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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


UNIVERSITE PROTESTANTE AU CONGO
FACULTE DE DROIT

« A L’ATTENTION DES ETUDIANTS DE LA TROISIEME ANNEE DE DROIT » (U.P.C.).

ELABORÉ ET REALISÉ PAR :


L’ENCYCLOPÉDIE

DISCLAIMER : Ces notes de cours n’ont pas été contrôlée par le Professeur
VUNDUAWE-TE-PEMAKO ni par son chef de travaux KOMO YANDA. Les auteurs
déclinent ainsi toute responsabilité quant aux fautes qui pourraient s’être glissées
dans ceci, ainsi que quant à l’usage qui pourrait en être fait.

N.B. : Ces notes de cours polycopiés ont été faites de manière adaptée par rapport à
l’année académique 2020-2021 et n’ont aucunement la prétention de remplacer le
cours magistralement dispensé par le professeur car y tirant sa source même. Il serait
de bon aloi, d’ailleurs de l’enrichir par les différentes interventions du maître ainsi que
par une lecture approfondis du manuel : « Traité du droit administratif ».

ANNÉE ACADEMIQUE 2020-2021


1

Introduction
Notre cours de droit administratif comprend, l’administration et son
droit, qui constituent l’introduction générale. (Les principes généraux).

Etant donné que tout passe par l’administration quand on parle de l’Etat,
on voit ipso facto l’administration. Il faudrait noter que l’ensemble des règles
qui régissent l’administration forme le droit administratif. L’administration
peut être perçue comme étant : la gestion quotidienne des affaires de l’Etat.

• L’importance du droit administratif


Le droit de l’administration intervient dans tout, ce qui fait valoir son
importance. Ainsi, il est dit du droit administratif que c’est l’ensemble des règles
régissant l’organisation, l’action et le contrôle de l’administration. L’on
comprendra donc que, la spécialité de ce cours se remarque parce qu’il est
évolutif. (Car ce dernier n’est pas régit par un code).
En somme, il faut savoir que tout acte administratif n’est pas forcement
réglementaire (acte individuel). Le droit administratif est un droit qui évolue, le
droit administratif est juste l’administration influencée par le droit.
Le droit administratif congolais est essentiellement législatif et évolutif,
ce droit est dominé par le code, contentieux administratif (et non par la
jurisprudence).
Ainsi, après ce petit aperçu, nous allons maintenant présenter le plan
sommaire de notre cours, ce qui nous permettra d’évoluer. Pour cet
enseignement, le cours est morcelé en 4 parties qui feront l’objet d’une analyse.
Note : « aux dernières pages de ce notes de cours se trouvera annexé le plan
détaillé pour plus de clarté et de référence ainsi qu’une série des questions
réponses pour s’exercer » :

Partie І. LES DONNEES ESSENTIELLES DU SYSTEME


ADMINISTRATIF CONGOLAIS.
Ici l’accent sera mis sur :
1. L’administration
2. L’importance de l’administration
3. Les bases du droit administratif congolais
4. Les sources du droit public de la République Démocratique du
Congo.

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Partie ІІ. L’ORGANISATION DE L’ADMINISTRATION


Apres avoir vu ce qui constitue le système administratif congolais, dans
cette deuxième partie, il sera question de voir comment est organisé
l’administration au Congo. C’est ainsi que l’analyse portera sur :

1. Les données juridiques de l’organisation administrative


congolaise :
- La personnalité morale
- Les personnes morales de droit public.
2. Les données techniques :
- La centralisation
- La décentralisation.
3. L’organisation administrative de la R.D.C :
- L’administration d’Etat (administration centrale)
- L’administration territoriale décentralisée (entité
territoriale régionale et décentralisé)
- L’administration parastatale ou étatique.
Partie ІІІ. L’ACTION DE L’ADMINISTRATION
Apres avoir compris l’organisation de l’administration, quoi de plus
normal de connaitre maintenant les modalités d’action de de l’administration
entre autre moyen d’agissement de l’administration c’est ainsi que l’analyse se
portera dans cette partie sur :

1. Les modalités de l’action de l’administration :


- La police administrative
- Le service public
2. Les moyens d’action :
- Moyen Humain
- Moyen juridique
- Moyen matériel.
Partie ІѴ. LE CONTROLE DE L’ADMINISTRATION.
Apres avoir saisi ce qu’il faudrait entendre par administration son
organisation ses moyen d’action dans cette partie dans cette partie l’on verra le
contrôle de l’administration et ce dernier se fait à quatre niveaux :
1. Contrôle citoyen de l’administration
2. Contrôle politique
3. Contrôle juridictionnel
4. Contrôle administratif.

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Partie І LES DONNEES ESSENTIELLES DU SYSTEME ADMINISTRATIF


CONGOLAIS.
Dans le but d’améliorer les connaissances pratiques sur les éléments
essentiels du système administratif congolais, il serait important au préalable
de savoir que la République Démocratique du Congo étant un Etat (forme
d’organisation sociale, cadre des institutions politique, personne morale de droit public,
entité juridique abstraite) il va de soi que ce dernier porte ses actions par
représentation, grâce à ses organes, qui sont : (législatif, exécutif et juridictionnel
voir l’administration).
Ainsi l’administration étant la donnée essentielle voir fondamentale du
droit administratif, il est tout à fait logique que l’étude de ses éléments essentiel
débutent par : La notion de l’administration ensuite l’analyse se portera sur le
droit administratif en lui-même et enfin les sources formelles du droit
administratif.
Titre 1. L’ADMINISTRATION
Elle doit être perçue comme étant la donnée fondamentale du droit
administratif car, elle est à la foi l’objet, le sujet ou l’acteur du droit
Administratif.
Ce qui nous intéresse ici c’est : que dire de différente acception,
définitions de l’administration en RDC, de ses différentes formes et de leur
classification ainsi que de la fonction administrative de l’Etat.
Chapitre 1. Définition du concept Administration.
Section 1. Les différentes acceptions du concept administration
Dans le langage juridique le mot administration n’a pas toujours un sens
unique ou univoque dans la mesure où seul dans le concept dans lequel on
l’utilise détermine son sens, ce dernier diffère donc selon qu’il est employé en
droit public, en droit privé.
Il est à noter que : En droit privé (le droit civil les biens, il faut faire une
nette distinction entre le droit du propriétaire qui peut disposer du bien
(abusus) et ceux du non propriétaire qui n’a que le droit d’administrer de gérer
les biens, d’en tirer profit d’en jouir (usus et fructus) ; En droit commercial
administrer une société c’est l’organiser, la gérer en… tandis que les
actionnaires et les associer participent au bénéfice et aux pertes et sont sous
rémunération ; enfin en droit judiciaire privé (en procédure)le mot
administration est utilisé dans le cadre de l’établissement de la

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preuve « l’administration de la preuve. Cependant, l’expression administration


de la justice évoque la manière dont fonctionne l’appareil judiciaire de l’Etat.

En droit public l’on vise précisément l’administration publique ou


administration avec A majuscule, il est l’expression utilisé pour établir la
distinction entre (le politique, l’administration et le judiciaire).
L’administration consiste à organiser et à gérer concrètement les services
publics en vus de pourvoir aux besoins quotidiens de la vie nationale, il est à
retenir que dans le langage juridique le concept administration revêt 3
acceptions différentes entre autre : conçue tantôt comme un régime juridique ;
une activité de gestion, une organisation des services public et privé.
Considérons se pendant qu’en droit administratif, le mot administration a un
sens précis, celui de l’Administration Publique.
Section 2. Les différentes définitions de l’administration en RDC
L’Administration publique « A » peut être défini en droit positif congolais
selon deux point ou deux axes du point de vus matériel ou fonctionnel et d’un
point de vus organique ou formel :

• Au sens Matériel ou fonctionnel : ici cela renvoie à une activité de gestion


qui vise la satisfaction concrète des besoins d’intérêt général d’après
l’article 91 al. 4 de la constitution, le gouvernement dispose de
l’administration publique, des forces armées de la police nationale et
service de sécurité. Si la responsabilité politique de la gestion de l’Etat
incombe au gouvernement qui en assume la responsabilité devant
l’assemblée nationale. Il est à noter que la gestion quotidienne des affaires
de l’Etat est assurée concrètement par l’administration.
• Au sens organique et formel : ici l’administration est un ensemble
organisé des Hommes et des services publics en appareil de gestion qui a
le rôle d’assurer l’action du pouvoir exécutif par des procéder de
puissance publique.
Il est à noter que, dans la distinction de pouvoir législatif, exécutif et
judiciaire, seul le pouvoir exécutif correspond à l’administration ce qui fait que
ce dernier (l’administration) peut être définit comme étant l’appareil de gestion,
dont le rôle est d’assurer la réalisation concrète et pratique des objectifs définit
par le pouvoir public par vois de procéder de puissance publique.
Des articles 5 point 1 et 6 point 1 respectivement de la loi organique
n°16/001 du 03 mai 2016 fixant l’organisation et le fonctionnement des services
publics, des pouvoirs central, des provinces et des ETD et l’édit N° 002/ 2018

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du 07 décembre 2018 portant statut des agents des carrières de services publics
de la ville province de Kinshasa ces deux textes définissent l’administration
publique comme étant : « l’ensemble de structure, organe ou service administratif du
pouvoir central, des provinces et des entité territoriale décentralisé destiné à exécuter
des tache étatique en vus de la satisfaction d’intérêt général ».
Chapitre 2. Les différentes formes de l’administration.
En RDC il existe moult formes d’administrations dont parmi nous
avons :
- Les personnes administratives (P.A)
- Les circonscriptions administratives (C.A)
- Les diverses administrations spécialisé (D.A.S).
Section 1. Les personnes administratives
Cette étude sera faite en deux temps pour une meilleure
compréhension :
1. Notion (sur les P.A)
2. Catégorie (des P.A)

1. Notion
Par personne administrative il faudrait entendre : des Entité territoriale
ou organisme public auquel est reconnue la qualité titulaire de la fonction
administrative. « Ces sont des personnes morales de droit public, des personnes
publique dont les autorités administrative ne sont que des organes ou
représentant attitré c’est-à-dire les mandataires.
D’ailleurs il importe de savoir que les expressions tel que : personne
morale de droit public, personne de droit public, personne administrative,
personne publique sont équipollente donc interchangeable ».
Quant est-il de la fonction administrative ? Il s’agit de l’activité qui
consiste à réaliser les taches étatiques.
2. Catégorie
En partant de leur compétence ou voir l’entendu, la doctrine distingue
traditionnellement le P.A.T et les P.A.S (les personnes administrative territoriale
et les personnes administrative spécialisée).

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§1. Les personnes administratives territoriales (P.A.T).


S’agissant de ceux-ci il est à noter d’entrer de jeu qu’ils ont une
compétence générale sur un territoire ou une portion de territoire donné (à la
limite de leur aire géographique) des P.A.T il peut s’agir de :
- L’Etat.
- Les entités territoriales régionalisées (E.T.R).
- Les entités territoriales décentralisées (E.T.D).

• L’ETAT : ce dernier détient pour l’ensemble du territoire national une


compétence générale et de principe en vus de la satisfaction des intérêts
généraux (sa personnalité juridique étant une et indivisible).

• E.T.R : par ceci il faudrait y inclure (les provinces et la ville de Kinshasa)


ainsi la province est une composante politique et administrative du
territoire de la République. (quid de la République ? « l’on entend par
république un Etat dans lequel le chef de l’Etat est appelé président de la
république »)…… et gérer par les organes propres provinciaux : un
organe délibérant appelé « assemblée provinciale » et un organe exécutif
dit « gouvernement provincial »

• Ville de Kinshasa : capitale de la RDC elle est le sièges des institutions


nationale elle a statut de province ce qui fait d’elle une ETR sans pour
autant être une province.

• E.T.D : elles sont dotés de la personnalité juridique voir art. «3 de la


constitution tous ceux-ci sont des personnes morale gérée par des organes
locaux « loi organique que les E.T.D elles jouissent de la libre
administration et de l’autonomie de gestion de leur ressource
économique. C’est uniquement la tutelle sur les actes d’E.T.D qui
organise et est exercé par le gouverneur de province représentant de l’Etat
dans sa province.
§2. Personne administrative spécialisé.
Il devra être révélé d’emblée que les expressions : personne
administrative spécialisé, service public personnalisé, service public
décentralisé, organe parastataux ou paraétatique elles sont toute équipollente
ou interchangeable.

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Cette étude sera faite en deux temps :

• Notion : les personnes administrative spécialisé sont des organismes


publique auxquelles sont conférés par la constitution, la loi ou en vertu
de la loi une personnalité juridique distincte de celle de l’Etat ou d’autre
personne publique territoriale, une compétence en vus de la permettre la
gestion autonome d’une ou plusieurs intérêt de l’Etat bien déterminé.

• Classification des personnes administratives spécialisées (P.A.S).


On peut classifier en droit positif congolais permis les P.A.S seulement :
- les établissements publics et ;
- les autorités administratives indépendantes.
La différence entre l’établissement public et les autorités administratives
indépendante est qu’un établissement est subordonné par la tutelle (pouvoir de
contrôle entre l’entité créatrice et l’entité créée)
En ce qui concerne les personnes administrative personnalisée, service
public personnalisé sont des expressions synonyme.
En conclusion, les personnes administratives à pont l’Etat sont les résultats
selon le cas, de la décentralisation territoriale, de la régionalisation politique ou
de la décentralisation par service.
Section 2. Circonscriptions administrative.
Ce sont des parties du territoire de l’Etat servant de cadre d’exercice de
compétence des autorités administrative déconcentré. Il s’agit avant tout des
subdivisions administratives des ETD à l’intérim des provinces et des villes de
Kinshasa selon la loi organique sur les ETD du 17 octobre 2008 on peut citer :
- Le territoire
- Le quartier
- Le regroupement
- Le village
Tous ceci constituent des entités territoriales décentralisées dépourvus de la
personnalité juridique, la circonscription administrative se retrouve également
dans les structures territoriales de diverses administrations spécialisé. Ces sont
les administrations organisées sur une base territoriale mais dépourvus de la
personnalité juridique on peut citer comme exemple :
- Circonscription foncière

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- Zone postale
- Zone de santé primaire
- Circonscription militaire.

Section 3. Les diverses administrations spécialisés.


Ceux-ci Sont des diverses services public spécialisé qui ne dépendent pas
du secrétariat généraux de ministères et des bénéficient d’une certaine
autonomie administrative et financière bien que dépourvus de la personnalité
juridique. Ex : la DGI et DGRAD. Le service administratif par excellence ce sont
les ministères.
Chapitre 3. La classification des formes de l’administration.
Il est à noter que la classification de l’administration dépend des critères
pris en considération pour l’effectuer car il y a le critère de la personnification
juridique, le critère de la spécialité puis d’autre critère « un point de repère pour
distinguer ou comparer les choses.
La classification est ici fonction de l’attribution ou non de la personnalité
juridique à une administration donnée ainsi une administration dotée de la
personnalité juridique sera dominée « administration décentralisée caractérisé
par plusieurs sorte d’impulsion des décisions et responsabilité c’est le cas de
P.A.
§1 les formes de l’administration au sens fonctionnel.
Du point de vue matériel ou fonctionnel, l’administration est composée
de 3 modalités du pouvoir.
- Administration exécutif
- Administration délibérant
- Administration consultative.

A. Administration exécutive.
Est celle où une même autorité administrative prend une décision
exécutoire et passe elle-même à l’exécution de cette décision cumulant ainsi
deux pouvoirs pouvoir de décision et pouvoir d’exécution
Ex : Le ministère, L’UNIKIN, DGDA.

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B. Administration délibérant.
Est celle où une autorité qui est forcément une assemblée prend par
délibération une décision exécutoire mais n’a pas le pouvoir de passer lui-
même à l’exécution.
Ex : les assemblées délibérantes administratives des ETD, conseil communal,
conseil urbain (c’est le collège exécutif qui exécute), conseil de secteur et de
chefferie. Il est à noter que les actes pris par ces assemblées s’appellent
décision.
On peut y rajouter le conseil d’administration des établissements publics.
C. Administration. consultative
Est celle qui, quand l’assemblée délibère sur une décision à prendre mais
sans pouvoir s’exprimer autre que par avis
Ex : conseil économique et social
§2.les formes de l’administration selon le critère de la personnalité.
Les formes de l’administration mit ici, fonction de l’administration on oui
ou non de la personnalité juridique à une administration donnée. Ici on
personnalise l’administration ou pas ?

Ainsi, une administration de l’Etat dotée de la personnalité juridique sera


dominée par l’administration décentralisée : caractérisée par l’existence de
plusieurs centres d’impulsion de décision et de responsabilité il s’agit au fait de
l’ensemble des personnes administratives reconnues par l’Etat.
Ex : ETD (décentralisation administrative).
E.T.R (décentralisation politique).
En revanche une administration dépourvus de la personnalité juridique
est simplement une administration déconcentrée : où l’on trouve un seul centre
d’impulsion et de décision de responsabilité. Concrètement il s’agit ici des
circonscriptions administratives et des diverses administrations spécialisées.
§3. Les formes d’administration selon le critère de la spécialité.
Par spécialité on entend la compétence respective de différente forme de
l’administration. Selon ce critère l’on distingue :
- L’administration centrale
- Locale
- L’administration parastatale ou paraétatique.

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A. L’administration centrale
Cette dernière comprend toutes les administrations d’Etat située dans la
capitale « Kinshasa » qui est également le siège des institutions nationales. Voit
art. 2 et 3 de la constitution.
Ex : la présidence de la république, la primature, ministères du
gouvernement, secrétariat du parquet, etc.
B. L’administration locale
L’administration de base résultant de la régionalisation politique (E.T.R)
et de la décentralisation territoriale administrative (E.T.D), il faut noter que
l’expression locale présente l’intérêt d’apposer ce qui est national et ce qui ne
l’est pas et de distinguer le centre et la périphérie. L’administration locale est
composée de :
- Les provinces
- Ville de Kinshasa et
- Les E.TD.
Tous dotée de la personnalité juridique.
C. L’administration territoriale
Elle est constituée de l’ensemble des agents de l’Etat en province
dépendant hiérarchiquement du pouvoir central.
D. L’administration parastatale ou paraétatique
Elle peut être définit comme une administration des services public,
personnalisé résultant de la décentralisation fonctionnelle ou technique ou
encore sectoriel, voir territoriale et par service au contrôle de tutelle comme
établissement public « classique section de l’enseignement supérieure » sans
oublier les AAI ainsi que la caisse nationale de péréquation qui est de nature sui
generis. Il est a noté qu’il s’agit ici des établissements publics régit par la loi du
07 juillet 2008 portant dispositions générale applicable aux établissements
publics.
§4 les autres classifications
A côté de ces deux critères considérés comme principaux par la doctrine
il existe des critères divers mais considéré comme étant secondaire, comme par
exemple : la classification nationale et internationale ou encore administration
civile et militaire.

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Ainsi, selon le critère de l’usage ou non de la force armée, l’administration


de l’Etat est formée d’une :

- Administration civile (autorisée à œuvrer avec les armes)


- Administration militaire (comprenant les différentes forces armées
prévus à l’article 187 de la constitution) : entres autre :
• Forces terrestre
• Forces aériennes
• Forces navale.
Quoi que la police nationale peut faire usage des armes à feu, et que les
juridictions militaires connaissent les infractions commises par les membre
policiers (Art. 156 de la constitution) elle (PNC) est un service public civil Art.2
de la loi du 11 Août 2013 portant fonctionnement de la (PNC).
Chapitre 4. La fonction administrative de l’Etat.
Une fonction est une charge, c’est l’exercice d’une charge, ainsi une charge
peut être perçu comme étant tout ce qu’une personne est appelé à faire.
§1. Distinction entre les fonctions et les taches de l’Etat.

Dans le langage courant on a tendance à confondre les fonctions de l’Etat


et les taches de l’Etat, bien que ces deux notions se convergent quelque part.
Mais se distingue formellement.
L’expression fonction de l’Etat : est le produit d’une… intellectuelle, elle
est en fait le produit d’une classification des actes, les fonctions ne sont rien
d’autres que des classes d’actes. On pourrait nommer ces classes (Activités)
plutôt que fonctions. Mais ce dernier terme permet de souligner que
l’accomplissement des actes est nécessaire au bon fonctionnement de l’ensemble
du système.
Il est à noter que lorsqu’on parle des fonctions de l’Etat on voit plus le
pouvoir juridique reconnus aux gouvernants de l’Etat. Donc les fonctions de
l’Etat sont les fonctions juridiques que le droit positif confère aux organes de
l’Etat. De ce fait, nous avons la fonction législative, la fonction exécutive et la
fonction juridictionnelle cette classification sert donc à justifier une certaine
répartition de compétence. La plupart des constitutions modernes ont adoptées
une classification qui prend en considération le 3 pouvoirs classique de l’Etat:

• Pouvoir législatif ou fonction législative : consiste à confectionner


les lois au sens technique du terme c’est-à-dire au sens organique
et formel.

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• Le pouvoir exécutif ou fonction exécutive : conçu uniquement au


départ comme une fonction d’exécution stricte des lois par des
actes juridiques individuels et matériels en absence de tout pouvoir
réglementaire. Toutefois, depuis lors la fonction exécutive
comprend l’exécution matérielle et la direction de l’administration,
la conduite des relations internationales et les initiatives des lois
ainsi qu’un rôle politique dans le cadre de la définition et de la
conduite de l’Etat.
• Le pouvoir judiciaire ou la fonction juridictionnelle : elle consiste à
résoudre les litiges ou à dire le droit applicable dans une affaire
donnée en litige. Il y a des auteurs qui parlent de fonction judiciaire
animée par les juges.
Par tache étatique, on doit entendre les diverses activités dont les
personnes administratives assurent la charge conformément au droit en
vigueur.
Ex : placer l’éclairage publique, procéder au recensement de la population,
assurer l’enseignement national les taches étatique se sont multipliées.
Pour ainsi clore ce paragraphe nous dirons que les taches étatiques sont
donc très diversifiées et varient dans le temps et dans l’espace alors que les
fonctions de l’Etat c’est-à-dire les diverses formes juridiques de l’activité
étatique en vue de réaliser les taches étatiques.
§2. Les fonctions administratives de l’Etat.
La doctrine distingue généralement 3 fonctions de l’Etat :
- La fonction Administrative ;
- La fonction normative ;
- La fonction juridictionnelle.

• La fonction normative : expression préférée à la fonction législative car


plus large et pouvant être constituante, législative et règlementaire.
F. constituante constituant, constitution
F.N F. législative législateur (L)

F. Réglementaire Administration ®
Du point de vus matériel cette fonction a pour objet l’accomplissement
des normes (règles) c’est-à-dire les actes établissant des règles générales,

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impersonnelle et abstraites qui fixent les conditions moyennant lesquelles, se


créent, se transforment ou s’éteignent les droits et obligations.

• La fonction juridictionnelle : cette dernière est principalement exercée par


le pouvoir judiciaire ayant pour objet trancher des litiges ou des questions
juridique controversé conforment au droit, le but de l’administration
étant de servir l’intérêt général la place de la fonction administrative se
situe à ce niveau : ces caractéristiques se dégagent mieux quand on
compare avec d’autre fonctions de l’Etat.
• La fonction administrative : cette dernière peut être définit comme étant
« l’activité ayant pour objet la réalisation des taches étatiques, dans la mesure où
ces taches exigent exécution pratique au moyen d’acte juridique et d’opération
matérielle ».
Titre 2. Le droit administratif.
Il est a noté qu’il s’agit là d’une composante essentielle du pouvoir public
congolais qui s’applique à l’activité administrative des personnes publique.
Il s’agit du droit applicable à l’administration « qui est un organe de
l’Etat » ce dernier qui a un objet de définition et des caractéristiques.
Chapitre 1.Objet du droit administratif.
Section 1. Définition.
C’est le droit de l’administration c’est-à-dire le droit applicable à
l’administration, il est à la fois un corps des règles et une discipline scientifique,
il faut retenir que le droit administratif recours aux seuls règles …. (Règles
spéciale au mieux règles spécifique révélant au régime de puissance publique
c’est le droit de prérogatives spécifique, le droit de suggestion ou contrainte
spécifique.
Le droit administratif est la branche du droit public interne qui étudie les
règles juridique relative à l’organisation, à l’action et ou au contrôle de
l’administration.
Section 2. Caractéristiques technique du droit administratif.
Le droit administratif est un droit spécial, non codifié à évolution rapide
un droit essentiellement législatif.
a) Droit spécial : il est droit spécial dans la mesure où il est constitué
d’un corps des règles de puissance publique, l’administration
poursuivant l’intérêt général, la nécessité d’assurer l’efficacité dans

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l’action de l’Etat l’exigence d’assoir un Etat de droit.


L’administration jouit de certain privilège qu’un particulier ne peut
pas avoir et que même appliqué à l’administration les règles du
droit privé doit subir des modifications ou des tempéraments en
vertu de 4 principes inhérents à toute activité de l’administration :
- Principe de la légalité
- Principe de l’égalité
- Principe de l’adaptabilité
- Principe de continuité.

b) Droit non codifié : cela veut tout simplement dire qu’il n’y a pas de
code qui règlemente le droit administratif. Pourquoi ? : ® Tout
simplement parce que le droit administratif est un droit dynamique
qui évolue rapidement

c) Evolution rapide : le droit administratif évolue plus rapidement que


l’autre branche du droit et si la constitution venait à changer cela
déteint sur le droit administratif.

d) Droit essentiellement législatif : Ce dernier étant essentiellement


législatif il se réfère souvent à la loi, chose différente en droit
comparé tel que du droit belge et français qui sont totalement
jurisprudentiel à cause du rôle du conseil d’Etat (ex : arrêt Blanco).

Titre 3. Les sources formelles du droit Administratif


Si les bases du droit administratif (base idéologique, historique principale
surtout d’interprétation intellectuelle du droit administratif congolais et surtout
les base constitutionnelles relative à l’organisation, à l’action et au contrôle de
l’administration publique. constitue également des sources autre que les
sources formelles, classique du droit administratif elles sont importante parce
qu’elles sont formelles a portée générale et substantiel à la source formelle a
portée limitée. Elle joue un rôle prépondérant en Droit administratif « parce
qu’elle est applicable à l’administration et à toutes les autorités publiques de
l’Etat, que leur violation peuvent être sanctionnée par l’autorité compètent
utilisant la force publique

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Chapitre 1. Définition des sources du droit administratif


Il est à retenir que les sources du droit réunies à la fois à un ensemble des
facteurs et des procédés formelles ou non qui influent ou qui donne naissance à
des règles régissant l’administration. Nous les présentons d’abord
hiérarchiquement en suite de manière commentée.
Chapitre 2. Enumération des sources formelles dans l’ordre hiérarchique et
leur force juridiques
1. Les sources formelles à portée générale et abstraite dans l’ordre juridique
interne de l’Etat.
Les sources formelles sont celles qui sont qualifiées par rapport à leur
force juridique.
I. La constitution
II. Les traités et accords internationales
III. Les actes législatifs
IV. La coutume locale
V. Les principes généraux de droit
VI. Les décisions réglementaires de l’autorité administrative, c’est-à-
dire le règlement administratif.

2. Les sources formelles à portée limité


I. Les actes administratifs non règlementaires
II. Les actes des justices des autorités judiciaires
III. Les actes authentiques en forme exécutoire.

DEFINITION
I. La constitution
Elle peut être perçue comme étant la loi de lois. Elle est la loi
fondamentale de l’Etat qui fixe les règles relatives à l’organisation ou
fonctionnement des institutions politiques ainsi que les règles relatives au droit
fondamentaux du citoyen/ et de l’homme. Elle est donc véritablement la charte
de l’Etat.
II. Traités et accords internationaux
Ce sont des accords conclus entre Etat ou autre sujet de droit
international (O.I) en vue de produire des effets de droit dans leur relation
mutuelle. Ils sont sources de droit administratif dans la mesure où ils créent des

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droits et des obligations pour les particuliers qui sont des administrés ou des
usagers des services publics.

III. Les actes législatifs


Il s’agit des actes suivant :
- Les lois formelles
- Les actes ayant force de loi
- Les édits.

• Quid de la loi :
Au sens technique ou sens organique et formel, c’est tout acte édicté par
le législateur national suivant la procédure législative fixée par la constitution
telle que complété par le règlement interne des chambres du parlement
(assemblée nationale et sénat) et promulguée par le président de la république.

• Quid des actes ayant force de loi :


Il s’agit de toutes déclarations de volonté émanant de l’exécutif et est
destiné à produire vertu de la constitution en de théorie des circonstances
exceptionnelles « des Effet juridique équipollant à ceux d’une loi ».*
Ex : décret-loi, ordonnance loi.

• Quid des édits :


C’est tout acte législatif émanant de l’assemblée provinciale, légiférant
dans les matières relevant de la compétence des provinces en suivant la
procédure législative contenu dans la constitution telle que appliquée par les
lois portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des
provinces et le règlement intérieur de l’assemblée provinciale. L’édit est
promulgué par le gouvernement de province entant que chef de l’exécutif
provincial.
IV. La coutume locale
Il s’agit de l’ensemble d’usage ou des pratiques qui, à force d’être répété
dans le temps finissent par être considérés par le membre d’une société comme
étant juridiquement obligatoire.
V. Les principes généraux du droit
Peuvent être définit comme étant ensemble des règles de droit reconnue
par le législateur et admis par la jurisprudence. Comme étant obligatoire, non

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seulement pour l’administration mais aussi dans les relations entre


l’administration et les particuliers et dont la violation est sanctionnée par le juge.
Il y a donc ici 4éléments à retenir :
- Ils sont reconnus par le législateur
- Ils sont admis par le juge
- Ils sont des règles obligatoires
- Leur violation est sanctionnée
Ex : le principe de la continuité de l’Etat, le Príncipe du non rétroactivité.
VI. Les règlements administratifs
C’est tout acte unilatéral de l’administration qui crée des règles juridique
générale et impersonnelle. Par règlement administratif on entend « un
ensemble des règles générales de portée générale émanant de l’administration
dans l’exercice de sa fonction administrative et qui régissent des cas
indéterminés ou des personnes non expressément identifiées.

Chapitre 3. Intérêt de la hiérarchisation des sources en droit administratif


congolais.
Cet intérêt peut se constater sur deux plans à savoir sur le plan de la
légistique et sur le plan du contentieux de la légalité.
Section 1. Intérêt sur le plan de la legistique.
La legistique c’est l’art de présenter le texte. Sur ce plan on doit se forcer
de répondre chaque fois u trois questions suivantes :

• Quel est l’autorité compétente pour édictée telle ou telle règle ?


• Sous quelle forme doit agir l’autorité requalifiée ?
• L’autorité compétente pour édicter une règle doit pouvoir le faire
suivant quelle procédure ?
De l’autorité.
On doit de ce fait savoir si les règles de compétence sont le même que
celles qui étaient en vigueur au moment où le texte sous examen était édicté ou
si elles ont changés. Si les mêmes règles sont en vigueur dans ce cas il y a
application d’un principe de parallélisme de formes et de compétence en
revanche, si les règles ont changées le principe ne joue plus si non il y aura
illégalité pour vice de compétence.

Encyclopédie
18

De la forme
La forme devra être respectée si non on parlera d’illégalité pour vice de
forme.

Quelques questions se posent : faudrait-il un avis ? Si oui ce dernier sera simple


ou motivé ? Ou encore conforme ? « Avis obligatoire à suivre ».
Section 2. Intérêt sur le plan du contentieux de la légalité
« Dit aussi contentieux d’annulation pour excès de pouvoir, c’est le principe qui
veut que les actes inferieurs soient conformes ou se conforme aux actes supérieurs ». En
ce qui concerne les règles de compétences toute chose étant égale par ailleurs,
les principes ci-après doivent être suivis :
➢ Les règles supérieures l’emporte sur les règles inferieures, aussi la
constitution l’emporte sur : les lois, les règlements administratif etc.
➢ Même s’il s’agit des règles de même nature, celle emmenant de
l’autorité supérieure prime sur celle de l’autorité subalterne
subordonnée. Ainsi, une ordonnance du président l’emporte sur un
décret du premier ministre ou sur l’arrêt d’un ministre.
➢ S’agissant des règles de même nature et même niveau. La règle
nouvelle l’emporte sur la règle antérieure en cas de contradiction
car la loi nouvelle est censé modifiée explicitement ou
implicitement l’ancienne, la règle de portée générale prime sur celle
de portée individuelle ainsi un règlement prime sur un acte
administratif individuel.

Encyclopédie
19

Partie ІІ. L’ORGANISATION DE L’ADMINISTRATION.


Deux questions de doctrine sont à maitriser préalablement pour bien
comprendre l’organisation de l’Etat « la doctrine est en soi une source
sociologique ».
Il s’agit ici des données que l’on qualifie des données juridiques et les
données techniques de l’organisation administrative.
Titre 1. Les données juridiques de l’organisation administrative en R.D.C.
L’étude de l’organisation administrative vise en réalité l’étude des
instituions administratives qui permettent à l’Etat de pouvoir agir pour la
satisfaction des besoins d’intérêt général. Les institutions administrative
conduisent donc directement à la notion de la personnalité morale en droit,
laquelle notion permet l’existence des « personnes morales » pouvant agir en vue
de la satisfaction des besoins collectifs, d’où l’analyse des notions de :

• Personnalité morale en droit


• Personne morale de droit public
Chapitre 1. La personnalité morale en droit.
Si en droit privé les personnes juridiques sont des personnes physiques
et des personnes morales. En droit public les personnes juridiques sont des
personnes publiques qui sont toute et uniformément des personnes morales.
D’où l’importance de la notion de la personnalité morale. En effet, en droit
administratif les personnes physiques appartenant à l’administration
n’interviennent pas pour leur propre compte. Elles ne sont que les organes ou
les représentants des personnes morales.
En un mot, les autorités administratives n’agissent que pour le compte de
la personne publique dont elles dépendent.
La personnalité morale n’est rien d’autre que la capacité d’être titulaire des
droits et débiteur des obligations, c’est la personnalité juridique des personnes
morales. Et sur le plan pratique la notion de la personnalité morale présentent
4 intérêts envident :
- La notion de la personnalité permet de faire les distinctions entre les
personnalités juridiques c’est-à-dire entre la personnalité juridique des
collectivités ou organisme et celles des personnes physiques entant
qu’individu.

Encyclopédie
20

- Cette notion permet de faire la distinction entre des personnes morales et


ceux des personnes physiques qui agissent en son nom ; par voie de
conséquence distinction de responsabilités respective qui en découle
- Cette notion permet également de faire la distinction entre patrimoine
c’est-à-dire ceux de la communauté à la collectivité ou groupement et
ceux de l’individu le composant.
- La notion de la personnalité morale est dominée par le principe de la
spécialité. Il faut savoir par exemple que chaque personne morale a un
objet précis qu’elle poursuit c’est-à-dire qu’elle créée pour atteindre un
but déterminé, alors que la personne humaine est libre de poursuivre un
objet qu’elle veut.
Comparativement aux personnes physiques il y a 4 différences qui séparent les
personnes morales des personnes humaines sur le terrain juridique :
- La personne morale échappe à la précarité des personnes humaines sa
durée n’est pas limitée par une mort naturelle.
- La personne morale ne peut agir qu’en fonction de l’intérêt des services
desquels elle est créée « c’est le principe de la spécialité des personnes morale »,
alors que la personne physique est libre car elle peut poursuivre tout objet
licite.
- La personnalité juridique est acquise de plein droit à toutes les personnes
humaines
- Alors que toute personne physique jouit normalement de la même
capacité, celles des personnes morales peut être plus ou moins large.

Chapitre 2. Les personnes morales de droit public


Pour les catégories des personnes morales de droit public voir les
personnes administrative et leur différentes forme d’administration : les P.A.T
et les P.A.S mais ceci ne nous empêche pas de cherche à cerner d’avantage la
notion des personnes morale de droit public en tachant de le différencier de
manière nette aux personnes morale de droit privé :

• Différence entre les personnes morales de droit public et ceux de droit privé
Cette différence peut être située à 4 niveaux :
- Niveau de la création
- Niveau du but poursuivit
- Niveau de l’appartenance
- Niveau du droit de régime juridique.

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21

Au niveau de la création : la PMDP est créée unilatéralement par la volonté


du pouvoir public « gouvernants, les institutions de la république » en
revanche une personne morale de droit privé est créée par le concours des
volontés des personnes qui la créée.

Au niveau du but poursuivit : la PMDP poursuit toujours et alors toujours


l’intérêt général tandis que celle du droit privé poursuit toujours le but
personnel.

Au niveau de l’appartenance : l’appartenance à une personne


administrative territoriale est obligatoire tandis que l’appartenance à une
personne morale spécialisé n’est pas obligatoire en revanche nul ne peut
être tenu d’appartenir à un groupement privé contre sa volonté,
l’appartenance est donc facultatif et libre en ce qui concerne les personnes
morales de droit privé.

Au niveau du régime juridique : la PMDP soumis en principe au droit public


et celle de droit privé soumis au droit privé.

Titre 2. Les données techniques de l’organisation administrative.


Il s’agira ici de l’étude des techniques d’organisation administrative ou
des procéder de répartition de compétence entre les différentes personnes
administratives.
Ce procéder ne sont pas propre à une forme de l’Etat, unitaire ou fédéral.
Les Etats y recours tout simplement pour organiser leurs administrations. De ce
fait, la doctrine distingue deux types d’organisation administrative entre autre :

• La centralisation
• La décentralisation.
Chapitre 1. La centralisation
Elle peut être perçue comme étant une technique d’organisation de
l’administration.
Section 1. Notion
La centralisation est le système d’organisation administrative qui
consiste à situer le pouvoir de décision au sommet de l’Etat. C’est-à-dire au

Encyclopédie
22

niveau de l’autorité centrale soit dans la capitale, les autres collectivités ne


peuvent agir que par délégation.
Section 2. Modalité
Il existe deux formes de centralisation :
- La centralisation concentrée ou la concentration
- La centralisation déconcentrée ou la déconcentration

a. La concentration : est dans le système centralisé concentré le pouvoir


détenu par le centre tout y est décidé et rien n’est délégué à la
périphérie.
Il faut dire que cette forme de centralisation est théorique parce que même dans
les régimes totalitaires ou autoritaires, l’Etat ne peut seul pendre toute les
décisions à partir de la capitale.
b. La déconcentration : il s’agit d’une technique d’organisation qui
consiste à remettre d’important pouvoir des décisions à des agents du
pouvoir central placé à la tête de diverse circonscription
administrative . en soit elle est une technique d’organisation au sein
d’une même personne publique consistant à distribuer les agents et à
repartir les compétences entre une administration centrale et des
services déconcentrés et des services extérieurs.
Section 3. Avantages et inconvénient
§1. Avantages
3 groupes sont à distinguer :

• Sur le plan administratif : ici la centralisation dans sa forme de


déconcentration permet d’assurer une gestion rationnelle des affaires
publique l’efficacité et uniformité dans le traitement des problèmes
émanant de tout territoire.

• Sur le plan sociaux politique : sous cet angle la centralisation favorise le


nationalisme, la cohésion nationale et décourage le tribalisme.

• Sur le plan socio-économique : Ici elle favorise le grand projet d’intérêt


national, elle permet de faciliter la réalisation de certains projets.

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23

§2. Inconvénients/ désavantages


Ceux-ci sont également perçus à triple niveau :

• Sur le plan administratif : ici elle peut favoriser l’uniformisation et la


méconnaissance des particularités ou des réalités locales.

• Sur le plan socio-politique : ici la centralisation est perçue comme anti-


démocratique dans la mesure où l’on ne demande pas au ressortissant du
pays ce qu’ils pensent et on s’impose ainsi elle favorise l’autoritarisme.

• Sur le plan socio-économique : elle peut engendrer des injustices et des


inégalités.

Chapitre2. La décentralisation.
Section 1. Notion.
Il s’agit d’un système d’organisation administrative dans lequel il y a
création par la loi en vertu de la loi en détenant du centre d’autre niveau de
responsabilité et de des décisions « elle se réalise toujours par l’intervention du
législateur, toujours organiser par une loi ». Elle consiste à conférer des
pouvoirs de décisions à des organes autres que des simples agents du pouvoir
central.
Section 2. Formes ou modalité.
Dans la pratique des Etats l’on découvre qu’il y a des types classiques de
la décentralisation à côté d’un type nouveau « le régionalisme constitutionnel
ou politique » qui dépasse la simple décentralisation administrative.
§1. Les types classiques de la décentralisation
On distingue traditionnellement la décentralisation territoriale et celle
fonctionnelle ou technique ou par service.

• La décentralisation territoriale : elle correspond à l’autonomie des


collectivités infra étatiques définies dans l’espace géographique tan
disque
• La décentralisation fonctionnelle : elle consiste à conférer une certaine
liberté d’action à un service public déterminé en le dotant de la
personnalité juridique. Ex : les établissements publics « service public
décentralisé ».

Encyclopédie
24

Si la décentralisation territorial repose sur la situation géographique et aboutit


à la création des personnes morales dont la compétence se détermine par
référence à un territoire « ex : les ETD » ; la décentralisation fonctionnelle en
revanche, repose sur une base technique et aboutit à ériger un service public en
centre d’intérêt juridiquement protégé Ex : UNIKIN.
§2. Types nouveau de la décentralisation territoriale « Régionalisme
constitutionnel ».
La décentralisation territoriale classique est en principe organisée par la
loi et garantie par elle et jusque-là on est en face de la décentralisation
administrative simplement mais, lorsque la garantie de l’autonomie devient
constitutionnelle ou se situe au niveau de la constitution, l’on arrive au
régionalisme constitutionnel, dans ce cas de décentralisation des provinces sont
affirmées comme des entités autonome et politique par la constitution. Elles
disposent ainsi d’un gouvernement provincial et d’une assemblée provinciale
dans cet Etat régional et l’existence des institutions provinciales portant
l’autonomie de la province « législative, exécutive », elle lui manque la
compétence constitutionnelle pour être un Etat fédéré, le régionalisme
constitutionnel est un système à mi-chemin entre l’Etat unitaire et l’Etat fédéral
car il va au-delà d’une simple décentralisation administration.
Section 3. Avantages et inconvénient de la décentralisation.
§1. Avantage
- Elle présente l’avantage d’opéré d’une division de travail en
décongestionnant les affaires de l’Etat « il y a partage de responsabilité
entre pouvoir central et les entités locales ».
- Elle a l’avantage de promouvoir le développement harmonier du pays en
prenant en compte des particularités ou de sensibilité locale, elle assure
l’unité du pays dans la diversité.
- Elle assure une gestion beaucoup plus transparente des affaires de l’Etat
« organes locaux de représentant élu ou désigné »
- Elle permet une plus grande spécialisation dans la concrétisation des
taches d’intérêt communautaire par le biais de la décentralisation par
service ou fonctionnelle.
§2. Inconvénient
- Elle a tendance à l’aromatisation du pouvoir par la multiplicité des
centres de décision.

Encyclopédie
25

- Elle favorise le gaspillage des ressources « multitude des centre de


gestion et l’ordonnancement.
- Elle accentue le particularisme local, le tribalisme, le régionalisme,…

Chapitre 3. Le fédéralisme et la décentralisation territoriale.


Section 1. Notion de fédéralisme.
Il faudrait commencer par rappeler les différentes formes de l’Etat dont
nous avons :
Simple (unitaire)
Réelle
Régionalisme les unions
Personnelle
Composé ou complexe

Etat fédéral.

• L’Etat en lui-même est une personne morale ayant les compétences


suivantes : compétences juridique, compétences constitutionnelles,
compétences législatives.
• Un Etat fédéral composé est un Etat où il y a deux titulaires des
compétences étatique à savoir l’Etat fédéral aussi que l’Etat fédéré.
Section 2. Les points de différence entre le fédéralisme et la
décentralisation territoriale.
L’on doit reconnaitre aisément que cette différence se situe à trois niveaux :
- Au degré d’autonomie entre le pouvoir central et les entités subordonnées :
Dans la décentralisation « Etat unitaire » l’autonomie dont bénéficies l’entité
décentralisée se situe au niveau et au sein de l’exécutif dans la décentralisation
« Etat unitaire » l’autonomie dont bénéficies l’entité décentralisée se situe au
niveau et au sein de l’exécutif c’est-à-dire du gouvernement central, cette
autonomie est essentiellement administrative même si il y a le cas du
régionalisme constitutionnel qui qui consiste en une régionalisation ou une
décentralisation politique, en revanche dans l’Etat fédéral, l’autonomie est
conçue vis-à-vis de tous les organes du pouvoir central c’est-à-dire l’exécutif,

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26

législatif et judicaire . Les pouvoirs dévolus aux entités fédérées sont de nature
étatique.

- Au niveau de la participation des entités subordonnées dans les organes du


pouvoir central : Dans l’Etat fédéral, les collectivités composantes sont
entant que telle associée à l’exercice du pouvoir législatif central, ce
qui n’est pas le cas dans l’Etat unitaire décentralisé. En effet, dans la
décentralisation les entités décentralisées ne participent pas en tant
que telles à la formation des organes centraux : le parlement
« principalement le sénat » et le gouvernement.
- Au niveau de la garantie juridique de l’autonomie : Dans l’Etat fédéral, les
Etats membre sont souverains en ce qui concerne les matières que la
constitution fait entrer dans leurs compétences en revanche les
collectivités décentralisées demeurent toujours placées sous le
contrôle de l’Etat qui vérifie au minimum la légalité de leurs actions.
Titre 3. L’organisation administrative de la RDC.
On peut noter d’emblée que l’étude de l’organisation administrative
de la R.D.C prend en compte ces différentes formes à savoir :

• L’administration d’Etat
• L’administration territoriale décentralisée
• L’administration parastatale ou paraétatique.

Chapitre 1. Administration d’Etat


Elle est constituée de l’ensemble des services qui dépendent de
l’Etat en tant que personne morale distinct des autres personnes administrative
territoriale. Elle comprend :
- L’administration centrale de l’Etat
- L’administration déconcentrée d’Etat

Section 1. L’administration centrale d’Etat.


Elle comprend l’ensemble des organes centraux de l’administration
d’Etat basés dans la capitale, siège des institutions nationales. L’administration
centrale regroupe toutes les autorités administratives centrales « représentante
de la puissance publique ainsi que les services publics centraux qui les assistent ».

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27

§ 1. Les autorités administratives centrales


Il s’agit là de toutes les autorités qui forment le pouvoir exécutif et
qui à coté de leur rôles politiques exercent un rôle administratif parce que à la
tête du pays on y trouve les autorités suivante :

• Le président de la République : Chef de l’Etat placé à la tête de l’Etat il est le


chef suprême de l’ensemble de l’administration de l’Etat. Il est le
détenteur d’un pouvoir règlementaire limité mais, dispose d’un large
pouvoir de nomination, il statue par voie d’ordonnance.
• Le premier ministre : c’est l’autorité administrative principal de l’Etat, il
exerce le pouvoir réglementaire de l’Etat, c’est lui qui exécute les lois, il
statue par voie de décret. l’exécutif de la R.DC est bicéphale en ce qu’il est
coiffé par un président de la république élu au suffrage universel et
premier ministre nommé issu de la majorité parlementaire.
• Les ministres : ces sont les chefs de département ministériels, ils sont
autorités hiérarchiques des différents secrétariats généraux
d’administration publique et des services publics spécialisé institué au
sein de leurs ministères respectif. Ils statuent par voie d’arrêté, les
ministres détiennent un pouvoir réglementaire sectoriel « c’est le pouvoir
de prendre des règlements qui sont des actes administratif ministériel
unilatéral par excellence » d’exécutions des ordonnances du président de
la république et des décrets d’exécution du 1er ministre.
• Les vice-ministres : ils n’ont pas des pouvoirs propres et ne peuvent pas
signer les arrêtés ministériels, en cas d’absence des ministres titulaire, le
conseil des ministres va désigner un successeur de ce dernier ou un
ministre remplaçant pour prendre l’arrêt dans le domaine visé. En
assumant l’intérim du ministre le vice-ministre doit se limiter à signer des
lettres
• Le gouvernement : entant qu’une institution collégial et solidaire, il
fonctionne par groupe, par solidarité, délibère et décide en conseil des
ministres dirigé par le président de la république afin de permettre la
concertation nécessaire dans le cadre de la définition de la politique de la
nation.
En dehors de ces autorités traditionnelles centrales, on peut citer
l’existence des autorités administrative indépendante « A.A.I »qualifiée
d’institution d’appuis à la démocratie par la constitution de 2006 par exemple :
la CENI, le CSAC, la CNDH, la BCC, ARTC…

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28

§2. Les principaux services de l’Etat « centraux »


Nous avons :

• La présidence de la république : c’est l’ensemble des services qi accompagne


le président de la république dans sa mission constitutionnelles : « le
cabinet des chefs de l’Etat, la maison civile du chef de l’Etat, la
chancellerie des ordres nationaux ».
• La primature : faite de l’ensemble des services qui accompagne le 1er
ministre : « le cabinet du 1er ministre, le secrétariat général du
gouvernement, le secrétariat général de la primature ».
• Le département ministériel : coiffé par un ministre : « la direction du
département ministériel, le cabinet du ministre, le secrétariat général
ministériel, le service spécialisé dans certain ministère.
• Les services centraux de l’armée et de la police : ces sont des services qui n’ont
pas de personnalité juridique mais qui possède une certaine autonomie
de gestion.
• Les organismes publics consultatifs nationaux :
- La cour constitutionnelle
- Le conseil d’Etat
- Le conseil supérieur de la magistrature
- Le conseil supérieur de la défense.
Section 2. L’administration déconcentrée d’Etat.
Plus largement l’administration déconcentré d’Etat est assurée par
les entités territoriales déconcentrées à savoir : « le territoire, les quartiers, le
groupement, les villages » et par les services déconcentrés d’Etat.
L’administration déconcentrée des services déconcentrés est formée
d’une administration déconcentrée d’Etat à l’extérieur du pays et d’une
administration extérieur d’Etat.
Chapitre 2 l’Administration territoriale Décentralisée
Il s’agit de l’administration de E.T.R « bénéficiant d’une décentralisation
politique » et E.T.D « bénéficiant d’une décentralisation administrative »,
l’administration territoriale actuelle est caractérisé sous la constitution du 18
février 2006 par l’existence d’un côté des E.T.R (entité territoriale régionalisé) et
de l’autre des E.T.D, (entité territoriale Décentralisée.) cela veut dire que R.D.C
est désormais un Etat régional.
Les principes du régionalisme politique congolais sont posés dans les
dispositions des Arts. 2, 3, 195,201 et 205 de la constitution. Il s’agit en effet

Encyclopédie
29

d’une administration locale décentralisé politiquement au niveau de la ville de


Kinshasa et des provinces(E.T.R) d’une part, et administrativement à l’échelon
des entités de base( E.T.D),d’autre part.
Sur le pouvoir des ETR (loi n° 08/012 du 31 juillet 2008 portant principe
fondamentaux relatif à la libre administration des provinces) et sur le pouvoir
des ETD (loi organique n°08/016 du 7 octobre 2008 portant composition,
organisation et fonctionnement des ETD et leur rapport avec l’Etat et les
provinces.

Chapitre 3 l’administration parastatale ou paraétatique


L’administration parastatale c’est l’administration des personnes
administrative spécialisée (P.A.S réf partie 1) parmi lesquels : L’établissement
publics mais également les A.A.I (autorité administrative indépendante) A celle-ci il
ne faut pas manquer d’ajouter la caisse nationale de péréquation comme une
personne administrative, qui fait aussi parti de l’administration parastatale ou
paraétatique.
§1. Les établissements publics
Traditionnellement, les E.P est un mode de gestion de services publics, il
est un service public personnalisé. Il est en fait toute entité de droit public doté
de la personnalité juridique et chargé de la gestion d’une activité de service
public.
1. Notion de l’établissement public en droit congolais aujourd’hui :
La loi n° 08/009 du 7 juillet 2008 portant disposition générale applicable
aux établissements publics donne une définition légale à l’établissement public.
Suivant son article 2 l’établissement public est « toute personne morale de droit
public créée par l’Etat en vus de remplir une mission de service public ». Dans
cette définition apparait plusieurs éléments caractéristiques de l’établissement
public entre autre il s’agit :

• D’une personne morale de droit public c’est-à-dire un service public


personnalisé ou décentralisé. En effet celui-ci bénéficie de l’autonomie
organique, financière et patrimoniale car il est doté de la personnalité
juridique.
• L’établissement public est créé par l’Etat (d’où une personne privé ne
puis le créer) créer en suivant la voie unilatéral de service public c’est

Encyclopédie
30

pourquoi l’Etat désigne ici la puissance public et doit être compris dans
sa forme globale comprenant le pouvoir central, la province et l’ETD.
• L’établissement public remplis une mission d’un service public
(mission d’intérêt général), lequel au sens organique prend en charge
un service public au sens matériel
En doctrine et en droit positif congolais l’établissement public a pour objet
la gestion d’un service public à caractère administratif, social, culturel et
technique l’art.4 de la loi du 7 juillet 2008 portant disposition générale
applicable aux établissements publics dispose : « suivant son objet
l’établissement public est à caractère soit administratif, soit culturel, soit
scientifique, soit technique… »
§2. Les entreprises publiques sous l’ancienne législation congolaise
Antérieurement en droit congolais les services public personnalisé étaient
tous qualifié d’entreprise public la loi N° 78-002 du 6 janvier 1978 portant
disposition générale applicable aux entreprises publiques qualifiées
d’entreprise public toutes les personnes administratives spécialisées. A
l’époque tous les établissements publics quel qu’en soit l’objet était entreprise
publique.
En conclusion donc l’administration parastatale congolaise est
actuellement formée des seuls établissements publics entendus comme des
services publics administratifs. Avec la réforme de 2008 la catégorie
d’établissement public à caractère industriel et commercial n’existe plus en
RDC ; tous ceux-ci ont été transformé en entreprise publique sous la forme des
sociétés commerciale c’est-à-dire en personne morale de droit privé régis par le
droit commercial.
(Complète l’ensemble de tout ce qui est plus haut : « par ailleurs la loi cadre n° 14/004
du 11 février 2014 de l’enseignement national définit l’expression établissement public
comme celui qui assure l’enseignement national dans les conditions définis par la loi.
art.7 point 15 ». Autrement dit, les établissements publics de l’enseignement national
exemple : les universités publics, les instituts supérieure publics, les écoles publics ne
sont pas régis par la loi du 07 juillet 2008 portant disposition générale applicable aux
établissements public, ceci est important car il existe deux types d’établissement public
les uns sont régis par loi de 2008 portant sur la réforme et les autres sur la loi de 2014.).

Encyclopédie
31

§3 Les autorités Administratives indépendantes (les A.A.I)


Perçu comme service public administratif d’Etat, les A.A.I sont les
institutions administratives qui sont placées hors hiérarchie, échappant à tout
pouvoir d’instruction et de reformation et disposant d’une liberté d’action
juridiquement garantie. Concrètement les A.A.I ne sont pas soumis à l’autorité
hiérarchique d’un ministre.
Enfaite les AAI sont des organismes administratif qui agissent au nom de
l’Etat et dispose d’un réel pouvoir, sans pour autant relever de l’autorité du
gouvernement cependant les AAI ne sont pas indépendante du juge
spécialement du juge administratif qui peut censurer leurs actes.
En République Démocratique du Congo toutes les A.A.I sont des
institutions dotées de la personnalité juridique, ces organismes congolais de
droit public ne peuvent être classés que dans la catégorie d’institution
administrative. Ils sont indépendant en ce qu’ils sont soumis à aucun contrôle
hiérarchique ou de tutelle administrative.

Ils sont une autorité dans la mesure où ils disposent d’un pouvoir propre
des décisions, qui légitime leurs existences, en effet le droit congolais s’inscrit
dans la lignée générale qui organise les autorités administrative indépendante
comme des organes administratif c’est-à-dire au sein des fonctions exécutive de
l’Etat.
Les AAI dispose donc d’une compétence propre dans un domaine
spécialisé. Elles ont tantôt un pouvoir règlementaire dans un secteur donné,
tantôt un pouvoir des prises des actes administratifs non réglementaire
(autorisation, attribution, agrément, avis conforme).
Elles peuvent disposer également d’un pouvoir d’enquête et des
sanctions pouvant aboutir au prononcer des sanctions administrative qui reste
attaquable devant le juge administratif. Elles peuvent encore disposer d’un
pouvoir de règlement de différend dans un secteur d’activité. Le pouvoir
reconnu à une A.A.I sont donc varier, allant de la simple compétence d’avis au
pouvoir de délivrer des autorisations, en passant par celui de prononcer des
sanctions administratives.
Faisant l’inventaire des AAI congolaise on peut noter parmi les services
publics personnalisés c’est-à-dire doté de la personnalité juridique, les
organismes publics d’Etat ci-après :

Encyclopédie
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1. A.R.P.T.C : l’autorité de régulation de la poste et de télécommunication.


(loi n°014/2002 du 16 octobre 2002).
2. C.E.N.I : la commission électorale nationale indépendante. (Loi Org.
N°10/013 du 28 juillet 2010).
3. C.S.A.C : le conseil supérieure de l’audiovisuel et de la commutation. (Loi
org. N°11/01 du 10 janvier 2011).
4. C.N.D.H : commission national des droits de l’Homme (loi org.N°13/013
du 28 Juillet 2010)
5. C.E.S : le conseil économique et social (Loi org. N° 13/011 du 21 mars
2013).
Il faut noter le cas particulier de la B.C.C (Banque central du Congo loi n°
005-2002 du 07 mai 2002) la B.C.C doit être rangé parmi les A.A.I car d’aucun a
toujours voulu classé ce dernier parmi un établissement public ce qui est faut
étant donné que ce dernier n’est point sous une quelconque tutelle.
§4 la caisse nationale de péréquation.
L’art. 181 al.1 de la constitution » la caisse nationale de péréquation est
dotée de la personnalité juridique, la caisse nationale de péréquation a pour
mission de financer des projets des programmes d’investissement public en vus
d’assurer la solidarité nationale et de corriger le déséquilibre de développement
entre les provinces et ETD. Quoique la casse nationale de péréquation est placée
sous la tutelle du gouvernement art.181 al.4 de la constitution elle ne peut être
qualifiée d’établissement public dans la mesure où les établissements public ne
sont pas de création constitutionnelle (d’ici l’on comprend que la caisse
nationale de péréquation n’est ni AAI « car n’est ni établissement public…).
Ainsi donc le placement de la caisse nationale de péréquation sous la tutelle du
gouvernement l’écarte d’office de la catégorie des AAI « d’où la caisse nationale
de péréquation est une personne admonitive spécialisé sui generis.

Encyclopédie
33

PARTIE ІІІ : L’ACTION DE L’ADMINISTRATION


Introduction
Pour remplir sa mission de satisfaction de l’intérêt général,
l’administration recours à deux modalités d’actions et à des différents moyens
d’action ; à savoir :

• Les modalités d’action de l’administration sont :


- les services publics et
- la police administrative.

• Les moyens d’actions de l’administration sont :


- Moyens humain ;
- Moyen juridique et
- Moyen matériel.
Titre 1. Les modalités d’action de l’administration
Chapitre 1. Les services publics
Section 1. L’émergence du concept de service public
Dans l’antiquité grecque, puis dans la Rome républicaine (Res Republica).
La distinction entre la notion d’utilité publique et celle privée existaient déjà au
moyen âge, il est préconisé au 14e siècle l’idée d’institution de service collectif
toutefois la liaison du substantif service et de l’adjectif public remonte à la fin
du 16e siècle. Cependant à l’époque de l’Etat gendarme c’est la notion de
puissance publique qui a fait la vedette, ce n’est que plus tard avec l’évolution
de l’Etat vint l’avènement du service public dans le champ du droit
administratif va se réaliser avec l’arrêt du 08 février 1873 du tribunal des conflits
connus sous le nom de l’arrêt « BLANCO » le service public devient le critère
du droit administratif et à la fois le fondement et la limite du pouvoir des
gouvernants.
Donc au 19e siècle on concevait la différence entre l’Etat, les services
publics, le droit administratif et la compétence du juge administratif. Mais, cette
idée de construire tout le droit administratif sur l’unique notion de service
public et abandonnée puisque force est de constater que 2 notions sont plutôt
au cœur du droit administratif :
✓ Celle de service public et
✓ celle de puissance publique.

Encyclopédie
34

L’une et l’autre ensemble ou séparément constitue les deux notions


fondamental du droit Administratif. Donc à partir du 20 e siècle avec le
développement prodigieux des services public et la constitution des services
public tellement vaste l’habitude se prise de ne plus dire « intérêt public » mais
« intérêt général ».
Section 2 Notion des sévices public
Le législateur congolais du 07 juillet 2008 définit le service public comme
étant « Tout organisme ou toute activités d’intérêt général relevant de l’administration
publique » cette définition prend en compte le consensus dégagé au niveau de la
doctrine qui considère que l’expression service public est utilisé au minimum
dans un double sens, un sens organique et formel « service public entendu comme
une institution ou un organe chargé d’une mission d’intérêt général » et un sens
matériel ou fonctionnel service public désigne ici l’activité d’intérêt général que
l’administration entend assumer.
Section 3. Les catégories des services publics.
Du point de vue du régime juridique applicable aux services publics il est
acquis que seul deux catégories de service public peuvent être retenu :

➢ Les services publics administratif (SPA) et


➢ Les services publics industriel et commercial (SPIC).
Ainsi donc un service public personnalisé ou non est qualifié de service
public administratif (SPA) lorsque son activité est autre qu’industriel ou
commercial. Au départ tous les services publics étaient des SPA avec Blanco il
commençait à naitre une certaine catégorisation mais il y aura vraiment une
catégorisation avec l’arrêt « BAC d’ELOKA » en côte d’ivoire qui viendra
classifier et différencier les services public administratif et les SPIC. Les SPA
sous le régime du droit public par contre les SPIC régit par le droit privé

Section 4 le principe de base de fonctionnement des services publics


Si après analyse il n’existe pas des régimes juridiques applicables à tous
les SP, il existe tout au moins des principes fondamentaux inhérents au
fonctionnement de tout service public.
Il s’agit des principes généraux applicables à tous les SP (voir loi
organique du 3 mars 2016 portant organisation et fonctionnement des SP du
pouvoir central, des provinces et des ETD). Ceux-ci sont Initiés en application
de l’article 194 de la constitution suivante :

Encyclopédie
35

- Le principe d’égalité devant les SP


- Le principe de continuité de SP
- Le principe d’adaptabilité des SP
- Le principe de neutralité dans l’exécution du SP
- Le principe de spécialité du SP
- Le principe de la légalité des actes posés dans le cadre du
fonctionnement des SP
Ces principes fondamentaux rejoignent certaines lois des SP, l’expression des
lois des SP ou loi de Rolan du nom de leur inventeur « Louis ROLAN » est
réservée au principe juridique régissant même sans texte tous les SP.
Aujourd’hui avec l’évolution on peut parler des principes qui sont
effectivement invocables par les usagers « lois parfaites ou complètes » et des
principes qui ne le sont pas « loi imparfaite ou incomplète ».
a. Les lois complètes de SP
Lois complètes ou parfaites du SP renvoient au principe de continuité, au
principe d’égalité devant les SP et au principe de neutralité du SP.
§1 Le principe de continuité du SP
Ce principe applique au SP le principe constitutionnel de continuité de
l’Etat. Ce principe signifie qu’un service public ne saurait connaitre d’éclipse
dans son fonctionnement. Il commande que les SP fonctionnent de manière
ininterrompue.
Les usagers ont donc droit au fonctionnement de façon régulière et
ponctuel conformément aux règlements qui les régissent.
Le droit de grevé n’est pas un droit constitutionnel absolue car il doit se
concilier avec d’autre exigence constitutionnel notamment, la nécessité de la
continuité du SP dans le secteur public. Lorsqu’il y a grève il faut tout au moins
qu’un service minimum soit organisé. C’est justement ce principe qui explique
qu’un gouvernement démissionnaire soit compétent pour expédier les affaires
courantes.
Signalons également que l’institution de l’intérim trouve aussi son
fondement dans le principe de continuité d’un SP.
§2. Le principe de l’égalité devant les S.P
Le principe constitutionnel de l’égalité devant la loi « art. 12 » est en droit
positif congolais est la base du principe de l’égalité devant les SP.

Encyclopédie
36

Ce principe implique l’égalité dans l’accès aux services, l’égalité devant


les prestations fournies par les services et l’égalité devant les tarifs. Le principe
d’égalité se traduit d’abord par l’égal accès des citoyens et administrés au
service public en vue de bénéficier des prestations fournies par celui-ci.
Il renvoie ensuite au traitement égal des usagers dans les SP car à situation
de fait égal, usager doit s’attendre à un traitement égal.
Ce principe s’analyse aussi comme un moyen d’assurer effectivement
l’égalité par l’atténuation des inégalités.
§3. Les principes de neutralité des S.P
Le principe d’égalité des SP a pour corollaire et complément le principe
de la neutralité du SP. Ce dernier veut que par leur fonctionnement les SP
doivent être idéologiquement neutre car les SP repose sur l’idéal d’une
solidarité entre les individus par de là leur différence politique, d’âge, de
résidence, d’’appartenance tribale ou à une minorité culturelle ou linguistique.
C’est pourquoi la loi organique sur l’organisation et le fonctionnement
des SP exige que les SP demeurent apolitique, neutre et impartial, en revanche
les usagers ont l’obligation de respecter la neutralité du SP. La RDC étant un
Etat laïc ne peut prendre des positions hostiles à aucune religion et à aucune
philosophie, comme aucune religion ni aucune philosophie ne peut imposer ou
se concept à l’ensemble des citoyens.
b. Les lois incomplètes du SP
Ces sont les lois que les usagés ne peuvent exiger, ces lois comportent les
principes de la qualité du SP. Le principe légalité et le principe d’adaptabilité
du SP.
§1. Le principe d’adaptabilité du SP
Appeler également le principe de mutabilité du SP ou même la loi du
changement par de l’idée selon laquelle la puissance publique a le monopole de
la détermination de l’intérêt général et du fait de l’absence des droits acquis nés
des actes réglementaires.
L’administration peut modifier à tout moment les règles d’organisation
et de fonctionnement du SP, si l’intérêt général l’exige pour permettre à celui-ci
de continuer à rendre service malgré les changements de son environnement et
intérêt général variant dans le temps , les SP doivent s’adapter à l’évolution des
besoins de la population, des techniques de la situation économique et des choix

Encyclopédie
37

politique cette mutabilité s’impose ipso facto aux usagers et aux collaborateurs
du SP.
§2. Le principe de la qualité du SP.
Les soucis de la qualité du SP sont intrinsèquement liés au SP. En
pratique, l’exigence de la qualité du SP s’est manifeste à travers l’obligation
pour le gestionnaire de service à mesurer la qualité leur activité suivant un
certain nombre d’indicateur en fonction de l’objectif consigné dans le contrat
d’objectif et des moyens, simplement le contrat de performance.
Lorsque l’exigence de qualité ne se solde que par une obligation
d’évaluation elle sert souvent à légitimer l’action du gouvernement vis-à-vis des
particuliers.
N.B. : l’inexistence des principes généraux de base de gratuité des services publics
contrairement à… la gratuité n’est en réalité un principe que pour les SPA obligatoire
en vertu de la constitution d’une loi. Ex : La constitution prévoit la gratuité de
l’enseignement primaire dans l’établissement public. En outre les SP est gratuit lorsque
ne pas individualisable comme dans le cas du SP de la voirie ou lorsqu’il est en situation
de contrainte comme dans le cas de SP.

Section 4. La création des services publics


Qui crée, quels organes de l’Etat qui créent les S.P ?
1. Comment créer les S.P
Cela appartient à la puissance publique et à elle seule d’ériger en service
public, les besoins qu’elle estime ou dont elle estime leur satisfaction correspond
à l’intérêt général. C’est comme pour dire que le S.P est l’apanage de l’Etat lui,
qui est personne morale de droit public cette dernière qui ne poursuit toujours
que l’intérêt général, commun (tout en étant public). Toute fois la question
demeure, celle de savoir qui peut créer les S.P dans l’Etat et dans quelle
collectivité territoriale.
Sous-section 1. Au niveau national qui peut créer les S.P
Ce sont les différents pouvoirs publics qui créent les S.P de l’Etat grâce
aux organes qui représentent l’Etat et c’est par ces organes attitrés.

• Les organes qui créent les services publics :


- le constituant originel ;
- le législateur « parlement » et

Encyclopédie
38

- l’autorité règlementaire.
➢ Le constituant : c’est l’élaborateur de la constitution
➢ Le législateur : c’est le parlement.

§1.La création par le pouvoir réglementaire


En principe le pouvoir ou l’autorité règlementaire qui a le pouvoir de
créer les SP « le premier ministre est l’autorité réglementaire de l’Etat et le
président est l’autorité réglementaire limitée ou résiduel, ne règlemente que sur
les matières limité en s’appuyant sur les prescrit de l’article 128 de la
constitution il est permis de soutenir de la compétence générale de la création
des SP nationaux relève du pouvoir réglementaire.
C’est le premier qui est le détenteur du pouvoir réglementaire de l’Etat
c’est à lui que revient le pouvoir de créer par voie de décret, il peut déléguer
certain de ses pouvoirs aux ministres ils doivent ainsi statuer par voie d’arrêté.
Toutefois, le ministre d’enseignement primaire secondaire et universitaire a le
pouvoir par la volonté expresse du législateur national de créer des
établissement lié à son ministère (Art. 40 et 53 de la loi cadre des enseignement
national ) ; Le président de la république a le pouvoir de créer et d’organiser les
services publics qui dépendent de son autorité, de fixer l’organisation et le
fonctionnement du gouvernement de la république car ce dernier n’ayant qu’un
pouvoir réglementaire limité.
§2.La création par le législateur
Signalons que l’article 222 al.3 de la constitution, les lois organique
peuvent instituer d’autre institution d’appuis à la démocratie en dehors de la
CENI et CSAC, directement créer par la constitution ainsi ceux-ci sont des
services publics constitutionnels.
Donc la création des catégorisations d’E.P et la détermination des services
fondamentaux devant conduire à la création des entreprises publics et des
organismes publics relève également de la loi : « voir art.123 point 2 de la
constitution »
§3. La création par le constituant
D’autre S.P sont directement crée par la constitution c’est le cas des S.P
qualifié pour cela « des sévices publics constitutionnel » on peut citer comme
exemple :
- le conseil supérieur de la magistrature art.152 de la constitution,

Encyclopédie
39

- la BCDC art. 176 de la constitution


- La cour de compte art.178.
- la caisse nationale de péréquation art. 181
Les S.P dit constitutionnel sont exclusivement des nationaux à caractère
administratif et ne saurait être transféré au secteur privé, ni souffrir d’aucune
concurrence de secteur privé.
Sous-section 2. Au niveau local qui peut créer les S.P
Les collectivités locale (provinces, ville de Kinshasa et ETD) ceux-ci ont
la possibilité de créer des services publics qui correspondent à des besoins
locaux dans le respect du ressort géographique elles sont chargées de la gestion
des services publics de proximité et de tous les services publics dont le
constituant ou le législateur n’a pas entendus réserver la gestion les services de
l’Etat.
§1.cas des provinces et Kinshasa
Comme le pouvoir réglementaire provincial agis dans le cadre d’un
domaine réservé (art.37) de la loi sur la libre administration des provinces, la
création des services publics provinciaux non personnalisé revient
principalement au pouvoir réglementaire général de la province détenus par le
gouverneur de province agissant par voie d’arrêté provincial, délibéré en
conseil des ministres (art.28 al 7) de la loi sur la libre administration des
provinces et l’article 29 de la loi organique sur les services publics.
Par ailleurs suivant l’article 203 point 20 de la constitution la création des
établissements publics de l’enseignement primaire, secondaire, supérieure et
universitaire relève de la compétence concurrente du pouvoir central et des
provinces. La création de ces établissement relevant de la province ou d’une
ETD est sanctionné par l’arrêté du gouverneur des provinces (40 et 53) de la loi
cadre de l’enseignement national.
§2. Création dans les ETD
Le principe de la libre administration de provinces implique que le
pouvoir essentiel au sein des ETD soit confié à des assemblées élus.
Dans cet ordre d’idée, la création d’un service local se rattache à la gestion
des affaires urbaine, communale ou locale et par conséquent il revient à l’organe
délibèrent le pouvoir de procéder à la création des services publics, plus
précisément le conseil urbain, communal de secteur ou des chefferies ont le
pouvoir de prendre des règlements d’administre art.13, 52 et 72 de la loi

Encyclopédie
40

organique sur les ETD. Ceux locaux relève donc de l’organe délibèrent de
l’entité art. 30 al.3 de loi organique sur les S.P des pouvoir central et des ETD.

Toutes fois le pouvoir réglementaire primaire des conseils locaux ne doit


pas intervenir dans le domaine de l’organisation de l’organe exécutif de l’ETD.
« Collège urbain, communal de secteur et de chefferie ».
Section 5. Modes de gestion des services publics.
Si les S.P sont créé par les P.P ceux-ci ne sont pas gérés que par les P.P,
car les personnes privées peuvent aussi gérer les S.P.

La gestion des SP par les P. public La gestion des SP par les P. privé

➢ La régie ➢ La régie intéressée


➢ Les établissements publics ➢ La concession des SP
➢ Les autorités administratives ➢ Entreprise public
indépendantes. ➢ L’ordre professionnel
➢ Les fédérations sportives

Sous-section 1. Les services publics créés par les P.P


Il s’agit ici de la solution classique. En droit positif congolais 3 modes de
gestion peuvent être noté :
✓ La régie.
✓ L’établissement public.
✓ L’autorité administrative indépendante.
§1. La régie ou la gestion directe
(Mode de gestion naturel d’un service public administrative dépourvus de la
personnalité juridique « car c’est l’Etat lui-même qui gère »), cette dernière peut
avoir deux variantes : la régie directe ou simple et la régie indirecte.

• Régie direct ou simple : ce sont des services publics plus naturellement à


caractère administratif dépourvus de la personnalité juridique. Elle est un
mode classique ou naturel de gestion des SP par le pouvoir public.
Les services en régie directe ou simple sont placés sous la dépendance
directe de l’autorité centrale, du territoire dont elle relève. Elles sont
constituent de technique et permanant de l’administration des personnes
publiques territoriales Ex : les ministres ainsi que les services publics
déconcentré d’Etat « Ambassade, consulat », il en est de même des
ministres provinciaux ou département ministériels provinciaux, les SP

Encyclopédie
41

provinciaux déconcentré, les SP urbain, communaux et locaux « secteur


et chefferie ».
• La régie indirecte : certains SP d’Etat ou provinciaux gérer en régie et
généralement institué au sein des ministères disposent sans jouir de la
personnalité juridique, d’une relative autonomie administrative et
financière pour des raisons de souplesse et d’efficacité c’est le cas de :
- La DGI
- La DGRAD
- La DGDA
- La DGM
- L’ANR
- L’ACGT
- La DGRK.
Ces régies indirectes sont aussi désigner sous le vocable « SP spécialisés
ou d’organisme public spécialisé, administration spécialisé ».
Les régies indirectes ne dépendent pas de l’autorité des secrétaires
généraux des ministères au sein desquels elles sont instituées. Mais, ces SP en
régie indirecte sont placé sous l’autorité directe du ministre compètent.
§2. L’Etablissement public
C’est un mode de gestion des SP.
L’EP est un SP personnalisé ou décentralisé « décentralisation par service,
fonctionnel ou technique ». L’EP ne constitue plus au jour d’aujourd’hui à côté
de l’Etat et collectivités locales, la seule personne publique spéciale ou
spécialisées qui, sans être des EP sont pourtant des personnes spécialisées : ces
sont là les AAI.
§3 les AAI.
Ces sont les organisâmes administratif agissant sur nom de l’Etat et
disposant d’un réel pouvoir sans pour autant relever de l’autorité du
gouvernement. Ex :
- L’ARTPTC.
- La CENI
- Le CSAC
- La CNDH.

Encyclopédie
42

Les AAI congolaise sont toutes dotées de la personnalité juridique et sont


toute indépendante organiquement et fonctionnellement du pouvoir
hiérarchique ou de tutelle de l’Etat.
Sous-section 2. Les SP gérés par les personnes privées.
A propos de sa compétence pour créer les SP, la collectivité territoriale
peut décider de ne les gérer elle-même ou de ne pas non plus confier sa gestion
à une personne publique comme l’E.P.
Elle fait alors appel à une personne de droit privé c’est le cas des modes de
gestion suivante :
- La régie intéressée
- La concession des SP
- Les ordres professionnels
- Les entreprises publiques
- Les fédérations sportives.
§1. La régie intéressée
C’est un contrat pour la gestion d’un SP et cela en dépit de sa
dénomination trompeuse. La loi du 27 avril 2010 relative aux marchés public
donne, en son article 5 la présente définition à la régie intéressée : « c’est un
contrat par lequel l’autorité contractante confie la gestion d’un S.P à une personne
privée ou publique rémunérée par elle tout en étant intéressée au résultat de
l’exploitation du service, au regard des économies réalisées, des gains de productivité ou
de l’amélioration de la qualité du service ». En d’autres termes, la régie intéressée
est précisément un contrat administratif par lequel une personne publique
délégué à une personne privée, dite « régisseur » la gestion d’un SP et fait
dépendre la rémunération qu’elle lui verse des résultats de sa gestion.
Le régisseur est donc payé par l’administration contractante et non par
les usagers du SP. Il reçoit d’elle une rémunération variée en fonction du résultat
de la gestion et non rémunération fixe.
Cette forme de gestion est très rare, on y fait souvent aux spécialités et
artistes de renom et cela dans les domaines spécifiques.
§2. Concession des SP
C’est un mode de gestion des SP qui consiste en un contrat par lequel une
personne morale de droit public confie à une personne morale de droit privé ou
public, la gestion ou l’exploitation d’une structure ou d’une activité contre le
paiement d’une redevance et la prise à charge totale ou partielle des risques liés

Encyclopédie
43

à l’investissement. « Voir la loi du 07 juillet 2008 portant disposition générale


relative au désengagement de l’Etat des entreprises du portefeuille en son
article 2 ».
C’est donc un mode de gestion des SP dans lequel une personne publique,
le concédant charge par contrat une personne privée, concessionnaire, de faire
fonctionner le SP pendant un certain temps en assument les charges moyennant
le droit de rémunérer sur les usagers.
§3. Les entreprises publiques
Une entreprise publique congolaise peut être une activité de SP en
exploitant un SP au sens matériel. L’entreprise publique est donc, une société
commerciale dans laquelle une personne publique détient la totalité des actions
ou part sociale c’est-à-dire la totalité du capital.
Ex : Société publique ou à capital public « CADECO, REGIDESO,
GECAMINE ? SNEL. Soit, une société commerciale dans laquelle la personne
publique détient la majorité absolue des actions ou part sociales Ex : les sociétés
d’économie mixte « CILU, BCDC,… ».
Les entreprises publiques du portefeuille de l’Etat sont régies par le droit
commun. Le trait commun à toutes les entreprises publiques est leur soumission
au droit privé et principalement au droit commercial, leur personnel est
composé des salariés soumis au droit du travail. Leur régime juridique,
financier échappe totalement aux règles de la comptabilité publique.
Depuis janvier 2014, elles sont toutes soumises au système comptable
HOADA. Elle soumises au régime fiscal commun
§4 les ordres professionnels
Les O.P sont des personnes morales spécialisée qui gèrent un service
public. Ils sont destinés à gérer un S.P professionnel c’est-à-dire consacré à
l’organisation et à la représentation de la profession comme exemple d’ordre
professionnel nous avons chez nous : l’ordre des avocats, des médecins, des
experts comptable, des huissiers de justice, des notaires, des ingénieurs civil et
des architectes.
L’O.P est défini comme étant une personne morale spécialisée constituée
de l’ensemble des membres d’une corporation pour représenter celle-ci est
assuré son organisation et sa discipline
Ces ordres poursuivent une mission, celle d’intérêt générale ou des
services publics pour satisfaire un besoin ressenti par la société « besoin de

Encyclopédie
44

santé, des instances judiciaire,… » La mission confié au O.P par le législateur


c’est la réglementation et discipline de la profession qui constitue ainsi
l’exercice d’un service public.
La notion d’ordre professionnel conjugue donc trois donnée
fondamentale quant à son organisation :
- Il est une organisation chargée de représenter l’ordre (la profession)
auprès du service public ;
- Assurer la discipline de ses membres
- Assurer la discipline de ses membres.
L’ordre est un groupement forcé, structure corporative car son personnel
dirigent est issu de la profession elle-même, il faut donc retenir du point de vus
juridique que les O.P sont rangé dans la catégorie des organismes privé mais
investi d’une mission de service public.
Que les ordres P. soient dotés de la personnalité juridique on peut donc
résumer et dire que du point de vus régime juridique l’ordre professionnel est
mixte, il est fait d droit public et du droit privé (utilise les règles issu de ces deux
branche) le droit public s’applique à l’activité du service et à la partie
administrative de son organisation et de son fonctionnement et le droit privé
régit l’aménagement et le fonctionnement interne c’est–à-dire les attributions
sociale ou patrimoniale étrangère au service public proprement dit.
En gros les relations de l’OP avec ses membres relèvent du droit public
alors que ses relations avec les tiers relèvent du droit privé
❖ Du point de vus organisationnel l’O.P se selon les modalités diverses il
peut comprendre un organe national et locaux (il est ici chargé
d’organiser la profession) son fonctionnement interne échappe au droit
administratif et relève du droit privé.
❖ Du point de vus disciplinaire l’OP. est chargé d’assurer la discipline au
sein de la profession ainsi, le pouvoir disciplinaire s’exerce à l’égard de
tous les professionnels inscrit à l’ordre et cela même à l’égard de ce qui
ont cesser de faire partie de l’ordre à propos des faits qu’ils ont commis
au moment où il en faisait partie.
§5 Autres modes de gestion « les fédérations sportives »
En droit positif congolais le sport est considéré comme une activité
de service public. Les fédérations comme les ordres professionnels assurent la
gestion d’un service public à caractère administratif.

Encyclopédie
45

L’organisation et fonctionnement de ces organisations de ces


organismes privé chargé d’une mission de SP font tout naturellement une très
large place en droit privé car l’absence d’une personne publique rend
techniquement impossible une application du principe du droit administratif.
Section 6. La suppression des services publics
La mort ou la suppression d’un service public présente en principe
un aspect individuel, c’est donc la disparition individuelle au cas par cas des
services public qui est envisagé ici, tout ceci parce que lorsque les services
publics sont créer pour la satisfaction de l’intérêt général, l’objectif est de le voir
fonctionner à moins que l’intérêt général en cause soit satisfait par un autre
procédé que les S.P. Il peut donc arriver qu’un service public nécessite une
suppression.
Ainsi cette matière est dominée par le principe de parallélisme des
compétences et de forme, si toute chose reste égal par ailleurs, les règles des
compétences et de forme sont les mêmes que celle qui prévalaient au moment
de la création du S.P, celle-ci s’applique alors en vertu de la théorie des actes
contraires.
Aussi si les S.P créer par une loi ou un acte règlementaire le
parallélisme de compétence et de forme voudrait que sa suppression soit décidé
par la loi ou l’acte réglementaire selon le cas, en revanche si les règles de
compétences ont changées dans l’entre temps le principe de parallélisme de
compétences et des formes ne s’applique plus, seul les nouvelles règles de
compétences sont alors d’application la nouvelle autorité compétente est donc
habilité à supprimer les S.P en question sous la forme qui lui est propre et
suivant la procédure requise.

Chapitre 2. La police administrative


Trois points seront analysés dans ce chapitre :

• La notion
• La police judiciaire
• La police administrative et les services publics.
§1.Notion.
la P.ADM désigne l’ensemble des pouvoir attribué à certaines
autorités administratives leurs permettant d’apporter des limitations aux droits
et libertés des citoyens afin d’imposer la discipline que requière la vie en société,

Encyclopédie
46

c’est la fonction de l’administration qui a pour but de faire régner l’ordre public
(la tranquillité, la sécurité, la salubrité voir l’esthétique).

A. L’opposition police administrative et judiciaire :


Point de divergence : Au niveau de l’objet la police administrative vieille à ce
que certains événement ne survienne ou ne s’accomplissent pas, mais si ce fait
survenez quand même elle indique comment gérer la situation pour rétablir
l’ordre donc la police administrative est ainsi préventive et curative. La police
judiciaire a pour objet de découvrir les infractions, de constater, rechercher
leurs auteurs et les présenter devant le MP en vus de l’action publique, la police
judiciaire donc un rôle répressif.
Donc l’intérêt de la distinction est évident : la police administrative relève du
droit et de juge administratif et la police judiciaire relève du droit pénal et du
juge judiciaire.
Point de convergence : il y a tout de même des rapports étroits entre les deux
polices du fait que, bien que leur but soit théoriquement distinct, le résultat
global qu’elle procure se trouve commandé à la fois de l’une et de l’autre.
B. Police administrative et services public :
Le S.P c’est l’administration qui agit en fournissant des services et la police
administratif, elle ne fournit pas de service mais règlemente, La police
administrative est une activité administrative de ‘Etat ne point confondre la
police AD. D’avec la PNC. L’opposition entre P.A et S.P se situe au niveau de
procéder, la P.A est une activité de prescription (règlement, réguler les activités
des particuliers) ex : interdiction de chasser… le S.P est une activité de
prescription et de prestation, il faut noter tout de même que la P.A est belle et
bien une activité d’intérêt général visant la préservation de l’ordre c’est-à-dire
un service public au sens matériel.
Section 2.les autorités de police administrative et personnelle de police
administrative.
§1. Les autorités de la police administrative.
Ces sont des autorités administrative compétente pour prendre des
mesures de police « règlement de police ou mesure individuelle ou mieux
particulière de police » ; en revanche, les personnels de police sont des agents
chargés au sein de l’Administration publique et même en de l’administration de
l’exécution matérielle des décisions de police prise par les autorités
administrative.

Encyclopédie
47

La police générale appartient en principe à toutes les autorités


administratives territoriales en raison de la généralité des compétences des
collectivités territoriales « Etat, province, ETD ».
Cependant, les autorités de la police spéciale, se retrouvent aussi à tous
les niveaux d’exercices, le pouvoir d’Etat. Parmi les autorités qui agissent au
nom de l’Etat dans le cadre des branches des activités, nous pouvons citer les
ministres, qui sont en principes les autorités de police spéciale au niveau
national. Le ministre de la culture a par exemple d’agréer ou interdire toute
association dont l’activité ou le statut porte atteinte aux lois, aux bonnes mœurs.
C. Les personnels de la police administrative
Ils accomplissent l’exécution matérielle des mesures de police prise par
les autorités de la police administrative.
Cette exécution vise les actes matériels comme : la dispersion des
manifestants, la destruction des édifices menaçant ruines, la démolition des
constructions anarchiques, le déguerpissement des habitants loger,…
Ces personnels de la police administrative en uniforme ou non relèvent
de ministère et service très divers, il s’agit de la PNC qui font parties des
ministère de l’intérieur et d’autres agents ayant pour fonction d’exécution des
mesures de police.
Ex : Agents de la DGM chargés de la police des étrangers de la police de
frontières ; les agents de l’environnement en ce qui concerne la police de la
chasse ; les agents de la SCNCC pour la pour la police de gare.

Titre 2. Les moyens d’action


Chapitre 1. Les moyens Humains
Si l’administration a à sa disposition deux modalité d’action pour
poursuivre sa mission « P.A et S.P » ; trois moyens d’action sont à sa portée pour
réaliser son but d’intérêt général. On peut le rappeler : « les moyens humains,
juridique et matériel ».
Section 1. Historique de la fonction publique congolaise et son différent
statut.
Il existe deux fonction publique : de carrière ou fermée et celle
contractuelle ou ouverte, les agents sont régis par un statut : « c’est l’ensemble
des règles juridique spécifique régissant l’ensemble de carrière des agents » et

Encyclopédie
48

viennent pour faire carrière. La fonction publique ouverte est plus trouvée dans
les pays anglo-saxon.

Historiquement et de manière évolutive, la fonction publique congolaise


est une fonction publique de carrière qui a vu coexister de façon tout à fait
constante le régime statutaire et contractuel « 1959-1 981 », a été régi (FP de
carrière par différents statuts des agents de carrière, œuvre de réforme
administrative variées.
Voici les différents statut de la fonction publique congolaise de 1959 à 2016 :

- Le statut des agents de l’Etat de l’Administration de l’Afrique du 13


janvier 1959.
- Le statut des agents de l’Etat du 13 juillet 1963.
- Le statut du personnel administratif de l’Etat et des provinces du 20 mars
1965.
- Le statut du personnel de carrière des SP de l’Etat du 17 juillet 1981.
- Le statut des agents de carrière des SP de l’Etat du 15 juillet 2016.
Avec l’avènement de la nouvelle constitution du 18 février 2006 et plus
tard la loi n°8/ 12 du 31 juillet 2008 portant principe fondamentaux de la libre
administration des provinces ainsi que la loi organique n°8/ 016 du 07 octobre
2008 portant composition, organisation et fonctionnement des ETD, leurs
rapports avec l’Etat et les provinces, la nécessité de la révision de la réforme du
statut de la fonction publique déjà entamée est devenu encore plus urgent.

Tout ceci est rendu possible par la fonction publique et son éclatement
en fonction publique nationale, provinciale et locale. En effet, la fonction
publique de la R.d.congo est la fois dualiste, pluriel et diversifié. (Il s’agit là de
la qualification de la fonction publique reconnue à la RDC.
Elle est dualiste car elle existe à deux niveau diffèrent :
✓ national et
✓ local.
Elle est plurielle et diversifiée au niveau national. Parce qu’elle est régie à
ce niveau par des lois différentes, selon la volonté du constituant du de 2006.
Diversifiée compte tenu des réalités relatives à leur spécialité comme service
public de l’Etat.

Encyclopédie
49

Section 2 la fonction publique nationale et provinciale


Pour la F.P National voir la loi « n°16/013 du 15juillet 2016 portant
statut des agents de carrière de SP national.
Pour la F.P provinciale voir l’édit « n° 002/2018 du 07 décembre 2018
portant statut des agents des carrières de la ville de Kinshasa.
Chapitre.2. les moyens juridique.
Pour parler logiquement de l’essentiel des moyens juridique nous
allons cibler principalement parmi les actes variés et juridique de
l’administration : Les actes administratifs unilatéraux (les actes règlementaires
ou le règlement et les actes non règlementaires) et les actes administratif
bilatéraux ou contractuel.
Section 1. Les actes administratifs unilatéraux
§1. Notion
« Un acte en droit administratif : est une décision écrite, un acte juridique est toute
manifestation de volonté accomplie en connaissance des causes… »
L’AAU c’est l’acte juridique édicté unilatéralement par une autorité
administrative et qui modifie ou affecte les droit et les obligations des
administrés indépendamment de leur consentements.
L’autorité administrative est une autorité qui exerce les fonctions
administratives « qui est une activité de l’Etat ; il s’agit des fonctions de l’Etat.
C’est la réalisation des taches étatiques par l’administration »
Le principe est que l’autorité administratif relève du pouvoir
exécutif : le président, le gouvernement, les provinces, les autorités des ETD, les
fonctionnaires de la catégorie A et B, les AAI, les autorités d’établissement
public, de la caisse nationale de péréquation.
Ces personnes publiques agissent à l’intermédiaire de leurs organes
individuels ou collégiaux entant qu’autorité administratif. Par ailleurs, certaines
autorités parlementaires deviennent en vertu du dédoublement fonctionnel
autorité administrative notamment dans le domaine de la gestion du personnel
administratif « art. 9, 66,74 du statut général de la fonction publique nationale ».

• Exemple des AAU :


- Ordonnance du président
- Décret du premier ministre
- Arrêté ministériel

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50

- Arrêté du gouverneur.
Pour prendre ces AAU, l’administration recourt aux procédés d’autorité
aux fins de la réalisation de l’intérêt général. Ces sont donc, ces AAU qui sont
des actes administratif types ou acte administratif par excellence.
En effet, l’AAU est le siège du privilège préalable de la décision
exécutoire ou de la prérogative de puissance publique permettent à
l’administration de faire naitre de manière unilatérale et immédiate les
obligations « mais éventuellement des droits. » au profit ou à charge des
administrés, sans leurs consentement.
C’est un acte crédité d’une présomption de la légalité « cela en vertu du
privilège du préalable » c’est le privilège qu’à l’administration de prendre des
actes exécutoires c’est-à-dire des actes bénéficiant d’une présomption de
légalité.
§2.typologie des AAU.
Selon la doctrine et la jurisprudence il y a deux critères de la classification
des AAU : il y a avant tout critère matériel et le critère organique ou formel.
1. Selon le critère matériel ou fonctionnel « contenu et portée de l’acte »
Selon ce critère matériel nous avons :
- Les actes réglementaires ou règlement et les actes non règlementaires
Les actes réglementaires sont des AAU de portée générale et impersonnelle
alors que l’acte non règlementaire est un acte administratif de portée limité
« acte individuel, collégial collectif ».
2. Selon le critère organique ou formel « l’origine et l’auteur de l’acte »
Sur base de ce critère nous avons :
- Le règlement autonome
- Le règlement subordonné
Celui dit autonome peut avoir deux sens : un sens technique et un sens
doctrinal.

• Au sens technique : le règlement autonome est défini par l’art. 128 de la


constitution.
• Au sens doctrinal : c’est le règlement pris par l’autorité administratif pour
combler le silence ou l’absence de la loi « ordonnance loi ».

Encyclopédie
51

Alors qu’un règlement est dit suborné quand il intervient dans le


domaine de la loi pour prendre simplement les mesures d’application
« règlement d’exécution ou de mise en application ».
« Le règlement autonome c’est un règlement qui dépend de lui-même
à la différence du règlement subordonné qui lui est subordonné à la loi ».
§3. Le régime juridique des AAU.
Etudier le régime juridique des AAU c’est chercher à comprendre
comment ils naissent quels sont leurs effets, comment ils disparaissent.
1. Elaboration ou naissance des AAU
Aborder l’élaboration des AAU, c’est l’examiné :
- Le problème de compétence
- Le problème de forme et de procédure de la naissance de l’acte
- Le tout pour aboutir au but poursuivi par l’auteur de ‘acte.

A. La compétence de l’auteur de l’AAU


C’est l’aptitude légale qu’à une personne à accomplir un acte dont il a
reçu investiture concrètement la compétence de l’auteur de l’AAU s’apprécie à
trois niveaux :
- Compétence matériel « ratione materiae »
- Compétence temporelle « ratione temporis »
- Compétence du lieu « ratione loci »

❖ Compétence matérielle :
L’A.A.U doit être pris par l’auteur qui a la compétence de cette matière
car la compétence est toujours d’attribution. Il est à noter que le non-respect de
cette règle lors de l’élaboration de l’AAU on se retrouve dans un cas
d’incompétence ainsi, il existe trois formes d’incompétences en raison de la
matière :
- L’usurpation des fonctions
- L’usurpation des pouvoirs
- L’empiètement des fonctions

Encyclopédie
52

1. L’usurpation des fonctions


C’est une situation dans laquelle toute personnes dépourvues de toute
autorité légale se permet de prendre un AAU, exception faite en cas des
circonstances exceptionnelles sur base de la jurisprudence française
« exceptionnel des faits ».
2. L’usurpation des pouvoirs
C’est l’hypothèse dans laquelle une personne relevant d’un autre
pouvoir de l’Etat « judiciaire, législatif »prend un AAU du domaine de
l’exécutif. Ex : C’est le cas d’un députe qui suspend un fonctionnaire ou un
procureur qui prend un règlement de la police administrative.
3. L’empiétement des fonctions
C’est la situation des laquelle l’autorité administrative agi dans un
domaine relevant d’une autre autorité administrative allis verbis, il empiète sur
les fonctions d’un autre agent.
Elle est considérée comme étant la vraie incompétence. Toutefois, les
incompétences résultant de l’empiétement connait cinq exceptions :
- La délégation des pouvoirs
- La suppléance
- L’intérim
- Le commissionnement
- L’assimilation

a. La délégation
C’est un mécanisme qui permet à une autorité administrative « le
déléguant » une partie de son pouvoir à une autre qui lui est subordonné « le
délégateur ». Elle doit être prévue par un texte, l’acte doit être publié,…

b. La suppléance
C’est lorsqu’un texte attribuant une compétence déterminée qu’en cas
d’absence ou d’empêchement de l’autorité compétente que ses attributions
soient automatiquement et temporairement exerce par une autre autorité
administrative.

Encyclopédie
53

c. L’intérim
C’est la situation dans laquelle une autorité administrative agit en lieu
et place d’une autorité autre qui lui est supérieure, cela en vertu d’une décision
d’intérim.
d. Le commissionnement
C’est la décision administrative d’affectation d’un agent à titre
intérimaire à un emploi de rang hiérarchiquement supérieur à celui qui
correspond à son grade.
e. L’assimilation
Elle est uniquement prévue par le statut autonome des militaires à son
article 85. Elle est en fait l’acte qui confère provisoirement un grade à un
militaire ou même à un non militaire justifiant d’une spécialité exceptionnelle
pour un besoin urgent.

❖ La compétence territoriale ou ratione loci :


Celle-ci délimite le territoire sur lequel l’autorité administrative peut faire
porter son action. Le cas d’incompétence en raison du lieu ne connait pas
d’exception.

❖ la compétence temporelle ou ratione temporis


La compétence de l’autorité administrative s’exerce à ‘intérieur d’une
limite de temps « le mandat ». une fois l’investiture entré en fonction, et la fin
du mandat allis verbis, le pouvoir d’agir coïncide avec l’entré en fonction et
cesse avec la des investitures sauf si il y a nécessité d’expédié les affaires
courantes.

B. Forme et la procédure de la naissance de l’AAU


La forme de l’AAU étant sa présentation extérieure ou son contenant,
l’acte doit être signé, daté, numéroté et cacheté.
La signature désigne l’auteur, la date désigne le moment précède du lieu de
l’acte, la numérotation renvoi à la référence de l’acte dont la série et le caché
certifie que l’acte est authentique ou mieux officiel.

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54

Cependant, le droit fait la distinction entre les formalités substantielles et


celles accessoires, les premières sont celle dont la violation entraine l’illégalité
de l’AAU, c’est le cas de la signature, le cas du contreseing. Par contre, les
formalités accessoires ou secondaires sont celles dont la violation n’affecte pas
la légalité de l’AAU, c’est le cas du visa « les références figurants sur l’acte », le
fait que la date ne soit pas mentionnée l’acte ne constitue pas en elle-même un
vice de forme substantielle même si elle peut avoir une incidence directe sur la
légalité.
Les procédures consultatives ont pour objet d’éclairer l’autorité
compétente sur la décision qu’elle va prendre. L’on peut ainsi, distinguer la
consultation préalable de la consultation technique ; sur le plan contentieux,
l’on distingue trois sortes de consultation :
- Consultation facultative « consulter sans pourtant être obligé de suivre
l’avis donné »
- La consultation obligatoire simple « consulter obligatoirement mais l’on
n’est pas obligé de suivre l’avis donné »
- La consultation obligatoire assorti de l’exigence de l’avis conforme
« obligation de consulter et de se conformer à l’avis donné »
§4.Exécution des AAU.
Un AAU peut être exécuté sans recours préalable à la force publique. Ce
moyen, à la disposition de l’administration sous certaines conditions, n’est
utilisé que s’il y a résistance de la part du ou des destinataires de l’acte, qui a
force des « choses décidés ».
L’acte administratif est d’application immédiate et bénéficie du privilège
préalable et de celui d’exécution forcée ou d’exécution d’office en cas de
résistance. « Plus de détails voir dans le manuel »
Section 2. Actes administratif bilatéraux ou contractuel (A.A.B)
Il s’agit là de la deuxième modalité de production par l’administration
des actes juridique. Ces derniers requièrent le concours des volontés pour leurs
existences. C’est ainsi que notre étude dans cette section portera sur les notions
essentielles sur le contrat administratif pour le différencier de contrats privé de
l’administration, dégager les critères de leur identification et étudier leur
formation, leur exécution ainsi que leur fin.
Notion : Pour assurer son activité d’intérêt général l’administration au même
titre qu’un particulier, a besoin d’acheter, de vendre, de louer etc. à cette fin,

Encyclopédie
55

l’administration conclut des contrats mais, tous les contrats passés par l’administration
ne sont pas nécessairement des contrats administratifs.

§1. Distinction entre le contrat administratif et le contrat privé de


l’administration.
L’administration peut conclure des contrats soumis aux règles du droit
privé. Dans ce cas l’on comprend que l’administration agis comme toute
personne. Ex : acheter un véhicule, une machine etc. En outre les contrats passés
par l’administration portant sur son domaine privé sont des contrats des
contrats privés de l’administration. Ex : la cession des biens déclassés.
Tandis qu’un contrat administratif est celui passé par l’administration
et soumis au droit administratif soit par disposition expresse de la loi, soit parce
qu’il concerne l’exécution d’une activité de service public.
§2 identification des contrats administratifs.
En raison de la spécificité reconnue au contrat administratif, il devient
utile de l’identifier dans la masse de contrat conclu par l’administration cette
démarche est nécessaire en vus de déterminer les règles applicables (régimes et
l’ordre juridictionnel compètent en cas litige, en l’occurrence le juge
administratif)
Deux critères sont à relever pour identifier le contrat administratif (légal
et jurisprudentiel).
A. Critère légal : il s’agit de a volonté du législateur dans ce cas les contrats
qui y relève peuvent par moment être administratif…
La loi qualifier de deux manière un contrat passer à caractère administratif :
Soit par détermination direct : ici la loi elle-même l’énonce comme étant un
contrat administratif il est à signaler ici que même si la loi du 27 avril
2006 relative au marché public n’ajoute pas l’adjectif administratif après
le mot contrat dans la définition fournit à son article 5… tous les marchés
publics … régit par cette loi sont des contrats administratif ;
soit par détermination indirect : ici la loi ne le dit clairement mais soumet ce
contrat à une procédure particulière du droit administratif entre autre
l’appel d’autre soit l’adjudication exemple le contrat de concession
forestière…. De ces deux contrats c’est le critère matériel qui est retenu…

Encyclopédie
56

B. Critère jurisprudentiel : cette dernière à… deux condition cumulatifs


pour permettre de connaitre un contrat administratif (les critères
jurisprudentiel)

Dans la première ici il faudrait que l’une de parties contractante soit


l’administration mais aussi de AAI ou…
Dans la deuxième condition il faudrait encore que le contrat comporte :

- soit des clauses inhabituelles au droit civil (clause exorbitante de droit


commun ; encore qu’il suffit qu’il est une seul clause exorbitante pour
imprimer au contrat le caractère administratif)
- soit qu’il s’agit d’un contrat relatif à la réalisation ou à la gestion d’un
service public…
Sous-section 2. La formation des contrats administratifs
Voir la loi n°10/010 du 27 avril relative au marché public, J.O RDC
numéro spécial 30 AVRIL 2010.
Sous-section 3. Exécution des contrats administratifs.
Les clauses du contrat doivent être exécutées de bonne fois par les
deux parties en vus de la réalisation du contrat, il faut dire que la force
obligatoire du contrat administratif est tout de même liée à la notion de contrat.
Bref pour l’exécution du contrat administratif l’administration
bénéficie des droits ou prérogatives et par ailleurs le cocontractant a des droits
et des obligations.
§1. Les prérogatives de l’administration
« Dans le contrat administratif en tant que partie cocontractant
privilège » les deux parties au programmes se trouve dans une situation
d’inégalité l’administration dispose donc du pouvoir :

- Du pouvoir de direction et de contrôle du contrat


- Du pouvoir des sanctions unilatérales
- Du pour pouvoir de modification unilatérale
- Pouvoir d’ajournement des prestations
- Pouvoir de résiliation unilatérale.

A. Le pouvoir de direction et de contrôle du contrat.

Encyclopédie
57

Elle dirige le contrat en plaçant un fonctionnaire dirigeant du contrat ;


c’est lui qui est chargé de suivre la réalisation du marché jusqu’à la réalisation
complète.
B. Le pouvoir de sanction.
Elle peut sanctionner unilatéralement l’autre partie bien que cette
dernière a le droit de se défendre.

C. Le pouvoir de modification

Elle peut modifier les clauses du contrat si elle estime que les clauses
n’ont pas été bien négociées.
§2 les droits et obligations du cocontractant
A. Les droits du contractant
Ce dernier a droit à deux choses : prix convenu et à l’indemnisation au
cas où cela est nécessaire ce dernier reste toujours tenu l’exécution du contrat
moyennant le rétablissement de l’équilibre financier :
1. En cas des circonstances imprévues
1. En cas des suggestions imprévues
2. En cas Fait du prince ces sont des mesures administratives édicté
unilatéralement.

B. Les obligations du cocontractant : ce dernier doit exécuter


personnellement le marché car la sous-traitance étant interdite mais toléré
dans le cas précis

Sous-section 4. La fin des contrats administratifs.


Ces derniers peuvent prendre fin : soit à terme soir de manière
anticipée
§1. La fin à terme
Les contrats administratifs prennent normalement fin par l’arrivée à fin du
terme pour lesquels ils ont été conclus. Il s’agit ici de l’exécution normale (pacta
sunt sevada)
§2. Fin anticipée.
Elle arrive dans les cas ci-après :

Encyclopédie
58

- Le décès
- Force majeur
- Résiliation unilatérale
- Résiliation judiciaire.

Chapitre 3. Moyens matériels.


Section 1. La propriété publique
§1 Notion
Cette dernière doit être entendue comme la propriété d’une personne
publique sur un bien autrement dit, elle est le droit dont disposent les personnes
les personnes publiques sur leur patrimoine. Si les biens d’une personne
forment en effet un tous les biens publics forment le patrimoine des personnes
publique ces biens domaniaux relève soit du domaine public soit du domaine
privé.
Section 2. Bien du domaine public.
Ce denier comprend l’ensemble des biens appartenant à l’Etat et
affectés soit directement à l’usage du public soit à un service public.
Les biens de l’Etat affecté à un usage ou à un service public sont hors
commerce, tant qu’ils ne sont pas régulièrement désaffectés. Aussi, les biens du
domaine public sont soumis à un régime juridique particulier appelé : « régime
de la domanialité », fondé sur le principe de l’indisponibilité. Suivant ce
principe donc les biens des domaines publics sont :
- Inaliénable
- Imprescriptible
- Insaisissable.
Section 3. Biens des domaines privés
Si les biens du domaine public de l’Etat sont hors commerce ceux
du domaine privé sont tous les autres bien de l’Etat sont dans le commerce.
Autrement dit le domaine privé de l’Etat est constitué de tous les biens
appartenant à l’Etat et qui ne sont affecté ni à l’usage du public ni à des services
publics

Encyclopédie
59

PARTIE 4. LE CONTROLE DE L’ADMINISTRATION.


Contrôler l’administration est une nécessité vieille comme monde,
pour savoir si l’administration qui a pour mission la recherche de la satisfaction
de l’intérêt général poursuit bien cette mission globalement 4 types de control
s’exercent aujourd’hui sur l’administration :
- Un control citoyen
- Politique
- Administratif
- Juridictionnel.
Chapitre 1. Le contrôle de citoyen.
C’est un contrôle fait par les citoyens et il le fait de deux manières
directes et indirectes.

- De manière directe : à travers les médiats, internet, la publicité et


passivement par l’accès aux documentations, le droit de regard dans le
service.
- De manière indirecte : à travers les instituions, les personnalités « la
CNDH », la pétition « art. 27 de la constitution ».
Chapitre 2. Le contrôle politique
Il est effectué par un organe politique « le parlement » qui vise à
s’assurer que l’administration accomplit bien les missions qui lui sont conférées
par les organes politique au niveau du pouvoir central, des provinces et par les
organes politico-administrative au niveau des ETD.

Quant aux mécanismes de contrôle politique la constitution utilise


le moyen d’information et de contrôle mise à la disposition de l’assemblé et du
sénat art. 138. Le loi de l’AN prend soin se faire la distinction entre les moyens
d’information et de contrôle.

- les moyens d’information : « question orale, écrite, d’actualité, d’audition


par les commissions pérennantes ».
- les moyens de contrôle : « l’interpellation et la commission d’enquête ».
En outre, le gouvernement donne au parlement l’information sur les
initiatives à travers son programme présenté par le 1er ministre avant
l’investiture. Sa déclaration de politique générale ainsi que par les baies du
projet de la loi de finance lequel traduit la politique du gouvernement en toute
matière pour une année. Au niveau des provinces, le gouvernement a le même
devoir vis-à-vis de l’A.P de présenter son programme avant son investiture.

Encyclopédie
60

Le conseil urbain et communaux ont la charge d’approuver le


programme élaboré par le collège exécutif correspondant, signalons que la cour
de compte joue le rôle de conseiller de pouvoir public en matière des finances
publiques « art. 36 de la loi sur la cour de compte » elle est sous la tutelle du
parlement « AN » Elle est son expert financier (la cour de compte) faisons
observer que la cour de compte a une nature juridique hybride dans ce sens
quel est : un service public administratif et technique ; et une action
administrative spécialisé qui juge les compte de comptable public en rendant
les décisions : arrêts de quitus et de débet.
Dit de quitus lorsque les comptes sont correcte et de débet lorsque les
comptes ont un problème.
Chapitre 3. Le contrôle administratif
Ce contrôle se force d’assurer le meilleur fonctionnement de
l’administration, il est organisé par l’administration elle-même et s’effectue
spontanément sur recours admonitif : » gracieux, hiérarchique ou de tutelle »
selon le cas

• Le recours gracieux : adressé à la personne qui a pris l’acte.


• Le recours hiérarchique : il s’exerce dans le cadre d’une organisation
administrative centralisée sous forme pratique de la décentralisation
• Le contrôle tutelle : il s’exerce dans le cadre d’une organisation
administrative décentralisée territorialement ou par service
• Le contrôle par l’IGF : la loi n° 11/011 du 13/ 07/ 2011 relative aux
finances publique définit le contrôle administratif comme le contrôle de
l’administration sur ses services.
Ce contrôle est aussi exercé par l’IGF qui est un corps de métiers
poursuivant une carrière plane dans la fonction publique qui est contraire à la
carrière hiérarchisée « normale »
Ce corps de métier dispose selon le statut de la FP une
compétence générale en matière de contrôle des finances et des biens publics.
C’est un service spécialisé de contrôle doté d’une relative autonomie
administrative financière sans disposer d’une personnalité juridique.
L’IGF est considéré par son texte de création comme un service
d’audit supérieur de gouvernement depuis mars 1981. Les inspecteurs de
finances sont considérés comme les OPJ à compétence générale spéciale et
peuvent constater les infractions dans le domaine des finances public.

Encyclopédie
61

Chapitre 4. Le contrôle juridictionnel.


Le litige nait de l’activité de l’administration peuvent également être
réglée par vois juridictionnelle… si l’administration contentieuse ne donne pas
satisfaction ou s’il y a pas arrangement à l’amiable dans ce cas le juge tranche le
litige soit pour faire obtenir à un administré laissé soit les deux sanctions à la
fois dans le cadre du contentieux mixte de pleine juridiction de l’ordre
administratif voir la loi organique n°16/027 du 15 octobre 2016 portant
organisation sur les juridiction de l’ordre Administratif.

Encyclopédie
62

VADE MECUM
1. Que savez-vous des principes généraux de droit
Les principes généraux sont des idées maîtresses reconnues par la loi et
admises par la jurisprudence comme ayant une force juridique. Ils constituent
l'une des sources formelles du droit administratif.
Exemple : principe de la continuité des services publics

2. Que savez-vous de l’administration locale en RDC ?


L’administration locale Congolaise est composée d'une part par les entités
territoriales régionalisées (ETR) et d’autre part par les entités territoriales
décentralisées(ETD), dotées toutes de la personnalité juridique et des organes
propres de décision
• les ETR : constituées des provinces. Celles-ci sont au nombre de 25 et la
ville de Kinshasa qui a statut de province (article 2 de la constitution) et
ont comme organe de décision, les assemblées provinciales (composées des
députés provinciaux élus et cooptés) et les gouvernements provinciaux
(composés du gouverneur, son adjoint et les ministres provinciaux)
• ETD : constituées de la ville, commune, secteur et chefferie (article 3 de la
constitution) dont chacune possède des organes de décision.
3. Parlez du régionalisme constitutionnel en RDC
Le régionalisme est une nouvelle forme de la décentralisation qui consiste
à reconnaitre la personnalité juridique aux entités territoriales et dont les
garanties de l’autonomie sont constitutionnelles. En RDC le régionalisme est posé
à l’article 2 de la constitution et les articles 195 et suivant de la constitution.
4. L’Etat de droit n'est concevable que dans un État où le principe de la
légalité est respecté. Commentez.
Le principe de la légalité est un principe qui pose la théorie de la gradation
des normes mieux la hiérarchie des normes .ce qui fait que les actes administratifs
doivent être conforment à la loi. Or l’Etat de droit parmi ses implications nous
trouvons la conformité des actes à la loi, la soumission de tous à la volonté de la
loi. Si le principe de la légalité est respecté, on peut facilement entrevoir
l’effectivité d'un État de droit.
5. Le droit administratif est essentiellement législatif. Commentez
Contrairement au droit administratif belge qui est essentiellement
jurisprudentiel, Le droit administratif est régi essentiellement par des lois et
notons qu'il n’existe pas en général un code qui fixe les règles relatives au droit
administratif. Mais nous pouvons trouver des codes partiels (ex. Code de la

Encyclopédie
63

route). Parmi ces lois on peut citer : la loi portant principes fondamentaux relatifs
à la libre administration des provinces.
6. parlez des entreprises publiques en droit positif congolais.
Les entreprises publiques actuellement sont régies par les règles de droit privé
et sont essentiellement des sociétés commerciales. Ainsi, nous avons :

- Les sociétés à capital public (dont l’État détient la totalité des parts
sociales) Ex :. REGIDESO
- Les sociétés à capital mixte (dont l’État détient la majorité des parts)
ex. MIDEMA, CILU.
7. Parlez des organes délibérants des ETD.
Comme ETD nous avons : la ville, secteur, commune et chefferie. Les
organes délibérants sont :
- Ville : conseil urbain (composé des conseillés urbains élus au suffrage
indirect par les conseillers communaux)
- Commune : conseil communal (conseillers communaux élus au suffrage
direct)
- Secteur : conseil de secteur (conseillers de secteurs élus au suffrage
direct)
- Chefferie : conseil de chefferie (conseillers de chefferie élus au suffrage
direct).

8. Expliquer en quoi l’exécutif congolais est bicéphale.


L’exécutif congolais est bicéphale dans le sens où il est chapeauté par deux
autorités :
- le président de la république, chef de
l’exécutif.
- le 1er ministre, chef du gouvernement.

9. Parlez des actes législatifs en RDC


- Loi (acte législatif édicté par le législateur national, suivant la procédure
législative requise par la constitution telle que complétée par les
règlements intérieur de l’Assemblée nationales et du sénat promulgué
par le président de la république et publié au journal officiel.
- Edit (acte édicté par le législateur provinciale suivant la procédure
législative requise par la constitution et celle de la loi portant

Encyclopédie
64

principes fondamentaux relatifs à la libre administration des


provinces telle que complétée par le règlement intérieur des
assemblées provinciales et promulgué par le gouverneur de
province et publié au journal officiel
- acte ayant force de loi (déclaration émanant de l’administration qui vise
à produire les effets d'une loi) Ex :. Décret-loi.
10. Que savez-vous de l’administration spécialisée ?
Par l’administration spécialisée on voit au Niveau du pouvoir central,
l’ensemble des services publics dépourvus de la personnalité juridique mais qui
jouissent d'une certaine autonomie financière et de gestion. Ex : DGI
11. Commentée le principe du parallélisme et de compétence
Le principe de parallélisme et de compétence, est un principe qui s’applique
en matière de suppression des services publics. Il veut à ce que les mêmes de
procédure ayant prévalu au moment de la création d'un service public puissent
prévaloir au moment de la suppression (l’autorité qui a pris une décision est
habilité à la révoquer) et ce, au nom de la théorie des actes contraires.
12. Quelles sont les différentes formes d’incompétence matérielle que vous
connaissez
- l’usurpation de fonction (consiste pour une personne non investie d'un
pouvoir légalement de prendre un acte administratif)
- l’usurpation de pouvoir (consiste pour une autorité relevant d'un autre
pouvoir de prendre un côté administratif) ex. Un juge qui prend un acte
administratif
- l’empiètement de fonction (consiste pour une autorité administrative
de prendre les actes qui relèvent des attributions d'une autre autorité
administrative)
13. Que savez-vous de l’usurpation de fonction
C’est l'une des formes d’incompétence matérielle. Elle consiste pour une
personne non investie d'un quelconque pouvoir de prendre les actes
administratifs).
14. Parlez du privilège du préalable
Le privilège du préalable est l'une des prérogatives reconnues à
l’administration. Il signifie que l’administration a la prérogative de prendre
des actes qui sont immédiatement exécutoires. C’est-à-dire les actes bénéficiant
de la présomption de la légalité.

Encyclopédie
65

15. Qu'est-ce l’empiètement de fonction ?


C’est une forme d’incompétence matérielle en matière d’élaboration des
actes administratifs unilatéraux qui consiste pour une autorité administrative
de prendre des actes relevant des attributions d'une autre autorité
administrative. Il connait quelques exceptions (délégation du pouvoir,
suppléance et intérim).
16. Parlez de l’extinction des actes administratifs unilatéraux
- Retrait : mode d’extinction qui consiste pour une autorité qui a pris une
décision de la retirer volontairement.
- Annulation : mode d’extinction qui consiste en l’anéantissement des
effets d'un acte pris par une autorité administrative. Elle se fait par
l’autorité supérieure.
17. différence entre contrat administratif et contrat privé (commun) de
l’administration
La différence réside au fait que le contrat administratif est soumis aux règles
de droit public, contient les clauses exorbitantes de droit commun qui rendent
les parties inégales. Tandis que, le contrat privé de l’administration est soumis
au droit privé et l’absence des clauses exorbitantes de droit commun rendent
les parties égales.

18. Qu’est-ce que le fait du prince


C’est une mesure prise unilatéralement par l’administration qui rend lourde
ou coûteuse l’exécution d'un contrat administratif. On l’appelle aussi l’aléa
administratif. Il donne lieu à l'indemnisation.
19. Quels sont les modes de gestion des services publics ?
- Régie (mode de gestion par lequel l'Etat géré lui-même le service) ex.
Les ministères
- Régie indirecte (mode gestion par lequel l’État gère lui-même le service
mais tout en accordant une certaine autonomie au service) ex. DGI
- Régie intéressée (mode de gestion par lequel l’Etat transfert la gestion
d'un service à une autre personne) Ex : Les établissements publics.
20. Que savez-vous des règlements autonomes ?
Sont des règlements pris dans le domaine réservé au règlement (article 128
de la constitution). Ainsi nous avons

Encyclopédie
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- le règlement autonome au sens technique (pris dans le domaine du


règlement)
- le règlement autonome au sens doctrinal (pris dans le domaine de la loi
pour évider le vide juridique créé par l’absence d'une loi)
21. Que savez-vous de la création et de la suppression des services publics ?
En rapport avec la création, notons qu'un service public peut être créé par:

- le constituant lui-même (ex. Banque Centrale du Congo)


- la loi
- les édits (Ex :DGRK)
- le règlement
- les organes délibérants des ETD
En matière de suppression, notons que les services publics sont supprimés
suivant le principe de parallélisme de forme et de compétence fondée sur la
théorie des actes contraires. Le parallélisme qui veut que les règles de
procédure soient les mêmes au moment de la création et de la suppression
d'un service public
22. Que savez-vous du contreseing en droit positif congolais
Dans le cadre des actes administratifs, notons qu'il existe des actes
administratifs qui requièrent les signatures de deux autorités administratives
pour sa validité. Et précisons que le contresignataire en signant, endosse sa
responsabilité soit individuellement ou collectivement. (C'est ainsi que le
constituant du 18 février 2006 a institué :
- un contreseing du Premier Ministre (article 79 de la constitution) pour
certains actes pris par le président de la république à l'exception des actes repris
aux articles (80, 84,143 ,78 al.1)
- un contreseing des ministres pour certains actes pris par le 1er ministre
(article 92)
N.B. Ce contreseing engage la responsabilité du 1er ministre devant le
parlement quand bien même l'acte a été pris par le président de la république
qui est politiquement irresponsable devant le parlement.
23. Que savez-vous de la théorie de l’imprévision en matière de contrat
administratif
Dans le cadre d’exécution, l’imprévision est considérée comme un fait
extérieur qui vient troubler l’exécution normale du contrat administratif. Tel

Encyclopédie
67

est le cas de la guerre. Cette imprévision donne lieu à l’indemnisation de la


part de l’administration.il est appelé autrement aléa financier.
24. Qu’est-ce que la police administrative ? Etablissez la différence d’avec la
police judiciaire.
La police administrative est l'une des modalités de l’action de
l’administration. C’est une activité qui a pour objet, la limitation des droits et
libertés fondamentaux des citoyens en vue de prévenir l’ordre public. La
police administrative joue un rôle préventif. Tandis-que la police judiciaire
intervenir après le trouble à l’ordre public en recherchant les auteurs pour les
déférer devant les cours et tribunaux. Elle joue alors un rôle répressif.
25. parlez des établissements publics en droit positif congolais
Les établissements publics constituent aujourd’hui ce qu’on appelle
l’administration parastatale. Ils sont définis :
- par la loi de 2008 portant sur les dispositions générales applicables aux
établissements publics comme : Toute personne morale de droit public
qui assure la mission d'un service public.
- par la loi cadre sur l’enseignement national comme : Toute personne
morale de droit public qui assure l’enseignement national. Ex UNIKIN
L’établissement public sont dotés de la personnalité juridique par le
procédé de la décentralisation par service. Ils ont comme organe :
conseil d’administration, direction générale et le collège des
commissaires aux comptes. Enfin ils sont soumis au contrôle de tutelle.
26. Parlez des Organes exécutifs des ETD
1. ville Collège exécutif urbain composé :

- Du maire
- Maire adjoint
- 3 échevins
2. secteur
Collège exécutif de secteur composé du chef de secteur, chef de secteur
adjoint et 2 échevins
3. commune
Collège exécutif communal composé du bourgmestre, son adjoint et 2
échevins
4. chefferie

Encyclopédie
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Collège exécutif de chefferie composé du chef de chefferie et de 3 échevins


(pas d'adjoint).
27. Comparez la déconcentration et décentralisation
La déconcentration est l'une des modalités de la centralisation qui ne
reconnait l’existence d'un seul centre de prise de décision mais dont une
certaine délégation de pouvoir est reconnu aux périphéries pour faire exécuter
les décisions tandis que la décentralisation est une technique d’organisation
administrative qui consiste en la reconnaissance en vertu de la loi et de la
constitution, d’autres centres de prise de décision.
28. Quelles sont les prérogatives de l’administration dans l’exécution du
contrat administratif ?
- Modification unilatérale du contrat
- résiliation unilatérale
- surveillance et contrôle
- prérogative de la sanction

29. Quels sont les critères d’identification du contrat administratif ?


- critère légal (lorsque la loi dit clairement que tel contrat est un contrat
administratif) Ex : Loi sur le marché public article 5
- critère jurisprudentiel (il faut que l'une des partie soit d’administration
et qu’il y ait des clauses exhortâtes de droit commun.
30. Parlez des lois des services publics
- principe d’égalité de tous devant les services publics
- principe de la légalité
- Principe de continuité des services publics
- Principe d’adaptabilité des services publics.
31. Parler des modes d’extinction volontaire des actes administratifs
unilatéraux
- le retrait
- l’abrogation
- l’annulation
32. Qu'est-ce que la régie simple ou directe
La régie simple ou directe est un mode de gestion de l’administration par
Lequel l’État ou la collectivité territoriale assure la gestion de

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L’administration. C’est-à-dire l’État ne reconnaît par la personnalité juridique


à cette administration car quand on voit cette administration on voit
directement l’État. Ex les ministères.
33. Qu'est-ce que le retrait en droit administratif ?
Le retrait en droit administratif est l'une des modalités volontaires
d’extinction d'un acte administratif unilatéral qui consiste pour l’autorité qui
a pris une décision de l'annuler et le retirer de l’arsenal juridique administratif.
34. Comparer la régie intéressée à la concession des services publics
La régie intéressée est un mode de gestion qui consiste à confier la gestion
d'un service public à un personne privée ou publique appelée régisseur et qui
est rémunéré par l’État. Tandis-que la concession de service public est un mode
de gestion qui consiste à confier la gestion à un privé et celui-ci est rémunéré
par les usagers.

35. Qu’est-ce qu'un ordre professionnel ?


Un ordre professionnel est mode de gestion de service public consistant à
confier ce service à des organismes privés appelés ordres qui assurent
l’organisation et la discipline des professions.
36. Qu'entendre par autorité administrative ?
L’autorité administrative il faut entendre, toute personne qui chapeaute
une administration
37. Que savez-vous de la théorie de l’imprévision en matière de contrat
administratif
L’imprévision est une situation qui vient troubler l’exécution normale du
contrat administratif. On parle de l’aléa naturel. C’est-à-dire pendant que le
contrat est en train de s’exécuter des situations non prévues qui ne dépendent
pas de la volonté des parties peuvent arriver.
38. Que savez-vous des règlements autonomes ?
Les règlements autonomes sont des actes réglementaires de
l’administration qui sont pris dans le domaine réservé aux règlements (article
128 de la constitution) ils ne sont pas pris pour faire exécuter une loi.
39. Citez 3 modes de gestion des services publics
- régie simple : l’État ou la collectivité gère gère lui même

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- Régie indirecte : l’État ou la collectivité gère mais en reconnaissant une


certaine autonomie à ce service (ex DGI DGRAD
- Régie intéressée : l’État confie la gestion à un privé
40. Quels sont les droits du cocontractant dans l’exécution du contrat
administratif ?

- droit à la rémunération
- droit à l’indemnisation pour fait de prince, sujétion imprévu
41. Quelles sont les obligations du cocontractant ?

- obligation d’exécuter personnellement le contrat. La sous-traitante ne


peut se Faure que sur autorisation
- obligation d’exécuter convenablement le contrat.
42. Parlez de la fin du contrat administratif Le
contrat administratif pend fin par :

- Exécution de contrat
- Résiliation unilatérale de l’administration - Décès du
cocontractant
43. Les actes administratifs unilatéraux sont des décisions exécutoires.
Commentez
L’administration vise la satisfaction de l’intérêt général et de ce faut doit
jouir de certains privilèges qui peuvent faciliter l’exécution de ses actes. C’est
ainsi que l’administration jouit du privilège du préalable qui veut dire qu'elle
prend des décisions exécutoires c’est-à-dire dont on présume déjà la légalité.
44. Donner les différentes formes de l’administration et commenter le
A. Au sens organique : personne administrative/circonscription
administrative/Administration spécialisé
B. Au sens matériel : Administration exécutive/administration
Délibérante/Administration consultative
C. Personnalité : Administration décentralisée/ Administration déconcentrée
D. Spécialité : Administration centrale/administration locale/administration
parastatale
D. Usage de la force : Administration civile /administration militaire.

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71

45. Parler de différents contrôles de l’administration et commenter


- Contrôle politique : effectué par le parlement, assemblée Provinciale,
Assemblée délibérante
- Contrôle administratif : contrôle de tutelle et contrôle hiérarchique
- Contrôle juridictionnel : par les juridictions de l'ordre judiciaire et
administratif
46. Parler de la fonction publique actuelle
La fonction publique est l’ensemble du personnel travaillant dans les
services publics d’État et rémunéré par l’État. Actuellement est-elle dualiste,
plurielle et diversifiée

- Dualiste : parce que organisée au niveau nationale et provinciale


- Plurielle : organisée par des lois et édits
- Diversifiée : par ce que au niveau centrale elle est régie par plusieurs lois
(loi portant statut des agents de carrière, loi portant statut particulier des
membres de la FARDC et de la PNC)
47. Donner différentes techniques d’organisation administrative
- Centralisation : consiste à reconnaître un seul centre d’impulsion de
décision. Elle a deux modalités (concentration et déconcentration)
- Décentralisation : consiste à reconnaître d’autres centres de décisions à part
me centre
48. Parlez de l’action de l’administration
L’administration agit suivante deux modalités (police administrative et
services publics) et suivants trois moyens (moyens humains, matériels et
juridiques)
49. C’est quoi une loi
C'est un acte législatif émanant du législateur national suivant la procédure
législative prévue par la constitution et complétée par les règlements intérieurs
de l’Assemblée nationale et le sénat, promulgué par le président de la république
et publié au journal officiel.
50. c’est quoi un édit
C'est un acte législatif émanant du législateur provincial suivant ma
procédure législative prévue par la constitution, complétée par la loi portant libre
administration de province et le règlement de l’Assemblée provinciale promulgué
par le gouverneur de province et publier au journal officiel.

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72

51. C’est quoi un acte réglementaire ou règlement


Acte émanant unilatéralement de l’administration à caractère général et
impersonnel s'appliquant à des personnes qui ne sont pas nommément
citée.
52. Parlez des sortes des règlements
- règlement autonome : pris dans le domaine du règlement
- règlement Subordonné au sens technique : pris pour faire exécuter une loi
- règlement subordonné au sens doctrinal : pris dans le domaine de la loi en
cas de vide.

« Cette série de questions réponses est l’œuvre de l’étudiant Yves BOKULA MOISO, à
qui nous devons une fière chandelle et une éternelle reconnaissance pour avoir été
pour nous un guide, au mieux un ainé scientifique par excellence. Son cursus
académique ayant pris fin cette année, nous le souhaitons ainsi tous les meilleurs et
très excellent parcours dans la vie professionnel qu’il embrasse .» Merci pour tout !
ENCYCLOPEDIE

Encyclopédie
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PLAN DETAILLE
1ER PARTIE : LES DONNEES ESSENTIELLES DU SYSTEME
ADMINISTRATIF CONGOLAIS
Titre I. l’administration
Chapitre I : Définition des concepts administration.
➢ Les différentes acceptions du concept administration
➢ Les différentes définitions de l’administration
Chapitre II : les différentes formes de l’ad²ministration.
➢ Les personnes administratives
1. Notion
2. Catégories
• Les PAT : Etat, ETR, ETD
• Les PAS : établissement public, AAI
➢ Les circonscriptions administratives
➢ Les diverses administrations spécialisées
Chapitre III : La classification des formes de l’administration
➢ Notion
➢ Critère de spécialité
➢ Selon d’autres qualifications
Chapitre IV : La fonction administrative de l’Etat
Titre II. L’importance de l’administration
Chapitre I : L’objet du droit administratif
➢ Définition du droit administratif
➢ Caractère technique du droit administratif
1. Droit spécial
2. Droit non codifié
3. Doit à évolution rapide
4. Droit essentiellement législatif
Titre III. Les bases du droit administratif congolais
Titre IV. Les sources du droit administratif de la RDC
Chapitre I : La définition des sources du droit administratif

Encyclopédie
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Chapitre II : Enumération de leurs formes juridiques


➢ Les sources formelles à portée générale
➢ Les sources formelles à portée limité
Chapitre III : L’intérêt de la hiérarchisation des sources du droit admiratif
congolais
➢ L’intérêt au plan de la législation
➢ L’intérêt au plan du contentieux de la législation
2EME PARTIE : L’ORGANISATION DE L’ADMINISTRATION
Titre I : Les données juridiques de l’organisation administrative en RDC
Chapitre I : La personnalité morale en droit
Chapitre II : les personnes morales de droit public
➢ Différence entre les personnes morales du droit public et ceux di droit
privé
Titre II : Les données techniques de l’organisation administrative
Chapitre I : La centralisation.
➢ Notion
➢ Modalité : concentration et la déconcentration
➢ Avantages et inconvénients de la centralisation
Chapitre II : La décentralisation
➢ Notion
➢ Forme et modalité
➢ Avantage et inconvénients de la décentralisation
Chapitre III : Le fédéralisme et la décentralisation territoriale
➢ Notion de fédéralisme
➢ Les points de différence entre le fédéralisme et la décentralisation
territoriale
Titre III : L’organisation administrative de la RDC
Chapitre I : L’administration d’Etat
➢ L’administration centrale d’Etat
1. Les autorités administratives centrales
2. Les principaux services de l’Etat
➢ L’administration déconcentrée d’Etat

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Chapitre II : L’administration territoriale décentralisée


Chapitre III : L’administration parastatale ou paraétatique
➢ Les établissements publics
1. Notion d’établissement public en droit congolais sous la législation
actuelle
2. Les entreprises publiques sous l’ancienne législation congolaise
➢ Les autorités administratives indépendantes
➢ La caisse nationale de péréquation
3 EME PARTIE : L’ACTION DE L’ADMINISTRATION.
Titre I : Les modalités de l’action de l’administration
Chapitre I : les services publics.
➢ L’émergence du concept des services publics
➢ Notion des services publics
➢ Les caractères des services publics
➢ Les principes de base de fonctionnement des services publics
1. Les lois complètes des services publics
2. Les lois incomplètes des services publics
➢ La création des services publics
1. Au niveau national
2. Au niveau local
➢ Mode de gestion des services publics
1. La gestion par les personnes publiques
2. La gestion par les personnes privées
➢ La suppression des services publics
Chapitre II : La police administrative
➢ Notion ; les contours de la police administrative
1. L’opposition de la police administrative et la police judiciaire
- Point de différence
- Point de convergence
2. L’opposition entre la police administrative te les services publics
➢ Les autorités de police administrative et les personnels de police
administrative
Titre II : Les moyens d’action
Chapitre I : Les moyens humains
➢ Historique de la fonction publique congolaise et diffèrent statut

Encyclopédie
76

➢ Fonction publique nationale et provinciale


Chapitre II : Les moyens juridiques
➢ Les actes administratifs unilatéraux
Chapitre III : Les moyens matériels
➢ La propriété publique
➢ Bien du domaine public
➢ Bien du domaine privé
4eme partie : Le contrôle de l’administration
Chapitre I : Le contrôle citoyen de l’administration
Chapitre II : Le contrôle politique
Chapitre III : Le contrôle juridictionnel
Chapitre IV : le contrôle administratif

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