Vous êtes sur la page 1sur 13

Ministère de l'enseignement

supérieur et de la recherche
scientifique

Université de la Formation Continue

Cours de :

Terminologie Juridique

Destinés aux étudiants de 2ème Année


SEMESTRE 4

Présenté par : Pr. Abbas Abdelkader


Introduction :
La terminologie juridique est importante car elle permet de comprendre et
d’utiliser correctement les termes et concepts juridiques. Chaque science a
son propre langage et le droit ne fait pas exception. La maîtrise du
vocabulaire juridique est indispensable pour comprendre une décision
judiciaire et les rouages de la justice. Connaître le vocabulaire juridique, c’est
posséder les clés de la matière, avoir accès à un raisonnement juridique. La
terminologie juridique permet également de différencier certains mots de la
vie courante qui ont un sens différent en droit

En deuxième année licence l’étude sera axée sur les notions ayant trait au
droit administratif et droit pénal.

Le droit administratif et le droit pénal sont deux branches importantes


du droit en Algérie. Le droit administratif régit les relations entre
l’administration et les citoyens, tandis que le droit pénal définit les
infractions et les sanctions applicables. La Constitution algérienne de
2020, institue un pouvoir judiciaire indépendant et consacre les principes
fondamentaux d’égalité et de liberté. La garantie de ces droits
fondamentaux est assurée par la Cour Suprême au sommet de l’ordre
judiciaire. Ainsi, le droit administratif et le droit pénal jouent un rôle
crucial dans la protection des droits des citoyens et dans le maintien de
l’ordre public en Algérie en relation avec d’autre type de lois, on prend
l’exemple de deux lois qui sont le droit de la famille et le droit du travail
dans ce support pédagogique.

Cour N°01 : Les actes administratifs unilatéraux non exécutoires

Terminologie Juridique 1
Certains actes administratifs unilatéraux actes n'ont pas d'effet normatif. On peut distinguer les
actes de préparation et d'exécution des décisions, les mesures d'ordre intérieur, les circulaires et
les directives.

 Les actes de préparation et d'exécution des décisions


Cette catégorie d'actes non exécutoires (ou non décisoires) est assez variée : en amont d'une
décision les avis, renseignements, enquêtes... ne sont pas créateurs de droit. De même, les actes
d'exécution postérieurs à la décision n'ont pas d'effet normatif (notification d'une décision par
exemple). En revanche une mise en demeure peut faire l'objet d'un recours en excès de pouvoir
lorsqu'elle a un caractère contraignant. Par ailleurs, les actes purement déclaratifs ne produisent
pas d'effet de droit (vœux par exemple).

 Les mesures d'ordre intérieur


Les mesures d'ordre intérieur concernent la « vie intérieure des services » (M. Hauriou). À ce
titre, traditionnellement, elles ne peuvent faire l'objet d'un recours en excès de pouvoir (exemple :
mesures disciplinaires). Ces mesures ont parfois de graves conséquences sur la situation des
administrés. C'est la raison pour laquelle la liste des mesures d'ordre intérieur est réduite.

• Les circulaires

Les circulaires (ou instructions de services) sont des communications par lesquelles un supérieur
hiérarchique (ministre notamment) informe les agents publics sur les modalités d'application
d'une loi, ou d'un règlement, ou sur la conduite d'une politique. Normalement, une circulaire est
purement interprétative et n'a aucune conséquence pour les administrés. Elles ne modifient pas
l'ordonnancement.

 Les directives, en second lieu, sont des documents destinés à orienter et à uniformiser
l'exercice d'un pouvoir discrétionnaire. Elles ne sont pas considérées comme modifiant par
elles-mêmes l'ordonnancement juridique mais elles sont cependant opposables tant à
l'administration qu'à l'administré qui peut en contester la légalité à l'occasion d'un recours
contre un décision individuelle en faisant application de l'exception d'illégalité.
La notion de service public.

Une partie de la doctrine considère que toute activité d'une collectivité publique, visant à
satisfaire l'intérêt général, était un service. Public justifiant un droit spécial dérogatoire du droit
commun.

L'arrêt Blanco du 8 février 1873 considère que la responsabilité des services publics ne peut pas
être la même que celle s'appliquant aux particuliers (dans un autre arrêt, le Conseil d'Etat français

Terminologie Juridique 2
avait considéré qu'une activité financée par l'administration, en l'occurrence la capture et
destruction de vipères, était une activité de service public, puisque cette activité même accomplie
par des particuliers, répondait à un besoin d'intérêt général). C'est ainsi qu'a été créée l'école du
Service Public, qui a justifié l'application d'un droit administratif fondé sur l'intérêt général, donc
différent du droit privé. Cette école définissait le droit administratif comme celui du droit des
services publics, l'Etat n'étant lui-même qu'un ensemble de services publics. Cette théorie a
dominé le droit administratif jusque dans les années 1992.

Décentralisation : ‫ال مركزية‬

Système d'administration consistant à permettre à une collectivité humaine (décentralisation


territoriale) ou à un service (décentralisation technique) de s'administrer eux-mêmes sous le
contrôle de l'Etat, en les dotant de la personnalité juridique, d'autorités propres et de ressources.

Légalité : ‫الشرعية‬

(Principe de) : Principe selon lequel l'administration ne peut agir que conformément au droit.

Légitimité : ‫مشروعية‬

Qualité d'un pouvoir d'être conforme aux aspirations des gouvernés.

Légalisation : ‫تصديق‬

Procédure par laquelle un fonctionnaire public certifie l'authenticité des signatures d'un acte.

Déconcentration ‫ال مركزية السلطة اإلدارية‬

Système d'administration reposant sur la délégation de moyens et de pouvoirs de décision de


l'administration centrale aux services extérieurs de l'Etat.

Centralisation ‫مركزية‬

Système d'administration consistant dans l'attribution de pouvoirs de décision à des autorités


soumises au pouvoir hiérarchique du Gouvernement.

Reformation: ‫ تعديل‬،‫تصحيح‬

Infirmation partielle d'un acte juridique ou d'une décision judiciaire.

Collectivités locales ‫جماعات محلية‬

Terminologie Juridique 3
Personnes morales de droit public, élues au suffrage direct, dotées de compétences générales
propres dans un ressort territorial donné.

Circonscriptions administratives ‫مقاطعات إدارية‬

Portions du territoire national délimitées auxquelles l'Etat a confié une fonction d'administration
(communes, daïras...).

Ministère ‫وزارة‬

Groupe de services placés sous l'autorité d'un ministre (ex : ministère de la justice, de l'éducation
nationale, etc.).

Election ‫انتخاب‬

Choix par les citoyens de certains d'entre eux pour la conduite des affaires publiques.

Tutelle ‫والية‬

Système d'administration consistant en un contrôle exercé sur des collectivités décentralisées.

Révocation ‫عزل‬

Licenciement (radiation) d'un agent public pour des raisons disciplinaires.

Délibération ‫مداولة‬

Examen et discussion d'une affaire par un organe collectif avant qu'il ne prenne une décision.

Délégation de pouvoir (ou de compétence) ‫تفويض السلطة‬

Fait pour une autorité administrative, de se dessaisir dans les limites légales, d'un ou plusieurs de
ses pouvoirs, en faveur d'un autre agent qui les exercera à sa place.

Délégation de signature ‫تفويض اإلمضاء‬

Fait pour une autorité administrative (déléguant) d'autoriser un de ses collaborateurs (délégué) à
signer à sa place certains actes ou décisions.

Autorité locale ‫سلطة محلية‬

Organe représentant l’Etat au niveau d’une collectivité territoriale

Autorité centrale ‫سلطة مركزية‬

Terme désignant les organes de l'Etat placés au niveau décisionnel central (gouvernement).

Terminologie Juridique 4
Pouvoir hiérarchique ‫سلطة تدريجية‬

Pouvoir appartenant au supérieur sur les actes de ses subordonnés.

Annulation ‫إبطال‬

Anéantissement avec effet rétroactif d'un acte juridique.

Droit administratif ‫قانون إداري‬

Est constitué de l'ensemble des règles définissant les droits et les obligations de l'administration.
Il constitue la partie la plus importante du droit public.

Autonomie ‫استقاللية‬

Désigne la capacité d'un objet, individu ou système à se gouverner soi-même, selon ses propres
règles.

Administration ‫إدارة‬

Désigne l'ensemble des pouvoirs portant sur les biens d'un mineur que la loi confie à son père et à
sa mère.

Expropriation ‫نزع ملكية‬

Est une opération tendant à priver, contre son gré, un propriétaire foncier de sa propriété.

Service public ‫مصلحة عمومية‬

1. Au sens matériel, une activité d'intérêt général, assurée sous le contrôle de la puissance
publique, par un organisme (public ou privé) bénéficiant de prérogatives lui permettant
d'en assurer la mission et les obligations (continuité, égalité, mutabilité) et relevant de ce
fait d'un juridique spécifique (en France : le droit administratif) ;
2. Au sens organique et par métonymie, l'organisme public gérant un service public (soit le
plus souvent une administration ou un établissement public).
Un établissement public (EP) ‫مؤسسة عمومية‬

Est une personne morale de droit public disposant d'une autonomie administrative et financière
afin de remplir une mission d'intérêt général, précisément définie, sous le contrôle de la
collectivité publique dont il dépend (État, région, département ou commune).

Une circulaire ‫منشور‬

Terminologie Juridique 5
Est une lettre ou un document interne reproduit en plusieurs exemplaires et adressé à différentes
personnes au sein d'une même entreprise, administration ou organisation.

Contrat administratif ‫عقد إداري‬

Est un contrat conclu par au moins une personne publique et dont la connaissance appartient au
juge administratif.

Cour N°02 : Le droit pénal et L’infraction


Le droit pénal, ou droit criminel, est une branche du droit qui réprime des comportements
antisociaux — les infractions — et prévoit la réaction de la société envers ces
comportements. La réponse pénale prend le plus souvent la forme d'une peine.

D'un point de vue juridique, le droit pénal est fréquemment divisé en deux grands
ensembles :

Le droit pénal général qui précise les conditions générales d'incrimination et de fixation
des peines

Le droit pénal spécial, qui établit un catalogue de comportements incriminés : les infractions.

L’infraction

Une infraction est un comportement strictement interdit par la loi pénale et sanctionné par
une peine prévue par celle-ci. On distingue trois catégories d'infractions dont la nature
détermine la sanction qui lui est applicable : la contravention, le délit et le crime.

a- Les contraventions
Les contraventions sont traitées par un tribunal de police.

b- Les delits
Les délits sont des infractions sanctionnées au maximum par 10 ans d'emprisonnement. lls
sent jugés devant un tribunal correctionnel

Terminologie Juridique 6
c- Les crimes
Les crimes sont des infractions pour lesquelles la peine maximale est de 15 ans ou plus de
réclusion criminelle (prison). Ils sont jugés devant une cour d'assises (avec jury populaire),
ou à titre expérimental, devant une cour criminelle départementale (sans jury populaire).

Les éléments constitutifs de l’infraction

Il existe 3 éléments constitutifs de l’infraction :


 Un élément légal : l’infraction n’existe que si elle est prévue par un texte. En effet, en vertu
du principe de la légalité des délits et des peines (ou principe de la légalité criminelle),
seule la loi peut déterminer ce qui constitue une infraction et les peines applicables.
 Un élément matériel : il s’agit du comportement réprimé par la loi. Généralement,
l’infraction sera constituée si le comportement a produit le résultat visé par le texte. Mais
parfois, l’infraction sera constituée alors même que le comportement n’a pas produit le
résultat redouté. Un élément moral : il s’agit de l’attitude psychologique de l’auteur du
comportement réprimé par la loi. Selon les infractions, l’auteur peut avoir agi
avec intention ou par imprudence.
Art. 5. - Les peines principales en matière criminelle sont :

1 - La mort ;

2 - la réclusion criminelle à perpétuité ;

3 - la réclusion criminelle à temps pour une durée de cinq (5) à vingt (20) ans, sauf dans les
cas où la loi détermine d’autres limites maximales.

Les peines principales en matière délictuelle sont :

1 - L’emprisonnement de plus de deux (2) mois à cinq (5) ans, sauf dans le cas où la loi
détermine d’autres limites ;

2 - l'amende de plus de vingt mille (20.000) DA.

Les peines principales en matière contraventionnelle sont :

1 - L’emprisonnement d’un (1) jour au moins à deux (2) mois au plus ;

2 - l'amende de deux mille (2.000) DA à vingt mille (20.000) DA

Art. 27. - Selon leur degré de gravité, les infractions sont qualifiées crimes, délits ou
contraventions et punies de peines criminelles, délictuelles ou contraventionnelles.

Terminologie Juridique 7
Art. 28. - La catégorie de l’infraction n’est pas modifiée lorsque, par suite d’une cause
d’atténuation de la peine ou en raison de l’état de récidive du condamné, le juge prononce
une peine normalement applicable à une autre catégorie d’infractions.

Art. 29. - La catégorie de l’infraction est modifiée lorsqu’en raison des circonstances
aggravantes, la loi édicte une peine normalement applicable à une catégorie d’infractions
plus graves.

Cours N°03 : Notions de procédures civiles et pénales


Devant le tribunal, la procédure débute par le dépôt devant le greffe d’une requête
écrite et signée par le demandeur ou son avocat. (Requête introductive).
 La citation : acte par lequel le demandeur invite le défendeur à comparaitre devant
le tribunal.
- Elle est délivrée par voie d’huissier.
- Si le demandeur ne comparait pas au jour de l’audience sans motif légal l’affaire
pourra être radiée. Mais si le défendeur ne comparait pas au jour fixé, il est statué par
défaut.
 La procédure en matière civile est écrite (échange de conclusions entre les parties
à l’audience).
 Le juge civil est un juge peu actif : il se prononce que sue ce qu’on luidemande
(exception d’ordre public).
 Cette procédure normale est assez longue.

2- Les procédures d’urgences :

a- Les procédures d’urgences sur requête et en Référé

Dans les deux cas il s’agit d’obtenir une décision provisoire qui permettra
d’atteindre sereinement l’issue finale du litige (une procédure normale est en cours).

Terminologie Juridique 8
Dans les deux cas, ce sont des décisions qui sont de la compétence du
président du tribunal, qui statue par voie d’ordonnance.

B- Les procédures d’injonction de payer :

Les voies de recours :

Il existe des voies de recours ordinaires) et des voies derecours extraordinaires

A- Les voies de recours ordinaires :

1- L’opposition :

C’est une voie de recours ordinaire de rétraction, elle est utilisable lorsqu’un
jugement a été rendu par défaut, c’est-à-dire en l’absence du défendeur. Et
l’opposition est faite auprès du tribunal quia rendu la décision objet de l’opposition,
et l’affaire est rejugée en présence du défendeur afin qu’il puisse faire valoir ses
droits.

2- L’appel :

C’est une voie de recours ordinaire de réformation. L’appel est formé devant la
juridiction du deuxième degré, et tend à ce que l’affaire soit rejugée.
Il n’est possible qu’à l’encontre des décisions rendues en premier ressort
seulement.
Le délai pour faire appel est d’un mois, et on ne peut en appel faire de demande
nouvelle.

3- Le pourvoi en cassation :

C’est une voie de recours extraordinaire de réformation. Il n’est possible qu’l'encontre


des décisions rendues en « dernier ressort »
Et tend à faire censurer leur non-conformité aux règles de droit ou leur irrégularité.
Le pourvoi n’a pas d’effet suspensif. Et le délai pour l’intenter est de 2 mois après
notification en matière civile, il est réduit à moitié en matière de référé.
La cour suprême saisie par pourvoi, ne juge pas les faits, mais seulement L’exacte
application de la loi

4- La tierce opposition :

Terminologie Juridique 9
C’est une voie de recours extraordinaire visant à réformer ou rétracter un jugement,
arrêt ou une ordonnance de référé qui a tranché le fond du litige.
La tierce opposition est ouverte à des personnes qui sont des tiers auprocès, mais qui
estiment que la décision leur porte tort. Ils peuvent demander à la juridiction
compétente (est celle ayant rendu le jugement, l’arrêt ou l’ordonnance attaqué, il peut
être statué par les mêmes juges) de rejuger l’affaire en leur présence pour qu’ils
puissent faire valoir leurs arguments.
Prescription :

Ecoulement d’un délai qui fait acquérir un droit (prescription acquisitive) ou perdre
un droit (prescription extinctive).

SUITE Cours N° 03 : notions de procédures pénales


Lorsqu’une infraction est commise, il faut en chercher l’auteur, établir sa culpabilité
et le juger. La procédure pénale règlemente le contenu de ces étapes.
La révélation de l’infraction a lieu essentiellement dans deux types de circonstances
:
- Soit parce qu’elle a été constatée au moment de sa commission(flagrance).
- Soit parce qu’elle a entrainé en même temps un dommage et que la victime, en se
plaignant la révèle.
Flagrant délit : délit en train de se commettre, ou qui vient de secommettre et est
constaté par les autorités de police judiciaire.
Quelle que soit la procédure d’enquête suivie, la police judiciaire agit sous lecontrôle de
l’autorité du procureur de la république.
Dans l’enquête dite de « flagrance » les pouvoirs de police judiciaire sont assezétendus.
Dans le cas d’infraction non flagrante, l’enquête appelée « enquête préliminaire» sera plus

Terminologie Juridique 10
ou moins approfondie selon les éléments de l’affaire.
A l’issue de la phase policière, c’est la phase judiciaire qui commence.

L’action Publique

La procédure pénale est très différente de la procédure civile, au cours du procès


pénal, il ne s’agit plus de trancher entre des intérêts privés, mais de sanctionner un
individu.
Lorsque la société va demander des comptes à l’auteur de l’infraction et agir pour le
punir, on parle « d’action publique ».
Le procureur de la république est en général prévu par les autorités de police ou
gendarmerie qui ont constaté ou eu connaissance de l’infraction (sur plainte de victime).
Ensuite c’est lui qui décide de la suite, soit en classant) dans ce cas il n’y a pas de
prescription, soit en déclenchant l’action publique. On dit qu’il a « l’opportunité des
poursuites ». : publique l’action de prescription La
C’est le délai au terme duquel, aucune poursuite pénale ne peut être engagée contre
l’auteur d’une infraction. Elle ne doit pas être confondue avec la prescription de la peine.
La prescription de l’action publique est de :
 10 ans pour le crime, à compter de la date ou le crime a été commis.
 3 Ans pour les delist.
 2 Ans pour les contraventions.
L’action publique ne se prescrit pas en matière de crimes et délits qualifiés d’actes
terroristes et subversifs
Par ailleurs, il existe d’autres causes d’extinction de l’action publique ‫ ﺍ‬qui sont : la
mort du prévenu, l’amnistie, l’abrogation de la loi pénale et la chose jugée. Elle s’éteint
aussi par le retrait de la plainte lorsque celle-ci est une condition nécessaire à la
poursuite.

Le déclenchement de la poursuite

En cas de déclenchement de la poursuite, le ministère de la république à trois


possibilités :
 Dans le cas d’un flagrant délit, il va procéder à la comparution immédiate, ou la
citation directe, ou le réquisitoire à fin d’informer.
1- Comparution immédiate : introduite par les amendements du code de procédures
pénales de 2015, est une procédure qui permet au procureur de convoquer un

Terminologie Juridique 11
prévenu directement devant le tribunal correctionnel, après sa garde à vue.

2- La citation Directe

C’est l’acte par lequel l’individu est assigné à comparaitre devant le tribunal. La
citation directe peut être déclenchée par le procureur de la république, mais aussi par la
victime par voie d’huissier.

3- Le réquisitoire à fin D’informer

Tend à la saisine du juge d’instruction, et est obligatoire en matière criminelle.

La médiation :

La médiation pénale est une mesure alternative aux poursuites judiciaires, introduite par
les amendements du code de procédures pénales, ou le procureur de la république joue le
rôle du médiateur.

Terminologie Juridique 12

Vous aimerez peut-être aussi