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PROF SONGAMBELE
G3 DROIT UPN
I. INTRODUCTION GENERALE
Relevons dès l’entame de ce cours que cette unité d’enseignement permet aux
étudiant de cerner et mieux comprendre l’interaction existante entre
l’administration et le pouvoir politique.
Mais qu’entendre alors par la science administrative ?
Plusieurs essais définitionnels sont proposés autour de ce concept par et
travers la doctrine.
1 La science administrative est entendue comme l’étude de
l’administration publique
2 Elle est aussi définie comme une discipline étudiant les structures et
activités de l’état et des entités (collectivités) publiques.
3 Elle est aussi définie comme une étude de la gestion en ce qu’elle vise
l’examen ou à étudier les structures, les procédures administratives ainsi
que le fonctionnement de l’administration.
4 Elle est un ensemble de connaissances organisées, systématisées qui
visent à décrire, à interpréter et à expliquer la dynamique de
l’administration publique traduite par la définition de ses missions.
5 Elle est une science de gestion managérial se préoccupant des structures,
des processions (procédures) administratives et du fonctionnement de
l’administration en vue des critères d’efficacité.
6 En clair, la science administrative peut être définie de manière lapidaire
comme l’étude des règles ou principe qui gouvernent aussi bien les
structures de l’administration publique que leur fonctionnement envie
d’une efficiente harmonie des services publics.
DEFINITION
Le concept administration n’est pas nouveau dans la vie de l’homme car depuis
la nuit des temps toutes les communautés étaient organisées en leur manière et
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gérées dans le but d’assurer une parfaite entente entre les individus et pour ce
faire, une certaine hiérarchisation sociétale y était observée. C’est cela aussi
l’administration. Cependant, dans le cadre de cette enseignement,
l’administration est à la fois perçue comme l’ensemble des fonctions liées aux
procédures, des règles, des normes, des lois et formalités qu’il faut maitriser et
respecter pour soit mobiliser les ressources humaines, financières, matérielles,
temporales et informationnelles, soit pour la résolution des conflits ou des
situations.
Elle est ensuite perçue comme l’ensemble des services publiques qui réalise ou
exécute les taches de l’intérêt général.
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II. OBJET DE LA SCIENCE ADMINISTRATIVE
La science administrative a pour objet l’étude des activités des organes ou
structures de l’administration publique.
III.BFONCTIONS AUXILLIAIRES
Elles n’ont pas une finalité propre, elles ne travaillent pas avec les usagers du
service public et ne fournissent des prestations qu’aux diverses unités
administratives(services) notamment aux services opérationnels, en mettant à
leur disposition les moyens d’action ou en accomplissant certaines opérations
administratives pour leur compte et ce en leur lieu et place. Bref, ils fournissent
des biens et services aux autres entité administrative surtout le service
opérationnel.
DISONS UN MOT SUR LES TACHES REMPLIS (DELIVRÉS) PAR LES FONCTIONS
AUXILLIAIRES OU « AUXILIARY SERVICES »
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3. À la fourniture des biens et services à d’autres entités ou services
administratifs. Ces biens peuvent être aussi bien matériel comme
immatériel notamment des taches intellectuelles et des taches
d’exécution.
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1. Le principe de continuité des services publics
NB a coté de ces trois principes clés, les services publics sont en outre
assujettis à des régimes juridiques spécifiques.
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C’est ainsi que les services publics industriels et commerciaux connaissent
d’une part l’application du Droit public quant à son organisation et son
fonctionnement. Ici le droit public s’applique en ce qui concerne le statut
des organes de direction et les biens du domaine public affectés à un service
public. D’autre part, ils se voient appliqués le Droit privé relativement aux
rapports individuels avec les usagers et aux rapports avec les agents (c’est le
contrat de travail) ainsi que le droit commercial en ce que ces services
publics à caractère industriel et commercial sont soumis à la loi du marché
et posent également les actes de commerce.
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VI.2 MOYENS HUMAINS DE L’ADMINISTRATION
Le moyen humain est une composante très importante de l’administration
lui permettant non seulement d’assurer son fonctionnement mais aussi
d’atteindre ses assignations qui sont en fait la réalisation ou satisfaction de
l’intérêt genéral.il s’agit donc des personnes physiques composant
l’administration.
Notez que dans d’autres unités d’enseignement beaucoup plus structuré
notamment le droit administratif, il vous a été apporté toutes les catégories
composant le moyens humain car tout agent public n’est pas fonctionnaire.
C’est le cas des membres d’un cabinet politique. Etc.
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VII. COMPETENCE DE L’ADMINISTRATION
La validité de la décision administrative dépend de la compétence de
l’autorité administrative qui l’a prise, de la matière concernée et de la
période considérée.
Il y’a cependant des cas où Il est admis que la compétence de la prise d’une
décision administrative est reconnue à l’autorité administrative hiérarchique
de celle habilitée ou à l’autorité é de tutelle. Il s’agit de ce que l’on appel le
pouvoir de substitution. Ce pouvoir n’est de mise qu’en cas de défaillance
l’autorité normalement compétente.
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VII.2 LA COMPETENCE TERRITORIALE
Cette compétence veut que l’autorité administrative ne limite son action ou
pouvoir que dans la circonscription ou échelle territoriales qui lui est
attribuée.
Ainsi donc cette compétence peut être nationale, provinciale, urbaine selon
que telle est sa circonscription administrative.
Il est à retenir que l’administration notamment dans notre pays est toujours
couplée au pouvoir politique. Cependant pour que véritablement celle ci
remplisse ses missions et objectifs, elle doit imposer son indépendance vis-
à- vis du pouvoir politique.
- La constitution ;
- Les traités et accords internationaux ;
- Les lois ;
- Les règlements et
- Les principes généraux des droits.
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Tel que cette hiérarchie de normes administratives est présentée, elle
heurte la constitution de la République en cette matière. En effet, l’article
215 affirme clairement le principe de la primauté des traités et accords
internationaux sur les lois1 et l’article 153al4 vient renforcer cette primauté
des traités et accords internationaux sur les lois en relevant que les cours et
tribunaux civils et militaires appliquent les traités internationaux dûment
ratifiés,…2
X. CONCLUSION
A l’issue de cette unité d’enseignement, nous avons la nette certitude que
les étudiants ont appréhendé les principes de base qui gouvernent l’action
de l’administration ainsi que l’objectif majeur des services publics de sorte
qu’ils peuvent utilement, non seulement critiquer l’action de l’autorité
administrative qui s’écarterait de l’objectif principal de l’administration mais
aussi être à mesure, en tant qu’agent de l’administration, conseiller
utilement l’autorité administrative préalablement à la prise d’une décision
administrative, à la délégation de pouvoir et de signature ainsi que sur la
notion de l’intérim.
1
Art 215 de la constitution du 18.02.2006 : les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès
leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son
application par l’autre partie.
2
Art 153al4 : les cours et tribunaux civils et militaires appliquent les traités internationaux dûment ratifiés, les
lois, les actes réglementaires pour autant qu’ils sont confirmés aux lois ainsi qu’à la coutume pour autant que celle-
ci ne soit pas contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs.
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