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INITIATION A LA PROCEDURE

PENALE
PREMIERE PARTIE :
L’ORGANISATION DE
LA JUSTICE PENALE
CHAPITRE 1 : LE MINISTERE PUBLIC

Le ministère public est une sorte de mission publique instituée au près des juridictions pour
représenter non seulement la société mais aussi des individus. Il est compose d’une magistrature
générale dont l’appellation diffère de celle du juge (procureurs, avocats généraux, procureurs
généraux).

On les retrouves aussi bien au lieu des juridictions suprêmes que des cours d’appel et des juridictions
d’instances.

Le niveau supérieur est représenté par les paquets généraux et au niveau inférieur on trouve les
paquets d’instances.

SECTION 1 : LES PAQUETS GENERAUX

Il existe un paquet général près de la cours de cassation et du conseil d’Etat ; près de la cour des
comptes ; les paquets généraux près des cours d’appels et un paquet d’instance près de chaque
tribunal de première instance et un paquet de résidence près de chaque section détachée.

PARAGRAPHE 1 : LE PAQUET GENERAL PRES DE LA COUR DE CASSATION ET


DU CONSEIL D’ETAT
Auprès de la cour de cassation et du conseil d’état, il existe un paquet général charge de représenter
les intérêts publics. Il est compose d’un procureur général magistrat hors hiérarchique groupe A
échelon unique. Le procureur est assiste dans sa mission par des 1ier avocats généraux et des avocats
généraux.

Les 1IER avocats généraux sont également des magistrats hors hiérarchique groupe échelon unique.
Les avocats généraux sont des magistrats hors hiérarchique appartenant soit au groupe B avant 3 ans
soit au groupe A après 3 ans. IL existe un grief dirige par un greffier en chef.

PARAGRAPHE 2 : LES PAQUETS GENERAUX PRES DE LA COUR DES COMPTES


Il est compose d’un procureur général ayant le même grade que son homologue de la cour de
cassation et du conseil d’Etat, des premiers avocats généraux et des avocats généraux.
PARAGRAPHE 3 : LES PAQUETS GENERAUX PRES DES COURS D’APPELS
Auprès de chaque cour d’appel il y’a un paquet général dirige par un procureur général. Le magistrat
est aidé dans sa fonction par des avocats généraux et substituts généraux. Il faut rappeler au sens de
l’article 43 DU CPP le ministère public exerce l’action publique et requiert l’application de la loi, il
assiste au débat des juridictions de jugement et les décisions sont prises en sa présence, le ministère
publique près de la cour d’appel assure l’exécution des décisions pénales. Le procureur général est
charge de veiller à l’application de la loi dans toute l’étendue du ressort de la cour d’appel. A cette
fin, il lui est adresse chaque mois par chaque procureur de la république un état des affaires de ses
ressorts.

Le procureur général a la possibilité de dénoncer au procureur de la république des infractions de la


loi pénale dont il a connaissance et d’exiger qu’il engage des poursuites à l’encontre des auteurs. IL
peut aussi charger des officiers de police judiciaires de recueillir tous les renseignements qu’il juge
utile à une bonne administration de la justice. Les officiers de police judiciaire du ressort de la cour
d’appel sont places sous la surveillance du procureur général lequel a autorité sur les magistrats du
ministère public du ressort de la cour d’appel. Le ministère de la justice peut dénoncer au procureur
général les infractions à la loi pénale dont il connait, lui enjoindre de faire engager des poursuites ou
saisir la juridiction compétente de telles requises écrites qu’il juge opportune.

SECTION 2 : LES PAQUETS D’INSTANCE


Il se retrouve au niveau des tribunaux de première instance et de section détachée.

PARAGRAPHE 1 : LES PAQUETS PRES DES TRIBUNAUX DE PREMIERE


INSTANCE
Au niveau des Tribunaux de première instance les paquets sont dirigés par des procureurs de la
république ceux-ci sont assistes dans leurs taches par des procureurs de la république adjoints et du
substitut du procureur de la république. Il est le chef du paquet, il dirige la police judiciaire auprès du
tribunal de première instance, le procureur de la république représente par lui-même ou ses
substituts le ministère publique auprès des tribunaux criminels.

Le procureur de la république reçoit les plaintes et les dénonciations et apprécie-la suite à leurs
donnes.

S’il décide de classer sans suite il a obligation d’en aviser la victime en lui indiquant les motifs du
classement sans suite. En cas de classement sans suite des plaintes ou des dénonciations, il procède
s’il y’a lieu a la restitution des objets saisis, les objets saisis qui constitues un danger pour les
personne et leurs biens ne sont pas restitues. Le procureur de la république peut également à la suite
demande de la victime son représentant légal ou son ayant droit proposé la transaction a l’auteur de
l’infraction dans le cas où cela est possible selon la loi

PARAGRAPHE 2 : LES PAQUETS PRES DES SECTIONS DETACHEES


Auprès de chaque section détachée est institué un paquet résident il est compose d’un substitut
résident et de substitut du procureur. Le substitut résident est le chef.

Le substitut résident a pour supérieur hiérarchique le procureur de la république compètent c’est-à-


dire celui près du tribunal de première instance dont dépend les sections détachées. Il a des
attributions propres même si il dépend du procureur de la république et ses attributions sont les
mêmes que celle du procureur de la république. Comme le procureur de la république il rend compte
au procureur général, le substitut résident rend compte au procureur de la république.
CHAPITRE 2 : LA POLICE JUDICIAIRE
La police judiciaire est composée de manière spéciale. ELLE compte des magistrats, des maires, des
gendarmes et de la police. Elle est divisée en deux catégories. Il y’a d’un cote des officiers de la police
judiciaire et de l’autre cote des agents de la police judiciaire. A cotes de ceux qu’en vient de citer il
y’a certain fonctionnaire de l’administration publique qui sont charge de certaines fonction de la
police judiciaire.

SECTION 1 : L4ORGANISATION DE LA POLICE JUDICIAIRE


PARAGRAPHE 1 : LES OFFICIERS DE LA POLICE JUDICIARE
Ils sont limitativement énuméré à l’article 27 DU CPP ainsi est la qualité d’officier de la police
judiciaire. Le procureur de la république et les substituts, les maires et leurs adjoints, les directeurs
de police, les officiers de gendarmeries et les sous-officiers de gendarmerie , commandants de
brigade, chef de poste et les sous-officiers de gendarmeries ayant satisfait a l’examen de police
judiciaire.

Les agents de police et de gendarmerie qui n’ont pas la qualité d’officiers de police judiciaire de
police sont agents de police judiciaire.

PARAGRAPHE 2 : LES AGENTS DE POLICE JUDICIAIRE


Les fonctionnaires de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale n’ont pas la
qualité de police judiciaire. Il s’agit précisément des sous-officiers de la police nationale et des sous-
officiers de la gendarmerie nationale et des gendarmes qui n’ont pas la qualité d’officier de police
judiciaire.

PARAGRAPHE 3 : LES FONCTIONNAIRES ET AGENT CHARGES DE


CERTAINES FONCTION DE POLICE JUDICIAIRE
Il s’agit ici des inspecteurs et agent assermente des eaux et foret.

PARAGRAPHE 4 : LES FONCTIONNAIRES ET AGENT DES ADMINISTRATIONS


ET DU SERVICE PUBLICS
On retrouve dans ce chapitre les agents des ponts et chausses, les agents des contributions
d’intérêts, des agents de poste et télécommunication en peut y associer les agents de la sécurité
sociale et des services de santé publics comme l’institut d’hygiène. IL s’agit également des agents des
décisions.

PARAGRAPHE 5 : LES GARDES PARTICULIERS ASSERMENTES


Certaine propriété font l’objet de surveillance, les surveillants ou encore garde prêtent serment
lorsqu’ils prêtent serment ils sont assermentes. On pense à ce niveau au garde de sous-préfecture et
les gardes champêtres. Ses corps ont tendance à disparaitre de nos jours.

SECTION 2 : ATTRIBUTION ET FONCTIONNEMENT DE LA


POLICE JUDICIAIRE
Les attributions de la police judiciaire sont fonction de la qualité de l’agent

PARAGRAPHE 1 : LES ATTRIBUTIONS DE LA POLICE JUDICIAIRE


A- LES ATTRIBUTIONS DES OFFICIERS DE LA POLICE JUDICIAIRE
Au terme de l’article 25 DU CPP la police judiciaire est charge de constater les infractions à la loi
pénale, dans rassembler les preuves dans rechercher les auteurs et complice de les appréhender en
cas de découverte et les traduire ou les déférer devant les représentants du ministère publics,
lorsque une information judiciaire est ouverte elle exécute les délégations des juridictions
d’institution et défère a leurs réquisitions. Les officiers de la police judiciaire conformément aux
dispositions de l’article 25 reçoivent les plaintes et les dénonciations, procède a des enquêtes
préliminaire dans le but de la découverte de la vérité. Les OPJ ont le droit de retenir directement le
concours de la force publique, ils sont compètent territorialement quand ils agissent dans les limites
de leurs ressort habituelles.

B- LES ATTRIBUTIONS DES AGENTS DE LA POLICE JUDICIAIRE


Les agents de PJ aident et assistent les OPJ dans leurs fonctions ainsi ils secondent dans l’exercice de
leurs fonctions, rendent compètent a leurs chef hiérarchique des délits aux contraventions dont ils
comptent en se conforment aux instructions de leurs chefs, les infractions de la loi pénale et
recueillent qui peuvent permettent la découverte des auteurs et complice de ses infractions.

Les agents de la police judiciaire n’ont pas le droit de places une personne en garde en vue

C- LES ATTRIBUTIONS DES FONCTIONNAIRES ET AGENT CHARGES


DE CERTAINES FONCTION DE LA POLICE JUDICIAIRE
Les fonctionnaires inspecteurs et agents des eaux et foret sont charges de recherches et constater
par procès-verbal les infractions par règlementations des eaux et forêts et de la chasse ils ont le droit
de suivre les choses enlevés dans les lieux où elles ont été transporté les saisis et les places sous
séquestre. Mais ils ne peuvent pas pénétrer dans les maisons, atelier, bâtiment, les cours adjacente
et les enclos sauf s’ils sont accompagnés d’un officier de PJ. Lorsqu’ils requièrent un officier de PJ
pour les accompagner celui-ci ne peut refuser et il a l’obligation de signer les procès-verbaux dressés
a l’occasion de l’opération.

Lorsque les inspecteurs et agents assermentes supérieur surprennent en flagrant délire un individu il
l’appréhendé et le conduisent devant un OPJ ils peuvent aussi être repris par le procureur de la
république, le juge.

Lorsqu’il rédige un procès-verbal de constat d’infraction à la réglementation des eaux et foret et de la


chasse ils remettent ce procès-verbal à leur chef hiérarchique. Ses procès-verbaux sont transmis au
procureur de la république saufs si il y’a transaction.

D- LES ATTRIBUTIONS DES FONCTIONNAIRE ET AGENTS DES


ADMINISTRATIONS DES SERVICES PUBLICS
SI un texte spécial attribue une fonction particulière à un agent d’une administration ou d’un service
public et agent agit conformément à ses textes.

E- LES ATTRIBUTIONS DES GARDES PARTICULIER ET


ASSERMENTES
Les gardes assermentes et particuliers constatent par procès-verbal tous les délits et contraventions
qui portent atteintes à la propriété dont ils sont en charge, les procès-verbaux sont remis au
procureur de la république ou il peut lui être envoyé par lettre de recommandation avec avis de
demande de réception.

Les envois doivent avoir lieu à peine de nullité si le délai d’envoi de 3 jours n’est pas respecté y
compris celui où ils ont constatés le fait objet du procès-verbal.
PARAGRAPHE 2 : LE FONCTIONNEMENT DE LA POLICE JUDICIAIRE
Lorsqu’une infraction à la loi pénale est portée à la connaissance du procureur de la république celui-
ci a plusieurs possibilités, il peut classer sans suite la plainte ou la dénonciation, il peut aussi fait citer
directement devant le tribunal correctionnaire l’auteur s’il s’agit d’un délit pour être juge. IL peut
aussi en cas de délit traduire l’auteur devant le tribunal de correction statuant en matière de flagrant
délit. Il peut ouvrir une information judiciaire et par moyen confie le dossier a un juriste d’instruction
pour approfondir l’enquête et découvrir la vérité.

Le recours au juriste d’instruction est obligatoire en cas de crime ou en cas d’enfant délinquant. En
cas de découverte de cadavre l’enquête est confiée au juriste d’instruction pour en découvrir les
causes.

Le procureur saisit une plainte ou une dénonciation peut confier l’enquête a un OPJ non magistrat.
Lorsque les faits nécessitent un déferrement l’OPJ y procède. Quand la gravite des faits le nécessite
l’OPJ peut mettre l’auteur ou le complice en garde en vue. En ce qui concerne la garde a vu le
procureur de la république doit être informé. La garde à vue obéir au respect d’une procédure et des
délais rigoureux.

PARTIE 2 : LE SIEGE PENAL


Le siège pénal comprend des juridictions d’instruction et des juridictions de jugement.

CHAPITRE 1 : LES JURIDICTION D’INSTRUCTION


Elles sont de deux ordres

 Les juridictions d’instruction du 1ier degré.


 Les juridictions d’instruction du 2ieme degré.

SECTION 1 : LES JURIDICTIONS D’INSTRUCTION DU 1IER DEGRE


Elles sont de deux types : les juridictions d’instruction de majeur et de mineur

PARAGRAPHE 1 : LES JURIDICTION D’INSRUCTION DES MINEUR : LE JUDE


DES ENFANTS
Aucun mineur ne peut faire l’objet de jugement sans avoir au préalable subit une procédure
d’instruction. Quand un mineur est reproche d’une infraction le dossier est confié au juge des
mineurs qui fait office de juge d’instruction des mineurs. La même cause qu’un majeur quand un
mineur est déclaré délinquant dans l’instruction de la procédure. La procédure est assurée par le juge
des enfants. Lorsqu’au cours d’une information judiciaire, le juge d’instruction se rend compte qu’il y
a un mineur dans le dossier, il se dessaisit immédiatement au profit du juge également compétent. Il
y a un juge des enfants au sein de chaque tribunal de 1 IER instance ou de chaque section détaché. SI
l’importance de la section est minime le juge d’instruction est décidé juge d’enfant. Le juge des
enfants est nomme par décret pour une durée non déterminé.

PARAGRAPHE 2 : LE JUGE D’INSTRUCTION : DES MAJEURS


Il est nommé au moins dans chaque tribunal un juge d’instruction, il est charge d’instruit les
procédures dans lesquels sont impliqués des personnes âgé de 18ans révolus. Dans certaines matière
l’instruction est obligatoire par contre dans d’autres elle est facultatif.

En matière de contraventionnelle l’instruction est facultative.

En matière criminel elle est obligatoire.


En matière délictuel elle est facultative sauf si la loi en dispose autrement il y’a des matières délictuel
ou l’instruction est obligatoire.

EX : détournement d’argent public ; le blanchiment de capitaux ; le financement du terrorisme ; le


TERRORISME

Le juge d’instruction est charge de rechercher la vérité. IL peut être nomme en fonction de
l’importance de la juridiction de un ou plusieurs juge d’instruction.

SECTION 2 : LES JURUDICTIONS D’INSTRUCTION DU 2IEME DEGRE


La chambre d’instruction est la juridiction d’instruction de chaque cour. Mais actuellement il y’a une
seule chambre. La chambre d’instruction est charge de parfait la procédure d’instruction menée par
les juges d’instruction. Elle est charge également d’apprécier les décisions rendu par les juges
d’instruction. Elle est compose d’un président de chambre et de deux conseillers de la cour d’appel,
les fonctions sont assuré par un greffier de la cours d’appel.

CHAPITRE 2 : LES JURIDICTIONS DE JUGEMENT


Les juridictions de jugement sont de deux types : les juridictions de mineur et de majeur

 Au niveau des juridictions des mineurs il y’a mesure de l’enfant ; le tribunal criminel des
enfants et le tribunal des mineurs
 Pour les majeurs nous avons le tribunal de correction, le tribunal de simple police et le
tribunal criminel au-dessus de tout cela il y’a une formation pénal a la cour de cassation.

SECTION 1 : LES JURIDICTIONS DES JUGEMENTS DES MINEURS


PARAGRAPHE 1 : LE JUGE DES ENFANTS
Le juge des enfants peut jouer le rôle de juridiction de jugement lorsque un mineur n’est pas
accessible d’une sanction qui fait l’objet de procédure dans ce cas après l’instruction de la procédure
le juge des enfants le renvoie devant lui-même pour le juger en chambre de conseil.

En chambre de conseil le juge des enfants ne peut prononcer des mesures de réprimande

PARAGRAPHE 2 : LE TRIBUNAL POUR ENFANT


Lorsque le mineur est accessible a une sanction pénale et que l’instruction de la procédure est
achevé, le juge des enfants qui a instruit le dossier le renvoi au tribunal des enfants pour y être juge
conformément a la loi.

Le tribunal des enfants est compose de trois juges : un juge professionnel et deux juges non
professionnel

Le juge professionnel est le juge des enfants lui-même il préside les enfants ; il est assiste de deux
accesseurs. Les accesseurs sont choisi parmi les personnes de bonne moralité, qui s’intéressent au
cas de l’enfant délinquant (assistance social, éducative).

Au regard de son statut le mineur bénéficie de l’excuse atténuante de minorité de sorte que le
tribunal pour enfant ne peut prononcer en son encontre que la moitié de la peine qui est attribué au
délit commis par le mineur.

Au sein de chaque tribunal de première instance et de chaque section détachée il y’a un tribunal des
enfants
PARAGRAPHE 3 : LE TRIBUNAL CRIMINEL DES MINEURS
Le tribunal criminel est charge de juger les mineurs auxquels il est reproche la commission
d’infraction qualifier crime par la loi. La catégorie des mineurs sont ceux ou celles dont l’âge est
compris entre 16ans et 18ans.

SECTION 2 : LES JURIDICTIONS DES JUGEMENTS DES MAJEURS


PARAGRAPHE 1 : LE TRIBUNAL DE SUMPLE POLICE
Le tribunal de simple police est la juridiction de jugement des auteurs des infractions qualifié
contravention par la loi. Le tribunal de première instance statut a jugement unique.

PARAGRAPHE 2 : LE TRIBUNAL CORRECTIONNAIRE


Le tribunal correctionnaire est charge de juge les auteurs d’infraction qualifier délit par la loi. Il est
compose de 3 juges un président et deux accesseurs tous juge professionnel au sein de chaque
section détaché ou tribunal instance il se trouve un tribunal correctionnaire.

Le tribunal correctionnaire peut être amené à juger les auteurs de contraventions.

PARAGRAPHE 3 : LE TRIBUNAL CRIMINEL


Le tribunal criminel a été institué par la nouvelle loi de 2018 créant le tribunal de procédure pénale.
Le tribunal criminel en attendant l’application de la réforme est constitué de cinq juge dont un
président un quatre accesseurs. Le tribunal criminel est charge de juger les auteurs des faits qualifier
crime par la loi au sein de chaque tribunal de première instance il existe un tribunal criminel. Il n’y a
pas de tribunal criminel dans les sections détachées. Lorsque le juge d’instruction estime que
l’instruction est terminée il communique le dossier au procureur de la république pour émettre un
avis. Si le juge d’instruction estime qu’il y’a charge suffisante contre l’individu il ordonne la
transmission des pièces au procureur général avec un état de pièce a condition.

Lorsque le procureur y reçoit l’huissier le met en état d’être traite par la chambre d’instruction.
L’huissier convoque les parties à la date d’audience qu’il fixe et transmet le dossier à la chambre
d’instruction. A l’issue de l’audience quand la chambre d’instruction estime elle aussi qu’il y’a charge
suffisante contre les personnes poursuivie elle rend arrêt d’accusation et le renvoie devant le tribunal
criminel compétant. Si le juge estime qu’il y’a pas charge suffisante il prononce ordonnance de non-
lieu et ordonne sa libération.

SECTION 3 : LES JURIDICTIONS DE JUGEMENT EN APPEL ET EN


CASSATION
Les juridictions de jugement sont de deux types il y’a la chambre des appels correctionnelle et la
formation pénale de la cour de cassation.

PARAGRAPHE 1 : LA CHAMBRE DES APPELS


Au niveau de chaque cour d’appel il y’a une chambre qui s’occupe des jugements de délit et
contraventions du second degré. Cette chambre est appelé la chambre d’appel.

Lorsqu’un jugement de simple police ou un jugement correctionnel est frappe d’appel, c’est cette
chambre qui est saisi pour connaitre les faits. Elle juge à nouveau l’affaire qui a déjà été juge en 1IERE
instance et sa décision s’impose a celle du 1ier juge mais l’une des parties au litige pénal peut ne pas
être d’accord et peut se pourvoi en cassation. La chambre des appels correctionnaires statut a trois
juges aux moins.
PARAGRAPHE 2 : LA COUR CRIMINEL
Lorsque le tribunal criminel rend une décision et l’une des parties n’est pas d’accord elle peut en
relever en appel. Au-delà cour d’appel l’affaire va être attribue à la cour criminel qui va la jugée à
nouveau sa décision s’impose à celle du tribunal criminel.

PARAGRAPHE 3 : LA FORMATION PENALE DE LA COUR DE


CASSATION
Au niveau de la cour de cassation il y’a une formation pénale qui est charge d’apprécier l’application
de la loi pénale par la chambre des affaires correctionnaires et la cour criminelle de la cour d’appel,
elle ne juge pas les faits elle apprécie la bonne ou mauvaise application de la loi.

Si aucun reproche sérieux n’est fait à l’application de la règle de droit par l’auteur qui provoque alors
elle rejette le pouvoir.

Si par contre elle estime que la règle de droit n’a pas été bien applique elle casse la décision et
renvoie la cause des parties devant une juridiction de même degré.

3IEME PARTIE : LE
FONCTIONNEMENT DE LA
JUSTICE PENALE
Le 1ier chapitre sera consacré a l’action publique et la 2ieme partie à l’action civil.

CHAPITRE 1 : L’ACTION PUBLIQUE


L’action publique est l’actons qui appartient à la société contre l’auteur d’une infraction la mise en
mouvement de l’action publique déclenche le processus divisionnaire.

SECTION 1 : LA MISE EN MOUVEMENT DE L’ACTION PUBLIQUE


L’action publique peut être mise en mouvement soit par la partie publique soit par la partie civil.

PARAGRAPHE 1 : LA MISE EN MOUVEMENT DE L’ACTION PUBLIQUE PAR


LA PARTIE PUBLIQUE
Il faut entendre par partie publique la société toute entière c’est-à-dire le peuple, comme tout le
peuple ne peut pas agit en même temps ensemble il a donné mandat à une catégorie de magistrat
pour agir en son nom et en lieux et place. Il s’agit des magistrats du ministère public qui sont le
procureur général, les avocats généraux, les procureurs de la république, les substituants résidents
et substituts du procureur de la république.

Lorsqu’une infraction est commise et l’entête des procès-verbaux dressés .le procureur de la
république ou au substitut résident décide de poursuivre le présume auteur de l’infraction il met
l’action publique en mouvement contre ce dernier, l’action publique se met en mouvement par
l’engagement des poursuites. Pour cela le législateur a mis à la disposition du paquet des instruments
de poursuite, il s’agit du réquisitoire introductif du procès-verbal. En cas de flagrant délit il y’a
assignation directe de la convocation par l’officier de la police judiciaire et de l’avertissement à
prévenue. Le paquet recours à l’avertissement a prévenue lorsqu’il s’agit d’une contravention. Si le
ministère public est oblige de recourir à la citation dans le but de simplifier les procédures, le
législateur à introduire en 2018 la procédure de comparution devant le tribunal correctionnaire sur
convocation par officier de justice. En ce qui concerne la citation directe, elle est délivrée à la requête
du procureur de la république qui fait citer directement le présumé auteur de l’infraction de
comparaitre devant le tribunal correctionnaire. La citation est délivré par le commissaire de justice
c’est un acte de commission de justice elle exploit de citation. Si elle est adressée à une prévenue elle
s’appelle citation à prévenue. Si elle est adresse à un témoin elle s’appelle une citation à témoin. Il en
va de même à la partie civile. En matière criminelle la mise en mouvement de l’action publique se fait
au moyen de l’inquisitoire introductif qui est un acte prit par le procureur de la république
demandant au juge d’instruction d’instruire telle procédure contre telle ou telle personne qu’il
désigne dénommé X ou non dénommé si cette personne n’est pas connue.

PARAGRAPHE 2 : LA MISE EN MOUVEMENT DE L4ACTION PUBLIQUE PAR


LA PARTIE CIVILE
Lorsqu’une personne s’estime victime ‘une infraction à la loi pénale elle n’est pas oblige d’adresse sa
peine à la police judiciaire ni au procureur de république ni au substitut résident, elle peut
directement sa peine au juge d’instruction. La plainte contenant constitution des parties civiles met
l’action publique en mouvement. Lorsque le juge d’instruction reçoit la plainte avec constitution de
la partie civile il fixe par voie d’ordonnance une consignation que le plaignant doit payer au greffier
de la juridiction. Le paiement du montant de la consignation rend recevable la plainte avec
constitution de la partie civile. Le non-paiement du montant de la consignation rend irrecevable la
plainte. Si sa plainte est irrecevable il s’en déduit que l’action publique n’a jamais été mise en
mouvement. Lorsque le montant de la consignation a été paye le juge d’instruction mets le dossier
de la procédure en été et le communique au procureur de la république et au substitut résident.

Au reçu du dossier lorsqu’un obstacle juridique s’y oppose le procureur de la république rédige un
réquisitoire introductif qu’il adresse au juge d’instruction. Le réquisitoire introductif est l’acte de
saisir du juge d’instruction. Mais le code de procédure pénale permet au ministère public de
s’opposer à la mise en mouvement de l’action publique pour des raisons précises qui sont en réalité
des obstacles à la mise des poursuites. Lorsque la personne mise en cause est décédé il y’a extinction
de l’action publique ; l’autorité de la chose jugée ; l’existence d’infraction à la loi pénale. En claire
lorsqu’il y’a une cause qui affecte l’action publique le procureur peut adresser au juge d’instruction
un réquisitoire de non informe.

SECTION 2 : L’EXTINCTION DE LA CHAMBRE PUBLIQUE


La survenance de certaines évènements, la chambre publique de sorte qu’elle ne peut plus être mis
en mouvement.

L’action publique peut s’éteindre également par transaction lorsque la loi en dispose en ainsi il va de
même du retrait de la plainte lorsque la plainte est une condition nécessaire de la poursuite. Il faut
distinguer la prescription de l’action publique de la prescription de la paix tandis que la prescription
de la paix est de 5,10 et 200ans respectivement en matière contraventionnelle ; délictuelle et de
10ans en matière criminelle.

En matière de préinscription il faut relever quand ce qui les crimes contre l’humanité, le crime de
génocide et les crimes de guerres ils in prescriptible.

CHAPITRE 2 : L’ACTION CIVILE


C’est l’action qui appartient à toute personnes qui se prétend victime d’une infraction donne

SECTION 1 : L’EXERCICE DE L’ACTION CIVILE


L’action civile vise l’obtention de réparation du préjudice fait a la victime il en résulte que l’action
civile appartient à tous ceux qui en souffert directement du dommage causé par l’infraction. L’action
civile peut être exerce en même temps avec l’action publique et devant la même juridiction
(juridiction pénale) mais la victime peut décider d’exercer son action civile devant la juridiction civile
compétente.

SECTION 2 : L’EXTINCTION DE L’ACTION CIVILE


Au même que l’action publique au bout d’un certain temps l’action s’éteint, l’action civile peut
s’éteindre également par survenance de certains évènements.

Exemple : lorsque la partie civile s’est jointe à la transaction par le ministère publique et qu’elle à
obtenir gain de cause l’action civile s’éteint.

Si la partie civile s’est jointe à l’action publique et que des dommages et intérêts lui a été alloue le
paiement de ses dommages intérêts éteint l’action civile. Il faut retenir que lorsque la partie s’est
jointe au ministère publique elle lie le sort de son action à celui de l’action publique du point de vue
des prescriptions , mais si elle décide de porter son action devant le juge civil pendant que le délais
de prescription de l’action publique n’est pas acquise la prescription civile s’applique à son action.

En principe la préinscription civile est de 30ans mais il existe des restrictions.

Exemple : les intérêts des sommes prêtés prescrit par 5ans les dettes alimentaires également pour
5ans

4IEME PARTIE : LES RECOURS ET


LES MESURES ATTENTOIRES A
LA LIBERTE
A l’encontre des décisions de la justice pénale la loi a prévue des voies de recours, il arrive également
que dans le cadre du processus décisionnaire. Certaines personnes soient prives de leurs liberté
d’aller et venir et de disposer d’elles-mêmes. Cela arrive le plus souvent au cour de l’enquête
préliminaire à la cour de l’instruction telle que les flagrants délits

CHAPITRE 1 : LES MESURES ATTENATOIRE A LA LIBERTE


Il s’agit de la garde à vue de la détention provisoire devant le juge d’instruction et devant la
juridiction d’institution.

SECTION 1 : LA GARDE A VUE


La garde à vue s’opère au cours de l’enquête préliminaire. Lorsque l’officier de police judiciaire
estime que l’auteur d’une infraction n’offre pas de garantie sérieuse de représentation il peut placer
cette personne en garde de vue pour une durée de 48H renouvelable une fois. Lorsque l’officier de
police judiciaire a place une personne en garde à vue il doit informe le procureur de la république ou
le substitut résident. Au cours de la garde à vue la personne qui en a fait l’objet a droit à la visite
médicale si elle le demande ou sur conseille de l’avocat ou de sa famille. La visite devient obligatoire
en cas de prolongation de la garde à vue s’opère dans une chambre prévue à cet effet elle s’appelle
chambre de sureté au violent.

SECTION 2 : LA DETENTION PREVENTIVE


On peut dire qu’il y’a deux catégories de détention préventive il y’a la détention préventive ordonne
par le juge d’instruction et la détention préventive décide par le procureur de la république.
Toute personne en détention attendant son jugement est en détention préventive.

PARAGRAPHE 1 : LA DETENTION PREVENTIVE ORDONNE PAR LE JUGE


D’INSTRUCTION
Lorsqu’au cours d’une procédure le procureur estime devoir saisit le juge d’instruction, il peut
demander à ce dernier de placer l’individu en détention préventive. Mais en demandant au juge
d’instruction de placer une personne a garde à vue le procureur doit motive sa demande en se
justifiant sur les raisons de voir cette personne placé a garde à vue. Les motifs invoqués par le
procureur de la république doivent figurés dans le réquisitoire introductif lorsque le dossier parvient
au juge d’instruction et que le juge d’instruction et que le juge d’instruction n’est pas d’accord avec le
procureur de la république il rend une ordonnance de refus de placement en détention préventive,
cette ordonnance est susceptible d’appel devant la chambre d’instruction. Si le juge est d’accord
dans ce cas il rend une ordonnance de placement en détention, cette ordonnancé doit être
spécialement motivé. La raison de la motivation est légale en cela que l’article 153 du CPP dispose
que : « la liberté est de droit et la détention préventive une mesure exceptionnelle » par ailleurs
l’article 163 du CPP dispose que « la détention préventive ne peut être prononcer ou prolonger que
par ordonnance du juge d’instruction démontrant au regard des éléments précis et circonstancié
résultant la procédure qu’elle constitue l’unique moyen de parvenir à l’un ou plusieurs des objectifs
prévue par la loi et que ceux-ci ne peuvent etre atteints en cas de placement sous contrôle
judiciaire ». Voir 162 du CPP. Les motifs qui peuvent justifier le placement en détention d’un inculpé
en détention préventive sont énumères limitativement à l’article 162 du CPP. La détention
préventive en matière délictuel pour une durée de 6 moi. A l’issue de ce délais si elle est nécessaire
le juge d’instruction peut encore la prolongé pour une durée de 6 mois. Si à l’issue de le dernier
délais la détention est nécessaire le juge d’instruction peut demander le renouvellement a la
chambre d’instruction. En matière criminel le délai global est de 24 MOIS. Donc le délai est de 18
MOIS.

Il faut préciser lorsque le juge d’instruction ordonne le placement d’un individu en détention
préventive il doit en exécution de l’ordonnance de placement en détention préventive décerné
contre lui en un mandat de dépôt. Le mandat de dépôt est l’acte qui accompagne la détention en
maison d’arrêt en vertu duquel est décerné le mandat de dépôt, il est donne au régisseur l’ordre de
recevoir et garder jusqu’à nouvel ordre la personne qui en fait l’objet.

PARAGRAPHE 2 : LA DETENTION PREVENTIVE DECIDE PAR LE


PROCURREUR DE LA REPUBLIQUE
Il peut arriver que le procureur de la république place quelqu’un sous mandat de dépôt cela arrive
lorsqu’il décide de poursuivre une personne suivant la procédure de flagrant délit, s’il décide de faire
comparaitre la personne devant le tribunal correctionnel statuant en matière de délit en étape de
détention après l’avoir interrogé, il décèle un mandat de dépôt contre la personne . Le mandat de
dépôt décerné par le procureur de la république ne vaut que 15 JOURS à l’issu de ce délais la
personne doit être présent sinon il est donne main levé du mandat de dépôt.

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