Ce cours renvoi à la sociologie du lien social et de l’exclusion qui met en évidence la stratégie des
acteurs sociaux.
La sociologie du développement local s’intéresse aux acteur sociaux qui contribuent au
développement local : ce sont des acteurs publics ou privés c’est à dire les acteurs politiques, les
structures administratives / sociales / institutionnels, les élus locaux, les acteurs économiques
(entreprises, associations..), les citoyens.
Derrière leur comportement il y a une stratégie de changement social.
Introduction :
Ce n’est pas une discipline a proprement parlé, il est rare que la question du développement
local soit abordé exclusivement d’un point de vue sociologique. Il y a des éclairages sociologiques
mais ça s’inscrit dans un ensemble d’étude qui emprunt à d’autres disciplines. Par exemple, quand
on modélise les stratégies sociales, on est amené à utiliser ds modèles économiques.
Parler de développement local c’est s’intéresser à ds territoires dans sa dimension géographique,
sociale, démographique, économique.. On entre d’emblée dans un champ d’études
pluridisciplinaires. L’apport de la sociologie est un apport parmi d’autres.
Il ne s’agit pas de couvrir l’ensemble des disciplines sociales sur une question donnée, il faut
trouver complémentairement une approche qui correspond à une méthodologie sociologique.
Section 1 : Le développement
(rattraper)
16/09
Ces pionniers de la modernité rejettent une agriculture qui est censée être moderne, qui est
industrielle et revendique une agriculture paysanne. On revendique d’une proximité, d’une diversité
de la production.
Rocard → j’ai des convictions portées par la gauche mais pour autant je ne suis pas dans cette
rupture révolutionnaire.
Le modèle industriel est dominant.
On est dans des transitions qui ne sont pas sans réactions et sans diversification des opinions.
Un des points communs entre Rocard et Beauvais est l’importance qu’ils accordent au local, la
décentralisation chez Rocard est redonner du pouvoir au territoire, à la proximité, aux élus locaux
mais aussi à des formes d’expression citoyenne. José Beauvais défend le savoir faire, la qualité de
terroir, la biodiversité qui permet de rendre des territoire moins dépendants de ce qui se passe
ailleurs. Il y a l’idée que le territoire est un espace duquel on se revendique et sur lequel on entend
agir, avec l’idée d’identité. Les acteurs locaux doivent pouvoir agir parce qu’ils sont concernés ils
vont aussi s’impliquer dans le développement des transports et du territoire.
Henry Mendras consacre du temps à ces figures, il considérait qu’ils étaient emblématiques de ces
pionniers de la modernité.
La sociologie du changement social incarné par Mendras ne rend pas compte d’un aspect important
du développement local qui est l’interaction entre le local et le global. On ne peut pas ignorer ces
interactions, le rapport entre le local est le global est vraiment au cœur des préoccupations
économiques, écologiques.. J-P. Le goff, la définition même du développement durable c’est surtout
rechercher des interactions entre le global et le local, entre le pays et le monde, l’Europe et le
monde.. Cette question des interactions est une question importante et qui va être une sorte de file
rouge.
On s’intéresse aux dynamiques collectives comme figure emblématique de la modernité, des actions
individuelles qui contribuent aux transformations d’un territoire. Arras en 2020 ne ressemble ni
dans sa physionomie, topographie, des gens qui y vivent ou des activités ne ressemblent pas à
l’Arras de 1820. Ces relations ont pour objet un territoire où l’identification du territoire devient un
objet d’appartenance physique et identitaire.
Ce sont des transformation physiques, culturelles, symboliques dans la recherche de construction de
l’identité d’un territoire. C’est la question de l’intégration sociale.
Le local peut aussi s’exprimer à travers des œuvres cinématographiques (Bienvenu chez les Chtis).
La sociologie du développement local s’intéresse plus particulièrement aux organisations
sociales qui structurent un territoire (école, administrations, entreprises, associations..).
Il faut qu’il y ai un minimum de visibilité et de structuration de ces organisations pour que l’on
puisse appuyer des études sociologiques. Parmi les grands thèmes auquel s’est intéressé la
sociologie du développement local c’est lorsque les grands ensembles se sont construits, que les
villes se sont étendues c’est à dire à partir des années 60. La relation entre ville-campagne et les
évolutions du fait urbain est au cœur de la sociologie du développement local. Plus récemment à la
fin des années 90, les questions environnementales liées aux problématiques du développement
durable deviennent des sujets pour les sociologues du développement local (la question du tri du
déchets..).
Autres question récurrentes autour du changement à l’échelle locale, question liée à l’innovation qui
est aussi au cœur des études de sociologie du développement local. L’innovation ne doit pas être
confondue avec la mécanisation ,l’automatisation; les innovations technologiques peuvent aider aux
questions sociales mais ce n’est pas obligatoire. On le voit avec le télétravail qui modifie nos façons
de travailler lié aux innovations technologiques. Ce n’est pas parce qu’il y a évolution
technologiques qu’il a modification dans le travail. L’innovation est aussi dans le rejet de
l’agriculture industriel, celle qui a pourtant incarné la modernité à une époque, la revendication à
une certaine agriculture paysanne, proximité, développement du bio, circuit court.. L’innovation
peut aussi être en lien avec la tradition. Edgar Borin distingue la modernité, l’innovation et le
développement, il ne faut pas confondre les termes. La modernité est imposé de l’extérieur, la
global s’impose au local, et donc elle peut être plus ou moins bien reçue. Le développement c’est ce
qui est au fil de l’eau, dans un contexte de l’évolution des mentalités et des mœurs, comment cette
population évolue à l’échelle d’une vie ou intragénérationnelle. L’innovation ce sont des solutions
que l’ont va trouver face au besoin de changer, face au développement et à la modernité. Dans un
contexte de changement social permanent. L’innovation sont en faites les solutions nouvelles,
parfois redécouvertes, que l’on emploi pour cela face au changement et à la modernité. L’innovation
est un concept culturel.