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- La constitution : les actes pris par les autorités administratives doivent être
conforme aux dispositions de la constitution.
- Les lois : les actes administratifs doivent être en conformité avec les lois
formelles qui proviennent du pouvoir législatif.
La hiérarchie des règlements est formelle. Elle est toujours déterminée par le
rang de l’autorité qui les édicte.
Pour les règlements, la légalité est appréciée par rapport à des règles qui leur
sont supérieures hiérarchiquement.
- Lorsqu’elle est prise par une autorité hiérarchiquement supérieur à celle qui a
édicté le règlement.
- Les traités internationaux : la primauté des traites sur les lois nationales qui est
conditionnée.
- La coutume : tout ce qui n’est pas codifié sera rentré dans la coutume, même
la jurisprudence rentre dans la coutume.
Concernant la coutume, il est admis aujourd’hui qu’une pratique administrative
peut faire naitre une coutume capable de lier l’administration.
Ainsi, le conseil constitutionnel français a décidé en 1971 que tout e qui est
dans la déclaration du droit et dans le préambule constitutionnel a une valeur
constitutionnelle d’un droit non écrit et un droit écrit.
Depuis que la valeur juridique des déclarations et des préambules fut établies,
les principes généraux du droit se sont scindés en 2 :
b- Le principe des droits acquis : au nombre de ces principes qui ne tolèrent pas
à l’autorité administrative de revenir sur les actes prisent dans le cadre des
lois et des règlements en vigueur.
4- Les actes royaux en matière administratives : les actes royaux pris dans le
domaine administratif constituent une catégorie spécifique en matière
administrative.
Cette catégorie n’est pas soumise au contrôle de la légalité. Bref, les actes
royaux en matière administrative ne peuvent pas être l’objet d’un recours pour
excès de pouvoir.
En effet la haute juridiction, se basant sur le critère organique, s’est toujours
déclaré incompétente pour connaitre des recours contre les décisions royales
en matière administrative.
Les moyens de l’action administrative :
- L’AAU est un acte émanant d’organe non administratif (critère matériel) : des
organes non administratifs sont amenés à prendre dans le cadre des missions
qui leur sont confiés par l’administration, des décisions qui ont le caractère
d’AAU.
Un organisme privé chargé de la gestion d’un service public peut avoir un caractère
d’acte administratif lorsqu’il concerne les règles d’organisation et de fonctionnement
des services.
Nous sommes devant en présence d’une décision qui a le caractère d’un AAU.
Notion de décision exécutoire : une forme exécutoire c.-à-d. une forme qui entraine
l’exécution d’office a vrai dire une décision dont l’exécution peut être immédiatement
poursuivie par la voie administrative autrement dit par la procédure d’office.
On dit qu’un acte administratif est unilatéral lorsqu’il exprime une seule volonté (celle
de l’administration) et si ce dernier contient l’intention de modifier l’ordonnancement
juridique.
Par ce que sans aucun contenu normatif. L’unilatéralité ne peut produire aucun effet
et perd par conséquent toute signification.
Chez certains auteurs : l’AAU constitue une catégorie unique qui se confond avec
celle de la décision exécutoire, c.-à-d. qu’il n’existe pas une distinction entre des
AAU normateurs et non normateurs.
Chez autres auteurs : il y a deux catégories d’AAU : Normateurs (et c’est le cas des
décisions exécutoires).
- Les actes réglementaires et actes individuels : parmi les actes qui émanent de
l’administration il y a des :
Actes réglementaires : un acte administratif est dit réglementaire lorsque pose
une règle générale est impersonnelle se généralise pousse certains auteurs à
le considérer comme une loi matérielle.
II- Le régime juridique des AAU : un ensemble des règles qui imposent
l’AAU soit en matière de son élaboration de son exécution.
Les autorités centrales ont la compétence d’édicter des actes sur l’ensemble
du territoire national, alors que les autorités locales leurs compétences sont
strictement limitées sur les portions du territoire.
Dans ces 3 cas, les actes sont annulables par le juge par illégalité d’incompétence.
Les conditions pour que les actes accomplis par un simple particulier soient
réguliers considérés comme des actes administratifs sont en 3 conditions :
- L’élaboration des AAU est soumise à des règles des formes et de procédure :
Il y a 6 règles de forme : 1- L’AAU doit être écrit ou verbal, mais si une loi l’exige il
doit être écrit.
2- Le silence de l’administration est considéré dans un cas une acceptation
comme il peut être considéré comme un refus dans d’autres cas.
3-Les actes administratifs peuvent être motivés par les auteurs, c’est-à-dire que
l’autorité qui édicte l’acte donne des motifs, la non motivation constitue un vice de
forme.
4-La rédaction d’AAU comporte les visas qui sont des références aux textes sur
lesquels l’acte se fonde.
5-Certains actes administratifs devient être contresignés (le cas des actes
réglementaires par le chef du gouvernement doivent être contresignés par les
ministres chargés de leur exécutions).
1- Les délais des actes administratifs : certains textes prévoient des délais pour
l’édiction des actes administratifs, ces délais sont facultatifs, leur inobservation
n’est pas sanctionnée de nullité sauf si cette nullité est prévue par un texte
établissant de délai de l’édiction de cet acte.
a- L’avis facultatif : qui n’est imposé par aucun texte et que l’autorité peut
décider elle-même de l’effectuer.
b- L’avis obligatoire : qui est prévu par un texte et qui par conséquent oblige
l’administration de l’effectuer. Elle n’est cependant pas tenue de suivre
l’avis qui s’en suit.
L’entrée en vigueur les AAU : les AAU ne deviennent opposables aux tiers qu’à partir
du moment où ils sont portés à leurs connaissances soit par :
1- Publication : les actes règlementaires sont portés à la connaissance du public
par le mode de publication (des décrets et les arrêtes son publiés au BO)
alors que les actes réglementaires des conseils communaux ou de leurs
présidents sont publiés soit par l’affichage au siège de la commune soit dans
la presse locale.
Il faut par ailleurs préciser qu’un acte administratif reste valide même s’il n’a
pas été publié. Toutefois il ne sera jamais opposable aux tiers tant qu’il ne
sera pas publié.
- Le législateur peut autoriser l’effet rétroactif de l’acte dans des limites qu’il
indique.
- le retrait d’un acte par son auteur.
- l’annulation d’un acte par le juge pour excès de pouvoir.
On peut donc résumer avec LETOURNEUR que l’acte administratif peut toujours être
rétroactif s’il vise le respect de la légalité.
Mais si notre position concerne la distinction entre les AAU normateurs et non
normateurs, le problème de la valeur juridique des mesures d’ordre intérieur se pose.
Par contre, si les mesures d’ordre intérieur ont un contenu normatif, elles sont
considérées comme des AAU.
L’exécution intervient après la prise de décision c’est-à-dire après son édiction, enfin
l’exécution a un rôle primordial car elle traduit la concrétisation dans les faits de la
règle juridique.
L’exécution des actes permissifs : Les actes permissifs sont des actes qui accordent
des droits, des facultés ou des permissions aux administrés.
L’exécution des actes impératifs : Ces actes contrairement aux précédents ont un
caractère obligatoire. Ce qui fait que leur exécution ne peut être effectuée que par
l’intervention de l’administration, autrement dit, l’administré ne peut pas les
exécuter.la raison est simple : sachant que c’est des actes administratifs qui doivent
s’appliquer obligatoirement, indépendamment de la volonté des administrés.
L’utilisation de la force peut dans certains cas être indispensable (lorsqu’un
administré refuse de s’y soumettre). Or ce privilège n’appartient qu’à l’administration.
Le deuxième : le dépôt d’une requête par l’intéressé devant le juge ne suspend pas
l’exécution de la décision attaquée, l’exécution suit donc son cours parce que la
décision administrative ne peut être suspendue que dans le cas où le juge prononce
l’annulation de la décision administrative.
3- L’abrogation : Elle doit être prise selon les mêmes règles de compétence et de
forme que la décision à abroger.
Cette condition est nécessaire mais elle n’est pas suffisante pour exprimer
le caractère administratif du contrat.
La compétence pour passer des contrats qui engagent de la personne publique est
strictement définie par le texte.
Enfin, les modes de passation des marchés nous relèvent que l’autorité compétente
n’est pas toujours libre de choisir autre le contrat du droit privé et le contrat
administratif de même le choix de choisir son co-contractant.
I- Les obligations :
L’obligation principale qui pèse sur le cocontractant est celle d’exécuter le contrat
conformément au cahier des charges, elle ne peut être levée qu’en cas de force
majeure.
Le contrat pendant son exécution peut être empêché par des faits nouveaux, on
parle d’aléa administratif (les faits proviennent du fait de l’administration) , aléa
économique (les faits sont extérieurs à sa volonté.
1- La théorie de la force majeure : la force majeure est un évènement extérieur
et indépendant de la volonté des parties, lorsque cet évènement empêche
l’exécution du contrat, le cocontractant se trouve libéré de ses obligations,
mais pour que cette théorie soit appliquée, il faut la réunion 3 conditions :