Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
supérieur et de la recherche
scientifique
Cours de :
Terminologie Juridique
En deuxième année licence l’étude sera axée sur les notions ayant trait au
droit administratif et droit pénal.
Terminologie Juridique 1
Certains actes administratifs unilatéraux actes n'ont pas d'effet normatif. On peut distinguer les
actes de préparation et d'exécution des décisions, les mesures d'ordre intérieur, les circulaires et
les directives.
• Les circulaires
Les circulaires (ou instructions de services) sont des communications par lesquelles un supérieur
hiérarchique (ministre notamment) informe les agents publics sur les modalités d'application
d'une loi, ou d'un règlement, ou sur la conduite d'une politique. Normalement, une circulaire est
purement interprétative et n'a aucune conséquence pour les administrés. Elles ne modifient pas
l'ordonnancement.
Les directives, en second lieu, sont des documents destinés à orienter et à uniformiser
l'exercice d'un pouvoir discrétionnaire. Elles ne sont pas considérées comme modifiant par
elles-mêmes l'ordonnancement juridique mais elles sont cependant opposables tant à
l'administration qu'à l'administré qui peut en contester la légalité à l'occasion d'un recours
contre un décision individuelle en faisant application de l'exception d'illégalité.
La notion de service public.
Une partie de la doctrine considère que toute activité d'une collectivité publique, visant à
satisfaire l'intérêt général, était un service. Public justifiant un droit spécial dérogatoire du droit
commun.
L'arrêt Blanco du 8 février 1873 considère que la responsabilité des services publics ne peut pas
être la même que celle s'appliquant aux particuliers (dans un autre arrêt, le Conseil d'Etat français
Terminologie Juridique 2
avait considéré qu'une activité financée par l'administration, en l'occurrence la capture et
destruction de vipères, était une activité de service public, puisque cette activité même accomplie
par des particuliers, répondait à un besoin d'intérêt général). C'est ainsi qu'a été créée l'école du
Service Public, qui a justifié l'application d'un droit administratif fondé sur l'intérêt général, donc
différent du droit privé. Cette école définissait le droit administratif comme celui du droit des
services publics, l'Etat n'étant lui-même qu'un ensemble de services publics. Cette théorie a
dominé le droit administratif jusque dans les années 1992.
Légalité : الشرعية
(Principe de) : Principe selon lequel l'administration ne peut agir que conformément au droit.
Légitimité : مشروعية
Légalisation : تصديق
Procédure par laquelle un fonctionnaire public certifie l'authenticité des signatures d'un acte.
Centralisation مركزية
Reformation: تعديل،تصحيح
Terminologie Juridique 3
Personnes morales de droit public, élues au suffrage direct, dotées de compétences générales
propres dans un ressort territorial donné.
Portions du territoire national délimitées auxquelles l'Etat a confié une fonction d'administration
(communes, daïras...).
Ministère وزارة
Groupe de services placés sous l'autorité d'un ministre (ex : ministère de la justice, de l'éducation
nationale, etc.).
Election انتخاب
Choix par les citoyens de certains d'entre eux pour la conduite des affaires publiques.
Tutelle والية
Révocation عزل
Délibération مداولة
Examen et discussion d'une affaire par un organe collectif avant qu'il ne prenne une décision.
Fait pour une autorité administrative, de se dessaisir dans les limites légales, d'un ou plusieurs de
ses pouvoirs, en faveur d'un autre agent qui les exercera à sa place.
Fait pour une autorité administrative (déléguant) d'autoriser un de ses collaborateurs (délégué) à
signer à sa place certains actes ou décisions.
Terme désignant les organes de l'Etat placés au niveau décisionnel central (gouvernement).
Terminologie Juridique 4
Pouvoir hiérarchique سلطة تدريجية
Annulation إبطال
Est constitué de l'ensemble des règles définissant les droits et les obligations de l'administration.
Il constitue la partie la plus importante du droit public.
Autonomie استقاللية
Désigne la capacité d'un objet, individu ou système à se gouverner soi-même, selon ses propres
règles.
Administration إدارة
Désigne l'ensemble des pouvoirs portant sur les biens d'un mineur que la loi confie à son père et à
sa mère.
Est une opération tendant à priver, contre son gré, un propriétaire foncier de sa propriété.
1. Au sens matériel, une activité d'intérêt général, assurée sous le contrôle de la puissance
publique, par un organisme (public ou privé) bénéficiant de prérogatives lui permettant
d'en assurer la mission et les obligations (continuité, égalité, mutabilité) et relevant de ce
fait d'un juridique spécifique (en France : le droit administratif) ;
2. Au sens organique et par métonymie, l'organisme public gérant un service public (soit le
plus souvent une administration ou un établissement public).
Un établissement public (EP) مؤسسة عمومية
Est une personne morale de droit public disposant d'une autonomie administrative et financière
afin de remplir une mission d'intérêt général, précisément définie, sous le contrôle de la
collectivité publique dont il dépend (État, région, département ou commune).
Terminologie Juridique 5
Est une lettre ou un document interne reproduit en plusieurs exemplaires et adressé à différentes
personnes au sein d'une même entreprise, administration ou organisation.
Est un contrat conclu par au moins une personne publique et dont la connaissance appartient au
juge administratif.
D'un point de vue juridique, le droit pénal est fréquemment divisé en deux grands
ensembles :
Le droit pénal général qui précise les conditions générales d'incrimination et de fixation
des peines
Le droit pénal spécial, qui établit un catalogue de comportements incriminés : les infractions.
L’infraction
Une infraction est un comportement strictement interdit par la loi pénale et sanctionné par
une peine prévue par celle-ci. On distingue trois catégories d'infractions dont la nature
détermine la sanction qui lui est applicable : la contravention, le délit et le crime.
a- Les contraventions
Les contraventions sont traitées par un tribunal de police.
b- Les delits
Les délits sont des infractions sanctionnées au maximum par 10 ans d'emprisonnement. lls
sent jugés devant un tribunal correctionnel
Terminologie Juridique 6
c- Les crimes
Les crimes sont des infractions pour lesquelles la peine maximale est de 15 ans ou plus de
réclusion criminelle (prison). Ils sont jugés devant une cour d'assises (avec jury populaire),
ou à titre expérimental, devant une cour criminelle départementale (sans jury populaire).
1 - La mort ;
3 - la réclusion criminelle à temps pour une durée de cinq (5) à vingt (20) ans, sauf dans les
cas où la loi détermine d’autres limites maximales.
1 - L’emprisonnement de plus de deux (2) mois à cinq (5) ans, sauf dans le cas où la loi
détermine d’autres limites ;
Art. 27. - Selon leur degré de gravité, les infractions sont qualifiées crimes, délits ou
contraventions et punies de peines criminelles, délictuelles ou contraventionnelles.
Terminologie Juridique 7
Art. 28. - La catégorie de l’infraction n’est pas modifiée lorsque, par suite d’une cause
d’atténuation de la peine ou en raison de l’état de récidive du condamné, le juge prononce
une peine normalement applicable à une autre catégorie d’infractions.
Art. 29. - La catégorie de l’infraction est modifiée lorsqu’en raison des circonstances
aggravantes, la loi édicte une peine normalement applicable à une catégorie d’infractions
plus graves.
Dans les deux cas il s’agit d’obtenir une décision provisoire qui permettra
d’atteindre sereinement l’issue finale du litige (une procédure normale est en cours).
Terminologie Juridique 8
Dans les deux cas, ce sont des décisions qui sont de la compétence du
président du tribunal, qui statue par voie d’ordonnance.
1- L’opposition :
C’est une voie de recours ordinaire de rétraction, elle est utilisable lorsqu’un
jugement a été rendu par défaut, c’est-à-dire en l’absence du défendeur. Et
l’opposition est faite auprès du tribunal quia rendu la décision objet de l’opposition,
et l’affaire est rejugée en présence du défendeur afin qu’il puisse faire valoir ses
droits.
2- L’appel :
C’est une voie de recours ordinaire de réformation. L’appel est formé devant la
juridiction du deuxième degré, et tend à ce que l’affaire soit rejugée.
Il n’est possible qu’à l’encontre des décisions rendues en premier ressort
seulement.
Le délai pour faire appel est d’un mois, et on ne peut en appel faire de demande
nouvelle.
3- Le pourvoi en cassation :
4- La tierce opposition :
Terminologie Juridique 9
C’est une voie de recours extraordinaire visant à réformer ou rétracter un jugement,
arrêt ou une ordonnance de référé qui a tranché le fond du litige.
La tierce opposition est ouverte à des personnes qui sont des tiers auprocès, mais qui
estiment que la décision leur porte tort. Ils peuvent demander à la juridiction
compétente (est celle ayant rendu le jugement, l’arrêt ou l’ordonnance attaqué, il peut
être statué par les mêmes juges) de rejuger l’affaire en leur présence pour qu’ils
puissent faire valoir leurs arguments.
Prescription :
Ecoulement d’un délai qui fait acquérir un droit (prescription acquisitive) ou perdre
un droit (prescription extinctive).
Terminologie Juridique 10
ou moins approfondie selon les éléments de l’affaire.
A l’issue de la phase policière, c’est la phase judiciaire qui commence.
L’action Publique
Le déclenchement de la poursuite
Terminologie Juridique 11
prévenu directement devant le tribunal correctionnel, après sa garde à vue.
2- La citation Directe
C’est l’acte par lequel l’individu est assigné à comparaitre devant le tribunal. La
citation directe peut être déclenchée par le procureur de la république, mais aussi par la
victime par voie d’huissier.
La médiation :
La médiation pénale est une mesure alternative aux poursuites judiciaires, introduite par
les amendements du code de procédures pénales, ou le procureur de la république joue le
rôle du médiateur.
Terminologie Juridique 12