Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
collectivité et à l’homme ;
société parfaite.
• Celle du droit pénal semble plus appropriée parce qu’elle vise la peine, la
resocialise l’homme.
• Le droit pénal ne peut se limiter aux mécanismes purement juridiques, on
retrouve:
physiques, chimiques…
• Le terme « droit » au sens objectif et les règles de droit qui nous intéressent particulièrement
sont les règles à caractère pénal, c'est-à-dire qui ont pour objet de déterminer les faits
• définir l’ensemble des sciences criminelles pour pouvoir distinguer le droit pénal général avec
• Le droit pénal général : matière de « synthèse » ou le droit criminel :la branche de droit dont les
règles déterminent les principes généraux de l’incrimination et la répression par l’Etat des
• le livre I du code pénal intitulé « Des peines et des mesures de sûreté) ( Art 13 à 109)
• Le livre II du même code intitulé « de l’application à l’auteur de l’infraction des peines et des
• Il définit ensuite les éléments constitutifs de l’infraction (légal, matériel, moral) sans
démence …)
• Il étudie les règles générales de fixation des peines, leurs causes d’aggravation, d’atténuation ou
d’exonération.
• le droit pénal général détermine, d’abords, les éléments constitutifs de l’infraction pénale qu’il
envisage comme un fait anti-social légalement incriminé et sanctionné (élément légal), qui se
de son auteur ou suite à son imprudence ou à l’inobservation des lois et règlements (élément moral).
• Le droit pénal spécial : matière d’analyse
• Le DPS est l’étude spécifique du régime juridique de chaque infraction pénale, et de la sanction
• Il décrit les éléments constitutifs de chaque type d’infraction (meurtre, vol, diffamation,
escroquerie…),
• les infractions contre les personnes (meurtre, blessure, viol ; infractions terroristes,
• Ces règles sont contenues dans le code de procédure pénale (loi N°22-01 entrée en vigueur le 1er octobre
2003) et dans divers textes particuliers :le code de justice militaire, le dahir portant loi formant statut de
• En outre, on trouve quelques règles d’ordre procédural aussi bien dans la constitution (Art10, 11,39,82 à
92) que dans des textes internationaux ratifiés par le Maroc (tels que le pacte relatif aux droits civils et
politiques et la convention relative à l’interdiction de la torture) voire dans les conventions bilatérales
d’entraide judiciaire conclues avec de nombreux pays comme la France, l’Espagne et la Tunisie.
•
• La criminologie :
vie privée et sont, prohibés par les normes internationales relatives aux droits de
provoque un état de subnarcose :le sujet révèle malgré lui des faits et des
• leurs natures,
• de leurs typologies,
• l’étude du droit pénitentiaire, c'est-à-dire essentiellement le régime des prisons et le statut des
prisonniers.
• La politique criminelle :
criminologie)
• II-Rapport des sciences criminelles avec les autres disciplines
• La psychologie
• La sociologie
• Les fonctions du droit pénal :
• La fonction répressive : a pour objet de sanctionner les comportements qui troublent l’ordre
• Ses peines font souffrir les auteurs des infractions. Elles touchent l’individu dans sa sureté et ses
libertés individuelles.
• Sa mise en œuvre doit concilier néanmoins deux objectifs différents : d’une part la lutte contre
prévenir la récidive
•
• Les sources du droit pénal :
• La constitution : elle contient des dispositions ayant un lien avec le
droit pénal, on peut citer l’article 71 qui dispose : « sont du domaine de
la loi, outre les matières qui lui sont expressément dévolues par d’autres
articles de la constitution :
• Les libertés et droits fondamentaux prévus dans le préambule et dans
d’autres articles de la présente Constitution,
• La détermination des infractions et des peines qui leur sont applicables,
• L’organisation judiciaire et la création de nouvelles catégories de
juridictions,
• La procédure civile et la procédure pénale »
•
• le code pénal
• Il constitue la loi fondamentale en matière pénale. Il se divise en
deux parties, l’une traitant de la théorie générale de l’infraction, du
délinquant et de la sanction, la seconde offrant une liste des
infractions les plus classiques.
• -Les textes spéciaux
Le législateur y règlemente :
• les violations des dispositions relatives à des activités économiques
ou sociales
• les violations de certaines obligations capitales pour la conservation
de la sécurité et la paix générales.
• Ex : le dahir sur les débits de boissons, sur les fraudes, sur les
armes….
• -La jurisprudence
• Permet de saisir la notion d’infraction dans ses éléments constitutifs et dans ses traits
distinctifs par rapport à d’autres types de délit notamment civil et disciplinaire.
• L’ approche criminologique:
• Elle étudie ses manifestations et ses conséquences pour mieux concevoir et appliquer les
mesures de prévention et de réaction.
SECTION I – L’infraction pénale : approche juridique et criminologique
dommage quelconque.
• -En matière de responsabilité civile: la faute peut être présumée ;
• Délit pénal, les parties ne peuvent pas transiger sur l’action publique ou
Généralement le même fait constitue en même temps une infraction pénale et un délit
Une action publique exercée par le ministère public : sanctionner le délit pénal,
Une action civile exercée par la victime ou ses ayants droit : obtenir une indemnisation
(Dommage-intérêts).
Au choix de la victime, on peut :
• -Soit elle se constitue partie civile (pour réclamer une réparation) devant la juridiction
pénale accessoirement à l’action publique exercée par le ministère public, auquel cas la
même juridiction (répressive) statuera en principe sur les deux actions (publique et civile).
• - Soit elle porte son action en dommage-intérêts devant une juridiction civile alors que
l’action publique est exercée par le ministère public, bien entendu, devant la juridiction
répressive ;
Pour éviter une contradiction entre les jugements rendus par les deux juridictions :
• « Le criminel tient le civil en état » : le tribunal civil doit surseoir à statuer sur l’action
• « L’autorité sur le civil de la chose jugée au pénal » : la juridiction civile doit, tenir
• Précisions
• Les délits disciplinaires: toutes les violations des règles régissant certains groupements,
associations ou corps constitués (ordre des avocats, des médecins, corps des
• Un même fait peut constituer à la fois une faute disciplinaire et une infraction pénale,
ex : refus d’un médecin de porter assistance à une personne en danger (code de
-L’infraction ou la faute pénale: une violation de la loi pénale, une atteinte à l’ordre
public, peut être commise par tout individu indépendamment de sa situation sociale ou
professionnelle.
• Une infraction pénale : toute action ou omission portant atteinte à l’ordre social et faisant l’objet
On ne peut réparer que par une peine de mort, ou une très longue privation de liberté.
terroriste.
• Infractions de droit commun :
• Portent atteinte à l’ordre général non politique et non militaire d’un Etat.
• Les droits politiques des citoyens. (Trahison, espionnage, sabotage, atteintes aux
• prévue et sanctionnée par le C.P ou textes spéciaux et relèvent des juridictions de droit
commun.
Infraction militaire : tout crime, délit ou contravention relevant de la compétence
• Commises par les prisonniers de guerre quelle que soit leur qualité ,
• Commises contre la sécurité des personnes ou des biens si elles sont perpétrées au profit
de l’ennemi
• Visant, par les armes, à changer le régime ou à occuper une partie du territoire national
• L’action délictueuse militaire s’explique en grande partie par des raisons engendrées par
son genre de vie spécial et par la doctrine sociopolitique dont il est convaincu.
• -Infraction terroriste : A la lecture du Dahir relatif à la lutte contre le
terrorisme au Maroc, on peut dégager deux idées maitresses :
• Le souci de se protéger contre toute forme de terrorisme ;
• Faire de cette loi un acte un acte déclaratif de la volonté de combattre le
terrorisme international dans ses formes nouvelles.
• Selon la loi 03-03 une infraction de terrorisme est « intentionnellement en
relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de
troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ».
Classification des infractions fondée sur leur mode matériel d’exécution
infraction instantanée:
le vol est instantané quelle que soit la durée réelle des opérations de soustraction
frauduleuse.
infraction continue :
L’exécution s’étend sur une certaine durée, exprimant le maintien de la volonté infractionnelle.
Est dite successive : s’exprime par des actes de commission successifs , ex: le recel .
ses agissements.
L’infraction risque d’influencer sur la peine dans le sens d’une aggravation, exemple :
l’infraction.
• Un élément matériel
• Un élément moral
Elément légal ou préalable légal :
• Pour qu’une action ou une abstention soit punissable, il faut qu’elle soit
prévue et réprimée par un texte de loi. Il faut qu’il y ait une sanction
incriminé.
• Seule la loi peut le faire. Cela veut dire que les éléments constitutifs de l’infraction
• Un acte qui n’est pas prévu par la loi comme criminel, ne peut pas constituer une
infraction.
• La légalité de la sanction : le législateur a le monopole dans la détermination de la
- Vérifier que le fait constitue bien une infraction pénale et qu’il correspond à l’une
• Texte obscur : le juge ne peut raisonner par analogie ( appliquer un autre texte prévu
-rechercher le sens voulu par le législateur: se référer aux travaux préparatoires, déceler
l’esprit général du texte en conformité avec le bon sens, voir le contexte de son adoption
• Le domaine d’application de la loi pénale:
Exceptions:
- Nouvelle loi supprime l’incrimination d’un fait incriminé et puni par la loi antérieure
- Nouvelle loi traite une mesure de sûreté: qd ils visent le traitement, la rééducation,
la resocialisation des délinquants: favorables à l’inculpés
Dans l’espace :
Art 10 du C.P: « sont soumis à la loi pénale marocaine, tous ceux qui nationaux, étrangers ou
apatrides, se trouvent sur le territoire du Royaume, sauf les exceptions établies par le droit
public interne ou le droit internationale » : principe de la territorialité des lois pénales .
Exceptions:
- Infractions commises hors du Maroc par un étranger : crimes ou délits contre la sûreté de
l’Etat marocain, contrefaçons de monnaie ou de billets de banque , crime puni par la loi
marocaine et la victime est marocaine : on peut appliquer loi pénale marocaine si l’inculpé n’a
pas été jugé à l’étranger pour la même infraction, ou condamné, ou subi ou prescrit sa peine.
• Elément matériel: comportement externe par lequel se manifeste l’infraction : un
l’infraction
Art 114 du C.P: « toute tentative de crime qui a été manifestée par un commencement
d’exécution ou par des actes non équivoques tendant directement à la commettre, si elle
n’a été suspendue ou si elle n’a manqué son effet que par des circonstances
• L’agent exécute tous les actes de l’infraction mais le résultat recherché ne se produit pas . Ex:
tiré le coup de feu mais a raté la cible par maladresse ; tiré un coup de feu sur une personne
• L’infraction, manquée est assimilée à la tentative , obéit au même régime de répression Art
117 C.P
L’élément moral :
Tout acte interdit par la loi n’est punissable que s’il est l’œuvre de la volonté de celui qui le
commet.
Il se présente différemment:
• Des tentatives de certains délits qu’elle réalise dans les conditions prévues par la loi.
Que l’infraction:
• Admettre : personne morale est une entité douée de volonté collective propre,
• Ne peuvent être condamnées qu’à des peines pécuniaires et aux peines accessoires: la confiscation
condamnation
• Peuvent être soumises à des mesures de sûreté réelle: confiscation des objets ayant un rapport
avec l’infraction, les objets nuisibles ou dangereux ou dont la possession est illicite, fermeture de
• Si le fait commis par l’auteur principal n’est pas incriminé par la loi pénale
• Si l’auteur matériel ne peut pas être puni en raison d’une cause objective de non
responsabilité ou de suppression de l’infraction
• Pas nécessaire que l’auteur principal soit poursuivi et condamné pour que le complice
soit puni. Il suffit que le fait soit punissable: auteur décède, prend la fuite, inconnu.
• Art 534: Complicité dans un vol entre époux ou vol commis par un
ascendant au préjudice d’un descendant : conjoint ou ascendant ne
sont pas punissables, le complice peut être poursuivi et puni
• Art 407: « quiconque sciemment aide une personne dans les faits qui
préparent ou facilitent son suicide, ou fournit les armes, poison ou
instruments destinés au suicide sachant qu’ils doivent y servir, est puni,
si le suicide est réalisé, de l’emprisonnement d’un à cinq ans »
• Cas particuliers:
• La complicité doit se manifester par un acte positif , non pas par un acte de participation
• Celui qui assiste passivement à une infraction ne peut être condamné pour complicité
• Il peut être poursuivi comme auteur sur la base d’autres incriminations : non assistance à
à cet égard par la loi, elle doit avoir contribué à la commission de l’acte
même peine que celle de l’auteur principal pour l’infraction la plus grave : le meurtre
• Le complice doit évaluer tous les risques et les imprévus auxquels l’expose sa
exemption de peine, n’ont d’effet qu’à l’égard du seul participant auquel elles
se rapportent ».
Ex: cas de viol d’une parente par l’auteur principal, le complice qui a prêté en
même si elles ne sont pas connues de tous ceux qui ont participé à cette infraction, ont effet
Ex: -cas de vol commis de nuit, le complice, tout comme l’auteur principal, verra sa peine
aggravée.
- Cas de meurtre commis avec préméditation ou guet-apens, le complice est punissable, tout
grave que celle de son coparticipant: si la mère est complice, elle est
ce crime ou ce délit ( Art 130) ne signifie pas que le complice se voit appliquer strictement
peine prévue par la loi, les tribunaux condamnent souvent l’auteur principal et le
• Clauses prévues par C.P , chapitre IV du livre 1er : « des faits justificatifs
• L’officier de police judiciaire est autorisé, pour les besoins de son enquête
à garder à vue un suspect pour une durée déterminée ( détenir dans les
locaux de la police ou de la gendarmerie) art 66 du CPP;
• Le soldat en état de guerre, tue ou blesse un militaire ennemi dans le respect des
règles du droit international humanitaire.
étrangère et irrésistible .
La minorité
- Pas d’influence sur la qualification lorsque l’agent s’est trompé de victime. Il reste
coupable de meurtre ou d’assassinat vu que l’intention coupable existe .
La minorité :
• Vu les considérations juridiques et criminologiques liées au problème de le
• Art 138 à 140 du C.P et Art 458 et suivants du C.P.P: même si la majorité pénale est fixée à l’âge
de 18 ans révolus, ce n’est qu’un principe qui comporte des tailles : trois situations à distinguer:
• Délit: art 480 al 2 et 3 du C.P.P : l’enfant est averti par le tribunal et remis aux personnes
ou institutions concernés,
- Peut être placé sous régime de liberté surveillée pour une durée déterminée qui ne peut
dépasser la date à laquelle le mineur atteint l’âge de 18 ans
• Crimes: article 481 du C.P.P : l’enfant peut faire l’objet d’une ou de plusieurs mesures de
protection ou d’éducation :
cure….
- La durée de ces mesures ne peut dépasser la date à laquelle le mineur atteint ses 18 ans .
Mineur : + de 12 ans – de 18 ans
• Mineur partiellement irresponsable pour insuffisance de discernement .
• Contravention : art 468 al 2 du CPP: admonestation, blâme ou réprimande
sévère , soit condamné à la peine d’amende ;
• Délit ou crime : selon l’appréciation du tribunal :
- Soit exempté de la peine et faire l’objet de mesures de protection ou d’éducation
- Soit être condamné à une peine privative de liberté ou amende , plus possibilité
d’adjoindre une ou plusieurs mesures de protection, de traitement ou d’éducation
- La peine d’un mineur est atténuée d’office par rapport à la peine prévue pour
l’infraction considérée : excuse atténuante de minorité . Ex: infraction passible de
peine de mort , réclusion perpétuelle ou de 30 ans , pour le mineur c’est 10 à 15
ans . Le maximum et le minimum prévus par la loi sont réduit de moitié.
Délinquant + de 18 ans : majorité pénale
• Il est pleinement responsable
des faits qui lui sont imputés, se trouvait, par suite de troubles de ses facultés
peine.
L’irresponsabilité absolutoire :
• Art 76 Du C.P: deux mesures adossée à cette disposition:
mentaux subsistent chez l’auteur d’un crime ou d’un délit . Mesure pour préserver les
proches et la société contre le danger virtuel présenté par le malade et son traitement.
• Simple contravention: l’auteur dangereux pour l’ordre public , reconnus absous, remis à
l’autorité administrative locale : décidera de son sort dans les conditions relatifs à la
- L’agent devait être en proie à des troubles mentaux au moment des faits qui lui sont imputés
• Lorsque le tribunal estime, suite à une expertise psychiatrique ordonnée par ses soins , que
l’auteur était au moment de l’infraction atteint de déficience mentale de nature à réduire son
discernement il doit:
- Prononcer la peine atténuée et ordonner s’il y a lieu son hospitalisation dans un établissement
psychiatrique préalablement à l’exécution de la peine privative de liberté
• L’hospitalisation s’impute sur la durée de la peine
d’abord pour le châtier ensuite » , lui faire subir la peine privative de liberté après
l’avoir soigné c’est le prédisposer pour une chute inéluctable doublée d’une
public
• Appel à une approche nouvelle pour protéger le malade mental délinquant tout en
préservant l’ordre social et la sécurité publique
- Placer l’inculpé (reconnu atteint d’altération mentale au moment du fait délictueux ) dans
un établissement de défense sociale
- peut être remplacée par une autre mesure de mise à l’épreuve surveillée spéciale si les
objectifs susvisés seront mieux assurés par le maintiende l’auteur en liberté .
Chapitre 3 : La réaction pénale
La réaction pénale: réaction sociale ou sanction pénale:
individualisation de la peine
• Cas ou la sanction peut être suspendue ou éteinte par des causes déterminées dont
• Les peines
Caractères communs:
• Légales
• Egales pour tous les délinquants : sans distinction de classe , sexe, conditions (sous réserve
respect règle d’individualisation de la sanction )
Distinction:
Nature et finalités
I- Les peines:
contraventionnelles »
Les peines criminelles principales :
• La mort ou peine capitale: unique peine corporelle, abolie par plusieurs législations étrangères
d’exercer des fonctions, emplois publics, d’être électeur ou éligible, de servir dans l’armée, de
témoigner…
Les peines délictuelles principales:
• L’amende de 30 à 1200 DH
Les peines accessoires:
• Art 14 al 2: les peines qui ne peuvent être infligées séparément d’une peine
principale ou qui en sont la conséquence
• Art 36 à 48 du C.P:
- l’interdiction légale: interdiction d’exercer les droits patrimoniaux durant
l’exécution de la peine principale
- Dégradation civique
- Suspension de l’exercice de certains droits civiques, civils ou de famille
- La perte ou la suspension du droit aux pensions servies par l’Etat
- La confiscation partielle de biens appartenant au condamné
- La dissolution de la personne juridique
- La publication de la décision de condamnation
II- Les mesures de sûreté
• Imposées à des individus dans un souci de prévention et non pas répressif
exécution
• La résidence forcée
• L’interdiction de séjour
stupéfiants)
• Confiscation
• Cas très rares : la peine ou la mesure de sûreté sont fixes: peine de mort, réclusion
- Habilité par la loi ( sous certaines condition ) à franchir la limite légale du maximum ou à
- Ce pouvoir discrétionnaire permet au juge d’individualiser la sanction ( art 141 – 142 du C.P
• Art 141: « dans la limite du maximum et du minimum édictés par la loi réprimant l’infraction, le
juge dispose d’un pouvoir discrétionnaire pour fixer et individualiser la peine en tenant compte,
d’une part, de la gravité de l’infraction commise et, d’autre part, de la personnalité du délinquant ».
• Art 142: « le juge est tenu d’appliquer au coupable une peine atténué ou aggravée chaque fois que
sont prouvés, soit un ou plusieurs faits d’excuses atténuantes, soit une ou plusieurs des
circonstances aggravantes prévues par la loi. Il est tenu de prononcer l’absolution lorsque la preuve
est rapportée de l’existence en faveur du coupable d’une excuse absolutoire prévue par la loi. Sauf
circonstances atténuantes dans les conditions prévues aux articles 146 à 151 »
- Les causes justifiants l’aggravation?
-Les circonstances aggravantes: limitées par la loi : usage d’une arme dans la commission du
de la peine de mort
-La récidive: celui qui après avoir été condamné irrévocablement pour une infraction
-Les circonstances atténuantes: réduction de peine laissée à l’appréciation du juge, dans les
conditions prévues par la loi , dont peut bénéficier tout délinquant pour n’importe quelle infraction
( même qualifiée crime) et même en cas de récidive délictuelle ou contraventionnelle ( art 147 à 151)
-les excuses légales atténuantes : ils obligent le juge à modérer la peine conformément aux
prescriptions légales : excuse de minorité, excuses atténuantes de provocation ex: celle prévue au
profit du conjoint qui commet un meurtre ou des violences sur la personne de son conjoint ou sur le
-Le sursis: mesure facultative: le juge accorde au délinquant primaire condamné à une peine
L’intéressé sera déchu de la dispense en cas de commission dans le délai susvisé d’une autre infraction
passible d’emprisonnement ou d’une peine plus grave : dans ce cas il devra exécuter la peine objet du
sursis, cumulée avec celle encourue à raison de la nouvelle infraction ( art 49, 55 et s )
-Les excuses légales absolutoires : cas d’exemption de peines prévus limitativement par la loi
: le coupable qui avant l’exécution d’un crime ou d’un délit contre la sûreté de l’Etat, a pris
l’initiative de le dénoncer aux autorités judiciaires , administratives ou militaires ( art 211 CP) ;
- Celui qui dénonce en temps utile l’association de malfaiteurs (art 296) , le fau monnayage
( art 336)
faculté de faire application à l’absous de certaines mesures de sûreté ( art 143, 145 C.P)
Section II: Modifications affectant l’exécution et les
effets de la sanction
• Toute personne condamnée doit exécuter intégralement la sanction
prononcée contre elle;
-Par le bénéfice de la grâce dite ordinaire ( prérogative royale qui a pour effet, soit mettre obstacle à l’exercice de
l’action publique, soit d’en arrêter le cours, soit de soustraire le condamné, en tout ou en partie, à l’exécution de la
peine ,
- Par l’abrogation de la loi : a pour effet de faire obstacle à l’exécution de la peine si elle n’est pas exécutée ou de
mettre fin à son exécution en cours
- Par la prescription :soustrait le condamné à l’exécution de la peine à l’issue d’un délai déterminé ( 15 ans / crimes,
4 ans /délit, 1 an / contraventions à compter de la date où la décision de condamnation
• Art 51 du C.P: « L’amnistie ne peut résulter que d’une disposition expresse de la loi…
qui en détermine les effets sous réserve toutefois des droits des tiers »
• Effets très larges: lorsqu’elle intervient au stade des poursuites, elle met obstacle à
d’opinion ou de presse…