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Introduction
Le droit peut être définit comme l'ensemble des règles qui émanent de l’Etat,
organisant les rapports des individus d'une société et dont la méconnaissance
peut être sanctionnée.
- Le droit constitutionnel
- Le droit administratif
- Le droit international
Le droit administratif qui fait l'objet de notre étude peut être défini
sommairement comme le droit applicable à l'administration.
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Elle s’entend ainsi de l’ensemble du personnel accomplissant les tâches
administratives
La première définition est trop large et la deuxième définition est jugée trop
restrictive. Cependant elle a la faveur des juristes.
Le droit administratif n'est pas un droit comme les autres, c'est pourquoi il
faut préciser ces traits distinctifs. Ils sont au nombre de trois (3). En effet, le
droit administratif est un droit autonome, essentiellement jurisprudentiel et
exorbitant du droit commun.
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2 - Le droit administratif est un droit essentiellement
jurisprudentiel
Cela signifie que c'est essentiellement le juge administratif qui a élaboré les
règles de droit administratif. Les décisions des juges s'appellent jurisprudence.
Cela signifie également que la plupart des règles administratives ont été
élaborées par les juges. Bien entendu, il existe de nombreux textes de lois ou de
règlements en droit administratif. Mais leur importance ne porte pas atteinte à la
prédominance de la source jurisprudentielle.
Alors que les particuliers se trouvent entre eux dans un rapport d'égalité,
l’administration se trouve dans un rapport de supériorité vis-à-vis des
administrés.
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CHAPITRE 1 : L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Avant de répondre à cette question, nous analyserons les principes de base qui
gouvernent l’administration ivoirienne
A- La centralisation ou concentration
Elle est définie comme le procédé qui consiste à reconnaitre l'Etat comme la
seule personne publique compétente pour régler tous les problèmes de la nation.
B - La déconcentration
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est nommée par l'autorité centrale. Après avoir précisé la notion de la
décentralisation, il faudra présenter ses conditions.
A- La notion de décentralisation
Ses conditions sont au nombre de trois (3). Une entité est dite décentralisée
si :
A- La présidence de la république
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D'après la constitution, le président de la république est le chef de
l’administration. (Article 67 de la constitution.)
- Le cabinet
- Le secrétariat général
a- Le cabinet
b - Le secrétariat général
B - La vice-présidence
C - La primature
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- Le comité de privatisation
D - Le département ministériel
A- Le district
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juridique, ce sont des collectivités territoriales et des circonscriptions
administratives. Les districts autonomes sont : Abidjan et Yamoussoukro
C - Le département
a- Le département (108)
b - La sous-préfecture (509)
a- Le préfet
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Chaque département est administré par un préfet nommé par décret sur
proposition du ministre de l'intérieur.
D - L'administration communale
La commune est une collectivité territoriale ou locale. Elle est une institution
décentralisée dotée de la personnalité juridique. La loi sur la commune prévoit
trois (3) types d'organe qui sont : le conseil municipal, le maire et la
municipalité.
1 - Le conseil municipal
2 - La municipalité
Elle est composée du maire et de ses adjoints, leur mandat est le même que
celui des conseillers municipaux au sein duquel ils sont élus. Le nombre des
adjoints varie entre deux (2) et six (6).
3 - Le maire
Il est élu par le conseil municipal en son sein, lors de sa première séance. Si
généralement c'est la tête de liste qui devient maire, cette habitude n'est
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nullement consacrée par les textes, et chaque conseiller municipal peut être
candidat pour se faire élire maire. Le maire est l'organe exécutif de la commune,
mais il peut advenir qu'il puisse être un agent de l'Etat.
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CHAPITRE 2 : L'ACTION ADMINISTRATIVE
Le thème légalité signifie ce qui est conforme à la loi. La loi ici est entendue
au sens large du thème comme étant l'ensemble des règles juridiques. Après
avoir donné la signification du principe, il faudra préciser les sources de la
légalité administrative
B - La liberté d'action
Une autorité est en situation de compétence liée lorsqu'elle n'a pas le choix de
sa décision en présence de certaines circonstances, celle-ci lui étant strictement
dictée par le droit. En d’autres termes la compétence de l'administration est liée
lorsque le droit fait obligation à l'autorité administrative d'agir dans un sens
déterminé.
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Le pouvoir discrétionnaire quant à lui désigne la liberté qu'à l'administration
d'agir, de prendre ou de ne pas prendre une ou telle décision. La règle de droit
laisse à l'administration la liberté de choisir, la liberté d'apprécier l'opportunité
d'utiliser sa compétence et d'en déterminer les modalités.
Le juge sera contraint de former la règle générale qui lui permettra de statuer.
Le droit administratif n'étant pas codifié car il n'existe aucune loi qui détermine
ses notions fondamentales et ses principes dominants, le juge à travers ces
différents litiges qui lui seront soumis va se faire jurislateur. La jurisprudence
supplée la loi d'une façon telle qu'en droit administratif, la jurisprudence est
devenue la source fondamentale, le droit administratif est un droit
fondamentalement jurisprudentiel.
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On appelle un arrêt de principe, l'arrêt dans lequel le juge à propos d'une
question nouvelle ou à la suite de renouvellement d'une question ancienne,
énonce la règle qu'il entend appliquer à cette espèce et à toutes celles qui
poseront le même problème.
Il faut distinguer deux (2) périodes : soit on est en situation normale soit en
situation anormale.
a - L'état de crise
Il est prévu par l'article 105 de la constitution et il est déclaré en cas de péril
imminent pour la sécurité intérieur et extérieur de l'Etat. Il est décrété en conseil
des ministres mais une loi doit autoriser son maintien au-delà de 15 jours. L'état
de siège a pour effet le transfère a l'autorité militaire des pouvoirs de police
exercés par l'autorité civile. Il a aussi pour conséquence d'élargir
considérablement les pouvoirs de police, il a aussi pour effet de transférer aux
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tribunaux militaires la compétence pour connaitre les infractions touchant la
sécurité de l'Etat.
c - L'état d'urgence
Si l'hypothèse des textes n'est pas applicable, le juge utilise une théorie
appelée la théorie des circonstances exceptionnelles, cette théorie élaborée par le
juge administratif ne peut être utilisée qu’a deux (2) conditions :
Le service public peut être définit comme étant une activité d'intérêt général
exercé par l’administration ou sous le contrôle de l'administration. L’activité
d'intérêt général pour être rangée dans la catégorie de service public doit être
exercé par une collectivité publique ou être soumise à des contrôles. En
conclusion pour qu'une activité puisse être un service public, deux (2)
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hypothèses se présentent : Soit l'activité d'intérêt général est prise en charge par
l'administration elle-même, soit elle est exécutée par des particuliers alors elle
doit être exécutée sous le contrôle de l'administration.
Le service public peut être pris en charge par des particuliers, ce n'est donc
pas une compétence exclusive de l'administration. Il y a deux (2) catégories de
service public : Service Public Administratif (SPA) et le Service Public
Industriel et Commercial (SPIC).
2 - Le financement du service
Un service qui est financé par l'impôt, par des taxes parafiscales, par des
subventions publiques est en principe un SPA. Au contraire, un service financé
par la redevance payée par les usagers pour le prix de ses prestations est en
principes un SPIC.
Le service public doit être adapté à tout moment à l'évolution des exigences
de l'intérêt général. Aucune situation acquise ne doit paralyser cette adaptation,
et c'est la règle de l'adaptation du service public qui explique que
l'administration dispose du pouvoir de modification unilatéral du contrat
administratif.
Le service public peut être exercé soit par une personne publique soit par une
personne privée.
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a- La régie ou gestion en régie direct
Elle se définit comme une activité destinée à éviter un trouble à l'ordre public
et exercé exclusivement par l'administration. De cette définition, on dégage trois
(3) éléments : La prévention, l'ordre public et la compétence exclusive de
l'administration.
1-la prévention
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La police générale est celle qui vise à maintenir l'ordre public à l'égard de
toutes les activités des particuliers, elle est exercée par le Président de la
République, le ministre de la sécurité intérieur et les autorités locales (le préfet
et le sous-préfet d'un côté, d'un autre le maire et le président du conseil regional)
Les procédés de police sont les moyens dont disposent les autorités de police
pour atteindre le but de police qui est le maintien de l'ordre public. Ces procédés
de police ont pour effet de limiter les libertés d'action des citoyens. On distingue
deux types : les actes juridiques ou mesures de police et les actes matériels ou
coercitions
a – La règlementation de police
b – La déclaration préalable
Le particulier dans ce cas ne peut exercer une activité qu’après avoir averti
l’administration, Ex : la liberté d’association
c – L’autorisation préalable
Dans cette hypothèse, l’administré ne peut exercer une activité qu’après avoir
obtenu une autorisation expresse de l’administration ou de l’autorité de police.
d – L’interdiction
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e – Les mesures individuelles
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Cf : Arrêt Benjamin ou arrêt Houphouët Boigny
C’est celles qui sont prévues mais non organisés par la loi. C’est pourquoi
elles sont moins protégées que les précédentes. Le juge reconnait à leur égard de
large pouvoir à l’autorité de police.
2 – Le contrôle juridictionnel
L’acte administratif unilatéral est une décision qui émane de la seule volonté
de l’administration et qui s’impose à son destinataire sans son consentement. Ex
La révocation d’un fonctionnaire, ou interdiction de réunion.
1 – Définition
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2 – La classification des actes
Elle se fera sur le plan organico- formel mais également sur le plan matériel.
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Il faut faire la distinction entre l’autorité locale individuelle et l’autorité
locale collégiale.
Les actes des autorités locales individuelles (préfet, sous-préfet, maire)
sont appelés arrêtés ; les actes des autorités locales collégiales (conseil
régional, conseil municipal) sont appelés délibérations.
• Les actes d’autres organismes
Ce sont les actes des autorités des Etablissements Publics Nationaux
(EPN), on a également les actes des personnes privées agissant dans le
cadre d’une mission de service public.
Après la classification organico formel, nous avons la classification
matérielle.
b – La classification matérielle
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La différence entre l’acte règlementaire et l’acte non règlementaire n’est pas
quantitative mais qualitative, ce qui est pris en considération ce n’est pas le
nombre de personne visée par l’acte mais leur situation objective.
d – L’intérêt de la distinction
Le régime juridique c’est l’ensemble des règles qui gouvernent les actes
administratifs. Ces règles ont trait à leur élaboration et effet.
• La compétence matérielle
Chaque autorité administrative a des matières qui rentrent dans sa
compétence. Les autorités ne peuvent intervenir que dans les matières qui
leurs sont attribuées par les textes faute de quoi l’acte édicté par elle serait
entaché d’incompétence. L’autorité subordonnée ne peut intervenir dans
le domaine de l’autorité supérieure et vice versa.
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En dehors des textes, le juge intervient également pour régler les
problèmes de compétences, c’est ainsi qu’il applique le principe du
parallélisme des compétences ainsi exprimé par le conseil d’Etat :
« L’autorité investie du pouvoir de nomination à compétence pour
prononcer la cessation des fonctions »
• La compétence territoriale
Chaque autorité administrative exerce sa compétence sur un cadre
territoriale donné, ainsi, la compétence des autorités centrales s’étend à
l’ensemble du territoire national pas au-delà.
• La compétence temporelle
Chaque autorité administrative exerce sa compétence dans les limites du
temps qui se rapportent au début, à la durée et à la fin de la compétence.
❖ Le début : C’est en principe à partir de son investiture que
l’autorité administrative peut exercer sa compétence et
l’investiture prend effet à compter de la signature de l’acte de
nomination et après sa publication
❖ La durée : les autorités administratives qui se réunissent en
sessions ne peuvent délibérer que durant les sessions de sorte
que les décisions prises en dehors des sessions sont entachées
d’incompétence
❖ La fin : dès sa désinvestiture, l’autorité administrative perd sa
compétence et ne peut plus édicter d’acte administratif. La
désinvestiture peut résulter de l’arrivée au terme prévu par les
textes, de la révocation, d’un empêchement absolu ou de la
démission définitive. Toutefois, pour assurer la continuité du
service public, l’autorité désinvestit peut continuer à exercer ses
fonctions jusqu’à l’arrivée de son successeur mais dans ce cas, il
ne peut qu’expédier les affaires courantes, régler les problèmes
urgents.
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Ces tempéraments sont destinés à assouplir les règles de compétences et ils
reposent sur la nécessité d’assurer la continuité du service public. Ces
tempéraments sont au nombre de deux :
• Les délégations
La délégation consiste pour un titulaire de compétence (le déléguant) à
transmettre pour un temps l’exercice de cette compétence à l’autorité qui
lui ai subordonné (le délégataire ou délégué). La délégation de
compétence révèle deux formes, on a : la délégation de pouvoir et la
délégation de signature.
– La validité de l’acte
– L’opposabilité de l’acte
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C’est l’application effective de l’acte aux administrés. Et l’acte n’est
opposable aux administrés que s’il a fait l’objet d’une publication, c’est-à-
dire au moment où il a été porté en leur connaissance. Il y a deux modalités
pour la publicité de l’acte.il y a la notification pour les actes individuels et
personnels et la publication pour les actes intéressant tous les administrés ou
tous ceux qui sont intéressés par l’acte.
– La non-rétroactivité.
– Le privilège préalable
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La fin des effets de l’acte peut résulter de plusieurs causes, on a : Le retrait
abrogation ou abrogation qui permet de supprimer l’acte seulement pour l’avenir
et le retrait rétroactif qui supprime l’acte et l’anéantis avec tous ces effets déjà
accomplis.
a – La qualification légale
b – La détermination jurisprudentielle
Dans le silence des textes, lorsque la loi est muette sur la question, le juge
intervient pour reconnaitre le caractère administratif a certain contrat. D’après le
juge un contrat est administratif à deux conditions :
d’une part, l’une des parties au contrat doit être en principe une personne
publique et d’autre part le contenu du contrat doit avoir soit pour objet
l’exécution même du service public (arrêt époux Bertin) soit le contrat doit
contenir des clauses exorbitantes du droit commun.
Si le contrat est qualifié de contrat de droit privé, alors le droit privé lui est
applicable.
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Si le contrat est qualifié de droit administratif, alors le droit administratif lui
est applicable.
Le code des marchés publics prévoit trois types de marchés : les marchés de
fournitures, les marchés de services et les marchés de travaux.
b – Les concessions.
Elles sont dites classiques car elles sont très anciennes et constituent le model
pour les autres. Il y en a deux types :
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• La concession de service public.
C’est un contrat par lequel l’administration (concédant) charge une
personne privée (concessionnaire) de la gestion d’un service public pour
une durée, se rémunérant au moyen de redevances perçues sur les usagers
dudit service et agissant à ses risques et périls. Ex : CIE ; SODECI
• La concession de travaux publics.
C’est un contrat par lequel le concédant charge le concessionnaire de la
réalisation d’un travail ou de l’entretien d’un ouvrage public avec pour
contrepartie le droit de l’exploiter à son profit pendant un temps fixé par
la concession. Ex : Concession d’autoroute, de pont, de Bac
1- La formation
a – la conclusion du contrat
Les contrats de l’Etat sont signés par les ministres intéressés ou par le
fonctionnaire auquel il a délégué ses compétences. Les contrats des collectivités
locales sont signés par leur organe exécutif.
Dès sa signature par les parties, le contrat est conclu et ainsi nait le lien
contractuel.
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b – Les formes du contrat
Le principe c’est la forme écrite, c’est-à-dire que la plupart des contrats sont
sous forme écrite. C’est ainsi que pour la conclusion d’un marché public, le
législateur impose l’emploi obligatoire de la forme écrite. Exceptionnellement
pour certain contrat la forme non écrite est autorisée. Ex : les marchés sur
mémoires, les contrats verbaux (arrêt époux Bertin).
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• L’appel d’offre :
❖ La similitude avec l’adjudication : les marchés sur appel
d’offre s’opèrent dans les mêmes conditions que
l’adjudication par la publicité et la mise en concurrence des
candidats.
❖ La différence est que dans le cas de l’appel d’offre
l’administration n’est pas obligée de passer le marché avec le
soumissionnaire qui propose le prix le plus bas, elle reste
libre d’attribuer le marché au fournisseur de son choix en
prenant en considération outre le prix ,d’autres éléments tels
que les qualités techniques des prestations et fournitures du
candidat, les garanties professionnelles et financières, son
adaptation aux conditions locales et les délai d’exécution de
ses prestations.
2 – L’exécution du contrat
Alors qu’en droit privé, en vertu de l’article 1134 du code civil les parties au
contrat sont dans une situation juridique égale, en droit public, l’une d’elle
(l’administration) est dans une situation de supériorité. L’administration dispose
en effet de prérogative exorbitant du droit commun justifié par l’intérêt général
et plus spécialement par la nécessité du fonctionnement du service public mais à
contrepartie son co-contractant dispose de quelques garanties fondées sur le
principe de l’équilibre financier du contrat. Tel est donc l’originalité de la
théorie du contrat administratif qui se manifeste dans les prérogatives de
l’administration, les garanties du co-contractant et l’influence des faits nouveaux
dans leur exécution.
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a- Les prérogatives de l’administration
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• Les sanctions coercitives : ce sont des mesures de contraintes auxquels
l’administration à recours pour forcer le cocontractant à se substituer
ou à substituer 1/3 au cocontractant défaillant en vue de l’exécution du
marché. Le contrat est alors exécuté au frais et aux risques du
cocontractant.
• Les sanctions résolutoires : Ces sanctions ont pour effet de mettre fin
au contrat. Ce sont des résiliations sanctions qui supposent un
manquement grave du cocontractant à ses obligations. Ses sanctions
sont contrôlées par le juge.
b- Les garanties du cocontractant
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➢ L’indemnité pour subjections imprévues : Un fait matériel d’un
caractère imprévisible entraine des difficultés dans l’exécution du
marché entrainant les frais supplémentaires. Le cocontractant qui
doit supporter les frais supplémentaires n’étant pas libéré de ses
engagements contractuels a droit à des indemnités supplémentaires
couvrant la totalités desdits frais.
➢ Indemnités pour travaux supplémentaires effectués par le
cocontractant : ces indemnités sont dues lorsque les travaux
accomplis sont donc indispensables pour assurer la bonne exécution
du contrat ou lorsqu’ils sont utiles à l’administration. Ces travaux
indispensable ou nécessaire donnent droit à un supplément de prix.
• Les autres droits et avantages résultant du contrat.
➢ Les prérogatives de puissances publiques peuvent être
reconnues au cocontractant, c’est le cas des redevances et
taxes que le concessionnaire peut tirer au niveau des usagers.
➢ La possibilité pour le cocontractant de demander au juge la
résiliation du contrat.
➢ Le droit à l’équilibre financier du contrat : le cocontractant
reçoit de l’administration une garantie que sera respecté
l’équilibre entre les avantages et les charges établis lors de la
conclusion du marché de sorte que la rupture de cet équilibre
entrainant des faits imprévus au dépend du cocontractant
entraine pour lui une indemnisation.
Il y a fait du prince lorsque l’autorité contractuelle prend des mesures qui ont
pour conséquences de rendre plus onéreuses l’exécution du contrat et en rompt
ainsi l’équilibre financier. Il en va ainsi de l’élévation par une commune des
droits sur le charbon après un contrat de concession avec une compagnie
d’éclairage. Le fait du prince est soumis à des conditions d’application et
comporte des effets :
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• Les conditions d’application du fait du prince
➢ La mesure doit avoir été imprévisible au moment de la conclusion
du contrat
➢ La mesure doit émaner de l’autorité contractante. Si elle émane
d’une autre autorité, la théorie ne joue pas.
Ex : CE 4 Mars 1949 Arrêt ville de Toulon
➢ La mesure doit être particulière au cocontractant ainsi, les mesures
de portée générale (lois et règlements) qui atteignent tous les
citoyens et non le cocontractant seul ne donne pas lieu à
l’application de la théorie du fait du prince. Mais la théorie peut
jouer lorsque la mesure de portée générale affecte un élément
essentiel du contrat. C’est le cas du dédoublement par l’Etat du
droit de douane sur les matériaux provenant de l’étranger.
• Les effets de la théorie du fait du prince : Lorsque les conditions sont
réunies, le cocontractant est immédiatement indemnisé du préjudice subi.
Il peut réclamer le remboursement des dépenses effectivement engagées
et les pertes d’un bénéfice ou gains manqués.
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Elle intervient dans deux (02) cas
b- La résiliation conventionnelle
D’un commun accord, les parties décident de mettre fin au contrat avant la date
d’expiration normale
c- La résiliation administrative
Cette résiliation est prononcée par l’administration et elle revêt deux (02)
formes :
• A la demande du cocontractant :
➢ En cas de faute grave de l’administration (indemnisation de
cocontractant)
➢ En l’absence de toute faute quand l’administration use de son
pouvoir de modification unilatérale (indemnisation)
• A la demande de l’administration :
➢ Si elle n’use pas de son pouvoir de résiliation unilatérale
➢ En cas de concession du service public ou la déchéance est
prononcée par le juge
• A la demande de l’une ou de l’autre des parties au contrat :
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CHAPITRE 3 : LE CONTROLE ADMINISTRATIF
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L’administration est soumise au droit. C'est ce qu’on appelle l’État de droit par
rapport et par opposition à l’État de police dans lequel l’administration ne connaît
de limite qu’en elle-même.
L’affirmation selon laquelle l’administration est soumise au droit n’a de sens que
si l'administration est soumise à un contrôle extérieur à elle. Ce contrôle est
notamment celui du juge devant lequel l’administration est justiciable. Mais, le
juge de l’administration varie selon l’organisation juridictionnelle des États.
Dans les États ayant opté pour le dualisme juridictionnel, l’administration est, en
principe, justiciable devant le juge administratif. En revanche, dans les États ayant
retenu le système d‘unité de juridiction, le même juge, le juge ordinaire est juge
de l'administration comme il est juge des personnes privées.
Dans un cas comme dans l’autre, tout comme dans les États dotés d’un système
d’organisation juridictionnel mixte (Sénégal), le contrôle de l'administration par le
juge, comporte deux (2) modalités : ce sont d'une part, le recours pour excès de
pouvoir (REP) et d'autre part, la responsabilité administrative.
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Le REP apparaît fondamentalement comme "un procès fait à l'acte litigieux" et non
comme un procès entre parties. Et cela, compte tenu des autres caractères du REP
ainsi que du régime juridique même du REP qui est différent de celui d'un procès
entre parties (PEP).
La première conséquence est que l'on ne peut renoncer au REP. Cela veut dire que
dans l'hypothèse où un particulier y aurait renoncé, il pourrait rétracter son
renoncement et personne ne pourrait lui opposer ce renoncement.
La deuxième conséquence est que si le requérant s'est désisté de son REP, il peut
en tout état de cause revenir sur son désistement.
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En d'autres termes, n'a pas et ne pourrait avoir pour effet, de suspendre l'exercice
de l'acte attaqué. Car l'acte administratif bénéficie de ce qu'on appelle le privilège
du préalable, c'est-à-dire qu'il bénéficie d'une présomption de conformité au droit.
Il faut d'abord que le requérant, poursuivant qu'il soit, sursis à l'exécution d'un
acte administratif, ait introduit un REP. Le requérant doit ensuite joindre au REP,
une demande de sursis à l'exécution de l'acte attaqué. Et si le REP est irrecevable,
parce que tardif ou pour tout autre raison, la demande de sursis à l'exécution est
également irrecevable. Dans l'hypothèse où la demande de sursis est recevable, le
juge n'accorde le sursis à l'exécution de l'acte administratif poursuivi qu'à deux (2)
conditions :
- La deuxième condition est qu'il faut que l'exécution de l'acte poursuivi, soit de
nature à produire des conséquences irréversibles, irréparables ou difficilement
réversibles.
L'hypothèse est illustrée par l'arrêt Bailouh Kophi et Diallo Loba (29 mars 1995)
dans lequel la Chambre Administrative de la Cour Suprême a estimé que la mesure
de rétrogradation de deux étudiants de médecine aurait des conséquences
difficilement réparables, si elle était exécutée alors même que le juge de REP saisi
d'un recours en annulation, n'a pas encore statué.
Mais, pour que le juge accorde le sursis, il faut conformément à la loi, que l'acte
dont le sursis à l'exécution a été demandé ne concerne pas l'ordre public. Il doit
être précisé que le sursis à l'exécution de l'acte ne vaut pas annulation de l'acte.
L'acte demeure dans l'ordonnancement juridique, mais ne s'applique plus jusqu'à
ce que le juge de l'excès de pouvoir ait statué sur le REP.
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Le Juge décide alors que l'acte est légal et dans ce cas, le sursis disparaissant,
l'acte retrouve sa vigueur. Ou bien l'acte est reconnu illégal et dans cette
hypothèse, le sursis à l'exécution perd toute sa raison d'être, dans la mesure où
l'illégalité constatée par le juge du REP comporte annulation de l'acte et par
conséquent sa disparition rétroactive.
Les conditions de recevabilité sont les exigences qui doivent être satisfaites pour
que le juge puisse être valablement saisi du recours et qu’il examine en
conséquence l’affaire au fond. Ces conditions sont dans certains États notamment
en France et dans la plupart des États africains à succession française au nombre
de 4.
Il doit s'agir d'un acte administratif, ce qui signifie que l'acte doit émaner d'une
autorité administrative ou assimilée, c'est-à-dire d'une personne privée gérant un
service public. L'acte doit par ailleurs constituer une décision faisant grief, c'est-à-
dire modifiant l'ordonnancement juridique et portant atteinte à des droits acquis.
Ces considérations amènent à exclure les actes édictés par l’organe législatif ainsi
que les actes édictés par le pouvoir exécutif et ayant la nature d’actes de
gouvernement ou d’actes législatifs compte tenu des circonstances.
Il faut également exclure les actes des autorités administratives qui ne produisent
eux-mêmes aucun effet sur l’ordonnancement juridique. C’est le cas des mesures
d’ordres intérieures telles les circulaires interprétatives ; c’est également le cas des
avis, des vœux, des souhaits ou des actes préparatoires.
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B : les conditions tenant au requérant
Ces conditions sont posées aussi bien par la loi que par la jurisprudence ivoirienne.
Au niveau législatif, c'est la loi du 21 décembre 1972 portant code de procédure
civile, commerciale et administrative qui pose en son article 3, les conditions
tenant au demandeur ou requérant.
- La première, est celle tenant à la capacité d'agir en justice. Seuls les majeurs
civilement capables peuvent agir en justice.
Mais les arrêts se rapportant aux conditions des requérants ne portent que sur la
responsabilité pour agir et parfois sur la qualité et l'intérêt pour agir (Arrêt Brou
N'guessan contre ministère de la construction et de l'urbanisme).
Toutefois, une deuxième catégorie d'arrêts doit être mentionnée. C'est celle des
arrêts prononcés en l'absence de qualité pour agir aux motifs que le requérant
n'est pas qualifié pour agir en représentation (Voir arrêt Akré Sognon Marcel contre
Ministre de la construction et de l'urbanisme ; CSCA 27 juillet 2001).
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Ce délai commence à courir pour compter de la publicité de l'acte litigieux.
Concrètement, après la notification de l'acte individuel ou la publication de l'acte
réglementaire, le requérant peut intenter ce qu'on appelle le recours administratif
préalable (RAP), consistant à s'adresser soit à l'autorité qui a pris l'acte litigieux,
soit au supérieur hiérarchique de l'auteur de l'acte litigieux.
Se faisant, le juge s’adossait à la loi relative à la Cour Suprême qui prévoit depuis
1961 que « le recours en annulation est irrecevable lorsque les intéressés
disposent pour faire valoir leur droit le recours ordinaire de pleine juridiction.»
Autrement dit, si l'affaire de la victime peut être portée devant le juge ordinaire,
la dite victime ne peut saisir le juge du REP qui est compétent pour connaitre des
affaires relevant du domaine de l'administration.
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Dans la mesure où la requête du requérant à un double objet, c'est-à-dire
l'annulation de l'acte litigieux d'une part, et d'autre part, une demande en
indemnité pour le préjudice causé par cet acte administratif, la Chambre
Administrative ivoirienne a décidé ne retenir que l'annulation de l'acte
administratif litigieux et considère irrecevable la demande en réparation. (Voir
arrêt Néméhou née Kinda Assiata contre Ministère de l'emploi et de la fonction
publique ; CSCA 30 juillet 1997 )
1- Le principe
De la loi du 2 juillet 1961 à celle du 16 août 1994 en passant par la loi du 5 août
1978, font du RAP, une condition de recevabilité du REP.
2- Les modalités du RAP
a- Les actes susceptibles de RAP
Seuls les actes décisoires peuvent faire l'objet de RAP, à l'exclusion des actes non-
décisoires qui du fait de leur nature ne font pas grief.
b- Les formes du RAP
Le RAP présente deux (2) aspects : le recours gracieux et le recours hiérarchique
qui ne peuvent être utilisés cumulativement par le requérant.
Quant au moment, il est clair que le RAP ne peut logiquement intervenir avant
l'édiction de l'acte, sous peine d'irrecevabilité. Il doit se faire après la notification
de l'acte individuel ou la publication de l'acte réglementaire.
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Paragraphe 3 : les cas d'ouverture du rep
Les cas d'ouverture sont les moyens ou les irrégularités qui affectant l'acte
administratif sont susceptibles de donner lieu à annulation. Ces irrégularités ou
cas d'ouverture sont au nombre de quatre (4) :
Mais, il arrive que cette irrégularité, donne lieu à l'inexistence, lorsque les règles
d'irrégularité présentent une gravité certaine, ou encore lorsque l'acte porte
atteinte à un droit fondamental garanti par la constitution, tel le droit de propriété.
- Le deuxième cas d'ouverture consiste dans le vice de forme. Ce vice est constitué,
lorsque l'édiction de l'acte est intervenue dans la méconnaissance des règles de
procédure.
Mais, lorsque l'autorité administrative avait une compétence liée et qu'elle était
pour cela, tenue de prendre l'acte, le détournement de pouvoir ne peut jouer.
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* La deuxième illustration réside dans l'erreur tenant aux motifs de faits. Il en va
ainsi, lorsque l'administration a pris une décision sur la base de fait matérielle
inexacte. (CE 20 janv. 1922 Trépont)
Il en va également ainsi, lorsque les faits sur la base desquels est fondée la
décision administrative, sont certes matériellement exacts, mais que
l'administration en a fourni pour donner une qualification erronée. (Arrêt Néa
Gahou Mauris 15 mars 1989 CSCA)
L'obligation qui pèse ainsi sur l'administration reste bien des fois théoriques, car
il est fréquent que les autorités administratives ne s'exécutent pas. Et le
bénéficiaire de la décision d'annulation est désarmé, car au contraire du système
français où il est prévu des mécanismes obligeant l'administration à s'exécuter,
rien de tel en Côte d'Ivoire.
La question a connu une évolution, qui donne de constater que l'on est passé du
régime de l'irresponsabilité de la puissance publique, au régime de droit commun
de la responsabilité administrative.
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Par le passé et selon la formule d'Edouard La Ferrière, l'on considérait que le
propre de la puissance publique, incarnée par l'administration est de s'imposer
sans compensation. Aujourd'hui, il apparaît normal que l'administration répare les
conséquences dommageables de ses actes.
Parfois, la responsabilité peut être engagée que sur la base de la faute prouvée
(droit commun). Mais parfois la faute est présumée. C'est le cas en ce qui concerne
les dommages causés aux usagers d'ouvrage public. Dans un cas comme dans
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l'autre, l'administration ne peut se dégager qu'en prouvant qu'elle n'a pas commis
de faute.
C'est le cas par exemple, lorsque l'administration institue au profit des prisonniers
un régime les autorisant à sortir les jours et rentrer les nuits. Et lorsque ces
délinquants commettent des actes préjudiciables, cette méthode dangereuse
emporte la responsabilité de l'administration à réparer le préjudice causé.
C'est par exemple l'hypothèse d'une mesure par laquelle l'administration refuse
d'exécuter une décision alors même qu'elle y est tenue. Et cela, pour éviter que
l'exécution de la décision provoque des troubles à l'ordre public. C'est l'hypothèse
de l'arrêt Quitéas rendu par le CE français.
Paragraphe 2 : l'imputabilité
La question est de savoir si tous les faits commis par les agents agissant au nom
de l'administration, donne lieu à la responsabilité de l'administration ou s'il faut
distinguer.
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À cet égard, est distingué entre la faute personnelle et la faute de service.
La faute personne se présente comme une faute signée, c'est-à-dire une faute qui
relève l'agent avec ses faiblesses, ses passions ses imprudences.
Au contraire, la faute de service, se donne comme une faute anonyme, une faute
qui révèle une administration plus ou moins sujette à l'erreur. La distinction
fonctionnelle, faute de service a des dispositions pratiques.
Ce qui veut dire que si l'administration a été condamnée, pour une faute
personnelle, elle peut se retourner contre son agent pour se faire rembourser.
Systématiquement, l'agent public dispose de l'action récursoire contre
l'administration devant le juge compétent lorsqu'il a été condamné à tort pour une
faute de service.
Paragraphe 3 : la réparation
Il doit être souligné que pour qu'il ait réparation, le préjudice doit être direct et
certain. D'autre part, le préjudice réparable doit être matériel ou moral. Et la
réparation ne se fait non pas en nature, mais en argent.
Mais, lorsque le préjudice est corporel, pour tenir compte des facturations et de
l'évolution du coût de la vie, le juge tient compte de la date du jugement en ce qui
concerne la détermination du moment de la réparation.
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