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DROIT
PREPARE PAR :
Abla CHRAIBI
Année : 2020-2021
1
Introduction à l’étude de droit
D’une simple introduction au droit civil, l’introduction à l’étude du droit s’est élargie pour devenir une
introduction générale à toutes les disciplines juridiques, aussi bien de droit privé que de droit public.
Le « Droit » peut être défini comme un ensemble de règles de conduite destinées à organiser la vie en
société, qui ont vocation à s'appliquer à toutes les personnes formant le corps social. Ces règles qui sont
formulées de manière générale et impersonnelle, concernent chacun et ne désignent personne en
particulier.
• Le mot « Droit » correspond, dans ce premier sens, à ce que les juristes appellent le « Droit
objectif » : Il protège l’intérêt général et désigne l’ensemble des règles qui régissent les rapports
des hommes entre eux.
La règle est alors impérative, sous peine de sanction. Elle cache un caractère contraignant ;
coercitif.
• Dans son second sens, le Droit désigne le « droit subjectif » : « ou les prérogatives que le
droit objectif reconnait à un individu, et dont il peut se prévaloir dans ses rapports
avec les autres hommes, sous la protection de l’autorité́ publique »1
Les deux subdivisions suscitées, forment le droit positif : un droit posé par l'homme, qui a
vocation à s'appliquer à l'ensemble des activités humaines, qu'elles soient ou non
conflictuelles.
Notre cours, tiendra d’une part à l’étude du droit objectif en première partie, et d’autre part le
droit subjectif sera étudié en chapitre II afin d’initier les étudiants à la méthode spécifique
aux exercices juridiques.
1
- Patrick COURBE, Introduction générale au droit, Dalloz, 5ème éd, 1997, p.1.
2
Première partie : Le droit objectif
Le droit objectif est généralement défini comme étant l’ensemble des règles de conduite qui
régissent les rapports entre les hommes « et s’imposent à eux, au besoin, par le moyen de la
contrainte étatique ».2
Quelques idées générales, seront les points de repères concernant les caractères de la règle de
droit et ceux des autres règles de conduite sociale, notamment les caractères de la règle
religieuse et de la règle morale relatés en(Chapitre I); les fondements du droit en(Chapitre II) ;
ses divisions en (Chapitre III) et ses sources en (Chapitre IV).
2
- Patrick COURBE, op.cit. p.1.
3
Chapitre 1 : Les caractères essentiels de la règle de droit et des autres règles
de conduite.
La règle de droit est une norme d’organisation des rapports des membres de la société.
Selon J.L. Aubert : « la règle de droit concerne chacun et ne désigne personne en
particulier ».
En effet, la règle juridique n’est pas faite pour un individu ou pour un acte. C’est une
disposition absolument impersonnelle qui s’adresse, à toutes les personnes qui
remplissent les conditions d’application de cette règle (art. 77 et 261 DOC ou art.179
du code du travail).
La règle de droit est une disposition impersonnelle. Cela veut dire qu’elle ne s’adresse pas à
une personne déterminée individuellement, mais à toutes les personnes qui remplissent les
conditions d’application de cette règle. En d’autres termes, la règle de droit « vise non pas tant
les personnes en elles- mêmes que les situations juridiques dans lesquelles elles se trouvent ».3
Aux termes de l’article 6 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, la loi « doit
être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse ».5
3 - Philippe MALINVAUD, Introduction à l’étude du droit. Cadre juridique des relations économiques, 7ème éd.,
Litec, Paris, 1995, p.9.
4 - Abdelaziz SQALLI, Introduction à l’étude du droit marocain, Sofapress, Fès, 1995, p.37.
5 - Cité par Rémy CABRILLAC in : Introduction générale au droit, Dalloz, Paris, 2000, p.8-9
4
§II : Le caractère obligatoire de la règle de droit.
« Le rôle de la loi ne consiste pas à faire des recommandations et encore moins à donner des
conseils ».6 La règle de droit est une norme qui s’impose et doit être appliquée dès l’instant
que les conditions de son application sont réunies.
La règle de droit est corroborée par la finalité que cette règle tend à protéger. Le juriste
français Jean CARBONNIER évoque ce critère : « On ne peut déterminer si une loi est ou non
d’ordre public qu’en cherchant si elle a pour objectif principal la protection d’un intérêt public
ou d’un intérêt privé »7.
On en distingue alors deux catégories: les règles dites impératives ou d’ordre public et les
règles supplétives ou interprétatives de volonté́ .
• La règle protégeant l'intérêt général : est une règle impérative. Les particuliers,
comme les tribunaux ne peuvent, en aucun cas, en écarter la mise en application.
• La règle protégeant l’intérêt particulier : est une règle supplétive. Une loi qui, bien
que destinée à régir une situation précise, peut être encartée par une volonté́ contraire
exprimée
Il y a deux grandes catégories de sanctions : les sanctions civiles et les sanctions pénales.
A: Sanctions civiles :
B: sanctions pénales
6
- Ph. MALINVAUD, op.cit.p.10.
7
- Cité par Mohamed KORRI-YOUSSOUFI et Mustapha ELGHARBI, Cours d’introduction à l’étude du droit,
Librairie Sijlmasa, 1999, p.8.
5
A BIS Sanctions par la +Sanctions de réparation : B BIS Sanctions pénales
contrainte nullité et ou dommages et Des violations du droit pénal
Ne sont mises en œuvre que par intérêts. constituent les infractions :
le juge, elles s’exercent sur les +Sanction de nullité : sont des ü Crime
personnes et les biens. sanctions civiles qui frappent ü Délit
-Sur les biens : par les les actes juridiques à l’égard ü Contravention
différentes saisies : de tous (nullités absolues, ü La sanction varie selon
ü Saisie exécution lorsqu’elles touchent l’ordre l’infraction :
ü Saisie immobilière public), à l’égard des parties ü Peine de mort,
ü Saisie mobilière (nullités relatives, on peut ü Réclusion à temps, à
ü Saisie foraine refaire le contrat) perpétuité
ü Saisie brandon NB : La nullité absolue fait ü Emprisonnement
ü Saisie gagerie disparaitre l’acte pour le passé ü Amande
ü Saisie conservatoire et le futur. ü Sanctions accessoires
ü Saisie arrêt. +La nullité peut être ü Dégradation civique
corroborée par les dommages ü Interdiction de séjour
-Sur les personnes par la force
et intérêts. ü Confiscation
publique :
Ces indemnités visent la
Contrainte par corps qui est la Toutes les peines peuvent être
réparation du préjudice subi
procédure qui consiste à arrêter assorties de sûretés réelles ou
par le créancier :
une personne et à la mettre en personnelles. Emplacement dans
Tendent de sanctionner le
prison jusqu’à ce qu’elle un établissement ou fermeture de
débiteur dans un contrat par :
exécute l’obligation pécuniaire l’établissement.
-Inexécution de l’obligation
mise à sa charge.
mise à sa charge.
Dans les baux à usage
-Exécution imparfaite
d’habitation, cette contrainte
-Retard de l’exécution
s’exerce par l’expulsion des
Tendent aussi à réparer le
lieux.
dommage subit par la victime
d’un fait juridique ; délit ou
quasi délit), Art 77-78
*La nullité́ est une sanction qui consiste à priver de tout effet un acte juridique contraire à la
règle de droit
*C’est une somme d’argent que doit recevoir la victime d’un dommage de la personne qui en
était responsable. Cette somme d’argent doit être égale à la valeur de ce préjudice.
6
Section 2 - Les caractères des autres règles de conduite.
Nous nous focalisons seulement sur deux d’entre elles en essayant de les comparer avec la règle de
droit. Il s’agira, en effet, de la règle de morale et de la règle religieuse.
Il existe entre la règle de morale et celle de droit des ressemblances, mais aussi des dissemblances.
Outre le caractère général de la règle de morale et de la règle de droit, il faut évoquer également l’idée
selon laquelle de nombreuses règles de droit sont empruntées à la morale. Les exemples, à ce propos,
ne manquent pas. Prenons l’exemple d’assistance à une personne en danger : le fait de s’abstenir de
porter secours à une personne en danger est aujourd’hui réprimé́ par la loi pénale.
a- Si la règle de morale tend à la perfection individuelle, la règle de droit, elle, a pour objectif
d’assurer l’ordre social.
b- La règle de morale est individuelle dans son application. C’est tout à fait le contraire pour ce
qui concerne la règle de droit. L’application de celle-ci est obligatoire. On dit que la règle de
droit est obligatoire, cela veut dire que son application ne dépend pas de la volonté́ de chacun,
elle s’impose à tout individu lorsque les conditions de son application sont requises.
c- La règle de morale, ne comporte pas de sanction au sens juridique du terme. Elle « ne
comporte que des sanctions psychologiques (remords de l’individu, réprobations de ses
semblables). Contrainte insuffisante pour assurer l’ordre ».8
d- Une dernière différence importante est relative à leur contenu : La morale pose de grands
principes qui doivent guider les comportements, comme l’honnêteté́ dans les contrats, par
exemple. Le droit, quant à lui, contient des règles précises qui permettent aux particuliers de
connaître avec précision les situations visées par ces règles9.
Les règles religieuses sont divines, leurs sanctions sont applicables dans l’au-delà, alors que
l’obligation de la sanction dont se dote la règle de droit a pour origine l’État, les sanctions sont
d’application immédiate10 .
8
- P. COURBE op.cit. p.6
9
-A. SQUALLI, op.cit. p.39
10
- Mohamed Jalal ESSAID, Introduction à l’étude du droit, Imprimerie Fedala, Mohammedia, 1992,
p. 60
7
Chapitre II: Le fondement de la règle de droit. ( voir cours en ligne)
Droit international privé : réglemente les rapports entre particuliers, dès lors que ces
rapports comportent un élément étranger
(on parle d'élément d'extranéité).
Droit
financier
8
Section II : Le droit public
Le droit public : est l'ensemble des règles qui gouvernent l’organisation et le fonctionnement
des personnes publiques (État, collectivités locales, établissements publics) et dirigent les
relations de ces personnes entre elles et à l'égard des particuliers.
On distingue également :
- Un "Droit international public : régit les relations Interétatiques"
- Un Droit public interne " comme suit :
9
Section IV : Les droits mixtes :
Le droit processuel :
*La procédure civile : organise le procès civil, de l’introduction de l'instance, aux prononcés
des jugements et les voies de recours
*La procédure pénale : organise le procès pénal, le déclenchement de l’action publique et les
poursuites de l’enquête préliminaire à l’instruction jusqu’aux prononcés du jugement, et les
voies de recours
Droit processuel
Fournit au droit civil des C’est un droit public, ne
sanctions par les
tribunaux : la mise en
peut être exécuté que par
œuvre du droit substantiel les services judicaires
qui constitue la matière, du
litige dans le contentieux
privé
10
Chapitre IV : les sources du droit
Les sources de droit : varient en fonction de l’organe ou de l’autorité qui édicte la norme :
sources de droit écrit (institué par l'autorité), sources de droit non-écrit (issu de la pratique).
• les sources traditionnelles : droit musulman les sources originelles (le Coran
et la Sunna) et les sources dérivées (L'Ijmaâ et le quiyas) et du droit coutumier.
• Les sources modernes : (la loi, le droit international (Traités internationaux,
conventions), la doctrine et la jurisprudence, ces deux dernières sont des
sources indirectes interprétatives).
• La loi ordinaire : acte voté, par le parlement selon la procédure législative établie par la
constitution ; droits civiques et libertés fondamentales, état et capacité des personnes,
nationalité, détermination des crimes et des délits et des peines qui leurs sont applicables,
assiette et taux de l’imposition, etc.
• La loi organique : loi votée par le parlement pour préciser ou compléter, (elle organise,
schématise) une stipulation constitutionnelle, elle est soumise à une procédure spéciale.
11
- Mohamed Jalal ESSAID, op.cit. p.153
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b- Les auteurs du règlement
Le règlement est conçu uniquement par le pouvoir exécutif dont le roi est le chef. Des actes
réglementaires peuvent faire l’objet de la classification suivantes :
Le 1er ministre peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres, mais leurs arrêtés ont
une portée limitée à l’exécution des règlements posés par des actes du roi.
NB : Les actes du 1er ministre ne constituent pas des véritables sources du droit.
B-La distinction des domaines
C’est la constitution qui sépare les domaines de la loi et les domaines du règlement
a-Le domaine de la loi
- Des droits individuels ou collectifs tel que le droit économique
- Les procédures civiles et pénales détermination de l’infraction et peine
- Les obligations et les contrats
- Les créations des établissements publics, la création des collectivités locales
- Les lois organiques – la loi de finance
- Le statut général de la fonction publique
- Le statut de la magistrature
- Le régime électoral
- La nationalisation des entreprises.
- La privatisation
- La révision de la constitution
- L’approbation des plans de développement
- L’approbation des traités
b-Le domaine du règlement
L’ART 47 de la constitution 1996, stipule ‘’des matières autres que celles du domaine de la
loi, appartiennent au domaine du règlement »
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C-La distinction des contrôles
La loi et le règlement doivent faire l’objet de contrôles car la loi doit être conforme à la
constitution.
-Le règlement doit être conforme à la loi c'est le contrôle de la constitutionalité de la loi
-Ce contrôle doit être effectué …. Par les tribunaux de droit commun ; ART 25 code CPCM.
Il ne peut être exercé que par une juridiction suprême ou une cour constitutionnelle
*Ce contrôle a été posé pour la 1ére fois fait au Maroc par la constitution de 1972 et organisé
par le dahir du 9 mai 1977.
*Ce contrôle est très limité mais la tendance générale aspire à une extension des
compétences de cette chambre c’est ce qui fût établit par la constitution en 1992 dont l’ART 78
stipule, il est institué un conseil constitutionnel.
Il est composé de 6 membres
3 désignés par le président de la Désignés par le roi pour 9 ans et 3 désignés par la chambre des
chambre des représentants 6 membres, désignées pour la conseillers
même durée
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Le renvoi d’une loi au conseil suspend sa promulgation
Les caractères du conseil constitutionnel
Les décisions du conseil sont : - définitives
-Irrévocables
-inattaquables
-s’imposent à tous les pouvoirs publics
Contrôle de :
b-La légalité du règlement
C’est la vérification de la conformité d’un texte réglementaire à la loi, ce contrôle est fait
de 2 façons:
1-Le recours en annulation pour excès de pouvoir
2-Si le tribunal annule
Dans les 2 cas. L'annulation produit un effet absolu, prive de tout effet le règlement annulé
ne peut plus recevoir application.
N’a débuté qu’en 1957 date de la création de la cour suprême ou cour de cassation
compétence.
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Le principe général confère l’interprétation ;
• A L’autorité qui a crée la loi : -Le législateur
-Le réfère législatif
Cette institution ayant disparue, reste le concept de la loi et surtout l’interprétation
donnée par la cour suprême
B- La doctrine participe aussi à l’interprétation de la loi
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Deuxième partie : Le droit subjectif
Les droits subjectifs, sont les prérogatives(intérêts ou privilèges) reconnus aux sujets de
droit par le droit objectif positif.
Chapitre I : Les sujets du droit subjectifs
Ces sujets posent les problèmes, de leur diversité et de leur nature.
Section I : la diversité des sujets de droit
Cette diversité impose l’examen de la personnalité juridique des personnes physiques et
morales
Pour être titulaire de droits subjectifs, il faut avoir l’aptitude à acquérir et à exercer des
droits. Cette aptitude, que l’on appelle la personnalité juridique, est ce qui permet de
distinguer les sujets de droit des objets de droit.
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Le tout est régit par les lois de l’état civil de détermination du domicile distincts : domicile réel,
légale ou domicile élu.
Le nom et le domicile sont, les instruments d’individualisation des personnes physiques.
La preuve en est rapportée par l’état civil ou d’autres documents délivrés par les autorités
compétentes.
L’extinction de la personnalité juridique : se réalise par le décès, à l’exception de la
mort civile, le décès suppose la cessation des organes vitaux, les fonctions vitales.
Ici se pose le problème de l’absent.
§2-La personnalité juridique des personnes morales
Sociétés, associations les syndicats. Ces groupements de personnes ont la personnalité
juridique comme les personnes physiques, ils ont des droits, des obligations ils sont soumis à
un patrimoine et à l'individualisation.
-Nom ou raison sociale, - le domicile on le siège social
-La nationalité, la date de naissance, -l’âge
Ils peuvent agir en justice, mais sont soumis à la dissolution on à la liquidation
Une fois constituées, elles sont indépendantes.
Les personnes morales
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Cette expression est variée :
-L’acte unilatéral (donation, testament)
-L’acte bilatéral (contrat, bail)
-Ou multilatéral (la convention)
Ces actes sont des sources du droit subjectif parce qu’ils créent des obligations à la charge
de certaines personnes (débiteurs) et de certains droits au profit d’autres personnes(les
créanciers)
1-Paiement ou restitution d’indu
2-Enrichissement sans cause
3-Gestion d’affaires
Les conditions de validité des actes juridiques :
- Le consentement : l'autonomie de la volonté est le principe (il existe trois vices de
consentement ; l'erreur, le dol et la violence)
- La capacité : 18 ans grégorienne, le cas échéant (émancipation et tutelle)
- L'objet : c'est la matière de l'engagement des parties. Il doit être déterminé
- La cause doit être licite, elle correspond à la motivation des parties pour conclure
le contrat.
§2- Le fait juridique : les faits juridiques sont des événements volontaires ou
involontaires qui engendrent des effets de droit déterminés par la loi :
1- Les faits de nature : le fruit du hasard, exemple : naissance.
2- Les faits de l'homme : - L’obligation de réparer le dommage causé à autrui :
§ Soit par le fait personnel
§ Soit par le fait des personnes dont on a la garde
§ Soit des choses des animaux, des immeubles
• Les faits volontaires sont des délits
• Les faits involontaires sont des quasi-délits
§3: La responsabilité:
La responsabilité est morale, lorsque la transgression est morale, sociale ou culturelle,
dont les sanctions sont les remords.
La responsabilité juridique est :
1-La responsabilité civile : qualifiée par une faute, qu'elle soit volontaire ou non. Elle
est de deux sortes :
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• Contractuelle : c'est l'obligation d'une partie à un contrat de réparer le préjudice
causé à l'autre partie.
• Délictuelle : c'est l'obligation de réparer le préjudice qu'on a causé à un tiers.
Les trois critères d'engagement de la responsabilité civile sont : la faute, le fait et le lien de
causalité.
2-La responsabilité pénale : est l'obligation de répondre des infractions personnelles à
la loi, sanctionnent l'atteinte à l'ordre public.
Les critères qui engagent la responsabilité pénale : L'élément légal, l'élément matériel
(le résultat) et l'élément moral (l'intention de nuire)
Chapitre II : les contenus du droit subjectif
Section I : la classification des droits subjectifs
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Droit de l’usufruit
Droit de l’emphytéose
Droit des Habous,
Droit de superficie,
Droit de servitude
B -Les droits réelles accessoires ; des sûretés réelles : les garanties de recouvrement des
créances.
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Section II : la classification des biens a permis la classification des choses
§1 La classification des biens
A-Biens meubles :
Biens corporels Biens incorporels
Tous les biens qui ont Constitués par des notions
Une existence matérielle (qu'on touche Abstraites, immatérielles, créance…)
B-Biens immeubles : fixés au sol, qu'on ne peut déplacer, immeuble par nature :
immeuble construit ou terrain.
Immeuble par destination : machine.
La prétention à un droit subjectif ne peut avoir lieu sans l’établissement de la preuve de ce droit
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§ 1 : La preuve écrite
Notaire
Juge notarié
Expert
Huissier
Officier d’état civil : ce sont des actes solennels qui
Agent public sont des actes juridiques soumis
§ 2 : Les autres modes de preuves
• La présomption : sont des faits établis qui permettent l’établissement d’autres faits non
prouvés. Elle est irréfragable ou bien simple (peut être combattre par la preuve
irréfragable
• L’aveu : est la déclaration par laquelle, une personne reconnait, un fait de nature à
produire des effets juridiques contraires, il peut être écrit oral, peut justifier ou se
rattacher à des présomptions.
• Le serment
La preuve des droits subjectifs se trouve aussi inscrite dans le code de la procédure
civile ou le code de procédure pénale.
Suite classification
Des biens meubles et biens immeubles
• Les biens meubles
- Les meubles par nature : ce sont les animaux et choses susceptibles de se déplacer ou
d’être déplacées (animaux domestiques, mobilier, argent…).
- Les meubles par détermination de la loi : ce sont des droits patrimoniaux qui
concernent des biens meubles (fonds de commerce, parts de sociétés commerciales
droits intellectuels, créances mobilières …) .
• Des biens immeubles :
Il a 3 sortes d’immeubles
• Des immeubles par nature : il s’agit du sol lui-même (tend ou des biens qui
adhérent au sol (arbre, bâtiment …)
• Des immeubles par distinction ils de nature mobilier mais sont affectés à
l’exploration d’un bien immeuble
• Les immeubles par l’objet auquel ils s’appliquent ce sont des droits incorporels qui
portent sur un bien
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