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Administration : usagés / en payant nos impôts : redevable/ en votant : on est citoyens
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Intérêt général : services octroyés par l’état aux citoyens.
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Coercition étatique : le pouvoir de vous obliger de faire.
Etablissement privés servant l’intérêt public : boulangeries, écoles, cliniques,
l’administration, d’un droit exorbitant (autoritaire) du droit commun. La loi s’impose à tous,
y compris les pouvoir publics.
Synallagmatique ≠ unilatéral
L’essentiel du droit administratif relevé du pouvoir règlementaire, il est élaboré par
l’administration elle-même.
L’organisation administratif est repartie en :
Significations de l’administration
Le service public est une activité exercée directement par une autorité publique (Etat,
collectivité territoriales) ou sous son contrôle, dans le but de satisfaire un besoin d’intérêt
général.
Sources du droit administratif :
La constitution :
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L’aspect organique du régime administratif (structure, fonctionnement, principe).
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Le terme administration est aussi bien utilisée pour les affaires privées que publiques.
Ce texte est constitué d’un ensemble d’article qui règlent l’organisation et le fonctionnement
des pouvoirs publics. Le préambule de la constitution joue un rôle important car il fait
référence aux principes de participation, de bonne gouvernance, corrélation entre les
devoirs de la citoyenneté.
Les lois :
La loi constitue l’expression de la volonté générale élaborée et votée par les représentants
du peuple. C’est la source principale du droit, elle relève du pouvoir législatif selon une
procédure fixée par la constitution. Le droit administratif est pour une grande partie l’œuvre
du pouvoir législatif.
Le domaine de la loi est énoncé dans les articles 71 et s.
La loi fixe le cadre de l’action administrative et ses limites et institue des tribunaux
administratifs pour assurer le respect des droits des citoyens. Elle est considérée comme un
acte suprême qui s’impose au respect des diverses autorité administratives.
Les règlements :
Le pouvoir exécutif n’a pas uniquement la mission d’exécuter des lois, il prend des
règlements administratifs.
L’article 72 stipule : « les matières autres que celles du domaine de la loi appartiennent au
domaine règlementaire ».
Tout ce qui ne relève pas du parlement et qui ne lui permet d’édicter des normes.
Les actes règlementaires du chef de gouvernement sont contresignés par les ministres
chargés de leurs exécutions.
Ce dernier peut déléguer certains pouvoirs aux ministres.
La jurisprudence
Elle est constituée par l’ensemble des décisions de justice.
La mission du juge est d’appliquer la loi, de statuer sur les sièges opposant des plaideurs. Il
peut interpréter la loi, l’adapter en cas d’ambiguïté en vue de combler un vide.
L’interprétation de la loi par le juge est créatrice de source de droit.
C’est par voie jurisprudentielle qu’ont été forgées les principales notions de règles du droit
administratif, d’acte administratif, régime général de l’exécution des contrats, de la
responsabilité de la puissance publique, le régime des services publics…
La jurisprudence administrative impose de se conformer aux principes généraux de droit :
o Le principe d’égalité : égalité entre les usagers dans les services publics, droit et
charges qui en résultent.
o Le principe des droits de la défense : aucune sanction disciplinaire ne peut être
légalement prononcée sans que l’intéressé ait été mis en mesure de présenter sa
défense.
o Le principe de la non-rétroactivité des actes administratifs : un acte administratif
ne doit pas s’appliquer à des situations juridiques nées sous un acte ancien. Le
principe est que les actes administratifs ne disposent que de l’avenir.
o Le principe de liberté : ce principe comprend la liberté d’aller et de venir au sein
du territoire mais aussi de quitter le territoire national.
La doctrine :
Elle recouvre l’ensemble des opinions des juristes en matière juridique publiées dans les
revues ou ouvrage spécialisés.
Ces juristes sont des théoriciens, professeurs, praticiens (avocats, magistrats) qui se livrent à
des critiques, des commentaires sur la loi ou sur les décisions de justice.
L’organisation administrative
Chapitre I : présentation de l’organisation administrative
Section 1 : la centralisation
La centralisation est un mode d’organisation administrative dans les états unitaires. Elle se
manifeste par la négation de l’autorité locale. Il n’existe qu’une seule personne morale du
droit public, c’est l’Etat.
La centralisation se manifeste sous deux aspects : la concentration et la déconcentration.
o La concentration administrative signifie que seuls les organes centraux de l’Etat sont
compétents pour élaborer des décisions.
Ces décisions sont exécutées sur place par intermédiaire d’organes locaux intégrés
dans un corps d’agents étroitement hiérarchisé qui sont de simples exécutants, ne
disposant d’aucun pouvoir de décision (boite aux lettres).
o La déconcentration administrative a pour but de décharger le pouvoir central par une
meilleur division du travail. Une partie du pouvoir est transférée aux agents locaux de
l’administration de l’Etat ce qui permet une meilleure adaptation des décisions aux
réalités locales. Ce qui permet de décongestionner le pouvoir central.
Les agents locaux restent soumis au pouvoir hiérarchique (caïd, gouverneur, wali).
Au niveau communal : le maire- président du conseil communal qui est élu pour 6
ans
Au niveau de province/ préfecture (urbain) : président du conseil provincial.
Au niveau régional : président du conseil régional (élus par le soufrage universel).
La déconcentration se distingue de la décentralisation dans la mesure où il s’agit d’un
système de délégation vers des échelons inférieurs internes ne possédant des lors pas de
personnalités morales6 propre, tandis qu’une décentralisation délègue à des collectivités
territoriales possédant une personnalité morale propres.
Les formes de la décentralisation
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Dispose d’un patrimoine, autonomie juridique et autonomie financière.
o La décentralisation territoriale implique que certains pouvoirs de décisions relèvent
de la seule compétence d’organes locaux représentatifs des élus.
Elle repose sur la reconnaissance par l’Etat des intérêts locaux circonscrits à certaines
limites géographiques et dont la gestion est confiée à des personnes publiques
territoriales telles que les provinces, les préfectures, communes, régions.
Cette reconnaissance signifie que ces CT disposent de l’autonomie financière.
Sur le plan pratique la CT a la possibilité de se procurer des ressources et de choisir
leur emploi. Elles peuvent demander des prêts à des organismes comme au fonds
d’équipement communal. Dans un cadre de renforcement des moyens financières
des CT, 30% de l’affectation du produit de la TVA est transféré au budget de ces
dernières.
o La décentralisation par services : cette dernière consiste à transférer une autonomie
financière a un service public déterminé en le dotant de la personnalité juridique, il
s’agit d’un établissement qui a des organes propres constitues d’un conseil
d’administration, d’un comité rechoque ou de direction ayant un budget propre et
une autonomie financière et juridique.
L’art. 71 de la constitution fait entrer dans les compétences du parlement la création des
établissement publics (compétences qui était propre au chef du gouvernement).
Ex : création d’université, ONCF, ONEE, ONMT, OFPPT
Pour la distinction établissement public administratif ou industriel ou commercial, c’est le
législateur qui détermine la nature de l’activité de l’établissement. Certains ont ce double
visage exercent tout à la fois ces deux activités.
Ex : centre cinématographique marocain, les chambres de commerce, les offices régionaux
de mise en valeur agricole…
La décentralisation se définit comme étant le transfert de compétences appartenant à l’Etat
vers collectivités territoriales (régions, préfectures, communes). Ainsi, ces entités juridiques
vont bénéficier des fonds propres (autonomie financière) et d’une plus grande autonomie de
décision (pouvoir juridique propre), bien évidement sous la surveillance d’un représentant
de l’Etat (autorité de tutelle).
Ce dernier ne va pas les superviser, il ne leur donnera pas de directives mais il va simplement
vérifier la conformité de leurs actions et décisions à la loi. Le transfert de compétences
permet ainsi à l’Etat de décharger les administrations centrales et de confier les
responsabilités au niveau local le plus adapté.
Découpage administrative
Le Maroc est composé de 12 régions, 75 préfectures et provinces et de 1538 communes.
La constitution de 2011 constate que les collectivités territoriales regroupent les régions, les
préfectures ou provinces et communes. L’Etat transfère certains de ses compétences au
bénéfice des collectivités territoriales. Ces dernières vont avoir la possibilité de prendre des
décisions et s’administrent par des élus. Les collectivités territoriales ont à leur tête un
président de conseil, et les membres des conseils régionaux et communaux sont élus au
suffrage universel direct.
Quelques compétences de la région :
o L’amélioration de l’attractivité de l’espace territorial de la région et le renforcement
de sa compétitivité économique ;
o La bonne utilisation des ressources naturelles, leur valorisation et leur préservation ;
o L’adoption des mesures et des questions d’encouragement de l’entreprise et de son
environnement et œuvrer à faciliter la domiciliation des activités génératrices de
richesse et d’emploi.
o La contribution à la réalisation du développement durable ;
o L’amélioration des capacités de gestion des ressources humaines et de leur
information.
Les communes constituent le premier niveau d’administration publique et le premier
échelon de proximité du citoyen. Outre la gestion de son domaine communal, elle sert
d’intermédiaire entre l’Etat et les citoyens pour certaines formalités administratives.
Ses attributions sont multiples : état-civil, urbanisme et logement, écoles et équipements
d’activités culturelles, santé et aide sociale, police.
La préfecture ou la province est une collectivité territoriale de droit public, dotée de
personnalité morale et de l’autonomie administrative et financière. Elle constitue l’un des
niveaux d’organisation territoriale du Royaume. Elles ont comme compétences :
o Transport scolaire dans le milieu rural ;
o Réalisation et entretient des pistes rurales ;
o La mise en place et l’exécution des programmées destinés à réduire la pauvreté et la
précarité ;
o Le diagnostic des besoins en matière de santé, de logement ; d’enseignement, de
prévention et d’hygiène ;
o Le diagnostic des besoins en matière de culture et de sport.
Autorités déconcentrées
- Le Wali, haut fonctionnaire au niveau régional
- Le Gouverneur, haut fonctionnaire au niveau des préfectures et provinces
- Le pacha (haut fonctionnaire à la tête des pachaliks ou le chef de cercle (haut
fonctionnaire à la tête des cercles). Les pachaliks correspondent aux municipalités et les
cercles constituent un échelon intermédiaire entre la préfecture ou province et le caïdat
en milieu rural.
- Le caïd, haut fonctionnaire à la tête des caïdats, qui regroupent une ou plusieurs
communes rurales.
§1 : le Roi
L’ensemble des constitutions qui ont défilé confirment sans équivoque que :
« Le Maroc est une Monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale.
Le régime constitutionnel du Royaume est fondé sur la séparation, l’équilibre et la
collaboration des pouvoirs, ainsi que sur la démocratie citoyenne et participative, et les
principes de bonne gouvernance et de la corrélation entre la responsabilité et la reddition
des comptes » (article §)
Par ailleurs, le Roi adresse des messages au parlement et présente son discours devant
les 2 chambres à l’occasion de l’ouverture de chaque session de chaque année législative
(art. 65)
Le Roi peut dissoudre l’une des 2 chambres du parlement par Dahir selon les conditions
annoncées aux articles 96-97-98 de la constitution.
Le Roi signe et ratifie sous réserve de l’approbation préalable par la loi lorsqu’il s’agit de
traité de paix ou d’union, délimitation des frontières, traites de commerce ou ceux
engageant les finances de l’Etat, ainsi que les traités relatifs aux droits et libertés
individuelles ou collectives.
La constitution de 2011 a annulé la possibilité au Roi d’exercer le pouvoir législatif en cas
de vacances de l’institution législative.
Le pouvoir exécutif
En tant que Chef d’Etat, les prérogatives du Roi en matière de pouvoir exécutif se
résument comme suit :
- Le droit de nommer le chef de gouvernement et tous les membres de
gouvernement et de mettre fin à leur fonction (art 47)
- La présidence Du Conseil des Ministres
- La présidence du Conseil supérieur de la sécurité
- La nomination aux emplois militaires et civils
- L’accréditation des ambassadeurs.
Les attributions juridictionnelles
La présidence du conseil supérieur du pouvoir judiciaire (art 115)
L’exercice exclusif du droit de grâce (art 58)
La nomination des juges à la suite de leur proposition par le Conseil Supérieur du
pouvoir judiciaire et l’approbation de cette nomination par dahir (art 57)
B- Les attributions règlementaires du Roi
Le Roi a la possibilité d’intervenir dans le domaine règlementaire de manière directe ou
indirecte dans trois domaines : défense nationale, affaire religieuse et droits et libertés.
Les autres aspects se manifeste à travers les lettres au Premier Ministre dites « Lettres
Royales ».
§2 : le gouvernement
Le gouvernement exerce le pouvoir exécutif, sous l’autorité du chef de gouvernement. Il met
en œuvre son programme, assure l’exécution des lois, dispose de l’administration, supervise
les entreprises et établissement publics et assure la tutelle.
Les compétences du gouvernement
« Le gouvernement exerce le pouvoir exécutif » art 89
Le gouvernement doit émaner de la volonté populaire exprimée à travers les urnes.
« Le Roi nomme le chef de gouvernement « au sein du parti politique arrivé en tête des
élections des membres de la chambre des représentants. Et au vu, de leurs résultats. » (Art
47)
« Par la suite, le gouvernement doit charger son investiture auprès du parlement.
L’investiture du gouvernement dépend de la confiance exprimée par le vote de la majorité
absolue des membres de la chambre des Représentants en faveur du programme
gouvernemental. » (Art 88)
Système de contrôle du gouvernement par le parlement
Les attributions du Chef du gouvernement
La constitution de 2011 a précisé ses attributions qui sont de 4 ordres :
1- Attributions exécutives
Exécuter les lois en corrélation avec les autres ministres et sous sa responsabilité.
Le chef du gouvernement peut déléguer ce pouvoir aux ministres dans certains domaines
(art 49). Il nomme aux emplois civils dans les administrations publiques et aux hautes
fonctions des établissement publics et entreprises publiques (art 91) at déléguer ce pouvoir
(art 49).
Le Chef de gouvernement préside le Conseil de gouvernement (se réunit deux fois par
semaine) et doit délibérer sur la politique générale de l’Etat, les politiques publiques,
sectorielles, les questions liées aux droits de l’Homme…
Le Chef de gouvernement doit informer le Roi des conclusions des délibérations du conseil
de gouvernement. Il contresigne le Dahir qui déclare l’état de siège 7 (art 74).
2- Les attributions législatives
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L’état de siège : régime particulier durant lequel l’armée assure le maintien de l’ordre.
L’état d’urgence : l’état d’urgence peut être décrété dans deux types de circonstances, en cas de péril imminent
résultant d’atteinte graves à l’ordre public ou en cas d’évènements présentant, par leur nature et leur gravité,
le caractère de calamité publiques.
L’état de guerre : il correspond à une déclaration officielle de guerre d’un Etat à un autre.
Le chef de gouvernement peut demander aux deux chambres du parlement de siège en
comité secret. (Art 68)
Il a le droit de proposer des lois à l’instar des parlementaires (art 78) et peut demander.
L’intervention de la cour constitutionnelle pour trancher un quelconque litige avec l’une
des deux chambres.
3- Les autres attributions du chef de gouvernement
A l’instar du Roi, le chef de gouvernement peut demander au nom du gouvernement au
conseil supérieur judiciaire, la publication des avis sur n’importe quelle question relative
à la justice avec le respect du principe de séparation des pouvoirs. (Art 113).
L’une des missions essentielles du chef de gouvernement concerne son pouvoir de
coordination des activités ministérielles pour assurer l’unité d’action et l’harmonisation
de la politique menée par les autres ministères. Il possède un pouvoir d’arbitrage entre
les ministres en cas de désaccord.
Les services du chef de gouvernement (CG)
Le C. G est assisté pas un certain nombre de services et d’organismes : 3 Services lui sont
rattachés : Le cabinet du CG, les services et les organismes rattachés au CG et le secrétariat
général du gouvernement.
Le cabinet du CG
Il est lié temporairement à l’existence du CG. Ces derniers sont choisis par lui-même
et n’ont pas le statut de fonctionnaires et ne se préoccupent que des questions
politiques.
Ils sont au nombre de 8 : Un chef de cabinet, six conseillers techniques et un attaché
de presse (Dahir du 8 octobre 1995)
Les services et les organismes rattachés au CG
Ces derniers se chargent de la coordination des propositions et de suivi de
l’exécution de la politique gouvernementale sur une question donnée. Certains
services sont placés à côté du CG sous l’appellation : Hauts commissariats mais les
principaux collaborateurs du CG sont les ministres délégués, secrétaires ou sous-
secrétaire d’Etat.
Les Ministres
Ces derniers ont une fonction politique et administrative.
- Ministres d’Etat : titre purement honorifique qui confère à son titulaire
une préséance protocolaire sur les autres membres du gouvernement.
Le poste de Ministre d’Etat peut s’expliquer par le désir d’associer au
gouvernement une personnalité en raison soit de sa compétence
(leader d’un parti) de son expérience acquise dans un domaine
déterminé
Le Ministre délégué
Pour des raisons politiques ou techniques placé sous l’autorité du chef de
gouvernement ou d’un Ministre.
Le Secrétaire d’Etat
Il ne siège pas de plein droit au conseil des Ministres, il peut bénéficier de la
délégation d’une partie des attributions des ministres.
La région
Les compétences propres de la région
- L’élaboration et du suivi de l’exécution du programme de développement régional,
économique par le soutien aux entreprises.
- L’aménagement des routes et des circuits touristiques dans le monde rurale,
l’attraction des investisseurs.
- La promotion de l’économie sociale
- La formation professionnelle
- La formation continue, l’emploi…
Les compétences partagées avec l’Etat
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Groupements intercommunaux : groupement et établissement de coopération intercommunale
(ECIs). Les communes peuvent se regrouper afin de gérer en commun des équipements ou des
services publics, élaborer des projets de développement économique, d’aménagement ou
d’urbanisme à l’échelle d’un territoire plus vaste que celui de la commune.
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Si l’Etat constate qu’à travers des compétences qu’il partage avec une CT et qu’il estime
que cette dernière est en mesure d’agir en raison de sa proximité, l’Etat la laissera agir.
Selon le principe de subsidiarité les compétences transférées par l’Etat concernent les
domaines suivants :
Le développement durable (DD), le développement social (habitat social, assistance
sociale, réhabilitation de la médina, la culture (patrimoine culturel de la région, entretien
des monuments, création des établissements culturels), la promotion du tourisme.
Les compétences transférées par l’Etat
En vertu du principe de subsidiarité, les compétences transfères par l’Etat sont :
l’industrie, la santé, l’enseignement, le sport, la culture, l’énergie, l’eau, le commerce,
l’environnement.
Préfectures et provinces
Les compétences propres
- Le transport scolaire dans le milieu rural
- La réalisation et l’entretient des pistes rurales
- La mise en place et l’exécution de programme pour réduire la pauvreté et la
précarité.
- Le diagnostic des besoins en matière de santé, logement, d’enseignement, de
la prévention et d’hygiène, culture et de sport.
- Conclure des conventions avec les acteurs en dehors du royaume et recevoir
des financements dans le même cadre après accord des autorités publiques.
Les compétences partagées
- La mise à niveau du monde rural dans les domaines de santé, de formation, des
infrastructures et des équipements.
- Le développement des zones montagneuses et oasiennes
- La contribution à l’alimentation du monde rural en eau potable et en électricité.
- Les programmes de désenclavement du milieu rurale, entretien des routes.
Les compétences transférées par l’Etat
- Le domaine du développement social
- L’entretient des petits et moyens ouvrages hydrauliques notamment en milieu
rurale
- Il faut souligner que tout transfert de compétence de l’Etat vers la préfecture doit
s’accompagner d’un transfert de ressources nécessaires permettant l’exercice des
dites compétences (article 141 de la constitution)
Les communes
La commune est chargée à l’intérieur de son territoire des services de proximité aux
citoyens. Le plan d’action de la commune, fixé pour 6 ans, doit être en cohérence avec les
orientations de développement régional et en coordination avec le gouverneur, responsable
de la coordination des activités des services déconcentrés de l’administration centrale.
Les compétences propres des communes
La commune est compétente pour décider de la création et la gestion des services et
équipements publics nécessaires à la fourniture, aux habitants de la commune, des
services de proximité dans les domaines suivants :
Distribution d’eau potable et électricité, hygiène, circulation, transport des blesses,
marchés communaux, foires, halles aux grains, gares routières, aires de repos,
coopération internationale.
Les compétences partagées avec l’Etat :
- La promotion de l’emploi
- L’encouragement des investissements privés
- L’amélioration des conditions de travail des entreprises.
La commune peut contribuer aux actons suivantes :
- Création des maisons des jeunes
- Crèches et garderies
- Maisons de bienfaisance et de retraite
- Création de complexes culturels
- Création de musées, bibliothèques communales.
Les compétences transfèrent par l’Etat
Selon le principe de subsidiarité, l’Etat peut transférer aux communes des domaines de
compétences
- La protection et la restauration des monuments historiques.
- La création de l’entretien des équipements hydrauliques
L’action administrative
Chapitre I : les formes de l’action administrative
Dans un régime d’état de droit, le pouvoir exécutif n’est pas entièrement maître de son
action. Il est subordonné à des règles de droit qui déterminent les modalités de cette action
ou des contestations que les administrés peuvent opposer à cette action. Une telle
subordination constitue en droit administratif le principe de légalité.
Les implications du principe de la légalité des actes administratifs
Ce principe doit être compris dans le sens le plus large possible.
o La constitution comprend les dispositions relatives aux attributions du chef de l’Etat,
du gouvernement, du domaine réglementaire, des collectivités territoriales et des
principes de libre administration, de subsidiarité …
o Les lois et règlements sont la source la plus importante quantitativement de la
légalité.
o Les traités et conventions internationales.
o Au sein même des actes administratifs il y a une hiérarchie : les décrets - les arrêtés
de nomination.
o L'arrêté est une décision écrite prise en application d'une loi, d'un décret ou une
ordonnance afin d'en fixer les détails d'exécution. C'est un acte administratif
unilatéral, ce qui le distingue du contrat.
o Un décret est un acte réglementaire ou individuel pris par SM Le ROI ou le Premier
ministre. Cet acte fait partie des pouvoirs réservés au pouvoir exécutif par la
Constitution.
Salubrité publique
Les autorités de police doivent protéger la salubrité publique et garantir l’hygiène et la santé
publique. Ex : contrôler la qualité des produits mis en vente sur les foires, marchés, lutter
contre la pollution, les épidémies….
Tranquillité publique
Elle se rapporte à l’absence de troubles, éviter les émeutes, les manifestations et rixe.
La moralité publique
Les autorités publiques ne sauraient imposer la morale, elles ont seulement le droit de
protéger un certain état de conscience d’empêcher les atteintes publiques.
« L’ordre public est La condition d’existence des libertés. »