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Le droit administratif(le cours de l’action

administratif commencera à partir de la page 3)

Introduction de droit administratif :


Le droit administratif est le droit d’une grande partie de l’administration.
L’administration c’est le bras droit de l’Etat, c’est à travers laquelle l’Etat exécute les
différentes missions.

Ainsi conçu, on peut dire Pour remplir pleinement sa mission qui est de servir l’intérêt
générale toujours l’administration c’est d’accorder les privilèges et des prérogatives, qu’on
va appeler on droit administratif les prérogatives exorbitants de l’intérêt générale et de droit
commun place l’administration en position de force et de supériorité par rapport aux
administrés (il va les placer en position de supériorité).

Elle va pouvoir prendre des décisions unilatérales et de les faire exécutés sont sollicité le
consentement de destinataire de ces décisions (l’administration va prendre des décisions
d’une façon unilatérale, elle ne va pas demander le consentement des citoyens, elle a pour
servir l’intérêt général).

Si l’administration dispose de prérogatives exorbitantes de droit commun

C’est pour cela le droit administratif a mis en place un certain nombre de contrôle qu’on va
les voir par la suite qui sont de deux types :

- Le contrôle hiérarchique.
- Le contrôle juridictionnel qui est exercé par le juge administratif.

L’ensemble de ces contrôles nous allons les étudier en semestre 6

L’ensemble de ces privilèges exorbitants de droit commun d’une coté et de contrôle de


l’autre côté ont amené à la création de ces branches droit qui est le droit administratif.
Le droit administratif est le droit d’une grande partie de l’administration, mais ce n’est pas
que tout de droit d’administration
Il existe des situations que l’administration va échapper de règle de droit administratif et
sera conséquent aux règles de droit privé, il sera traité dans les même conditions
Par exemple : exemple de l’administration lorsqu’elle veut vendre ou acheter, là
l’administration va échapper de droit administratif, on va lui appliquer le droit privé qui est
le droit civile.

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2ème point : Le droit administratif est le droit d’une grande partie de l’administration, mais
également ce n’est pas que le droit de l’administration n’est pas appliqué qu’à
l’administration, est appliqué aussi aux administré (l’administration est en contact avec les
administrés).
Mais il arrive parfois le débordement de droit administratif, parfois l’administration va
confier certaines de ses tâches à des personnes privées, et leurs confié par les mêmes
privilèges, ici les personnes privées vont être considéré comme une puissance publique qui
est soumises au droit administratif.
Conclusion : le droit administratif ne peut pas se définir uniquement par rapport à
l’administration, mais plutôt à certaines activités, le droit administratif préside à
l’organisation de l’administration, mais c’est aussi l’ensemble des règles applicables aux
activités de puissance publique, de telle façon que lorsque l’administration n’exerce pas
d’activité de puissance publique elle n’est pas soumise au droit administratif, mais quand ce
sont des personnes privées qui exercent les activités de puissance publique elle sont aussi
soumise au droit administratif.
Donc le droit administratif c’est le droit de l’administration, c’est également le droit des
administrés entre en contact avec les administrations.
Le droit administratif compose de trois parties qui sont :
- L’organisation administrative.
- L’action administrative
- Le contentieux administratif ou le contentieux de l’action administrative (le
règlement juridictionnel des rapports entre les administrations et les administrés).

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L’action administrative

L’action administrative peut être considérer comme le cœur de droit administratif, pour deux
raisons :

- La 1ère raison : c’est qu’à travers l’action de l’administration que celle-ci, l’administration ou
la puissance publique produit ces décisions juridiques et matérielles en utilisant les
prorogatifs exorbitants de droit commun, sans action administratif y’a pas de
d’administration, y’a pas de décisions, y’a pas des faits juridiques (l’administration produit
des décisions).
- La 2ème raison : est de à travers l’action administratif que l’administration rentre en contact
directe avec l’administré que ce soit qu’on va le voir à travers deux moyens, à travers les
actes unilatéraux et à travers les prestations rendues au niveau des services publiques

C’est pour cela qu’on dit que l’action administrative le cœur de droit administratif.

En effet, la plupart des juristes administratifs français ou autres, s’accordent que le droit
administratif est essentiellement est abordé le droit de l’action administrative

La séance prochaine sera consacrée aux moyennes de l’action administrative qui sont de deux types
l’acte unilatéral et le contrat.

Séance 2 :
On a dit le droit administratif était en grand partie le droit d’administration,

On a défini l’administration comme étant l’ensemble des structures de l’Etat par lesquels sont
constituées et exécutées les diverses tâches de l’action publique.

On a défini qu’on entend par les structures de l’Etat, il s’agit essentiellement de l’administration
centrale, de l’administration déconcentrée, des collectivités territoriales, ainsi que les établissements
publiques.

On va voir la notion d’acte administratif unilatéral, qu’est-ce que ça signifie ? Quels sont ses
caractéristiques ? Et on va voir dans un 2ème temps les classifications, les différents types des actes
administratifs unilatéraux ?

Dans une 2ème section on va voir le régime juridique de l’acte qui va passer à travers le régime
juridique de l’acte administratif unilatéral.

On va aborder 3 points qui sont :

- L’élaboration de l’acte.
- L’exécution de l’acte.
- Et enfin la disparition de l’acte.

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Partie1 : L’acte administratif unilatéral :


Chapitre 1 : l’identification de l’A.A.U :
Section 1 : la définition de l’A.A.U
L’acte administratif unilatéral : c’est un acte juridique adopté unilatéralement par l’autorité
administratif sous forme de décision exécutoire (il y’a des décisions administratives exécutoires et
d’autres non exécutoires qui ne constituent pas des actes administratifs unilatéraux) qui crée le
droit et impose des obligations à ses destinataires (les administrés).

D’après cette définition on va faire sortir trois caractéristiques :


- Un acte qui émane de droit administratif.
- Un acte accompli unilatéralement (sans le consentement des administrés, l’administration
qui use ses pouvoirs exorbitants de droit commun afin de satisfaire l’intérêt général,
c’est ou se justifie unilatéral et des actes administratifs).
- Un acte revêtant un caractère exécutoire.

A) Un acte émanant d’une autorité administrative :


S’agissant des actes émanant d’autorité administrative, il y a deux exceptions :
a) Les actes non administratifs qui émanent de l’autorité administrative lorsque
l’administrateur place position de personne privée (la personne privée qui va disposer
des prérogatives de puissance publique pour exercer ou rédiger un acte administratif
(l’acte administratif peut être écrit par l’administration ou par une personne privée
lorsqu’elle est dépositaire des prérogatives exorbitantes de droit commun).
b) Des actes administratifs qui n’émanent pas de l’autorité administrative (administration)
(lorsqu’il y a des personnes privées chargées de la gestion de service publique).
o On va les voir dans les moyennes d’actions de l’administration qui sont des services
publiques et la police administrative.

Donc il y a deux exceptions il y a des actes non administratifs qui sont pris par
l’administration et des actes administratifs qui ne sont pas pris par les autorités
administratives.

B) Un acte accomplit unilatéralement :


La 2ème caractéristique on a dit que c’est un acte unilatéral est acte accomplit
unilatéralement qui nécessite pas le consentement des administrés.

C) Un acte revêtant un caractère exécutoire :


1) La dernière caractéristique c’est l’acte administratif revêt un caractère exécutoire.

Et on va essayer de définir qu’est-ce qu’on entend par décision exécutoire.

Décision exécutoire :
La décision exécutoire c’est une décision qui est immédiatement applicable sans recours
judiciaire (si l’administration prend une décision qui vous impact pour vos obligations, vous
n’êtes pas d’accords, vous n’êtes pas satisfait, l’administration va l’appliquer, et vous aller faire
un recours devant le juge, le juge ne va pas cesser l’acte, c’est pas comme le cas des actes

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privés comme le cas des contrats entre 2 personnes, dans l’acte administratif unilatéral l’acte
va s’exécuter immédiatement même si vous faite un recours devant le juge administratif)

C’est on justifie le pouvoir discrétionnaire ‫ التحفظ‬de l’administration.

Et c’est également lorsqu’on a dit que c’était une décision immédiatement applicable mais c’est
également une décision créative de droit, qui va changer le statut de l’administré.

Les actes administratifs non exécutoires :


Ce sont des actes qui ne produit aucun effet juridique même sont des actes administratifs, ce
sont des actes qui ne change rien de la situation juridique de l’administré, et de ce fait ne sont
pas susceptible de recours pour excès de pouvoir devant le juge administratif, on distingue
généralement 4 types d’actes non exécutoire (les actes préparatoires, les mesures d’ordre
intérieur, les circulaires et les directives).

a) Les actes préparatoires : définit comme les actes qui précèdent la décision exécutoire ces
eux qui préparent la décision exécutoire par exemple (les rapports de commissions, les
enquêtes, les recommandations), la principale caractéristique de ces actes ne sont pas
créative de droit.
b) Les mesures internes (mesures d’ordre intérieur) : ce sont des mesures par lesquelles une
autorité administrative assure la gestion d’un service (ce sont bien des actes administratifs
mais ne se considèrent pas comme des actes administratifs exécutoires et que par conséquent
les administrés).
c) Les circulaires ou les lottes de service : ce sont l’instrument dont se sert l’administration
pour éclairer, rappeler ou interpréter un texte juridique non clair (mais il faut faire attention
car il y a deux types de circulaire, la circulaire interprétative et la circulaire réglementaire).
Les circulaires interprétatives : sert à expliquer un texte juridique
Les circulaires réglementaires : ajoute des nouvelles dispositions, et lorsque les circulaires
deviennent réglementaires, elles sont considérées par la jurisprudence comme un acte
administratif unilatéral exécutoire.
NB : lorsque la circulaire se limite à interpréter, à expliquer, à éclaircir un texte juridique elle
ne constitue pas un acte administratif exécutoire, et lorsqu’elle bascule des acte de droit elle
est exécutoire.
d) Les directives : ce sont des actes à caractère général et impersonnel par lesquels une
autorité administrative détermine une ligne de conduite dans un domaine dispose d’un
pouvoir discrétionnaire
Sert et destiner à encadrer et orienter le pouvoir discrétionnaire de l’administration.
Donc ils sont de simple mesure d’orientation et par conséquent le juge refuse de les
considérer comme des actes administratifs exécutoires et de faire recours pour excès de
pouvoir.

La prochaine séance on va voir les deux types de la typologie des actes administratifs unilatéraux, les
différents types des actes administratifs unilatéraux qui sont les actes règlementaires, et qui sont les
actes individuels ou non réglementaires (qui sont les deux principaux types), on va essayer
d’entamer le régime juridique de l’acte administratif unilatéral, on va aborder les 3 points
(l’élaboration, l’exécution et la disparition).

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Section 2 : la classification des A.A.U
Il est tout d’abord possible de les classer, de distinguer l’acte administratif selon la forme, c’est-à-dire
on va les distinguer entre les décrets, les arrêtés et on peut aussi les distinguer selon l’auteur de
l’acte, c’est-à-dire est ce que l’acte émane d’une administration centrale ou bien d’une
administration déconcentrée ou bien d’une collectivité locale tout simplement ou bien d’un
établissement publique.

Mais la classification qu’on doit retenir et qui est la plus importante c’est la classification des actes
réglementaires et les actes non réglementaires.

A) Les actes règlementaires et les actes non règlementaires :


- La définition de l’acte règlementaire : l’acte règlementaire est un acte peut être définit
comme étant un acte unilatéral qui a pour destinataire une ou plusieurs personnes, qu’il
désigne abstraitement et qu’il ne désigne pas explicitement (c’est-à-dire qu’il ne va pas
nommer le destinataire de l’acte, l’administrateur destinateur de l’acte, ne va pas être
destiné), l’acte administratif ne s’adresse pas à des personnes nommément désignées, il les
désigne d’une manière générale et impersonnelle.
- L’acte individuel (non règlementaire) : l’acte individuel par contre peut être définit
comme un acte unilatéral qui a pour destinataire également une ou plusieurs personnes,
cette fois ci il n’est pas général et impersonnel, il va désigner d’une façon ou d’une manière
nominative
(Par exemple les décrets ont des portées générales, ils sont désignés à tout le monde, à
l’ensemble des administrés, les arrêtés la même chose, par contre, exemple d’un acte
individuel qui va donner la personne par son nom comme un permis de construction, il
concerne la personne qui le demande et pas de l’ensemble des administrés, et la dernière
fois on a dit l’acte administratif on parle pas de citoyen mais on parle de l’administré)

a) Le critère de la distinction : le principal critère entre l’acte règlementaire et l’acte non


règlementaire (individuel), donc le principal critère entre les deux actes administratifs
unilatéraux est donc la manière dont il désigne le destinataire, l’acte réglementaire il désigne
d’une manière générale et impersonnelle (il faut faire attention l’acte règlementaire peut
définir une seule personne à condition qu’il ne désigne pas son nom mais sa qualité), alors
que l’acte individuel ne dicte pas une norme ou une règle générale, il applique une règle
préexistante c’est-à-dire qu’il l’a concrétise et il a le destinataire identifié.

On pourra ainsi aussi que l’acte individuel ne vise qu’une seule personne comme le cas de
refus de titre de séjour pour aller à l’étranger, là c’est un acte individuel qui concerne une seule
personne, ou bien un arrêté de dénomination c’est également un acte individuel qui concerne une
seule personne mais cela il peut être automatique, il peut concerner un groupe de personne.

Donc on a dit, un acte individuel peut concerner plusieurs destinataires, ce qui compte c’est
le fait qui le désigne nommément, exemple le plus significatif dans ce sens c’est (les résultats d’un
concours, ce sont des actes individuels, on va citer les noms des personnes qui ont réussi le
concours, mais c’est un acte qui est destiné à un groupe de personne), donc on dit pas que l’acte
individuel destiné à une personne non c’est la manière dont il désigne les personnes.

b) L’intérêt de la distinction : l’intérêt de la distinction entre les actes règlementaires et les


actes non règlementaires se situe essentiellement à deux niveaux, au niveau de modalité des
publicités et au niveau des possibilités de recours c’est-à-dire au niveau du contentieux
 Les modalités de publicité : la différence entre les actes règlementaires et les actes
non règlementaires, lorsqu’on parle d’acte réglementaire où qu’il soit opposable aux
administrés, pour qu’il s’est exécuté et conduit à ses effets juridiques, il doit être
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publié, autrement dit pour les actes réglementaires on parle de publication, pour les
actes individuels on parle de notification, donc on dit un acte individuel notifié à la
personne concernée.
Pour être opposable un acte règlementaire, ici les modes de publication soit par
insertion au bulletin officiel on parle ici des lois soit par affichage comme c’est le
cas par exemple des actes réglementaires des conseils communaux lorsque un
conseil communal décide de faire une réunion pour prendre certains décisions, les
décisions prises par le conseil communal sont affichés dans un tableau d’affichage
de local de la commune, soit par tout autre moyens, comme le moyen de crieur
publique.
Par contre pour être opposable un acte individuel, le mode de publication ici doit
être personnel, c’est-à-dire doit notifié à la personne concernée, le procédé de
notification le plus adéquat dans ce cas est la lettre recommandée.
Il faut préciser qu’un acte administratif reste valide même si n’a pas était publié, ce
n’est pas la publication qui rend l’acte valide, toutefois il ne saura jamais
opposable aux tiers, (par exemple concernant les actes individuel on va vous
notifier la décision, si vous accusez la réception, il ne saura pas opposable
 Les délais de recours (les possibilités de recours) : généralement un recours tendant
à l’annulation d’un acte que ce soit un acte règlementaire ou individuel doit être
formé dans un délai de deux mois, passer ce délai l’acte est considéré légal
(Par exemple vous n’êtes pas satisfais par une décision vous avez était révoqué par
votre supérieur, et vous voulez attaquez cet acte, vous devez le faire à partir de deux
mois, c’est-à-dire à partir de la date ou vous avez pris connaissance ou vous avez
accusé réception de l’acte, vous aller penser à compter deux mois)
Donc ça concerne les actes réglementaires et les actes individuels, les actes
réglementaires par affichage si sont affiché le 01/02 vous aller compter jusqu’à le
1/04, passer ce délai vous pouvez plus les attaquer devant le juge administratif, donc
le recours est en principe tardif est donc irrecevable.
Tous les deux actes doivent se présenter ou effectuer votre demande pendant les
deux mois qui suivent la notification ou la publication de la décision.
A cet égard des différences c’est par les actes règlementaires et les actes individuels
et donc on va citer la différence au niveau de recours contentieux.
S’il s’agit d’un acte règlementaire, l’expiration du délai de recours se pose
uniquement à une contestation indirecte de l’acte, c’est-à-dire à une demande
d’annulation dirigée contre cet acte.
Donc ni deux mois, il est opposable juste en ce qui concerne l’annulation de l’acte en
personne, l’acte en lui-même, parce que le délai de deux mois peut ne pas courir, il
ne fait donc nullement obstacle à une contestation indirecte par le billet de
l’exception de l’illégalité.
L’exception de l’illégalité : est un moyen qui consiste à contester la légalité d’un acte
administratif en inventant l’illégalité d’un autre acte.
Par exemple : on a un premier acte réglementaire, le délai de deux qui passe,
personne n’a fait de recours, donc là il est censé être inattaquable, l’autorité
administrative a pris une deuxième décision sur la base du premier acte
réglementaire, l’administré peut attaquer le deuxième acte par l’exception de
l’illégalité du premier acte.
Donc avec l’exception de l’illégalité on peut faire recourir au-delà de 2 mois.
L’exception tirée de l’illégalité d’un acte règlementaire devenu définitif peut être
présenté à toute époque par contre L’exception tirée de l’illégalité d’un acte non

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règlementaire n’est recevable en principe que s’il a été présenté avant l’expiration
du délai de recours qui de deux mois.

B) Les actes explicites et les actes implicites :


La distinction de la décision explicite et décision implicite concerne la manière de prendre la
décision, en effet il y a deux manières pour l’administration de décider :

1- L’administration prend une décision expresse (donc on a dit visible ou audit, alors des
décisions explicites, lorsque l’administration s’exprime on dit que l’administration a pris
une décision explicite, c’est-à-dire en exprimant par l’administration, donc c’est le cas de
toute les formes écrites (les décrets, les arrêtés …), comme la presque totalité des actes
administratifs unilatéraux, la règle veut que l’administration s’exprime en prenant une
décision que ce soit une décision d’acceptation ou de refus.
- La décision contente de trois parties :
 Les visas : par lesquels l’auteur de la décision fait référence au motif de droit,
c’est-à-dire les textures lesquels il se base pour prendre sa décision (il va dire
selon l’article 3 de la loi …, ça s’appelle les motifs de droits) ;
 Les dispositifs : c’est la partie proprement décisionnelle, c’est le corps de la
décision ;
 La forme exécutoire : c’est-à-dire une partie qui est tout en bas de la décision
qui va comporter les signatures éventuellement les contre signe (il y a des
décisions qui doivent obligatoirement être pris par deux autorités, donc les
deux autorités vont signer).
2- La deuxième manière par laquelle l’administration peut s’exprimer c’est de garder le
silence, mais dans ce cas ce silence est interprété comme une décision, donc là on parle
d’une décision implicite.
Et là le législateur qui va préciser quand est ce que le silence sera considérer comme une
acceptation ou sera considérer comme un refus.
Donc l’administration ne décide pas expressément, elle ne s’exprime pas, elle garde le
silence mais ce silence est interprété comme une décision, on l’appelle une décision
implicite.
Donc la décision faite la décision implicite n’existe pas matériellement mais elle existe
juridiquement, il produit des effets juridique.
Et il faut signaler toujours la décision implicite n’est jamais prise spontanément par
l’administration, les décisions expresses peuvent prise spontanément par
l’administration (par exemple, une décision d’imposition, lorsque l’administration vous
impose le paiement vos impôts).
Par contre dans le cas des décisions implicite n’est jamais prise spontanément par
l’administration, il intervient toujours à la suite d’une demande adressée l’administration
par un administré (si vous avez besoin d’un permis de construction, vous allez solliciter,
vous allez demander, vous allez soumettre votre demande à l’administration).
Le silence gardé pendant 2 mois en général.

Chapitre 2 : le régime juridique de l’A.A.U :


Généralement un A.A.U il a une vie (il né, il existe après il meurt ou il disparaitre), dans le jardin
juridique on dit, il y a trois étapes : l’élaboration de l’acte, l’exécution de l’acte et la disparition de
l’acte.

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Le régime juridique de l’acte administratif unilatéral est un régime particulier spécifique qui
accompagne l’acte, dès sa naissance, dès son édition jusqu’à sa sortie en vigueur, tout en passant et
traversant son exécution, ainsi le régime juridique de l’acte administratif unilatéral ne peut
s’apprécie qu’à travers son élaboration (setion1), son exécution (section2) et sa disparition
(section3).

Section 2 : l’élaboration de l’A.A.U :


Aucun acte ne soit valide, qui n’encourt pas l’annulation par le juge administratif, il doit satisfaire un
certain nombre de règles au moment de son élaboration, deux types de règles :

- Les règles de compétence.


- Les règles de formes et procédures.

A) Les règles de compétence :


La compétence une notion fondamentale en droit publique, puisque les personnes publiques
ils n’existent pas pour elles-mêmes, elles n’ont existence que pour accomplir les missions
d’intérêt général qui lui sont confié, par conséquent l’autorité administratif ne peut agir que
s’elle a été légalement habilité à le faire, s’elle a ne pas habilité à le faire elle ne peut pas
prendre des décisions dans le domaine.

a) Définition de la compétence :

La compétence peut être définit comme un pouvoir d’action juridique attribué à une autorité
administrative par une règle de droit et qui varie d’une autorité à une autre, cela veut dire
que l’acte administratif unilatéral ne peut être pris que par l’autorité ayant été légalement
investi de la compétence de le faire.

Pour les personnes privées on parle de capacité et pour les autorités administratives on
parle de la compétence.

b) Les dimensions de la compétence :

Il existe la compétence à trois dimensions, il y a la compétence matérielle, la compétence


territoriale et la compétence temporelle.

- La compétence matérielle signifie que l’autorité ne peut intervenir que dans les
domaines qui lui sont expressément attribué par les lois et règlements.
Une autorité administrative ne peut pas intervenir dans le domaine d’une autre autorité
administrative et décidé à sa place.
Exemple de l’article 63 de la constitution.
- La compétence territoriale signifie que l’autorité administrative ne peut intervenir que
dans un ressort territorial propre.
Exemple article 25 de la charte communale.
- compétence temporelle signifie que l’autorité administrative ne peut prendre des
décisions ou agir que pendant le temps où elles ont été régulièrement habilitées.
Par exemple de doyens de la faculté a été nommé de telle date à telle date, il doit agir
pendant ce délai.

c) La délégation de compétence :

Est la possibilité où faire un organe administratif, investi du pouvoir de décision de renoncer


à une partie de son pouvoir au profit d’un autre organe, il va partager de l’exercice de ses
pouvoirs, une autorité administrative va déléguer une partie de ses pouvoirs à une autre
autorité administrative afin de soulager un petit l’administration.
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Exemple des articles 64 et 54 de la constitution

Cette délégation doit être soumise à certaines conditions, cependant pour qu’elle soit
effective la délégation de compétence doit être soumise aux conditions suivantes :

- Elle doit être prévue par un texte ;


- Elle doit être expresse et précise ;
- Elle doit être partiale non totale ;
- Elle doit être publiée.

On distingue essentiellement deux types de délégations (la délégation de pouvoir et la


délégation de signature).

 la délégation de pouvoir : c’est un procédé qui permet à une autorité administrative


(autorité délégante) de conférer à une autre autorité administrative qui est
l’autorité (autorité délégataire) une partie de ces attributions.
Mais il agit toujours au nom de l’autorité délégante.
Cela implique dans le temps de la délégation le délégant ne peut plus exercer sa
compétence, parce qu’il en ait dessaisi.
 La 1ère caractéristique, elle est abstraite, la délégation de pouvoir est
indépendamment ou sans considération de la personne délégataire.
 La 2ème caractéristique, Elle est permanente, la délégation dure tant qu’il n’a
pas été retiré.
 la délégation de signature : il ne signifie en aucun cas un transfert de compétence,
signifie que la délégation de signature
Donc la délégation de signature est une technique faite uniquement pour soulager
matériellement une autorité administrative, cela veut pendant sa délégation le
délégant ne dessaisi pas de sa compétence matérielle, il pourra toujours lui-même
signer ses actes.
La principale différence entre la délégation de pouvoir et la délégation de signature :
 Donc à la délégation de pouvoir, la délégation de signature est personnelle,
elle est faite en considération la personne de délégataire est consenti au
profit d’une autre personne nommément désigné.
Si la personne à laquelle on l’a délégué la délégation de signature, la délégation est
annulé.

d) La suppléance et l’intérim :
A côté de la délégation de pouvoir et la délégation de signature l’administration dispose
d’autre moyenne qui permet……………………………………………………………………………………………….

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