime n'avait pas agit. Cet arrêt
donne la possibilité pour les héritiers d'agir en justice même si la victime directe ne peut pas
agir elle même. (meme si le prejudice morale)

Il existe une règle du droit administratif en vertu de laquelle est une règle d'ordre public où
l'administration ne peut payer une somme qu'elle ne doit pas. La conséquence: une personne
publique ne peut jamais être condamnée à payer une somme supérieure au préjudice si la
personne publique a commit un fait dommageable, la personne publique doit indemniser mais
le montant doit ne peut couvrir que le préjudice. La question est sur le calcul de préjudice?

B- Les causes d’exonération :

Il n’y aura pas une réparation de préjudice, l’administration est exonérée de payer la somme
due. Être exonéré est être déchargé d’une obligation financière. Les causes d'exonération
sont des cas où l'administration va être déchargée d’une obligation financière de réparer
pourtant il y a eu un préjudice et un dommage. La personne cense de cause le dommage ne
va pas indemniser. « Être exonéré cad ne doit payer qq chose »

-Trois causes d’exonération : Force Majeure, Faute de la Victime, Faute de Tiers.

Force Majeure:
Un événement extérieur, imprévisible et irrésistible. Il n’y a pas une indemnisation parce que
l'événement est inattendu (ex : catastrophe naturel). La force majeure suppose qu’un
évènement est totalement imprévisible, si c évènement a déjà arrive dans la passe, on ne
considère pas ce dernier comme force majeure.

Ex: Cour administratif d'appel du Lyon 13 mai 1997 BALUSSON, un torrent avait tendance
de déborder et dans un terrain de camping, il y a des débordements des torrents. Une
nouvelle fois ces torrents avaient causé des préjudices aux personnes. La question est de
savoir si la responsabilité́ de l'administration peut être imposée ? L'administration avait
invoqué la force majeure. Le juge a considèré qu'il ne pouvait pas avoir force majeure que
l'administration ne pouvait pas s'exonérer sa responsabilité́ en invoquant la force majeure la
cour estime que le caractère d'imprévisibilité́ n'avait pas remplis. Bc c’est déjà eu en passe
donc la cour d’admin va décider on ne peut pas refuser de payer pcq il y’a pas en espèce la
force majeure.

Faute de la Victime:
Lorsque la victime est imprudente, s’est mise dans une situation dangereuse, elle a un part
de responsabilité dans le préjudice qui a subi. La faute de la victime peut être une cause
totale ou partial de la responsabilité qui va limiter ou exonérer l’indemnisation. Un adolescent
va pratiquer de la plongée dans une zone interdite. Il y avait des scooters de mer qui
passaient dans cette zone. L’adolescent est blessé et cherche à obtenir la réparation.
Le juge administratif a dit qu’il y avait faute de la victime parce qu’il était clairement indiqué
que cette zone est dangereuse et interdite. C’est donc la faute de la victime qui exonère, ici
partiellement, la responsabilité de la commune.

Ex : arrêt du CE 23 aout 2006, M.A. Un prof d'université́ avait agi en réparation du fait de
préjudice qu'il estime d'avoir subi le prof n'avait pas fait tous ses horaires du cours.
L’université́ n'avait pas lui donné suffisamment des cours et le prof a agi contre l'université́ .
Pour se défendre l'université́ a invoqué la faute du prof qui limite son droit en réparation
l'université́ dit que le prof a des attitudes difficiles aux collègues qui ne permet pas de lui
donner tous les horaires du cours. (cause partiel).

Faute d’un tiers:


A un caractère exonératoire dans le domaine de la responsabilité.
CE 9 novembre 2016 - Mediator :
https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000033387533
L’état doit donner une autorisation de la mise en marche des médicaments, le laboratoire qui
commercialise le médicament, c’est la faute d’un tiers et elle ne sont pas responsable ? Il
invoqué le fait des tiers pour s’exonérer. Le juge va considérer qu’il y a eu une tromperie (les
faux résultats) du laboratoire. On peut invoquer la faute d’un tiers. …..

Section 2 : Le préjudice :

Paragraphe 1 : L’existence d’un préjudice :

Il faut l’existence d’un préjudice pour pouvoir se réparer.

A- Caractère certain de préjudice :

Des lors que son existence est établie, le préjudice présente un caractère certain IL DOIT
EXISTER. Il n’est pas nécessaire que le préjudice présente un caractère actuel, ça signifie
qu’un préjudice futur peut être réparer à condition qu’il présente un degré suffisant de
certitude, le préjudice d’une éventualité (la réalisation n’est pas qu’une éventualité) ne peut
pas être réparer

Un préjudice futur est indemnisable, le juge administratif acceptera de réparer ‘la perte de
chance subi par la victime. Dans le droit de la fonction publique, c’est perte de chance a
apparu (1908), c’est un préjudice futur mais certain.

Cour admin d'appel de Douai, 6 décembre 2005 TELLIER, C'est une affaire qu'il s'agit de
PMA. Dans cette affaire un couple a un recours de PMA et ils avaient grâce au PMA peut
avoir 2 filles le couple avait déposés des embryons congelés supplémentaires dans l'hôpital.
Ils se trouve que tous les embryons ne peut être plus utilisés et ils ont allé au justice pour
obtenir réparation. La CAA va considérer que le couple ne pouvait pas obtenir réparation faute
d'établir d'existence d'un préjudice certain car ce couple n'avait pas formuler des nouveaux
projets parentales et que leur but était d'avoir un enfant et ils ont deux enfants maintenant
grâce au PMA. Le cour considère alors qu'il n'a pas subit un préjudice certain.

Il n'est pas nécessaire que le préjudice présent un caractère actuel que le présent certain
alors un préjudice futur peut être réparé s'il présent un degré suffisant du certitude. Au titre du
préjudice future mais néanmoins certains, le juge admin accepte de réparer la perte de
chance subie par la victime. Le perte du chance a souvent invoque par le candidat non recu
en examen quand cette examen est annule par le juge.
CE 3 Août 1928 - BACON: C'est un arrêt important qui concerne la fonction publique où le
CE admet qu'on puisse obtenir réparation du fait de la perte de chance qui est invoquée par le
candidat non reçu examen ou concours. Dans l'hypothèse que l'examen est annulé en raison
de l'heure de l'irrégularité. Le CE va reconnait la perte de chance parce que ces candidats
avaient des chances sérieuses. Cette perte de chance peut être réparée, mais il y a des
conditions.

Pour que La perte de chance soit réparé, elle doit être réelle (le préjudice doit donc être
certain et non pas seulement hypothétique). La charge de la preuve va poser sur le
demandeur.

Ex: CAA de paris 15 février 2007 N'GAMBI. Il s'agit d'un candidat qui a un examen pour la
licence et ce candidat avait été expulser de la salle d'examen, M N'GAMBI a estimé que
l'expulsion aurait prive d'une chance sérieuse de réussir l'examen. Le juge va considère qu'il
n'avait pas perdu une chance sérieuse de réussir l'examen en contient ses notes lorsque ses
notes étaient mauvais.

CE 6 novembre 2000 - GRÉGORIE : Dans cette affaire, il s’agit d’un concours d’admission
lors d’une épreuve, un examinateur n’avait pas été impartial, qui mise une mauvaise note a
Grégoire. En raison de défaut d'impartialité d’examinateur, l’épreuve a été considère
irrégulière. Question : M Grégoire a été prive un chance de ressuir? Le CE constate que
Grégoire a été classe 6eme après les épreuves d’admission alors qu’il y avait 4 places.’’
Considérant que l'illégalité de la délibération est constitutive d'une faute de nature à engager
la responsabilité de l'État envers M. X... ; qu'il résulte de l'instruction que, classé sixième
après les épreuves d'admission alors que quatre places avaient été mises au concours et
que l'épreuve orale de biologie-biochimie était affectée d'un fort coefficient, le requérant a été
privé d'une chance sérieuse de réussite à ce concours ; que, s'il ne peut prétendre au
bénéfice des traitements qu'il aurait perçus en qualité d'élève de l'École normale supérieure,
il sera fait une juste appréciation du préjudice qu'il a subi en condamnant l'État à lui payer
une indemnité’’

Dans le domaine hospitalier, la notion de perte de chance joue un rôle. La JP s’est


beaucoup développée avec la perte de chance de survie ou de guérison ou perte de chance
de se soustraire à un risque. Le CE souvent vérifie si la personne en cause a perdu une
chance. La CE a eu se prononcer sur un défaut d’information préalable de patient (les
avertissement des risques est un droit de patient).

Le CE a considéré qui se contenu dans son état de santé, le patient aurait de toute façon
consentie de l’acte en question, il n’y a pas d’une perte de chance même si on ne l’a pas
averti des risques.

Conseil d'État, 20 Novembre 2020 - Mme Valcan: ‘’En cas de manquement à cette
obligation d'information, si l'acte de diagnostic ou de soin entraîne pour le patient, y compris
s'il a été réalisé conformément aux règles de l'art, un dommage en lien avec la réalisation
du risque qui n'a pas été porté à sa connaissance, la faute commise en ne procédant pas à
cette information engage la responsabilité de l'établissement de santé à son égard, pour sa
perte de chance de se soustraire à ce risque en renonçant à l'opération. Il n'en va autrement
que s'il résulte de l'instruction, compte tenu de ce qu'était l'état de santé du patient et son
évolution prévisible en l'absence de réalisation de l'acte, des alternatives thérapeutiques qui
pouvaient lui être proposées ainsi que de tous autres éléments de nature à révéler le choix
qu'il aurait fait, qu'informé de la nature et de l'importance de ce risque, il aurait consenti à
l'acte en question.

B-Caractère réparable de préjudice :

Tout préjudices invoques ne donnent pas lieu à une indemnisation


Pendant longtemps, le CE refuse d'indemniser le préjudice résultant d’une souffrance
(pretium doloris), il faisait application d’un adage ‘’les larmes ne se monnayant pas’’. Cette
jurisprudence a été abandonnée par un arrêt :

CE Ass 24 Novembre 1961 - Letisserand: Le CE abandonne sa jurisprudence, et il admet


qu’on puisse demande indemnisation des préjudices moraux. Le CE : une concubine puisse
obtenir réparation de fait de décès de son concubin (même si les personnes ne sont pas
mariées, cela n’empêche pas d’obtenir de réparation). Le CE admet que la douleur morale
qui est résulté́ de disparition de son fils peut être génératrice d'un préjudice indemnisable et
donc dans cet arrêt on puisse obtenir une indemnisation du titre au douleur moral. La
question est dû la réparation du préjudice subit d'une personne du fait de décès de concubin
? Pendant longtemps le CE a refusé́ qu'un concubin peut demander une réparation du fait
de préjudice subit.

CE 3 mars 1978 - Musser : Le CE admet qu’on puisse obtenir réparation même si c’est
un rapport entre concubins. ‘’EN CONCUBINAGE AVEC LE SIEUR X..., AVAIT AVEC LUI
UNE LIAISON SUFFISAMMENT STABLE ET CONTINUE POUR LUI DONNER VOCATION
A OBTENIR REPARATION DU PREJUDICE QUE LUI A CAUSE LE DECES DE SON
COMPAGNON..’’ – Le CE a évolué jurisprudence, il admet que lorsque les 2 personnes
avaient une liaison suffisamment stable et continue donc à ce moment il peut obtenir
réparation.

La naissance d’un enfant handicape, est-que c’est un préjudice réparable pour les parents et
l’enfant qui né handicape ? Il y a des outils prénatals qui permettent d'éviter un certain
nombre des maladies et d’avertir les parents en début de grossesse sur le risque existant.
Parfois, même si on fait la diagnostique, il arrive que la diagnostique n’est pas 100% et un
enfant naisse handicape.

Un arrêt PERRUCHE en 2000, le médecin fait une erreur diagnostique et l'enfant est né
handicapé alors ils peuvent obtenir réparation du seul fait d'être nés handicapes.

Conseil d’État 14 Février 1987 - CHR de Nice c./Époux Quarrez : ‘’En s'abstenant
d'informer Mme Quarrez du fait que, compte tenu des conditions dans lesquelles il avait été
effectué, l'examen chromosomique des cellules du fœtus qu'elle portait, qui n'avait révélé
aucune anomalie, pouvait être affecté d'une marge d'erreur inhabituelle, le centre hospitalier
régional de Nice a commis une faute de nature à engager sa responsabilité. Cette faute ne
pouvant être regardée comme la cause de la trisomie dont l'enfant est atteint, le centre
hospitalier ne saurait être condamné à verser une indemnité au jeune Mathieu Quarrez. En
revanche, la faute commise par l'hôpital doit être regardée comme la cause directe des
préjudices que l'infirmité de l'enfant entraîne pour ses parents.’’
Dans cet arrêt le CE prend une position oppose a l’arrêt PERRUCHE. Il accepte de répare
le préjudice subi par les parents – on admet que les parents peuvent demander une
réparation – il refus de condamner l’hôpitaux le fait de préjudice

Une loi de 4 mars 2002 loi KOUCHNER ; cette loi revienne sur la jp du CC – il infirme la
solution retenue par l’arret perruche. L’art 1 dispose « nul ne peut se prévaloir du préjudice de
seul fait de sa naissance »

La position de CE différée : Mme Quarrez n’avait pas été informée que l’examen
chromosomique peut être inexacte. Mme Quarrez a donné naissance à un enfant handicapé,
et elle est mécontente l2na 5tht kl e7tyatha. Les parents cherchent à engager la
responsabilité du centre hospitalier de Nice, et le CE accepte de réparer la faute commise
par l'hôpital et le préjudice subi par les parents de fait de la naissance de leur enfant
handicapée. En revanche, il considère que la faute commise par l'hôpital n’est pas la cause
de la trisomie de l’enfant, l’enfant lui n’est pas indemnisé. Il n’y a pas une faute entre les faits
commise et le préjudice. Contrairement à la Cour de cassation, le CE n’indemnise pas
l’enfant, donc, il y a une divergence des positions entre les cours. Face à cette divergence, le
législateur a intervenu, et une loi de 4 Mars 2002 : dans cette loi

Cour de Cassation, Assemble Pleniere, 17 Novembre 2000 - Mme Perruche: ‘’Dès lors
que les fautes commises par un médecin et un laboratoire dans l'exécution des contrats
formés avec une femme enceinte avaient empêché celle-ci d'exercer son choix d'interrompre
sa grossesse afin d'éviter la naissance d'un enfant atteint d'un handicap, ce dernier peut
demander la réparation du préjudice résultant de ce handicap et causé par les fautes
retenues.’’

La Cour de cassation admet la réparation du préjudice résultant d’un handicap, l’enfant,


d'être né handicape, peut demander réparation à la cause d’erreur. On a indemnisé l’enfant
mais pas les parents.
Face à cette divergence, le législateur est intervenu dans une loi de 4 mars 2002 :

‘’Nul ne peut se prévaloir d'un préjudice du seul fait de sa naissance. La personne née avec
un handicap dû à une faute médicale peut obtenir la réparation de son préjudice lorsque
l'acte fautif a provoqué directement le handicap ou l'a aggravé, ou n'a pas permis de
prendre les mesures susceptibles de l'atténuer.’’

La position principe de législateur : pas un préjudice du seul fait de naissance. En revanche,


si en raison d’une faute médicale, un enfant est ne handicape ou il y a une aggravation
d’une maladie existante, il y a une réparation. Il faut rapporter une preuve qu’il y a eu une
faute et s’il y a faute, l’enfant peut obtenir réparation, il faudra prouve une faute médicale.

Born handicapé = not faute, and no réparation. Born handicapé bcs of faute médicale
= réparation.

Paragraphe 2 : L'imputabilité du préjudice:

A qui attribue le préjudice ? Pour obtenir la réparation de préjudice, il faut un lien de causalité
entre les fautes commises et le préjudice subi. Donc cherche à qui had the préjudice et qui
est l’auteur de préjudice. On ne peut mettre a la charge de la personne que les
conséquences normale et directe de son acte

Il existe un lien entre la faute et le préjudice. Il y a 2 théories :

La théorie de l'équivalence des conditions : selon cette théorie, tous les faits qui ont
concouru d’une production d’un dommage doivent être retenus de manière équivalente
comme cause juridique du dommage (idée de chaîne de causalité). Tout les causes qui ont
concure a la production du dommage sont retenues, même les causes assez lointaines et
plusieurs évènements s'enchaînent et qui peuvent expliquer le préjudice subi. Il y a une
chaine de responsabilité, et toutes les conditions sont réputées être la cause de dommage
finale whether they were close ou loin

La théorie de la causalité adéquate : tous les faits qui ont concouru d’une production d’un
dommage ne sont pas des causes juridiques. Chaque fait à un degré d’implication différent
dans le dommage et le juge va sélectionner parmi les multitudes des causes et identifier
celles qui a joué un rôle essentiel et cette cause la sera retenue.

En droit administratif, on retient la théorie de la causalité adéquate.

CE 14 octobre 1966 - Marais : Dans cet arrêt, le CE considère qu’on applique la théorie de
la causalité adéquate. Le juge va vérifier le lien de causalité et si elle est suffisante.

CE 29 avril 1987 - Banque populaire de la Région de Strasbourg : Il s’agissait d’une


personne détenue en prison qui a bénéficié d’une libération conditionnelle (une permission
de sortir). Deux mois après sa sortie, l’ancienne détenue braque une banque. Est-ce que
l'État, qui a laissé sortir avant la fin de la peine de détenu, est responsable du préjudice subi
par la banque ? Le CE ‘’il existe un lien direct de cause et effet entre le service pénitentiaire
et le dommage causé à la banque populaire.’’ L’état doit indemniser la banque parce qu’il y a
un lien de causalité direct.
Le CE admet qu'il y a le lien de causalité́ suffisant pour justifier une indemnisation.
Question du suicide des agents publiques sur les lieux du travail ? Il arrive que des agents
publics se suicident et alors la question est de savoir si la suicide d'un fonctionnaire dans le
lieu du travail peut être imputable au service et peut être engagé le responsabilité́ de
l'employeur public ? Le CE admet qu'il y a un lien de causalité́ directe. CE 16 juillet 2014
COMMUNE DE FLOIRAC

« l’appreciation souverain du juge du fond »

Quand on parle de juge du fond sont des juges du premier degre, et ils vont determiner si’il
y a une lien du casualite.
C’est ne pas controlle par le CE or CC
Les co-auteurs du dommage

Q; Si les co-auteurs d'un dommage sont responsables solidairement? Traditionnellement lorsque


l'administration et un tiers sont reconnue comme co-auteurs du dommage, le CE considère qu'ils
ne sont pas tenus solidairement comme en droit civil, mais seulement dans leurs part respectives
dans la réalisation du dommage. Chaqune’ne est responsible for exactly what they did.
Tradionallement, le co auteur ne sont pas solidarement responsible. In civil la regle c’est “in
solidum” but in admin its not.

CE, 11 mai 1951 PIERRET, cette jurisprudence est critiquée. La victime doit être devant 2
juridictions différentes pour obtenir réparation du dommage. Cet arrêt présenté a connu certains
évolutions.

CE 2 juillet 2010 MADRANGES, Dans cet arrêt le CE a fait évolué sa jurisprudence,


"lorsqu'un dommage trouve sa cause dans plusieurs fautes qui commettent par des
personnes différentes et en agit d'une façon indépendante portait chacune en elle
normalement se dommage au moment où elles se sont produite ,la victime peut rechercher la
réparation de son préjudice en demandant la condamnation de l'une de ses personnes ou de
celle ci conjointement. Il est possible d'agir conjointement devant le juge administratif contre
tous les auteurs du dommage et demander la réparation du préjudice. Alors on améliore la
situation de la victime. Ensuite C'est la question de l'action récursoire qui est introduit, les
personnes condamnées pour tous contre le co-auteur du dommage. L'Etat va être condamné
de préparé la totalité et l'Etat va se retourner contre le co-auteur et de lui demander de
rembourser une partie qui lui a supporté.

Chapitre 19: Le recours pour plein contentieux: la responsabilité pour faute.

Pour l’existence d’une responsabilité, il faut une faute et un préjudice subi. Il y a deux points: il
existe une responsabilité pour faute d’un service public et la question de la répartition des
fautes entre la personne publique et ses agents. Si la faute est imputable à l'action
personnelle de l’agent, on va chercher d'endosser la faute à l'agent.

Section 1: La responsabilité pour faute d’un service public:

C'est le cas plus courant où une personne estime qu'un service publique estime a connu un
dysfonctionnement, il va estimer une action en responsabilité.

Paragraphe 1: La typologie de faute

Il existe plusieurs types de faute de service: il renvoi a des faits diverses, elle est multi-
formes. On va classer les diffs type des fautes qui vont engager la responsabilite de
l’administration.

L ’inertie, l'abstention, ou l’inaction de l’administration

Il arrive que le admin ne prenne des mesures nécessaires a l’acc de mission de service
public. Ex ; nous sommes dans un collège, il manque de professeur donc certain nombre de
cours inaccompagnée. Normally admin needs to find a replacement, if he doesnt then he
commits a fault. And the longer it takes the more the faute will be evident.

Les cas où l'administration n’agit pas, elle reste inerte. Pour qu’une loi entrée en vigueur, il
faut un décret d’application. Si le gouv tard a prendre les décrets d’application, il commet
une faute.

Il y a une faute dans cette première série. C'est lorsque la personne publique n'a pas pris la
mesure d'exécution nécessaire. Par ex: lorsque l'administration n'a pas pris l'acte
réglementaire d'application nécessaire pour qu'une loi peut entrer en vigueur. Il y a des
décrets autonomes d'application de la loi. Il arrive que l'administration ne prend jamais le
décret d'application de la loi. Une loi est adoptée et l'administration n'est pas favorable à cette
loi mais elle va faire rien. l'administration a donc commis une faute. Et souvent l’admin
transpose MAL. L'administration peut voir sa responsabilité pour faute de service lorsqu'elle
s'assure pas un enfant sera bien traité de sa famille d'accueil, les enfants sont mal traités
alors l'administration commet une faute de ne s'assurer bien le traitement des enfants.
L'administration est déclarée responsable pour faute de service. CE 23 septembre 1987
OUARAS.

CE 10 Juillet 2007 - Commune d'Ivry sur Seine: Le gouvernement est condamné pour avoir
attendu 15 ans avant de prendre le decret d’application. Le CE considère qu' en ne prenant
pas les decrtes dans un délai raisonnable, il y a faute. Du même, en ne transportant pas les
directives européens dans le delai, c’est une faute et le juge administratif considere qu’on
puisse engager la responsabilité de l’etat pour non-transposition de directive dans le delai. En
statuent pas dans un delai raisonnable, le SP de la justice commet une faute.

Le fait de ne pas créer des places pour permettre la scolarisation des enfants handicapés
c'est une faute. Les enfants handicapés ont le droit d'être scolarisés dans n'importe quelle
école pas dans une institution spécifique (bcp de débat en france sur ca).

Les décisions illégales :


L’administration peut commettre une faute par prise de décisions illégale.
CE 26 Janvier 1973 - Driraincourt: Pose le principe que toutes les illégalités sont
constitutives de faute. Il y a un lien direct/automatique entre illégalité et faute. Le CE
nous dit que tout ilegalite est fautive. Donc l’admin doit engager sa responsabilite. Le
decision illegal produitrice d’une dommage peut etre aussi bien positif que negatif.

Les renseignements et promesse de l’administration :


L’administration commet une faute lorsqu’il ne remplit pas ses promesses.
CE 15 Novembre 2000 - Commune de Morschwiller le Bas: Quand l’administration donne
un renseignement et qu’il s'avère faux, elle engage sa responsabilité.

Les comportements matériels de l’administration :


Des cas ou l'administration développée des comportements disproportionnées au mesures
poursuivi :
Primer cas de figuier: quand l’administration prend un mesure de police disproportionnés
par rapport à l'intérêt générale, l’administration commet une faute (CE- Benjamin)
Lorsqu’un hopital est incapable d’opere une operation dans laquel exige l’etat du
patient, l’adminisation commette une faute (CE 19 Juillet 2017 - ONIAM).

CAA PARIS 25/5/1999 LA PENICHE PUBLICITAIRE DE PARIS

Le prefet a prendre une measure disporoprtinate donc il a commis une faute de nature
et il peut d’engager sa resp.
Paragraphe 2: Les degrés de faute

Dans différents domaines, la JP est passé du principe de l'irresponsabilité à la


responsabilité pour faute d’une particulière gravité, puis à la responsabilité pour faute
lourde, puis enfin à la responsabilité pour faute simple. Donc au fil du temps, le degré de
faute à changer.

Au début du 19/20eme, on exige une faute de particulière gravité pour que la faute soit
engagée. Plus le droit administratif va évoluer, plus le degré de faute exigé va se réduire.
Aujourd'hui dans toute une série de domaines on a un recul de la faute lourde au bénéfice
d’une faute simple, donc aujourd'hui une simple erreur va pouvoir permettre d’engager la
responsabilité de l’administration.

Resp Admin évolution: irresponsabilité > responsabilité d’une faute grave > resp
d’une faute lourde > resp d’une faute simple.

La police administrative :

CE 13 mars 1925 CLEF : En 1825, le CE nous dit que la preuve d’une faute lourde est
exigée lorsque sont en cause des activités de police. Une faute lourde est une faute grave à
justifier pour qu’on engage la responsabilité. Puis le CE va faire évoluer sa JP. Il va
distinguer selon la nature de l’activité de la police administrative en cause. Cad qui dit police,
c’est une faute lourde.

Distinction des activités de terrain et activités juridiques de la police: Le CE va distinguer


entre les activités de terrain de la police et les activités juridiques de la police. Il va les
distinguer en fonction du degré de complexité des activités en cause.
Le CE va considérer que les activités de terrain sont particulièrement complexes. Donc
une faute lourde est exigée. En revanche, pour les activités juridiques, une faute simple
suffit.

Aujourd'hui, il semble que le CE veut même aller plus loin et dans un avis du 29 juillet 2008,
le CE a considéré qu’une faute simple pouvait suffire en matière de police. C’est qu’un avis,
ce n’est pas un arrêt. On n’a pas encore eu un arrêt de principe qui nous dit que dans toute
en matière de police qu’une faute simple suffit.

CAA, NANCY 7 janvier 2010, Consorts à contre ministre de l'intérieur, le juge va exiger une
faute lourde pour engager le service de police. un commerçant avait subis 11, le commerce
est proche du commissariat de police. La cour administrative se réfère à la faute lourde pour
pouvoir engager la responsabilité en service de police. Il y a un recul de la faute lourde.

Le CE considere que seul une faute lourde de l’etat pouvait engager sa responsabilite en cas
du retard dont l’identification de la propriete de veichule volee est une faute.

Est-que dans tous les cas il suffira d'une faute simple? En matière de police, on a glissé d’un
régime exigeant au régime moins exigeant dans le domaine.
CE 9 novembre 2018 - Association la vie Dejean: engage la responsabilité de
l’administration pour faute simple en matière matérielle

Le domaine fiscal :

Quel est le degré d'une faute exigée des services fiscaux? Au départ, le juge considère que
c'est une activité complexe et difficile et il a imposé une faute lourde. Les services fiscaux fait
une erreur par exemple pendant longtemps le juge administratif a exigé une faute lourde en
matière d'établissement et de recouvrement de l'impôt. Désormais le juge adopte une
appréciation in concreto comme en matière de police le juge n'exige plus une faute lourde.

CE 27 Juillet 1990 BOURGEOIS, les erreurs SUR LE CHIFFRE de l'administration fiscale


font une opération concreto et met une faute simple et suffisante et le CE va confirmer sa
jurisprudence dans un arrêt du CE 21 mars 2011 KRUPA. Il s'agit de la determination d'un
impôt d'un contribuable et le CE va abandonner l'exigence d'une faute lourde, il considère
qu'en raison in concreto il n'a pas besoin de faute lourde. Il casse l'arrêt et dit que la cour
d'appel de NANCY a exigée une faute lourde. Désormais en matière de responsabilité des
services fiscaux, le juge exige une faute simple.

CE 21/12/1962 HUSSON CHIFFRE faute lourie en matière fiscal.

C-La domaine hospitalier :

Il existe un service public hospitalier en France qui a connu une évolution. Dans les services
d'hôpital on parle de soin et des autres activités. la question de savoir est s'il fallait une faute
lourde? Il était exigé une faute lourde et puis progressivement le juge administratif a opéré
une opération. le juge administratif a traité des actes de soins et les actes médicaux, il disait
que dans les activités il y a des activités qui ne présentent pas une difficulté médicale réelle
mais il y a des autres activités qui présentent une difficulté médicale réelle et que le degré
change dépendant de l'activité. Les actes médicaux ne pouvaient pas engager le service
public hospitalier que dans les cas de faute lourde. Dans le cas des autres activités, même si
les activités de soins pouvait par le biais d'une faute simple permettre d'engager la
responsabilité de service public. Le CE a dit dans un arrêt CE 26 juin 1959, ROUZET. Le CE
opère distinction entre les actes médicaux et les autres actes même s'ils sont des activités de
soins. Cette distinction n'était pas simple à opérer et la jurisprudence a des difficultés de
distinguer ce qui est un acte médicale et des prestations de soins courant qui exigent la faute
simple. Le juge a opérer un revirement de la jurisprudence le CE a abandonné la
distinction entre les actes médicaux et les actes de soins courant.

CE ASS 10 avril 1992, (UNE REVIREMENT DE JP ) assouplir les conditions d'engagement


de la responsabilité de l’administration. Les époux V. Mme V ont entré à l'hôpital pour un
cesarean (c section). Le médecine lui a donné une anesthésie et malheureusement elle était
une victime d'erreur et il lui injecte des produits qu'elle ne doit pas recevoir et elle a fait un
arrêt cardiaque et elle se trouve dans un comma et lorsqu'elle se réveille une moitié de son
corps ne fonctionne plus. Son époux cherche à engager la responsabilité hospitalier. Le CE
abandonne l'exigence d'une faute lourde pour engager la responsabilité d'un acte médicale.
Le Ce admet qu'une faute simple suffise à engager la responsabilité d'une personne publique.
Il y a des cas où les erreurs médicaux ne sont pas fautives c'est lorsque le médecin essai des
soins mais il peut quand même avoir des erreurs mais pas les fautes. Le régime de
responsabilité pour faute est un régime d'une faute trouvée, il faut arriver à établir la réalité de
la faute. En matière médical on recours un expertise de donner son avis.
(C’est une faute personal du medicin.)

D- Le service public de la justice :

Pendant longtemps le principe est qu'il faut une faute lourde en matière de service public de la
justice. Généralement, seule une faute lourde commise dans l'exercice de fonction
juridictionnelle est insusceptible d'ouvrir un droit d'indemniser, mais le juge CE a fait évolué sa
jurisprudence dans certains domaines.

CE 27 Novembre 1952 - Prefet de la Guyane: tout ce qui relève de l’organisation est du


juge judiciaire, le fonctionnement de SP de la justice relève du juge administratif.

CE Ass 29 Decembre 1978 - Darmont : Dans cet arrêt, le CE considère que en matière de
fonctionnement de SP de la justice, il faut une faute lourde pour pouvoir engranger la resp
de la SP de la justice, le CE applique les principes généreux de regissement de -??. Seul
une faute lourde dans l’exercice de la fonction juridictionnelle est de nature d’engager la
resp de l’état ou la puissance publique. Cette exigence de faute lourde est pour tous les
domaines (admin et judiciaire) mais le CE a évolué sa jurisprudence dans une domaine
particulière.

CE Ass 28 Juin 2002 - Magiera: Dans cette affaire, M. Magiera a engager une action en
responsabilité́ contre l'État sur le fondement de l'article 6 de la CEDH qui pose le principe
qu'il faut que le juge se prononce dans un délai raisonnable. Son affaire a fallu 7 ans pour
obtenir une décision. Le CE va considère dans cet arrêt que les justiciables ont droit à ce
que leur requeté soit juge dans un délai raisonnable. Il avait fallu 7 ans et demi pour obtenir
un jugement dans un affaire qui ne présentait pas une difficulté particulière. Dans ce cas, ou
le jugement n’était pas rendu dans un délai raisonnable, on peut engager la responsabilité
de l’état pour une faute simple.

Le CE a considéré que la preuve d'une faute simple suffisait lorsqu'elle est en cause la
méconnaissance en droit ou en délai raisonnable du jugement. Même en matière de justice, il
faut pas toujours avoir une faute lourde. MAIS ce n'est pas une abandonne totale de la faute
lourde. Le degré d'exigence de faute est juste moindre.

On voit bien quand même qu’il y a une évolution générale de la jurisprudence administrative
en matière de degré de faute exige dans le droit administratif, il y a un assouplissement
qu’on ne requiert plus qu’une faute simple pour pouvoir engager la responsabilité de
l’administration.

Section 2 : La distinction en cas de faute personnelle des agents et la faute du service

L’état et les personnes publiques agissent par le biais de leurs agents (personne physique).
La responsabilité de l’administration pour les fautes personnelles commises par leurs agents
à l'occasion de service ? Il y a des cas ou le juge va distinguer la responsabilité de
l’administration et la responsabilité de l’agent, il va opérer cette distinction selon que l’on a
commettre une faute personnelle ou une faute de service.

Si un agent a commis une faute personnelle, est-il normal que l'état réponde de cette

faut ? On va distinguer la faute dont l'administration est irresponsable et la faute


personnelle.

La JP a poursuit un objectif qui est celui de permettre a la victime d’obtenir réparation et ce,
que soit une faute de l’administration ou que soit en cause une faute personnelle d’une
agent. On a mis un place un système favorable a la victime. Une personne qui utilise un SP,
s’il subit un préjudice, doit obtenir réparation que ce soit c’est une faute personnelle ou une
faute de l’administration. On veut que la victime puisse obtenir réparation without getting lost
if its une faute de l’individu ou la personne morale.

Paragraphe 1: La Jurisprudence Pelletier:

Admin est like an employeur and everyone who works for him is an employee.
Il viennet d’un arrêt important de tribunal des conflits : TC 30 Juillet 1873 (GAJA – 2) –
Pelletier : il pose un principe de distinction entre la faute de service et la faute personnelle.
C’est le premier arrêt dans ce matière. Il s'agissant d’une autorité militaire qui avait fait
saisir un journal, M Pelletier qui estime avoir subi un préjudice a demandé la réparation. Il
saisit le juge judicaire, mais il y a eu élévation de conflit par le préfet. L'autorité militaire (le
générale) qui a décidé de saisir le journal peut voir sa responsabilité engagée ? Plus
précisément, fait-on une faute de service ou une faute d’individu? Le TC va considérer que la
décision qui a prise le generale de saisir le journal est une décision de police administrative,
c’est un acte administratif qui se rattache à pouvoir de police administrative. Ce conflit relève
du juge administratif. Le TC ajoute que ‘’Considérant que la demande de Pelletier se fonde
exclusivement sur cet acte de haute police administrative ; qu'en dehors de cet acte il
n'impute aux défendeurs aucun fait personnel de nature à engager leur responsabilité
particulière, et qu'en réalité la poursuite est dirigée contre cet acte lui-même, dans la
personne des fonctionnaires qui l'ont ordonné ou qui y ont coopéré.’’
Le TC a l'occasion de cet arrêt fait une distinction entre la faute personnelle et la faute de
service. L'arrêt Pelletier pose le principe de distinction. Quand l'autorité agit dans ce
pouvoir de fonction, le faute de service est le compétence du juge administratif.

LAFERRIÈRE (un auteur célèbre), nous dit la chose suivant: ’’La faute de service doit etre
distinguée de la faute personnelle. Il y a faute de service si l’acte dommageable est
impersonnel, s’il révèle un administrateur plus ou moins sujet à l'erreur. En revanche,
il y a faute personnel lorsqu'est en cause l’homme avec ses faiblesses, ses passions,
ses imprudences, c’est une faute personnelle.’’

La jurisprudence a évolué dans un sens plus protecteur des victimes, confrontées à


l’insolvabilité des agents publics, et de ces agents eux-mêmes, qui peuvent être l’objet de
poursuites abusives : même en cas de faute personnelle, sauf dépourvue de tout lien avec le
service, la victime peut également, comme en cas de faute de service, poursuivre
l’administration devant le juge administratif.
La validité du principe apportée par l'arrêt est donc désormais moindre qu'en 1873, le but
étant d'élargir la responsabilité administrative afin d'indemniser la victime ; mais cet
arrêt marque une étape importante dans l'histoire du droit administratif français dans sa
formation en tant que branche autonome du droit, distincte du droit commun.

Les faits de l’arret ;


(En espèce dans cette affaire l'autorité militaire avait fait saisir un journal publié par M
Pelletier. M. Pelletier avait donc assigné l'autorité militaire devant le juge civil et il a demandé
réparation. Le préfet a élevé le conflit et on se trouve devant le TC. Pour résoudre la question,
le juge va se référer à la distinction d'une faute de service et d'une faute personnelle. Le juge
dit qu'en application de la loi 16 et 24 août que seule la faute personnelle permet au juge
judiciaire d'être compétant et de poursuivre des agents directement devant lui. Le TC fait
référence de cette distinction. Le critère de distinction est entre une faute de service et une
faute personnelle où on va fonder répartition entre compétence du juge administratif (faute de
service public) et compétence de juge judiciaire (faute personnelle). Si l'autorité militaire agit
dans le cadre de service public et si l'action est lié à la fonction, l'autorité militaire qui a
intervenu dans le cadre de police, l'affaire va donc être liée au fonction de l'autorité militaire et
on a une affaire d'une faute de service alors c'est le juge administratif qui est compétant.
L'agent agit au type de ses fonctions. LAFERRIERE, qui était un juriste français qui était aussi
le vice président de CE a dit pour distinguer selon la faute de service ou une faute personnelle
il fallait examiner l'acte. "si l’acte dommageable est impersonnel, s’il révèle un administrateur
plus ou moins sujet à erreur" et il y a faute personnelle si cet acte révèle " l’homme avec ses
faiblesses, ses passions, ses imprudences il s'agira d'un acte administratif et d'une faute de
service")

Paragraphe 2: Les types des fautes personnelles:

Trois types des faute personnelles :

Les fautes commises dans l'exercice-même des fonctions mais qui sont détachés parce qu’il
se révèle d’une préoccupation d’ordre privé:

Exemple tiré de la JP: CE 21 Avril 1936 - Dlle Quesnel: Il s’agit d'une personne qui a
commit un vol dans l’exercice de ses fonctions. Elle était employée de poste (un SP de
poste), et a l’ocassion de son travail, dans le cadre de ses fonction, elle commit un vol, elle
garde l’argent pour elle. C’est une faute personnelle. Certes, elle a commise dans le cadre
de SP et son fonction, mais les fautes sont détachées. Le CE dit que certes demoiselle
Quesnel est en cadre de fonction et que la faute est exercé dans la fonction mais cette
faute est sans détache car elle a une gravité inadmissible et c'est pas une faute de
service. Le CE juge car il protège les services publics.

Les fautes commises en dehors de l’exercice des fonctions mais non-dépourvues (une
rattachement avec la fonction de l’argent) / de tout lien avec elle:

CE 18 Novembre 1949, Demoiselle Mimeur: Dans cette affaire, un employé militaire avait
pris un véhicule et avait rendu visite à sa famille avec l’automobile de l'armée. A l'occasion
de sa visite, elle cause un accident a Dlle Mimeur. Le CE considère qu’en l'espèce, c’est une
faute personnelle mais que cette faute personnelle n’est pas dépourvue de tout lien avec le
SP (pcq il était soldat, il a pu obtenir le véhicule). On est en présence d’une faute
personnelle. A l'occasion de ma fonction, j'acquière les moyens, et si je cause un dommage,
c’est un FP mais avec un lien des fonctions. Lorsqu’un policier tué accidentellement un
collègue avec son pistolet de service, on est un présence du même type de faute.

(so basically hes using something that belongs to the service public but its his own faute
personelle which was done outside the premises - et il conduit for a reason personelle and
not for something for the army) but if he as going back to the domicile then it would be
considered as a faute du SP.
Les fautes purement personnelles, dépourvues de tout lien avec le service:

Il y a des cas ou l’agent comment une faute sera coupable d’un acte rien avoir de sa fonction.

CE 13 Mai 1991 - Mutuelles Unis: Dans cette affaire, il s’agissait d’un pompier qui allume
volontairement des incendies; on a cherché a engager sa responsabilité. La question se
pose: la faute est personnelle, est qu’ il y a un lien entre le FP et la service public? :
‘’Considérant en premier lieu qu'il résulte de l'instruction que la faute dont s'est rendu
coupable M. Y..., pompier bénévole de la commune d'Echirolles, en allumant volontairement
un incendie dans un immeuble sis dans la commune dans la nuit du 8 au 9 août 1981, a été
commise par celui-ci en dehors du service ; qu'en admettant que l'auteur de l'incendie ait
acquis sa compétence dans les matières pyrotechniques à la faveur de son expérience
professionnelle, l'utilisation de ses connaissances pour commettre, de propos délibéré un
acte de malveillance, n'est pas de nature à faire regarder la faute personnelle commise par
celui-ci comme ayant un lien avec le service tendant à engager la responsabilité du service.’’

Le CE refuse de considérer que les fautes commises par le pompier ont une lien avec ses
fonctions. Dans l'hypothèse des fautes purement personnelles (C) , seul la
responsabilité de l’agent peut être recherchée. Dans les deux autres cas des fautes
personnelles ( A et B). la victime a le choix de soit rechercher la resp de l’agent devant le
juge judicaire, ou la resp de l’administration devant le juge administratif.

Section 3 : Les cumuls de fautes ou de responsabilité:

Il est possible d’engager la responsabilité de l’administration et à la place de celle des

agents. Paragraphe 1: Les différents types de cumuls:

La victime d’un dommage a plusieurs voies pour être indemnisé, soit elle demande
réparation de son préjudice à l’agent (auteur de dommage), soit elle demande réparation à
l’administration (employeur). Lorsque la victime agit contre l’agent, elle va s'adresser au juge
judiciaire, et contre l’employeur, c’est la compétence du juge administratif.

Le TC, en 1873, Pelletier: Dans le système de cet arrêt, la resp de l’agent publique exclue
celle de l’administration (personnage public). Celle de l’administration exclut celle d’agent
(personne privée).

Dans ce système, si j'agis contre l’agent personne privée, c’est devant le juge judiciaire et
donc ça exclut la responsabilité de l’administration et vice versa. Toutefois, ce système
d’exclusion pose problèmes, parce que l’agent est rarement solvable. Souvent, la personne
physique n’a pas l’argent pour la somme qui a payé après condamner et la victime peut être
dans une situation difficile pour obtenir le paiement des DIs, on a mis un place un système
plus favorable a la victime dans laquelle ou la victime a la possibilité d’agir contre
l’administration et l’agent.

La JP a admis le cumul : lorsqu'on peut simultanément engager plusieurs actions, la


possibilité du cumul permet à la victime de demander réparation soit à l'administration, soit à
l'agent.
Les plusieurs types de cumul:

Le cumul de fautes:

CE 3 Février 1911 - ANGUET: Un hypothèse ou il y a à la fois une faute de service et une


faute personnelle. Dans ce cas, le juge admet que la victime peut agir contre l’administration
pour obtenir l'entière réparation du dommage. Ce qui signifie que la victime ayant été victime
des deux fautes peut aller devant le juge administratif pour obtenir la réparation de la totalité
des dommages dont il a été victime et les fautes dont il a été subi.

Le CE retient la pluralité des fautes dans cet arret: il y a la fois la faute de SP de poste, et
une faute des agents. Le CE permet à la victime d’obtenir réparation pour la totalité des
fautes commises.

Le CE va dégager la notion de cumul de responsabilité quelques années plus tard à


l'occasion d’un arrêt:

Le cumul de responsabilité:

CE 26/7/1918 - Expoux LEMONNIER (GAJA - 30):

« la faute detache du sevice mais le service ne se detach de le faut »

Rappel de l’arret ; Dans cette affaire le CE a cumuler la responsabilité de l'agent public


charge de l'exact d'un service public et celle de l'administration CAD de la commune. C'est
l'hypothèse de cumul de responsabilité. Nous sommes dans une commune de Roquecourbe
et il y a une fête avec des jeux qui consiste en un tir sur des buts flottants sur la rivière. A cette
occasion, Madame Lemonnier, qui suivait la promenade longeant la rive opposée, fut blessée
par une balle provenant du tir. Elle a donc assigné le maire devant le juge judiciaire mais il
s'engage aussi une action devant le CE afin d'obtenir réparation par la commune de préjudice
subit. La question de savoir est s'ils peuvent obtenir réparation? Le CE va considère qu'il est
possible de demander au juge administratif réparation des dommages la circonstance de
l'accident est conséquence de faute personnelle de l'agent. Il est possible d'aller devant le
juge administratif pour demander la réparation du préjudice. Le juge administratif va
rechercher si la faute a un lien avec le service public. À partir du moment une faute n'est pas
de pourvu de tout lien avec le service il est de nature a engager la responsabilité de puissance
publique donc de la commune. En espèce le CE va considère que la commune a commit une
faute et qu'elle doit être déclarée responsable de l'accident donc les époux ont la possibilité
d'aller uniquement devant le juge administratif d'obtenir réparation. La commune a commis
une faute et la commune peut être déclarée comme responsable de l'accident même si cette
faute personnelle de maire le juge administratif admet l'indemnisation par la personne
publique. Il est possible d'aller devant le juge administratif a partir du moment où la faute
commise par l'agent n'est pas dépourvu tout lien de service (pour faciliter pour la victime) La
victime a donc le choix. La victime peut obtenir condamnation et réparation devant le juge
administratif alors même si c'est une faute personnelle. Il y a donc une possibilité de cumuler
les responsabilités suite à un cumul de fautes à la condition que le cumul n'entraine pas une
indemnisation supérieure au préjudice subi.

La question de cumul de responsabilité. Lorsqu’une faute personnelle, bien que détachable


de service, concerne un lien, le juge admet un cumul de resp. Le service public est par une
fiction juridique, toujours réputé avoir commis lui-même une faute dont il doit réparation à la
victime. La théorie issue de la jurisprudence repose sur une fiction: le service public qui a
mis un rapport à l'auteur du dommage et la victime de dommage, a de ce seul fait, commit
une faute. Ce cumul de responsabilité est à l'avantage de la victime.

L'intérêt de ces jurisprudences sont des JPs qui sont avantageux pour la victime, parce qu'ils
aident à obtenir la totalité des dommages devant le juge administratif auprès l’administration
qui est solvable.

Paragraphe 2: L’action récursoire entre l’administration et les agents:

L’action récursoire : le fait d’engager une action contre l’agent. Le recours ouvert à la
collectivité publique (employeur) condamnée, qui a indemnisé la victime, contre l’agent dont
le fait a provoqué le dommage, de lui demande de rembourser la somme en raison de la
faute personnelle de l’agent. (basically d’exercer une recours contre le véritable
responsable)

L'administration va demander le remboursement de l’argent payé.

CE Ass 28 Juillet 1951 - LARUELLE (GAJA - N60): Un militaire a blessé un piéton en


utilisant en dehors de service et pour des fins personnelles un véhicule militaire dont il est le
conducteur. A l'occasion de son usage, il commente un accident et blesse un piéton. Dans
cet arrêt, le CE dit que le soldat a commis une faute personnelle et qu'il doit rembourser à
l'état les sommes qui celui-ci avait versé à la victime de l’accident. L'État se retourne contre
son agent. Il avait commis un accident avec une voiture de service, et l’etat avait été
condamné de réparer, mais l’etat fait une action récursoire et demande la réparation.

L'arrêt LARUELLE ET DELVILLE montre: que si l'administration cumule sa responsabilité


avec la responsabilité personnelle de l'agent, elle peut former une action récursoire contre ce
dernier pour le contraindre à prendre en charge la moitié des frais.

CE Ass 12 Avril 2002 - PAPON: Réparation de responsabilité entre faute personnelle et


faute de service. L’etat a été tenu comme responsable et indemniser les victimes mais il se
retourne contre Papon pour obtenir les dommages qu’il a causé.

Paragraphe 3: L’autonomie de la faute pénale et de la faute personnelle:

La question: Est ce qu'une faute personnelle commise par un agent public est ou peut être
constitutive d'une faute pénale? OUI un agent pub peut commettre une faute pénale. Pendant
longtemps la jurisprudence a considéré que toute faute d'un crime ou un délit est une faute
personnelle. Le TC va considéré suit d'un revirement de jurisprudence qui convient de séparer
la faute pénale et faute personnelle. Une infraction pénale peut être soit une faute de service
soit une faute personnelle.

Pendant longtemps, on considère que toute faute constitutive d'un crime ou un délit était une
faute personnelle. En 1935, le TC change sa jurisprudence.

TC 14 Janvier 1935 - THÉPAZ: Le tribunal des conflits considère qu’une infraction pénale
peut représenter une faute de service. Le TC décide de séparer faute personnelle et
faute pénale, et une infraction pénale peut représenter le caractère d’une faute de service. Il
y a des cas où l'État se tourne contre l'intéressé. Désormais, la faute commise par une
fonctionnaire n’est pas toujours une faute personnelle, meme si elle est une infraction. Le TC
opère un revirement de jurisprudence et consacre une nouvelle notion: le juge des conflits
admet que l'infraction pénale commise par un agent dans son fonction peut être constituée
d’une faute de service et la resp de la personne publique. La question se pose est la
question des modalités d’obtenir la réparation. C’est pas le cas d’une faute personnelle, en
dehors de service, la faute est pénale. Il y a une autonomie entre faute personnelle et faute
pénale mais il peut y avoir des cas des fautes des services et des fautes pénales.

Ex: les fautes commises par des conducteurs des véhicules administratifs condamner pour
blessure involontaire sont considérés comme ne constitue pas des fautes se détachant de
l'exercice de la fonction. Conséquence: on va aller devant le juge administratif pour obtenir
réparation. Même si l'agent public est condamné pénalement ça n'empêche pas qu'on puisse
aller devant juge administratif pour obtenir réparation car une faute pénale est une faute de
l'administrative. TC 30 juin 1949 VERNET

Chapitre 20: Les recours de plein contentieux: la responsabilité sans faute:

Il existe trois grandes catégories de responsabilité sans faute en droit administratif, en


fonction des conditions exigées par les juges. Le point important est que l'œuvre
jurisprudentielle est essentielle. Dans certains cas, le principe d'égalité devant les charges
publiques impose de réparer les dommages subis lorsque le préjudice présente un
caractère anormal et spécial. Un deuxième hypothèse existe: l'intensité de risque cree par
la personne publique qui conditionne l’engagement de la responsabilité. La responsabilité
sans faute pour être engagée du fait de la garde des choses et des personnes.

Section 1: La rupture d'égalité devant les charges publiques:

L’engagement de la responsabilité sans faute permet de rétablir l'égalité entre la victime et le


reste de la population. Ça fait appel à la notion d'équité (résoudre un litige non-pas en
appliquant de manière stricte la loi, mais en prenant en compte la situation particulière).
Cette responsabilité pour rupture d'égalité peut exister un matière des lois et des normes
internationales, la responsabilité peut exister aussi en cas de décisions administratifs
régulière.

Paragraphe 1: La responsabilité, sans faute, du fait des lois et des conv. internationales:

La responsabilité du fait des lois:

Il existe une responsabilité sans faute du fait des lois qui s'expliquent historiquement. Ce
principe devient du droit ancien: ‘le souverain ne peut mal faire’, et on ne peut pas engager
la responsabilité. Cet adage évolue au fil des temps: ‘le roi ne peut mal faire’ > ‘le législateur
ne peut mal faire’, pendant longtemps, on considérait que le législateur ne pouvait
commettre une faute dans l’exercice de ses activités, parce que le parlement représente la
nation souveraine. On considère que l'Etat ne peut mal faire: une faute de loi n’est pas
fautive , et on développe une responsabilité sans faute du fait des lois.

La loi peut-être à l’origine du préjudice qui serait inéquitable de n’est pas réparé.Le juge
administratif a développée une jurisprudence originale qui par l'idée que le législateur doit
être présumé avoir voulu respecte les principes généraux du droit. Au nom des PGDs
figurent celui selon lequel ‘tout préjudice imputable à une activité public et excèdent les
suggestions de la vie en société impose normalement aux administrés ouvre droit à réparer.’
Ce droit de réparation, fondé par le principe dernier, est fondé sur l'égalité des tous devant
les charges publiques. Il ne serait pas équitable qui certains d'entre nous qui subissent des
préjudices particuliers au fait de la loi n'aient pas un droit à réparation.

CE Ass 14 Janvier 1938 - Société des produits La Fleurette (GAJA - N46): L'arrêt a été
rendu à propos d’une loi qui interdisait la fabrication des produits certains (cream products
without milk qui était l'activité principale de la société). La loi votée par le parlement cause
un préjudice économique et elle cherche à obtenir la réparation de ce préjudice. Le CE va
admet que la société support d’une charge qui -? , le juge considère que ‘ni dans le texte
meme de la loi, ou dans ses travaux préparatoires, ne permet de penser que le législateur
a étendu à faire supporter à cette entreprise un tel charge.’ L'état doit indemniser la société,
même s’il n’y a pas des fautes par l’état. C'est la première fois que le CE reconnaît que le
législateur peut voir sa responsabilité engagée sans faute de sa part du fait du vote d'une
loi.

Si le parlement adopte une loi contraire des engagements internationaux, on peut


engager la responsabilité sans faute de l’etat. Il faut prouver qu’il y avait une
méconnaissance des engagements internationaux lorsque la loi a ete adopte. A partir
du moment ou un préjudice sera cause du fait de conventionnalité d’une loi, la responsabilité
sans faute peut être engagée pour rupture d'égalité devant les charges publiques. L’etat doit
respecter les conventions internationales. Depuis Nicolo, les traites sont supérieurs à la
loi meme les lois postérieures, le juge administratif opère la conventionnalité des lois
et traites internationales.
Dans ce cas il y a une responsabilité sans faute.

Le CE va prolonger l’arret fleurette in an arret du …

CE 8/2/2007 - Gardedieu: L'effectivité des engagements internationaux, le CE affirme que si


le parlement avait voté une loi non-respectant des engagements intl, la responsabilité
sans faute sera engagée. Le but est de renforcer l’obligation de respecter des engagements
internationaux par des puissances publiques.

Le parl avait adopter une loi contre les engagements internationaux. Le CE nous dit, le parl
vote de loi contre traite in. Il ne commet pas du faut MAIS il doit avoir réparation sans faute de
conséquence du cette loi. La resp de l’etat du fait de loi est susceptible d’être engager en
rasions des oblig qui sont les siennes.

CE 8 février 2007 GARDEDIEU. La question qui s'est posée est la suivante: Il arrive que le
législateur soit mis en cause pour avoir méconnus ses obligations résultants des normes
internationales et notamment du droit européen et le juge administratif n'admet pas qu'il y ait
faute dans ce cadre figure. L'article. 55 de la Constitution: celui qui pose le principe de la
supériorité des engagements internationaux régulièrement ratifiés sur les lois. La question est
donc si la vote d'une loi qui ne respecte pas les engagements internationaux de la France est
susceptible d'engager la responsabilité de l'Etat? C'est un arrêt qui reconnait que la
responsabilité de faite de loi est susceptible d'être engagée en raison des obligations de l'Etat
d'assurer le respect des conventions internationales par les autorités publiques. Autrement dit
une loi adoptée en méconnaissances des engagements internationaux de la France engage la
responsabilité de l'Etat ou de la puissance publique. Cet arrêt admet qu'on puisse engager la
responsabilité de l'Etat du fait d'une loi qui ne respecte pas des engagements internationaux
de la France.

CE Ass 24 décembre 2019 - Société hôtelière Paris Eiffel Suffren (GAJA): Une loi qui
était déclaré inconstitutionnelle par un QPC, cela va avoir des conséquences sur le régime
de responsabilité. A partir du moment où le CC déclare la loi inconstitutionnelle, il est
possible d’engager la responsabilité de l’état et demande réparation du fait d’une loi
inconstitutionnelle. A partir du moment où il y a une causalité entre l'inconstitutionnalité de la
loi et le préjudice subi, il y a une responsabilité sans faute de l’etat. On ajoute un régime
propre à la responsabilité sans faute des lois inconstitutionnelles. L’apport de cette
jurisprudence est de permettre d’engager la resp sans faute du fait des votes des lois de
parlements inconstitutionnelles.

La responsabilité du fait des conventions internationales :

Si l’etat n’applique pas une convention internationale, on peut engager la responsabilité de


l’etat. Le principe d’une responsabilité sans faute pour la réparation des dommages causés
par les conventions internationales a été admis par un arrêt:

CE Ass 30 Mars 1966 - Compagnie générale d'énergie radioélectrique: Le CE admet


que sur le fondement de l'égalité devant les charges publics, il est possible d’engager la resp
de l’etat pour assurer de la réparation de préjudice né d’une convention. Si une convention
international cause la dommage, on peut engager la responsabilité sans faute de l’etat.

La responsabilité de l'Etat ne peut être engagé que si le préjudice est suffisamment grave et
spéciale.

Les coutumes internationales doit être respecter par l’etat:

CE 14 Octobre 2011 - Mme Saleh : L'immunité d'exécution des états était en cause: un
etat etrange avait été condamné en france pour réparer Mme Saleh, l’etat etrange ne paye
pas. il y a eu un règle de coutume: il n’est pas possible de saisir les biens d’un etat
etranger. Le CE dans cet affaire, en application des regles coutumières d'immunité
d'exécution, il n’est pas possible d’obtenir le juge francais pour saisir les biens de Kuwait ,
Mme Saleh ne pouvait pas obtenir la somme due. Le CE degage un principe de
responsabilité sans faute, qui va indemniser Mme Saleh puisque l’etat francais respecte
l'immunité d'exécution.

Paragraphe 2: La responsabilité, sans faute, du fait des décisions administratives régulières:

CE 30 Novembre 1923 - Couitéas: On refuse de prêter le concours de la force publique


pour exécuter une décision de justice public qui ordonne l'expulsion des nomades sur son
propriété. Pour que l'expulsion se face, le force de police doit intervenir. L’état préfère de
n’est pas exécuté la décision de justice, et décidé de n’est pas apporter le concours de la
force publique pour exécuter la décision et l’état invoque des impératifs d’ordre public. L’état
ne commet pas des fautes lorsqu’elle ne voulait pas que les troubles se produisent, si
l’armée expulsé des nomades, issues will happen, en se faisant, elle ne commet pas une
faute. Mais si le M Couitéas subissent seul le choix de l’état, ce n’est pas équitable, et il subit
un préjudice anormal et spécial parce qu’il ne peut pas obtenir l’exécution de la décision de
justice qui été rendu en sa faveur. Sur le terrain de la responsabilité sans faute pour rupture
d’égalité devant les charges publiques, le CE va indemniser M Couitéas. (Protection de
l’ordre public)

Cette jurisprudence a eu des prolongements :

CE 3 Juin 1938 - Imprimerie Saint Charles: C’est une affaire dans lequel une entreprise, et
il y a un grevé avec occupation des locaux: les employeurs arrêtent leur travail mais il
s'occupe de leur lieu de travail. Le juge décidé que les grévistes doivent quitter l’Enterprise,
normalement, et ils ne doivent pas empêcher l’Enterprise de fonctionner. Le juge prend une
décision et pourtant l’état décidé de n’est pas expulser les occupants de l’usine. Alors même
qu’il y avait une décision de justice ordonnant l'expulsion, l’état fait le choix de n'envoyer pas
le police pour éviter des troubles. Le CE décide d’engager la responsabilité sans faute de
l’état pour n’est pas avoir permis l'intervention de la force de police et n'effectue pas la
décision de justice. En se faisant, l’état a sa responsabilité, sans faute, engagée.

CE, 22 février 1963 COMMUNE DE GAVARNIE. C'est un arrêt qui concerne la mesure
réglementaire du police. Nous sommes dans le sud de la France, dans un endroit beau qui
s'appelle le cirque de Gavarnie qui est un cirque montagneux (lieu touristique) mais le chemin
est dangereux alors le maire de cette commune a pris une mesure de police interdisant
l'utilisation de certains chemins. Là il s'agit de pouvoir de police au nom des accidents mais
cette mesure a un impact sur les commerçants de magasins de souvenir et de faite de
fermeture ne peuvent plus vendre leurs marchandises. Le CE va admettre que la
responsabilité sans faute de la puissance publique puisse être engagée au motif qu'on a fait
une mesure de police légale, que le maire est dans son pouvoir d'interdire la circulation sur
certains chemins, mais en même temps il y a un préjudice économique anormal et spéciale
pour les commerçants et le CE considère que l'interdiction des certains chemins légalement
faite à causé aux commerçants un préjudice spéciale.

Section 2: La responsabilité pour risque:

Certains risques inhérents à l'activité de la puissance publique permet d’engager la


responsabilité. Le risque est le péril éventuel.

Ici la notion centrale est la notion du risque et d'exposition à des risques liés à l'activité
administrative. L'administration exposes à des risques.
Collaborateurs = employées.

L'idée se situe à la base de la jurisprudence. La collectivité publique qui profite de l'activité


d’une personne doit, en compensation, prend en charge des risques que cette activité fait
courir à cette personne. Tout personne qui travaille pour l'administration a droit d'une
réparation s’il a subi des dommages qui ne viennent pas de son imprudence ou une faute, il
a droit d’une protection s’il est expose d’un risque.

La jurisprudence de principe: CE 21 Juin 1895 - Cames: Il s'agissait d’un travailleur de l’état


qui travaille dans un arsenal et a l’occasion de ce travail, il se blesse. Il est considéré une
colorateur permanent (un employé de SP). Le CE admet que lorsqu’un agent public a des
risques professionnels liés à son activité, il a le droit d’une indemnisation lorsqu'il souvient
une
Accident. En l’absence de toute faute, il y a une possibilité d’obtenir la réparation, parce qu’il
ait soumise d’un risque professionnel (a l'occasion de sa travail).

Cette jurisprudence va connaitre une extension aux autres participants de service publics :
va s'étendre aux collaborateurs occasionnels (qui n’est pas l'employé de l’administration
mais amène à prêter son concours de l’administration- ex: jurisprudence GIRY).

CE Ass 22 Novembre 1946 - Commune de Saint Prieste la plaine: Un maire avait


demande a des bénévoles de tirer un feu d’artifice les bénévoles ont ete blesse, et cherche
d’obtenir la réparation de préjudice subis: on est en présence de 2 collaborateurs
occasionnels, on fait bénéfice du régime de responsabilité sans faute les collaborateurs
occasionnels de service public, qui ont droit d'indemnisation sur le terrain de resp sans faute
pour risque, en tirent un feu d’artifice, on expose les bénévoles un risque.

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