En langage courant : un commerçant c'est une personne qui vend des produits à titre habituel
en droit le commerçant correspond à une réalité + précise et à un état particulier d'agent
économiques
les actes de commerce sont pour l'essentiel des actes accomplis par les commerçant dans l'exercice
de leur fonction et la théorie traditionnelle en distingue plusieurs catégories ,il y a :
- les actes de commerce par nature
- les actes de commerce par accessoire
- les actes de commerce par la forme
Nous verrons aussi les actes mixtes qui sont les actes passés entre un commerçant et un non
commerçant . Il présente un caractère commercial pour le commerçant et un acte civil pour le non
commerçant.
Plusieurs types d'actes de commerces sont visés par le code de commerce Article 110-1 il énumère
les actes réputés acte de commerce. La loi répute acte de commerce premièrement toute achat de
bien meuble pour les revendre soit en nature soit après les avoirs travaillés et mis en œuvre ;
deuxièmement tout achat de bien immeuble à fin de les revendre à moins que l'acquéreur n'est agit
en vue d'édifier un ou plusieurs bâtiment et de les revendre en bloc ; Troisièmement, toute
opérations d'intermédiaire pour l'achat , la souscription ou la vente d'immeuble , de fond de
commerce , ou d'actions ou de part de société ;Toutes entreprises de locations de meuble ; toute
entreprise de manufacture ,de commission de transports par terre ou par pots ; toute entreprise de
fournitures d'agences, bureaux d'affaires , établissement de ventes à l'entend et de spectacle
publique ; tout opérations d'échanges , banque courtage ou tout service de paiement ; toute les
opérations de vente publiques ; toute obligation entre négociant ,marchand et banquier ; entre toutes
personnes les lettres d'échanges.
On trouve en premier lieu l'achat pour revendre c'est le negos . Il peut s'agir de meuble corporel ou
incorporel ( créance )
l'achat pour revendre des immeubles
une activité est exclue c'est celle de la promotion immobilière c'est une activité civile : fait d'acheter
un terrain pour édifier un certain nombre de bâtiment et des les vendre en bloc ou en lot
Les autres activité de spéculation immobilière reste des activités commerçantes.
Pour que l'acte soit réputé commercial qu'il s'agit de meuble ou d'immeuble il suffit d'un achat car il
s'agit d'un acte onéreux. Si on a acquis un bien par donation ,héritage , prescription acquisitive, on n
e produit pas d'acte de commerce en les revendant . Il faut avoir acheter le bien pour cela .
Il faut préciser que celui qui vend sa production ne relève pas de l'acte commercial , toute les
activités extractive ne sont pas commerciales. Sauf l'exploitation de mine est commerciale.
Si l'on vend le produit de son activité intellectuel on n'est pas considéré comme commerçant.
Ensuite il y aura acte de commerce lorsque l'achat aura été réalisé dans l'intention de revendre.
Cette intention se trouve par tout les moyens.
L'agent immobilier a une activité commercial puisqu'il sert d'intermédiaire pour la vente
immobilière
La location d'immeuble est civil
cinquièmement : activité industriel , activité de production tout ce qui relève de l'industrie de
transformation est commerciale
entreprise de commission : la commission c'est un contrat qui est assez proche du mandat mais à la
différence du mandataire qui agit au nom et pour le compte du mandant , le commissionnaire est un
intermédiaire qui passe des contrats en son nom propre pour le compte de commissionnant mais
sans révéler le nom de ce dernier.
Les entreprises d'investissement sont des entreprises commerciales
entreprise de fourniture : activité qui vise à livrer successivement des biens que la personne se
procurera au fur et à mesure cela inclut des contrats passé pour une certaines durée , à répétition à
intervalles réguliers ( entreprise d'eau , de gaz ) C'est comme le principe d'abonnement.
L'agent d'affaire a pour fonction de gérer les affaires des autres. Ce sont les généaologistes , les
gérants d'immeuble , les agences de voyages ou encore les agences de recouvrement de créances.
Vente à l’encan (= vente aux enchères) → activité commerciale
entreprise de spectacle : sont compris les clubs de football car ils ont un but lucratif. ( théâtre ,
cinéma , etc )
Il faut que ça soit lucratif et habituel.
Un courtier c'est un individu qui a pour fonction de préparer une opération en mettant en rapport les
parties.
Les opérations de banque comprennent les activités boursière et d'assurance , elles n'apparaissent
pas dans l'article mais sont ajoutés par la jurisprudence.
Ce sont des actes qui par nature devrait être civils mais qui par accessoire deviennent des actes de
commerce pcq ils sont accomplis par le commerçant en liaison avec son activité commerciale cad
qu'ils se rattachent à l'activité principale de leur auteur.
L'achat d'un équipement ou d'une machine industrielle par un industriel est un acte de commerce
par accessoire . Ce n'est pas un achat dans le but de revendre mais pour exercer son activité.
L'accessoire doit suivre le principal
En application de cette théorie un acte en principe civil va devenir commercial s'il est accompli par
un commerçant ou s'il se rattache à une opération commerciale.
Cette théorie va permettre d'étendre le champ de la commercialité.
Vont être qualifié d'acte de commerce tout les actes effectués par un commerçant pour les besoins
de son commerce. → Il y a une présomption de commercialité.
Parfois il est difficile la raison d'être d'un acte , on ne sait pas dans quelle catégorie il doit être
placé . Donc la jurisprudence présume que tout les actes fait par les commerçants sont accessoires
sauf si la preuve contraire peut être rapporté. → présomption simple.
c) les actes de commerces par la forme
appelés aussi acte de commerce objectif
Il s'agit d'acte de commerce qui pris isolement sont toujours commerciaux à raison de leur forme ou
de leur objet et ceux quelque soit la personne qui les accomplis, même si les personnes ne sont pas
commerçantes
il en existe 2 catégories principales :
– les lettres de changes
– les actes de sociétés commerciales issues de la loi de 1966
1) la lettre de change
L110-1 qui envisage la lettre de change et qui énonce que les lettres de change entre toutes
personnes sont des actes de commerces.
Une lettre de change c'est un titre de crédit en vertu duquel une personne que l'on appel le tireur
donne l'ordre à son débiteur que l'on appel le tiré de payer un tiers que l'on appel bénéficiaire ou
porteur une certaine somme d'argent à une date déterminé.
Tout ceux qui appose leur signature sur la lettre de change font un acte de commerce , ils s'obligent
commercialement.
Il faut garder à l'esprit qui s'agit d'un acte de commerce par la forme qu même réalisé régulièrement
ne donne pas la qualité de commerçant.
Cette lettre de change s'appelle aussi la traite c'est un moyen de paiement très ancien qui a pour
principale intérêt de faire circuler une créance que l'on appelle la provision .
Quand on accepte la lettre de change on se place directement dans le champ commercial.
C'est un acte de commerce par lequel un créancier charge un débiteur de réguler une somme à un
tiers .
Le tiré=débiteur= client
porteur = bénéficiaire du paiement
2) les actes de sociétés par la forme et les actes relatifs à ces sociétés
Sont concernés les sociétés en nom collectif , les sociétés en comandit simple , les SARM et les
SARL et les SA. Ces sociétés sont nécessairement commerciale.
Les actes qu'elles accomplissent ont un caractère commercial s'ils sont effectués en relation avec
l'activité de ces sociétés.
Il faut agir pour son propre compte a ses risques et périls et en toute indépendances .
Les personnes exerçant pour d'autres ne sont pas des commerçants exp : les salariés des
commerçants ne sont pas eux même commerçants . Car ils n'agissent pas pour leur propre compte
mais pour le compte de leur employeur auquel ils sont subordonnées. Cela écarte donc l'idée
d'indépendance dans sa mission . Seul l'employeur est commerçant.
Les personnes agissant autour de l'activité commerciale ne sont pas des commerçants puisqu'ils ne
remplissent pas la conditions d'indépendance . Exp : les dirigeants sociaux ne sont pas des
commerçants.
Un gérant n'est pas en principe un commerçant mais il peut être doté de différent statut : souvent le
gérant est salarié , il est employé par la société et unis à cette société par un lien de subordonné
Le commerçant est celui qui accomplit des actes de commerce à titre de sa profession. La loi exige
une répétition, une habitude et que les actes de commerces soient accomplis dans le cadre d'une
profession c'est à dire qu'il va falloir que le commerçant exerce ses actes de commerces dans une
continuité suffisante pour pouvoir en retirer des revenus. Il y a 2 éléments à relever : - l'habitude
– l'organisation
- la tutelle : Il a besoin d'une protection continu car avec la diminution de ses capacités physiques
ou intellectuels ne peut pas exprimer clairement sa volonté . L'incapable sous tutelle ne peut pas être
commerçant et s'il l'était avant d'être sous tutelle il va devoir céder son commerce ou le mettre en
location gérance.
Si malgré tout il accompli des actes de commerces , ces actes seront annulés mais la nullité ne
pourra être que retenu qu'au moment où le jugement qui a placé cette personne sous tutelle a fait
l'objet d'une publication au registre d'une publication au registre des commerces et des sociétés.
- la curatelle : il n'a pas besoin d'être représenté dans touts les actes civils mais seulement d'être
assisté. Sous ce régime le majeur sera contrôlé pour certains actes en principe il reste capable mais
pour les actes les + graves il doit être assisté par son curatelle. Elle rend possible l'exercice du
commerce par le majeur mais avec l'assistance de son curatelle.
Le juge qui ouvre cette curatelle peut adapter son régime et permettre au majeur placé sous curatelle
d'exercer librement le commerce avec l'assistance ponctuelle du curatelle.( exp pour emprunter de
l'argent à la banque )
– la sauvegarde de justice : c'est une mesure provisoire ouverte pour altération passagère des
facultés ou avant la mise en place d'une tutelle ou d'une curatelle. Pendant cette période le
majeur conserve sa pleine capacité il peut donc librement exercé des actes de commerce.
Seulement il sera possible de revenir sur ces actes lorsqu'il seront jugés par un juge comme
lésionnaire . Il faudra mettre en place la décision pour lésion.
En résumé celui qui aspire à être commerçant doit être juridiquement capable. Il est quand même
nécessaire que cette personne ne soit pas frappé par l'une des situations de protection d'intérêt
général
les incapacités commerciales sont destinées l'intérêt général elles ont pour but de fermer la pratique
de l'activité commercial à certaines personnes en considération du bien public. Ces entraves revête
différentes formes qui ne consistent pas forcément à l'interdiction du commerce. Il y en a 3 sorte :
– les incompatibilités
– déchéances
– activités interdites ou soumises à autorisation
2ème : les officier ministérielles (les huissiers , etc ) la loi leur interdit l'exercice du commerce alors
même que leur activités présente un caractère lucratif.Le législateur estime que la qualité de
dépositaire d'une parcelle de l'autorité publique de ces officiers ministérielles fait obstacle à ce qui
puissent exercer le commerce . On ne peut pas être dépositaire de l'autorité publique et on ne peut
pas en même temps le commerce.
B- les déchéances
certaines personnes sont déchues du droit d'exercer le commerce ( elle perde le droit ) . C'est vrai
pour les personnes condamnés pour crimes ou condamnés à une peine d'au moins 3 mois
d'emprisonnement sans sursis pour une infraction particulière ( délit économique et financier : abus
de confiance , fraude sociale ou éco) ) sont concernés aussi les délits comme association de
malfaiteurs , la drogue et le proxénétisme .
Ces déchéances ont un caractère automatiques . Elles sont attachés à la condamnation pénales mais
ont une durée limitée . Elles ne pourront durée que 10 ans après la condamnation . Parfois ces
déchéances sont prononcés par un juge dans le cadre d'une procédure collective ( redressement
judiciaire ) il peut prononcer une faillite personnelle. Cette faillite personnelle interdit de gérer une
entreprise et donc d'exercer une activité commerciale . Cette sanction entraine une déchéance d'au
moins 5 ans mais pour pouvoir la prononcer le juge va devoir constater des fautes de gestion ou
constater que le dirigeant de société à essayer de contourner les règles de la procédure collective
pour favoriser ses propres intérêts ou les intérêts de certaines personnes dans l'entreprise
Il existe une présomption prévue par la loi pour la qualité de commerçant mais lorsque cette
présomption ne peut pas jouer il peut être utile de la faire constater juridiquement
I- la présomption légale
Lorsqu'une personne physique s'est immatriculé en tant que commercant au registre des
commerçant et des société elle est présumé commerçante Art L123-7 qui précise la portée de cette
présomption
au terme de cette article cette présomption est inopposable à l'égard des tiers et des administrations
qui sont admis à porter la preuve contraire. Ils peuvent se prévaloir de cette présomption sauf s'il est
démontré qu'il savait que la personne immatriculée n'était pas commerçante. Pour le commerçant
en principe la présomption est irréfragable ( = exemple
présomption de paternité = présomption simple car des preuves peuvent être apportés
présomption de connaissances de la loi = présomption irréfragable personne n'est admis à prouver le
contraire car tout le monde est censé connaître la loi) sauf s'il démontre qu'un tiers ou
l'administration savait qu'il n'était pas commerçant cela résulte de la jurisprudence
Le commerçant qui n'a pas demandé son immatriculation dans les 15 jours du commencement de
son activité ne peut ni se prévaloir de la qualité de commerçant pour en obtenir un avantage ni de se
prévaloir de l'absence d'immatriculation pour échapper aux obligations attachés à la qualité de
commerçant → effets attachés au commerçant de fait
Lorsqu'une personne exerce le commerce sans être immatriculée sa qualité de commerçant peut
néanmoins être reconnu en justice on parle alors de commerçant de fait . Les juges doivent relever
des circonstances de fait qui permettent de conclure qu'une personne remplis bien les conditions de
la commercialité sans pourtant être inscrit au registre des commerces et des sociétés. L 'enjeu est
important puisque la qualité de commerçant va déterminer la compétence du tribunal de commerce
et l'application du code de commerce .
Parmi les élément de fait 2 sont importants :
– la situation fiscale de l'intéressé : le fait que la personne soit imposé au titre des bénéfices
industriel ou commerciaux peut être un indice retenu par le juge
– le fait qu'une personne ai pris la qualité de commerçant dans un but.
Les conséquences : d'abord il faut préciser que le commerçant de fait ne bénéfice pas des droit
reconnus aux commerçant, il lui est donc interdit d'exercer des bons commerciaux en revanche il est
tenu de respecter les obligations pesant sur les commerçants et une procédure collective peut être
ouverte à son égard . Au niveau financier, il sera concernés aussi par tout les impôts ( il peut avoir
tout les inconvénients mais pas les avantages )