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Séance 1 le 21/9/2023 – Le Droit Administratif

Le droit administratif est le droit de l'administration. Le droit administratif régit l'action administrative.
(Autorité administrative et activité administrative.). C’est le droit qui gère l’activité administrative.
C'est le droit qui édicte les actions et les activités de l'administration, (moyen d'action). Le Droit qui
montre à l'administration comment agir, cad, par les moyens d'actions, la police administrative, la
théorie des services publiques, actes administratifs, la fonction publique, le domaine public, la
justice administrative. L’administration a émergé avec la séparation des pouvoirs et l’avènement de
l’Etat Moderne. Le Droit administratif, est le droit moderne de l'Etat moderne. Le Droit Administratif
relève du miracle. Le mot droit vient du romain « Directus » qui veux dire ligne droite.
Le Droit administratif est un droit nouveau, souvent appelé un droit sans ancêtre. (On croit parfois
à tort que le droit administratif est un droit sans histoire, ni racines, dont les origines remonteraient
tout au plus à l'affaire Blanco de 1873); Cet arrêt qui en 1873 établit que l’administration bénéficie
d’une autonomie et de privilèges exorbitant de droit.) Le Droit Administratif est un droit récent,
inégalitaire, jamais codifier mais maintenant il est en voie de codification, envahi par le législateur
Il y a des contrats nommés par le législateur (qui entrent dans le Droit administratif) et des contrats
qui n’ont pas été nommés (ceux qui entrent dans la jurisprudence et la Théorie des contrats
administratifs) A noter que le Code (relève de la Législation) différent de Recueil (relève d’efforts
Particuliers). Le juge administratif peut recourir à la constitution aux lois et aux décrets. Le
professeur René Chapus, les principes généraux du droit ont une valeur « infra-législative et supra-
décrétale ». En effet, leur auteur, le juge, occupe un rang supérieur au pouvoir exécutif - qu'il
contrôle - et inférieur au pouvoir législatif, dont les lois l'obligent. Ainsi, les principes généraux du
Droit sont des règles qui ne sont pas crées par le juge. Juridiquement le juge n’a pas le droit de
créer le droit. Le juge ne crée pas le droit mais par la lecture des textes trouve le droit. A côté
des sources formelles, il y a des sources sociologiques du droit. Le juge administratif a contribué
significativement dans l’œuvre du droit administratif. Le droit administratif est un droit prétorien –
(prêteur) jurisprudentiel. Notons qu’il y a deux systèmes juridiques internationaux : Le système
Germano-Romain et le Common Law. (NB en fait 4 avec soviétique & musulman). L’article 5 du
code civil français prohibe les arrêts de règlements : Le juge ne peut rendre de décision à portée
générale et obligatoire. Il n'est pas lié par les précédents judiciaires.
Portalis a propos de la jurisprudence : « un usage ancien, constant et bien établi, une suite non
interrompue de décisions semblables, une opinion ou une maxime reçue, tiennent lieu de la
loi ». La jurisprudence est une suite ininterrompue de décisions judiciaires semblables. Pour qu’il y
ait jurisprudence il faut avoir 2 conditions : La Continuité et la Similitude.
Théorie du prince : En droit administratif, la théorie du fait du prince correspond à l’hypothèse dans laquelle
l’exécution du contrat administratif est impactée par une mesure prise par l’Administration, en dehors de
son statut de contractant. Par exemple, l’Administration a agi en sa qualité d’autorité réglementaire ou
d’autorité de police.
Le fait du prince peut résulter de mesures de toute nature qui produisent un effet sur le contrat : actes de
police, mesures fiscales ou sociales, etc… Ainsi, l’Administration ne modifie pas le contrat administratif lui-
même mais elle va prendre des décisions extérieures qui vont en modifier de fait les conditions d’exécution.
Pour préserver l’équilibre financier du contrat, la théorie du fait du prince s’applique et octroie au cocontractant
de l’Administration le droit à l’indemnisation intégrale du préjudice subi. En fait, l’application de la théorie
du fait du prince vise à compenser les charges supplémentaires supportées par l’autre partie au contrat.
Exemple : une commune confie, dans le cadre d’une concession de service public, la gestion des transports urbains
à une entreprise privée. Toutefois, une mesure du maire instaure de nouvelles règles de circulation dans la
commune qui modifient et rallongent le trajet du bus. Pour arriver à destination, le bus doit consommer plus
d’essence et l’entreprise privée doit supporter plus de frais pour accomplir sa mission. Ici, les conditions d’exécution
du contrat sont bouleversées, le fait du prince est caractérisé. Pour faire face à ses nouvelles charges, le
cocontractant de l’Administration peut demander une indemnisation Par ailleurs, la doctrine est une source du droit
administratif qui permet au juge de pousser sa réflexion mais pas pour servir de référence d’un jugement.
L’état a deux finalités l’élaboration des lois et la prestation de services

Séance 2 : Le 4/10/24 – Principes de l’organisation administrative


Le service public c’est le cumul/résultat/argument de légitimation du droit administratif
L’administration est la pour servir, assurer une prestation de service
Définition (Edouard Laferrière) : Le droit administratif invoque 2 idées, la premières c’st l’idée de
droit et la seconde est l’idée de l’administration.
Le Droit administratif répond à deux idées : l’idée d’Administration, l’idée de Droit.
A la première, se rattache l’étude de l’Organisation administrative, c’est-à-dire des différents
organes de la vie publique dans l’État, le département et la commune, des services qu’ils assurent,
des ressources qui alimentent ces services. A la seconde, se rattache l’étude du Contentieux
administratif, c’est-à-dire des contestations juridiques auxquelles l’action administrative peut donner
lieu, des juridictions instituées pour en connaître et pour en assurer, entre l’administration et les
particuliers, l’observation des lois et des contrats.
Le développement du droit administratif a montré que le D. Admin est aussi la pour organiser le
fonctionnement de l’administration ou ce qu’on appelle l’action de l’administration. Il est la pour
limiter l’administration par ce qu’elle représente l’Etat (le Monstre). Elle peut à certains moments
abuser de ses pouvoirs, le Droit administratif n’est pas là pour montrer et pour déterminer l’action
de l’administration il est la pour Brider le pouvoir de l’administration
Le droit administratif est un droit spécifique parce qu’il ne s’appuie pas sur l’égalité (c’est un droit
inégalitaire par nature dans la mesure où il favorise l’administration
L’administration a des finalités de service public visant à assurer l’intérêt général et d’ordre public
assuré par la police administrative. Les administrations sont la pour réaliser quelque chose elle sont
vouées c’est-à-dire qu’elles ont vocation à quelque chose. L’administration est un démembrement
de l’état (Sa fille) et l’État est une entité égoïste.
L’état peut prendre plusieurs formes, parmi celle-ci l’état Unitaire. Le Maroc selon la doctrine est un
Etat Unitaire (Centre d’impulsion unique + plusieurs pouvoirs. L’état unitaire c’est un état qui dispose
d’un seul centre d’impulsion de pouvoir, c’est la forme la plus simple est la plus classique.
L’idée de l’Etat Moderne repose sur deux concepts : L’état-Nation. L’état c’est le cadre juridique qui
consacre le cadre sociologique. Dans chaque nation il y a un seul état il n’y a pas de diversité, il y
a une certaine unité. A ce titre avec la création de l’Etat moderne, l’unité est prônée à travers l’idée
de l’état nation. En ce sens, il y a l’état ou il y a un centre de pouvoir qui exerce l’autorité sur la
périphérie, ainsi on assure l’unité de l’Etat. En effet c’est le seul centre du pouvoir aussi bien
administratif que juridique, une seule constitution, un seul gouvernement.

I. Les principes de répartition du pouvoir administratif


1. Principes Classiques
L’Etat unitaire a donné naissance à deux principes d’organisation administrative à savoir d’une part
la centralisation et d’autre part la décentralisation.
Centralisation : Le pouvoir est localisé, il se trouve au centre (lieu). Rattachement de tous les
services publics à une seule personne publique, à savoir l'Etat, confié à des organes de l'Etat
l'accomplissement de toutes les missions d'intérêt général sur l'ensemble du Territoire nationale
NB : L'Etat unitaire est centralisé lorsque toutes les compétences administratives lui appartiennent
sur son territoire. On dit qu'il y a unicité et concentration du pouvoir décisionnel. Cette concentration
est également géographique : l'administration du pays tout entier est dirigée par le gouvernement
depuis la capitale où siègent les différents ministères. Tout se passe au centre. Dans un système
totalement centralisé (cela ne peut réellement exister) tout le pouvoir décisionnel appartient aux
administrations centrales (services placés auprès de chaque ministre) et leur champ de
compétences géographique est étendu à l'ensemble du territoire nationale
Concentration : Le pouvoir est dans les mains de quelques personnes ou groupes de personnes
visés, cad, toutes les décisions sont prises par les organes centraux de l'administration de l'Etat
(Chef du Gouvernement, Ministre), implique une administration étatique fortement hiérarchisée ou
les représentants locaux du pouvoir central ne font qu'exécuter et transmettre les décisions
élaborées par les organes centraux de l'administration, subordonnées et dépourvus de tous
pouvoirs de décision.
2. Aménagements des principes
Ces deux principes ont montré leurs limites et insuffisances dans la gestion administrative au risque
de causer des soulèvements susceptibles de menacer l’état. C'est pourquoi deux nouveaux
principes sont apparues et sont considérés comme étant des aménagements des principes
classiques, il s'agit en l'occurrence de la décentralisation et la déconcentration
La décentralisation : principe d'organisation administrative qui renvoie au transfert des
compétences vers des administrations différentes des pouvoirs centrales, qui disposent d'un
ensemble de compétences ainsi que la personnalité juridique, de l'autonomie financière et
administrative.
Territoriale : transfert de compétences de l'autorité centre-Etat vers les collectivités territoriales, et
décentralisation fonctionnelle ou technique : transfert d'activité de service public de l'Etat dotés
d'une personnalité morale et d'une autonomie de gestion. La décentralisation administrative au
Maroc est un processus qui vise à renforcer l'autonomie des collectivités territoriales et à améliorer
la gouvernance locale et le développement territorial. Elle se divise en deux types de
décentralisation a savoir la décentralisation territoriale (autonomie territoriale) et la décentralisation
fonctionnelle: la decision (autonomie de gestion)

Ajout : La décentralisation territoriale a pour objectif de consacrer l'autonomie des collectivités


territoriales, tandis que la décentralisation fonctionnelle consiste en la délégation de
compétences de l'administration centrale aux collectivités territoriales. Ceci ne signifie pas une
indépendance totale, mais reste soumise à la surveillance et contrôle de l'Etat, donc au contrôle
administratif ou de tutelle, qui vise à sauvegarder l'intérêt général contre les excès des autorités
décentralisés. On parle alors de transfert de pouvoir du centre vers les administrations
décentralisées autonomes, dotées de la personnalité juridique.

La déconcentration : Une sorte de délégation des pouvoirs aux administrations déconcentrés et


sont soumises au contrôle du pouvoir hiérarchique, exemple : la délégation régionale ou
provinciale du ministère de la santé ou autres. La déconcentration des services de l'Etat a pour
objectifs d'assurer l'application optimale des orientations générales de la politique de l'Etat en
matière de réorganisation de ses services aux niveaux régional, préfectoral ou provincial et fixer
les missions dévolues à ces services.

Ainsi, la dévolution des pouvoirs du centre vers les périphéries se fait à travers le Transfert de
pouvoirs dans le cas de la décentralisation ; on crée une entité indépendante soumise au contrôle
et à la surveillance de l’Etat Central et à travers la délégation de compétences dans le cas de la
déconcentration, où il y a toujours un contrôle hiérarchique. Dans les deux cas, il y a toujours le
centre parcequ’il est jaloux.
Sur le plan de la sociologie juridique :
La régionalisation est un processus visant à encourager à la fois la décentralisation et la
déconcentration
Séance 3 le 11/10/23 – Notion de service public – Contexte historique & Évolution Notion

La constitution c’est la traduction parfaite du contrat social.

II. Notion de service public


Notion : Polémique / Concept : Sens communément admis
Article 72 Constitution 2011 attribue pouvoir exécutif gouvernement
Article 89 : « Le gouvernement exerce le pouvoir exécutif. Sous l’autorité du Chef du Gouvernement,
le gouvernement met en œuvre son programme gouvernemental, assure l’exécution des lois,
dispose de l’administration et supervise les établissements et entreprises publics et en assure la
tutelle »
1. 1ère Phase – 19ème
La notion de service public Apparu au 19ème siècle, constitue un virage et basculement, siècle des
inventions, de la pensée critique notamment celle de Friedrich Nietzsche; découverte de
l'inconscient par Sigmund Freud, une dynamique politique, cad, la Constitution Juridique d'une
réalité sociologique à travers le Contrat Social de Jean Jacques Rousseau, est donc la consolidation
de l'Etat Moderne qui dispose désormais d'une Constitution. Avec la séparation des pouvoirs et la
garantie des droits: Article 16 de la Constitution Française; La séparation des pouvoirs: Constitution
qui sépare les pouvoirs et garanti les droits, donc un Etat Libéral qui défend la liberté; le 19ème
siècle est l'époque du libéralisme qui comporte deux idées : l'une économique fondé sur la libre
circulation et l'initiative privée, et l'autre Politique fondé sur l'individu et l'Etat. Ainsi, le libéralisme
cherche à démarquer les frontières séparant la sphère de l'Etat de celle de l'individus. Ainsi est née
la notion de service public comme un alibi, un prétexte permettant à l'Etat d'entrer dans la sphère
économique.
2. 2ème phase – L’arrêt Blanco 1873
L'affaire Blanco, à cette dualité de juridiction (Cour de Cassation et le Conseil de l'Etat)
NB : les G.A.J.A: Les grands arrêts de la jurisprudence administrative : Sauf le pouvoir peut
arrêter le pouvoir; le Juge ne s'intéresse pas à la météorologie du jour mais au climat de l'époque
L'arrêt Blanco, constitue un point de basculement dans l'histoire du droit administratif, le Tribunal
des Conflits, traitant l'affaire de Blanco, a estimé pour la première fois, que le droit administratif est
considéré comme étant le droit du service public. Outre cela, le Tribunal des Conflits, précise que
la responsabilité de l'Etat est engagée selon des règles spéciales est donc le refus d'applications
des règles émanant du droit commun/ Droit prive.
Un administrativiste célèbre souligne en ce qui concerne la définition des services publics "le
législateur ne se soucie pas, le juge ne veut pas, la doctrine ne peut pas " Didier Trucher.
Le droit administratif est le droit de la puissance publique, et du service public.

En effet :
- 1789: C'est la Révolution française, elle a duré 10ans et donnée lieu à l'apparition de
Nappoléon Bonaparte
- 1870: C'est la défaite de la France cotre l'empire Prussien (Actuel Allemange).
- 1905: La Grande Loi c'et la loi de la laicite:
"Le juge ne s’intéresse pas à la météo il s’intéresse au climat de l’époque » Jean Truchet
Séance 4 : Le 18/10/2023 – Construction Jurisprudentielle & Doctrinale

3. Construction jurisprudentielle
En fait, l’histoire remonte à 1648 avec le Traité de Westphalie par la guerre de 30 ans, une
religieuse. Il est était question d’une nouvelle ère mondiale qui se caractérise par le territoire. Cela
veut dire que chaque dirigeants dirige dans ses frontières délimitée. Ainsi, alors que le 17ème siècle
met fin aux guerres territoriales en établissement la souveraineté des états et l’effort diplomatique.
Le 19ème connait la consolidation de l'Etat-moderne, un Etat liberal (pour assurer les missions
régaliennes); Le service public est alors un alibi pour l’Etat d’intervenir dans la sphèree privée. Ainsi
le service public est d’abord consacré par l’affaire Blanco.
1873 L’affaire Blanco a permis de dégager 3 principes fondamentaux :
1. Le critère du service public – détermine la compétence du juge administratif
2. La responsabilité de l’Etat - qui peut être engagé selon des règles différentes du droit
commun ;
3. Il revient à la juridiction administrative de déterminer ses règles
Ainsi, à partir de ce qui précède on peut dire que l'arrêt blanco à lier les compétences du juge
administratif au service public, outre cela, cette affaire consacre pour la première fois, la
responsabilité administrative de l'Etat. Enfin la décision énonce le principe de l'autonomie du
droit administratif.
1903 L'affaire de Terrier de 1903 de la chasse aux vipères L’arrêt Terrier rendu en 1903 se situe
dans l’âge d’or du service public comme un critère de puissance publique qui
déclenche l’application du droit administratif. Par la suite, la formule selon laquelle un contrat
est administratif parce qu’il a pour objet de confier à un co-contractant de la personne publique
l’exécution même du service public a connu des applications nombreuses et régulières en
jurisprudence.
1921 L'affaire Bac D'Eloka (la société commerciale de l'ouest africain) ; Le service public connait
une période de crise ; l’affaire Bac d’Eloka introduit l’idée de SPIC ;

La doctrine consière que de 1973 (Blanco) à 1921(D’Eloka) c’est l’âge d’or du droit administratif.

A partir de 1921 on parle de SPIC. En effet, On retrouve pour la première fois l'expression de service
public industriel et commercial dans un arrêt du conseil d'Etat de 1921. Il a été proposé d'établir
une distinction parmi les services publics gérés par une personne publique , deux catégories :
- Les SPA : qui gèrent des activités appartenant par nature à l'Etat ou à une administration publique
Ces services " sont de l'essence même de l'Etat ou d'une administration publique "
- Les SPIC qui gèrent des activités similaires à celles des entreprises privées . Si elles sont prises
en charge par l'Etat ce n'est que de façon accidentelle et occasionnelle , parce que aucun particulier
ne s'en est chargé : Eau , gaz , électricité ....
Cette distinction conduit à des conséquences juridiques opposées : les SPA relèvent du droit public
et des juridictions administratives , les SPIC lissent une place dominante aux règles de droit privé
et à la compétence des juridictions judiciaires . L'existence des SPIC constitue un élément
déterminant de la crise de la notion de service public.La distinction , entre les activités appartenant
par nature à l'Etat et celles lui revenant de façon accidentelle , est délicate à mettre en oeuvre . Les
activités de la personne publique évoluent, ainsi une activité qui à une époque lui appartient par
nature , peut devenir accidentelle par la suite
A ce titre en matière de SPIC, Pierre Delvolové dans son livre « le droit administratif » introduit l’idée
de préemption d’administrativité. En ce sens, le Service public en tant qu’argument pour invoquer
le service public est une présemption réfragable (simple) – (irréfragable qui ne peut être réfutée)
L'affaire Nalieto de 1955 dans le cadre de laquelle le Tribunal des conflits a été saisi sur la question
du service public social, toutefois cette catégorie n'a pas eu de succès, après le refus des deux
ordres juridictionnels, de la notion du SPS, cette notion a ete abandonné.
En fait, il y a une myriade (ensemble diversifier) d'arrêt du CE, qui ont consacré la notion du SP.
Ainsi, ce qui a été mentionné précédemment nous montre que l'évolution de la notion a
principalement été orchestrée par la jurisprudence.

1963 L'affaire de Narcy à travers laquelle le juge du Conseil d’Etat a esquissé, trois éléments
fondamentaux, caractérisant le SP :
1. La mission public ;
2. PPP l'existence de (prérogatives de puissance publique) ;
3. Le contrôle de l'administration
Est-ce qu'on a besoin de satisfaire ses éléments cumulatifs ?Français (France)

4. La construction doctrinale :
La doctrine c'est l'ensemble des opinions émises par l'ensemble des praticiens du droit, les
chercheurs, les juristes, il s'agit d'une source informelle. Portalis disait : « la jurisprudence et la
doctrine tiennent lieu de Droit». C’est parfois une source informelle par ce qu’elle n’est pas codifiée
ou dérivée de l’état et de ses institutions.
On distingue deux grandes écoles : L’école de Bordeaux ou École du service public (Léon Duguit)
et l’école de Toulouse (École de puissance publique (Maurice Hauriou) – En fait c’est l’arrêt de
Narcy qui a concilié les deux écoles
-L'école du Service Public : représente une école doctrinale avec son chef de fil le Doyen "Léon
Duguit", qui s'est fortement inspiré de la sociologie d'Émile Durkheim. Ce dernier a développé l'idée
de la divison social du travail et de la solidarité, ainsi "plus le travail a divisé plus la solidarité entre
les individus augmente, l'interdépendance"

5. Définition Doctrinale de Léon Duguit


"Toute activité dont l'accomplissement, doit-être assurer, régler, contrôler par les gouvernants,
parce que cet accomplissement est indispensable à la réalisation et au développement de
l'interdépendance sociale, et qu'elle est de nature telle qu'elle ne peut être réalisée complétement
que par l'intervention de la force gouvernementale"

a. Solidarité organique Donc plus le travail est divisé plus la solidarité augmente entre les
individus c’est ce que Deguit appelle la Solidarité organique (inspirée de durkheim)
b. Domaines régaliens L'existence de service public exige l'intervention de l'Etat; Activité
action fonctionnelle, de monopole et de domaine régalien,
c. Dimension politique *par la répétions du mot gouvernant" fait référence à l'intérêt général.
Séance 5 : 25/10 - Contribution Jurisprudentielle & Doctrinale Suite

6. Définition Prétorienne (Jurisprudentielle) Commissaire Corneille Arrêt Astruc 1916

« Le service public est un procédé juridique par lequel, la satisfaction est donnée par l'administration
a un besoin d'intérêt général »

a. Element formel : Procédé Juridique : une loi, une réglementation, décret, article 71 de la
constitution (Pvr Legislatif) et article 72 (Pvr Executif) "l'erreur de fait est toujours accepté par
l'Etat mais pas une erreur de droit, elle est intolérable et inacceptable"

On distingue : Arrêté (autorité administrative) / Arrêt (autorité judiciaire cour de cassation et la cour
d'appel); l'autorité administrative dispose d'un certains nombres de compétences sous forme de
règles sacrés pour statuer Ultra-Petita : les ministres, les responsables des établissements publics,
les services territoriaux déconcentrés. L’autorité administrative ( qui peut être individuelle ou
collègiale) ne sort jamais de sa compétence. Le juge administratif ne doit pas statuer Ultra petita
(au-dela de ce qui a été demandé) sauf dans le cas de la compétence. Le Chef du gouvernement
s’appuie sur des décrets réglementaires et d’application, dans le cadre de ses compétences
d’attribution, pour ce qui est des compétences générales elle se font par le biais d’arrêtés émis en
qualité de chef de service (ministériel, territorial (président de commune), administration publique,
service public.

b. Élément Matériel Rationae materia (portée, contenu, objet) : Satisfaction de l’intérêt général
Ainsi l'intérêt générale c'est le contenu du SP, il s'agit d'une expression nébuleuse ou expression
flux, notion sociologique et non sociale.

L’intérêt général n’est définit nulle part, aucun texte constitutionnel, aucun législatif n’en donne une
définition globale ou un catalogue, il en résulte une carence regrettable

Il peut être définit comme étant un intérêt important et considérable concernant un grand nombre
d’administrés et que ceux-ci ne veulent pas ou ne peuvent pas le satisfaire par leur propre moyens/
La notion d’intérêt général est une notion spatio-temporelle (relativisme)

Attention juridiquement parlant, le principe de subsidiarité est toujours invoqué quand il y a partage
de compétence (on recours au rang supérieur commun) – Mabda2 tafri3 – géré par la constitution
à Article 140 Constitution – Collectivités territorale on des compétences proppre, partagé et
transférée

c. Élément Organique : La personne Rationae personae : L’administration


L’administration est un démembrement de l’Etat autrement dit l’administration est une fille de l’état

Le respect du principe de compétence suppose que le juge peut à tout moment relever
l’incompétence de l’autorité administrative qui a edicté la décision même si elle ne figure pas dans
les demandes des justiciables. Le respect de la compétence de l’autorité administrative constitue
un moyen d’ordre pubiic.
Séance 6 – 1/11/2023 – Théories du Service Public

III. Théories du Service Public


Rapppel : Le service public n’est pas un concept c’est une notion évolutive qui encadre
l’intervention de l’état – l’état a des démembrements c’est l’admnistration qui progressivement est
instaurée en institutions (évolutionnisme 1870 défaite France – 1873 (Blanco) période marquée par
l’ère de la République Française (laicité 1905 : La grande loi, Droit et liberté) jusqu’a à 1921 (Bac
d’Eloka) le service public est à son age d’or. A partir de 1921, la distinction est faite entre SPA &
SPIC cela amorce une période de crise du service public. 1955 (Naliato) voit le jour la notion de
SPS. La révolution socialiste tourne mal à l’issu de l’affrontement capitaliste. C’est l’ère du plan
Marshall, le SPS qui n’a pas obtenu l’adhésiono du juge est refusé. On distingue désormais , SPA
& SPIC. On ne parle plus ni de SP culturel, social, sanitaire…

A ce moment on distingue également entre d’une part l’école du Service Public (Deguit) qui met
l’accent sur l’activité administrative et sur l’intérêt général et d’autre part l’école de Toulouse
(Hauriro) qui met l’accent sur l’idée de puissance publique.

L’école du Service publique établit la Théorie du Service public selon laquelle il n’y a pas de service
public par nature mais par destination (on distingue regie administrative de la gestion déléguée)
Alors que les philosophe pré-socratique (thalès principe statbilité dans la diversité, selon héraclite
le principe de l’univers c’est le feu – la guerre est alors source de bien fait). Avec l’avènement de
l’épistémologie, le 19ème siècle est également caractérisé par une rupture philosophique marquée
notamment par le behaviorisme, Durkheim parle de Lois du suicide. On va vers les LOIS du
services public. En effet, l’utilisation du terme loi permet de donner une certaine scientificité et de
se détaché du raisonnement fortement philospohique conoté par le terme principes.

Cependant, si la théorie du SP a été conceptualisée par DEGUIT, les lois du SP ont été formulés
par Louis Rolland (son disciple) en 1926. On distingue notamment mais non exhaustivement 3
principes : Egalite, Continuité, Mutabilité. Il s’agit selon Rolland du minimum du minimum
Séance 7 – 8/11 Principes du Service Public
Rappel : Compétence temporelle, territoriale, matérielle, personnelle
La théorie du fonctionnaire de fait s’oppose au principe de compétence

IV. Principes du Service public


1. Le principe de continuité
C’est un principe constitutionnel qui découle d’une construction doctrinale, quitte à sacrifier le
principe de compétence, ainsi sur la base de la continuité du service public, on distingue un
ensemble de principes dont la théorie du fait du prince, l’expédition des affaires courantes, l’intérim,
la délégation de compétence aussi bien par la délégation de pouvoir que de signature. On voit bien
qu’il s’agit d’aménagement du principe de compétence. Article 154 : Consacre la continuité du SP
comme un principe supérieur

2. Le principe de l’égalité
Par égalité il faut comprendre l’isonomie c’est-à-dire l’égalité juridique, souvent confondu ou traduite
à tord par parité; c’est u principe démocratique qui toutefois tolère certaines discriminations à titre
exceptionnel et ce aussi bien par la loi que par la différence de situation. Autrement dit, l’égalité
cmme principe général du droit peut être résumé par l’agade : « a situation identique, traitement
identique).
Article 6: Distingue l’administration centrale des services territoriaux déconcentré (collectivité
territoriales, établissements publics –
Article 19 parle de discrimination positive
Article 157 +156 : Article 156
Les services publics sont à l’écoute de leurs usagers et assurent le suivi de leurs observations,
propositions et doléances.
Ils rendent compte de la gestion des deniers publics conformément à la législation en vigueur et
sont soumis, à cet égard aux obligations de contrôle et d’évaluation.
Article 157
Une charte des services publics fixe l’ensemble des règles de bonne gouvernance relatives au
fonctionnement des administrations publiques, des régions et des autres collectivités territoriales et
des organismes publics.
NB : Légalité différent de juridicité – la première fait référence au respect des lois, la deuxième au
respect du bloc de constitutionalité – Constitution, principes constitutionnels …. On voit un
changement progressif de la légalité vers la juridicité. Il s’agit du changement de l’état moderne dont
le centre névralgique avant la Seconde guerre mondiale était le législatif. Apprès les découvertes,
les besoins ont changé de perspective, un nouveau système politique vois le jour
3. Principe de mutabilité
Ce principe n’est pas inscrit comme un principe constitutionnel, ni comme un principe général du
droit. C’est un principe qu’on peut induire à partir du fait que l’administration est une institution et
comme toute institution elle est censée s’adapter pour ne pas cesser d’exister. Ce principe est aussi
appelé principe d’adaptabilité
4. Autres principes
Aujourd’hui les lois et les principes ci-avant sont considérés comme classique étant donné que de
nouveaux principes du service public commencent à s’affirmer comme le principe de la qualité,
accessibilité, simplicité, transparence, responsabilité, participation, publication (d’ordre
général) notification (d’ordre individuel) …
a. principe de participation
Quand l’administration décide elle est tenu d’impliquer l’ensemble des destinataire. L’état est une
entité politique et adminstrative « bien s’entourer pour mieux gouverner)
On va vers la rationalisation de l’administration, le SP est considéré comme étant un établissement
qui doit assurer la qualité. L’administration commence à emprunter le vocabulaire privé et à
s’institutionnaliser (cararctère institutionnel en évoluant par rapport au contexte

b. Principe du préalable ou Rejet d’exception d’inexécution


Le principe du préalable est une prérogative de puissance publique Revenons à présent à la
continuité du SP. Il convient de noter que dans le cadre de ce principe la partie cocontractante n’as
pas le droit de refuser l’exécution du contrat sous prétexte que l’administration n’a pas honoré ses
obligations.
on parle de rejet de l’expection d’inexécution. Cela s’explique par le principe du préalable c’est-
à-dire la non suspension des effets d’une décision administrative malgré le fait d’intenter une action
devant le juge admnistratif et ce, au nom de la continuité du service public.
c. Théorie du fait du prince
L’état respect et défend l’initative privée. En fait la théorie du fait du prince se rapporte à la matière
contractuelle de l’état en ce qui concerne la question de la préservation de l’équilibre financier La
partie co-contractante n’a pas le droit de résilier le contrat du fait d’une décision émanant de
l’administration. Exemple augmentation d’impôts, prix matière premiere, aléa administratif…
d. Théorie de sujection impprévue
Il s’agit d’une contruction doctrinale invooquée à la manière de la théorie du fait du prince lorsque
la difficulité materielle et impévisible
e. Théroie de l’imprevison (aléa économique)
f. Théorie du fonctionaire de fait
Théorie jurisprudentielle cela veux dire que même si le fonctionnaire est révoqué, il ocntinue à
assurer sa fonction en attendant son remplacant
Séance 8 – 15/11/23 Partie 2 : Le Régime Juridique du SP - Fonctionnement

Le régime juridique fait référence à l’Ensemble de règles juridiques encadrant les SP onn distingue
son fonctionnement et organisation de ses modes de gestion

I. Fonctionnement et organisation
1. Règles relatives au Fonctionnement

L’Etat est concrétisé d’une part l’administration de l’etat (Central) Les départements ministériels
d’une part avec l’administration centrale de ces derniers, ses délégations et les services
déconcentrés l’Etat (Déconcentration) et d’autre part l’administration décentralisée de l’Etat avec
notamment la décentralisation territoriale (Collectivités Territoriales) qui se distingue par le principe
de plénitude de compétence et d’autre part la décentralisation fonctionnelle ou technique
(Établissements publics) caractérisé par le principe de spécialité de la compétence.
L’administration de l’état est donc composée de l’administration centrale et des services
déconcentrées de l’état. Parmi Les collectivités territoriales on distingue Provinces et préfectures,
régions, communes (principe de plénitude de compétence. Tandis que les Établissements publics
peuvent être soit administratifs (EPA) soit industriels et commerciales (EPIC).
Afin d’étudier le régime juridique des SP, on examinera dans un premier temps, les règles relatives
à l’organisation de fonctionnement des SP puis dans un second temps sur l’étude des règles
relatives aux modes de gestion des SP
L’administration (admin de l’Etat (services ministériels et services déconcentrés) et décentralisée
(CT-EPA)) est représentée par les Agent publics de l’état ce sont les fonctionnaires, les contractuels
et les stagiaires. A noter que la différence entre fonctionnaire et stagiaires c’est que ces derniers ne
sont pas encore titularisés. A propos de la délégation : «C’est le même marteau on a juste ajusté le
manche »
Ainsi, étant donné la distinction EPA/EPIC, on distingue les SPA gérée par les personnes publiques
(Etat, CT, EPA) de ceux gérés par des personnes privées (ordres professionnels, fédérations
sportive, Caisse d’assurance). De même on distingue les SPIC gérés par une personne publique
(ONEE, ONCF, RADEMA, EPIC) de ceux gérés par une personne privée (Entreprise publique ou
privée).
L'aspect général relatif aux règles régissant un SP a géré par une personne publique et la
prédominance des règles du droit administratif, le Conseil de l'État français pour qualifier ses
services gérés par des personnes privées utilise l'expression suivante : « services proprement
administratif ». Il s'agit donc de l'univers administratif. Chaque administration publique est régie par
un statut. Les statuts diffèrent pour chaque administration publique. Il y a des fonctionnaires
détachés dans les administrations publiques. Ainsi pour rétablir l'administrative cité, il est nécessaire
de s'appuyer sur un faisceau d'indices. Pour bien comprendre les administrations publiques, il faut
se mettre en tête l'idée de la diversité et de la méfiance des appellations des administrations
publiques. On parle de PPP, partenariat public privé, c'est un contrat administratif. Il faut faire la
différence entre les marchés de service et les délégations de service.
Séance 9 – 23/11/23 Le Régime Juridique du SP - Règle relative au mode d’organisation
2. Règles relatives au mode d’organisation
- SPA Gérés par
- Des Personnes Publiques
o Administration de l’État
▪ Administration Centrale
• Gouvernement
• Services des départements ministériels
• Délégations ministérielles
▪ Services déconcentrés de l’Etat
o EPA
▪ National
▪ Territorial
- Des personnes privées
o Ordres professionnels
o Fédérations Sportives
o Caisse de Sécurté
o Associations ayant l’utilité Publique (reçoivent des fonds recourent au PPP)
Systèmes de Déclaration, de répression et d’autorisation
- SPIC Géré par
- Des personnes publiques
o EPIC
▪ National
▪ Territorial
o Personnes privées
▪ Entreprises publiques
• Société d’Etat
• Société d’économie Mixte
▪ Entreprises privées (voie contractuelle)
• Contrat administratif
• Gestion Déléguée
• Partenariat Public Privé
A noter que la différence entre la délégation de services et les marchés de services publics :
c’est que les marchés de services publics sont des contrat onéreux qui se caractérisent par le prix
C’est le cas pour les entreprises publiques (sté E & eco mixte) et privées dans le cadre du contrat
administratif (G°D & PPP)
On distingue les actes juridiques unilatéraux qui s’appuient sur le droit et qui relèvent de la
compétence du juge administratif, des actes matériels de facto, qui s’appuient sur la réalité des
fait et relèvent de la compétence du juge du droit commun. Tous les actes d’une personne
publique dans le cadre d’un SPA sont des actes juridiques. A noter également que les
contrats sont des actes conventionnels. L’autorité publique renvoi à la personne publique
disposant d’un registre de compétences. Toute autorité administrative doit agir dans le cadre de
son registre de compétences.
Le contrat administratif est textuel, il se distingue de la jurisprudence caractérisée par la
présomption d’administrativité construite sur la base d’un faiseau d’indice (d’abord le critère
organique, puis le critère matériel (Service public et Privilège de Puissance Publique).
Ainsi, dès lors que l’une des parties est une personne publique il y a présomption simple (réfragable)
à renforcer en s’appuyant sur un faisceau d’indice. Cependant il convient de noter que bien que les
contrats entre deux personnes publiques soient des contrats administratifs, il arrive que ce soit des
contrats privés. C’est le cas pour les contrats d’abonnement qui son considérés par la doctrine
comme des contrats privées. De la même manière bien que le contrat entre deux personnes privées
soit généralement privé, il peut arriver que ce soit un contrat administratif dans le cas où l’une des
parties (une personne privée) est mandatée par une personne publique ou si le contrat a un
caractère d’intérêt public.
Séance 10 29/11/23 - Régimes Juridiques SP – Règles Juridiques
II. Règles Juridiques

Notes : Art 71 – Pvr Législatif légifère dans des champs déterminés – Art 72 le pouvoir
exécutif décrète dans tous les autres champs.
SP : SPA (PPub (1) / PPvé (2)) SPIC (Ppub/Pvé) (3)

1. SPA – P. Pub
Il s’agit d’une autorité administrative, une personne qui possède un registre de compétence
(Président de commune – Assemblée (corps collègial). –
principe général en droit, tout établissement public et géré par un conseil d'administration. Avec
pour président un représentant de l'Autorité centrale. Cependant, les Conseils universitaire, sont
Présidé par des présidents des universités et non par des autorités du pouvoir central, dont le but
est de garantir la liberté scientifique. La liberté scientifique est une liberté qui est absolue. Art 29 de
la constitution

a. Les actes administratifs unilatéraux


On distingue les actes administratifs unilatéraux, des actes conventionnels (contractuels) ;
Parmi les Actes Administratif Unilatéraux on distingue les décisions exécutoires (Décret, arrêté…)
qui boulversent l’ordre jurdique des décisions non exécutoires (Circulaire (application) directives
(modes de gestion). Ces dernières « ne font pas grief » cad qu’elle ne sont pas attaquable devant
le juge dans la mesure ou elle ne bouleversent pas l’ordre jurdique. En ce qui concerne les actes
executoires on distingue entre le Decret d’application (serviteur de la loi) et le Décret Autonome
ou réglementaire (relève du pouvoir executif et régit par l’article 72 de la constitution. Par ailleurs,
le décret reglementaire est soumis au contreseing : il s’agit au moins d’une double signature pour
endosser une décision administrative. Toutes les administrations publiques mères sont créées par
la loi mais tous les satellites sont crées par décrets. En ce qui concerne les arrêtés, toute autorité
administrative peut prendre des arrêtés (acte d’application de la loi) qui se distingue du décret
(d’applicatioon et reglementaire qui a pour objectif d’introduire une nouvelle norme).
L’actee administratif unilatérale connait 3 phase : l’ediction l’execution et la sortie de vigueur (terme
inventé par rené chaput) c’est-à-dire l’extinctioon

b. Les actes administratifs conventionnels


D’abord il y a les Contrats Administratifs
- « Tous les actes des SPA pris par une personne publique sont des actes proprement
administratifs » selon le tribunal des conflits..
- Les contrats textuellement qualifiés d’administratif
Sinon On procède par faisceau d’indice avec des critères cumulatifs d’abord l’élément organique au
moins l’un des deux parties représente l’administration (excepttion : 2 personnes privées = contrat
admin si route) Ensuite vient l’élément matériel a savoir le service public et le privilège de puissance
public qui sont des critères alternatifs
Il y a également le cas de contrat sui generis, c'est un contrat qui n’est pas qualifié. Par exemple,
les contractuels de l'enseignement – contrat d’embauche relevantt du droit administratif

Certains établissement sont créées par décret royal c’est le cas des ORMVA (Office Régionalle de
mise en valeur agricole) Rappelons-le contexte historique, en 1962, il y a restriction du pouvoir du
roi qui n'a pas le droit de légiférer. En 1967, le Maroc connaît l'état d'exception, puis, en 1970, c'est
la réintégration du Dahir. Comme moyen pour le roi de légiférer.

2. SPA géré par Personne privée


Dans le cas des SPAs, gérés par des personnes privées, comme c'est le cas notamment de
fédération ou d'ordre professionnel, tous leurs actes sont privés, sauf dans le cas du privilège de
puissance publique. Les actes peuvent être uni latéraux si la personne privée agit comme autorité
répressive et agit en tant qu’autorité administrative. C'est par exemple la décision de l'ordre de
Médecins de sanctionner par une suspension, Elle doit alors respecter les principes du droit
administrati comme notamment le principe du contradictoire. Les. Actes de SPA géré par des
personnes privées peuvent également prendre la forme de contrat. Ici, c'est également la même
démarche. Euh. Procède par faisceau d'indices. On détermine l'élément organique. Est ce que l'une
des parties est une personne publique ? Oui, c'est une supposition simple donc ref ravage
réfragable. On va se référer à l'élément matériel. Y a-t-il. Service public ou prérogative de puissance
publique. Les décisions émises par les SPA gérées par des personnes privées peuvent être
attaquées en vertu du droit administratif. Si elle édicte des règles générales. Tous les
fonctionnements sont régit par le droit privé sauf pour les actes de fondement impersonnel.

3. SPIC
La notion de SPICA vu le jour en 1921, rappelons-le avec l'arrêt Bagdad Deluca du tribunal des
conflits. Les SPIC se distinguent par une grande diversité juridique. Par exemple, l'O NCF exploite,
tandis que la SNCF, société marocaine des chemins de fer, aménage les chemins de fer. Les ESP.
Il sait sont gérés à travers des actes de droit privé et leurs agents ont des statuts particuliers.

Tous les agents des SPIC gérés par une personne public sont régis par le droit privé sauf les agents
nommés par les statuts
Séance 11 – 06/12/23 Mode de Gestion du SP

III. Modes de Gestion


Les modes de gestion se distinguent par leur pluralité et par leur diversité.

NB : Les principes de l’intelligibilité des textes jurdiques


Généralement les services publics sont gérés de manière libre c’est ce qu’on appelle « la libre
administration » (art 136 & &46 de Constitution) qu’on peut définir comme un principe qui signifie
que les collectivités territoriales s'administrent librement par les conseils élus. Ainsi, le choix du
mode de gestion du service public est déterminé par les convictions politiques et idéologiques de la
personne qui gère le service public. N'y a-t-il pas risque de clivage politique ? On constate que les
modes de de gestion des services publics sont d'une diversité et d'une pluralité considérable,
d'autant plus que ces modes de gestion évoluent remarquablement avec l'évolution de l'État. En
effet, l'État est une entité politique. Ce qui fait référence à la notion de pouvoir, mais aussi une entité
administrative ce qui fait référence au service public et à l'intérêt général. Ainsi, l'argument de
légitimation de l'administration et de satisfaire l'intérêt général par la prestation de services.
Rappelant que l'État. Se décompose entre l'administration de l'État, administration centrale et les
collectivités territoriales. On parle de la dévolution de compétences De l'administration centrale,
sans personnalité juridique et de dévolution de compétences des collectivités territoriales, avec
personnalité juridique. Ainsi, le ministre agit sur les dévolutions de l'administration centrale, mais
par le biais du pouvoir hiérarchique. Dans le cadre de la prestation de services, on a inventé la régie
administrative ou la régie directe. Ce. Mode permet notamment aux communes de gérer des
services sanitaires, des services sportifs ou encore des services culturels.
1. SPA – P. Pub
a. La régie Directe
Ce mode de gestion signifie tout simplement que la personne publique gère elle-même le service
public par ses propres moyens financiers, matériels et logistiques. La régie administrative ou régie
directe permet en principe la gestion de services publics par des agents publics. C’est le mode le
plus ancien. Elle concerne L’administration de l’Etat, et les services déconcentrées (pas la
personnalité juridique)
b. Les établissements publics administratif (personnalité juridique)
Ils bénéficient de la personnalité juridique et disposent d’une compétence de spécialité on parle d’un
service public personnalisé.
c. Collectivités Territoriale
Elles se distinguent le fait qu'elles bénéficient de la plénitude de compétences. Une commune qui
crée un conservatoire à travers un budget annexe, est une régie directe. C'est un service
dépersonnalisé. Selon. Un prince, un adage du droit administratif qui crée le service, se charge de
son mode. Cependant, le domaine de l'eau est un terrain miné par des associations dans le monde
rural. Sur le plan juridique, cela pose différents problèmes. Notamment celui de la coopérative et de
la problématique de gestion et de législation.
A noter le cas des C.T qui peuvent recourir à la Régie industrielle et Commerciale

2. SPA géré par Personne privée


Les SPA géré par Personne privée font l’objet d’une texte, loi, décret, arrêt. À noter que le professeur
Ulfa ajoute également les conventions. Exemple, l'ordre national des médecins est créé par la loi
numéro 8/12 du 13 mars 2013

3. SPIC géré par P. Pub


a. EPIC
On distingue les EPIC nationaux comme l’ONCEF ou l’ONEP des EPIC territoriaux comme les
AREP (Agences régionales d’exécutions des projets)
b. Régie Autonome
Elles relève du droit privé
Elle prend la forme d’un EPIC dont le gestion administrative et prévu par le décret N° 2.64.394 1964.
Relatif aux aux régies communales, aux personnes civiles et à l'autonomie financière. Selon l'article
1 la commune, afin d'assurer l'exécution d'un service public à caractère industriel ou commercial,
crée une régie autonome. On parle alors d’un EPIC territorial.

4. SPIC géré par P. Pub / Régie Intéressée

a. Habilitation Administrative
b. Voie Contractuelle : Partenariat Public Privé
o Contrat de concession
Prévu par les textes c’est un mode spécial, c’est un mode plus ancien. Il date de l’époque ou le Droit
Administratif était voué à servir d’alibi pour l’Etat d’intervenir dans la sphère économique. Leg
Spécialis derogat leg générali, la règle spéciale change la règle générale.

o Contrat de Gestion déléguée :


A noter que le Marooc ne parle pas de Délégation de service qui est un concept juridique mais de
Gestion déléguée qui est un concept économique plus flexible mais dans le fond ils sont identiques.
La gestion déléguée est un mode général aussi bien sur le plan national que territorial.

Le doyen Carbonnier souligne la règle de validité et d’effectivité de la règle de droit

c. Société Entreprise Publique (SNCG rail, contrat de concessiion avec ONCF.


Séance 12 – 13/12/23 – Modes de Gestion

1ère partie intégrée dans la séance précédente

Droit Comparé : Mode de gestion SP en France.


On parle de délégation de services publics qui peut prendre 3 formes. Il y a d'abord la concession
qui est caractérisée par une redevance et non pas par le prix, c'est-à-dire une contribution. Ensuite,
il y a la fermage qui distingue l'autorité fermente qui va mettre à disposition les moyens d'exploitation
et le fermier qui va exploiter ses moyens, et enfin la régie intéressée. On parle alors de rémunération
forfaitaire. Il s'agit d'une prime versée à l'administration au prorata.
Au Maroc. La loi de 2006 loi 55.05 en cadre la délégation de services. Pour ce qui est de la
concession, il n'y a pas de texte, elle dépend de services autres. Par exemple, l'autoroute mentionne
la concession dans la loi. Idem pour les ports et pour l'eau également.
En France, la gestion du service public se fait par voie contractuelle. C'est 3 formes sont
caractérisées essentiellement par la forme que prend la rémunération qui se fait substantiellement
par rapport aux résultats de l'exploitation du service public.
1. La concession
la concession qui est la forme la plus utilisée en France. Il s'agit d'un contrat par lequel la personne
publique, en l'occurrence le concédant, confie la charge d'assurer l'exécution d'un service public à
une personne privée librement choisie. Cette exploitation, celle-ci exploite l'activité et se fait aux
frais et aux risques du concessionnaire. La concession en arabe imtiaz concerne des domaines
stratégiques généralement de longue durée. La rémunération du concessionnaire se fait
généralement sur redevance.

2. L’affermage
L’affermage est considérée comme étant un contrat administratif en vertu duquel l'administration
publique confie la mission d'exploiter un service public pour une durée déterminée à un fermier. Le
cocontractant de l'administration. Qui fournit les moyens de réalisation et d'exploitation du service
en contrepartie d'une redevance payée par l'usager. Toutefois, le fermier se trouve dans l'obligation
de payer l'ensemble des frais administratifs liés à l'amortissement de l'équipement et du matériel.

3. La régie interessée
La régie intéressée. C'est C'est la 3e forme. Française, mais par contre, ce n'est pas un contrat
nommé au Maroc, c'est aussi un contrat administratif et un mode de gestion qui s'appuie sur une
configuration juridique particulière et qui se différencie des autres contrats antérieurement cités,
étant donné que le régisseur Et payé par l'administration qui le rémunère au vu du résultat de
l'exploitation du service public comme une prime forfaitaire liée à l'exploitation. C'est le cas par
exemple D'une personne privée qui exploite un théâtre et qui recevrait de l'administration une prime
forme forfaitaire liée à l'exploitation de ce théâtre.

4. le PPP au Maroc
Rappelons que le PPP, partenariat public-privé, est un contrat administratif global défini par le
l'article un comme un. Contrat. De droit, par lequel l'administration confie à une partie privée la
responsabilité de réaliser une mission globale comme la construction, le financement, la
maintenance, la prestation de services, et cetera. C'est un contrat administratif qui est caractérisé
par le prix, tandis que la Délégation de service public est caractérisée. Par la redevance. À noter
que le PP est d'inspiration idéologique libérale.
Seance 13 – 15/12/23

Certains éléments ont été intégrés pour compléter la séance du 29/11 pour plus de continuité
dans les idées

La régie industrielle et commerciale est différente de la régie administrive


La personne publique gère un SPA la régie directe dite Régis simple. Parfois, la personne publique
peut recourir à une régie industrielle et commerciale. Comme l'imprimerie officielle.
Dans le cas des contrats. Non spécifiquement nommé comme étant administratif ou non, prévu par
un texte on. Postulent la présomption de puissances publiques en. Suivant le faisceau d'indices à
travers l'élément organique. Personne de droit public, puis l'élément matériel.

Marchés publics sont émis par des organes publics


Contrat délégué – affermage, concession, régie intéressée
À partir du protectorat, la concession s'étiole progressivement pour revenir en 1980. 90 libéraliser
les sociétés nationales. La conception de la gestion déléguée est apparue au Maroc en 1997 avec
le premier contrat signé par un groupement urbain à Casablanca. la Lyonnaise des eaux pour la
gestion de l'eau. Ce n'est qu'en 2006 que le Maroc adopte la loi numéro 50 405 relative à la gestion
du service public. Il n'y a pas s'il n'y a pas de texte spécifique, la règle de droit commun s'applique,
avec notamment la théorie générale des contrats et les principes généraux du droit. A noter que
l'article 2 de cette dernière loi énonce que. La gestion déléguée est un contrat par lequel une
personne morale de droit public dénommée d'Élégant, délègue pour une durée limitée la gestion
d'un service public dont elle est responsable. De plus, l'article 24 stipule que le délégataire gère en
bon père de famille. Bonus, pater familias. C'est un terme issu du droit Romain. Il renvoie à bon
père de famille, sensé être prudent et diligent intuitu personae

Il existe des différences sensibles entre la concession et la gestion déléguée. La gestion déléguée
est une procédure de conclusion d'un contrat qui s'appuie sur le principe de transparence. Et de
publicité, chose qui n'est pas le cas lorsqu'il y a le système de la concession, il s'agit d'un pouvoir
discrétionnaire. La durée de la concession est plus longue par rapport au contrat de gestion
déléguée. Le contrôle exercé est plus restreint. En effet, la concession Et relativement peu contrôlé
en comparaison avec le mode de gestion délégué.

Les sociétés de développement local sont définies par la loi organique 113 14. Comme notamment
l'article 130 qui stipule que il relève aux communes. Et aux établissements publics. Et
regroupements pouvant créer des sociétés de développement local. À condition que dans le cas de
regroupement, la commune soit majoritaire et qu'elle détienne plus de 34% que la majorité du capital
soit détenue par des personnes publiques. Ce mode de gestion évolue avec le temps hic et nunc
(sur le champs)

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