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R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

2015
BUDGET GÉNÉRAL
MISSION INTERMINISTÉRIELLE
PROJETS ANNUELS DE PERFORMANCES
ANNEXE AU PROJET DE LOI DE FINANCES POUR

GESTION DES FINANCES


PUBLIQUES ET DES
RESSOURCES HUMAINES
NOTE EXPLICATIVE

Cette annexe au projet de loi de finances est prévue par l’article 51-5° de la loi organique du 1er août 2001 relative aux
lois de finances (LOLF). Conformément aux dispositions de la loi organique, ce document développe l’ensemble des
moyens regroupés au sein d’une mission et alloués à une politique publique. Il comprend les projets annuels de
performances (PAP) des programmes qui lui sont associés.

Cette annexe par mission récapitule les crédits (y compris les fonds de concours et attributions de produits
attendus) et les emplois demandés pour 2015 en les détaillant par programme, action, titre et catégorie.

Elle inclut une présentation de la programmation pluriannuelle des crédits de la mission, de leur évolution et des
principales réformes sur la période 2015-2017.

Suite aux modifications apportées à la maquette missions/programmes/actions dans le cadre de la construction du


projet de loi de finances pour 2015 et afin de permettre une analyse des écarts avec la loi de finances pour 2014, il a
été décidé de retraiter, lorsque cela était nécessaire, les données de la loi de finances pour 2014 dans les documents
budgétaires annexés au projet de loi de finances pour 2015.

Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes
comprennent les éléments suivants :

La présentation des crédits et des dépenses fiscales associées


Les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la
nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). L’évaluation des fonds de
concours et attributions de produits attendus en 2015 est précisée.
Le cas échéant, les dépenses fiscales rattachées au programme sont indiquées ainsi que leur évaluation (qui figure
également dans le tome 2 de l’annexe « Voies et moyens »).

Le projet annuel de performances qui regroupe


– la présentation stratégique du programme ;
– la présentation des objectifs et des indicateurs de performance ;
– la justification au premier euro des crédits qui développe le contenu physique et financier du programme ainsi que
les déterminants de la dépense et présente un échéancier des crédits de paiement associés aux autorisations
d’engagement ;
– une présentation des principaux opérateurs et de leurs emplois ;
– la présentation des crédits complets pour chaque action et programme de politique publique et de leur méthode
de calcul.

Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros. Les crédits
budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

Les emplois sont exprimés en équivalents temps plein travaillé (ETPT). On distingue les effectifs physiques qui correspondent aux agents
rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail et les ETPT (équivalents temps plein travaillé) correspondant aux effectifs physiques pondérés par la
quotité de travail des agents. À titre d’exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80 % sur toute l’année, correspond à 0,8 ETPT ou
encore, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à temps partiel à 80 % correspond à 0,8 x 3/12 ETPT.

L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance :
http://www.performance-publique.budget.gouv.fr
TABLE DES MATIÈRES

Mission
GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES 7
Présentation de la programmation pluriannuelle 8
Récapitulation des crédits 13

Programme 156
GESTION FISCALE ET FINANCIÈRE DE L’ÉTAT ET DU SECTEUR PUBLIC LOCAL 17
Présentation stratégique du projet annuel de performances 18
Objectifs et indicateurs de performance 21
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 35
Justification au premier euro 39
Analyse des coûts du programme et des actions 77

Programme 218
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES 81
Présentation stratégique du projet annuel de performances 82
Objectifs et indicateurs de performance 84
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 96
Justification au premier euro 99
Analyse des coûts du programme et des actions 132

Programme 302
FACILITATION ET SÉCURISATION DES ÉCHANGES 137
Présentation stratégique du projet annuel de performances 138
Objectifs et indicateurs de performance 141
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 152
Justification au premier euro 155
Analyse des coûts du programme et des actions 187

Programme 309
ENTRETIEN DES BÂTIMENTS DE L’ÉTAT 191
Présentation stratégique du projet annuel de performances 192
Objectifs et indicateurs de performance 194
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 196
Justification au premier euro 199
Analyse des coûts du programme et des actions 206

Programme 148
FONCTION PUBLIQUE 213
Présentation stratégique du projet annuel de performances 214
Objectifs et indicateurs de performance 217
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 222
Justification au premier euro 225
Opérateurs 234
Analyse des coûts du programme et des actions 242
MISSION
Gestion des finances publiques et des ressources humaines

MISSION
GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES

Présentation de la programmation pluriannuelle 8


Récapitulation des crédits 13
8 PLF 2015
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission PRÉSENTATION DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

PRÉSENTATION DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA MISSION

La mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » regroupe à la fois une partie des politiques
publiques relevant du périmètre des ministères économiques et financiers (recouvrement des recettes et paiement des
dépenses de l’État, activités douanières), les fonctions d’état-major, d’expertise, de conseil et de contrôle, ainsi que les
politiques de formation des fonctionnaires et d’action sociale interministérielle, dont la ministre de la décentralisation et
de la fonction publique a la charge.

La mission regroupe ainsi deux grandes catégories de programmes :

1) les programmes opérationnels de politique fiscale, comptable et douanière, pilotés par les deux grandes directions à
réseaux du ministère (87 % des crédits de paiements de l’ensemble de la mission) :

– le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » retrace les moyens
consacrés aux opérations de recettes (assiette, recouvrement, contrôle) de l’État et des collectivités territoriales
ainsi qu’au paiement des dépenses publiques et à la tenue des comptes publics. Il est intégralement mis en
œuvre par les services de la direction générale des finances publiques (DGFiP) ;

– le programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » regroupe l’ensemble des crédits de la direction
générale des douanes et droits indirects (DGDDI). Cette direction mène une double mission de lutte contre la
fraude et de sécurisation des échanges internationaux. Elle assure également une mission fiscale et de régulation
à travers le recouvrement des droits et taxes dans les domaines de l'énergie, de l'environnement, des transports
ou des tabacs et alcools.

2) les programmes correspondant à des politiques de pilotage ou de coordination à dimension interministérielle ou à


des fonctions de soutien (13% des crédits de l’ensemble de la mission) :

– le programme 148 « Fonction publique » regroupe les crédits consacrés à la formation interministérielle des
fonctionnaires de l’État et à l’action sociale interministérielle ;
– le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » qui accueillait jusqu’à
présent les effectifs et les crédits du secrétariat général des ministères économiques et financiers (SG), mais
également de la direction des affaires juridiques (DAJ), des cabinets des ministres, de l’inspection générale des
finances (IGF), du contrôle général économique et financier (CGEFI), et de plusieurs services de taille plus
réduite mais porteurs d’enjeux majeurs (TRACFIN, service des achats de l’État, agence du patrimoine immatériel
de l'État, délégation nationale à la lutte contre la fraude, service des laboratoires, médiations), regroupe
désormais aussi les effectifs et crédits de la direction du budget (DB), de la direction générale de l’administration
et de la fonction publique (DGAFP), de l’autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL), de l’agence pour
l’informatique financière de l’État (AIFE), du conseil de normalisation des comptes publics (CNoCP), de
l’observatoire des jeux (OdJ) et de l’opérateur national de paye (ONP) ;

– le programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État » a pour objectif de retracer les crédits d’entretien lourd des
bâtiments appartenant à l’État et occupés par des services de l’État, avec une priorité d’action sur ceux constitués
majoritairement de bureaux. Ce programme à vocation interministérielle s’inscrit dans le cadre de la politique
immobilière de l’État, qui vise à le doter d’un parc immobilier plus économe des deniers publics, mieux adapté à
ses missions et de meilleure qualité pour offrir de meilleures conditions de travail aux agents publics.

L’objectif de la mission est d’offrir à ses usagers un meilleur service au moindre coût, tout en rénovant la fonction
publique. Dans ce cadre, les principaux enjeux de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources
humaines » sont les suivants :
– optimiser la gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local au profit des usagers et des
collectivités locales ;
– garantir la sécurité et l’égalité de traitement des citoyens en assurant la lutte contre la fraude (fiscale, douanière
et sociale) et la sécurisation des échanges de marchandises ;
PLF 2015 9
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
PRÉSENTATION DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission

– renforcer la démarche de la gestion par la performance, lors de la préparation et de la mise en œuvre du budget ;
– améliorer les moyens de gestion publique par le développement d’outils et de pratiques de mutualisation et de
standardisation permettant de dégager des économie d’échelles, notamment dans les domaines de la gestion
budgétaire et comptable , des achats et des prestations d’action sociale organisées au profit des fonctionnaires
(chèques vacances, chèques emploi service universel pour la garde d’enfants…) ;
– moderniser la gestion des ressources humaines dans la fonction publique et développer le dialogue social et
l’action sociale.

ÉVOLUTION DES CRÉDITS POUR 2015-2017

(en millions d’euros)

LFI 2014 PLF 2015 2016 2017


au format 2015 (1)
CP CP CP CP
Plafond de la mission (hors contribution
8 697 8 554 8 371 8 186
directe de l'État au CAS Pensions) (2)

(1) La LFI 2014 est présentée au format de la maquette budgétaire retenue pour la programmation 2015-2017 ; elle est par ailleurs retraitée des
modifications de périmètre et de transferts impactant la mission en PLF 2015.
(2) Conformément au projet de loi de programmation des finances publiques, les plafonds des missions du budget général sont présentés hors
contribution directe de l'État au CAS Pensions.

Les crédits de la mission en PLF 2015 diminuent de 1,6 % par rapport à la LFI 2014 retraitée des mesures de
périmètres et de transferts.
La masse salariale de la mission (hors cotisations au titre des pensions de l’État) représente 6013,5 M€, en réduction
de 1,4 % par rapport à la LFI 2014, compte tenu notamment de la contribution des programmes à l’effort collectif de
redressement des finances publiques. Le taux d’effort en termes d’emplois représente en moyenne environ 1,9 % par
an sur la période 2015-2017.
Les crédits hors personnel (dépenses de fonctionnement, d’investissement et d’intervention) s’élèvent à 2 540 M€ pour
2015 en diminution de 2,3 % par rapport à la LFI 2014 ; cette baisse se poursuivra en 2016 et 2017 grâce à la
poursuite des mesures de modernisation (notamment celles relatives à l’administration électronique) et à une
optimisation de l’allocation des moyens.

PRINCIPALES RÉFORMES

Les administrations en charge des programmes de la mission ont poursuivi la mise en œuvre du programme
ministériel de modernisation. Les réformes portent aussi bien sur la modernisation des processus que sur la
simplification des procédures au profit des usagers (particuliers, entreprises, professionnels, associations ou
collectivités territoriales) mais également sur l’organisation des structures elles-mêmes.

Le programme comprend quatre axes principaux.

1. Franchir une nouvelle étape dans la dématérialisation des relations avec l'usager

Il s’agit d’accélérer la dématérialisation des relations avec l’usager pour passer de l’incitation progressive à la
généralisation et dans certains cas, à l’obligation, tout en maintenant des modalités d'accueil adaptées aux publics les
plus fragiles. En effet, la dématérialisation réduit la complexité de l’action des services en sécurisant la collecte des
données et en supprimant les ruptures entre la production et le traitement, ce qui permet d’en diminuer le coût.

L’ambition est donc de structurer les principaux processus autour d’internet tout en prévoyant des canaux multimodaux
(face-à-face, téléphone, internet, courrier) et en améliorant la qualité de la relation avec les usagers.
Il s’agira de poursuivre le déploiement de télé-procédures et de promouvoir les services permettant la dématérialisation
des paiements ce qui se traduira notamment par :
– la poursuite du développement de l’administration électronique en matière de fiscalité des particuliers, notamment
l’amélioration de la qualité de service et une offre étendue de moyens de paiement de l’impôt (développement de
l'utilisation de la carte bancaire pour payer les impôts au guichet) ;
10 PLF 2015
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission PRÉSENTATION DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

– la poursuite et l’approfondissement de la mise en place du guichet unique national de dédouanement (GUN), dont
le pilotage est assuré par la DGDDI, qui permet de dématérialiser l’accomplissement de formalités administratives
liées à une opération de dédouanement, tant à l’importation qu’à l’exportation et de mettre en relation les
systèmes d’information des différentes administrations (DELT@ pour la Douane).

Dans ce cadre, le ministère est particulièrement impliqué dans la mise en œuvre de démarches permettant d’ouvrir à
l’usager le droit de saisir l’administration de manière dématérialisée et, plus généralement, permettant d’organiser des
échanges totalement dématérialisés (tel est notamment le cas de l’espace numérique sécurisé et unifié de l’usager qui
sera déployé par la DGFiP et aura vocation à couvrir l’ensemble des démarches des usagers liées au règlement des
impôts, des amendes et des produits locaux).

Enfin, le développement de la dématérialisation de la chaîne de la dépense publique sera en axe structurant,


notamment dans les relations avec les fournisseurs (avec la perspective d'une généralisation de la facturation
électronique) et avec les collectivités territoriales.

2. Contribuer aux chantiers de simplification engagés par le Gouvernement, notamment en direction des
entreprises

Un vaste programme de simplifications est lancé pour réduire la complexité administrative. Il passe naturellement par
le déploiement des télé-procédures, mais il comporte d’autres actions spécifiques, notamment en matière de
simplification des procédures d’appui à l’exportation ou des démarches déclaratives des professionnels (ex : poursuite
du développement des échanges dématérialisés entre les notaires et les services de la DGFiP ou dématérialisation
des déclarations des professionnels du monde viti-vinicole facilitées par la réécriture du « nouveau casier viticole »).

Ainsi, du côté des entreprises, l’essentiel des actions de simplification s’inscrit dans le cadre du Pacte national de
compétitivité, de croissance et d’emploi, et tout particulièrement le programme « Dites-le nous une fois » qui vise à
réduire la complexité des demandes d’information qui leur sont adressées et à supprimer les redondances.

3. Organiser le processus de modernisation dans un cadre pluriannuel

Les directions à réseau ont été chargées d’élaborer des projets stratégiques pluriannuels pour définir des axes de
modernisation jusqu’en 2018.
A la DGFiP, le projet stratégique définit l’ambition pour les cinq années qui viennent : demeurer une administration de
référence au cœur de la République, au service de tous les publics, en veillant aux conditions de travail de ses agents.

Le projet stratégique, résultat de travaux et d’échanges associant les agents de la DGFiP et de la consultation de
nombreux interlocuteurs et partenaires nationaux et locaux, poursuit l’adaptation de la direction aux évolutions de la
société, de l’économie et des territoires.

L’ambition est de répondre aux attentes des citoyens et des partenaires de la direction pour simplifier les démarches
des usagers en développant les services numériques, offrir un accueil de qualité, délivrer un service et une expertise
de qualité et permettre la sécurité juridique.

Les principes d'organisation du réseau sont définis dans le cadre de ce projet stratégique. Ainsi, la DGFiP procédera à
une adaptation pragmatique et nécessaire de son réseau. Les responsables territoriaux ont la responsabilité d’élaborer
un schéma triennal d’adaptation des structures et du réseau dans les départements, fondé sur la triple approche
accessibilité/expertise/attractivité géographique.

Pour ce qui concerne la DGDDI, le projet stratégique intitulé « Douane 2018 », a pour objectifs de conforter
l'administration douanière, dont les missions sont essentielles en matière de régulation des échanges et de protection
du territoire, des citoyens et des entreprises, en l'adaptant aux nouvelles menaces et aux défis économiques à venir.
Ce projet est le résultat des nombreuses concertations menées tant en interne, auprès des agents et de l’encadrement,
qu’en externe, vis à vis des communautés professionnelles et des élus.
Il doit permettre à la DGDDI de poursuivre les processus de modernisation mis en œuvre depuis de nombreuses
années, en engageant de multiples chantiers qui viseront, à horizon 2018, la simplification et la dématérialisation des
procédures douanières et fiscales, le soutien à la compétitivité de nos entreprises et l'amélioration de l'attractivité de la
France, le renforcement du dispositif de lutte contre la fraude et la criminalité organisée. Le projet implique une
adaptation de l'organisation douanière (créations d'un service « grands comptes » et d'un service d'analyse de risque
et de ciblage, resserrement du réseau comptable, mise en place de centres opérationnels de surveillance
terrestres, ...) mais aussi une évolution du contenu et des modalités d'exercice des métiers douaniers ainsi qu'un
renforcement de l'efficacité des fonctions support.
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Gestion des finances publiques et des ressources humaines
PRÉSENTATION DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission

4. Moderniser les fonctions support de l'État

Plusieurs chantiers interministériels structurants sont pilotés par des directions et services des ministères financiers :
fonction financière de l'État (direction générale des finances publiques, direction du budget, AIFE), gestion de la paie et
des retraites des fonctionnaires (DGFIP, ONP), politique immobilière (DGFIP), politique des achats (service des achats
de l'État).

Par ailleurs, le secrétariat général des ministères économiques et financiers pilote un programme de mutualisation des
fonctions support à l'échelle ministérielle, lancé en 2013

OBJECTIFS ET INDICATEURS LES PLUS REPRÉSENTATIFS DE LA MISSION

Garantir le recouvrement des recettes publiques et lutter contre la fraude

Le développement du civisme fiscal, qui s’exprime par l’accomplissement volontaire par les contribuables de leurs
démarches et obligations fiscales, constitue un enjeu stratégique pour la DGFiP. Il concerne en premier lieu le civisme
déclaratif, mais aussi le civisme de paiement, garant du niveau et de la régularité des rentrées fiscales.

Soutenir le développement des entreprises à l’international

La douane française a fait de l’accompagnement des entreprises à l’international, l'une de ses priorités. Pour atteindre
cet objectif porteur en termes d’attractivité du territoire national et de compétitivité de nos entreprises, la douane s’est
engagée durablement dans le développement d’une relation partenariale avec les entreprises.
L’engagement de la douane se traduit concrètement aujourd’hui par une offre de services dédiés aux opérateurs qui
souhaitent s’engager dans une démarche de transparence et de confiance avec l’administration.

OBJECTIF MGA.1 Garantir le recouvrement des recettes publiques et lutter contre la fraude
(P156.1) :

Indicateur P156.1.1 : Taux de déclaration et de recouvrement spontanés (civisme)


(du point de vue du citoyen)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée
Taux d’usagers particuliers respectant % 98,42 98,47 >=98 >=98 >=98 >=98
leurs obligations déclaratives
Taux d’usagers professionnels % 95,75 95,77 95,5 95,5 95,5 95,5
respectant leurs obligations déclaratives
Taux de paiement des impôts des % 98,64 98,32 >= 98,5 >=98,3 >=98,3 >=98,4
particuliers
Taux de recouvrement spontané des % 98,38 98,43 >= 98 >=98 >=98 >=98
impôts des professionnels
Taux de paiement des amendes % 78,73 76,09 78 78 78 78
Taux brut de recouvrement des produits % 98,2 98,3 96 96 96 96
locaux (hors fiscalité et dotations) de
l’exercice N-1 au 31 décembre N (hors
OPH)
12 PLF 2015
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission PRÉSENTATION DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

OBJECTIF MGA.2 Soutenir le développement des entreprises à l’international


(P302.2) :

Indicateur P302.2.1 : Part du commerce extérieur bénéficiant de la certification douanière européenne


d’opérateur économique agréé (simplification, fluidité, sûreté/sécurité des
opérations de dédouanement)
(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée
Part du commerce extérieur bénéficiant % 27,3 31,1 32,5 35 40
de la certification douanière européenne
d’opérateur économique agréé
(simplification, fluidité, sûreté/sécurité
des opérations de dédouanement)
PLF 2015 13
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS Mission

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET ACTION

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme Ouvertes en LFI Demandées FDC et ADP Ouverts en LFI Demandés FDC et ADP
et de l’action pour 2014 pour 2015 attendus en 2015 pour 2014 pour 2015 attendus en 2015

156 Gestion fiscale et financière de 8 553 303 239 8 337 640 714 25 350 000 8 348 768 239 8 236 824 405 25 350 000
l’État et du secteur public local
01 Fiscalité des grandes entreprises 101 478 578 118 624 240 101 478 578 118 624 240
02 Fiscalité des PME 1 758 918 665 1 745 223 836 1 280 000 1 760 588 665 1 746 253 836 1 280 000
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 303 820 280 2 232 814 419 820 000 2 307 460 280 2 233 336 419 820 000
directe locale
05 Gestion financière de l’État hors 744 281 936 742 391 570 4 800 000 747 341 936 742 616 570 4 800 000
fiscalité
06 Gestion des pensions 67 527 564 66 525 768 67 537 564 66 575 768
07 Gestion financière du secteur public 1 381 935 451 1 354 728 630 3 550 000 1 375 825 451 1 355 528 630 3 550 000
local hors fiscalité
08 Gestion des fonds déposés 67 524 733 64 888 646 13 200 000 67 524 733 64 888 646 13 200 000
09 Soutien 2 127 816 032 2 012 443 605 1 700 000 1 921 011 032 1 909 000 296 1 700 000
221 Stratégie des finances publiques
et modernisation de l’État
(ancien) (LFI 2014 retraitée)

218 Conduite et pilotage des 1 106 112 916 1 102 898 580 2 090 000 1 107 045 920 1 066 557 865 2 090 000
politiques économiques et
financières (libellé modifié) (LFI
2014 retraitée)
01 Etat-major et politiques 380 731 149 404 396 088 600 000 380 089 585 404 396 088 600 000
transversales (libellé modifié)
02 Expertise, audit, évaluation et 75 028 338 77 654 023 75 766 712 74 754 023
contrôle
05 Prestations d’appui et support 432 884 312 446 488 285 1 490 000 434 689 132 408 337 570 1 490 000
07 Pilotage des finances publiques et 217 469 117 174 360 184 216 500 491 179 070 184
projets interministériels
302 Facilitation et sécurisation des 1 630 566 625 1 574 557 897 24 410 000 1 595 307 781 1 587 241 888 24 410 000
échanges
01 Surveillance douanière des flux de 452 157 527 451 691 965 450 957 527 452 121 305
personnes et de marchandises et
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la 217 279 213 178 872 557 20 840 000 194 790 069 182 527 271 20 840 000
sûreté de l’espace national et
européen
04 Promotion des échanges 244 810 807 249 782 414 2 910 000 245 170 807 251 145 656 2 910 000
internationaux et qualité du
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique et 416 272 262 396 274 293 416 112 262 396 743 912
environnementale
06 Soutien des services opérationnels 300 046 816 297 936 668 660 000 288 277 116 304 703 744 660 000
309 Entretien des bâtiments de l’État 158 775 659 156 000 000 168 775 659 166 000 000
02 Contrôles réglementaires 6 588 235 9 360 000 7 000 000 9 960 000
03 Audits, expertises, diagnostics 1 882 353 3 900 000 2 000 000 4 150 000
04 Maintenance préventive 32 000 000 31 980 000 34 000 000 34 030 000
05 Maintenance corrective 23 529 412 17 160 000 25 000 000 18 260 000
14 PLF 2015
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme Ouvertes en LFI Demandées FDC et ADP Ouverts en LFI Demandés FDC et ADP
et de l’action pour 2014 pour 2015 attendus en 2015 pour 2014 pour 2015 attendus en 2015

06 Travaux lourds - Mise en conformité 94 775 659 93 600 000 100 775 659 99 600 000
et remise en état
148 Fonction publique 200 849 459 201 883 924 1 024 000 206 290 265 204 824 731 1 024 000
01 Formation des fonctionnaires 81 016 987 79 541 290 81 016 987 79 541 290
02 Action sociale interministérielle 119 832 472 122 342 634 1 024 000 125 273 278 125 283 441 1 024 000
PLF 2015 15
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS Mission

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET TITRE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme Ouvertes en LFI Demandées FDC et ADP Ouverts en LFI Demandés FDC et ADP
et du titre pour 2014 pour 2015 attendus en 2015 pour 2014 pour 2015 attendus en 2015

156 / Gestion fiscale et financière de l’État 8 553 303 239 8 337 640 714 25 350 000 8 348 768 239 8 236 824 405 25 350 000
et du secteur public local
Titre 2. Dépenses de personnel 7 163 766 163 7 077 675 959 7 163 766 163 7 077 675 959
Autres dépenses : 1 389 537 076 1 259 964 755 25 350 000 1 185 002 076 1 159 148 446 25 350 000
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 1 355 372 076 1 228 869 755 25 300 000 1 148 857 076 1 133 601 446 25 300 000
Titre 5. Dépenses d’investissement 33 250 000 30 170 000 50 000 35 230 000 24 622 000 50 000
Titre 6. Dépenses d’intervention 915 000 925 000 915 000 925 000
221 / Stratégie des finances publiques et
modernisation de l’État (ancien) (LFI 2014
retraitée)

218 / Conduite et pilotage des politiques 1 106 112 916 1 102 898 580 2 090 000 1 107 045 920 1 066 557 865 2 090 000
économiques et financières (libellé modifié)
(LFI 2014 retraitée)
Titre 2. Dépenses de personnel 525 976 004 511 148 707 525 976 004 511 148 707
Autres dépenses : 580 136 912 591 749 873 2 090 000 581 069 916 555 409 158 2 090 000
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 475 780 842 515 909 873 2 090 000 482 042 795 478 799 158 2 090 000
Titre 5. Dépenses d’investissement 97 536 070 59 980 000 97 207 121 60 750 000
Titre 6. Dépenses d’intervention 6 510 000 15 250 000 1 510 000 15 250 000
Titre 7. Dépenses d’opérations financières 310 000 610 000 310 000 610 000
302 / Facilitation et sécurisation des 1 630 566 625 1 574 557 897 24 410 000 1 595 307 781 1 587 241 888 24 410 000
échanges
Titre 2. Dépenses de personnel 1 135 557 767 1 131 668 032 1 135 557 767 1 131 668 032
Autres dépenses : 495 008 858 442 889 865 24 410 000 459 750 014 455 573 856 24 410 000
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 152 084 700 163 173 616 3 580 000 140 885 000 163 925 328 3 580 000
Titre 5. Dépenses d’investissement 84 099 144 40 036 249 20 830 000 60 040 000 51 968 528 20 830 000
Titre 6. Dépenses d’intervention 258 825 014 239 680 000 258 825 014 239 680 000
309 / Entretien des bâtiments de l’État 158 775 659 156 000 000 168 775 659 166 000 000
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 78 776 470 77 883 000 83 700 000 82 875 500
Titre 5. Dépenses d’investissement 79 999 189 78 117 000 85 075 659 83 124 500
148 / Fonction publique 200 849 459 201 883 924 1 024 000 206 290 265 204 824 731 1 024 000
Titre 2. Dépenses de personnel 250 000 249 549 250 000 249 549
Autres dépenses : 200 599 459 201 634 375 1 024 000 206 040 265 204 575 182 1 024 000
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 183 192 971 187 146 249 874 000 184 417 301 189 117 749 874 000
Titre 5. Dépenses d’investissement 9 341 070 6 799 366 150 000 13 557 546 7 768 673 150 000
Titre 6. Dépenses d’intervention 8 065 418 7 688 760 8 065 418 7 688 760
Total pour la mission 11 649 607 898 11 372 981 115 52 874 000 11 426 187 864 11 261 448 889 52 874 000
Dont :
Titre 2. Dépenses de personnel 8 825 549 934 8 720 742 247 8 825 549 934 8 720 742 247
Autres dépenses : 2 824 057 964 2 652 238 868 52 874 000 2 600 637 930 2 540 706 642 52 874 000
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 2 245 207 059 2 172 982 493 31 844 000 2 039 902 172 2 048 319 181 31 844 000
Titre 5. Dépenses d’investissement 304 225 473 215 102 615 21 030 000 291 110 326 228 233 701 21 030 000
Titre 6. Dépenses d’intervention 274 315 432 263 543 760 269 315 432 263 543 760
16 PLF 2015
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme Ouvertes en LFI Demandées FDC et ADP Ouverts en LFI Demandés FDC et ADP
et du titre pour 2014 pour 2015 attendus en 2015 pour 2014 pour 2015 attendus en 2015

Titre 7. Dépenses d’opérations financières 310 000 610 000 310 000 610 000
PROGRAMME 156
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

PROGRAMME 156
GESTION FISCALE ET FINANCIÈRE DE L’ÉTAT ET DU SECTEUR PUBLIC LOCAL

MINISTRE CONCERNÉ : MICHEL SAPIN, MINISTRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS

Présentation stratégique du projet annuel de performances 18


Objectifs et indicateurs de performance 21
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 35
Justification au premier euro 39
Analyse des coûts du programme et des actions 77
18 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Bruno PARENT
Directeur général des finances publiques
Responsable du programme n° 156 : Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

Le programme “ Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local ” qui regroupe les moyens consacrés
aux opérations de recettes (assiette, recouvrement, contrôle) de l’État et des collectivités territoriales, au paiement des
dépenses publiques et à la tenue des comptes publics est mis en œuvre par la direction générale des finances
publiques (DGFiP), sous la responsabilité de son directeur général.

L’architecture générale du volet de performance du PAP 2015 se fonde sur celle redessinée dans le PAP précédent en
cohérence avec le projet stratégique 2013-2018 de la DGFiP. Elle s’articule autour de quatre grands objectifs
transverses :

- garantir le recouvrement des recettes publiques et lutter contre la fraude. Déclarer ses revenus, puis s’acquitter
de son impôt, est l’expression concrète du consentement à l’impôt qui fonde le pacte républicain. C’est pourquoi la
DGFiP s’attache à promouvoir le civisme fiscal, c’est-à-dire l’accomplissement volontaire de leurs obligations par les
contribuables, en proposant aux usagers une offre de service omnicanal de haute qualité, toujours mieux adaptée,
avec des démarches simplifiées, et évoluant continuellement pour suivre les nouveaux usages des citoyens (internet,
mobile, réseaux sociaux…) et rendre ainsi l’administration plus accessible. La promotion du civisme fiscal s’exerce
également à travers la mission de contrôle et de lutte contre la fraude fiscale avec, en contrepartie de garanties
accrues pour assurer la sécurité juridique des contribuables de bonne foi, des garanties et des moyens juridiques
solides octroyés au contrôle fiscal pour agir. La lutte contre la fraude consiste aussi à lutter efficacement contre la
fraude internationale. La DGFiP agit dans ce domaine en mobilisant les mécanismes et outils juridiques dont elle
dispose, notamment l’assistance administrative entre les États. Le 23 avril 2014, la DGFiP et le service public fédéral
Finances belge ont ainsi signé un avenant à l’accord franco-belge d’échange direct de renseignements fiscaux en
matière de TVA et d’impôts directs. Désormais, des fonctionnaires de chacun des deux États pourront intervenir sur le
territoire de l’autre en participant aux enquêtes menées sur place. Des contrôles simultanés pourront également être
organisés. Du côté de la coopération fiscale franco-suisse, la rencontre du ministre avec son homologue à Berne, le 25
juin 2014, a permis plusieurs avancées significatives, notamment la possibilité de procéder à des demandes “
groupées ” sans identification des contribuables, mais sur la base d’éléments qui caractérisent une opération, ou
encore de demander l’assistance pour des contribuables sans identification de la banque ou des comptes. A cette
occasion, la Suisse s’est également engagée à mettre en œuvre l’échange automatique d’information en 2017 ou
2018. En 2015, la DGFiP poursuivra par ailleurs l’amélioration de ses outils et de ses méthodes de programmation du
contrôle fiscal (échanges automatiques de données, data mining…). En particulier, la DGFiP intensifiera son action
contre la fraude à la TVA par une coordination renforcée, adaptera sa stratégie globale au contrôle fiscal des
comptabilités informatisées, et mènera par ailleurs des expérimentations de contrôle fiscal au niveau européen par ses
directions nationales de contrôle. Enfin, la DGFiP prendra naturellement toute sa part au plan national de coordination
de la lutte contre la fraude aux finances publiques, particulièrement orienté vers la lutte contre les fraudes dites “
complexes ” à forts enjeux financiers, présenté le 22 mai 2014 par les ministres des Finances et des comptes publics,
de la Justice et le secrétaire d’État au Budget lors du Comité national de lutte contre la fraude (CNLF).
PLF 2015 19
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 156

- payer rapidement et contrôler efficacement les dépenses publiques, dans un environnement économique où les
enjeux sont centraux tant pour l’État, ses établissements publics et les collectivités territoriales que pour leurs
fournisseurs, notamment les petites et moyennes entreprises. Selon l’esprit et les exigences de la LOLF, dans le cadre
du déploiement de Chorus, une profonde refonte de l’organisation de la fonction financière de l’État a été engagée
dans un objectif de professionnalisation, d’amélioration de l’efficience et particulièrement des délais de paiement de
l’État. Les services facturiers – centres de traitement et de paiement unique des factures, placés sous l’autorité d’un
comptable public – poursuivront leur extension progressive à l’ensemble des ministères, au plan central et
déconcentré, ainsi qu’aux établissements publics, avec des étapes d’expérimentation définies par ministère et un
objectif de généralisation en 2017. Par ailleurs, dans le cadre du conseil des ministres du 25 juin 2014, le ministre a
présenté une ordonnance qui s’inscrit dans le programme gouvernemental de simplification en faveur des entreprises
et vise à la dématérialisation progressive de l’ensemble des échanges de factures entre les personnes publiques -
État, collectivités locales et établissements publics – et leurs fournisseurs. Cette mesure, dont la mise en œuvre
s’étalera du 1er janvier 2017 pour les grandes entreprises au 1er janvier 2020 pour les micro-entreprises, continuera
d’être promue par la DGFiP auprès de ses différents partenaires en ce qu’elle permet d’accélérer le règlement des
fournisseurs de l’administration par les comptables publics.

- développer la qualité de service, en garantissant la qualité des comptes publics, en déployant une offre numérique
complète, accessible et décloisonnée au bénéfice de tous les publics, mais aussi en fournissant rapidement des
informations de qualité à ses usagers. Après le passage réussi en 2012 des comptes de l'État dans le nouveau
système d'information, Chorus, la certification des comptes de l'État de 2013 par la Cour des comptes est un nouveau
succès remporté par l’ensemble des services de la DGFiP qui en assurent la tenue. Une nouvelle amélioration de la
qualité des comptes de l'État est enregistrée à cette occasion puisque, les deux réserves relatives respectivement au
patrimoine immobilier et aux passifs non financiers ayant été levées, le nombre de réserves formulées par la Cour des
comptes diminue encore cette année pour s’établir à cinq réserves, contre sept pour les comptes 2012. Ce résultat
vient ainsi conforter la place de la France dans la liste des quelques pays du monde dont les comptes sont certifiés et
souligne le caractère hautement stratégique de cette mission pour la DGFiP. Il traduit aussi les enjeux attachés à la
tenue de l’inventaire physique et comptable du patrimoine de l’État, confiée au service France Domaine de la DGFiP.
En 2015, la DGFiP assistera, d’une part les hôpitaux concernés par la certification des comptes, d’autre part les
collectivités locales souhaitant s’engager dans une démarche expérimentale de certification. Dans le domaine de la
dématérialisation, la version 2 du protocole d'échanges standard de l'application de gestion comptable et financière
des collectivités Hélios (PES V2) fournit l’opportunité aux collectivités et établissements publics locaux de
dématérialiser complètement leurs pièces comptables (titres de recettes, mandats de dépenses et bordereaux
récapitulatifs) et justificatives de chaque dépense et recette (facture, délibération, état de paye). La qualité des
informations communiquées, mais aussi la célérité avec laquelle celles-ci sont transmises aux usagers, s’inscrit
naturellement au cœur de la démarche de qualité de service mise en œuvre par la DGFiP. Celle-ci concourt, en
particulier, à réunir les conditions optimales à la confection des budgets des collectivités locales ainsi qu’à la
liquidation des pensions des agents de l’État.

- améliorer l’efficience. La DGFiP, de par ses compétences et ses responsabilités, s’inscrit dans la trajectoire de
rétablissement des finances publiques. Elle répond à l’exigence d’efficience en réduisant ses taux et ses coûts
d’intervention, par la rationalisation de son organisation et de ses structures, par les bénéfices tirés de la
dématérialisation et des mesures de simplification, par la maîtrise de ses processus et de son organisation budgétaire.

Enfin, la DGFiP participe à la modernisation de l'action publique au travers également des démarches suivantes :

- la mise en œuvre de la politique immobilière de l’État, dont la responsabilité du pilotage est confiée à la DGFiP.
La dynamisation et la rationalisation de la politique immobilière de l’État se poursuivent par la mutualisation des
moyens et des ressources, par la professionnalisation de l’action de l’État propriétaire et l’extension de son périmètre.
Outre qu’elle répond naturellement à l’objectif de doter l’État d’un parc immobilier plus économe des deniers publics,
mieux adapté aux missions de l’État, à ses agents et à ses divers publics, la politique immobilière vise aussi à mieux
prendre en compte la performance énergétique des bâtiments, et à contribuer à la mobilisation en faveur de la
construction de logements. Elle s'inscrit dans le cadre des orientations fixées par le ministre délégué chargé du budget
lors de son intervention devant le conseil de l'immobilier de l'État (15 mai 2013) ainsi que des décisions du CIMAP du
18 décembre 2013.
20 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

- la simplification des démarches administratives au bénéfice des particuliers et des entreprises. Après les
succès enregistrés ces dernières années, le nombre de déclarations en ligne à l’impôt sur le revenu devra continuer de
progresser pour atteindre 15,5 millions en 2015. Le développement de la relation dématérialisée avec les usagers
particuliers pourra s’appuyer sur des évolutions fonctionnelles particulièrement importantes mises en œuvre en 2014
avec la généralisation de l’accès aux services en ligne par mot de passe, ainsi que la remarquable croissance de
l’option pour l’avis électronique et pour la déclaration 100 % en ligne qui en découle, un service d’ores et déjà
plébiscité par 4 millions d’usagers. L'encouragement à la dématérialisation du règlement de l’impôt sera poursuivi et le
paiement par carte bancaire sera facilité. La dématérialisation complète des avis d’acompte et d’imposition de la
cotisation foncière des entreprises (CFE) et de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) sera mise
en œuvre dans le compte fiscal des professionnels. Les démarches déclaratives des professionnels seront simplifiées
pour les transactions immobilières grâce à la généralisation de l’outil Télé@ctes (échanges dématérialisés des notaires
avec la DGFiP).

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Garantir le recouvrement des recettes publiques et lutter contre la fraude


INDICATEUR 1.1 Taux de déclaration et de recouvrement spontanés (civisme)
INDICATEUR 1.2 Efficacité de la lutte contre la fraude fiscale

OBJECTIF 2 Payer rapidement et contrôler efficacement les dépenses publiques


INDICATEUR 2.1 Délai de paiement des dépenses publiques
INDICATEUR 2.2 Traitement des dépenses publiques par les services facturiers

OBJECTIF 3 Développer la qualité de service


INDICATEUR 3.1 Qualité des comptes publics
INDICATEUR 3.2 Dématérialisation de l’offre de service aux usagers
INDICATEUR 3.3 Rapidité et qualité de la transmission des informations aux usagers

OBJECTIF 4 Améliorer l’efficience de la DGFiP


INDICATEUR 4.1 Taux d’intervention et d’évolution de la productivité
PLF 2015 21
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE

Les quatre grands objectifs du programme, développés ci-avant au sein de la présentation stratégique, demeurent
déclinés au travers des huit indicateurs phares du PAP 2014. Pour leur part, les sous-indicateurs retenus recoupent
très largement ceux figurant au PAP précédent, avec toutefois les évolutions suivantes :
- la suppression du sous-indicateur “ Taux de respect du délai d'un mois, hors délais négociés, pour la réponse aux
demandes d'évaluations réglementaires adressées aux services du Domaine ”,
- l’élargissement du périmètre et le changement des modalités de calcul du sous-indicateur “ Qualité de service
Marianne ” (3.3.1) ;
- l’ajustement du périmètre et des modalités de calcul s’agissant respectivement des sous-indicateurs “ Part des
dépenses de commande publique de l'État traitée par les services facturiers ” (2.2.1) et “ Taux de retraites
calculées à partir des comptes individuels retraite “ (3.3.3).

OBJECTIF n° 1 : Garantir le recouvrement des recettes publiques et lutter contre la fraude

Le recouvrement des recettes publiques s’appuie sur :

- le développement du civisme fiscal, lequel s’exprime par l’accomplissement volontaire par les contribuables de
leurs démarches et obligations fiscales. Il constitue un enjeu stratégique pour la DGFiP. Il concerne en premier lieu
le civisme déclaratif, mais aussi le civisme de paiement, garant du niveau et de la régularité des rentrées fiscales.
L’indicateur “ Taux de déclaration et de recouvrement spontanés (civisme) ” (1.1) traduit la mise en œuvre de cet
objectif ;

- la lutte contre la fraude fiscale. Appréhender l’ensemble des manquements à la loi fiscale permet de consolider le
civisme des contribuables face à des pratiques qui fragilisent le pacte social et portent atteinte tant à la
concurrence entre les acteurs économiques qu’aux recettes publiques. L’action de la DGFiP recouvre la détection
et la sanction des comportements révélant une attitude de fraude caractérisée de la part de contribuables qui
s’affranchissent délibérément du respect de leurs obligations en la matière. A cet égard, dans le contexte de
l’internationalisation et de la dématérialisation de l’économie, le contrôle des opérations internationales est un axe
essentiel du contrôle fiscal. La lutte contre la fraude passe également par des actions visant à renforcer la qualité et
la professionnalisation de la chaîne du contrôle fiscal. Elle vise aussi à dynamiser, par l’amplification des synergies
entre tous les acteurs, le recouvrement offensif des créances qui constitue une finalité essentielle des procédures
de contrôle fiscal. La traduction financière effective des rappels d’impôt mis à la charge des contribuables est en
effet une des clés permettant de donner à l’action de l’administration une dimension réellement dissuasive.
L’indicateur “ Efficacité de la lutte contre la fraude fiscale ” (1.2) traduit la mise en œuvre de cet objectif sous ces
différents angles.

INDICATEUR 1.1 : Taux de déclaration et de recouvrement spontanés (civisme)


(du point de vue du citoyen)
indicateur de la mission
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux d’usagers particuliers respectant % 98,42 98,47 >=98 >=98 >=98 >=98
leurs obligations déclaratives
Taux d’usagers professionnels respectant % 95,75 95,77 95,5 95,5 95,5 95,5
leurs obligations déclaratives
22 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017


Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux de paiement des impôts des % 98,64 98,32 >= 98,5 >=98,3 >=98,3 >=98,4
particuliers
Taux de recouvrement spontané des % 98,38 98,43 >= 98 >=98 >=98 >=98
impôts des professionnels
Taux de paiement des amendes % 78,73 76,09 78 78 78 78
Taux brut de recouvrement des produits % 98,2 98,3 96 96 96 96
locaux (hors fiscalité et dotations) de
l’exercice N-1 au 31 décembre N (hors
OPH)

Précisions méthodologiques
- Sous-indicateur : “ Taux d'usagers particuliers respectant leurs obligations déclaratives ”

Ce taux mesure la part d’usagers particuliers qui respectent leurs obligations déclaratives en matière d’impôt sur le revenu. Il traduit donc leur
propension à faire preuve de civisme fiscal. Il rapporte pour ce faire la population des usagers particuliers ayant déposé leur déclaration d’impôt sur le
revenu et qui ont été taxés sans pénalisation à l’ensemble de la population connue de la DGFiP et considérée comme devant déposer une déclaration.

Il s’agit d’un indicateur d’efficacité socio-économique qui est aussi, sur la longue durée, le reflet de la qualité des travaux menés par les secteurs
d’assiette des services des impôts des particuliers (SIP) de la DGFiP pour relancer la population “ défaillante ” (que l’absence de déclaration soit
volontaire ou non).

- Sous-indicateur : “ Taux d’usagers professionnels respectant leurs obligations déclaratives ”

Exprimé en taux, il mesure le civisme déclaratif en matière de TVA et de déclarations de résultats des professionnels.
Il se calcule selon la formule suivante :
[(Part d’usagers professionnels s’acquittant dans le délai légal de leurs obligations déclaratives en matière de TVA) + (Taux de non-retardataires des
déclarations de résultat annuel des entreprises)] /2.

- Sous-indicateur : “ Taux de paiement des impôts des particuliers ”

Ce sous-indicateur exprime le pourcentage de recettes totales recouvrées en année N-1 et N sur les prises en charge brutes en principal effectuées en
année N-1 des impôts sur rôle des particuliers (impôt sur le revenu, prélèvements sociaux, taxe d’habitation - contribution à l'audiovisuel public, taxes
foncières et impôt de solidarité sur la fortune sur rôle). Il prend en compte les impositions initiales, supplémentaires et les impositions suite à contrôle
fiscal.

En 2012, les créances relatives à l’“ Exit Tax ” (article 167 bis du CGI) ont fait leur entrée dans le champ du taux de paiement des impôts des
particuliers pour l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux. Or, les contribuables concernés peuvent bénéficier d’un sursis de paiement de droit
ou sur option. Le montant des prises en charge d’“ Exit Tax ” - 1 114 M€ en 2013, dont 98% sont en sursis de paiement - explique l’impact de ce type
de créance sur le taux de paiement. En conséquence, l’“ Exit Tax ” est dans les faits exclue du périmètre de calcul de l’indicateur.

Remarque : la réalisation 2012 (98,64%) ne comprend pas l’ISF dans son périmètre.

- Sous indicateur “ Taux de recouvrement spontané des impôts des professionnels ”


Exprimé en taux, il comprend :
- au numérateur, le montant des paiements acquittés dans les délais ;
- au dénominateur, le total des charges brutes hors contrôle fiscal, c’est-à-dire le montant des paiements intervenus dans les délais auquel s’ajoute
celui des créances prises en charge correspondant aux déclarations non accompagnées du paiement, total ou partiel, de l’impôt déclaré comme dû par
l’usager.

- Sous indicateur “ Taux de paiement des amendes ”

Au numérateur figurent les encaissements réalisés au titre des amendes forfaitaires, des amendes forfaitaires majorées et des condamnations
pécuniaires. Le dénominateur représente l’ensemble des amendes forfaitaires émises par les services verbalisateurs à payer et les condamnations
pécuniaires prononcées par les juridictions.

- Sous-indicateur “Taux brut de recouvrement des produits locaux (hors fiscalité et dotations) de l’exercice N-1 au 31 décembre N (hors OPH)”

Il rapporte le montant des recettes effectivement recouvrées (encaissements) au 31/12/N au montant des produits pris en charge au cours de l’année
N-1 (titres émis et droits constatés).

Calculé par l’application Delphes (outil de valorisation des données comptables et financières tenues par les comptables via l'application Hélios), il
concerne l’exhaustivité des comptabilités gérées hors offices publics de l'habitat (OPH). Il s’appuie enfin sur des comptes budgétaires de la classe 7
pour filtrer les produits nécessitant une véritable action de recouvrement du comptable.

Source des données : DGFiP


PLF 2015 23
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

- Sous-indicateur : “ Taux d'usagers particuliers respectant leurs obligations déclaratives ”

La part de civisme supplémentaire que traduirait une nouvelle progression de cet indicateur ne peut être, toutes choses
égales par ailleurs, que marginale, de l’ordre d’une décimale. Pour maintenir ce très haut niveau de résultats, la DGFiP
relancera par courriel les contribuables susceptibles de ne pas avoir déclaré leurs revenus, en plus des lettres de
relance qui leur sont traditionnellement adressées, afin de les inciter à déclarer.

- Sous-indicateur : “ Taux d’usagers professionnels respectant leurs obligations déclaratives ”

Le taux d’usagers professionnels respectant leurs obligations déclaratives a dépassé en 2013 l’objectif fixé (95,5 %)
avec un résultat de 95,77 %. Sa première composante “TVA” (cf. précisions méthodologiques supra) s’est en effet
établie à 92,07 % et la seconde composante “déclarations de résultats” à 99,48 %.

Pour 2014 et 2015, les prévisions sont reconduites à 95,5 % afin de tenir compte du possible impact, en terme de
civisme, du prochain abaissement du seuil de l’obligation de télédéclarer prévu au 1er octobre 2014 à l’ensemble des
entreprises. En effet, l’élargissement du champ d’application de cette obligation concerne des entreprises moins
familiarisées à l’utilisation des démarches en ligne et susceptibles de rencontrer des difficultés, certes transitoires, pour
respecter leurs obligations fiscales dans les délais.

Enfin, le cap est maintenu à 95,5 % jusqu’en 2017 dans l'attente des prochaines extensions des modes de
télédéclaration EDI/EFI.

- Sous-indicateur : “ Taux de paiement des impôts des particuliers ”

La prévision actualisée 2014 (≥ 98,3 %) est révisée à la baisse de 0,20 point par rapport à la prévision initiale. En effet,
les résultats constatés fin mai 2014 présentent un niveau identique à ceux de fin mai 2013, lesquels ont conduit à un
résultat de 98,32 % au 31 décembre 2013, et les tendances observées à cette période de l’année ne permettent pas
d’anticiper une progression des résultats. En pratique, la prévision actualisée 2014 a été établie en appliquant au
numérateur une progression moyenne des recettes totales obtenues au cours des années 2010, 2011 et 2012 sur une
période allant du 31 mai au 31 décembre. En effet, la progression des recettes enregistrée en 2013 a été atypique, du
fait d’un ajustement comptable exceptionnel ayant engendré une baisse des recettes fin 2013. Elle n’a donc pas été
prise en compte. L’objectif, fixé en progression au titre de 2017 (≥ 98,4 %), table sur une amélioration des conditions
économiques à cet horizon.

- Sous-indicateur “ Taux de recouvrement spontané des impôts des professionnels ”

Malgré le contexte économique, le taux de recouvrement spontané des impôts des professionnels se maintient à un
niveau satisfaisant, notamment grâce à la progression continue des paiements dématérialisés.

Cependant, en raison de la persistance des difficultés économiques, la cible est maintenue à un niveau supérieur ou
égal à 98 %, qui représente déjà un résultat satisfaisant au regard des enjeux financiers pour l’État.

- Sous-indicateur “ Taux de paiement des amendes ”

Avec un résultat à 76,09 %, ce sous-indicateur était en très forte baisse au 31 décembre 2013 par rapport à l’année
précédente (-2,64 points). En revanche, à ce stade de l’année 2014, il enregistre une avance notable (+3,59 points) par
rapport à l'an dernier à même date, liée à une augmentation sensible des encaissements enregistrés au titre des
amendes forfaitaires. L’ambition de stabiliser le niveau de performance en la matière à un haut niveau (78 %) sur la
période 2015-2017 s’appuie sur l’hypothèse d’un maintien de ce rythme de progression tout au long de l’année 2014.
24 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

- Sous-indicateur “Taux brut de recouvrement des produits locaux (hors fiscalité et dotations) de l’exercice N-1 au 31
décembre N (hors OPH)”

Le résultat obtenu en 2013 en matière de recouvrement des recettes des collectivités locales (98,2 %) se maintient à
un niveau élevé et dépasse significativement la cible fixée pour l’année 2013 (96 %).

L’année 2013 a vu la mise en place du dispositif d’harmonisation des procédures de recouvrement avec la
généralisation d’un schéma court de relance des débiteurs retardataires et l’adaptation de l’outil Hélios en
conséquence. Par ailleurs, le chantier de la dématérialisation de la phase comminatoire avec les huissiers de justice
s’est poursuivi en 2013 : 66 % des départements ont signé une convention prévoyant un échangé dématérialisé avec
les huissiers de justice, la signature de telles conventions étant en cours dans les autres départements. Enfin,
l’ouverture des applications fiscales BNDP (Patrimoine), RDF (résumé du dossier fiscal) et TSE (Transparence des
structures écrans) aux comptables en charge du recouvrement des produits locaux a permis à ces derniers de faciliter
la recherche du renseignement nécessaire à l’amélioration des procédures de recouvrement.

L'année 2014 est celle de la mise en œuvre opérationnelle du schéma court de relance et de son suivi par le niveau
départemental. En outre, une formation nationale sur le pilotage du recouvrement des produits locaux doit être
redéployée dans les départements. Enfin, l'offre d'édition des avis des sommes à payer (asap) de la DGFiP auprès des
collectivités territoriales doit permettre d'améliorer l'information des débiteurs et de promouvoir les moyens modernes
de paiement. La dynamique globale engagée pour renforcer l'efficacité du recouvrement des produits locaux permet
ainsi de porter la prévision 2015 et la cible 2017 à 96 %.

INDICATEUR 1.2 : Efficacité de la lutte contre la fraude fiscale


(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux net de recouvrement DGFiP en droits % 63,0 74,5 62 62 62 63


et pénalités sur créances de contrôle fiscal
externe au titre de l’année N-2
Pourcentage des contrôles réprimant les % 31,4 31,4 29,5 29,5 29,5 29,5
fraudes les plus caractérisées
Part des opérations en fiscalité % 10,5 10,9 10,75 10,75 11 11,5
internationale
Taux d’abandon contentieux des rappels % 13,68 12,94 14 14 14 13,5
suite à contrôle fiscal externe

Précisions méthodologiques

- Sous indicateur : “ Taux net de recouvrement DGFiP en droits et pénalités sur créances de contrôle fiscal externe au titre de l’année N-2”

Il comprend, au dénominateur, le montant des créances nettes issues du contrôle fiscal externe (CFE) au titre d’une année et, au numérateur, le total
des droits et des pénalités encaissées sur ces créances, total arrêté au 31 décembre de la deuxième année suivant celle de la prise en charge. Il
exclut les créances de CFE sur lesquelles les comptables ne peuvent pas agir (créances en procédures collectives et contestées avec sursis de
paiement) et les créances relatives aux impôts locaux sur rôle.

- Sous indicateur : “ Pourcentage des contrôles réprimant les fraudes les plus caractérisées”

Il comprend, au dénominateur, le nombre total des opérations de contrôle fiscal externe au titre d’une année. Au numérateur, seules sont retenues
dans le périmètre les opérations de contrôle fiscal externe ayant détecté des cas de fraude les plus graves par la nature des pénalités appliquées
(exclusives de bonne foi ou appliquées en cas de défaillance après mise en demeure) et leur niveau (il est nécessaire qu’elles dépassent soit un
montant de 7 500 euros et 30% des droits éludés, soit 50% du total des pénalités appliquées intérêts de retard compris).

- Sous indicateur : “ Part des opérations en fiscalité internationale”

Ce sous-indicateur, exprimé en pourcentage comprend, au dénominateur, le nombre total des opérations de contrôle fiscal externe (CFE) et, au
numérateur, le nombre d’opérations réalisées en CFE ayant au moins un rappel en fiscalité internationale.

Sa fixation participe pleinement à l’action du gouvernement en matière de lutte contre la fraude fiscale internationale.

- Sous indicateur : “ Taux d’abandon contentieux des rappels suite à contrôle fiscal externe ”

Ce sous-indicateur comprend, au dénominateur, le montant des droits nets rappelés en N et N-1. Au numérateur, est retenu le montant des
dégrèvements des droits simples prononcés en N et N-1, hors dégrèvement d’office d’origine CFE, et déduction faite du total des abandons en N et N-1
suite à avis de la commission des impôts directs et des taxes sur le chiffre d’affaires.
PLF 2015 25
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OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156

Calculé sur une période bisannuelle, il s’inscrit dans la chaîne de qualité du contrôle fiscal. Sa variation constitue un signal d’alerte et une analyse fine
de ses données composantes est essentielle dans une logique qualitative du contrôle fiscal.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

- Sous-indicateur : “ Taux net de recouvrement DGFiP en droits et pénalités sur créances de contrôle fiscal externe au
titre de l’année N-2”

Il convient tout d’abord de préciser que le niveau particulièrement élevé atteint en 2013 (74,5%) résultait pour une
large part du recouvrement par la direction des grandes entreprises (DGE), au cours de cet exercice, d’une créance
d’un montant exceptionnel, suite au dénouement en faveur de l’administration d’un contentieux portant sur cette
créance.

La prévision 2015 et la cible 2017 ont été déterminées en tenant compte des orientations en matière de lutte contre la
fraude fiscale, et notamment du renforcement de ses volets dissuasifs et répressifs. Par ailleurs, cet indicateur est
sensible au dénouement d’affaires en sursis de paiement à forts enjeux qui interviendrait en fin d’année, privant ainsi le
comptable d’un délai suffisant pour recouvrer ces créances avant le 31 décembre. Enfin, il est souligné que les
difficultés économiques pèsent également sur le niveau du recouvrement forcé.

- Sous-indicateur : “ Pourcentage des contrôles réprimant les fraudes les plus caractérisées”

En 2013, le niveau de réalisation de l’indicateur (31,4%) est plus élevé que la cible fixée (29%). Le choix d’un objectif
stabilisé à 29,5% sur la période 2015-2017 a été fait pour préserver un équilibre entre les différentes finalités du
contrôle fiscal (répressive et budgétaire).

- Sous-indicateur : “ Part des opérations en fiscalité internationale ”


La progression de la cible est mesurée eu égard à la complexité de la fraude fiscale internationale, au vote récent de
certaines mesures législatives donnant des outils renforcés à l’administration fiscale en la matière, mais dont les
résultats n’apparaissent que partiellement en 2013. Par ailleurs, ce type de fraude ne concerne pas au même degré
tous les niveaux de contrôle fiscal (moindre dans les directions départementales ou régionales que dans les directions
spécialisées et nationales de contrôle fiscal).

- Sous-indicateur : “ Taux d'abandon contentieux des rappels suite à contrôle fiscal externe ”

Cet indicateur peut être impacté par une rectification ou un dégrèvement exceptionnel. Ainsi, si le résultat 2013
s’établit sous la barre des 13% (12,94%), la moyenne calculée sur la période 2008-2013 ressort pour sa part à 13,37%.
Dès lors, les cibles 2014 et 2015 ont été maintenues à 14%. Une cible plus ambitieuse est néanmoins fixée à l’horizon
de 2017 (13,5%).

OBJECTIF n° 2 : Payer rapidement et contrôler efficacement les dépenses publiques

La réaffirmation du délai maximum de paiement pour les marchés publics à 30 jours, rappelée par le décret 2013-269
du 29 mars 2013, a conforté la politique de la DGFiP visant à réduire ses propres délais d’instruction et à sensibiliser
l’ensemble des acteurs concernés par l’amélioration du circuit de la chaîne de la dépense. Les enjeux économiques
pour les fournisseurs de l’État et des collectivités locales sont en effet majeurs, notamment pour les PME.

L’application des mesures gouvernementales relatives au paiement immédiat, d’une part des factures inférieures à
5 000 €, d’autre part au profit des PME/PMI quel que soit le montant des factures, a permis de réduire sensiblement les
délais de paiement depuis 2012.

Pour la sphère de l’État, le “ Délai global de paiement des dépenses de l’État ” (sous-indicateur 2.1.1) s’attache à
mesurer la performance de l’ensemble des acteurs de la chaîne de la dépense en matière de délais de paiement, de la
réception de la facture jusqu’à son paiement. Le développement du traitement de la dépense liée à la commande
publique en mode facturier, qui relève d’une priorité fixée par les ministres et constitue un levier majeur d’amélioration
de cette performance, est pour sa part mesuré à travers la “ Part des dépenses de commande publique de l'État traitée
par les services facturiers ” (sous-indicateur 2.2.1).
26 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Pour ce qui concerne les collectivités locales, le décret du 19 décembre 2008 a aligné leur régime de délais de
paiement sur celui de l'État. Il a réduit le délai global de paiement à 30 jours dont 20 jours attribués à l'ordonnateur
local et 10 jours au comptable public. Comme en 2012, le délai moyen imputable au seul comptable public
(sous-indicateur 2.1.2) représente en 2013 un peu moins de 6 jours (5,9 jours pour un objectif fixé à 6,8 jours) et
demeure donc très inférieur au délai réglementaire de 10 jours (hors établissements publics de santé).

Afin de contribuer à la réduction du délai global de paiement, la DGFiP intervient des deux côtés de la chaîne de la
dépense en maintenant ses efforts sur les délais de paiement du comptable et en poursuivant son action auprès des
services ordonnateurs locaux en vue de promouvoir la dématérialisation, source de réduction des délais de paiement.

INDICATEUR 2.1 : Délai de paiement des dépenses publiques


(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Délai global de paiement des dépenses de Jours 22,9 19,4 22 21,5 21 20


l’Etat
Délai de paiement par les comptables des Jours 5,7 5,9 6,8 6,8 6,8 6,8
dépenses du secteur local

Précisions méthodologiques
- Sous-indicateur : “ Délai global de paiement des dépenses de l’État”

Exprimé en jours, ce sous-indicateur mesure le temps écoulé entre la date de réception de la facture et son paiement. Il comprend, au numérateur, le
nombre cumulé de jours de traitement de chacune des demandes de paiement, de la réception de la facture ou de la création de la demande de
paiement jusqu’à son règlement par le comptable (date de mise en paiement dans Chorus plus un jour de délai bancaire, moins les éventuels jours de
suspension du gestionnaire et/ou du comptable) et, au dénominateur, le nombre total de demandes de paiement après ordonnancement payées au
cours de l’année. Les données sont issues du système d’information financière et comptable de l’État.

- Sous-indicateur : “ Délai de paiement par les comptables des dépenses du secteur local”

Exprimé en jours, ce sous-indicateur mesure le temps utilisé par le comptable public pour traiter les différentes phases de la dépense lui incombant
entre la réception du dossier en provenance de l’ordonnateur et le paiement.

Depuis le déploiement complet de l’application HÉLIOS en 2011, il est calculé, de manière automatisée et exhaustive par l’application Delphes (sur
l’ensemble des budgets locaux gérés, sur l’ensemble de leurs mandats et sur l’ensemble de l’année).

Source des données : DGFiP

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

- Sous-indicateur : “ Délai global de paiement des dépenses de l’État”

Les prévisions pour 2015 s’appuient sur les résultats constatés au 31 décembre 2013 (19,4 jours), l’extension
progressive des services facturiers et le développement de la numérisation des factures. Elles visent également à
atteindre l’objectif fixé par le Comité Interministériel pour la Modernisation de l’Action Publique (CIMAP) le 18
décembre 2013 de réduction des délais de paiement à 20 jours en 2017.

La mise en place d’actions concrètes, telles que le contrôle hiérarchisé de la dépense, le contrôle allégé en partenariat
avec les services ordonnateurs, la mise en place de paiements à juste date fixée d’un accord commun entre le
comptable et les services ordonnateurs, le déploiement du mode de gestion des factures par des services spécialisés
dits services facturiers, points uniques de traitement des factures d’un ou plusieurs ordonnateurs tant au niveau central
que déconcentré, sont des leviers efficaces pour améliorer les délais propres au comptable, mais aussi aider
l’ordonnateur à réduire les siens, tout en garantissant la sécurité juridique des paiements.

- Sous-indicateur : “ Délai de paiement par les comptables des dépenses du secteur local”

Au 31 décembre 2013, le délai de paiement par les comptables des dépenses du secteur public local s’établit à 5,9
jours (pour un objectif national fixé à 6,8 jours). Ce délai, bien qu’en légère augmentation par rapport à l’année 2012,
demeure à un niveau relativement stable et significativement inférieur au plafond établi par les textes réglementaires, à
savoir 10 jours pour les collectivités territoriales et 15 jours pour les établissements publics de santé. Cette
performance du délai de paiement par les comptables des dépenses du secteur public local doit être mise en
perspective avec celle, plus contrastée, du délai global de paiement dans le secteur public local ; ce dernier
demeurant toutefois sous la barre des 30 jours réglementaires.
PLF 2015 27
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156

Les efforts entrepris par le réseau de la DGFIP en matière d’automatisation des chaînes de traitement des dépenses,
de sélectivité des contrôles, et plus généralement d’approfondissement de la réingénierie des procédures de contrôle
des dépenses publiques avant paiement, ainsi que le développement du protocole d’échange standard nécessaire à la
dématérialisation des pièces comptables et justificatives, doivent être poursuivis. Par ailleurs, la réduction du délai de
paiement repose sur un partenariat étroit entre l’ordonnateur et le comptable. Les voies de progrès actuellement
explorées dans le cadre des conventions de partenariat nouées entre les ordonnateurs et les comptables concernent,
d’une part, les procédures de traitement de la dépense de bout en bout (contrôle hiérarchisé de la dépense et contrôle
allégé en partenariat) et, d’autre part, la promotion des moyens modernes de paiement de la dépense locale
(promotion de la carte d’achat, du prélèvement automatique…) et des régies d’avance, qui permettent le paiement
immédiat d’une dépense publique dès le service fait, sans attendre son mandatement par l’ordonnateur. Enfin,
l’ordonnateur et le comptable ont la possibilité de déterminer contractuellement un “ délai de règlement conventionnel ”
fixant de façon réaliste le délai imparti à chacun pour opérer sa mission.

Le temps nécessaire au développement de ces solutions conduit à stabiliser le niveau de cible actuel (6,8 jours) sur la
période 2015-2017.

INDICATEUR 2.2 : Traitement des dépenses publiques par les services facturiers
(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Part des dépenses de commande publique % 15,5 15,2 30 20 24 70


de l’Etat traitée par les services facturiers

Précisions méthodologiques
- Sous-indicateur : “ Part des dépenses de commande publique de l’État traitée par les services facturiers”

Exprimé en taux, ce sous-indicateur comprend, au numérateur, le nombre total de demandes de paiement “ commande publique ” traitées en mode
facturier et, au dénominateur, le nombre total de factures “ commande publique ” payées au cours de l’année hors dépenses déconcentrées à
l’étranger et hors dépenses dans les DOM-COM.

En effet, ces dernières dépenses n’ayant pas vocation à être payées en mode facturier, celles-ci sont désormais exclues de son périmètre de calcul.
Les réalisations 2012 et 2013 portées dans le tableau ci-dessus ont été recalculées sur ce périmètre ajusté.

Les données sont issues du système d’information financière et comptable de l’État.

Source des données : DGFiP

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

- Sous-indicateur : “ Part des dépenses de commande publique de l’État traitée par les services facturiers”

La volumétrie des demandes de paiement basculant en mode facturier a été évaluée de la façon suivante : nombre de
demandes de paiement de commande publique déjà traitées basculées en mode facturier (à fin 2013), auquel a été
ajouté le nombre estimé de demandes de paiement répondant aux critères de basculement (en concertation avec les
ministères concernés) qui basculeront sur la période considérée (2014 et 2015).

Il est précisé que le basculement en mode facturier requiert l’accord des ministères gestionnaires sur le périmètre
concerné, qui le plus souvent n’intègre pas l’ensemble de leurs dépenses de commande publique (via, par exemple, la
décision d’exclure certains programmes ou encore certaines dépenses spécifiques du périmètre de déploiement…).
C’est pourquoi, la détermination de la volumétrie étant effectuée l’année précédant la bascule effective, la prévision
pour l’année 2014 a fait l’objet d’une actualisation à la baisse.

La prévision pour l’année 2015 se base sur les résultats obtenus au 31 décembre 2013 (15,2%) et tient compte du
déploiement en mode facturier des dépenses de commande publique :
- des préfectures restantes du ministère de l’Intérieur, permettant ainsi l’achèvement de la bascule pour ce ministère;
- de sept rectorats, portant fin 2015 le nombre de rectorats basculés à onze (contre quatre en 2014) ;
- de l’expérimentation menée sur trois plateformes des ministères de l’Écologie et de l’Agriculture.

Le niveau de cible projeté en 2017 (70%) correspond à la totalité de la commande publique pouvant basculer en mode
facturier pour l’ensemble des ministères. En effet, certaines demandes de paiement complexes ne pourront être selon
ce mode.
28 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 3 : Développer la qualité de service

La DGFiP, administration au service du citoyen, s’organise pour répondre aux besoins de ses divers publics et
partenaires et s’engage sur la qualité de service qu’elle leur offre.

En tant que teneur des comptes publics, la DGFiP se situe au cœur des opérations qui affectent l’activité et le
patrimoine de l’État, ainsi que des collectivités et établissements publics locaux et hospitaliers. La qualité des comptes,
obligation désormais constitutionnelle, repose sur la mise en place de processus de contrôle et de meilleure
valorisation des patrimoines publics. Deux sous-indicateurs mesurent à cet effet la qualité des comptes publics, qu’ils
relèvent de l’État ou du secteur public local : “ l’indice de qualité des comptes de l’État ” (3.1.1) et “ l’indice de
performance comptable ” (3.1.2). Les enjeux attachés à la tenue de l’inventaire physique et comptable du patrimoine
de l’État conduisent également à garantir la régularité, la fidélité et la sincérité du bilan de l’État pour ce qui concerne
les biens contrôlés par l’État. Afin de répondre aux observations de la Cour des comptes lors de la certification des
comptes, la DGFiP s'est engagée à mettre en place un programme d'évaluation sur place des biens contrôlés par
l'État, qui assure l’évaluation sur place de l’ensemble de ces biens au moins une fois tous les cinq ans, et dont
l’effectivité est mesurée par la “ Part du parc immobilier contrôlé par l'État évaluée sur place ” (3.1.3).

Au service de ses usagers, la DGFiP s'attache à l’amélioration constante de son offre de service dématérialisée afin de
la rendre à la fois complète et accessible à tous. Le développement de celle-ci, et plus particulièrement de la
déclaration et du paiement en ligne, passe, notamment, par des évolutions fonctionnelles qui rendent chaque année
ces procédures à la fois plus simples et plus attractives pour les usagers. Des améliorations ont de nouveau été mises
en œuvre cette année, par le biais, d’une part, de la montée en puissance de l’accès simplifié à la déclaration en ligne
via l’identification/mot de passe, qui concerne aujourd’hui 12 millions d’usagers et, d’autre part, grâce à la possibilité de
l’option pour une relation totalement dématérialisée avec la DGFiP, qui a été choisie par 4 millions d’usagers. En
partenariat avec les représentants des élus et de la Cour des Comptes, la DGFiP s’est par ailleurs engagée dans une
démarche renouvelée de promotion de la dématérialisation au sein du secteur public local et hospitalier. L’arrêté du 3
août 2011 illustre cette orientation forte en rendant obligatoire l’utilisation du protocole d’échange standard (PES V2) à
compter du 1er janvier 2015 pour toutes les collectivités locales. Le sous-indicateur “ Taux de dématérialisation des
pièces comptables et justificatives ” (3.2.3) mesure l’avancement réel de ce chantier stratégique pour le monde local.

Souhaitant fournir des informations rapides et un service de qualité à chacun de ses usagers, la DGFiP inscrit sa
démarche de qualité dans le référentiel Marianne. Elle met ainsi en œuvre une série d’engagements relatifs à l’accueil
et à l’information du public mesurés par le sous-indicateur “ Qualité de service Marianne ” (3.3.1) dans l’ensemble de
ses structures locales en charge de la gestion de l’impôt (des particuliers ou des professionnels) et des comptes des
collectivités du secteur public local et hospitalier. Afin de permettre aux collectivités territoriales de confectionner leur
budget dans de bonnes conditions, la DGFiP s’engage à leur transmettre un certain nombre d’éléments fiscaux tels
que les bases prévisionnelles le plus en amont possible. La réalisation de cette transmission précoce est mesurée par
le sous-indicateur “ Taux de transmission des informations fiscales aux collectivités territoriales dans les délais” (3.3.2).
Enfin, le compte individuel de retraite (CIR), support du droit d’information retraite, permet, à mesure de sa
généralisation, un traitement de la liquidation des retraites dans le cadre d’un processus nouveau, gage d’une
réactivité et d’une qualité de service optimales. L’avancée du déploiement du CIR est mesurée par le sous-indicateur “
Taux de retraites calculées à partir des comptes individuels retraite ” (3.3.3).

INDICATEUR 3.1 : Qualité des comptes publics


(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Indice de qualité des comptes de l’Etat % 98,16 99,87 96 96 97 98


Indice de Performance comptable % 84,6 85,5 83 83 84 85
(comptes locaux)
PLF 2015 29
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156

Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017


Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Part du parc immobilier contrôlé par l’Etat % S.O 43,2 40 40 60 100


évaluée sur place (à partir de 2013 et dans
le cadre de l’établissement du bilan de
l’Etat)

Précisions méthodologiques
- Sous-indicateur : “ Indice de qualité des comptes de l’État ”

Ce sous-indicateur évalue la qualité du dispositif de contrôle interne par la mesure du taux de conformité des opérations comptables contrôlées, au
regard des critères de qualité comptable définis par le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique.

Les résultats de ces contrôles, réalisés par l’encadrement des services de direction et les cellules de qualité comptable (CQC), sont retracés dans
l’application de gestion interne des risques (AGIR). Ces résultats peuvent également donner lieu à un plan d’action afin d’améliorer les procédures
comptables.

- Sous-indicateur : “ Indice de Performance comptable ”

Indice composite, il se définit comme la moyenne pondérée des deux indicateurs suivants :

1) l’indice de qualité des comptes locaux, pondéré à 80%


L'indice de qualité des comptes locaux évalue la qualité de la comptabilité des communes, départements, régions, établissements publics de santé,
services publics d’eau et d’assainissement, groupements à fiscalité propre.

L’indice de qualité des comptes locaux du PLF N porte sur les comptes de l’année N-1 (la prévision 2015 porte sur la qualité des comptes de l'année
2014).

2) le taux de reddition des comptes de gestion de l'année N-1 au 15/03/N, pondéré à 20%
Ce taux rapporte le nombre de comptes de gestion de l'année N-1, visés à la date du 15 mars de l'année N, au potentiel cible (la prévision 2015 porte
sur la reddition au 15/03/15 des comptes de l'année 2014).

Les données permettant le calcul de l'indice de performance comptable sont issues de l’application Hélios et de l’infocentre du secteur public local de
la DGFiP.

- Sous-indicateur : “ Part du parc immobilier contrôlé par l’État évaluée sur place (à partir de 2013 et dans le cadre de l’établissement du bilan de
l’État)”

Il comprend, pour les biens contrôlés en France, au numérateur, la valeur au 31/12/N (en euros) des biens contrôlés et évalués sur place en valeur de
marché depuis le 1er janvier 2013 et, au dénominateur, la valeur au 31/12/N (en euros) des biens évaluables en valeur de marché (biens comptabilisés
dans Chorus hors les établissements pénitentiaires, les travaux sur biens spécifiques, les biens historiques et culturels, spécifiques et forfaitaires),
contrôlés par l'État et inscrits à son bilan au 31/12/N.

Source des données : DGFiP

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

- Sous-indicateur : “ Indice de qualité des comptes de l’État ”

L’assiette des contrôles permettant de calculer cet indice est redéfinie chaque année en fonction des zones de risques
relevées par la DGFiP, au vu en particulier des rapports d’audit interne et des constats de la Cour des comptes.
L’objectif demeure ainsi prudent, même si les résultats sont estimés tendanciellement à la hausse.

Les leviers permettant d’atteindre l’objectif reposent sur l’organisation qualitative des procédures (réingénierie, points
de contrôle, etc.), la documentation précise des modes opératoires et la formation des acteurs.

- Sous-indicateur : “ Indice de Performance comptable ”


Pour chacune de ses deux composantes, la prévision 2015 (84%) s’établit comme suit :
1) indice de qualité des comptes locaux (comptes 2014) : 118,5 (soit une cotation de 82,5 sur 100) ;
2) taux de reddition des comptes de gestion (au 15/03/15 sur les comptes 2014) : 90,5%.

Pour sa part, la cible 2017 (85%) s’établit comme suit :


1) indice de qualité des comptes locaux (comptes 2016) : 120,3 (soit une cotation de 83,5 sur 100) ;
2) taux de reddition des comptes de gestion (au 15/03/17 sur les comptes 2016) : 90,5%.

- Sous indicateur : “ Part du parc immobilier contrôlé par l’État évaluée sur place (à partir de 2013 et dans le cadre de
l’établissement du bilan de l’État)”

Ce sous-indicateur est articulé avec le dispositif d'évaluation des biens contrôlés par l'État en matière de comptabilité
patrimoniale, et notamment avec le cadre pluriannuel souhaité par la Cour des comptes.
30 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Exprimé en taux, il conduit à mesurer le taux de progression en cumulé de l'évaluation sur place de l'ensemble du parc
immobilier en France, évaluable en valeur de marché, sur cinq ans et à raison de 20% par an.

Le haut niveau de réalisation 2013 (42,3%), qui est la conséquence des engagements pris par la DGFiP auprès de la
Cour des comptes prévoyant une évaluation biennale des sites d’une valeur supérieure à 15 M€, là où les autres sites
doivent être évalués tous les cinq ans, ne remet pas en cause la pertinence du niveau de cible fixé pour chacune des
années du cycle pluriannuel.

INDICATEUR 3.2 : Dématérialisation de l’offre de service aux usagers


(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Nombre de télédéclarations Télé IR Nombre 12 820 000 13 660 000 14 000 000 14 950 000 15 500 000 16 500 000
Taux de paiement dématérialisé des % 52,3 53,2 55 53,5 53,5 55,5
impôts des particuliers (IR-TH-TF)
Taux de dématérialisation des pièces % 22 25,6 30 30 35 55
comptables et des pièces justificatives
(dans le secteur public local)

Précisions méthodologiques
- Sous-indicateur : “ Nombre de télédéclarations Télé IR ”

Ce sous-indicateur comptabilise le nombre de déclarations de revenus déposées en ligne.

- Sous-indicateur : “ Taux de paiement dématérialisé des impôts des particuliers (IR-TH-TF) ”

Exprimé en taux, ce sous-indicateur rapporte, pour les impôts des particuliers (IR, TH, TF), le nombre de contrats de prélèvement (mensuel ou à
l’échéance) et de paiements en ligne (hors acomptes provisionnels d’IR), permettant de solder une imposition, au nombre de contribuables imposés sur
l’année N.

Ce taux ne prend en compte que les contrats de prélèvement mensuel permettant de solder les impositions par prélèvement mensuel en N, soit les
contrats actifs, ce qui a pour effet de neutraliser les contrats existants pour des contribuables non imposés.

- Sous-indicateur : “ Taux de dématérialisation des pièces comptables et des pièces justificatives”

Ce sous-indicateur rapporte le nombre de feuilles A4 supprimées par le passage à la dématérialisation au potentiel total de feuilles de papier produit
par les organismes publics locaux. Ce volume de feuilles A4 se répartit entre les pièces comptables et les pièces justificatives dématérialisées selon
les solutions de la convention cadre nationale.

Source des données : DGFiP

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

- Sous-indicateur : “ Nombre de télédéclarations Télé IR ”

Les résultats enregistrés en 2014 pour la déclaration de revenus en ligne indiquent une progression de près de 10%
par rapport à 2013. Elle s’explique notamment par la généralisation du mot de passe qui facilite l’accès de l’usager au
service en ligne. Cette évolution a permis d’anticiper la progression attendue, mais elle ne modifie cependant pas les
progrès qui peuvent être escomptés en la matière à moyen terme, en l’absence de mesures plus volontaristes, telles
que la mise en place d’une obligation de déclaration en ligne. Les cibles 2015 et 2017 ont été fixées à cadre juridique
constant et s’établissent respectivement à 15,5 et 16,5 millions de télédéclarations.

- Sous-indicateur : “ Taux de paiement dématérialisé des impôts des particuliers (IR-TH-TF) ”

La prévision 2014 est actualisée à 53,5%, soit une progression de 0,3 point par rapport à la réalisation 2013. Elle tient
compte de l'impact des mesures gouvernementales annoncées au premier semestre 2014 sur le nombre de
contribuables imposés à l'impôt sur le revenu et à la taxe d'habitation, ainsi que sur l'évolution du nombre de contrats
de prélèvement automatique au cours de l'année. Pour les taxes foncières, les évolutions moyennes annuelles du
nombre de contribuables imposés et du nombre de contrats sont appliquées.

Les mesures gouvernementales concernant les foyers fiscaux à revenus modestes ont un impact sur le taux de
paiement dématérialisé dans la mesure où, en 2013, le paiement en ligne des créances d'impôt sur le revenu de faible
montant avait fortement progressé. La "sortie" de l'impôt de foyers fiscaux faiblement imposés réduit donc le potentiel
de paiements en ligne.
PLF 2015 31
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156

La prévision 2015 et la cible 2017 ont été établies dans le contexte décrit ci-dessus. A cet égard, un rythme annuel de
progression de 1 point apparaît réaliste (s’agissant d’une démarche incitative), au regard à la fois de la progression
habituellement constatée mais aussi du niveau d’ores et déjà atteint par certains types d’impôts.

Enfin, la prévision pour 2015 devra très vraisemblablement faire l’objet d’une actualisation à la mi 2015, après analyse
du résultat 2014 établi dans le contexte des mesures gouvernementales (évolution du nombre de contribuables
imposés).

- Sous-indicateur : “ Taux de dématérialisation des pièces comptables et des pièces justificatives”

Le périmètre de l’indicateur englobe toutes les collectivités locales et leurs établissements, les établissements publics
de santé et les offices de l’habitat. L’ensemble des organismes doit effectuer un changement de protocole informatique
pour adopter la dématérialisation des pièces comptables, puis progresser ensuite dans le déploiement de la
dématérialisation des différents domaines de pièces justificatives. L’indicateur permet un suivi synthétique de ce
déploiement qui doit être très actif sur l’exercice 2014.

La prévision 2015 repose d'une part, sur les objectifs fixés par les plans départementaux de déploiement de la
dématérialisation concentrant les efforts de la période 2012-2014 sur les plus grandes collectivités, et d'autre part, sur
le respect de l'obligation de la migration technique au protocole d'échange standard version 2 (PES V2) dépenses et
recettes au 1er janvier 2015. L'objectif 2015 intègre également une proportion de pièces justificatives dématérialisées,
notamment celles correspondant aux anciennes conventions de dématérialisation qui doivent migrer et être reprises au
PES V2.

La cible 2017 représente un objectif ambitieux impliquant une accélération du déploiement à compter de 2016 (+ 10
points par an). Le niveau de progression attendu, mobilisateur pour l'ensemble des acteurs (ordonnateurs, éditeurs de
logiciels), correspond à l'effectivité du déploiement dans le secteur des établissements publics de santé. L'extension à
un périmètre plus large de collectivités de l'obligation légale de dématérialisation des pièces comptables et
justificatives (actuellement limitée aux métropoles) constituerait un levier utile et favorable pour atteindre cet objectif
ambitieux.

INDICATEUR 3.3 : Rapidité et qualité de la transmission des informations aux usagers


(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Qualité de service Marianne % 83,9 84,0 75 75 75 75


Taux de transmission des informations % N.D 99,68 94 94 94
fiscales aux collectivités territoriales dans
les délais
Taux de retraites calculées à partir des % N.D 25,85 25 28 42 75
comptes individuels retraite

Précisions méthodologiques

- Sous-indicateur : “ Qualité de service Marianne”

Le périmètre de ce sous-indicateur englobe depuis 2011 toutes les structures locales en contact avec des usagers ayant une mission fiscale (services
des impôts des particuliers, services des impôts des entreprises, centres des impôts fonciers et trésoreries mixtes) et, depuis 2014, environ 900
trésoreries spécialisées dans la gestion du secteur public local et hospitalier, situées dans tous les départements hormis Mayotte.

En 2015, il comprendra également la direction des résidents à l'étranger et des services généraux de la DGFiP (DRESG) au titre de sa mission de
gestion des impôts des particuliers et des professionnels résidents à l’étranger.

En outre, compte tenu de son manque de représentativité (nombre très faible de réclamations concernées depuis 2011 ayant par ailleurs largement été
traitées dans le délai requis par le référentiel Marianne), le taux de traitement des demandes de qualité de service en 15 jours ouvrés est supprimé en
tant que 4ème composante du sous-indicateur.

Ainsi, ce sous-indicateur correspond désormais à la moyenne arithmétique des trois taux suivants mesurant le respect d’engagements du référentiel
Marianne :

- le taux de traitement des courriers en 15 jours ouvrés par une réponse au fond ou d’attente (cible 2015 de 75%) :

- le taux de traitement des courriels en 5 jours ouvrés par une réponse au fond ou d’attente (cible 2015 de 90%) :

- le taux de décroché des appels téléphoniques en moins de 5 sonneries (cible 2015 de 60%).
32 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Enfin, le mode de calcul de sa troisième composante, le taux de décroché des appels téléphoniques en moins de 5 sonneries, est modifié puisque les
appels basculés dans ce délai sur une boîte vocale offrant à l’usager la possibilité de laisser un message, pour lesquels le taux de rappel est
traditionnellement inférieur à 30%, ne sont plus considérés comme aboutis.

Les réalisations 2012 et 2013 ont été recalculées selon le nouveau périmètre approché (prise en compte des nouvelles modalités de calcul de la
troisième composante et de la suppression de la quatrième).

- Sous-indicateur : “ Taux de transmission des informations fiscales aux collectivités territoriales dans les délais ”

L’indicateur représente la moyenne arithmétique des deux taux suivants :

- la part des collectivités locales (communes, départements, régions, communautés de communes, etc.) ayant bénéficié de la notification des états
1259/1253 (bases prévisionnelles et allocations compensatrices en matière d’impôts directs locaux) au plus tard le 15 mars de l’année N ;

- la part des collectivités locales les plus importantes (départements, régions, établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité
professionnelle unique, communes isolées de plus de 20 000 habitants) ayant bénéficié de la communication, avant le 7 décembre de l’année N, de
simulations de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

Remarque : la réalisation 2012 n’est pas disponible à isopérimètre.

- Sous-indicateur : “ Taux de retraites calculées à partir des comptes individuels retraite”

Ses modalités de calcul évoluent pour être directement en lien avec le volume des dossiers déposés par chaque employeur et de la bascule dudit
employeur.

Il comprend ainsi, au numérateur, le nombre de pensions premiers droits liquidées pour des départs en retraite issus des employeurs objets d’un arrêté
de mise en application de l'article R65 du Code des pensions civiles et militaires de retraite (CPCMR) et, au dénominateur, le nombre total de pensions
premiers droits liquidées au cours de l’année considérée.

La date de liquidation est prise en compte dans cet indicateur, au lieu de la date de concession en usage habituel pour rattacher l’opération à une
année ; en effet, il s’agit ici de rester en proximité avec l'opération effective de traitement du dossier ; la date de concession et la date d'effet pouvant
être largement postérieures dans certains cas.

Remarque : la réalisation 2012 n’est pas disponible à isopérimètre.

Source des données : DGFiP

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

- Sous-indicateur : “ Qualité de service Marianne”

Eu égard, d’une part aux modifications apportées au périmètre du sous-indicateur en 2015 (cf. précisions
méthodologiques) qui sont de nature à impacter défavorablement ses résultats (il est constaté un décrochage de près
de 3 points au titre de l’année 2013) et, d’autre part, à l’absence de visibilité, à ce stade, sur l’impact de son extension
en 2014 à des structures qui n’avaient pas auparavant mis en œuvre une démarche de qualité de service formalisée et
mesurée, le cap fixé à l’horizon 2017 est la stabilité.

- Sous-indicateur : “ Taux de transmission des informations fiscales aux collectivités territoriales dans les délais”

L’objectif de mieux répondre aux besoins d’information sur les bases de fiscalité directe locale s’inscrit dans une
amélioration continue de l’offre de service de la DGFiP qui s'engage ainsi à réaliser :
- la transmission de 94% des bases prévisionnelles des impôts directs locaux et allocations compensatrices un mois
avant la date limite de vote des taux fixée au 15 avril ;
- la communication à 94% des plus grandes collectivités des simulations de cotisation sur la valeur ajoutée des
entreprises (CVAE), dès le mois de décembre de l’année précédant la date limite de vote du budget.

- Sous-indicateur : “ Taux de retraites calculées à partir des comptes individuels retraite”


Le sous-indicateur prend en compte les pensions premiers droits liquidées pour des départs en retraite issus des
employeurs objets d’un arrêté de mise en application du R65 du Code des pensions civiles et militaires de retraite.
Après la bascule de 40 administrations représentant 30% des dossiers de départ à la retraite à fin 2013, la fin d’année
2014 verra la bascule progressive des 70% de dossiers restants. Le temps d’appropriation des procédures par les
administrations conduit à un passage graduel vers l’usage du CIR.

Par ailleurs, lors du passage d'un employeur vers la liquidation à partir du CIR, un laps de temps est nécessaire, qui
peut aller de quelques mois, jusqu'à neuf ou dix mois (vague de rentrée scolaire de l’Éducation Nationale), avant
d'avoir fini de traiter les dossiers initiés dans le système et sous l'environnement juridique précédents. Ce passage de
la bascule ne se traduit donc pas par un impact immédiat plein et entier au niveau de l'indicateur.
PLF 2015 33
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156

Enfin, des dossiers complexes peuvent également minorer ce sous-indicateur dès lors que certains calculs ne peuvent
être dans l'immédiat fournis et contrôlés automatiquement par l'interface PETREL (Portail des Éléments Transmis pour
la Retraite de l’État en Ligne). Seuls les éléments du dossier et les bases de calcul peuvent être soumis directement,
au plan informatique ; ces dossiers sont cependant construits en termes de procédure, à partir des éléments connus au
compte CIR.

Ces dernières situations qui correspondent à des cas complexes portent néanmoins sur des volumes peu importants
estimés à 5% du volume total des dossiers de liquidations. Il s'agit par exemple des départs en retraite des
fonctionnaires handicapés, ou de certaines concessions directes après le décès du fonctionnaire en activité. La
diminution du nombre de dossiers concernés dépend des capacités budgétaires engagées pour faire évoluer l’outillage
informatique ; le service poursuivant l’analyse fine des populations de ces dossiers.

La prévision 2015 du sous-indicateur a été réajustée de 66% à 42%. En raison de l’importance des enjeux liés aux flux
de départs concernés, d’un commun accord avec le ministère de l’Education Nationale et dans une logique de
sécurisation de leur traitement, les départs en retraite de masse intervenant avant la rentrée scolaire de l’année 2015
seront gérés sous l’ancien environnement applicatif, bien que la date de bascule juridique de ce ministère soit visée au
1er janvier 2015.

S’agissant de la cible fixée pour 2017, l’analyse des risques liés au passage du calcul des pensions à partir des
comptes individuels retraite pour certains grands employeurs régaliens conduit à une estimation prudente où tous les
flux ne pourraient être mis en œuvre intégralement à cette échéance.

OBJECTIF n° 4 : Améliorer l’efficience de la DGFiP

La DGFiP s’engage à améliorer les conditions dans lesquelles elle exerce ses missions tout en réduisant le coût pour
la collectivité, ce dont témoignent, l’indicateur “Taux d'intervention et d’évolution de la productivité” (4.1) et ses quatre
sous-indicateurs.

Les taux d’intervention (sous-indicateurs 4.1.1 à 4.1.3) permettent de mesurer le rapport entre les coûts des missions
de la DGFiP et les masses financières que l’exercice de ces missions permet de collecter ou de payer.

Une politique ambitieuse de recherche de gains d’efficacité est conduite par la DGFiP depuis plusieurs années. Elle se
matérialise par son engagement en matière de dématérialisation tant au profit des usagers particuliers que des
professionnels et des collectivités locales, mais aussi par une vaste démarche de simplification des processus
enclenchée à l’automne 2012.

INDICATEUR 4.1 : Taux d’intervention et d’évolution de la productivité


(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux d’intervention sur l’impôt % 0,94 0,88 0,90 0,87 0,85 0,80
Taux d’intervention sur les dépenses de % 0,14 0,08 0,13 0,08 0,08 0,08
l’Etat
Taux d’intervention sur les dépenses du % 0,11 0,11* 0,12 0,11 0,11 0,11
secteur public local
Taux annuel d’évolution de la productivité % 5 2,3 2,8 3,06 3,06 3,06
globale

Précisions méthodologiques

- Sous-indicateur : “Taux d’intervention sur l’impôt”


II correspond au rapport entre les coûts de gestion des impôts, en dépenses complètes, et le montant des recettes fiscales brutes collectées par la
DGFiP.
Les coûts sont calculés selon une méthode constante, c’est-à-dire avec un taux de contribution au CAS pensions stabilisé afin de mesurer les
évolutions de coûts imputables à la DGFiP.

- Sous-indicateur : “Taux d’intervention sur les dépenses de l’État”


34 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Le taux rapporte les coûts de gestion, en dépenses complètes, de la fonction de contrôle et de paiement des dépenses de l’État, au total des flux de
dépenses payées par le réseau de la DGFiP au cours de l’année.
Les coûts sont calculés selon une méthode constante, c’est-à-dire avec un taux de contribution au CAS pensions stabilisé afin de mesurer les
évolutions de coûts imputables à la DGFiP. Pour mémoire, le dénominateur comprend les dépenses payées après ordonnancement, les opérations de
paye et les dépenses de pensions des fonctionnaires. Sont en revanche exclues du périmètre, en raison de leur particularisme, les dépenses des
comptes spéciaux du Trésor, les dépenses de dette publique et les dépenses en atténuation de recettes, dont l’inclusion dénaturerait la signification du
taux.

- Sous-indicateur : “Taux d’intervention sur les dépenses du secteur public local”


Le taux rapporte les coûts, en dépenses complètes, de la fonction de contrôle et de paiement des dépenses du secteur public local par les services
déconcentrés de la DGFiP aux dépenses payées pour le compte de l’ensemble des organismes concernés (collectivités territoriales et leurs
établissements publics, établissements publics de coopération intercommunale, offices d’HLM, établissements de santé et établissements médico-
sociaux).
Les coûts sont calculés selon une méthode constante, c’est-à-dire avec un taux de contribution au CAS pensions stabilisé afin de mesurer les
évolutions de coûts imputables à la DGFiP.
* : résultat provisoire. Le résultat définitif sera communiqué dans le RAP 2014.

- Sous-indicateur : “Taux annuel d’évolution de la productivité globale”


L’indicateur traduit l’évolution annuelle de la productivité de la DGFiP. La productivité est mesurée à partir de douze ratios élémentaires correspondant
aux missions de la DGFiP (exemples : gestion de la fiscalité des particuliers, gestion de la fiscalité des professionnels, recouvrement des produits de
l’État hors fiscalité…).
Ces derniers sont calculés à partir du volume d’unités d’œuvre représentatives de chaque mission (exemples : nombre d’articles d’impôts sur le revenu
ou de dossiers professionnels, nombres de titres de produits divers pris en charge, …) rapporté aux effectifs concernés. Les effectifs pris en compte
intègrent non seulement les agents affectés à l’exercice des missions considérées, mais aussi la quote-part des effectifs affectés aux fonctions de
soutien et redistribués sur chacune des missions.

Source des données : DGFiP

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

- Sous-indicateur : “Taux d’intervention sur l’impôt”

Le taux d’intervention sur l’impôt est fondé sur des recettes brutes (restitutions d’impôts non déduites). Les prévisions
de recettes brutes retenues pour la période 2015-2017 reposent sur une hypothèse d’élasticité de leur croissance par
rapport à la croissance du PIB de 1 (1 % de croissance du PIB génère 1 % de croissance des recettes fiscales), et sur
une prévision de croissance annuelle du PIB de 1,7 % pour 2015, conformément au rapport préparatoire au débat
d’orientation des finances publiques paru en juin 2014.
En tenant compte de l’évolution prévisionnelle des coûts de gestion de la DGFiP sur les missions fiscales, le taux
d’intervention sur l’impôt devrait diminuer pour atteindre une cible en 2017 de 0,80 %.

- Sous-indicateur : “Taux d’intervention sur les dépenses de l’État”

Les prévisions de dépenses de l’État 2015-2017 sont fondées sur les dernières données budgétaires disponibles.
S’agissant du numérateur (coûts, en dépenses complètes, de la fonction de contrôle et de paiement des dépenses de
l’Etat), la prévision repose sur l’évolution constatée entre les dernières données d’exécution.
Les prévisions de dépenses complètes de la mission dépenses de l’État et les prévisions de flux de dépenses payées
par le réseau de la DGFiP, marquent une diminution. Le taux ainsi déterminé pour 2014 à 2017 est constant, avec une
cible en 2017 fixée à 0,08 %.

- Sous-indicateur : “Taux d’intervention sur les dépenses du secteur public local”


Les prévisions de dépenses du secteur public local 2015-2017 sont réalisées à partir de l’évolution constatée entre les
dernières données d’exécution. Il en va de même au numérateur, s’agissant des coûts de gestion prévisionnels de la
fonction de contrôle et de paiement des dépenses du secteur public local par les services déconcentrés de la DGFiP
Tant les prévisions de coût de gestion de la mission, que les prévisions de flux de dépenses payées par le réseau de la
DGFiP, sont en diminution. Le taux correspondant est constant, avec une cible en 2017 fixée à 0,11 %.

- Sous-indicateur : “Taux annuel d’évolution de la productivité globale”


L’estimation de l’évolution du taux de productivité de 2015 à 2017 est fondée sur une hausse d’environ 1 % par an de
la charge de travail globale et sur un taux d’effort de l’ordre de 2 % par an sur les effectifs.
Ainsi, la prévision de taux d’évolution annuel de la productivité globale est constante pour 2015 à 2017 et fixée à
3,06 %.
PLF 2015 35
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 156

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total FDC et ADP
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2015 attendus en 2015
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention

01 Fiscalité des grandes entreprises 109 124 240 9 500 000 118 624 240
02 Fiscalité des PME 1 689 383 836 54 160 000 1 680 000 1 745 223 836 1 280 000
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 149 714 419 82 800 000 300 000 2 232 814 419 820 000
directe locale
05 Gestion financière de l’État hors 716 111 570 23 910 000 2 370 000 742 391 570 4 800 000
fiscalité
06 Gestion des pensions 58 140 768 7 260 000 500 000 625 000 66 525 768
07 Gestion financière du secteur 1 331 568 630 22 460 000 700 000 1 354 728 630 3 550 000
public local hors fiscalité
08 Gestion des fonds déposés 64 868 646 20 000 64 888 646 13 200 000
09 Soutien 958 763 850 1 028 759 755 24 620 000 300 000 2 012 443 605 1 700 000
Total 7 077 675 959 1 228 869 755 30 170 000 925 000 8 337 640 714 25 350 000

2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total FDC et ADP
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2015 attendus en 2015
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention

01 Fiscalité des grandes entreprises 109 124 240 9 500 000 118 624 240
02 Fiscalité des PME 1 689 383 836 54 910 000 1 960 000 1 746 253 836 1 280 000
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 149 714 419 83 470 000 152 000 2 233 336 419 820 000
directe locale
05 Gestion financière de l’État hors 716 111 570 24 220 000 2 285 000 742 616 570 4 800 000
fiscalité
06 Gestion des pensions 58 140 768 7 310 000 500 000 625 000 66 575 768
07 Gestion financière du secteur 1 331 568 630 23 120 000 840 000 1 355 528 630 3 550 000
public local hors fiscalité
08 Gestion des fonds déposés 64 868 646 20 000 64 888 646 13 200 000
09 Soutien 958 763 850 931 051 446 18 885 000 300 000 1 909 000 296 1 700 000
Total 7 077 675 959 1 133 601 446 24 622 000 925 000 8 236 824 405 25 350 000
36 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total Prévisions
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2014 FDC et ADP
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention 2014

01 Fiscalité des grandes entreprises 92 218 578 9 260 000 101 478 578
02 Fiscalité des PME 1 697 238 665 59 850 000 1 830 000 1 758 918 665 1 170 000
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 220 240 280 83 280 000 300 000 2 303 820 280 730 000
directe locale
05 Gestion financière de l’État hors 730 441 936 13 620 000 220 000 744 281 936 3 970 700
fiscalité
06 Gestion des pensions 57 752 564 8 660 000 500 000 615 000 67 527 564
07 Gestion financière du secteur 1 347 055 451 33 450 000 1 430 000 1 381 935 451 2 800 000
public local hors fiscalité
08 Gestion des fonds déposés 67 024 733 500 000 67 524 733 10 000 000
09 Soutien 951 793 956 1 146 752 076 28 970 000 300 000 2 127 816 032 1 700 000
09-01 Soutien COPERNIC 0 0
09-02 Soutien autre que COPERNIC 951 793 956 1 146 752 076 28 970 000 300 000 2 127 816 032 1 700 000
Total 7 163 766 163 1 355 372 076 33 250 000 915 000 8 553 303 239 20 370 700

2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total Prévisions
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2014 FDC et ADP
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention 2014

01 Fiscalité des grandes entreprises 92 218 578 9 260 000 101 478 578
02 Fiscalité des PME 1 697 238 665 60 250 000 3 100 000 1 760 588 665 1 170 000
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 220 240 280 86 100 000 1 120 000 2 307 460 280 730 000
directe locale
05 Gestion financière de l’État hors 730 441 936 16 400 000 500 000 747 341 936 3 970 700
fiscalité
06 Gestion des pensions 57 752 564 8 670 000 500 000 615 000 67 537 564
07 Gestion financière du secteur 1 347 055 451 28 600 000 170 000 1 375 825 451 2 800 000
public local hors fiscalité
08 Gestion des fonds déposés 67 024 733 500 000 67 524 733 10 000 000
09 Soutien 951 793 956 939 077 076 29 840 000 300 000 1 921 011 032 1 700 000
09-01 Soutien COPERNIC 0 0
09-02 Soutien autre que COPERNIC 951 793 956 939 077 076 29 840 000 300 000 1 921 011 032 1 700 000
Total 7 163 766 163 1 148 857 076 35 230 000 915 000 8 348 768 239 20 370 700
PLF 2015 37
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 156

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFI Demandées Ouverts en LFI Demandés


pour 2014 pour 2015 pour 2014 pour 2015

Titre 2. Dépenses de personnel 7 163 766 163 7 077 675 959 7 163 766 163 7 077 675 959
Rémunérations d’activité 4 371 455 829 4 304 352 979 4 371 455 829 4 304 352 979
Cotisations et contributions sociales 2 772 694 232 2 753 781 747 2 772 694 232 2 753 781 747
Prestations sociales et allocations diverses 19 616 102 19 541 233 19 616 102 19 541 233
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 1 355 372 076 1 228 869 755 1 148 857 076 1 133 601 446
Dépenses de fonctionnement autres que 1 355 372 076 1 228 869 755 1 148 857 076 1 133 601 446
celles de personnel
Titre 5. Dépenses d’investissement 33 250 000 30 170 000 35 230 000 24 622 000
Dépenses pour immobilisations corporelles 16 724 000 20 893 600 15 805 000 13 069 200
de l’État
Dépenses pour immobilisations 16 526 000 9 276 400 19 425 000 11 552 800
incorporelles de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 915 000 925 000 915 000 925 000
Transferts aux autres collectivités 915 000 925 000 915 000 925 000
Total hors FDC et ADP prévus 8 553 303 239 8 337 640 714 8 348 768 239 8 236 824 405
FDC et ADP prévus 20 370 700 25 350 000 20 370 700 25 350 000
Total y.c. FDC et ADP prévus 8 573 673 939 8 362 990 714 8 369 138 939 8 262 174 405
38 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

DÉPENSES FISCALES 1

Avertissement
Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû
en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des
comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.
Les chiffrages présentés pour 2015 ont été réalisés sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2015.
L'impact des dispositions fiscales de ce dernier sur les recettes 2015 est, pour sa part, présenté dans les tomes I et II de l'annexe « Évaluation des
Voies et Moyens ».

DÉPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPÔTS D’ÉTAT (2)

(En millions d’euros)

Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale Chiffrage Chiffrage Chiffrage
pour 2013 pour 2014 pour 2015

110211 Réduction d’impôt pour frais de comptabilité et d’adhésion à un centre de gestion ou une 44 49 54
association agréés
Impôt sur le revenu
Objectif : Orienter certains contribuables vers les centres de gestion agréés
Bénéficiaires 2013 : 86 930 entreprises - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Très bonne -
Création : 1982 - Dernière modification : 2001 - Fin d’incidence budgétaire : dépense fiscale non-bornée -
Fin du fait générateur : dépense fiscale non-bornée - CGI : 199 quater B
160302 Déduction forfaitaire de 3 % déclarée par les médecins conventionnés 12 12 12
Impôt sur le revenu
Objectif : Inciter les médecins au conventionnement avec la sécurité sociale qui déclare les recettes des
contribuables
Bénéficiaires 2013 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base
taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1972 - Dernière
modification : 1972 - Fin d’incidence budgétaire : dépense fiscale non-bornée - Fin du fait générateur :
dépense fiscale non-bornée - CGI : DM
Coût total des dépenses fiscales 2 56 61 66

1
Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier.
« ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable.
2
Le « Coût total des dépenses fiscales » constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques
(cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »).
Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte
dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2014 ou 2013) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La
portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur
et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme.
PLF 2015 39
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses Dépenses
de personnel de personnel

01 Fiscalité des grandes 109 124 240 9 500 000 118 624 240 109 124 240 9 500 000 118 624 240
entreprises
02 Fiscalité des PME 1 689 383 836 55 840 000 1 745 223 836 1 689 383 836 56 870 000 1 746 253 836
03 Fiscalité des particuliers et 2 149 714 419 83 100 000 2 232 814 419 2 149 714 419 83 622 000 2 233 336 419
fiscalité directe locale
05 Gestion financière de l’État hors 716 111 570 26 280 000 742 391 570 716 111 570 26 505 000 742 616 570
fiscalité
06 Gestion des pensions 58 140 768 8 385 000 66 525 768 58 140 768 8 435 000 66 575 768
07 Gestion financière du secteur 1 331 568 630 23 160 000 1 354 728 630 1 331 568 630 23 960 000 1 355 528 630
public local hors fiscalité
08 Gestion des fonds déposés 64 868 646 20 000 64 888 646 64 868 646 20 000 64 888 646
09 Soutien 958 763 850 1 053 679 755 2 012 443 605 958 763 850 950 236 446 1 909 000 296
Total 7 077 675 959 1 259 964 755 8 337 640 714 7 077 675 959 1 159 148 446 8 236 824 405

Les crédits de 2015 intègrent une mesure de périmètre de -227 340 € (dont -182 595 € hors CAS) et -3 ETPT au titre
du transfert à l’Agence Nationale de Contrôle du Logement Social (ANCOLS), créée au 1er janvier 2015, des effectifs
mis à disposition de la Mission Interministérielle d’Inspection du Logement Social (MIILOS) par le ministère des
finances et des comptes publics.

ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DU PROGRAMME

PRINCIPALES ÉVOLUTIONS

Jusqu’à présent, les crédits de la DGFiP, imputés sur le programme 156, étaient déclinés en sept actions de politique
publique (n° 01, 02, 03, 05, 06, 07 et 08) et une action " soutien " (n° 09), elle-même divisée en deux sous-actions :
une sous-action " soutien Copernic " (09-01) et une sous-action " soutien autre que Copernic " (09-02).

La sous-action " soutien Copernic " (09-01) destinée au suivi particulier des dépenses du projet Copernic est
supprimée. En effet, cette sous-action n'est plus justifiée du fait de la clôture fin 2013 du service à compétence
nationale sur le plan juridique.

Dans un souci de simplification de la nomenclature par actions, la sous-action restante (09-02) est également
supprimée.
En PLF 2015, les dépenses des sous-actions 09-01 et 09-02 regroupant les fonctions de soutien et les dépenses
indivises des actions n° 01 à 08 seront donc directement suivies sur l'action n° 09 " soutien ", sans subdivision.
40 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

DÉPENSES DE PERSONNEL

Emplois (ETPT) Crédits

Catégorie d’emploi Plafond Effet des Effet des Effet des Impact des Plafond Demandés
autorisé mesures de mesures de corrections schémas demandé pour 2015
pour 2014 périmètre transfert techniques d’emploi pour 2015 (y.c. charges
pour 2015 pour 2015 pour 2015 pour 2015 sociales)
(1) (2) (3) (4) (5) = 6-1-2-3-4 (6)

Catégorie A+ 1 736 165 -153 1 748 325 647 268


Catégorie A 30 078 -3 718 -564 30 229 2 571 244 865
Catégorie B 40 890 6 1 214 -1 159 40 951 2 440 769 253
Catégorie C 39 286 63 -2 097 -114 37 138 1 740 014 573
Total 111 990 66 0 -1 990 110 066 7 077 675 959

Précisions méthodologiques
Pour 2015, le plafond d’emplois du programme s’élève à 110 066 ETPT, dont 1,59 % de catégorie A+, 27,46 % de catégorie A, 37,21% de catégorie B
et 33,74 % de catégorie C.

Dans les corrections techniques figurent les promotions inter-catégorielles en ETPT qui modifient la répartition des
catégories au sein du plafond d’emplois.

Le plafond d’emplois a été construit sur :


- la suppression de -1 566 ETPT correspondant, compte tenu de la quotité de travail des agents et de leur durée de
présence sur l’année civile, aux -2 000 suppressions en ETP au titre de 2015 ;
- un effet report pour 2015 des suppressions figurant dans le PAP 2014, soit -1 988 ETP, sous déduction de leur
traduction en ETPT (-1 564) pour 2014. Cet effet report de 2014 vers 2015, qui est le solde d’un calcul, s’établit en
prévision à -424 ETPT. Compte tenu du calendrier budgétaire, il ne tient pas compte de l’évolution du schéma
d’emplois en cours d’exécution, qui dépend à la fois des départs en retraite observés et des évolutions des dates
moyennes d’arrivée et de départ par catégorie, qui connaissent depuis plusieurs années des variations
significatives. La DGFIP enregistre en effet une hausse des départs définitifs compensée par des recrutements
supplémentaires plus tardifs dans l’année ;
- un transfert sortant de -3 ETPT au titre de la création de l’ANCOLS ;
- par ailleurs, des transferts entrants à hauteur de 69 ETPT correspondant aux transferts suivants :

Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total


Transferts entrants 6 63 69
Ministère de la justice - Prog 166 15 15
SFACT Intérieur – Prog 307 30 30
SFACT Police nationale - Prog 176 7 7
Police nationale DCM - Prog 216 3 3
SFACT Education nationale - Prog 214 6 6
SFACT Ecologie - Prog 217 1 1
Ministère de la Défense - ACSIA - Prog 146 7 7
Transferts sortants -3 -3
ANCOLS – Prog 135 -3 -3
TOTAL -3 6 63 66
PLF 2015 41
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE

Catégorie AE = CP

Rémunérations d’activité 4 304 352 979


Cotisations et contributions sociales 2 753 781 747
dont contributions au CAS Pensions 2 219 214 694
Prestations sociales et allocations diverses 19 541 233

ÉVOLUTION DES EMPLOIS

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sorties dont Mois moyen Entrées dont primo dont mouvements Mois moyen Schéma
prévues départs des sorties prévues recrutements des agents entre des entrées d’emplois du
en retraite programmes du programme
ministère

Catégorie A+ 181 169 6,5 16 4 5,5 -165


Catégorie A 1 158 652 6 558 131 7,4 -600
Catégorie B 2 151 1 438 6 940 344 7,7 -1 211
Catégorie C 2 200 1 241 6 2 176 1 359 7,3 -24
Total 5 690 3 500 3 690 1 838 -2 000

Pour l’année 2015, l’évolution des effectifs est retracée dans les tableaux ci-après :

Hypothèses de sorties

(en ETP) Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total


Départs en retraite 169 652 1 438 1 241 3 500
Autres départs définitifs 3 38 80 117 238
Autres départs 9 468 633 842 1 952
Total des sorties 181 1 158 2 151 2 200 5 690

Toutes catégories confondues, 5 690 départs sont prévus, dont 3 500 au titre des départs en retraite et 238 au titre des
autres départs définitifs.
Les autres départs définitifs comportent les radiations, les décès, les départs à l’extérieur du ministère d’agents
d’autres ministères ou d’autres administrations accueillis en détachement, les démissions d’agents titulaires, les
démissions d’agents contractuels et les fins de contrat non suivies d’un renouvellement (contrats de plus d’un an).
Les 1 952 autres départs sont relatifs aux départs en détachement d’agents du ministère, aux départs effectués dans le
cadre d’une mobilité interne au ministère impliquant un changement de programme, aux départs en congé de longue
durée (CLD), en congé formation, en congé parental et, enfin, en disponibilité.

Les dates moyennes de sortie sont estimées comme intervenant au mois de juin pour les agents de catégories A+, A et
B, et fin mai pour les agents de catégorie C.

Hypothèses d’entrées

(en ETP) Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total


Recrutements 4 131 344 1 359 1 838
Autres entrées 12 427 596 817 1 852
Total des entrées 16 558 940 2 176 3 690

Toutes catégories confondues, 3 690 entrées sont prévues, dont 1 838 par voie de concours ou de recrutement initial.
Les autres entrées prévues au nombre de 1 852 sont constituées des détachements entrants en provenance d’autres
ministères ou administrations, des recrutements de contractuels de plus d’un an, d’accueils d’agents du ministère dans
42 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

le cadre de la mobilité impliquant un changement de programme, des retours de détachements, des réintégrations de
congé de longue durée (CLD), des retours de congé formation, de congé parental et de disponibilité.
Les dates moyennes d’entrée sont estimées comme intervenant au mois de mai pour les agents de catégorie A+, au
mois de juillet pour les agents de catégories A, B et C.

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR SERVICE

Service LFI 2014 PLF 2015

ETPT ETPT

Administration centrale 3 501 3 476


Services régionaux
Services départementaux 96 810 94 937
Opérateurs
Services à l’étranger 234 223
Autres 11 445 11 430
Total 111 990 110 066

La ligne “ Autres ” correspond aux directions et services dits “ hors réseau ” à savoir, les services à compétence
nationale et les directions spécialisées, les délégations interrégionales, les départements comptables ministériels
(DCM) et les personnels en poste dans les écoles de formation.

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action ETPT

01 Fiscalité des grandes entreprises 1 421


02 Fiscalité des PME 24 366
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale 35 600
05 Gestion financière de l’État hors fiscalité 11 258
06 Gestion des pensions 877
07 Gestion financière du secteur public local hors fiscalité 21 197
08 Gestion des fonds déposés 1 029
09 Soutien 14 318
Total 110 066

Le programme comprend 110 066 ETPT.


- l’action n° 01 (Fiscalité des grandes entreprises) comporte 1 421 ETPT qui correspondent à 1,29 % de l’ensemble
des ETPT du programme ;
- l’action n° 02 (Fiscalité des PME) comporte 24 366 ETPT, qui correspondent à 22,14 % de l’ensemble des ETPT
du programme ;
- l’action n° 03 (Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale) comporte 35 600 ETPT, qui correspondent à
32,34 % de l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 05 (Gestion financière de l’État hors fiscalité) comporte 11 258 ETPT, qui correspondent à 10,23 % de
l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 06 (Gestion des pensions) comporte 877 ETPT, qui correspondent à 0,80 % de l’ensemble des ETPT du
programme ;
- l’action n° 07 (Gestion financière du secteur public local hors fiscalité) comporte 21 197 ETPT, qui correspondent à
19,26 % de l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 08 (Gestion des fonds déposés) comporte 1 029 ETPT, qui correspondent à 0,93 % de l’ensemble des
ETPT du programme ;
- l’action n° 09 (Soutien) comporte 14 318 ETPT, qui correspondent à 13,01 % de l’ensemble des ETPT du
programme.
PLF 2015 43
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Effectifs intégralement gérés


Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés (inclus dans le plafond d'emplois)

(ETP ou effectifs physiques) 113 204


Effectifs gérants 2 231 1,97 %
administrant et gérant 1 404 1,24 %
organisant la formation 453 0,40 %
consacrés aux conditions de travail 170 0,15 %
consacrés au pilotage et à la politique des compétences 204 0,18 %

Unités de mesures :
Les unités de gestionnaires sont exprimées en ETP : l'équivalent temps plein emploi prend en compte la quotité de
travail mais pas la durée de la période d'emploi sur l'année, ni la sur-rémunération éventuelle liée au temps partiel.
Les effectifs gérés sont exprimés en effectifs physiques.

Descriptifs des grandes catégories d'effectifs de gestionnaires :


- Effectifs administrant et gérant : gestion des carrières administratives, actes de pré-liquidation de la paye, gestion
des positions, gestion du temps de travail et des congés, gestion de l'indemnitaire et de la NBI, gestion des frais de
mission, gestion des recrutements, organisation des élections professionnelles et gestion des droits syndicaux,
constitution et réunion des commissions administratives paritaires et des comités techniques paritaires. Les effectifs
chargés des fonctions de liquidation de la paie et de gestion des pensions pour le compte de l'ensemble des autres
administrations sont exclus du périmètre de cette étude ;
- Effectifs organisant la formation : organisation de la formation continue, organisation de la formation initiale,
préparation des reclassements et des reconversions hors du ministère ou de la fonction publique ;
- Effectifs consacrés aux conditions de travail : gestion de l'action sociale, insertion et gestion des travailleurs
handicapés, organisation de l'hygiène et de la sécurité, gestion de la médecine de prévention ;
- Effectifs consacrés au pilotage des ressources humaines : élaboration du budget des RH et des plafonds de masse
salariale et d'emplois, mise en œuvre des outils de suivi, conduite des réformes statutaires, pilotage des processus
de gestion, analyse des besoins et prévision des évolutions quantitatives et qualitatives, détermination des emplois-
type, anticipation des recrutements et des formations, conseil individuel des agents, élaboration des parcours
professionnels.

Périmètre retenu pour les effectifs gérés :


Le périmètre retenu intègre :
- les agents en position d'activité et imputés sur le plafond d'emplois (dont agents en réorientation professionnelle)
- les contractuels (dont les "Berkani" de droit privé et de droit public)
- les agents des ministères financiers faisant l'objet d'une gestion partagée, et imputés sur le PAE des ministères :
→ agents MAD sortants,
→ agents détachés entrants,
→ agents en position normale d'activité "PNA" entrants,
→ militaires,
→ agents affectés aux ministères financiers mais gérés par un autre ministère (cas notamment des délégations
de gestion).

En revanche ne sont pas comptabilisés :


- les personnels de statut d'administration centrale,
- les mises à dispositions "entrantes" gratuites,
- les mises à dispositions "sortantes" dont la rémunération est imputée sur un autre programme,
- les détachés sortants,
- les agents en position normale d’activité “PNA” sortants,
- les disponibilités,
- les positions hors cadre,
- les agents en congé de longue durée ou grave maladie, en congé parental, congé formation (non fractionné), en
position d'appel de préparation à la défense et de réserve.
44 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Effectifs inclus dans le plafond d’emplois Effectifs hors plafond d’emplois


Intégralement gérés Partiellement gérés Gérés pour un autre ministère Gérés pour des organismes Gérés pour le ministère
(agents en détachement, en MAD (1)) autres que les ministères (CLD (2), CFA (3))

97,40 % 0,61 % 0,28 % 1,01 % 0,70 %

(1) MAD : mise à disposition


(2) CLD : congés de longue durée
(3) CFA : congés de fin d’activité

ÉLÉMENTS SALARIAUX

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions (en millions d’euros)

Socle Exécution 2014 retraitée 4 857,1


Prévision Exécution 2014 hors CAS Pensions 4 913,2
Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014-2015 1,9
Débasage de dépenses au profil atypique -58
Impact du schéma d'emplois -69,9
EAP schéma d'emplois 2014 -13,2
Schéma d'emplois 2015 -56,7
Mesures catégorielles 22,7
Mesures générales 13,7
Rebasage de la GIPA 12,8
Variation du point de la fonction publique
Mesures bas salaires 0,9
GVT solde 8,6
GVT positif 69,5
GVT négatif -60,8
Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA 34,3
Autres variations des dépenses de personnel -8,1
Total 4 858,5

Le poste “ Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA ” regroupe principalement rachats de jours sur les
comptes épargne temps (CET) pour 12,5 M€ et la prime d’intéressement pour 15,9 M€. Le solde soit 5,9 M€ est
constitué notamment par diverses mesures comme les rappels sur exercices antérieurs et les mesures
d’accompagnement des restructurations. En cohérence, les dépenses au titre de l’année 2014 ont été débasées du
socle d’exécution 2014.

COÛTS ENTRÉE-SORTIE

Catégorie d’emploi Coût d’entrée Coût de sortie


(*) (*)

Catégorie A+ 112 956 124 764


Catégorie A 47 011 60 430
Catégorie B 35 897 44 340
Catégorie C 26 695 34 113

(*) y compris charges sociales hors CAS Pensions.

Les coûts moyens d’entrées et de sorties en année pleine sont estimés comme suit. Ces coûts s’entendent hors
contribution employeur au CAS « Pensions » et hors prestations sociales.

Les coûts moyens des agents du programme sont de 131 991 € pour un agent de catégorie A+, 60 264 € pour un
agent de catégorie A, 42 228 € pour un agent de catégorie B et 33 195 € pour un agent de catégorie C. Ces coûts
s’entendent rémunérations indiciaires, indemnitaires et cotisations sociales comprises, mais hors contribution
employeur au CAS « Pensions »et hors prestations sociales.
Le coût moyen de la catégorie A+ est supérieur au coût moyen de sortie car les sorties les plus nombreuses sont
attendues sur les personnels bénéficiant des rémunérations les moins importantes de la catégorie A+.
PLF 2015 45
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

MESURES GÉNÉRALES

Le PLF 2015 a été construit avec l’hypothèse d’une valeur du point fonction publique de 55,5635 € au 1er janvier
2015.

Par ailleurs, la mise en œuvre du dispositif de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) prévue par le décret
n°2008-539 du 6 juin 2008 devrait s’élever à 12,85 M€.

Enfin, l’enveloppe prévue en 2015 au titre des mesures bas salaires est de 0,9 M€.

MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories Corps Date d’entrée Nombre Coût 2015 Coût en
concernés en vigueur de de mois année pleine
la mesure d’incidence
sur 2015

Effets extension année pleine mesures 2014 9 601 968 24 079 413
Mesures spécifiques 678 B et C Contrôleurs, géomètres- 09-2014 8 1 973 144 2 959 716
cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Harmonisation indemnitaire des 2 700 A Personnels de catégorie A 09-2014 8 2 596 688 3 895 032
inspecteurs en direction
Réforme de la grille du C (décrets 32 853 B et C Contrôleurs, géomètres- 02-2014 1 791 583 9 498 996
n°2014-75,76,77 du 29 janvier 2014) cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Sécurisation des IFDD 5 200 A, B et C Personnels de catégorie A 09-2014 8 1 133 333 1 700 000
Contrôleurs, géomètres-
cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Titularisation des personnels non 53 A, B et C Personnels de catégorie A 09-2014 8 377 543 566 315
titulaires (loi 2012-347 du 12 mars 2012) Contrôleurs, géomètres-
cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Passages au 8é échelon au niveau du 3è 2 899 C Agents administratifs, agents 07-2014 6 1 535 778 3 071 556
grade administratif (décontingentement) techniques
Harmonisation des conditions 17 805 B et C Contrôleurs, géomètres- 07-2014 6 1 193 899 2 387 798
d’attribution de la NBI cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Mesures statutaires 13 128 032 13 128 032
Réforme de la grille du C (décret n°2014- 39 151 B et C Contrôleurs, géomètres- 01-2015 12 12 867 979 12 867 979
77 du 29 janvier 2014) cadastreurs, agent administratifs,
agents techniques
Correctif Jacob "enjambement B en A" 203 A Personnels de catégorie A 01-2015 12 260 053 260 053
Total 22 730 000 37 207 445

L’enveloppe de 22,7 M€ permet le financement des mesures catégorielles (hors CAS) d’ores et déjà actées dont
notamment :
- la mise en œuvre des effets report des mesures 2014 (harmonisation des régimes indemnitaires et mesures en
faveur des agents de la catégorie C pour l’essentiel) ;
- la poursuite en 2015 de la réforme de la grille du C prévue par les décrets n°2014-75, 76 et 77 du 29 janvier 2014 ;
- la mise en œuvre du projet de correctif du protocole dit “ JACOB ” en faveur des agents promus B en A avant
l’application du décret n°2006-1827 du 23 décembre 2006 et qui s’estiment lésés dans leur reclassement par
rapport aux agents promus après application des nouvelles modalités de reclassement prévues par l’article 5 de ce
décret.

GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ

Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -60,8 M€ est prévu au titre de l’économie naturelle due à l’écart
de rémunération entre les effectifs sortants et entrants, soit une diminution de 1,24 % de la masse salariale 2014.
Les personnels du programme connaissent une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière).
Cette évolution du GVT positif des agents présents a été provisionnée pour 69,5 M€ représentant 1,41 % de
progression de masse salariale.
46 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le GVT positif intègre les effets de la réforme de la grille du B (NES) et du passage au 8è échelon de l’échelle 6 de la
catégorie C, antérieurement positionnés en mesure catégorielle.

Le GVT solde du programme s’établit donc à 8,6 M€.

COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS

LFI 2014 PLF 2015

Contributions d’équilibre au CAS Pensions 2 237 512 272 2 219 214 694
Civils (y.c. ATI) 2 233 947 187 2 215 685 865
Militaires 711 736 389 211
Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) 2 853 349 3 139 618
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)
Cotisation employeur FSPOEIE 1 062 793 1 075 419

Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et
non titulaires du ministère (taux de 5,25 %) est de 148,4 M€.

Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement (FNAL) est de 14,4 M€.

Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale “ pensions ” est estimée à 2 219,2 M€ au titre
des pensions des personnels civils (taux de 74,28 %), des personnels militaires (taux de 126,07 %) et de l’allocation
temporaire d’invalidité (taux de 0,32 %).

La contribution versée au titre de la subvention d’équilibre au Fonds spécial des pensions des ouvriers des
établissements industriels de l’État (FSPOEIE) est estimée à 3,1 M€.

PRESTATIONS SOCIALES

Type de dépenses Nombre de PLF 2015


bénéficiaires

Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 1 800 000


Revenus de remplacement du congé de fin d’activité
Remboursement domicile travail 26 811 10 250 000
Capital décès 3 500 000
Allocations pour perte d’emploi 150 1 100 000
Autres 2 891 233
Total 19 541 233

Ce montant comprend notamment les accidents de service / accidents du travail et maladies professionnelles, les
allocations pour perte d’emploi, le remboursement domicile – travail et le capital décès.

La ligne « Autres » regroupe notamment les allocations aux enfants handicapés (1,2 M€), les diverses allocations
familiales (0,8 M€) et l’allocation d’invalidité temporaire ainsi que les autres risques maladies (0,9 M€).

ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2

L’action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours,…) est portée par le secrétariat
général des ministères économiques et financiers ; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés
dans la JPE du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières ».
PLF 2015 47
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

GRANDS PROJETS TRANSVERSAUX ET CRÉDITS CONTRACTUALISÉS

PROJETS INFORMATIQUES LES PLUS IMPORTANTS

Projet SIRHIUS : la gestion des ressources humaines

Suite aux recommandations des audits de modernisation menés en automne 2006 relatifs aux ressources humaines, le
secrétariat général des ministères économique et financier a lancé une étude de convergence fonctionnelle et
organisationnelle, dans le but de concevoir et déployer une application unique pour les directions concernées (DGFiP,
DGDDI, SG, DGCCRF, INSEE). Le ministère des affaires étrangères (MAE) a rejoint ces travaux en 2007.

Ainsi, le projet SIRHIUS vise la création d'un système d'information des ressources humaines (SIRH) unique pour
l’ensemble des directions des ministères financiers et du ministère des affaires étrangères.

Cette application est construite sur la base du progiciel HR Access en version 7 et contribuera à la modernisation de la
fonction RH et de la fonction paye.

La nouvelle application doit prendre le relais des SIRH existants de l’ensemble des partenaires SIRHIUS (directions
des ministères financiers et MAE), notamment des SIRH actuels, soit AGORA pour la DGFiP et MARHS pour le
Secrétariat général (SG).

La DGFiP assure, par délégation du secrétariat général, la construction et la livraison de la solution fonctionnelle et
technique, conformément aux engagements pris vis-à-vis des directions clientes. À ce titre, elle est chargée de la
maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre transverses du projet.

La version 1 de SIRHIUS couvre l’ensemble du périmètre fonctionnel prévu. Celui-ci comprend une grande part de
" noyau commun " utilisé par toutes les directions clientes, complété de spécificités directionnelles.

La dernière sous-version 1.5 contient notamment le module Pré-liquidation pour les personnels à l'étranger (spécificité
du MAE et de la DG Trésor) et le module Demande de vœux (spécificité DGFiP). Sa mise en production est planifiée
en novembre 2014.

L'INSEE a déployé SIRHIUS en juin 2013 pour la gestion administrative et la gestion des temps et absences de ses
agents. L'Institut prévoit de basculer sa pré-liquidation dans SIRHIUS en 2015.

La DGCCRF a mené une double commande MARHS-SIRHIUS de juillet 2013 à avril 2014. Pendant cette période,
l’application MARHS est restée maître. Suite à cette double commande et à la validation de la pré-liquidation, la
DGCCRF a déployé SIRHIUS en mai 2014. Ainsi, la paie de la DGCCRF de juin 2014 a été la première paie réalisée
dans SIRHIUS.

La DGDDI a mis en production ses données dans SIRHIUS en juin 2014 et l’utilise depuis en double commande avec
son système existant, qui reste maître. La Douane prévoit de basculer sa gestion administrative et sa pré-liquidation
dans SIRHIUS à l'automne 2014.

Le SG a planifié une phase de double commande à compter de septembre 2014 et basculera en réel dans SIRHIUS
mi-2015.

Les premiers tests de pré-liquidation France et étranger du MAE ont été concluants. Aussi le MAE prévoit de déployer
la gestion administrative début 2015 et la pré-liquidation courant 2015, en fonction de la validation définitive du module
de pré-liquidation à l’étranger.

La DGFiP mettra en place un pilote en 2015 après une phase de pré-pilote durant l’année 2014. Compte tenu de la
richesse de son environnement SI RH, elle a en outre mis en place une direction de bascule pour préparer le
déploiement de SIRHIUS dans son réseau et en piloter tous les aspects informatiques.

Projet ENSU (espace numérique sécurisé et unifié)

L'objectif de l'ENSU est de proposer aux particuliers et aux entreprises une offre globale traduisant l'ensemble de
l'activité de la DGFIP.
48 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Ainsi, le projet consiste à offrir aux particuliers et professionnels un espace numérique sécurisé et unifié à l’ergonomie
totalement refondue permettant à l’usager de retrouver l’ensemble de ses interactions avec les services de la DGFiP. Il
pourra ainsi y recevoir l’ensemble des courriers qui lui sont adressés dont ses factures, qu’elles concernent l’impôt, les
amendes ou les produits locaux. Tous les services y seront regroupés tels que la déclaration, le paiement en ligne
ainsi qu’un nouveau dispositif de messagerie sécurisée permettant l’échange dans les deux sens.

Au sein d'un espace unique respectant les meilleurs standards de sécurité juridique et technique, l'usager pourra ainsi
réaliser toutes les démarches sur la totalité de ses créances.

COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX

RATIO D’EFFICIENCE BUREAUTIQUE

Unité Réalisation 2013 Prévision 2014 Prévision 2015

Ratio d’efficience bureautique € / poste 506 500 500


Nombre de postes bureautiques nb 139 000 131 000 131 000

Le ratio moyen d'efficience bureautique pour la DGFiP rapporte la somme de dépenses bureautiques réelles (comme
l'achat de matériel et logiciel, l'assistance bureautique…) et de dépenses évaluées forfaitairement (consommation
électrique, recyclage…) au nombre de postes par agent (plafonné à 1,1 poste/agent).

Pour la DGFiP, le nombre de postes en 2013 était évalué à 139 000 (pour 114 417 ETPT), ce qui reflète le haut degré
d’informatisation inhérent à la nature et à la technicité des missions exercées par la DGFiP.

Le ratio postes/agents s’élève à 1,21. Cette situation s’explique principalement par les raisons suivantes :
- le temps partiel, qui conduit à décompter plus d’effectifs physiques, et donc plus de postes informatiques, que
d’ETPT ;
- les salles de formation des écoles et des services déconcentrés, équipées en permanence de micro-ordinateurs
fixes, y compris pour délivrer la e-formation ;
- la mise à disposition d'un poste en libre accès dans les services des impôts des entreprises pour permettre aux
PME d'accomplir leurs formalités en ligne ;
- le stock résiduel de micro-ordinateurs acquis et non encore déployés qui conduit à décompter des postes non
utilisés.
PLF 2015 49
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS


À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2014

Engagements sur années Engagements sur années AE LFI 2014 CP LFI 2014 Évaluation des
antérieures non couverts antérieures non couverts par + reports 2013 vers 2014 + reports 2013 vers 2014 engagements non couverts
par des paiements des paiements au 31/12/2013 + prévision de FDC et ADP + prévision de FDC et ADP par des paiements
au 31/12/2013 y.c. travaux de fin de gestion +LFR-I 2014 +LFR-I 2014 au 31/12/2014
(RAP 2013) postérieurs au RAP 2013

342 844 724 1 419 566 423 1 207 157 274 555 253 873

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR


AE CP 2015 CP 2016 CP 2017 CP au-delà de 2017

Évaluation des CP demandés Estimation des CP 2016 Estimation des CP 2017 Estimation des CP
engagements non couverts sur AE antérieures à 2015 sur AE antérieures à 2015 sur AE antérieures à 2015 au-delà de 2017
par des paiements CP PLF / CP FDC et ADP sur AE antérieures à 2015
au 31/12/2014

555 253 873 337 243 873 66 440 000 43 110 000 108 460 000
0

AE nouvelles CP demandés Estimation des CP 2016 Estimation des CP 2017 Estimation des CP
pour 2015 sur AE nouvelles en 2015 sur AE nouvelles en 2015 sur AE nouvelles en 2015 au-delà de 2017
AE PLF / AE FDC et ADP CP PLF / CP FDC et ADP sur AE nouvelles en 2015

1 259 964 755 821 904 573 294 750 182 34 450 000 108 860 000
25 350 000 25 350 000

Totaux 1 184 498 446 361 190 182 77 560 000 217 320 000

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2015

CP 2015 demandés sur AE CP 2016 sur AE nouvelles CP 2017 sur AE nouvelles CP au-delà de 2017 sur AE
nouvelles en 2015 / AE 2015 en 2015 / AE 2015 en 2015 / AE 2015 nouvelles en 2015 / AE 2015

65,9 % 22,9 % 2,7 % 8,5 %

Le solde prévisionnel des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2014 est évalué à 555 M€.
En augmentation par rapport à la prévision du PAP 2014 (400 M€), cette évaluation doit toutefois être réajustée à la
baisse (d'environ 100 M€) pour s'approcher d'un montant de 455 M€ d'engagements non couverts par des paiements
au 31 décembre 2014.
En effet, pour la gestion 2014, la DGFiP avait sollicité une enveloppe supplémentaire d'AE nécessaires pour des
projets de baux à construction (engagement pour une durée ferme), notamment en Guadeloupe (26 M€), à Bobigny
(65 M€) et à Vannes (8 M€). Or, ces projets n'ont pas pu être réalisés en 2014 et sont donc reportés sur 2015. Les AE
correspondantes n'ont donc pas fait l'objet d'un engagement juridique en gestion et ne doivent pas rentrer dans la base
de calcul des restes à payer au 31 décembre 2014.

Le montant ainsi corrigé des engagements non couverts par des paiements à fin 2014 se décompose comme suit :
- 231 M€ d’AE antérieurs à 2014 non couverts par des paiements au 31/12/2014 ;
- une prévision d’AE 2014 non couvertes par des CP 2014 à hauteur de 224 M€.
50 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le solde des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2014 concerne des dépenses ne
permettant pas, par nature, une gestion en AE = CP sur la même année. Il s'agit d'opérations pouvant nécessiter une
mobilisation importante d’AE et rendant nécessaire d’engager la totalité des AE (dont la couverture par des crédits de
paiement s’effectuera les années suivantes) :

- des opérations immobilières (244 M€) : les engagements non couverts par des paiements au 31/12/2014 correspondent
pour l’essentiel à des baux nouveaux résiliables ou à durée ferme et à des renouvellements de baux pluriannuels
préexistants. En matière immobilière, il peut s’agir également d’engagements liés à des opérations de rénovation
d'envergure dans des immeubles dont l’état de vétusté nécessite une réhabilitation et une mise aux normes des
composants techniques en vue d'améliorer les conditions d'installation des services (opérations de désamiantage,
de maîtrise de l’énergie ou de mise en conformité des ascenseurs notamment) ;

- des opérations informatiques (139 M€) : les engagements non couverts par des paiements en matière informatique
se composent dans leur grande majorité de frais de maintenance de logiciels et de matériels, d’achats immobilisés
et de prestations informatiques ;

- des dépenses de fonctionnement courant (72 M€) : sont concernées les dépenses nécessitant des engagements
pluriannuels tels que les marchés à prix forfaitaire à tranches fermes et des factures reçues après la date de clôture
des transmissions des dossiers au service facturier ou comptable ayant fait l’objet d’un engagement juridique. Ce
solde devrait être intégralement apuré en gestion 2015.

Compte tenu du rythme d’apurement et du montant des crédits de paiement alloués en 2015, 65,9 % de ces crédits
serviront à couvrir des autorisations d’engagement nouvelles (822 M€).
PLF 2015 51
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 1,4 %
Fiscalité des grandes entreprises

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 109 124 240 9 500 000 118 624 240
Crédits de paiement 109 124 240 9 500 000 118 624 240

L’action n° 01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” correspond à l’assiette, au recouvrement et au contrôle des
principaux impôts d’État et impôts locaux dus par les grandes entreprises.

La mise en place de la direction des grandes entreprises (DGE) en 2002 a permis d’offrir un interlocuteur fiscal unique
(IFU) aux grandes entreprises pour assurer l’assiette, le recouvrement et une partie du contrôle, des principaux impôts
d’État et impôts locaux dus par cette catégorie de contribuables.

En 2014, la DGE gère un portefeuille de 38 027 entreprises.

Précurseur de la fusion des services d’assiette et de recouvrement, la DGE demeure un laboratoire permanent pour
apporter ou proposer des réponses à des questions qui concernent l’ensemble des services des impôts des entreprises
comme la maîtrise des risques, le pilotage et le suivi des missions, les liaisons avec les directions de contrôle fiscal ou
le traitement du contentieux.

Si l’action de contrôle fiscal externe des grandes entreprises est réalisée majoritairement par la Direction des
vérifications nationales et internationales (DVNI), la DGE complète cette présence fiscale par des travaux de contrôle
sur pièces réalisés du bureau et quelques interventions sur place, en droit de communication, instruction sur place des
demandes de remboursement de crédit de TVA et vérifications ponctuelles.

Pour ce qui concerne l’activité de contrôle stricto sensu, l’administration fiscale entend garantir l’égalité des citoyens
devant l’impôt en s’assurant du respect de leurs obligations fiscales et de la sincérité de leurs déclarations. Cette
activité, dont les finalités sont triples (dissuasive, budgétaire et répressive), s’inscrit dans une stratégie nationale qui :

- traduit la priorité donnée par les pouvoirs publics à la lutte contre la fraude, condition de l’égalité devant l’impôt et du
civisme fiscal. Il s’agit d’un enjeu majeur pour préserver la cohésion sociale, en particulier en période de crise
économique. La DGFiP a aussi substantiellement poursuivi le renforcement des outils de lutte contre la fraude
nationale et internationale : elle a notamment poursuivi son action à l'encontre des paradis fiscaux en mettant en
œuvre de façon volontariste l’assistance administrative avec les pays ayant récemment conclu des accords d’échange
de renseignements et en obtenant un renforcement des sanctions et des mesures dissuasives relatives à la fraude via
les États et territoires non coopératifs ;

- en interne à la DGFiP, requiert une sélectivité accrue de la programmation des contrôles et un accroissement du
niveau de recouvrement des montants redressés ;

- vis-à-vis de l’usager, engage la DGFiP à progresser dans la qualité des procédures, afin notamment de traiter plus
rapidement les litiges, et à rechercher une meilleure acceptation des contrôles en offrant une plus grande sécurité
juridique grâce, en particulier, au développement des vérifications ciblées.

EFFECTIFS

ETPT
A+ 9
A 1 080
B 174
C 158
Total 1 421
52 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les emplois affectés à l’action n° 01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” correspondent :


- à l’ensemble des personnels de la direction des grandes entreprises (DGE) et de la direction des vérifications
nationales et internationales (DVNI) ;
- aux personnels d’administration centrale, des directions des services informatiques (DISI), de la direction nationale
d’enquêtes fiscales (DNEF) et de la direction des résidents à l’étranger et des services généraux (DRESG),
concourant à la réalisation des missions de cette action ;
- à une part des effectifs des Directions interrégionales du contrôle fiscal (DIRCOFI), dont la connaissance de la
répartition a été significativement améliorée depuis l’intégration de ces structures en 2013 dans l’enquête activité
de la DGFiP.

Le nombre d’emplois affectés à cette action est de 1 421 ETPT. La répartition prévisionnelle de ces emplois est la
suivante :
224
Fonctions d’assiette et de contentieux de l’impôt
Fonctions de recouvrement de l’impôt 98
Fonctions de contrôle de l’impôt 1 083
Missions foncières 16
Total des ETPT prévisionnels 1 421

Les effectifs de l’action n° 01 s’élevaient à 1217 ETPT dans le PAP 2014, soit une augmentation apparente, en 2015,
de 204 emplois (environ 17 % des effectifs). L’enquête activité menée à l’occasion du RAP 2013 a notamment permis
une meilleure ventilation par destination des emplois des DIRCOFI. Si le PAP 2014 avait tenu compte de cette nouvelle
répartition, une stagnation (–0,17 %) des effectifs de l’action n° 01 serait constatée en PAP 2015, traduisant la
préservation de la mission de contrôle fiscal qui représente près de 80% de cette action.
L’action n° 01 mobilise 1,5 % du total des crédits de titre 2 du programme, compte tenu du volume global des ETPT
prévus pour cette action et de leur structure par catégorie.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 9 500 000 9 500 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 9 500 000 9 500 000
Total 9 500 000 9 500 000

Les crédits directement affectés à l’action n° 01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” correspondent à des dépenses
de fonctionnement de la DGE et de la DVNI.

AE CP
DVNI 5 900 000 5 900 000
DGE 3 600 000 3 600 000
Total 9 500 000 9 500 000

Il s’agit notamment de loyers et charges locatives (5,55 M€), de dépenses informatiques (0,25 M€) et de frais
d’affranchissement (0,2 M€). Les autres dépenses de fonctionnement de ces directions (3,5 M€) concernent des
charges courantes telles que les frais de déplacement, les dépenses courantes afférentes aux locaux (exemple :
l’entretien des bâtiments et le nettoyage), les frais de justice, les frais de documentation ainsi que divers achats de
matériels et de services.

Les autres dépenses de fonctionnement concourant à cette action, comme celles qui ne sont pas directement affectées
sur les actions de politique publique n° 02 à 08, constituent des dépenses indivises inscrites au sein de l’action
n° 09 “ Soutien ”. Elles feront toutes l’objet d’une ventilation analytique dans le cadre de la comptabilité d’analyse des
coûts.
PLF 2015 53
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

ACTION n° 02 20,9 %
Fiscalité des PME

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 1 689 383 836 55 840 000 1 745 223 836 1 280 000
Crédits de paiement 1 689 383 836 56 870 000 1 746 253 836 1 280 000

L’action n° 02 “ Fiscalité des petites et moyennes entreprises ” est l’équivalent de l’action n°01 pour les PME ; elle
comporte cependant un volet spécifique, axé sur la facilitation des démarches des PME auprès de l’administration
fiscale, notamment lors de leur création.

Les services des impôts des entreprises (SIE) constituent l’interlocuteur fiscal unique des PME. Ils traitent l’ensemble
des affaires fiscales courantes des PME, de l’établissement au recouvrement des impôts professionnels (TVA, impôt
sur les sociétés, taxe sur les salaires, contribution économique territoriale, taxe sur les surfaces commerciales,…).

Certaines tâches d’expertise nécessitant à la fois une plus grande technicité et une organisation du travail adaptées
sont assurées par des pôles de compétence spécialisés. Le recouvrement des cotes les plus difficiles portant sur les
impôts des particuliers et des professionnels est assuré par des pôles de recouvrement spécialisés.

Au-delà des réformes de structures qui sont intervenues ces dernières années, la DGFiP mène des travaux de
simplification des imprimés et démarches des professionnels (alignement des dates de dépôt des imprimés n°2065 et
n°2572 pour les exercices clos au 31 décembre, dépôt simultané de ces deux imprimés pour les demandes de
remboursement d’excédent d’impôt sur les sociétés), en collaboration avec des représentants des usagers.

La DGFiP s’est également engagée dans l'enrichissement de son offre de services en ligne (délivrance d’attestation de
résidence et, pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés, d’attestation de régularité fiscale) ainsi que dans
une démarche de développement des téléprocédures (fin de l’abaissement de seuils de recours obligatoire fin 2014)
qui ont pour objectifs à la fois d’offrir de nouveaux services aux professionnels et de limiter les travaux à faible valeur
ajoutée dans les services.

Dans le cadre de son activité de contrôle des PME, l’administration fiscale poursuit les mêmes finalités que pour les
grandes entreprises et déploie aussi une démarche de chaîne de qualité.

EFFECTIFS

ETPT
A+ 480
A 10 021
B 8 848
C 5 017
Total 24 366

Les emplois affectés à l’action n° 02 “ Fiscalité des PME ” correspondent :


- à la majorité des effectifs des services des impôts des entreprises (SIE) ;
- à une part significative des effectifs des directions interrégionales de contrôle fiscal (DIRCOFI), de la direction
nationale d’enquêtes fiscales (DNEF), de la direction des résidents à l’étranger et des services généraux (DRESG),
de la direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF), des pôles de contrôle et d’expertise (PCE),
des pôles de recouvrement spécialisé (PRS), des brigades de contrôle et de recherche (BCR), et des brigades
départementales de vérification (BDV) ;
- aux personnels chargés des missions cadastrales des PME dans les centres des impôts fonciers (CDIF), les brigades
régionales foncières (BRF) et au service de la documentation nationale du cadastre (SDNC) ;
- aux personnels des services centraux, des directions des services informatiques (DISI) et des services de direction
des directions régionales et départementales des finances publiques, contribuant à la mise en œuvre de cette action ;
54 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le nombre d’emplois affectés à cette action est de 24 366 ETPT. La répartition prévisionnelle de ces emplois est la
suivante :
10 840
Fonctions d’assiette et de contentieux de l’impôt
Fonctions de recouvrement de l’impôt 4 208
Fonctions de contrôle de l’impôt 8 735
Missions foncières 583
Total des ETPT prévisionnels 24 366

Les effectifs de l’action n° 02 s’élevaient à 24 696 ETPT dans le PAP 2014, soit une diminution apparente, en 2015, de
330 emplois (environ 1,3 % des effectifs). L’enquête activité menée à l’occasion du RAP 2013 a permis une meilleure
ventilation par destination des emplois des DIRCOFI. Si le PAP 2014 avait tenu compte de cette nouvelle répartition,
les effectifs de l’action 2 en PAP 2015 ne diminueraient que de 229 ETPT, soit moins de 1 %.

La diminution prévue sur cette action en 2015 sera rendue possible grâce au développement de la relation
dématérialisée avec les professionnels.

L’action n° 02 mobilise 23,9 % du total des crédits de titre 2 du programme, compte tenu du volume global des ETPT
prévus pour cette action et de leur structure par catégorie.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 54 160 000 54 910 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 54 160 000 54 910 000
Dépenses d’investissement 1 680 000 1 960 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 33 600 39 200
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 1 646 400 1 920 800
Total 55 840 000 56 870 000

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Les dépenses de fonctionnement (hors dépenses indivises inscrites au sein de l’action n°09 “ Soutien ”) qui font l'objet
d'une affectation directe sur cette action concernent :

AE CP
DNEF 5 000 000 5 000 000
DIRCOFI 15 000 000 15 000 000
Remises diverses 20 000 000 20 000 000
Affranchissement informatique et mécanique 10 050 000 10 050 000
Informatique 3 410 000 4 160 000
Huissiers de justice 700 000 700 000
Total 54 160 000 54 910 000

1- la totalité des dépenses de fonctionnement de la DNEF et de l’ensemble des DIRCOFI, soit 20 M€ en AE et en CP.
Il s’agit notamment de loyers et charges locatives (9,6 M€), de frais de déplacement (3,3 M€), de dépenses
informatiques (0,9 M€) et de frais d’affranchissement (0,9 M€). Le solde composé des autres dépenses de
fonctionnement de ces directions (5,3 M€) concerne des charges courantes (dépenses liées aux locaux, frais de
justice, frais de documentation et divers achats de matériels et de services) ;
2- les dépenses de remises diverses versées aux buralistes pour la vente de timbres, soit 20 M€ en AE et CP ;
PLF 2015 55
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

3- les dépenses d’affranchissement imputables directement aux PME des établissements de services informatiques
(affranchissement industrialisé), soit 9,5 M€ en AE et CP et des directions locales (affranchissement mécanique) pour
0,55 M€ en AE et en CP ;

4- la part des dépenses informatiques des services centraux directement rattachables à cette action, soit 3,41 M€ en
AE et 4,16 M€ en CP ;

Elle se ventile selon 3 domaines d’activités :

- l’activité " service applicatif fiscalité : assiette et taxation des professionnels " pour 0,88 M€ en AE et 1,08 M€ en
CP qui permet la maintenance des applications de la sphère professionnelle.
Les crédits affectés financeront notamment les chantiers liés à la prise en compte des nouveautés législatives en
matière de TVA ou d’impôt sur les sociétés.
Ils permettront le développement d’une application de collecte et d'échange de déclarations et d'informations de
paiement relatives à la TVA afférente à des services électroniques réalisés par des opérateurs communautaires et
extra-communautaires (MOSS - Mini One Stop Shop), dans le cadre de la mise en œuvre de la directive
n° 2008/8/CE du 12/02/2008. Cette directive prévoit qu’à compter du 1er janvier 2015, les prestations de
télécommunications (abonnement à un opérateur, vente de cartes téléphoniques prépayées...), de radiodiffusion et
de télévision (abonnement à un bouquet de chaînes par satellite, abonnement à une chaîne de TV...) et les services
fournis par voie électronique (musique, films, jeux, livres électroniques dématérialisés...) par les opérateurs
communautaires seront imposés à la TVA dans le pays où le consommateur est établi et non dans le pays
d'établissement de l'opérateur.
Ces crédits seront également utilisés pour poursuivre l’extension des téléprocédures. A terme, toutes les
obligations déclaratives et de paiement des professionnels bénéficieront d’une procédure dématérialisée.
Ils permettront enfin le maintien en conditions opérationnelles de l’application BDRP, placées en tierce maintenance
applicative (TMA). L’application BDRP assure la gestion de l’assiette et la relance des impôts professionnels de ces
mêmes entreprises. Elle sera remplacée progressivement par l’application GESPRO (gestion des professionnels).
Le compte fiscal des professionnels ADELIE est également financé sur cette action ;

- l’activité " service applicatif fiscalité : recouvrement des particuliers, professionnels et produits divers " pour 2,31 M€
en AE et 2,81 M€ en CP.
Les crédits permettront notamment la modernisation de l’application MEDOC (mécanisation des opérations
comptables), qui assure le recouvrement des impôts professionnels comme la TVA, l’IS de l’ensemble des
entreprises (personnes morales, commerçants, artisans ou professions libérales). Cette application, utilisée par
38 000 agents de la DGFiP, a plus de 20 ans (30 ans pour certains de ses composants). Elle est désormais
dépassée sur les plans technique, ergonomique et fonctionnel. Le projet de modernisation vise à garantir son bon
fonctionnement, dans les 10 ans à venir, à l'intégrer au poste de travail unifié de la DGFiP et à moderniser son
ergonomie.
Ces crédits sont également mobilisés pour développer l’application RSP (refonte des systèmes de paiement) dans
le cadre du recouvrement forcé ainsi que pour le projet ENSU (Cf. grands projets) ;

- l’activité " service applicatif fiscalité : contrôle fiscal et contentieux " pour 0,22 M€ en AE et 0,27 M€ en CP.

5- les frais d’huissiers de justice engagés pour l’exercice des poursuites en matière de fiscalité des PME à hauteur de
0,7 M€ en AE et CP.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Les crédits d’investissement affectés à cette action, soit 1,68 M€ en AE et 1,96 M€ en CP, correspondent à des
dépenses informatiques dont l’objet vise à financer principalement des achats de matériel de type serveurs, de logiciels
ou des prestations incorporelles immobilisées dans le bilan de l’État. Ils concernent :

- l’activité " service applicatif fiscalité : assiette et taxation des professionnels " pour 0,44 M€ en AE et 0,51 M€
en CP ;
- l’activité " service applicatif fiscalité : recouvrement particuliers, professionnels et produits divers " pour 1,13 M€ en
AE et 1,32 M€ en CP ;
- l’activité " service applicatif fiscalité : contrôle fiscal et contentieux " pour 0,11 M€ en AE et 0,13 M€ en CP.
56 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Fonds de concours - Attributions de produits


Les crédits susceptibles d’être rattachés sur cette action par voie de fonds de concours ou d’attributions de produits
sont évalués à 1,28 M€. Ils proviennent pour une large majorité :
- des recettes résultant de la rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations fournies par la
DGFiP, attribution de produits n° 07-2-2-277, pour un montant estimé de 1,17 M€ (prestations énumérées par le
décret n° 2000-817 du 28 août 2000 tels que la vente de publications et documents, la mise à la disposition
d'informations statistiques et l’usage d’un service télématique) ;
- de la participation de la Commission européenne aux frais de fonctionnement liés au programme Fiscalis
(programme communautaire pour améliorer le fonctionnement des systèmes fiscaux dans le marché intérieur) pour
un montant estimé à 0,11 M€ (fonds de concours n° 07-1-1-951).

ACTION n° 03 26,8 %
Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 2 149 714 419 83 100 000 2 232 814 419 820 000
Crédits de paiement 2 149 714 419 83 622 000 2 233 336 419 820 000

L’action n° 03 “ Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale ” correspond d’une part, à l’assiette, au recouvrement
et au contrôle des différentes recettes fiscales émanant essentiellement des particuliers (impôt sur le revenu, droits
d’enregistrement, ISF, droits de mutation, taxe d’habitation, taxes foncières, redevance audiovisuelle) et, d’autre part,
au recouvrement des taxes d’urbanisme.

L’action est mise en œuvre en s’appuyant sur le réseau de la DGFiP et sur la refonte des systèmes d’information afin
de moderniser les procédures.

Elle passe par une qualité de service axée sur le référentiel Marianne, applicable dans toutes les structures locales
accueillant des usagers, depuis 2011 pour celles chargées de la fiscalité, depuis 2014 pour celles chargées de la
gestion du secteur public local et hospitalier.

Elle s’appuie sur les orientations définies dans la démarche stratégique 2013-2018, qui vise à mettre en place une
politique ambitieuse de maîtrise des flux de contact et d’accélération des relations à distance avec les usagers. Cette
politique consiste à développer de nouveaux outils dématérialisés (espace numérique sécurisé et unifié ; assistance en
ligne aux internautes) et à expérimenter des schémas d’organisation multicanaux (par exemple, celui relatif aux
centres de contacts) ou des pratiques innovantes au guichet (par exemple, l’accueil personnalisé sur rendez-vous).

En matière de services dématérialisés, la DGFiP entend, au-delà d'une offre en constante amélioration soutenue par
une promotion volontariste, enrichir son offre numérique pour répondre aux besoins des usagers, dans le cadre d’une
stratégie numérique au bénéfice de tous.

Enfin, dans le cadre de son activité de contrôle, l’administration fiscale entend également garantir l’égalité des citoyens
devant l’impôt en s’assurant du respect de leurs obligations fiscales et de la sincérité de leurs déclarations. Cette
activité, dont les finalités sont triples (dissuasive, budgétaire et répressive), s’inscrit dans une stratégie nationale qui :
– traduit la priorité donnée par les pouvoirs publics à la lutte contre la fraude, condition de l’égalité devant l’impôt et du
civisme fiscal, dans une période de crise économique où la préservation de la cohésion sociale constitue un enjeu
majeur ;
– en interne à la DGFiP, requiert une sélectivité accrue de la programmation des contrôles afin d’améliorer leur ciblage
et de détecter plus rapidement les fraudes. Elle suppose également un accroissement du niveau de recouvrement des
montants redressés ;
– vis-à-vis de l’usager, engage la DGFiP à progresser dans la qualité des procédures, afin notamment de traiter plus
rapidement les litiges, et à rechercher une meilleure acceptation des contrôles en offrant une plus grande sécurité
juridique.
PLF 2015 57
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

EFFECTIFS

ETPT
A+ 396
A 6 616
B 12 329
C 16 259
Total 35 600

Les emplois affectés à l’action n° 03 “ Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale ” correspondent :
- à la majorité des effectifs des services des impôts des particuliers (SIP) et des services de publicité foncière (SPF) ;
- aux personnels exerçant des activités d’accueil fiscal et/ou de recouvrement de l’impôt des particuliers dans les
trésoreries de proximité, dans les recettes des finances (RF), dans les pôles de recouvrement spécialisé (PRS) et
dans les directions régionales et départementales des finances publiques ;
- aux équipes spécialisées du contrôle de la redevance de l’audiovisuel, affectées au sein des directions
déconcentrées ;
- aux personnels chargés du contrôle de la fiscalité des particuliers dans les brigades de contrôle et de recherche
(BCR), dans les brigades départementales de vérification (BDV), dans les directions interrégionales de contrôle
fiscal (DIRCOFI) et à la direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF) ;
- aux personnels chargés des missions cadastrales des particuliers dans les centres des impôts fonciers, les
brigades régionales foncières et au service de la documentation nationale du cadastre ;
- aux personnels des centres d’encaissement, des centres prélèvement service, de la direction impôts service (DIS),
des directions des services informatiques (DISI), de la direction des créances spéciales du Trésor (DCST), de la
direction des résidents à l’étranger et des services généraux (DRESG) et des services centraux contribuant à la
mise en œuvre de cette action.

Le nombre d’emplois affectés à cette action est de 35 600 ETPT. La répartition prévisionnelle de ces emplois est la
suivante :

ETPT
Fonctions d’assiette et de contentieux de l’impôt 12 610
Fonction de recouvrement de l’impôt 8 031
Fonction de contrôle de l’impôt 5 460
Fonctions de contrôle de la redevance audiovisuelle 202
Missions foncières 9 297
Total des ETPT prévisionnels 35 600

Les effectifs de l’action n° 03 s’élevaient à 36 646 ETPT dans le PAP 2014, soit une diminution, en 2015, de 1 046
emplois (presque 3 % des effectifs).

L’évolution prévisionnelle des effectifs de l’action n° 03 est liée à la prise en compte de l’amélioration des outils et des
méthodes d’assiette, de recouvrement et de contrôle fiscal des particuliers.
L’action n° 03 mobilise 30,4 % du total des crédits de titre 2 du programme, compte tenu du volume global des ETPT
prévus pour cette action et de leur structure par catégorie.
58 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 82 800 000 83 470 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 82 800 000 83 470 000
Dépenses d’investissement 300 000 152 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 0 0
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 300 000 152 000
Total 83 100 000 83 622 000

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Les crédits de titre 3 affectés à l’action n° 03 (hors dépenses indivises inscrites au sein de l’action n°09 “ Soutien ”)
correspondent à :

AE CP
DIS 570 000 570 000
Affranchissement informatique et mécanique 79 000 000 79 000 000
Informatique 2 230 000 2 900 000
Huissiers de justice 1 000 000 1 000 000
Total 82 800 000 83 470 000

1- l’ensemble des dépenses de fonctionnement de la direction impôts service (DIS) soit 0,57 M€ en AE et CP. Il s’agit
principalement de loyers pour 0,16 M€. Le solde des dépenses de fonctionnement de cette direction est constitué
notamment de dépenses informatiques, de frais de déplacement et de transport, de dépenses liées aux locaux, de frais
de télécommunication et d’achats de matériels ;

2- les dépenses d’affranchissement pour le compte des particuliers et de la fiscalité directe locale des établissements
de services informatiques de la DGFiP, soit 76,5 M€ en AE et CP ainsi que celles des directions locales pour 2,5 M€
en AE et en CP ;

3- la part des services informatiques des services centraux, soit 2,23 M€ en AE et 2,9 M€ en CP, destinée à financer
la maintenance des applications de la sphère fiscalité des particuliers, fiscalité directe locale et foncière, ainsi que des
services à l’usager. Elle est répartie en activité de :

- " service applicatif fiscalité - assiette et taxation des particuliers " : les crédits affectés à cette activité s’élèvent à
1,52 M€ en AE et 1,98 M€ en CP. Ils sont destinés à financer la maintenance des applications ILIAD et TH qui
gèrent l’assiette, le contrôle et le contentieux de l’impôt sur le revenu et de la taxe d’habitation des personnes
physiques et l’application MAJIC 3 (mise à jour des informations cadastrales) qui gère l’assiette, le contrôle et le
contentieux des taxes foncières des contribuables propriétaires.
Les crédits de cette action financent également la rénovation du portail usagers impôts.gouv et le compte fiscal des
particuliers ADONIS.
S’agissant des services à l’usager, ces crédits financent l’application TéléIR qui permet la télédéclaration de l’impôt
sur le revenu.
Une partie des crédits sera également mobilisée pour le projet ENSU (Cf. grands projets) ;

- " service applicatif fiscalité - foncier, patrimoine et cadastre " : les crédits affectés à cette activité s’élèvent à
0,71 M€ en AE et 0,92 M€ en CP. Ils sont destinés à financer la maintenance des applications de la sphère
foncière, ainsi que des services à l’usager. Il s'agit :
- de l’application BNDP qui maintient la base nationale des données patrimoniales pour les conservations des
hypothèques et les centres des impôts fonciers ;
- de l’application Patrim qui met à la disposition du public et des agents la situation des transactions
immobilières dans un périmètre déterminé ;
- du financement du portail usagers, " cadastre.gouv.fr", ainsi que des applications Fidji et TELE@CTES.
PLF 2015 59
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

4- les frais d'huissiers de justice engagés pour l'exercice des poursuites en matière de fiscalité des particuliers à
hauteur de 1 M€ en AE et en CP.

DÉPENSES D'INVESTISSEMENT

Les crédits d’investissement affectés à cette action correspondent à des dépenses informatiques (0,3 M€ en AE et
0,15 M€ en CP), principalement à de l’achat de matériels et de logiciels associés aux projets entrant dans cette action
et répartis sur les activités :
- " service applicatif fiscalité - assiette et taxation des particuliers " pour 0,21 M€ en AE et 0,1 M€ en CP ;
- " service applicatif fiscalité - foncier, patrimoine et cadastre " pour 0,09 M€ en AE et 0,05 M€ en CP.

Fonds de concours et attributions de produits


Les crédits susceptibles d’être rattachés sur cette action par voie de fonds de concours ou d’attributions de produits
sont évalués à 0,82 M€. Ils proviennent pour une large majorité des recettes résultant de la rémunération pour services
rendus au titre de certaines prestations fournies par la DGFiP présentées à l’action n° 2 (attribution de produits n° 07-
2-2-277, pour un montant estimé à 0,76 M€).

ACTION n° 05 8,9 %
Gestion financière de l’État hors fiscalité

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 716 111 570 26 280 000 742 391 570 4 800 000
Crédits de paiement 716 111 570 26 505 000 742 616 570 4 800 000

L’action n° 05 “ Gestion financière de l’État hors fiscalité ” retrace l’intervention de la DGFiP en qualité d’opérateur des
flux comptables et financiers de l’État, et notamment la mise en œuvre de la fonction comptable de l’État.

La DGFiP assure le recouvrement de recettes non fiscales émises par les services de l’État :

- d’une part, elle assure le recouvrement contentieux des amendes et des condamnations pécuniaires. Cette fonction
poursuit sa modernisation au travers notamment d’un nouveau canal de paiement dématérialisé pour le paiement
des amendes forfaitaires du contrôle automatisé (amendes radar) ;

- d’autre part, elle assure, pour le compte des ministères, le recouvrement des produits divers du budget de l’État
(retenues et cotisations sociales au profit de l’État, prélèvements sur le produit des jeux, fonds de concours,
récupération d’indus sur rémunérations et pensions…).

Garante de la régularité des dépenses de l’État, la DGFiP contribue au pilotage de la dépense publique et à la
sécurité juridique de la chaîne des procédures de dépense, à travers ses missions de contrôle budgétaire des
dépenses déconcentrées, de paiement des dépenses centrales et déconcentrées, de contrôle externe de l’utilisation de
fonds publics.

La fonction de contrôle et de paiement des dépenses s’exerce selon des méthodes rénovées, fondées sur une
approche par les enjeux et par les risques, ou sur la base d’une démarche conjointe et concertée entre l’ordonnateur et
le comptable. La réduction des délais de paiement s’appuie sur le développement des échanges dématérialisés entre
les différents acteurs de la chaîne de la dépense, mais aussi sur le déploiement du mode de gestion des factures par
des services spécialisés, dits services facturiers, points uniques de traitement des factures d’un ou plusieurs
ordonnateurs. Cette organisation, qui s’étend à de nouveaux ministères, offre une plus grande fluidité du circuit de la
dépense grâce à l’adaptation des contrôles et responsabilise davantage les services gestionnaires.

La reconfiguration des processus de la dépense porte également sur le circuit de la paye des agents de l’État, qui, en
raison des masses financières concernées, constitue un enjeu majeur pour la qualité des comptes de l’État.
60 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Étroitement liée à l’exigence de transparence des comptes publics, la mission comptable de la DGFiP s'étend au-
delà du seul enregistrement comptable des flux financiers. Les différentes restitutions qu’elle produit visent en effet à
fournir au Gouvernement, au Parlement, aux ministères et services déconcentrés, à la Cour des comptes ou aux
instances européennes les informations qui leur sont nécessaires sur l’exécution budgétaire et la comptabilité générale
de l’État ainsi que sur la comptabilité nationale des administrations publiques.

Dans ce cadre, la DGFiP a pour mission de s’assurer, en application de la Constitution et de la loi organique relative
aux lois de finances, que les comptes de l’État sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de son patrimoine
et de sa situation financière. À ce titre, elle doit s’assurer du respect des procédures et établit et diffuse les normes de
contrôle interne comptable pour l’ensemble des ministères.

Les principaux axes d’amélioration mis en œuvre par la DGFiP sont :

- la poursuite de l’évolution des normes comptables, dans le souci d’améliorer la lisibilité des opérations et des états
financiers et de faciliter la communication financière ;

- le renforcement du contrôle interne pour fiabiliser les comptes ;

- la poursuite du développement du partenariat comptable avec les ministères.


La DGFiP offre également une gamme diversifiée de prestations d’expertise, encadrées par des engagements de
service, dont notamment les missions d’expertise économique et financière des projets d’investissements publics
(MEEF), le conseil aux préfets dans le cadre des politiques publiques et de la sécurité économique, la délivrance d'avis
économiques et financiers sur les dispositifs d'aides publiques, l'appui à la tutelle administrative et financière des
réseaux consulaires, la coordination des actions fiscales et financières en faveur des entreprises en difficulté, la
participation au traitement du surendettement des particuliers…

Le service France Domaine de la DGFiP assiste le ministre dans sa fonction de représentant de l’État propriétaire et
dans l’exercice des missions domaniales. À ce titre, il est en charge de l’élaboration de la législation domaniale et du
contentieux afférent, évalue les biens immobiliers de l’État et tient à jour leur inventaire physique et comptable,
permettant ainsi d’arrêter l’actif immobilier de l’État inscrit à son bilan. Il est responsable de l’établissement de la
stratégie immobilière de l’État et de sa déclinaison dans les différentes administrations, afin d’améliorer la performance
immobilière (réduction des coûts, amélioration des ratios d’occupation). Cette dynamisation du patrimoine immobilier
doit également permettre de disposer d’un volume significatif de recettes de cessions immobilières qui sont inscrites
sur le compte d’affectation spéciale “ Gestion du patrimoine immobilier de l’État ”. Le service France Domaine collabore
également avec les collectivités locales pour l’expertise immobilière et exerce auprès d’elles une mission de conseil.
La politique immobilière de l'Etat s'inscrit dans le cadre des orientations fixées par le ministre chargé du domaine lors
de son intervention devant le conseil de l'immobilier de l'Etat (15 mai 2013) et des décisions du CIMAP du 18
décembre 2013. Les conditions d'exercice de cette politique et des missions domaniales font l'objet d'actions de
modernisation déclinées dans le cadre de la démarche stratégique de la DGFiP.

EFFECTIFS

Total
A+ 206
A 2 721
B 4 600
C 3 731
Total 11 258

Les effectifs de l’action n° 05 se répartissent sur les missions suivantes :


- le contrôle et le paiement des dépenses de l’État, réalisés dans les directions régionales et départementales des
finances publiques ;
- le recouvrement des recettes non fiscales de l’État, effectué dans les directions régionales et départementales des
finances publiques, dans les trésoreries, dans les centres d’encaissement et à la direction des créances spéciales
du Trésor (DCST);
- la gestion du domaine de l’État par les services des directions régionales et départementales des finances
publiques ainsi que par la Direction nationale d’interventions domaniales ;
PLF 2015 61
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

- le recouvrement des taxes d’urbanisme ;


- la tenue des comptes de l’État, notamment réalisée dans les directions régionales et départementales des finances
publiques, les postes non centralisateurs (SIP, trésoreries, SPF,…) et les services de contrôle budgétaire et
comptable ministériels (SCBCM) ;
- les prestations d’expertises et de conseil auprès des préfets et des entreprises, mises en œuvre dans les directions
régionales et départementales des finances publiques.
S’y ajoutent les effectifs des directions des services informatiques (DISI) et des services centraux contribuant à la mise
en œuvre de cette action.

Le nombre d’emplois affectés à cette action est de 11 258 ETPT. La répartition prévisionnelle de ces emplois est la
suivante :

ETPT
Recouvrement de recettes non fiscales de l’État
- dont recouvrement des amendes 1 170
- dont recouvrement des produits divers 566
Recouvrement des taxes d’urbanisme 213
Dépenses de l’État (hors paiement des pensions relevant de l’action 6)
- dont contrôle financier déconcentré 215
- dont paiement des dépenses 1 619
- dont paye sans ordonnancement préalable des agents de l’État 846
Comptabilité de l’État 4 522
Prestations d’expertise économique et financière (missions d'expertise économique et financière, contrôle 342
d'associations, avis sur les dispositifs d'aides publiques aux entreprises, suivi des fonds structurels européens, etc.)
Activités domaniales 1 765
Total des ETPT prévisionnels 11 258

Les effectifs de l’action n° 05 s’élevaient à 11 575 ETPT dans le PAP 2014, soit une baisse apparente, en 2015, de
317 emplois (près de 3 % des effectifs). L’enquête activité menée à l’occasion du RAP 2013 a permis une actualisation
de la ventilation par destination des emplois de l’action 5. Si le PAP 2014 avait tenu compte de cette nouvelle
répartition, les effectifs de l’action n° 5 du PAP 2015 ne diminueraient que de 174 ETPT, soit 1,5 %. Cette baisse sera
rendue possible par la poursuite des gains de productivité attendus, notamment grâce à l’utilisation des potentialités
permises par CHORUS et à l’organisation en services facturiers.
L’action n° 05 mobilise 10,1 % du total des crédits de titre 2 du programme, compte tenu du volume global des ETPT
prévus pour cette action et de leur structure par catégorie.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 23 910 000 24 220 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 23 910 000 24 220 000
Dépenses d’investissement 2 370 000 2 285 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 0 0
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 2 370 000 2 285 000
Total 26 280 000 26 505 000
62 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Les dépenses de fonctionnement (hors dépenses indivises inscrites au sein de l’action n°09 “ Soutien ”) qui font l'objet
d'une affectation directe sur cette action concernent :

AE CP

DNID 1 050 000 1 050 000


Centre Amendes Service 400 000 400 000
Informatique 10 100 000 10 410 000
Affranchissement informatique et mécanique 9 860 000 9 860 000
Huissiers de justice 2 500 000 2 500 000
Total 23 910 000 24 220 000

1- les dépenses de fonctionnement de la direction nationale des interventions domaniales (DNID) et du centre
amendes service (CAS) de Toulouse, soit 1,45 M€ en AE et CP. Il s’agit principalement de loyers et charges locatives
(0,9 M€) et des dépenses d’affranchissement (0,15 M€). Les autres dépenses de fonctionnement de ces services
(0,4 M€) concernent les charges courantes (frais de déplacement et de transport, dépenses liées aux locaux, frais de
télécommunication et achats de matériels) ;

2- la part des services informatiques des services centraux directement rattachable à cette action, soit 10,1 M€ en AE
et 10,41 M€ en CP. Il s’agit des dépenses consacrées aux " services applicatifs métiers " de la gestion publique
(gestion budgétaire et comptable de l’État, pensions, paye) : CHORUS, INDIA et PAY.
Les dépenses portées par la DGFiP pour CHORUS sont liées à l’exploitation de l’application et aux travaux
d’interfaçage avec les applications de la DGFiP. Une part des dépenses engagées est remboursée par l’AIFE.
Par ailleurs, ces crédits permettront la réécriture de l’application PAY.
La décision, confirmée le 10 mars 2014, de suspendre le volet système d’information paye (SI Paye) du programme
d’Opérateur National de Paye (ONP) rend en effet nécessaire, pour assurer la sécurisation de la paye des
fonctionnaires, une consolidation de l'application de paye actuelle (PAY).
La consolidation de cette application de conception relativement ancienne implique sa conversion vers des
technologies pérennes, à iso-fonctionnalité, pour un coût estimé au total à 8,5 M€, en AE=CP ;
3- l’affranchissement imputable directement à cette action des établissements de services informatiques, soit 9,5 M€
en AE et CP et des directions locales pour 0,36 M€ en AE et en CP ;

4- les frais d’huissiers de justice engagés pour l’exercice des poursuites en matière de recouvrement des amendes et
de produits divers à hauteur de 2,5 M€ en AE et CP.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Les crédits d’investissement, soit 2,37 M€ en AE et 2,29 M€ en CP, correspondent à des dépenses consacrées aux
" services applicatifs métiers " de la gestion publique directement rattachables à cette action. Ils concerneront
notamment les achats de matériels et de logiciels.

Fonds de concours et attributions de produits


Les crédits susceptibles d'être rattachés sur cette action par voie de fonds de concours ou d'attributions de produits
sont évalués à 4,8 M€. Ils proviennent principalement de recettes issues de la rémunération pour services rendus par
la filière gestion publique au titre de la prise en charge par les départements informatiques de la DGFiP de la paye
mensuelle des agents de divers organismes publics ayant une personnalité juridique distincte de celle de l'État
(attribution de produits n° 07-2-2-380, pour un montant estimé à 4,5 M€).
PLF 2015 63
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

ACTION n° 06 0,8 %
Gestion des pensions

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 58 140 768 8 385 000 66 525 768


Crédits de paiement 58 140 768 8 435 000 66 575 768

L’action n° 06 “ Gestion des pensions ” est intégralement mise en œuvre par la DGFiP à travers ses services
déconcentrés et le service des retraites de l’État (SRE), service à compétence nationale. Cette action correspond pour
l’essentiel à l'enregistrement des droits au compte individuel de retraite (CIR), à l'information retraite, au contrôle, à la
liquidation et au paiement des droits à pension des agents de l’État (fonctionnaires civils, militaires, magistrats). Les
paiements sont imputés en dépense sur les programmes de la mission “ Pensions ” qui retracent les recettes et
dépenses du compte d’affectation spéciale (CAS).

La gestion des pensions doit concilier trois finalités :

- préserver les deniers publics, par une application rigoureuse et équitable de la législation, a fortiori s’agissant de
décisions qui engagent l’État à long terme ;

- améliorer la qualité du service rendu par une gestion des comptes individuels de retraite fluide, par un traitement
rapide des admissions à la retraite, afin d’éviter aux agents publics toute rupture de paiement entre l’activité et la
retraite ; il s’agit aussi d’améliorer la qualité du service rendu aux pensionnés, par la mise en place d’une relation
avec l’usager pilotée et une gestion adaptée des événements ultérieurs affectant les dossiers de pensions ;

- aider chacun à optimiser ses droits à la retraite et à définir les choix de carrière qui peuvent en découler.

La réforme de la gestion des retraites de l'État, décidée en décembre 2007 et lancée au niveau interministériel en
novembre 2009, vise à développer l'efficience de la chaîne pensions, et à étendre l'offre de services au fonctionnaire.
La création et l'organisation, par les décrets du 26 août 2009, du service des retraites de l'État (SRE), intégré à la
DGFiP, ont constitué la première étape de cette réforme. Le SRE met en œuvre le projet de modernisation de la
gestion des pensions et anime les centres de gestion des retraites (CGR), qui relèvent des directions régionales des
finances publiques de la DGFiP.

Dans le cadre de la démarche stratégique de la DGFiP, un objectif majeur du service consiste à déployer l’organisation
et les méthodes afin d’assurer la gestion des comptes individuels retraite de tous les fonctionnaires de l’État pour les
administrations basculées.

L’ensemble du traitement dit “amont ” de la chaîne pension est en cours de rationalisation. Le compte individuel de
retraite réunit, pour chaque fonctionnaire, les éléments de carrière, et de nature pension (selon l'âge du fonctionnaire)
nécessaires à son information tout au long de sa carrière, et contient les bases de liquidation de sa pension de retraite.

De 2010 à 2013, 90 % des comptes ont été complétés. La tenue à jour des comptes, basée sur la déclaration annuelle,
de plus en plus industrialisée, opérée par les systèmes d’information des ressources humaines (SIRH) des ministères,
permet de rediriger progressivement la charge consacrée au rassemblement du dossier au moment du départ vers une
gestion des comptes et un accompagnement de l’usager tout au long de sa carrière. Depuis fin 2013, 40
administrations, soit plus de 30 % des flux de départ en retraites, utilisent le CIR pour asseoir de calcul de la retraite.

Le service rendu aux fonctionnaires a été amélioré par la mise en place et la professionnalisation de l’accueil
(téléphonique et Internet), par lequel les fonctionnaires retraités et actifs peuvent obtenir des renseignements à
caractère général ou sur leur dossier personnel. Le service rendu est progressivement étendu avec le renforcement du
droit à l'information retraite.

La gestion de l'ensemble du régime par la DGFiP, intégrant le SRE et le réseau des CGR, permet d’améliorer la qualité
du service rendu aux agents de l’État et aux retraités, tout en réduisant les coûts de gestion.
64 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

EFFECTIFS

ETPT
A+ 10
A 177
B 447
C 243
Total 877

Au titre de l’action n° 06, les services de la DGFiP, au travers du service des retraites de l’Etat (SRE), du réseau des
centres de gestion des retraites (CGR), de la trésorerie générale pour l’étranger (TGE) et des trésoreries à l’étranger,
exercent notamment les missions suivantes :
- l’accueil, l’information sur les retraites et l’enregistrement des droits ;
- le contrôle et la liquidation des droits à pensions de retraite et d’invalidité ;
- la mise en paiement (et la liquidation de certains droits annexes) et la gestion des pensions, de la retraite
additionnelle de la fonction publique et des émoluments ;
- des tâches spécifiques à la TGE : le paiement de pensions dites “ cristallisées ”.

ETPT
Fonctions exercées au Service des retraites de l’Etat 399
Fonctions exercées dans les autres structures de la DGFiP 478
Total des ETPT prévisionnels 877

Les effectifs de l’action n° 06 s’élevaient à 895 ETPT dans le PAP 2014. Les effectifs prévisionnels de l’action n° 06
devraient enregistrer une diminution de 18 ETPT (soit 2 % des effectifs) liée à la réorganisation des services. L’offre de
service proposée aux agents de l’Etat est optimisée et conduit de fait à développer l’efficience de la chaîne pensions.
L’action n° 06 mobilise 0,8 % du total des crédits de titre 2 du programme, compte tenu du volume global des ETPT
prévus pour cette action et de leur structure par catégorie.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 7 260 000 7 310 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 7 260 000 7 310 000
Dépenses d’investissement 500 000 500 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 500 000 500 000
Dépenses d’intervention 625 000 625 000
Transferts aux autres collectivités 625 000 625 000
Total 8 385 000 8 435 000

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Les dépenses de titre 3 (hors dépenses indivises inscrites au sein de l’action “ Soutien ”) qui font l’objet d’une
affectation directe sur cette action concernent :

AE CP
Service des retraites de l’État 4 260 000 4 310 000
Affranchissement informatique 3 000 000 3 000 000
Total 7 260 000 7 310 000
PLF 2015 65
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

1- les dépenses de fonctionnement du service des retraites de l’État (SRE), soit 4,26 M€ en AE et 4,31 M€ en CP, y
compris ses crédits informatiques (voir infra) ;
2- l’affranchissement informatique à hauteur de 3 M€ en AE et CP.

Le budget de fonctionnement du SRE (3,5 M€ en AE et en CP) permettra de financer les dépenses de modernisation et
la maintenance informatique. Outre l’acquisition et la maintenance des matériels et logiciels spécifiques, les crédits
alloués sont destinés, en termes de maîtrise d'œuvre et d'assistance à maîtrise d'ouvrage, au financement des projets
suivants :
- le " compte individuel retraite " (CIR) qui est en production pour 40 employeurs représentant 30 % des flux de
départs. Il assure la fonction de collecte des informations de carrière et de pension et est utilisé comme source
d’informations de liquidation de retraite. Il instrumente aussi le droit à l’information retraite, renforcé par la réforme
de 2010.
Un des enjeux est d'assurer la qualité de service à plus de 1 000 utilisateurs, dans l’ensemble des ministères et
certains établissements publics. L'adaptation, d’une part, des règles de calcul aux cas complexes (militaires, policiers)
et, d’autre part, des processus de départ en retraite ainsi que les raccordements techniques spécifiques des
employeurs à fort effectif, doivent être finalisés en 2015.
Les systèmes d’information de gestion des pensions font l'objet d’adaptations permettant de suivre les réformes, dans
des évolutions mises en cohérence avec la base CIR ;
- l’évolution des applications dans le secteur des pensions militaires d’invalidité et des allocations temporaires
d’invalidité en les modernisant et en les adaptant aux technologies nouvelles.
Les actions majeures de l'année 2015 concernent le pilotage transverse mis en œuvre pour instruire et appliquer les
décisions du comité de coordination stratégique en matière de réforme de la gestion des retraites institué par le décret
n° 2009-1054 du 26 août 2009 et chargé de s'assurer de la mise en œuvre des orientations du projet de modernisation
de la gestion des retraites de l'État. Ainsi la préparation en amont, puis la bascule des dernières administrations
employeurs en calcul des retraites à partir du CIR, nouvel environnement juridique dit R65, ainsi que la poursuite des
bascules en demande de pension adressée directement au SRE par l’usager, mobilisent très fortement le SRE au titre
de l'accompagnement des ministères aux changements de processus et nécessitent également une vigilante conduite
du changement interne.
Les autres dépenses de fonctionnement du SRE, d'un montant de 0,76 M€ en AE et 0,81 M€ en CP, constituent les
charges liées à son activité au service de l’usager (affranchissement : envois des titres de pensions et envois des
campagnes du droit information retraite), ainsi que les charges de fonctionnement courant (loyers, frais de
déplacements, travaux d'impression, fluides, fournitures…).

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Les crédits de titre 5 affectés à cette action correspondent aux dépenses immobilisables du SRE, soit 0,5 M€ en AE et
en CP. Il s’agit d’achats de logiciels et matériels informatiques pour le métier “ retraite ” et des logiciels produits en
interne comme les applications du CIR.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Les crédits de titre 6 du SRE (0,63 M€ en AE=CP) correspondent à :

- un transfert direct de fonctionnement au GIP “ Union des institutions et services de retraite ” dont la préfiguration
est prévue fin 2014. Il est évalué pour un montant de 0,44 M€ en AE et en CP ;

- une adhésion du service, estimée à 0,095 M€ en AE et en CP, au CNTDS – centre national de traitement des
données sociales – afin de recevoir les déclarations de cotisations (DADS) émises par les employeurs publics et
privés pour les fonctionnaires qu’ils emploient ;

- une contribution annuelle au répertoire national commun de la protection sociale ainsi qu’une contribution pour le
Fonds de modernisation conformément à l’article 110 de la loi de financement de la sécurité sociale prévue pour un
montant total de 0,09 M€ en AE et en CP.
66 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION n° 07 16,2 %
Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 1 331 568 630 23 160 000 1 354 728 630 3 550 000
Crédits de paiement 1 331 568 630 23 960 000 1 355 528 630 3 550 000

L’action n° 07 “ Gestion financière du secteur public local hors fiscalité ” correspond à la tenue des comptes des
collectivités locales et établissements publics locaux, au paiement de leurs dépenses et au recouvrement de leurs
recettes, ainsi qu’aux missions de conseil budgétaire, fiscal et financier assurées à leur bénéfice par les services de la
DGFiP.

La modernisation de l’exercice des métiers du secteur public local prend appui sur la refonte complète et l’unification
des applications informatiques dédiées au secteur local grâce au déploiement de l'outil Hélios sur l’ensemble du
territoire depuis décembre 2010.
La dématérialisation dans le secteur public local est une priorité de la DGFiP en ce qu'elle allège et sécurise les
travaux des collectivités. Elle s'appuie sur une normalisation des échanges dématérialisés entre comptable et
ordonnateur. L’action conduite vise à renforcer l’offre de dématérialisation, d’une part dans son déploiement auprès
des organismes publics locaux, d’autre part dans l’offre de service faite en la matière aux différents partenaires
(ordonnateurs et juridictions financières).
Quatre principaux axes de progrès sont poursuivis en matière de recouvrement des recettes :
- la modernisation des processus d’encaissement, en favorisant le développement, en liaison avec les collectivités,
des moyens modernes de règlement adaptés à la nature des créances, qui s'est notamment traduite par le
déploiement du dispositif de paiement en ligne TIPI au secteur public hospitalier en juin 2014 ;
- l’optimisation de la procédure de recouvrement des produits locaux par la mise en œuvre d'un schéma court de
relance et un partenariat renforcé avec les huissiers de justice pour le développement de la phase comminatoire
par voie dématérialisée ; en outre, la création d'une offre de formation sur le pilotage du recouvrement des produits
locaux devra contribuer à améliorer l'efficacité des mesures de recouvrement ;
- l'offre d'édition des avis de sommes à payer (asap) par la DGFiP proposée aux collectivités territoriales : ce modèle
national unique permet d'améliorer l'information des débiteurs et de promouvoir les moyens modernes de
paiement ;
- la dématérialisation des actes de relance et de poursuites avec notamment la participation aux travaux menés
conjointement avec la profession bancaire en vue de la dématérialisation de l’envoi des ATD et OTD auprès des
banques.
Comme pour les dépenses de l’État, les fonctions de paiement des dépenses s’exercent selon des méthodes de
contrôle rénovées en profondeur fondées sur une approche par les enjeux et par les risques. La rapidité du paiement
des dépenses constitue également un axe fort de mobilisation du réseau de la DGFiP. Parallèlement, des
simplifications touchant les procédures de règlement des dépenses sont développées.

La DGFiP établit les cadres comptables des organismes publics locaux respectant les principes constitutionnels de
fidélité et de sincérité comptable. Le réseau des comptables directs de la DGFiP assure la tenue quotidienne des
comptabilités publiques locales et met ses informations comptables à la disposition permanente des ordonnateurs,
leur permettant ainsi un suivi budgétaire et patrimonial régulier.

La DGFiP sera mobilisée en 2015 pour mettre en œuvre les dispositions comptables créant de nouvelles collectivités
(outre-mer, métropoles) et pour accompagner les établissements publics de santé et les entités du secteur public local
qui s’y préparent vers la certification de leurs comptes.

Les principaux axes d’amélioration mis en œuvre par la DGFiP sont :


- la poursuite de la rénovation des cadres comptables et budgétaires, dans le souci d’améliorer la lisibilité des
opérations et des états financiers et de faciliter la communication financière ;
- le renforcement du contrôle interne pour fiabiliser les comptes ;
- le développement du partenariat comptable avec les gestionnaires locaux.
PLF 2015 67
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

La mission d’expertise et d’appui exercée par la DGFiP auprès des élus locaux concerne tous les domaines de
l’activité financière locale : l'aide à l’élaboration des budgets locaux, les analyses financières rétrospectives et
prospectives, l'aide à la gestion de la trésorerie, le conseil en matière juridique et de fiscalité locale.

Cette mission de conseil s’est renforcée ces dernières années, notamment à travers la mise en œuvre de cadres
contractuels adaptés prenant la forme d'une convention de services comptable et financier (CSCF) pour les
collectivités de grande taille, et d'un engagement partenarial pour les collectivités et établissements de taille plus
modeste.

EFFECTIFS

ETPT
A+ 309
A 4 503
B 9 313
C 7 072
Total 21 197

L’action n° 07 “ Gestion financière du secteur public local hors fiscalité ” s’appuie, pour la réalisation de ses missions,
sur les moyens suivants :
- les personnels des trésoreries (trésoreries secteur public local, trésoreries mixtes, paieries départementales, …),
des directions départementales et régionales des finances publiques, des directions des services informatiques
(DISI) et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette action ;
- l’ensemble des effectifs de la direction spécialisée des finances publiques pour l'Assistance Publique, Hôpitaux de
Paris (DSFP AP-HP).

Le nombre d’emplois affectés à cette action est de 21 197 ETPT. La répartition prévisionnelle de ces emplois est la
suivante :
ETPT

Recouvrement des produits locaux (recettes non fiscales émises par les collectivités locales) 7 834

Dépenses du secteur public local 6 161

Comptabilité du secteur public local 4 933

Prestations d’expertise et d’appui au secteur public local 2 269

Total des ETPT prévisionnels 21 197

Les effectifs de l’action n° 07 s’élevaient à 21 581 ETPT dans le PAP 2014, soit une baisse, en 2015, de 384 emplois
(1,8 % des effectifs).
La diminution prévisionnelle des effectifs de l’action 07 traduit la poursuite des gains de productivité attendus,
notamment grâce au déploiement des échanges dématérialisés permis par la version 2 du protocole d’échanges
standard de l’application de gestion comptable et financière des collectivités Hélios (PES V2). En outre, l’offre de
service de la DGFiP permet un renforcement du partenariat, au bénéfice des collectivités qui profitent de l’expertise et
des outils dématérialisés mis à leur disposition, notamment à des fins de certification pour les plus importantes d’entre
elles. Le partenariat ainsi engagé contribue à développer les mutualisations et in fine l’efficience.
L’action n° 07 mobilise 18,8 % du total des crédits du titre 2 de programme, compte tenu du volume global des ETPT
prévus pour cette action et de leur structure par catégorie.
68 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 22 460 000 23 120 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 22 460 000 23 120 000
Dépenses d’investissement 700 000 840 000
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 700 000 840 000
Total 23 160 000 23 960 000

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Les crédits de fonctionnement (hors dépenses indivises, inscrites au sein de l’action n° 09 “ Soutien ”) affectés
directement sur cette action se répartissent comme suit :

AE CP
DSFP AP-HP 2 400 000 2 400 000
PIAA 1 000 000 1 000 000
Affranchissement informatique et mécanique 14 700 000 14 700 000
Informatique 3 160 000 3 820 000
Huissiers de justice 1 200 000 1 200 000
Total 22 460 000 23 120 000

1- les dépenses de fonctionnement de la direction spécialisée des finances publiques pour l'Assistance Publique,
Hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) et des pôles inter régionaux d’apurement administratif (PIAA) à hauteur de 3,4 M€ en
AE et en CP.
Il s’agit principalement de loyers et charges locatives (1,4 M€), de frais d’affranchissement (0,3 M€) auxquels s’ajoutent
pour les PIAA des dépenses d’acheminement, d’archivage et de destruction des comptes de gestion (0,8 M€).
Le solde des autres dépenses de fonctionnement de ces structures (0,9 M€) concerne les charges courantes (frais de
déplacement, dépenses liées aux locaux, frais de justice, achats de matériel…) ;

2- l’affranchissement pour le compte des collectivités locales des établissements de services informatiques pour 13 M€
en AE et en CP et des directions locales à hauteur de 1,7 M€ en AE et en CP ;
3- la part des dépenses informatiques directement rattachable à cette action, soit 3,16 M€ en AE et 3,82 M€ en CP. Elle se
divise en activité de :
- " services applicatifs de gestion comptable et financière des collectivités publiques et des établissements publics "
liés au projet HELIOS pour 2,9 M€ en AE et 3,5 M€ en CP.
Il s’agit de la poursuite de l’industrialisation de la dématérialisation, du développement de restitutions plus
performantes répondant mieux aux attentes des utilisateurs et de frais de maintenance (c’est-à-dire de dépenses
d’exploitation des sites de production, de tierce maintenance applicative et de mise à niveau des matériels et
logiciels).
La dématérialisation des pièces comptables des collectivités locales au travers de l’application PESV2 (protocole
d’échanges standards) est également financée sur ces crédits. La dématérialisation de la chaine comptable et
financière du secteur public local constitue un enjeu majeur pour la DGFiP. Le potentiel total de la dématérialisation
des pièces comptables et justificatives est évalué à 627 millions de feuilles pour 76 518 organismes publics locaux
représentant 170 000 budgets.
Cette prestation vise d'une part à la mise en place du "PES retour" pour intégrer automatiquement les
données d'exécution des opérations financières dans les services informatiques des collectivités et à
terme à une nouvelle offre de stockage/archivage sécurisé des pièces justificatives dématérialisées
s'appuyant sur l'infrastructure de la DGFiP ;
PLF 2015 69
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

" services applicatifs de valorisation, conseil fiscal et financier aux collectivités locales et établissements publics "
qui sont liés aux applications destinées aux collectivités locales DELPHES, FIDELIO pour 0,26 M€ en AE et
0,32 M€ en CP.
S’agissant des services aux collectivités locales, l’application DELPHES, infocentre décisionnel d’HELIOS, offre des
outils de contrôle interne, de pilotage et de mesure de l’activité sous la forme de tableaux de bord avec un portail
de saisie.
L’application FIDELIO, quant à elle, offre aux collectivités locales des outils de simulations fiscales permettant
d’optimiser leur gestion ;

4- les frais d’huissiers de justice pour l’exercice des poursuites pour les produits locaux, à hauteur de 1,2 M€ en
AE=CP.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Les crédits d’investissement affectés à cette action (0,70 M€ en AE et 0,84 M€ en CP) correspondent aux dépenses
informatiques directement imputables sur cette action. Ils financeront pour :
- 0,64 M€ en AE et 0,77 M€ en CP les dépenses de titre 5 prévues pour le projet Hélios dans le cadre notamment de la
poursuite de la dématérialisation ;
- 0,06 M€ en AE et 0,07 M€ en CP les dépenses d’investissement consacrées aux projets DELPHES et FIDELIO.

Fonds de concours et attributions de produits


Les crédits susceptibles d'être rattachés sur cette action par voie de fonds de concours ou d'attributions de produits
sont évalués à 3,55 M€. Ils proviennent :
- pour un montant estimé de 2,7 M€ des recettes de la rémunération pour services rendus au titre de la gestion
comptable des OPHLM et des OPAC par un comptable direct de la DGFiP (attribution de produits n° 07-2-2-382,) ;
- pour un montant estimé de 0,85 M€ des produits de la rémunération pour services rendus au titre de la mise en
place d'une procédure spécifique de débit d'office pour le recouvrement des prêts accordés aux collectivités et
établissements publics locaux par des organismes bancaires, d'une part, et de la diffusion d'informations par voie
télématique et serveur vocal auprès d'usagers extérieurs à l'administration, d’autre part (attribution de produits
n° 07-2-2-383).

ACTION n° 08 0,8 %
Gestion des fonds déposés

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 64 868 646 20 000 64 888 646 13 200 000


Crédits de paiement 64 868 646 20 000 64 888 646 13 200 000

L’action n° 08 “ Gestion de fonds déposés ”, mise en œuvre par la DGFiP, correspond aux services rendus aux
organismes soumis à une obligation de dépôt auprès de l’État et à la clientèle de la Caisse des dépôts et consignations
(CDC), pour laquelle la DGFiP agit en qualité de préposé.

S’agissant des organismes soumis à l’obligation de dépôts de fonds au Trésor (établissements publics, organismes de
la sphère État, régies des collectivités territoriales et organismes chargés de la gestion des dépenses d’avenir), la
DGFiP offre à ses clientèles un service bancaire et financier caractérisé par la gestion de comptes de dépôt de nature
bancaire et la mise à disposition au profit des agents comptables ou régisseurs des moyens de paiement pour
encaisser les recettes et procéder au paiement des dépenses. Elle poursuit la modernisation de ce service en
améliorant la qualité de la relation client au travers d’une gamme plus complète de prestations (élargissement de l’offre
bancaire en ligne par l’émission de virements SEPA, dématérialisation des échanges de données avec la clientèle).

S’agissant de la clientèle de la CDC (notaires, mandataires et administrateurs judiciaires, huissiers de justice,


organismes de protection sociale, secteur du logement social, associations, personnes protégées par la loi), l’activité
de préposé de la CDC, prévue par les dispositions des articles L518-14 et R518-24 du code monétaire et financier,
s’exerce dans le cadre d’une relation partenariale conventionnelle. En juin 2011, cette convention a été renouvelée
70 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

pour cinq ans. C’est dans ce cadre que la Caisse des dépôts et la DGFiP ont expérimenté en 2013 une nouvelle
organisation de l’activité de préposé au sein du réseau de la DGFiP visant à renforcer la relation client, en assurant
plus de conseil, d’appui et d’accompagnement des clients et à s’adapter aux évolutions du modèle bancaire. Cette
expérimentation menée en Haute-Normandie et dans deux départements de l’Ile-de-France (Hauts-de-Seine et
Yvelines) a consisté à regrouper au sein de centres de services bancaires les activités liées au traitement des
opérations bancaires et à renforcer dans chaque département la relation clientèle de proximité assurée par les chargés
de la relation clientèle.

Suite au succès de cette expérimentation, la nouvelle organisation sera généralisée en 2014 et 2015 sur l’ensemble du
territoire métropolitain. Elle se traduira notamment par la création de cinq centres de services bancaires et par le
renforcement du rôle des chargés de la relation clientèle situés dans chaque département.

EFFECTIFS

ETPT
A+ 17
A 212
B 474
C 326
Total 1 029

L’action n° 08 “ Gestion des fonds déposés ” est articulée autour de deux missions :
- préposé de la Caisse des dépôts et consignations,
- gestionnaire des comptes de dépôt de fonds au Trésor (collectivités locales, établissements publics nationaux et
locaux, régisseurs d’État ou du secteur local).
Ces missions sont principalement exercées dans les directions régionales et départementales des finances publiques.

Le partage des effectifs entre les deux activités de l’action n° 08 est le suivant :
ETPT
Activités de préposé de la Caisse des dépôts et consignations 559
Activités de dépôts de fonds au Trésor (DFT) 470
Total des ETPT prévisionnels 1 029

Les effectifs de l’action n° 08 s’élevaient à 1 102 ETPT dans le PAP 2014, soit une baisse, en 2015, de 73 emplois
(6,7 % des effectifs). L’enquête activité menée à l’occasion du RAP 2013 a permis une actualisation de la ventilation
par destination des emplois de l’action 8. Si le PAP 2014 avait tenu compte de cette nouvelle répartition, les effectifs
de l’action 8 en PAP 2015 ne diminueraient que de 43 ETPT, soit 4 %. La réorganisation des services avec la mise en
place des services de traitement des chèques (STC) de Lille et Créteil, d’une part, et des centres de services bancaires
(CSB) d’autre part, contribue à améliorer l’offre de service pour la clientèle et génère des gains de productivité.
L’action n° 08 mobilise 0,9 % du total des crédits de titre 2 du programme compte tenu du volume global des ETPT
prévus pour cette action et de leur structure par catégorie.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 20 000 20 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 20 000 20 000
Total 20 000 20 000
PLF 2015 71
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

En matière de gestion des fonds déposés, les crédits de fonctionnement portent exclusivement sur les dépenses
d’affranchissement réalisées par les directions locales. Les efforts de la DGFiP pour rationaliser cette nature de
dépense et la dématérialisation des échanges entre la clientèle des fonds déposés et les services locaux de la DGFiP
se traduisent par une budgétisation pour un faible montant de crédits directement rattachables à cette action.
Les autres dépenses de fonctionnement contribuant à cette action sont des dépenses indivises, inscrites au sein de l'action
n° 09 “ Soutien ”.

Fonds de concours et attributions de produits


Les crédits susceptibles d'être rattachés sur cette action par voie de fonds de concours ou d'attribution de produits
atteindront au minimum 13,2 M€ en 2015. Ils proviennent du rattachement sur le budget de la DGFiP de " recettes
provenant de l'intéressement versé par la Caisse des dépôts et consignations au titre de l'activité de préposé de la
DGFiP " (ADP n° 07-2-2-271). Cette prévision annuelle est établie sur le montant de l’intéressement garanti, prévu par
la convention de partenariat signée entre la CDC et la DGFiP.

ACTION n° 09 24,1 %
Soutien

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 958 763 850 1 053 679 755 2 012 443 605 1 700 000
Crédits de paiement 958 763 850 950 236 446 1 909 000 296 1 700 000

L’action n° 09 “ Soutien ” regroupe les crédits des fonctions transversales et des dépenses indivises. Elle a pour
vocation d'intervenir en support des autres actions “métier” du programme et regroupe :

1) l’ensemble des effectifs de la DGFiP qui exercent des missions transversales permettant aux autres acteurs du
programme de réaliser leurs tâches. On peut les regrouper en cinq fonctions principales :

- état-major et pilotage (comprenant les emplois de direction, les activités de contrôle, gestion et communication) ;

- audit et contrôle interne ;

- gestion des ressources humaines et des moyens ;

- informatique ;

- service, accueil et divers : agents de services et d’accueil, secrétariat…

2) l’ensemble des dépenses indivises mises en œuvre dans le réseau de la DGFiP sur les titres 3 et 5, qu’il s’agisse de
dépenses liées aux locaux, au fonctionnement des services, aux frais de justice ou aux dépenses informatiques. Les
possibilités d’affectation directe des dépenses en cause sur une seule action de politique étant, par construction,
limitées dans un tel réseau, les dépenses indivises représentent de ce fait une part importante des moyens des titres 3
et 5 du programme. Afin d’assurer toute la lisibilité et transparence requises, la ventilation de ces dépenses indivises
est assurée dans le cadre de l’analyse des coûts des actions.

EFFECTIFS

Total Action n° 09
A+ 321
A 4 899
B 4 766
C 4 332
Totaux 14 318
72 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les effectifs de l’action n° 09 “ Soutien ” comprennent les personnels affectés, au sein des directions régionales et
départementales des finances publiques, des services centraux et des directions nationales et spécialisées, sur des
fonctions transversales et de support, permettant aux autres acteurs du programme de réaliser leurs missions.
Cette action inclut également les effectifs ne pouvant être rattachés directement à des fonctions métier (stagiaires des
écoles, agents à disposition d’autres programmes, etc.).

Les effectifs de l’action n° 09 s’élevaient à 14 278 ETPT dans le PAP 2014, soit une hausse apparente de 40 ETPT (0,3 %
des effectifs). L’enquête activité menée à l’occasion du RAP 2013 a permis une actualisation de la ventilation par destination
des emplois de l’action n° 9. Si le PAP 2014 avait tenu compte de cette nouvelle répartition, les effectifs de l’action 9 en PAP
2015 afficheraient une diminution de 222 ETPT, soit 1,5 %.

L’action n° 09 mobilise 13,6 % des crédits de titre 2 du programme, compte tenu du volume global des ETPT prévus
pour cette action et de leur structure par catégorie.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 1 028 759 755 931 051 446


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 028 759 755 931 051 446
Dépenses d’investissement 24 620 000 18 885 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 20 360 000 12 530 000
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 4 260 000 6 355 000
Dépenses d’intervention 300 000 300 000
Transferts aux autres collectivités 300 000 300 000
Total 1 053 679 755 950 236 446

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Les crédits de fonctionnement de l’action n° 09 " Soutien ” s’élèvent à 1 028,8 M€ en AE et 931,1 M€ en CP.
Ils regroupent les crédits de titre 3 d'administration centrale et des directions nationales, spécialisées et locales non
affectés directement sur les actions n° 01 à 08 et les crédits imputables à cette action.
Les dépenses de fonctionnement non affectées directement sur les actions n° 01 à 08 relèvent de la notion de
“ dépenses indivises ”, c’est-à-dire de dépenses partagées entre plusieurs actions, sans qu’il soit possible d’effectuer
une affectation directe à une action de politique publique. Cette particularité, propre aux réseaux de services
polyvalents, explique le poids important des dépenses figurant dans l’action “ Soutien ”. La ventilation de ces dépenses
indivises entre les différentes actions de politique est effectuée in fine, dans le cadre de la comptabilité d'analyse des
coûts, selon une logique reposant sur des clés différenciées en fonction de la typologie des dépenses concernées.

Afin de favoriser le suivi de la programmation et de l’exécution de la dépense, mais aussi le contrôle interne
budgétaire, les dépenses de l'action n° 09 sont présentées ci-après de manière harmonisée suivant le nouveau
référentiel de programmation par activités de la DGFiP mis en place pour la gestion 2015 et validé par la direction du
budget.
Les dépenses sont ainsi regroupées selon 4 grands thèmes (dénommés « opérations programmées » en
programmation). Chaque thème rassemble en cohérence les dépenses selon leurs natures (« activités »).

1) Les dépenses immobilières


Les dépenses immobilières sur cette action représentent 58,5 % en AE et 53,9 % en CP des dépenses indivises de
fonctionnement de la DGFiP, soit 601,9 M€ en AE et 501,5 M€ en CP.
Elles sont déclinées ci-après conformément au référentiel élaboré au niveau interministériel pour le suivi des dépenses
immobilières qui a été intégré au référentiel par activités de la DGFiP :
PLF 2015 73
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

a- les dépenses de l'occupant pour 583,4 M€ en AE et 483,0 M€ en CP qui regroupent les loyers (budgétaires et non
budgétaires), les dépenses d'entretien courant, les fluides, les services et les autres dépenses :
- les loyers budgétaires (249,5 M€ en AE=CP) représentent 49,8 % des dépenses immobilières en CP de l'action et
subissent une revalorisation "mécanique" estimée en 2015 à 1,54 % sur la base de l'indice des loyers des activités
tertiaires (ILAT) ;
- les loyers non budgétaires hors charges locatives (208,6 M€ en AE et 114,7 M€ en CP) ;
Il est rappelé que le montant en AE tient compte de l'estimation de besoins supplémentaires nécessaires pour des
projets de baux à construction (engagement pour une durée ferme) non réalisés en 2014 et reportés pour 2015,
notamment en Guadeloupe (26 M€), à Bobigny (65 M€) et à Vannes (8 M€) ;
- énergie, fluides et taxes associées (52,8 M€ en AE et en CP) ;
- les services tels que les frais de gardiennage, nettoyage et de collecte des déchets (40,5 M€ en AE et 38,5 M€ en
CP) ;
- l'entretien courant immobilier dont les charges locatives (21 M€ en AE et 16,5 M€ en CP) ;
- les autres dépenses qui comprennent les impôts liés à l'immobilier (11 M€ en AE et en CP) ;
b- les dépenses du propriétaire pour 18,5 M€ en AE=CP : Il s'agit pour le titre 3, de l'ensemble des dépenses
d'entretien dit "lourd" de la direction tel que l'entretien des bâtiments domaniaux, l'entretien des ascenseurs mais
également les charges de copropriété.

2) Les dépenses métiers


Ce poste, qui correspond à 21,6 % en AE et 23,8 % en CP des dépenses indivises de fonctionnement de la DGFiP,
soit 222 M€ en AE et en CP, regroupe les dépenses sous-jacentes à l'accomplissement des missions, hors les
dépenses affectées directement sur les actions concernées. Elles concernent en AE=CP :
- les frais d'affranchissement principalement les frais d'affranchissement mécanique des directions locales
(100,5 M€) qui resteront élevés tant qu'une majorité de contribuables ne recourra pas à la déclaration en ligne ;
- les travaux d'impressions y compris les frais de maintenance, imprimés et brochures tels que les imprimés des
campagnes fiscales, des brochures d’impôts directs locaux et d’impôt sur les revenus (48 M€) ;
- les frais de déplacement nécessaires aux missions (hors formation) comme ceux des agents chargés du contrôle
dans les directions locales (37,5 M€) ;
- les frais de justice tels que les honoraires d’avocats et d’huissiers, les frais de saisie, les actes et procédures, ou
liés aux décisions juridictionnelles comme les indemnités, les pénalités, les dommages et intérêts (19,5 M€) ;
- les frais bancaires, principalement les frais de commissions bancaires (16,5 M€).

3) Les dépenses informatiques


Représentant 11,7 % en AE et 13,3 % en CP, soit 120,8 M€ en AE et 123,5 M€ en CP des dépenses de
fonctionnement de l'action, ce poste est décliné en briques "informatique des services centraux", "informatique des
services déconcentrés", "frais de réseau" et "télécommunications" :
a- les crédits budgétés sur cette action pour l'informatique des services centraux s'élèvent à 81,6 M€ en AE et 84,3 M€
en CP. Ils serviront à couvrir les dépenses :
- d'infrastructure pour 76,9 M€ en AE et 78,7 M€ en CP qui concernent les activités :
- des services d’hébergement applicatifs (1,3 M€ en AE et 2,1 M€ en CP) ;
- des services transport de données (2,3 M€ en AE et 3,6 M€ en CP) ;
- des services de sécurité informatique (3,5 M€ en AE et 3,8 M€ en CP) ;
- de maintenance du parc installé, soit l'entretien du matériel (19,7 M€ en AE et 15,2 M€ en CP) ;
- de redevances logicielles (29,4 M€ en AE et 30,9 M€ en CP) malgré le recours intensif à des logiciels libres ;
- des autres services infrastructures et notamment les achats de matériels (20,7 M€ en AE et 23,1 M€ en CP).
- des applications de ressources humaines (2,0 M€ en AE et 2,5 M€ en CP) qui concernent en quasi-totalité le projet
SIRHIUS (cf. grands projets) ;
- des applications supports et transverses hors ressources humaines (1,8 M€ en AE et 2,2 M€ en CP) tels que AGIR
et ARIS qui gèrent le contrôle interne et la maîtrise des risques, OPERA CDG pour le contrôle de gestion, et
SYGMA pour l'audit des services extérieurs de la DGFiP ;
- de bureautique de l'administration centrale (0,9 M€ en AE et en CP) ;
74 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

b- les crédits prévus pour l'informatique des services déconcentrés (14,2 M€ en AE=CP) comprennent les achats de
services informatiques et de logiciels pour 2,2 M€ en AE et en CP et le renouvellement des matériels et consommables
micro-informatiques à hauteur de 12 M€ en AE et en CP ;

c- les dépenses de réseau qui concernent les frais d'abonnement et de connections sont estimées à 6 M€ pour
l'administration centrale et 10 M€ pour les services déconcentrés, soit 16 M€ en AE et en CP ;

d- les télécommunications qui couvrent les dépenses de téléphonie (fixe, mobile, numéros spéciaux) sont évaluées à
9 M€ en AE et en CP.

4) Les moyens de fonctionnement


Les crédits affectés à ce poste comprennent les frais de formation, divers achats, locations et entretien de matériels, la
sécurité de fonctionnement, l'action sociale, les prestations de service, les frais de transports, les fournitures et les
moyens généraux.
Stricto sensu, ils ne représentent plus aujourd'hui que 8,2 % en AE et 9 % en CP des dépenses indivises de
fonctionnement de la DGFiP, soit 84,1 M€ en AE et en CP. Ils se décomposent en AE = CP comme suit :
- la formation dont les locations de salle et indemnités de stage pour 20 M€ ;
- les achats, locations et entretien de matériels qui concernent notamment le mobilier pour 16 M€ ;
- la sécurité de fonctionnement, principalement les dépenses liées aux transports de fonds, à hauteur de 12,5 M€ ;
- les dépenses de fonctionnement à hauteur de 10 M€, réalisées dans le cadre des conditions de vie au travail, de
l'action sociale et de la santé et de la sécurité au travail. Il s'agit essentiellement :
- des participations financières de fonctionnement (5 M€) destinées aux associations gérant les
252 restaurants administratifs auxquels les agents de la DGFiP ont accès ; ainsi que des participations
financières de fonctionnement pour l’association de la résidence de l’école nationale des finances publiques
(ARENFiP), pour l’association pour le logement de stagiaires (ALS) de l’école nationale des finances
publiques (ENFiP) des établissements de Lyon et Noisiel, pour l’association de gestion du restaurant (AGR)
de l’ENFiP de l’établissement de Noisiel ;
- du financement des aménagements de postes pour favoriser l'insertion des personnes handicapées ;
- des contributions au fonds d'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP)
d’environ 0,5 M€ en 2015 ;
- du financement de l'exécution du programme annuel de prévention mis en œuvre dans le cadre du document
unique d'évaluation et de recensement des risques professionnels (DUERP) ;
- les dépenses de services extérieurs comme les frais d'étude, d'enquête et de conseil, les autres
rémunérations d'intermédiaires et honoraires, principalement les honoraires de médecin pour 7,7 M€ ;
- les dépenses de fournitures de bureaux pour 6,7 M€ ;
- les frais de transports, notamment de biens, à savoir le coût des déménagements mobiliers, à hauteur de 6,5 M€ ;
- les moyens généraux regroupant divers frais tels que les dépenses de documentation et d'actions de
communication pour 4,7 M€.

Fonds de concours et attributions de produits


Les crédits susceptibles d'être rattachés sur cette action par voie de fonds de concours ou d'attributions de produits
sont évalués à 1,7 M€. Ils proviennent des recettes des produits de cessions de biens mobiliers bénéficiant à la DGFiP
(attribution de produit n° 07-2-2-705), ainsi que du rattachement attendu sur l’attribution de produit n° 07-2-2-277
(rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations fournies par la DGFiP) des sommes notamment
versées par le groupement d'intérêt général ADETEF.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Les dépenses du titre 5 (24,6 M€ en AE et 18,9 M€ en CP) relèvent de la notion de dépenses indivises présentée dans
la justification des dépenses de fonctionnement du titre 3, ci-dessus.
Les crédits consacrés au titre 5 correspondent :

- à certains achats de matériels classés dans la catégorie des dépenses d’investissement compte tenu de leur valeur
ou de leur destination, soit 1,7 M€ en AE et en CP ;
PLF 2015 75
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156

- à la part immobilisable des dépenses informatiques évoquées d’une part, sous la rubrique “ dépenses métiers ” des
crédits de fonctionnement et d’autre part, sous la rubrique “ Grands projets transversaux - projets informatiques les
plus importants ” pour un montant de 7,1 M€ en AE et 10,4 M€ en CP. Il s'agira principalement de dépenses
relatives aux "infrastructures" (hébergement, transport de données, sécurité, maintenance, redevances) pour
6,7 M€ en AE et 9,7 M€ en CP ;

- aux dépenses d'investissement immobilier à hauteur de 15,8 M€ en AE et 6,8 M€ en CP et qui génèreront des
économies de fonctionnement à moyen terme.
Les dépenses d’investissement immobilier prévues en 2015 sur le programme 156 viennent en complément des
actions conduites à partir des programmes 723 et 309.
Pour mémoire, le programme 309 “ Entretien des bâtiments de l'État ”, qui a été régionalisé pour la DGFiP à compter
du 1er janvier 2013, finance en principe les opérations liées à l’amélioration de la performance énergétique, à
l’accessibilité aux personnes handicapées, à la mise en sécurité des immeubles et à la réalisation des contrôles
réglementaires.
En outre, la DGFiP bénéficie à ce jour d’un retour partiel (après contribution au désendettement et dispositifs de
mutualisation interministériels et ministériels) du montant des cessions qui alimentent le programme 723 de la mission
“ Gestion du patrimoine immobilier de l'État ” qui permet de financer la politique d’optimisation du parc immobilier
domanial de la DGFiP.

La politique immobilière de la DGFiP financée sur le programme 156 reste structurée autour de quatre principaux
axes :
1/ La DGFiP poursuit activement une démarche de rationalisation du parc l’immobilier en conformité avec la politique
immobilière de l’État.
Les orientations retenues visent à rationaliser et densifier prioritairement les implantations immobilières dans les
communes où sont recensés plusieurs sites en tenant compte des évolutions sur l’organisation des services.
La libération de surfaces domaniales et locatives permet ainsi de maîtriser le coût des loyers budgétaires et diminuer le
poids des loyers privés. Elle réduit, par ailleurs, les frais de gestion associés à l’occupation des locaux (fluides,
nettoyage, charges locatives).
Ces opérations d’optimisation impliquent toutefois le financement préalable de travaux d’aménagements dans les sites
destinés à accueillir les personnels à reloger en vue de la libération des locations ou des biens à céder ;
2/ Le maintien de la qualité du parc (domanial et locatif) constitue un engagement constant dans la conduite de la
politique immobilière de la DGFiP. Ainsi, la qualité du parc immobilier de la DGFiP s’élève à la côte 1,31 à la fin de
l’année 2013 (cote du logiciel de gestion immobilière ANTILOPE de 0 très bon à 3 mauvais).
Il s’inscrit dans une démarche d’amélioration des conditions de vie au travail et d’accueil des usagers qui se traduit à la
fois par la réalisation de travaux de traitement de l’amiante, le maintien d’un haut niveau de sûreté immobilière destiné
à protéger les personnels et les biens, d’agencement des bureaux et d’aménagement des espaces d’accueil du public ;
3/ L’entretien et la mise aux normes des immeubles construits avant 1980 et occupés par les services de la DGFiP
dont la part est significative. Deux tiers du parc domanial et locatif est constitué d’immeubles construits avant 1980 (2
512 sur 3 725). Parmi ces deux tiers 27 % ont été construits dans les années 70 (687 immeubles sur 2 512).
Ces derniers nécessitent aujourd’hui des travaux de réhabilitation dans la mesure où les composants tels que
production de chaleur, isolation thermique, composants électriques (…) sont arrivés au terme de leur période
d’amortissement (30 ans au plus).
Des actions à caractère réglementaire sont également conduites autours de trois axes : le désamiantage, la maîtrise
de l'énergie, la mise en conformité des ascenseurs et les obligations d’accessibilité aux personnes handicapées ;
4/ Enfin, la DGFiP doit conduire à partir de 2015 des opérations immobilières dans le cadre de la mise en œuvre de la
démarche stratégique et de l’adaptation des structures et du réseau, notamment via l’expérimentation des centres de
contact et la mise en place des centres des services des ressources humaines (CSRH).
Les opérations suivantes illustrent la démarche de la DGFiP au plan immobilier :
76 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Site Objet Autorisations Prévisions de crédit


d’engagement de paiement 2015

Paris 17e Opération de rénovation du bâtiment, désamiantage et étanchéité 5 800 000 200 000

Beauvais Opération de regroupement des services de la DDFIP, aménagement et redistribution des locaux. 2 380 000 120 000

Quimperlé Opération de réfection du CDFIP 250 000 200 000

Paris 15e Opération de réhabilitation du réseau informatique 378 000 200 000

DÉPENSES D’INTERVENTION

La DGFiP est pleinement associée aux travaux du Comité des affaires fiscales de l’Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE) et ses différents groupes de travail, qui ont notamment pour objectif d’améliorer
la conception et le fonctionnement des systèmes fiscaux et de réduire les obstacles fiscaux aux échanges et aux
investissements internationaux.
Plus particulièrement, la DGFiP contribue aux travaux de mise à jour régulière du modèle de convention fiscale sur le
revenu et la fortune et d’adaptation des principes applicables en matière de prix de transfert.
Par ailleurs, elle participe activement aux travaux du Forum mondial sur la transparence et l'échange de
renseignements à des fins fiscales. Elle est également très mobilisée en matière d'échanges automatiques
d'informations à des fins fiscales dont le standard unique et international a été adopté par l'OCDE en 2014.
Enfin, depuis 2013, la DGFIP est pleinement impliquée dans la mise en œuvre du plan d’action relatif à la lutte contre
l’érosion des bases fiscales et les transferts de bénéfices (projet BEPS - base erosion and profit shifting).
Pour l'année 2015, la DGFiP demeurera fortement investie dans les travaux internationaux contre l’optimisation fiscale
des entreprises dans le cadre de BEPS ainsi qu'au niveau communautaire afin de réviser les directives fiscales
européennes dans le but de renforcer la lutte contre les doubles non-impositions et la planification fiscale agressive au
sein du marché intérieur.
Au titre de ces activités, 0,3 M€ en AE et en CP sont budgétés en crédits de titre 6.
PLF 2015 77
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 156

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Note explicative
Sont reconstitués en comptabilité d’analyse des coûts (CAC) les crédits prévisionnels complets des actions du programme, obtenus après ventilation
des crédits de pilotage, de soutien ou de services polyvalents, vers les actions de politique publique.
L’introduction de l’outil CHORUS, comme application de tenue de la CAC depuis le PLF 2014, permet de valoriser dans les PAP, les choix de
modélisation analytique préalablement opérés par les ministères pour chacun des programmes dont ils ont la charge.

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

FINANCES ET COMPTES PUBLICS

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES

P156
Gestion fiscale et financière de l’Etat et du secteur P218
public local Conduite et pilotage des politiques
économique et financière
01- Fiscalité des grandes entreprises

02- Fiscalité des PME P309


Entretien des bâtiments de l’Etat
03- Fiscalité des part. et fiscalité directe locale

05- Gestion financière de l’État hors fiscalité

06- Gestion des pensions

07- Gestion financière du secteur public local MISSION ECONOMIE


hors fiscalité

08- Gestion des fonds déposés


P305
09- Soutien
Stratégie économique et fiscale

LECTURE DU SCHÉMA

L’action n° 09 « Soutien » du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local »
regroupe les crédits des fonctions transversales et les dépenses indivises du programme. En comptabilité d’analyse
des coûts, elle est intégralement déversée sur les actions de politique publique du programme.
Par ailleurs, la prise en charge par le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public
local » des dépenses de fonctionnement de la direction de la législation fiscale, qui participe au programme 305
« Stratégie économique et fiscale » se traduit en comptabilité d’analyse des coûts par un déversement des dépenses
correspondantes du programme 156 vers le programme 305.
Enfin, le programme 156 reçoit des déversements du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques
économique et financière », programme soutien des ministères économiques et financiers, et du programme 309
« Entretien des bâtiments de l’État » qui regroupe une partie des crédits consacrés aux travaux d’entretien lourd des
bâtiments administratifs.
78 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 ANALYSE DES COÛTS

PRÉSENTATION DES CRÉDITS DE PAIEMENT CONCOURANT À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE

(en milliers d’euros)

Numéro et intitulé de l’action PLF 2015 Ventilation des crédits indirects * PLF 2015 Variation
crédits directs (1) crédits complets (2)

(y.c. FDC et ADP) au sein du programme entre programmes (y.c. FDC et ADP) entre (2) et (1)

01 - Fiscalité des grandes entreprises 118 624 +8 722 +3 906 131 252 +10,6 %
02 - Fiscalité des PME 1 747 534 +469 457 +76 067 2 293 058 +31,2 %
03 - Fiscalité des particuliers et fiscalité directe 2 234 156 +703 743 +107 720 3 045 620 +36,3 %
locale
05 - Gestion financière de l’État hors fiscalité 747 417 +237 796 +42 466 1 027 679 +37,5 %
06 - Gestion des pensions 66 576 +11 200 +5 532 83 307 +25,1 %
07 - Gestion financière du secteur public local 1 359 079 +456 821 +60 795 1 876 695 +38,1 %
hors fiscalité
08 - Gestion des fonds déposés 78 089 +22 703 +2 976 103 768 +32,9 %
09 - Soutien 1 910 700 -1 910 441 -259 0 -100 %
Total 8 262 174 0 +299 204 8 561 379 +3,6 %

* Les données de ventilation sont alimentées par CHORUS.

(en milliers d’euros)

Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -299 204
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)

Mission « Économie » +259


305 / Stratégie économique et fiscale +259
Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -299 463
218 / Conduite et pilotage des politiques économiques et financières -253 844
309 / Entretien des bâtiments de l’État -45 619

OBSERVATIONS

INTERDÉPENDANCES DU PROGRAMME DE POLITIQUE PUBLIQUE

Nombre de programmes partenaires (ou liés) 3


Programmes partenaires hors mission OUI
Programmes partenaires d’autres ministères NON

OBJETS ET RÈGLES STRUCTURANT LA VENTILATION

Objet Nombre Observation

Clés de ventilation utilisées 10 7 pour les déversements du P218, 2 pour l’affectation en provenance du P309 et 1
pour la ventilation interne de l’action 9
Unités de répartition retenues 03 ETPT, M2, %
Familles de soutien ventilé 07 Action sociale, santé et sécurité au travail et prévention médicale – Communication –
Informatique – Immobilier – Cadre de vie – Formation – Autres prestations d’appui et
de support
PLF 2015 79
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 156

ÉVOLUTION DU MODÈLE

Par rapport au précédent exercice, le modèle intègre l’évolution de la maquette du programme 218 « Conduite et
pilotage des politiques économique et financière », qui est le programme de soutien pour l’ensemble des programmes
des ministères économiques et financiers. Ainsi, le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du
secteur public local » reçoit désormais des déversements en provenance des seules actions n° 01 « État-major et
politiques transversales » et n° 05 « Prestations d’appui et de support » du programme 218.

ANALYSE DES ÉCARTS

Présentation des crédits de soutien interne et modalités de ventilation au sein du programme

L’action n°09 « Soutien » du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’Etat et du secteur public local »
intervient en support des autres actions « métier » du programme et comprend :
- les crédits correspondant à des fonctions transversales qui participent indirectement à la mise en œuvre de
l’ensemble des actions. Il s’agit des fonctions d’état-major et de pilotage des services, des fonctions d’audit et de
contrôle interne, de gestion des ressources humaines, de gestion des moyens et de la logistique en administration
centrale, en directions départementales ou régionales des finances publiques et en directions nationales et
spécialisées. Elle inclut également les crédits des personnels qui ne peuvent être rattachés directement à des
fonctions métier (stagiaires des écoles, agents à disposition d’autres programmes, etc.) ;
- les crédits indivis de titres 3 et 5 de la DGFiP, qu’il s’agisse de dépenses liées aux locaux, au fonctionnement des
services, aux frais de justice ou aux dépenses informatiques. Les possibilités d’affectation directe de ces crédits sur
une seule action de politique étant par construction limitées dans un tel réseau, ils représentent de ce fait une part
importante des moyens mutualisés du programme.

La DGFiP s’est attachée à identifier, dès le PLF, tous les crédits qui pouvaient être affectés sur les actions de politique
publique (affranchissement informatique, dépenses informatiques, dépenses des structures spécialisées, remises
diverses etc.).

Les crédits prévisionnels de personnel et de hors titre 2 de l’action soutien sont ventilés sur les différentes actions de
politique (actions n° 01 à 08) au prorata des équivalents temps plein travaillés (ETPT) totaux de la DGFiP et sur le
programme 305 « Stratégie économique et fiscale » au titre de la gestion des personnels et des crédits de
fonctionnement de la DLF.

Présentation des crédits de soutien en provenance d’autres programmes

Crédits en provenance du programme 218

Le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » assure le soutien des programmes
de politique publique des ministères économiques et financiers. Les crédits des actions n° 01 « État-major et politiques
transversales » et n° 05 « Prestations d’appui et de support » sont ventilés dans les différents programmes des
ministères économiques et financiers, dont le programme 156. Les modalités précises de ventilation de ces crédits de
support du programme 218 sont explicitées dans le projet annuel de performance de ce programme.
Les crédits de support ainsi déversés vers le programme 156 sont répartis sur les actions « métier » au prorata de
leurs ETPT.

Crédits en provenance du programme 309

Par ailleurs, le programme bénéficie d’un déversement de la part du programme 309 « Entretien des bâtiments de
l’État », à due concurrence des crédits qui lui sont dédiés.
Ces crédits sont ventilés au sein de chaque action « métier » du programme 156 au prorata des mètres carrés pour
les surfaces de l’administration centrale et des loyers budgétaires pour les services déconcentrés.
80 PLF 2015
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 ANALYSE DES COÛTS

Présentation des crédits ventilés vers d’autres programmes

Le fonctionnement de la direction de la législation fiscale, qui participe au programme 305 « Stratégie économique et
fiscale », est pris en charge par la DGFiP (gestion des ressources, logistique, etc.). Le déversement sur le programme
305 est double :
- quote-part des crédits prévisionnels de l’action soutien en titre 2 de l’administration centrale, au titre de la gestion
des agents de la DLF ;
- crédits prévisionnels alloués au titre des dépenses de fonctionnement, gérées par le programme 156.

Commentaires

Au PLF 2015, le programme concentre en son sein la majorité des crédits nécessaires à sa mise en œuvre, les
déversements externes représentant moins de 3,5 % des crédits du programme après ventilation (3,6 % au PLF 2014).

Le soutien interne représente quant à lui environ 23 % des crédits complets. Cette proportion est stable par rapport au
PLF 2014.
PROGRAMME 218
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

PROGRAMME 218
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES

MINISTRE CONCERNÉ : MICHEL SAPIN, MINISTRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS

Présentation stratégique du projet annuel de performances 82


Objectifs et indicateurs de performance 84
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 96
Justification au premier euro 99
Analyse des coûts du programme et des actions 132
82 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Laurent DE JEKHOWSKY
Secrétaire général
Responsable du programme n° 218 : Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

La présentation du projet de loi de finances pour 2015 est marquée par l’intégration du programme 221 « Stratégie
des finances publiques et modernisation de l’Etat » au sein du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques
économiques et financières ».

Cette fusion s’inscrit dans le cadre de l’effort de simplification de la cartographie budgétaire.

Le programme 218, qui accueillait jusqu’à présent les effectifs et les crédits du secrétariat général des ministères
économiques et financiers (SG), mais également de la direction des affaires juridiques (DAJ), des cabinets des
ministres, de l’inspection générale des finances (IGF), du contrôle général économique et financier (CGEFI), et de
plusieurs services de taille plus réduite mais porteurs d’enjeux majeurs (TRACFIN, service des achats de l’Etat,
agence du patrimoine immatériel de l'État, délégation nationale à la lutte contre la fraude, service des laboratoires,
médiations), regroupe désormais aussi les effectifs et crédits de la direction du budget (DB), de la direction générale
de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), de l’autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL), de
l’agence pour l’informatique financière de l’Etat (AIFE), du conseil de normalisation des comptes publics (CNoCP), de
l’observatoire des jeux (OdJ) et de l’opérateur national de paye (ONP).

Cette fusion a été l’occasion de réorganiser la présentation des emplois et crédits du programme 218 en quatre actions
:

- l’action n°1 « Etat-major et politiques transversales », regroupe les structures d’Etat-major telles que les cabinets, les
fonctions du secrétariat général consacrées au pilotage et les directions ou services dédiés à des politiques
ministérielles ou transversales telles que TRACFIN et la direction des affaires juridiques ;

- l’action n°2 « expertise, audit, évaluation et contrôle », est composée de l’IGF et du CGEFi, ainsi que de plusieurs
structures intervenant dans le domaine du contrôle ou de la régulation de secteurs ou de politiques spécialisés :
ARJEL, OdJ, CNoCP, commissions de contrôle de l’utilisation des fonds européens (CICC et CCCOP) ;

- l’action n°5 « prestations d’appui et de support », accueille les services du secrétariat général chargés des fonctions
logistiques, ainsi que plusieurs services support de Bercy et notamment l’institut de formation continue des ministères
(IGPDE) et le service commun des laboratoires, intervenant principalement pour les directions générales chargées de
la concurrence et de la répression des fraudes et des douanes ;

- l’action n°7 « pilotage des finances publiques et projets interministériels », regroupe l’essentiel des fonctions de
pilotage et d’animation des ministères économiques et financiers sur le champ des finances publiques, de la gestion
publique et de l’inter ministérialité (DB, DGAFP, service des achats de l’Etat (SAE), AIFE et ONP).

Le programme « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières », ainsi élargi, assure l’impulsion des
politiques publiques menées par les ministères économiques et financiers – ministère des finances et des comptes
publics, ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique - et le ministère de la décentralisation et de la fonction
publique, en ce qui concerne la maîtrise des finances publiques, la mise en œuvre des systèmes d’information
nécessaires au pilotage budgétaire et comptable et des ressources humaines, les activités d’expertise, de conseil et de
contrôle. Il permet la convergence des politiques ministérielles transversales (ressources humaines, systèmes
d’information…) et fournit des prestations de services harmonisées.
PLF 2015 83
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 218

La stratégie du programme repose sur trois axes :


- renforcer la cohérence et la convergence des politiques menées par les programmes des ministères grâce à l’action
du secrétariat général et améliorer les résultats des activités de gestion, tant au niveau économique que social et
environnemental ;
- améliorer la qualité des services rendus auprès des commanditaires, aussi bien internes qu’externes, des structures
en charge de l’audit, du contrôle, de l’évaluation ou de la régulation ;
- maîtriser les finances publiques et poursuivre la modernisation des systèmes d’information de pilotage des
ressources budgétaires, comptables et humaines de l’Etat.

Les objectifs et indicateurs du programme 218 ainsi reconfiguré, traduisent la diversité des métiers et des champs
d’action des directions qui le composent. Ils sont porteurs des efforts des ministères économiques et financiers en
matière de pilotage et de maîtrise des finances publiques, de leurs propres efforts sur la maîtrise du coût des fonctions
support, et de leur exigence d’amélioration de la qualité des prestations à l’égard de publics internes ou externes.

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Améliorer l’information auprès du Parlement et des publics externes


INDICATEUR 1.1 Qualité des objectifs, des indicateurs et de la JPE des programmes du budget de l’Etat
INDICATEUR 1.2 Taux de reconnaissance des projets ou actions ministériels par les publics externes

OBJECTIF 2 Améliorer la qualité des prestations de service aux administrations


INDICATEUR 2.1 Taux de satisfaction des commanditaires/clients
INDICATEUR 2.2 Indice de satisfaction des bénéficiaires des prestations de l’AIFE

OBJECTIF 3 Mettre en oeuvre une gestion personnalisée des ressources humaines


INDICATEUR 3.1 Part des agents de catégorie C ayant suivi au moins une formation dans l’année
INDICATEUR 3.2 Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987

OBJECTIF 4 Améliorer les conditions d’emploi, de travail et de vie des agents et de leurs familles
par la mise en oeuvre de prestations d’action sociale adaptées.
INDICATEUR 4.1 Part des agents bénéficiant de prestations d’action sociale adaptées dans les secteurs de la
restauration, de l’aide au logement et des séjours vacances pour enfants et adolescents

OBJECTIF 5 Maîtriser le coût des fonctions support


INDICATEUR 5.1 Gains relatifs aux actions achat interministérielles animées par le SAE
INDICATEUR 5.2 Indicateur d’efficience de la fonction achat
INDICATEUR 5.3 Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines
INDICATEUR 5.4 Ratio d’efficience bureautique
INDICATEUR 5.5 Efficience de la gestion immobilière
84 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE

Suite à la fusion du programme 221 « Stratégie des finances publiques et modernisation de l’Etat » et du programme
218, les objectifs et indicateurs des deux programmes ont été repris dans la maquette de performance du programme
218 pour l’année 2015 à l’exception des objectifs n°3 « Améliorer et fiabiliser le processus de paye des agents de
l’Etat » et 4 « Maîtriser le coût d’investissement et de gestion des systèmes d’information interministériels » du
programme 221, rendus obsolètes par la réorientation du projet « opérateur national de paye » en 2014.

Deux évolutions concernent les indicateurs et sous-indicateurs du programme :

- objectif 4 : le sous-indicateur « Part des demandes d’aides à la première installation instruites dans un délai égal ou
inférieur à 15 jours » est remplacé par un sous-indicateur plus représentatif de l’action des ministères économiques
et financiers au regard de l’aide au logement : « Part des logements sociaux réservés en PLAI, PLUS, PLS et
équivalents ».

- objectif 5 : l’indicateur « Gains relatifs aux actions achat animées par le SAE » est complété d’un sous-indicateur
relatif aux gains consolidés des établissements publics, ce qui permet de couvrir l’ensemble du périmètre
d’intervention du SAE.

OBJECTIF n° 1 : Améliorer l’information auprès du Parlement et des publics externes

Les attentes de l’Assemblée nationale et du Sénat sur la qualité des documents budgétaires, principalement les PAP
et les RAP, demeurent fortes, et plaident en faveur d’une meilleure mise en perspective des moyens de chaque
politique publique avec les objectifs qu’elles poursuivent.
Les ministères ainsi que la direction du budget veillent à répondre à ces attentes en consacrant, lors de chaque
exercice, les efforts nécessaires à leur amélioration.
La qualité des documents budgétaires est ainsi mesurée au travers de deux sous-indicateurs, l’un portant sur le
renseignement des prévisions et des cibles de performance, l’autre sur la satisfaction exprimée par les parlementaires
à l’égard des documents budgétaires (tous volets confondus) au travers d’une enquête annuelle.

Par ailleurs, l’information des publics externes renforce la cohérence et la convergence des politiques publiques
menées par l’ensemble des programmes des ministères économiques et financiers, en accompagnant la mise en
œuvre des politiques ministérielles auprès de différents publics.
L’indicateur porté par le service de la communication (SIRCOM) du Secrétariat général, permet d’apprécier le niveau
d’atteinte de l’objectif auprès de deux publics externes différents et particulièrement importants en matière de
communication sur les politiques publiques : le grand public d’une part, à travers un sous-indicateur mesurant le taux
de reconnaissance des projets ou actions ministériels et les chefs d’entreprises d’autre part, à travers un sous-
indicateur relatif au taux de reconnaissance des projets ou actions ministériels en faveur du développement des
entreprises.

INDICATEUR 1.1 : Qualité des objectifs, des indicateurs et de la JPE des programmes du budget de l’Etat
(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux de documentation des indicateurs % 96 99 96 99 99 99


Taux de satisfaction du Parlement % 84 87 84 88 89 90
PLF 2015 85
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 218

Précisions méthodologiques
Source des données : Direction du budget (Farandole pour le 1er sous-indicateur, enquête annuelle de satisfaction pour le 2nd sous-indicateur)
Mode de calcul :
Le 1er sous-indicateur « taux de documentation des indicateurs » représente la proportion des indicateurs considérés comme documentés, c’est-à-dire
contenant une prévision pour N+1, une année cible et une valeur cible.
Pour le 2nd sous-indicateur « taux de satisfaction du Parlement », la mesure est faite sur la satisfaction à l’égard de l’ensemble des PAP et des RAP, et
sur la perception de l’évolution de la qualité des documents budgétaires. Ce sous-indicateur synthétique permet ainsi d’évaluer la satisfaction des
utilisateurs principaux, que sont notamment les administrateurs, les rapporteurs spéciaux et les rapporteurs pour avis des commissions des finances
de l’Assemblée nationale et du Sénat, sur les documents budgétaires (PAP et RAP). Depuis 2011, cette enquête menée par la direction du budget est
dématérialisée. Elle est réalisée grâce au logiciel Galileo.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Taux de documentation des indicateurs – Avec un taux de 99 % réalisé en 2013, l’enjeu est désormais de maintenir
le niveau de documentation atteint. Son maintien nécessitera cette année un effort conséquent compte tenu de la
rénovation de la maquette performance réalisée au PLF 2015. En effet, cette rénovation qui a conduit à réduire de
19 % le nombre total d’indicateurs de performance au budget de l’Etat, s’est également accompagnée d’un travail de
clarification ayant entraîné la révision des modalités de calcul pour près de 22 % des indicateurs. L’effort de
documentation portera donc tout particulièrement sur ces indicateurs « révisés ».
Taux de satisfaction du Parlement - Les évolutions introduites dans les documents budgétaires pour une meilleure
information des parlementaires avaient directement contribué à l’augmentation du taux de satisfaction entre 2012 et
2013. Il est donc attendu le même résultat des évolutions introduites dans les PAP 2015, notamment celle - à la
demande réitérée du Parlement et de la Cour des comptes - de justifier les évolutions des maquettes de performance
d’un PLF à l’autre (une rubrique spécifique a été créée en introduction des volets performance). La prévision actualisée
2014 est en conséquence augmentée de quatre points (de 84 % à 88 %) au regard du résultat 2013. En cible 2017, le
taux de satisfaction est fixé à hauteur de 90 %.

INDICATEUR 1.2 : Taux de reconnaissance des projets ou actions ministériels par les publics externes
(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux de reconnaissance des projets ou % 56,0 66,5 >= 56 >= 56 >= 58 >= 60
actions ministériels par le grand public
Taux de reconnaissance par les chefs % 52 57,6 >= 56 >= 56 >= 58 >= 60
d’entreprises des projets ou actions
ministériels en faveur du développement
des entreprises

Précisions méthodologiques
Source des données :
Observatoire externe pour le grand public : sondage réalisé tous les six mois par téléphone auprès d’un échantillon national (1 000 personnes)
représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Observatoire externe auprès des chefs d’entreprises : sondage annuel réalisé par téléphone auprès d’un échantillon national représentatif de 600
chefs d’entreprises.
Mode de calcul : Moyenne des taux de réponses positives à chaque rubrique de la question : « avez-vous entendu parler des décisions, actions ou
projets suivants : sujet 1, sujet 2, etc. » sans prise en compte d’une pondération entre les différents sujets.
L’indicateur donne le pourcentage moyen des français et des chefs d’entreprises connaissant les différentes actions ou projets ayant fait l’objet d’une
action de communication. Dans le cas d’enquêtes semestrielles, le résultat annuel du sous-indicateur est constitué par la moyenne de chaque vague
d’enquête.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La prévision 2015 est fixée à 58% pour les deux sous-indicateurs, soit un niveau de connaissance du public (grand
public ou chef d'entreprise) correspondant à un peu plus d’un Français sur deux pour les actions conduites par les
ministères économiques et financiers.
L’objectif fixé correspond à un niveau moyen de résultats constatés au cours des dernières années, intégrant à la fois des
niveaux de perception d'actions récurrentes, par définition mieux connues du grand public et des chefs d'entreprise, et
d'actions nouvelles dont la perception est par essence plus incertaine.
La cible de l’objectif est progressivement augmentée afin d’atteindre sur les deux sous-indicateurs, un taux de
connaissance des actions ministérielles supérieur ou égal à 60% en 2017.
86 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 2 : Améliorer la qualité des prestations de service aux administrations

L’amélioration de la qualité des services rendus à destination des usagers internes aux ministères ou à destination
des usagers externes (autres administrations, entreprises, etc.) constitue un enjeu majeur de la performance du
programme 218 dans le cadre de ses fonctions transversales.

Cet objectif, rattaché à plusieurs actions du programme, traduit la priorité accordée à l’écoute des attentes des
commanditaires et au suivi de l’impact des prestations mises en œuvre.

Le premier indicateur mesure la satisfaction des commanditaires/clients de l’inspection générale des finances (IGF),
des services du contrôle général économique et financier (CGEFi) et de la direction des affaires juridiques des
ministères économiques et financiers (DAJ).

Pour améliorer la qualité de service aux administrations délivré par le système d’information Chorus, support technique
d’application de l’ensemble des dispositions de la LOLF, l’agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE) suit à
travers le second indicateur, la satisfaction des bénéficiaires de ses services (administrations centrales et
déconcentrées), soit plus de 50 000 utilisateurs.

Deux enquêtes semestrielles de satisfaction sont menées auprès de trois types de bénéficiaires :
- les décideurs : ensemble des acteurs qui participent au cadrage des actions de l’AIFE notamment les membres du
comité d’orientation stratégique (COS), les maîtrises d’ouvrage métiers (DGME, DB, DGFiP, DGDDI), les directeurs
des affaires financières des ministères et secrétaires généraux, les directeurs informatiques, etc. ;
- les relais : ensemble des acteurs qui participent à la sensibilisation et à la mobilisation autour des applications de
l’AIFE ;
- les utilisateurs : ensemble des acteurs qui utilisent les applications financières de l’État.

INDICATEUR 2.1 : Taux de satisfaction des commanditaires/clients


(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux de satisfaction des commanditaires % 90 92,2 91 91 91 91


des missions de l’IGF (1)
Taux de satisfaction des directions % 90,0 93,9 91 92 92 92
partenaires du CGEFI (2)
Taux de satisfaction des structures clientes % 92,8 93 88 88 89 90
sur les consultations juridiques de la DAJ
(3)

Précisions méthodologiques
Source des données : IGF, CGEFi et DAJ
La mesure de la satisfaction des trois sous-indicateurs s’appuie sur un dispositif basé sur un questionnaire adressé systématiquement à l’ensemble
des commanditaires d’une mission (hors mission d’inspection et d’audit interne et missions d’assistance) pour l’IGF, à l’ensemble des commanditaires
et directions partenaires pour le CGEFi et avec chaque consultation juridique aux bénéficiaires du secteur public (hors cabinets de Bercy) pour la DAJ.
Mode de calcul : La satisfaction des commanditaires des trois sous-indicateurs est mesurée à travers plusieurs critères. Chaque critère est apprécié
sur une échelle à quatre niveaux : « très insuffisant », « insuffisant », « satisfaisant », « très satisfaisant ». Chaque niveau de satisfaction est affecté
d’une note allant de 0 (très insuffisant) à 3 (très satisfaisant). Le résultat de chaque sous-indicateur est la moyenne des notes obtenues ramenée à
100.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

L’indicateur mesurant le taux de satisfaction des commanditaires/clients, est composé de trois sous-indicateurs pour
chacun des trois types de prestations :
PLF 2015 87
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 218

- le premier sous-indicateur mesure la satisfaction des commanditaires sur toutes les missions d’évaluation et de
conseil de l’IGF. L’objectif de 91 % reflète un très haut niveau de satisfaction des commanditaires qui intègre cinq
critères : le respect des délais, la qualité du dialogue entre le commanditaire et les équipes réalisant la mission, la
qualité des travaux, la qualité du diagnostic ainsi que la pertinence et le réalisme des propositions ;
- le deuxième sous-indicateur mesure la satisfaction des commanditaires et directions partenaires du CGEFi.
L’objectif de 92 % traduit également un niveau très élevé de satisfaction des différents commanditaires ;
- le troisième sous-indicateur mesure la satisfaction des commanditaires de consultations juridiques (ensemble des
administrations de l’État et de leurs établissements publics). Il est porté par la DAJ. Les résultats obtenus en 2012
et 2013 (92,8% et 93%) conduisent à élever l’objectif 2015 à 89%, niveau très ambitieux compte tenu de l’exigence
particulière du mode de calcul de cet indicateur, et qui laisse néanmoins, si le progrès enregistré depuis 2011 sur
cet indicateur se confirme, une marge de progression jusqu’à 90% en 2017.

INDICATEUR 2.2 : Indice de satisfaction des bénéficiaires des prestations de l’AIFE


(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Indice de satisfaction des bénéficiaires des Point 79 87 72 80 82 86


prestations de l’AIFE

Précisions méthodologiques
Source des données : AIFE
Mode de calcul : L’indicateur de performance de l’AIFE est élaboré à partir d’enquêtes de satisfaction semestrielles réalisées depuis 2006 auprès d’un
« panel » d’utilisateurs représentatifs des différents niveaux (maîtrise d’ouvrage, directions financières des ministères, utilisateurs de base). L’enquête
semestrielle est réalisée à partir d’un questionnaire informatisé disponible pour l’ensemble des publics concernés.

Modalités d’élaboration de l’indicateur :


Afin de garantir l’objectivité des résultats, le calcul de l’indicateur et la réalisation des enquêtes ont été confiés à un institut de sondage indépendant.
La méthode retenue évalue quatre dimensions :
- la satisfaction par rapport aux prestations de l’AIFE,
- la performance de l’AIFE,
- la nécessité des prestations de l’AIFE pour les personnes interrogées,
- l’utilité des prestations de l’AIFE pour les personnes interrogées.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Comme les années précédentes, la stabilisation des processus de fonctionnement permanent a été poursuivie en
2014. Les très bons résultats obtenus en 2013 reflètent l’atteinte d’un premier palier de fonctionnement nominal
généralisé dans l’utilisation et la maintenance du SI Chorus mais également le volant important d’évolutions du
système d’information mis en œuvre pour répondre aux besoins des utilisateurs.
Au-delà de la recherche permanente d’amélioration de l’efficacité de la maintenance de Chorus, la conduite de projets
connexes à Chorus se poursuit afin d’apporter de nouveaux services ou des évolutions dans la livraison de services
déjà existants. Cependant, cette réalisation des évolutions souhaitées et des projets espérés pourraient être limitée
impactant temporairement la satisfaction des utilisateurs.
Dans cette perspective, la trajectoire 2014-2017 de l’indice de satisfaction reste prudente au regard de la réalisation
2013.
88 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 3 : Mettre en oeuvre une gestion personnalisée des ressources humaines

La recherche d’un meilleur exercice des missions, combinée à la volonté de mieux prendre en compte les besoins et
les aspirations professionnels des agents, conduisent l'administration à développer une gestion plus qualitative et
individualisée des ressources humaines (RH). Elle vise notamment à donner à chaque agent les moyens d’adapter ses
compétences à l’évolution de ses fonctions. Ainsi, dans un contexte de forte évolution des métiers, la formation doit
permettre à chaque agent de s’adapter à l’évolution de ses fonctions et de l’organisation du service, de se préparer à
un nouvel emploi, d’accroître ses compétences ou d’en acquérir de nouvelles pour faciliter son évolution
professionnelle. La finalité poursuivie est de mieux intégrer la formation continue tout au long de la vie professionnelle,
dans la gestion des parcours et l’exercice des responsabilités managériales.

Le développement d’une gestion plus qualitative et personnalisée des ressources humaines trouve également sa
traduction dans la politique volontariste conduite par les ministères en faveur de l’insertion des travailleurs handicapés.
Au-delà de l’effort financier depuis longtemps réalisé en faveur de l’insertion et du renforcement des actions
d’information, de formation et de sensibilisation de tous les publics (notamment de la sphère RH), les ministères se
sont engagés à accroître le recrutement de personnes handicapées pour atteindre le taux d’emploi fixé par la loi.

L’atteinte de l’objectif est mesurée à travers deux indicateurs : la formation continue des agents de catégorie C et le
taux d’emploi des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987.

INDICATEUR 3.1 : Part des agents de catégorie C ayant suivi au moins une formation dans l’année
(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Part des agents de catégorie C ayant suivi % 66,9 78,9 70 70 70 70


au moins une formation dans l’année.

Précisions méthodologiques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul de l’indicateur : L’indicateur mesure les efforts accomplis en matière d’accès des agents de catégorie C à la formation continue. Il se
calcule en établissant le rapport entre le nombre d’agents de catégorie C (titulaires et contractuels) ayant suivi au moins une formation continue (hors
préparation aux concours et examens) dans l’année et l’effectif total des agents de catégorie C (titulaires et contractuels) en fonction au 31 décembre
de l’année.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

L’indicateur 3.1 s’intéresse plus particulièrement à la formation continue des agents de catégorie C, qui
représentaient, au 1er janvier 2013, 30 % des effectifs des ministères économiques et financiers, et pour lesquels ont
été engagées, depuis 2004, des mesures visant à développer leur accès à la formation. Les actions de formation
continue suivies par ces agents répondent à trois grands objectifs : faciliter l’exercice de leur métier, s’insérer dans les
différents mouvements de réforme et acquérir individuellement des compétences nouvelles. Le contenu et l’ampleur de
ces actions sont donc largement dépendants de la réalisation de grands projets structurants liés aux évolutions des
techniques et des procédures « métier ».

L’objectif de 70 % des agents de catégorie C suivant chaque année une action de formation dans les différents
services des ministères représente un enjeu fort. Cet objectif a pu être dépassé en 2013 grâce à la généralisation des
formations à la déontologie et à la lutte contre les discriminations. Le résultat 2013 reste par conséquent lié au
renforcement conjoncturel de certaines formations. En conséquence, il convient de consolider le résultat obtenu et de
maintenir l’objectif de 70 % pour les prochaines années.
PLF 2015 89
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 218

INDICATEUR 3.2 : Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet
1987
(du point de vue du citoyen)
indicateur transversal
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Part des bénéficiaires de l’obligation % 5,4 5,6 5,75 5,7 5,8 6


d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10
juillet 1987

Précisions méthodologiques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul : L’indicateur mesure les efforts des ministères économiques et financiers en matière d’accès des personnes handicapées aux emplois
offerts. La part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi correspond au taux légal tel qu’il est défini par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987. La loi impose
à l’ensemble des employeurs de plus de 20 salariés, notamment à l’État et à ses établissements publics, une obligation d’emploi égale à 6% de
l’effectif total de leurs agents.
Le taux est calculé de la façon suivante :
- le numérateur est égal à la somme des bénéficiaires de l’obligation d’emploi rémunérés au 1er janvier de l’année de référence (cf. article L. 323-2 du
code du travail) et du nombre d’unités déductibles calculé sur la base du montant des dépenses consacrées à l’insertion des personnes handicapées
ou à des contrats avec le secteur du travail adapté ;
- le dénominateur correspond aux effectifs physiques payés des ministères économiques et financiers.
Le taux est calculé dans le cadre de la déclaration annuelle au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (FIPHFP),
déclaration imposée par la loi n° 2005-102 du 11 février 2005.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Le second indicateur RH présente le taux d’emploi des personnes handicapées au sein des ministères économiques
et financiers et de la direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP). Depuis 2007,
l’indicateur a constamment progressé grâce à une politique dynamique de recrutement. Ainsi, depuis 2009 et en flux, le
recrutement des personnes handicapées représente chaque année près de 10 % de l’ensemble des recrutements
externes des ministères économiques et financiers.

En 2015, les efforts des ministères pour l’intégration des personnes handicapées seront poursuivis avec pour objectif
d’atteindre un taux d’emploi de 5,8 %. Pour 2017, l’objectif d’un taux d’emploi des travailleurs handicapés au niveau
légal de 6 % est maintenu, la politique des ministères en faveur de l’insertion des travailleurs handicapés devant être
poursuivie.

OBJECTIF n° 4 : Améliorer les conditions d’emploi, de travail et de vie des agents et de leurs familles par la
mise en oeuvre de prestations d’action sociale adaptées.

L’action sociale ministérielle participe à la politique de gestion des ressources humaines. Elle regroupe l’ensemble des
prestations destinées à améliorer, directement ou indirectement, les conditions d’emploi, de travail et de vie des agents
et de leurs familles, notamment en les aidant à faire face à diverses situations difficiles et en leur facilitant l’accès à
des services collectifs. Leurs caractéristiques ainsi que leurs conditions d’octroi et de tarification les rendent
accessibles à l’ensemble des agents, en particulier ceux qui ont des revenus modestes.

La mesure de la réalisation de cet objectif se traduit par le suivi d’un indicateur composé de trois sous-indicateurs qui
illustrent trois principaux domaines d’intervention de l’action sociale des ministères économiques et financiers : la
restauration collective, l’aide au logement et les vacances-enfants.
90 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

INDICATEUR 4.1 : Part des agents bénéficiant de prestations d’action sociale adaptées dans les secteurs
de la restauration, de l’aide au logement et des séjours vacances pour enfants et adolescents
(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Part des agents ayant accès à une solution % 76,7 77,04 (*) >= 76,7 >= 77 >= 77 >= 77
de restauration collective (1)
Part des logements sociaux réservés en % 69,74 >= 60 >= 60 >= 60
PLAI, PLUS, PLS et équivalents (2)
Part des familles bénéficiaires des % 52,8 53,27 >= 50 >= 50 >= 50 >= 50
prestations "vacances enfants" dont le
quotient familial fiscal mensuel est inférieur
ou égal à 1 000 euros (3)

Précisions méthodologiques
Source des données : les données sont respectivement issues du secrétariat général pour les données relatives à la prestation « restauration », de
l’Association pour le logement du personnel des administrations financières (ALPAF) pour la mise en œuvre de la prestation « aide au logement », et
de l’Association éducation plein air finances (EPAF) pour la mise en œuvre de la prestation « vacances enfants ». Ces deux associations, qui
disposent d’un droit exclusif, sont liées aux ministères économiques et financiers par une convention d’objectifs et de moyens.
Mode de calcul des sous-indicateurs :
(1) Le premier sous-indicateur est calculé par la mise en rapport de l’effectif ayant accès à une solution de restauration collective (somme des agents
affectés dans les sites ministériels identifiés dans l’observatoire de la restauration comme bénéficiant d’un accès à un restaurant ministériel, inter
administratif ou conventionné) et l’effectif total (somme des effectifs au sein des sites ministériels en métropole et dans les DOM recensés dans
l’observatoire de la restauration).
(2) Le second sous-indicateur est calculé par la mise en rapport du nombre de logements sociaux réservés par l’ALPAF en prêt locatif aidé
d’intégration (PLAI), en prêt locatif à usage social (PLUS), en prêt locatif social (PLS) et équivalents et du nombre total de logements réservés par
l’ALPAF au cours de l’exercice comptable considéré.
(3) Le troisième sous-indicateur est calculé par la mise en rapport du nombre de familles bénéficiaires inscrites dans le logiciel ULYSSE (gestion
automatisée des inscriptions en colonies de vacances) ayant un quotient familial fiscal mensuel inférieur ou égal à 1 000 euros, en euros constants
base 2006 et du nombre total de familles bénéficiaires.
(*) résultat 2013 affiné depuis la publication du RAP2013

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Le développement de l’accès des agents à des solutions de restauration collective constitue une priorité,
conformément aux choix effectués dans le cadre de l’action sociale interministérielle. La restauration collective
représente ainsi le budget le plus important de l’action sociale (environ 20 %) ; chaque année, près de neuf millions de
repas sont servis par 927 structures de restauration.
Le taux du sous-indicateur relatif à la part des agents ayant accès à une solution de restauration collective traduit
l’effort engagé au cours des dernières années. La part des agents disposant d’une telle solution atteint un niveau
significatif qui devrait tendre à une stabilisation dans le contexte des redéploiements de services. Au regard des enjeux
en matière de politique sociale, le sous-indicateur confirme l’importance de la restauration collective et la nécessité
d’en préserver à minima le niveau déjà atteint.

La politique d’aide au logement constitue un axe important de l’action sociale ministérielle. Elle se décline en
réservations de logements et diverses prestations d’aides et de prêts majoritairement servies sous conditions de
ressources. Le sous-indicateur « logement » permet de s’assurer que le parc immobilier est tourné prioritairement vers
les familles les plus modestes. Son objectif s’inscrit dans la politique engagée en matière d’amélioration des conditions
de travail et de vie des personnels. L’indicateur doit rester supérieur au taux de 60% de l’ensemble des réservations de
logements.

Enfin, le troisième sous-indicateur concerne l’accès des catégories de personnel les plus modestes aux prestations
« vacances-enfants ». Ainsi, la tarification des prestations de séjours en colonies de vacances prend en compte le
montant des revenus des familles pour permettre aux enfants des agents relevant des catégories les plus modestes
d’accéder à des séjours à des tarifs réduits, sans pénaliser pour autant l’accès des enfants des autres catégories de
personnels.
La cible fixée à l’objectif du secteur vacances-enfants vise à confirmer qu’au moins 50 % des familles bénéficiaires ont
un quotient familial fiscal mensuel inférieur ou égal à 1 000 euros, en euros constants base 2006.
PLF 2015 91
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 218

OBJECTIF n° 5 : Maîtriser le coût des fonctions support

Les leviers d’action identifiés pour contribuer à la maîtrise des coûts des fonctions support reposent sur quatre axes
principaux : la globalisation et la standardisation des achats, la professionnalisation des fonctions support (notamment
de la fonction ressources humaines), l’efficience en matière bureautique et l’efficience de la gestion immobilière.

La globalisation et la standardisation des achats


Le service des achats de l’État (SAE) est chargé de porter les objectifs de la modernisation de la politique de l'achat
public au sein de l’État et de ses établissements publics.

Pour définir et mettre en œuvre la politique des achats de l’État, le SAE assure trois fonctions, en liaison avec les
responsables ministériels achat désignés dans chaque ministère, les responsables achat des établissements publics,
ainsi que les missions régionales achat mises en place dans les préfectures de région. Il définit les stratégies d’achat
et désigne l’opérateur chargé de les mettre en œuvre au niveau approprié (interministériel, ministériel, déconcentré). Il
peut aussi conclure les marchés, accords-cadres, ou toutes autres catégories de contrats destinés à répondre aux
besoins des administrations de l'État. Il assure l’animation interministérielle et inter-opérateurs de la fonction achat
(pilotage de groupes d’études, diffusion des bonnes pratiques…) et met en place des outils, des modes de travail
communs et des actions visant à professionnaliser la filière achat. Enfin, il mesure la performance des actions prévues
et réalisées.

La professionnalisation des fonctions support


Plusieurs chantiers importants sont actuellement conduits pour professionnaliser et moderniser la fonction ressources
humaines au sein des ministères économiques et financiers : le déploiement du nouveau SIRH ministériel SIRHIUS, la
mise en place progressive des centres de service RH, l’élaboration de nouveaux outils pour valoriser les compétences
et les parcours professionnels des agents, la montée en puissance de la gestion prévisionnelle des emplois, des
effectifs et des compétences (GPEEC) et la généralisation de dispositifs d’accompagnement de la mobilité interne et
externe.

Les actions engagées doivent se traduire par une optimisation des ressources humaines affectées au sein de
l’ensemble des services.

L’efficience en matière bureautique


L’indicateur d’efficience bureautique vise à mesurer l’une des dimensions de la performance des fonctions de soutien
informatique au travers de la maîtrise de la dépense bureautique. La réalisation de cet objectif s’apprécie par référence
au coût direct annuel moyen du poste de travail bureautique pour un parc donné de postes de travail.

L’efficience de la gestion immobilière


L’indicateur relatif à l’efficience immobilière répond aux exigences fixées en matière immobilière par le Premier
ministre. A cet égard, la politique immobilière de l’État répond à une triple préoccupation : assurer aux agents de l’État
un cadre de travail de qualité et fonctionnel, faire bénéficier les usagers de bonnes conditions d’accueil et utiliser le
patrimoine public dans des conditions qui garantissent la performance immobilière et la préservation de sa valeur.

INDICATEUR 5.1 : Gains relatifs aux actions achat interministérielles animées par le SAE
(du point de vue du contribuable)
indicateur transversal
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Gains relatifs aux actions achat Millions d’€ 76 104,3 100 100 100 100
interministérielles animées par le SAE
Gains consolidés interministériels Millions d’€ 340 345 400 450 500 500
Gains consolidés établissements publics Millions - - SO 200 300 300
d’euros
92 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Précisions méthodologiques
Source des données : Service des achats de l’Etat
Mode de calcul : La méthodologie de calcul est, depuis 2010, celle qui a été définie sur le plan interministériel. L’impact des gains est mesuré une
seule fois, l’année de réalisation du projet, sur une période de 12 mois, quelle que soit la durée effective de l’action. La méthode de calcul des gains
est fondée sur la comparaison entre des prix ou situations « de référence » et des prix ou situations « nouveaux ». L’écart de prix ou de coût est
multiplié par le volume prévisionnel annuel.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

L’objectif à trois ans (2013-2015) pour le périmètre strict des ministères est de 1,2 milliard d’euros de gains d’achat,
avec une cible totale de plus de 2 milliards à fin 2015 en incluant les établissements publics.

Le premier sous-indicateur rend compte des gains d’achat potentiels générés par les actions du SAE.
Les actions interministérielles consistent en la conception et la construction d’accords-cadres, de marchés ou de
conventions interministérielles, la préparation et le suivi du déploiement d’actions de progrès et de bonnes pratiques.
Ces actions, directement animées par les acheteurs du SAE, sont les années suivantes déployées par les ministères
ou les établissements publics. La stabilité, voire la baisse tendancielle des gains liés aux actions interministérielles
animées par le SAE témoigne de la difficulté à conduire ces projets sans relais ministériel suffisant.

Le deuxième et le troisième sous-indicateurs rendent respectivement compte des gains d’achat consolidés des
ministères et des établissements publics engagés dans la démarche.
Les ministères et les établissements publics identifient et conduisent des projets achats, certains résultant du
déploiement des actions du SAE, d’autres qui leur sont propres. L’ensemble de ces projets (déclinaison des projets
interministériels et projets propres) constitue le plan d’actions achats annuel de chaque ministère.

INDICATEUR 5.2 : Indicateur d’efficience de la fonction achat


(du point de vue du contribuable)
indicateur transversal
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Gains relatifs aux actions achat des Millions d’€ 61 30 60 66 66 66


ministères économiques et financiers (SAE
+ actions ministérielles propres)

Précisions méthodologiques
Source des données : Service des achats de l’Etat
Mode de calcul : L’indicateur 5.2 complète l’indicateur 5.1 en déclinant l’indicateur d’efficience de la fonction achat au niveau ministériel.
La méthodologie de calcul est la même que celle définie sur le plan interministériel. L’impact des gains est mesuré une seule fois, l’année de
réalisation du projet, sur une période de 12 mois, quelle que soit la durée effective de l’action. La méthode de calcul des gains est fondée sur la
comparaison entre des prix ou situations « de référence » et des prix ou situations « nouveaux ». L’écart de prix ou de coût est multiplié par le volume
prévisionnel annuel.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Les ministères économiques et financiers à l’instar de tous les autres ministères identifient et conduisent des projets
achats, certains résultant du déploiement des actions du SAE, d’autres qui leur sont propres. L’ensemble de ces
projets (déclinaison des projets interministériels et projets ministériels propres) constitue le plan d’actions achats
annuel des ministères économiques et financiers.
L’indicateur rend compte de la totalité des gains réalisés par les ministères économiques et financiers. Il correspond à
la quote-part des ministères dans l’objectif global Etat.
PLF 2015 93
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 218

INDICATEUR 5.3 : Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines


(du point de vue du contribuable)
indicateur transversal
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Ratio d’efficience de la gestion des % 2,3 2,3 2,2 2,2 2,1 2


ressources humaines
Effectifs gérés Effectifs 157 611 154 583 * 148 741 * 148 519 * NR NR
physiques

Précisions méthodologiques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul de l’indicateur : Le ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines, indicateur interministériel de gestion des ressources
humaines, comprend :
- au numérateur : le nombre de « gérants » consacrant la majeure partie de leur temps de travail à la gestion du personnel (unité de compte : ETP)
dans les domaines suivants : gestion administrative, formation, suivi des conditions de travail et pilotage des ressources humaines. Sont exclus les
effectifs en charge de la liquidation de la paye et des pensions (fonctions assurées pour le compte de l’ensemble des administrations) et les effectifs
gérant les ayants droit des agents ;
- au dénominateur : le nombre d’agents gérés (unité de compte : effectifs physiques), c'est-à-dire les effectifs compris dans le plafond d’autorisation
d’emplois des ministères économiques et financiers et du ministère de la décentralisation et de la fonction publique.
(*) ETPT

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Plusieurs facteurs sont susceptibles d’atténuer, dans un premier temps, l’amélioration attendue du taux d’efficience de
la fonction RH ministérielle :
- comme pour toute application informatique, le nouveau SIRH déployé au sein des ministères économiques et
financiers implique une phase d’appropriation par les utilisateurs avant une optimisation de sa mise en œuvre
permettant des gains d’efficacité à moyen terme ;
- la mise en place progressive des centres de service RH nécessitera un accompagnement fort dans le temps, compte
tenu de l’ampleur des changements que génère cette nouvelle organisation ;
- si l’allègement des fonctions de gestion administrative doit permettre un redéploiement progressif de personnels sur
des fonctions à valeur ajoutée, la mise en œuvre des réformes d’organisation et le développement d’une gestion plus
qualitative conduisent à limiter les gains globaux de la fonction RH ;
- l’élaboration de nouveaux outils de professionnalisation de la fonction RH et la mise en place de dispositifs
d’accompagnement de la mobilité représentent actuellement une charge de travail importante pour les structures en
charge du pilotage de la fonction RH.

La prévision 2014, fixée à 2,2 %, intègre l’ensemble de ces éléments. La cible 2017 établie à 2 %, tient compte de la
généralisation progressive des différentes réformes de la gestion des RH à l’ensemble des directions et services des
ministères et de leurs effets sur l’efficience des services chargés de la gestion des RH dans une période de diminution
des effectifs.

INDICATEUR 5.4 : Ratio d’efficience bureautique


(du point de vue du contribuable)
indicateur transversal
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Ratio d’efficience bureautique €/poste 598,7 606,6 680 650 640 620
Nombre de postes bureautiques Nombre 171 271 171 699 167 000 167 000 165 000 161 000

Précisions méthodologiques
Source des données : Secrétariat général.
Le ratio d’efficience bureautique mesure le coût direct annuel moyen du poste de travail bureautique.
Périmètre : ensemble des directions et services (centraux et déconcentrés) des ministères économiques et financiers et du ministère de la
décentralisation et de la fonction publique.
94 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Mode de calcul :
L’indicateur est calculé par la mise en rapport :
- au numérateur : de la somme des dépenses bureautiques intégrant les achats de PC fixes, PC portables, écrans, PDA, photocopieurs et
imprimantes personnelles ou en pool, les consommables, les messageries, les licences des systèmes d’exploitation, les suites bureautiques, les
serveurs de messagerie et les personnels internes (titre 2) et externes affectés au support et au soutien des utilisateurs de la bureautique, les
coûts de la maintenance des matériels et du logiciel de bureautique ainsi que les locations d’équipements afférentes à la bureautique
- au dénominateur : du nombre de postes bureautiques « plafonné » gérés par les ministères (PC fixes, PC portables).
Par convention, le nombre de postes de travail est la moyenne du nombre de postes de l’année n-1 et du nombre de postes de l’année n, ces deux
nombres étant évalués en fin d’année.
Le nombre de postes de travail est « plafonné », soit limité à un nombre de postes correspondant à un taux d’équipement moyen de 1,1 poste par
agent lorsque le nombre de postes de la direction excède ce plafond. Ce plafond est préféré au simple nombre de postes car il est considéré comme la
limite supérieure acceptable lorsque l’on prend en compte le périmètre des postes de travail non affectés nominativement (dédiés à des utilisations en
formation, en libre-service, en supervision et contrôle, pour des applications dédiées, en instance d’affectation ou de sortie de parc).
Le nombre est comparé à l’effectif budgétaire en fin d’année, qui constitue par convention le nombre d’agents de la structure. Si le nombre de postes
de travail est inférieur ou égal au nombre d’agents majoré de 10 %, alors le nombre de postes plafonné est égal au nombre de postes de travail. Sinon,
on retient le nombre d’agents majoré de 10 %.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Depuis 2008, des évolutions ont été apportées à la définition du dénominateur du ratio, incitant à mieux encadrer le
taux d’équipement des administrations, qui s’avère dans certains cas supérieur à 1,1 poste par agent.

L’indicateur dispose pour le PAP 2015 d’une antériorité de mesure de huit ans et a donné lieu à un certain nombre de
travaux complémentaires (enquête sur les orientations programmées des directions depuis cinq ans, élaboration d’une
référence en base zéro du ratio d’efficience bureautique ministériel) qui ont permis une meilleure appréciation des
marges de manœuvre pour l’élaboration d’une cible ministérielle.

Pour 2013, la stabilité du ratio s’explique principalement par la conjonction de deux tendances :
- d’une part par la hausse importante des achats matériels de postes fixes et portables liée à une anticipation des
directions de la migration imposée vers un nouveau système d’exploitation et l’achat de suites bureautiques 2010 ;
- d’autre part par la diminution des coûts support, par une prise en compte des coûts hors CAS Pension par catégorie
d’agent des PAP 2013.

L’ajustement à la baisse des prévisions du ratio vient instituer la prise en compte plus systématique au sein des
directions des coûts support issus des PAP.
La hausse liée à l’achat de nouveaux postes en 2013 en raison du nouveau système d’exploitation devrait être plus
limitée dans le temps.
Pour ce qui relève du nombre de postes, la prévision en baisse prend en compte la maturité des méthodes et outils de
gestion de parc au sein des directions, la poursuite de la diminution des effectifs, le souci de se rapprocher d’un poste
de travail par agent même si en contrepartie, l’augmentation du nombre de postes à l’INSEE (population des
enquêteurs) et un équipement plus massif du personnel de surveillance à la DGDDI sont à prendre en considération.

INDICATEUR 5.5 : Efficience de la gestion immobilière


(du point de vue du contribuable)
indicateur transversal
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Ratio SUN / SUB % 53 53 S.O. 53 53 53


Effectif ETPT (réf. PEA) Nb 15 112 15 203 15 027 15 203 15 203 15 203
Ratio SUN / Poste de travail m2 / poste 13,6 13,4 13,6 13,4 13,4 13
Ratio entretien courant / SUB € / m2 33,3 36,3 32,8 32,8 33 33
Ratio entretien lourd / SUB € / m2 70,9 24,3 58,2 49,7 50 50
Coût des travaux structurants € Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet

Précisions méthodologiques
Source des données : Secrétariat général
Périmètre : administration centrale des ministères économiques et financiers et du ministère de la décentralisation et de la fonction publique
(immeubles de bureaux domaniaux et locatifs).
PLF 2015 95
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 218

Surfaces : les surfaces SHON (surface hors œuvre nette), SUB (surface utile brute) et SUN (surface utile nette) sont calculées conformément aux
notes du service France Domaine concernant les définitions des surfaces, mesurages d’occupation et ratios.
Effectif : postes de travail des effectifs physiques logés dans l’ensemble du parc concerné, y compris prestataires mais hors agents techniques des
services généraux.
L’entretien courant, de la responsabilité de l’administration occupante, recouvre l’exploitation-maintenance (préventive et corrective) relevant de
l’occupant, le matériel technique et les travaux courants.
L’entretien lourd, de la responsabilité de l’Etat propriétaire, correspond aux opérations au profit d’immeubles domaniaux imputables sur le programme
309 « Entretien des bâtiments de l’Etat » (hors plan de relance).
La charte de gestion du programme 309 donne, par type d’équipement ou de service, la répartition entre responsabilité de l’administration occupante et
responsabilité de l’Etat propriétaire.
Les travaux structurants sont ceux qui ont pour objet de changer radicalement l’usage d’un immeuble (ces travaux ne sont pas financés par le
programme budgétaire 309).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Le résultat du ratio SUN/SUB s'établit à 53 %. Il s'explique par les activités spécifiques de l'administration centrale des
ministères économiques et financiers ainsi que par des aménagements privilégiant de vastes espaces d'accueil et de
circulation, notamment sur le site de Bercy. Il ne devrait pas évoluer d’ici 2017.

Concernant le ratio SUN / poste de travail, l’administration centrale des ministères économiques et financiers s’inscrit
dans l’objectif cible de 12 m² de SUN par poste de travail (circulaire du 16 janvier 2009 relative à la politique
immobilière de l’État). A cet effet, le secrétariat général des ministères économiques et financiers met en œuvre une
démarche d’amélioration du ratio d’occupation des bâtiments d’administration centrale également déployée dans les
services déconcentrés.
De 15,5 m² en 2008, le ratio est aujourd’hui de 13,4 m² par poste de travail, et devrait rester poursuivre sa
décroissance dans le cadre des orientations liées au nouveau schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) en
cours d’élaboration. Dans ce cadre, un objectif de 13m² par poste de travail en 2017 est retenu.

Par ailleurs, les dépenses d’entretien courant, de maintenance préventive et de travaux d’aménagement légers
devraient être rationalisées dans le cadre de marchés pluriannuels mais le vieillissement du parc domanial risque de
conduire à une évolution à la hausse du ratio d’entretien courant compte tenu de besoins budgétaires croissants.

Les travaux d’entretien lourd ont vocation à être pris en charge sur le programme 309 « Entretien des bâtiments de
l’État ». L'évolution du ratio entretien lourd/SUB traduit les fortes variations de cette enveloppe. Compte tenu
notamment du vieillissement naturel du parc domanial et des investissements nécessaires en matière de performance
énergétique des bâtiments, l’hypothèse retenue est la consommation intégrale de l’enveloppe de crédits mise à
disposition chaque année (par l’engagement des autorisations d’engagement).
96 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total FDC et ADP
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses Dépenses pour 2015 attendus en 2015
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention d’opérations
financières

01 Etat-major et politiques 213 550 088 186 766 000 3 470 000 610 000 404 396 088 600 000
transversales (libellé modifié)
02 Expertise, audit, évaluation et 70 831 023 6 823 000 77 654 023
contrôle
05 Prestations d’appui et support 148 336 412 277 131 873 5 770 000 15 250 000 446 488 285 1 490 000
07 Pilotage des finances publiques 78 431 184 45 189 000 50 740 000 174 360 184
et projets interministériels

Total 511 148 707 515 909 873 59 980 000 15 250 000 610 000 1 102 898 580 2 090 000

2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total FDC et ADP
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses Dépenses pour 2015 attendus en 2015
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention d’opérations
financières

01 Etat-major et politiques 213 550 088 187 116 000 3 120 000 610 000 404 396 088 600 000
transversales (libellé modifié)
02 Expertise, audit, évaluation et 70 831 023 3 923 000 74 754 023
contrôle
05 Prestations d’appui et support 148 336 412 240 161 158 4 590 000 15 250 000 408 337 570 1 490 000
07 Pilotage des finances publiques 78 431 184 47 599 000 53 040 000 179 070 184
et projets interministériels

Total 511 148 707 478 799 158 60 750 000 15 250 000 610 000 1 066 557 865 2 090 000
PLF 2015 97
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 218

2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE RETRAITÉE)

2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total Prévisions
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses Dépenses pour 2014 FDC et ADP
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention d’opérations 2014
financières

01 Etat-major et politiques 188 872 430 188 461 906 3 086 813 310 000 380 731 149 450 000
transversales (libellé modifié)
02 Expertise, audit, évaluation et 71 362 326 3 666 012 75 028 338
contrôle
05 Prestations d’appui et support 188 206 771 235 067 541 3 100 000 6 510 000 432 884 312 1 440 000
07 Pilotage des finances publiques 77 534 477 48 585 383 91 349 257 217 469 117
et projets interministériels

Total 525 976 004 475 780 842 97 536 070 6 510 000 310 000 1 106 112 916 1 890 000

2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total Prévisions
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses Dépenses pour 2014 FDC et ADP
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention d’opérations 2014
financières

01 Etat-major et politiques 188 872 430 187 170 342 3 736 813 310 000 380 089 585 450 000
transversales (libellé modifié)
02 Expertise, audit, évaluation et 71 362 326 4 404 386 75 766 712
contrôle
05 Prestations d’appui et support 188 206 771 242 072 361 2 900 000 1 510 000 434 689 132 1 440 000
07 Pilotage des finances publiques 77 534 477 48 395 706 90 570 308 216 500 491
et projets interministériels

Total 525 976 004 482 042 795 97 207 121 1 510 000 310 000 1 107 045 920 1 890 000
98 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFI Demandées Ouverts en LFI Demandés


pour 2014 pour 2015 pour 2014 pour 2015

Titre 2. Dépenses de personnel 525 976 004 511 148 707 525 976 004 511 148 707
Rémunérations d’activité 322 111 616 305 491 021 322 111 616 305 491 021
Cotisations et contributions sociales 196 204 581 196 060 801 196 204 581 196 060 801
Prestations sociales et allocations diverses 7 659 807 9 596 885 7 659 807 9 596 885
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 475 780 842 515 909 873 482 042 795 478 799 158
Dépenses de fonctionnement autres que 475 780 842 515 909 873 482 042 795 478 799 158
celles de personnel
Titre 5. Dépenses d’investissement 97 536 070 59 980 000 97 207 121 60 750 000
Dépenses pour immobilisations corporelles 5 986 813 9 110 000 6 436 813 7 580 000
de l’État
Dépenses pour immobilisations 91 549 257 50 870 000 90 770 308 53 170 000
incorporelles de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 6 510 000 15 250 000 1 510 000 15 250 000
Transferts aux entreprises 6 000 000 14 900 000 1 000 000 14 900 000
Transferts aux autres collectivités 510 000 350 000 510 000 350 000
Titre 7. Dépenses d’opérations 310 000 610 000 310 000 610 000
financières
Prêts et avances 310 000 610 000 310 000 610 000
Total hors FDC et ADP prévus 1 106 112 916 1 102 898 580 1 107 045 920 1 066 557 865
FDC et ADP prévus 1 890 000 2 090 000 1 890 000 2 090 000
Total y.c. FDC et ADP prévus 1 108 002 916 1 104 988 580 1 108 935 920 1 068 647 865
PLF 2015 99
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses Dépenses
de personnel de personnel

01 Etat-major et politiques 213 550 088 190 846 000 404 396 088 213 550 088 190 846 000 404 396 088
transversales (libellé modifié)
02 Expertise, audit, évaluation et 70 831 023 6 823 000 77 654 023 70 831 023 3 923 000 74 754 023
contrôle
05 Prestations d’appui et support 148 336 412 298 151 873 446 488 285 148 336 412 260 001 158 408 337 570
07 Pilotage des finances publiques 78 431 184 95 929 000 174 360 184 78 431 184 100 639 000 179 070 184
et projets interministériels
Total 511 148 707 591 749 873 1 102 898 580 511 148 707 555 409 158 1 066 557 865

ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DU PROGRAMME

MODIFICATIONS DE MAQUETTE

LFI 2014 sortante LFI 2014 entrante

Programmes 2014 Autorisations Crédits Autorisations Crédits Programmes 2015


d’engagement de paiement d’engagement de paiement

218 / Conduite et pilotage des politiques 879 957 147 881 100 711 1 106 112 916 1 107 045 920 218 / Conduite et pilotage des politiques
économique et financière économiques et financières
221 / Stratégie des finances publiques et 226 155 769 225 945 209
modernisation de l’Etat
Total 1 106 112 916 1 107 045 920 1 106 112 916 1 107 045 920

Dans le cadre de l’effort de simplification de la maquette budgétaire, le programme 221 « Stratégie des finances
publiques et modernisation de l’Etat » a été intégré au sein du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques
économiques et financières ».

DÉPENSES DE PERSONNEL

Emplois (ETPT) Crédits

Catégorie d’emploi Plafond Effet des Effet des Effet des Impact des Plafond Demandés
autorisé mesures de mesures de corrections schémas demandé pour 2015
pour 2014 périmètre transfert techniques d’emploi pour 2015 (y.c. charges
pour 2015 pour 2015 pour 2015 pour 2015 sociales)
(1) (2) (3) (4) (5) = 6-1-2-3-4 (6)

Catégorie A+ 948 -4 +10 954 129 615 145


Catégorie A 1 835 9 -42 1 802 161 771 071
Catégorie B 1 739 6 -28 1 717 120 450 845
Catégorie C 1 302 0 -35 1 267 60 674 419
Total 5 824 11 -95 5 740 472 511 480
100 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Précisions méthodologiques
Pour 2015, le plafond d’emplois du programme s’élève à 5 740 ETPT, dont 16,6 % de catégorie A+, 31,4 % de catégorie A, 29,9 % de catégorie B et
22,1 % de catégorie C.

L’écart entre les dépenses de personnel arbitrées pour 2015 et les crédits nécessaires à la rémunération des personnels
correspond aux versements relatifs à la subvention d’équilibre du FSPOEIE (36,2 M€) et aux dépenses de secours (3 M€).

Le programme connaît une réduction de son plafond d’emplois par rapport à 2014 de -84 ETPT. Ce solde résulte de :
- la suppression de -52 ETPT au titre de l’effet en année pleine des suppressions intervenues en 2014 ;
- la suppression en 2015 de -150 ETP, soit -43 ETPT ;
- transferts pour un solde de +11 ETPT.

Le solde +11 ETPT correspond aux transferts suivants :

Transferts entrants au profit :

- de la Commission interministérielle de coordination des contrôles (CICC), +16 ETPT :


+3 ETPT en provenance du programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et
du travail »
+2 ETPT en provenance du programme 215 « Conduite et pilotage des politique de l'agriculture
+4 ETPT en provenance du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du
développement et de de la mobilité durables »
+2 ETPT en provenance du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur »
+1 ETPT en provenance du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport,
de la jeunesse et de la vie associative »
+2 ETPT en provenance du programme 134 « Développement des entreprises et du tourisme »
+2 ETPT en provenance du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire »

- de la Direction du budget, + 6 ETPT :


+1 ETPT en provenance du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice »
+1 ETPT en provenance du programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture »
+2 ETPT en provenance du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale »
+2 ETPT en provenance du programme 212 « Soutien de la politique de la défense »

- du centre de service RH de la Direction des ressources humaines des ministères économiques et financiers :
+5 ETPT en provenance du programme 134 « Développement des entreprises et du tourisme »

- de la Commission de certification des comptes des organismes payeurs des dépenses financées par les Fonds
européens agricoles (CCCOP) : +4 ETPT en provenance du programme 215 « Conduite et pilotage des politique de
l'agriculture »

- du Secrétariat général des ministères économiques et financiers : +1 ETPT en provenance du programme 216
« Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur »

- de la DGAFP : +1 ETPT en provenance du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur ».

Transferts sortants :

- -12 ETPT au profit du programme 129 "Coordination du travail gouvernemental" pour la Direction interministérielle
des systèmes d'information et de communication (DISIC) placée sous l'autorité du Premier ministre
- -10 ETPT au profit du programme 134 « Développement des entreprises et du tourisme » : -6 ETPT pour l’Agence du
numérique, -3 ETPT pour le Commissariat à la gastronomie et -1 ETPT pour la mission French Tech.
PLF 2015 101
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total


Transferts entrants 25 7 1 33
Transferts sortants -4 -16 -1 -1 -22
Solde -4 9 6 0 11

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE

Catégorie AE = CP

Rémunérations d’activité 305 491 021


Cotisations et contributions sociales 196 060 801
dont contributions au CAS Pensions 145 241 396
Prestations sociales et allocations diverses 9 596 885

ÉVOLUTION DES EMPLOIS

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sorties dont Mois moyen Entrées dont primo dont mouvements Mois moyen Schéma
prévues départs des sorties prévues recrutements des agents entre des entrées d’emplois du
en retraite programmes du programme
ministère

Catégorie A+ 123 29 7,1 124 34 6,3 1


Catégorie A 211 67 7,2 145 62 6 -66
Catégorie B 117 69 7 84 29 6,3 -33
Catégorie C 156 49 7,1 104 79 6,8 -52
Total 607 214 457 204 -150

Pour l’année 2015, l’évolution des effectifs est retracée dans les tableaux ci-après :

HYPOTHESES DE SORTIE

(en ETP) Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total


Départs en retraite 29 67 69 49 214
Autres départs définitifs 38 82 18 73 211
Autres départs 56 62 30 34 182
Total des sorties 123 211 117 156 607
dont contractuels 96 51 15 62 224
(par rapport au total des
sorties)

Toutes catégories confondues, 607 départs définitifs sont prévus, dont 214 au titre des départs en retraite et 210 au
titre des autres départs définitifs.

Les autres départs définitifs comprennent les radiations, les décès, les démissions, les licenciements ainsi que les fins
de contrat non suivies d’un renouvellement.

La date moyenne de sortie pour les agents toutes catégories confondues est estimée au 3 juillet.
102 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

HYPOTHESES D’ENTREES

(en ETP) Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total


Primo recrutements 34 62 29 79 204
Autres entrées 90 83 55 25 253
Total des entrées 124 145 84 104 457
dont contractuels 68 65 14 86 233
(par rapport au total des
entrées)

Toutes catégories confondues, 457 entrées sont prévues, dont 204 primo-recrutements.

Les autres entrées, prévues au nombre de 253, sont constituées des détachements entrants en provenance d’autres
programmes ou administrations, d’accueil d’agents du ministère dans le cadre de la mobilité impliquant un changement
de programme, des retours de détachement, des réintégrations de congé de longue durée (CLD), des retours de congé
formation non rémunéré, de congé parental et de disponibilité.

La date moyenne d’entrée pour les agents toutes catégories confondues est estimée au 9 juin.

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR SERVICE

Service LFI 2014 PLF 2015


ETPT ETPT

Administration centrale 4 629 4 586


Services régionaux
Services départementaux
Opérateurs
Services à l’étranger
Autres 1 195 1 154
Total 5 824 5 740

La ligne « Autres » porte sur les effectifs :

- des services à compétence nationale rattachés au programme :


- TRACFIN (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits FINanciers clandestins)
- l’IGPDE (institut de la gestion publique et du développement économique)
- le SAE (service des achats de l’Etat)
- le SCL (service commun des laboratoires)
- l’APIE (agence du patrimoine immatériel de l’Etat)
- l’ONP (opérateur nationale de paye)
- l’AIFE (agence pour l’informatique financière de l’Etat)

- de l’ARJEL (autorité de régulation des jeux en ligne), autorité administrative indépendante.


PLF 2015 103
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action ETPT

01 Etat-major et politiques transversales (libellé modifié) 2 146


02 Expertise, audit, évaluation et contrôle 576
05 Prestations d’appui et support 2 047
07 Pilotage des finances publiques et projets interministériels 971
Total 5 740

Le programme comprend 5 740 ETPT :


- l’action n° 01 « Etat-major et politiques transversales » (libellé modifié) comporte 2 146 ETPT, qui correspondent à
37,4 % de l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 02 « Expertise, audit, évaluation et contrôle » comporte 576 ETPT, qui correspondent à 10 % de
l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 05 « Prestations d’appui et support » comporte 2 047 ETPT, qui correspondent à 35,7 % de l’ensemble
des ETPT du programme ;
- l’action n° 07 « Pilotage des finances publiques et projets interministériels » comporte 971 ETPT, qui correspondent
à 16,9 % de l’ensemble des ETPT du programme.

ÉLÉMENTS SALARIAUX

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions (en millions d’euros)

Socle Exécution 2014 retraitée 365,8


Prévision Exécution 2014 hors CAS Pensions 370,2
Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014-2015 -0,1
Débasage de dépenses au profil atypique -4,3
Impact du schéma d'emplois -5,8
EAP schéma d'emplois 2014 -4,7
Schéma d'emplois 2015 -1
Mesures catégorielles 0,8
Mesures générales 0,5
Rebasage de la GIPA 0,5
Variation du point de la fonction publique 0
Mesures bas salaires 0
GVT solde 0,7
GVT positif 4,5
GVT négatif -3,8
Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA 4,6
Autres variations des dépenses de personnel -0,8
Total 365,9

Le poste « Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA » regroupe les dépenses suivantes :
- 0,30 M€ d’indemnités de départ volontaire ;
- 1,04 M€ de rachat de jours CET ;
- 0,65 M€ de prime d’intéressement ;
- 2,57 M€ de rappels sur l’exercice antérieur ;
- 0,04 M€ au titre de la CNRACL (Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales).
En cohérence, les dépenses au titre de l’année 2014 ont été débasées du socle d’exécution 2014.

Les principales dépenses reprises dans la rubrique « Autres variations de dépenses de personnel » sont les suivantes :
- 0,08 M€ au titre de l’impact de la loi du 12 mars 2012 relative à l'accès à l'emploi titulaire et à l'amélioration des
conditions d'emploi des agents contractuels ;
- 0,88 M€ au titre d’autres économies.
104 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

COÛTS ENTRÉE-SORTIE

Catégorie d’emploi Coût d’entrée Coût de sortie


(*) (*)

Catégorie A+ 101 631 110 062


Catégorie A 43 556 66 395
Catégorie B 44 841 50 103
Catégorie C 30 691 34 912

(*) y compris charges sociales hors CAS Pensions.

Les coûts moyens des agents du programme sont de 120 544 € pour un agent de catégorie A+, 69 293 € pour un
agent de catégorie A, 47 230 € pour un agent de catégorie B et 40 539 € pour un agent de catégorie C. Ces coûts
s’entendent rémunérations indiciaires, indemnitaires et cotisations sociales comprises, mais hors contribution
employeur au CAS « Pensions » et hors prestations sociales.

MESURES GÉNÉRALES
er
Le PLF 2015 a été construit avec l’hypothèse d’une valeur du point fonction publique de 55,5635 € au 1 janvier 2015.

Par ailleurs, la mise en œuvre du dispositif de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) prévue par le décret
n°2008-539 du 6 juin 2008 s’élève à 504 564 euros.

MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories Corps Date d’entrée Nombre Coût 2015 Coût en
concernés en vigueur de de mois année pleine
la mesure d’incidence
sur 2015

Effets extension année pleine mesures 2014 440 669 1 744 708
Plan de qualification ministériel C 07-2014 6 210 000 420 000
Réforme de la grille du C C 02-2014 1 86 337 1 036 044
Décontingentement du 8e échelon du C C 07-2014 6 144 332 288 664
Mesures statutaires 387 505 387 505
Réforme de la grille du C C 01-2015 12 387 505 387 505
Total 828 174 2 132 213

L’enveloppe de 0,83 M€ est principalement dédiée au financement des mesures catégorielles (hors CAS) déjà actées.

GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ

Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -3,8 M€ est prévu au titre de l’économie naturelle due à l’écart de
rémunération entre les effectifs sortants et entrants.

Les personnels du programme connaissent une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière).
Cette évolution du GVT positif des agents présents a été provisionnée pour 4,5 M€ représentant 1,3 % de progression
de masse salariale.

Le GVT solde du programme s’établit donc à 0,7 M€.


PLF 2015 105
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS

LFI 2014 PLF 2015

Contributions d’équilibre au CAS Pensions 148 003 477 145 241 396
Civils (y.c. ATI) 114 301 134 108 674 788
Militaires 742 506 300 000
Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) 32 959 837 36 266 608
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)
Cotisation employeur FSPOEIE 93 000 79 000

Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale « pensions » est estimé à 109,6 M€ au titre
des pensions des personnels civils (taux de 74,28 %), des personnels militaires (taux de 126,07 %) et de l’allocation
temporaire d’invalidité (taux de 0,32 %).

La contribution versée au titre de la subvention d’équilibre au Fonds spécial des pensions des ouvriers des
établissements industriels de l’État (FSPOEIE), portée par le programme 218 pour l’ensemble des ministères, est
estimée à 36,2 M€.

Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et
non titulaires du ministère (taux de 5,25 %) est de 10,8 M€.

Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement (FNAL) est de 1,03 M€.

PRESTATIONS SOCIALES

Type de dépenses Nombre de PLF 2015


bénéficiaires

Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 370 000


Revenus de remplacement du congé de fin d’activité 70 000
Remboursement domicile travail 4 539 2 075 084
Capital décès 150 000
Allocations pour perte d’emploi 120 2 646 801
Autres 4 285 000
Total 9 596 885

Les crédits de prestations sociales sont estimés à 9,6 M€.

Au titre des « Autres » dépenses figurent le financement d’aides pécuniaires pour un montant de 3 M€ (secours
d’urgence non remboursables attribués aux agents confrontés à un ou des événements ayant pour conséquence de
déstabiliser gravement leur budget) et, pour 1,3 M€, les aides individuelles aux personnes handicapées ainsi que les
prestations facultatives d’action sociale.
106 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2

Type de dépenses Effectif concerné Prévision Prévision Total


(ETP) Titre 3 Titre 5

Restauration 147 975 64 900 000 1 700 000 66 600 000


Logement 13 000 26 597 000 26 597 000
Famille, vacances 55 000 28 682 000 1 220 000 29 902 000
Mutuelles, associations 300 000 24 311 000 24 311 000
Prévention / secours 147 975 20 500 000 20 500 000
Autres 10 980 000 200 000 11 180 000
Total 175 970 000 3 120 000 179 090 000

L’action sociale collective ou individuelle, ministérielle ou interministérielle, vise à améliorer les conditions de vie des
personnels et de leurs familles, notamment dans les domaines de la restauration, du logement, de l’enfance et des
loisirs, ainsi qu’à les aider à faire face à des situations difficiles. Elle s’inscrit pleinement dans le cadre du dialogue
social mené avec les organisations syndicales.

Le tableau ci-dessus présente le niveau de dépenses envisagées pour 2015 au titre de l’action sociale, ainsi que de la
santé et sécurité au travail par grandes prestations ou domaines d’intervention, au bénéfice de l'ensemble des
personnels des ministères économiques et financiers, actifs et/ou retraités selon les prestations.

Les données qui suivent, issues du bilan social ministériel 2013 et du bilan de l’action sociale, sont exprimées en
personnes physiques dans la mesure où chaque agent bénéficie des prestations d’action sociale sans considération de
sa quotité de temps de travail. Par ailleurs certaines prestations regroupées sous un libellé commun concernent des
populations différentes.

1) Les dépenses de restauration permettront de servir 9,3 millions de repas et de délivrer 6,4 millions de titres
restaurants. Aujourd’hui, 77,2 % des agents « finances » ont accès à une solution de restauration collective (données
2013) ; la cible 2015 doit être supérieure ou égale à 77 % (cf. indicateur PAP). Par ailleurs, un dispositif de
subventionnement des prestations repas est financé sur les crédits ministériels d’action sociale, cette aide s’applique
aux tarifs payés par les agents dont l’indice est inférieur ou égal à 466. Le taux applicable est fixé conjointement par la
DGAFP et la direction du Budget.

2) Le nombre de bénéficiaires des prestations de logement s’élève à environ 13 000 personnes. Ces prestations visent
à faciliter l’installation des agents, notamment ceux nouvellement recrutés. Cette politique se traduit par la réservation
de logements et l’attribution d’aides et de prêts à l’installation.

3) S’agissant des prestations « vacances », les 55 000 bénéficiaires sont les personnels actifs et leurs familles (les
enfants participant à des séjours en centres de vacances), ainsi que les retraités.

4) La participation de l’État-employeur en matière de protection sociale complémentaire de ses personnels, actifs et


retraités est encadrée par le montant des transferts solidaires. Cette participation a vocation à bénéficier à l’intégralité
des personnels, actifs et retraités, du périmètre « finances ».

5) La rubrique Prévention/Secours prend en compte les dépenses relatives à la mise en œuvre de la politique santé et
sécurité au travail. Ses objectifs sont d’assurer la protection de la santé physique et mentale ainsi que la sécurité des
agents dans leur travail avec l’appui d’un réseau pluridisciplinaire d’inspecteurs hygiène et sécurité, de médecins de
prévention, d’infirmiers et d’ergonomes.

6) Les montants inscrits dans la catégorie « autres » sont destinés notamment aux dépenses relatives à la petite
enfance et au budget d’initiative locale (BIL) alloué aux instances de dialogue social. Ce dernier bénéficie tant aux
actifs qu'aux retraités.
PLF 2015 107
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

GRANDS PROJETS TRANSVERSAUX ET CRÉDITS CONTRACTUALISÉS

PROJETS INFORMATIQUES LES PLUS IMPORTANTS

CHORUS

Chorus est le système d’information financière, budgétaire et comptable de l’État, support destiné à l’application de
l’ensemble des dispositions de la LOLF. Sa mise en œuvre a été réalisée progressivement dans tous les services de
l’État par vagues successives, avec un achèvement de son déploiement début 2012.

Consommations du projet CHORUS en M€ 2006 à 2012 2013 2014 2015 Total


(JPE, T2/HT2) (réalisé) (réalisé) prévisionnel
AE (Réalisé 2006 à 2013, prévisions 2014 et 2015) 753,96 53,65 61,69 53,68 922,99
CP (Réalisé 2006 à 2013, prévisions 2014 et 2015) 707,26 72,52 63,79 59,74 903,32

Les coûts présentés dans le tableau font référence à des marchés notifiés et à des marchés inscrits dans la
programmation budgétaire pluriannuelle de l’AIFE. La différence entre le montant des AE et des CP 2006-2015
s’explique par un solde à payer en 2016 sur des engagements 2015 et antérieurs.

Le coût budgétaire prévisionnel du SI Chorus de 2006 à 2015 est estimé à 923 M€ en autorisations d’engagement (AE)
et 903 M€ en crédits de paiement (CP). Il intègre les dépenses d’investissement, de maintenance, de personnel et de
fonctionnement de l’AIFE. Ce coût budgétaire contribue à la composante « coût » du retour sur investissement (RSI)
de l’étude MAREVA, évalué à 995 M€ en CP par l’intégration des éléments complémentaires suivants :
- les coûts de fonctionnement en titre 3 portés par le programme 218, au titre de la dotation globale de
fonctionnement, imputables au SI Chorus sur la période 2011-2015 (6 M€)
- les agents mis à disposition en titre 2 (10,9 M€)
- l’intégration des coûts connexes associés au SI Chorus (16,9 M€)
- les coûts d’investissement des ministères (58,2 M€)

Présentation multicritère du projet

Une analyse multicritère MAREVA a été réalisée en juillet 2007 sur le projet Chorus avec un axe Retour sur
Investissement (RSI) fondé sur le rapport de l’inspection des finances de novembre 2006. Sur le critère de la
rentabilité, le comité d’orientation stratégique avait alors retenu le scénario de déploiement de l’ensemble de la
réingénierie des processus budgétaires et comptables dans un contexte de réorganisation des services et de la
fonction financière de l’État. Le scénario retenu impliquait la maîtrise des coûts par une réduction du nombre
d’utilisateurs et de sites, ainsi que la mise en place d’une démarche interministérielle de réorganisation.
108 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Pour rappel, ce scénario est présenté dans le schéma suivant :

Outil d’analyse utilisé MAREVA


Date de mise à jour de l’analyse MAREVA Juillet 2007
Période d’analyse rentabilité 2006-2015
VAN (valeur actualisée nette 4 %) 852,60 M€
DR (délai de retour) 6,6 années

Un groupe de travail, animé par l’AIFE et réunissant la direction du budget, la direction générale des finances
publiques, la direction générale de la modernisation de l’Etat et le secrétariat général des ministères économiques et
financiers, a mené entre juillet et décembre 2009 l’actualisation du RSI, en se concentrant sur les axes « Rentabilité »
et « Risques ». Les axes « Internalités » et « Externalités » du projet ont également été mis à jour.
PLF 2015 109
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

Outil d’analyse utilisé MAREVA


Date de mise à jour de l’analyse MAREVA Mars 2014
Période d’analyse rentabilité 2006-2015
VAN (valeur actualisée nette 4 %) 728 M€
DR (délai de retour) 7,2 années

Évaluation de la nécessité du projet : Maintien de la note A

Le projet Chorus répondait à une obligation impérieuse de mettre en œuvre la LOLF avec une infrastructure technique
adaptée. Outre la dimension réglementaire et technique, la mise en place d’un système d’information intégré doit
conduire à une évolution sensible des organisations en administration centrale et dans les services déconcentrés. En
effet, les enjeux de la LOLF et la construction de Chorus nécessitent à tous les niveaux de la sphère étatique une
réorganisation de la fonction financière de l’État permettant d’améliorer l’efficience de l’action publique.

Le projet Chorus est ainsi porteur de gains de productivité liés à l’outil et à la refonte des organisations. Il doit aussi
permettre de réaliser des économies induites par la mise en œuvre de meilleures pratiques en matière de procédures
budgétaires et comptables.

Évaluation des internalités – Sphère publique : Maintien de la note A

Les principales internalités identifiées portent sur :


- les gains qualitatifs internes (amélioration de la qualité comptable et de l’information restituée, accélération des
délais de mise à disposition des données) ;
- l’évolution du processus décisionnel et les gains d’efficacité associés (accélération de la chaîne de traitement des
dépenses publiques, amélioration du suivi du budget de l’État et de la qualité de la prise de décision) ;
- les gains de productivité (suppression de tâches, absence de doubles saisies, amélioration de l’ergonomie, rapidité
de recherche, etc.) ;
- la valorisation et la motivation des agents (évolution des fonctions des agents, du contenu de leur travail).

Par ailleurs, la possibilité d’intégrer et de traiter via Chorus des factures sous format dématérialisé sera source de gain
de temps pour l’État et les fournisseurs et devrait permettre une diminution des intérêts moratoires en réduisant
mécaniquement le temps moyen de traitement des factures.

Évaluation des externalités pour les entités privées (entreprises et établissements) : Maintien de la note B

Les principales externalités identifiées portent sur les gains qualitatifs externes (gain en image, réduction des délais de
paiement pour les fournisseurs, accès simplifié et économies liées à l’envoi de factures dématérialisées). Elles ne sont
pas encore mesurables de manière significative, après deux années seulement de fonctionnement en environnement
Chorus totalement déployé. Chorus semble cependant être d’ores et déjà à l’origine d’une diminution des délais de
paiement qui sont maintenant inférieurs aux délais moyens constatés au sein du secteur privé : l’Observatoire des
délais de paiement note que la fin de l’appropriation du logiciel Chorus conduit en 2012 à un repli de 35 % du délai
global de paiement de l’État ; celui-ci est désormais égal à 23 jours, contre 36 jours en 2011.

Évaluation de la maîtrise du risque : Passage de la note B à la note A

Du fait de la fin du déploiement de Chorus en 2012, par la mise en œuvre réussie des fonctions comptables, le risque
pesant sur le projet a été réévalué. La stabilisation des processus liés à l’externalisation de la maintenance achève par
ailleurs l’entrée en fonctionnement permanent La note est donc passée de B à A.

Évaluation de la rentabilité - sphère étatique : Maintien de la note A

Le scénario retenu initialement fixait le coût total de Chorus à 1 110,4 M€, la valeur actuelle nette (VAN) du projet à
866 M€ et le gain annuel récurrent était estimé à 465 M€.
110 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Au printemps 2014, le coût total du projet Chorus pour la sphère publique est estimé à 995 M€, la valeur actualisée
nette du projet à 728 M€ et le gain annuel récurrent à 427 M€. La diminution du coût global de Chorus s’explique par la
baisse des coûts récurrents qui vient plus que compenser la réévaluation des coûts d’investissement. La diminution de
la VAN et du gain récurrent annuel s’explique par des décalages de coûts et de gains liés à l’évolution de la trajectoire
de Chorus. La moitié des investissements ont été réalisés au second semestre 2009 alors que dans le scénario 4 de
l’IGF, les investissements devaient être réalisés pour moitié au premier semestre 2008.

L’évolution mesurée de la VAN par rapport à celle présentée au PAP 2013 s’explique par ailleurs par la légère baisse
du coût global (de 997 à 995 M€ sur 10 ans)

La rentabilité a été évaluée sur 2006-2015, soit dix années correspondant à la durée habituelle d’évaluation des projets
dans le cadre d’études de RSI. Cette durée n’a pas été modifiée.

COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX

INDICATEURS IMMOBILIERS

Nature Repère Libellé Unité Administration centrale Services déconcentrés Total

1 SHON du parc m2 490.192 Sans objet 490.192


2 SUB du parc m2 385.793 Sans objet 385.793
Surface 3 SUN du parc m2 204.260 Sans objet 204.260
4 SUB du parc domanial m2 329.923 Sans objet 329.923
5 Ratio SUN/SUB % 53% Sans objet 53%
6 Effectif ETPT (réf. PEA) (2) nb 15.203 Sans objet 15.203
7 Ratio SUN / Poste de travail m2 / PT 13,4 Sans objet 13,4
Occupation
8 Coût de l’entretien courant (3) € 11.380.000 Sans objet 11.380.000
9 Ratio entretien courant / SUB € / m2 29,50 Sans objet 29,50
10 Coût de l’entretien lourd * (4) € AE 19.350.000 AE Sans objet AE 19.350.000
(parc domanial et quasi-propriété) CP 19.350.000 CP Sans objet CP 19.350.000
11 Ratio entretien lourd * / SUB (5) € / m2 AE 59 AE Sans objet AE 59
Entretien lourd (parc domanial et quasi-propriété) CP 59 CP Sans objet CP 59
12 Coût des travaux structurants € AE Sans objet AE Sans objet AE Sans objet
(6)
CP Sans objet CP Sans objet CP Sans objet
* Y compris les crédits d'entretien lourd financés sur le BOP ministériel du CAS "Gestion du patrimoine immobilier de l'État" et ceux financés sur le
programme 309.

Périmètre : les chiffres mentionnés ici concernent le périmètre au 01/01/15 des immeubles majoritairement de bureaux
de l’administration centrale des ministères économiques et financiers (immeubles domaniaux et locatifs, sauf mention
contraire).

(1) Surfaces : les surfaces SHON (surface hors œuvre nette), SUB (surface utile brute) et SUN (surface utile nette)
sont calculées conformément aux notes du service France Domaine concernant les définitions des surfaces,
mesurages d’occupation et ratios.

(2) Effectif : postes de travail des effectifs physiques logés dans l’ensemble du parc concerné, y compris prestataires et
hors agents techniques des services généraux.
PLF 2015 111
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

(3) L’entretien courant est de la responsabilité de l’administration occupante. Il recouvre ici l’exploitation-maintenance
(préventive et corrective) relevant de l’occupant, le matériel technique et les travaux courants, hors travaux
d’aménagement des espaces, pour l’ensemble des bâtiments domaniaux et locatifs gérés par l’administration centrale
des ministères économique et financier. Le ratio entretien courant / SUB est différent de celui indiqué à l’indicateur
immobilier du volet Performance suite aux réunions de répartition intervenues en juillet 2014.

(4) L’entretien lourd est de la responsabilité de l’État propriétaire. Il recouvre ici les opérations au profit d’immeubles
domaniaux imputées sur le programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État » après validation par France Domaine.

(5) Les crédits affectés pour l’entretien lourd du parc domanial sont inscrits sur le programme 309. En raison de la
prise en compte ici du parc domanial seul, le ratio entretien lourd / SUB est différent de celui indiqué à l’indicateur
immobilier du volet performance de ce programme, qui comptabilise tout le parc.

(6) Les travaux structurants sont ceux qui ont pour objet de changer radicalement l’usage d’un immeuble (ces travaux
ne sont pas financés par le programme 309).
112 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS


À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2014

Engagements sur années Engagements sur années AE LFI 2014 CP LFI 2014 Évaluation des
antérieures non couverts antérieures non couverts par + reports 2013 vers 2014 + reports 2013 vers 2014 engagements non couverts
par des paiements des paiements au 31/12/2013 + prévision de FDC et ADP + prévision de FDC et ADP par des paiements
au 31/12/2013 y.c. travaux de fin de gestion +LFR-I 2014 +LFR-I 2014 au 31/12/2014
(RAP 2013) postérieurs au RAP 2013

293 711 546 384 904 738 588 190 093 583 474 367 343 880 629

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR


AE CP 2015 CP 2016 CP 2017 CP au-delà de 2017

Évaluation des CP demandés Estimation des CP 2016 Estimation des CP 2017 Estimation des CP
engagements non couverts sur AE antérieures à 2015 sur AE antérieures à 2015 sur AE antérieures à 2015 au-delà de 2017
par des paiements CP PLF / CP FDC et ADP sur AE antérieures à 2015
au 31/12/2014

343 880 629 180 155 296 47 773 908 32 035 266 83 916 159
0

AE nouvelles CP demandés Estimation des CP 2016 Estimation des CP 2017 Estimation des CP
pour 2015 sur AE nouvelles en 2015 sur AE nouvelles en 2015 sur AE nouvelles en 2015 au-delà de 2017
AE PLF / AE FDC et ADP CP PLF / CP FDC et ADP sur AE nouvelles en 2015

591 749 873 375 253 862 85 380 295 49 857 650 81 258 066
2 090 000 2 090 000

Totaux 557 499 158 133 154 203 81 892 916 165 174 225

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2015

CP 2015 demandés sur AE CP 2016 sur AE nouvelles CP 2017 sur AE nouvelles CP au-delà de 2017 sur AE
nouvelles en 2015 / AE 2015 en 2015 / AE 2015 en 2015 / AE 2015 nouvelles en 2015 / AE 2015

63,5 % 14,4 % 8,4 % 13,7 %

Le montant des engagements non couverts par des paiements à fin 2014 devrait s’établir à 343,88 M€.
Ce montant tient compte de :
- des marchés pluriannuels conclus notamment dans les domaines informatique et logistique ;
- des baux privés pluriannuels ;
- des conventions passées par le service du haut fonctionnaire de défense et de sécurité pour permettre le
financement des remboursements réalisés au profit des opérateurs de communication pour la mise en place des
interceptions légales (art. D. 98-7 IV a et b du code des postes et des communications électroniques) ;
- des engagements restant à couvrir et principalement liés aux calendriers des projets informatiques (AIFE et ONP).
PLF 2015 113
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 36,7 %
Etat-major et politiques transversales

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 213 550 088 190 846 000 404 396 088 600 000
Crédits de paiement 213 550 088 190 846 000 404 396 088 600 000

Cette action vise d’une part à développer l’unité et la coordination entre les programmes et les directions des
ministères économiques et financiers et du ministère chargé de la fonction publique, à travers l’élaboration et la mise
en œuvre de politiques transversales :
- la politique de modernisation des ministères pour améliorer la qualité du service rendu aux usagers et accroître
l’efficience des services ;
- la gouvernance des systèmes d’information ;
- la politique ministérielle de gestion des ressources humaines, notamment la détermination du cadre dans lequel
doivent s'inscrire les actions menées par les directions en matière de gestion prévisionnelle des ressources
humaines et de formation, le dialogue social, la définition de la politique de l’encadrement supérieur, les politiques
ministérielles en matière de diversité, d’égalité professionnelle et d’insertion des personnes handicapées ;
- la politique d’action sociale, de santé et de sécurité au travail pour l’ensemble des agents des ministères, titulaires
et non titulaires, en activité ou retraités ;
- la coordination financière, et notamment l’exercice de la responsabilité de la fonction financière ministérielle définie
à l’article 69 du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ;
- les orientations stratégiques de la politique immobilière ministérielle, notamment en matière d’implantation et de
maintenance du parc immobilier, d’économie d’énergie et de développement durable, l’élaboration de schémas
prévisionnels d’implantation ;
- les questions relatives à la défense et aux situations d’urgence par le service du haut fonctionnaire de défense et de
sécurité, notamment la règlementation relative à la sécurité des secteurs d’activités d’importance vitale, la
protection du potentiel économique et scientifique de la Nation, les interceptions de sécurité, la satisfaction des
besoins en prestations de télécommunications liés à la défense et à la sécurité publique en temps normal ou en
période de crise (1) ;
- la lutte contre le blanchiment de l’argent, les circuits financiers clandestins et le financement du terrorisme par le
(1)
service à compétence nationale TRACFIN ;
- la communication, mise en œuvre par le service de la communication (SIRCOM) du secrétariat général qui assure la
communication sur les politiques publiques ministérielles par tout vecteur et support de communication et garantit la
cohérence de la communication en veillant à la coordination et à la complémentarité des actions conduites par les
directions ;
- la coordination juridique, mise en œuvre par la direction des affaires juridiques (DAJ), qui intervient au profit des
directions et services des ministères et, le cas échéant, des autres administrations de l’Etat et de leurs
établissements publics, des acteurs de l’achat public (fournisseurs, prestataires de service, entreprises, notamment
les PME, collectivités locales), ainsi que des agents des ministères économiques et financiers (protection juridique
dans le cadre de la loi du 13 juillet 1983) ;
- la gestion du patrimoine immatériel de l’Etat, mise en œuvre par l’agence du patrimoine immatériel de l’Etat (APIE) ;
- le règlement des litiges en matière d'impôts et de réclamations douanières et financières, par l’action du médiateur
des ministères économiques et financiers.

Cette action tend d’autre part à fournir aux agents et aux services des prestations adaptées facilitant la bonne
exécution des missions des ministères. La mise en œuvre de cette action incombe pour une part essentielle aux
structures d’état-major que sont les cabinets ministériels et au secrétariat général.

(1)
Les crédits autres que ceux de personnel sont traités dans l’action n° 05.
114 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

EFFECTIFS

ETPT
A+ 325
A 614
B 735
C 472
Total 2 146

Dans le cadre de la fusion des programmes 218 et 221, les actions n° 03 « promotion des politiques économiques et
financières », comportant les emplois et crédits du service de la communication (SG/SIRCOM) des ministères
économiques et financiers, et n° 05 « « contribution au respect du droit et à la sécurité juridique », comportant les
emplois et crédits de la direction des affaires juridiques (DAJ), sont supprimées et regroupées dans l’action n° 01 «
Etat-major et politiques transversales » .
Trois services, rattachés à cette action en 2014, n’y sont plus rattachés en 2015 : la Commission interministérielle de
coordination des contrôles (CICC) et la Commission de certification des comptes des organismes payeurs des
dépenses financées par les Fonds européens agricoles (CCCOP), rattachées à l’action n° 02 « expertise, audit,
évaluation et contrôle » et le Service des achats de l’Etat (SAE), à l’action n° 07 « Pilotage des finances publiques et
projets interministériels ».

L’action n° 01 « Etat-major et politiques transversales » regroupe essentiellement les effectifs :


- des cabinets ministériels et du bureau des cabinets ;
- du secrétariat général des ministères économiques et financiers (hors services rattachés à l’action n° 05) ;
- du médiateur des ministères ;
- des services du haut fonctionnaire de défense et de sécurité ;
- de l’agence du patrimoine immatériel de l’État (APIE) ;
- du service à compétence nationale TRACFIN ;
- de la direction des affaires juridiques (DAJ).

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 186 766 000 187 116 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 186 766 000 187 116 000
Dépenses d’investissement 3 470 000 3 120 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 3 470 000 3 120 000
Dépenses d’opérations financières 610 000 610 000
Prêts et avances 610 000 610 000
Total 190 846 000 190 846 000

Les crédits de fonctionnement de l’action n° 01 retracent, pour l’essentiel, les moyens accordés aux politiques d’action
sociale, de santé et de sécurité au travail. Y figurent également des crédits relatifs au service de la communication et
des affaires juridiques et au financement de certaines dépenses diverses.
PLF 2015 115
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

1. Politiques ministérielles d’action sociale, de santé et sécurité au travail

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 175 620 000 175 970 000
Total 175 620 000 175 970 000

a) Crédits relatifs aux politiques d’action sociale (155,12 M€ en AE et 155,47 M€ en CP)

Les politiques d'action sociale s’adressent aux personnels en activité, à leurs familles ainsi qu’aux retraités. Elles
concernent principalement la restauration, l’aide au logement, les vacances enfants et familles, la petite enfance, et
depuis 2009, la protection sociale complémentaire.
Leur mise en œuvre s’appuie principalement sur le réseau des délégations départementales de l’action sociale et sur
trois associations : AGRAF (association pour la gestion des restaurants des administrations financières) en charge de
l’exploitation des restaurants d’Ile-de-France, ALPAF (association pour le logement des personnels des administrations
financières) en charge des prestations en matière de logement et EPAF (éducation plein air finances) en charge du
tourisme social. Les moyens accordés en 2015 à l’action sociale sont répartis de la façon suivante :
- 64,9 M€ en AE et CP seront consacrés à la restauration (subventions aux associations de restauration, subventions
interministérielles repas, titres restaurant, dépenses d’équipement). Ces crédits constituent le premier poste de
dépenses en matière d’action sociale. Ils permettront de servir environ 9,3 millions de repas et de délivrer
6,4 millions de titres restaurant ;
- 26,25 M€ en AE et 26,6 M€ en CP seront consacrés à l’aide au logement. La politique menée en matière d’aide au
logement vise à faciliter l’installation des agents, notamment ceux nouvellement recrutés. Cette politique, qui
constitue un axe fort régulièrement rappelé par les ministres, se traduit par la réservation de logements et
l’attribution d’aides et de prêts à l’installation. La convention d'objectifs et de moyens 2013-2015 prévoit une baisse
de la subvention ALPAF (Association pour le logement des personnels des administrations financières) qui
s’élèvera à 26,23 M€ en 2015, prenant ainsi en compte les ressources supplémentaires issues des
remboursements des prêts antérieurs ;
- 28,68 M€ en AE et CP seront consacrés au tourisme social afin de préserver l’offre à destination des enfants et des
familles dans le cadre de la convention d'objectifs et de moyens 2013-2015 qui prévoit le maintien en 2015 de la
subvention à EPAF (Éducation Plein Air Finances) à hauteur de 28,68 M€ ;
- 16,81 M€ seront consacrés à la protection sociale complémentaire des agents actifs et retraités des administrations
économiques et financières au titre de la participation de l'état employeur. Cette dernière est déterminée en
fonction du montant prévisionnel des transferts de solidarité ;
- 7,5 M€ seront alloués aux associations socioculturelles des ministères économiques et financiers au titre de leur
fonctionnement. Cette dotation intègre le versement de la rémunération des personnels détachés au sein de ces
associations ;
- 4,5 M€ en AE et CP seront consacrés à la petite enfance notamment dans le cadre d’un renforcement de la politique
volontariste valorisant l’égalité professionnelle souhaitée par les ministres ;
- 4,98 M€ en AE et CP seront alloués aux conseils départementaux de l’action sociale (CDAS), instances locales de
dialogue social, pour mener des actions ayant pour objectifs de renforcer les liens entre les agents par
l’organisation de manifestations de convivialité telles que l’arbre de Noël, d’exprimer la solidarité des ministères
économiques et financiers à l’égard des agents en difficulté et de développer des actions d’information, de
prévention, d’aides ou de conseil (ex : conseil en économie sociale et familiale) ;
- enfin, 1,5 M€ seront consacrés à l’administration générale et au fonctionnement du réseau (locaux et fournitures des
101 délégations départementales, frais de missions, etc.).

b) Crédits relatifs à la politique en faveur de la santé et la sécurité au travail (20,5 M€ en AE et CP)

La politique de santé et sécurité au travail a pour objectifs d’assurer la protection de la santé physique et mentale et la
sécurité des agents dans leur travail avec l’appui d’un réseau pluridisciplinaire d’inspecteurs santé et sécurité au
travail, de médecins de prévention, d’infirmiers et d’ergonomes.
116 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Fondée sur un dispositif réglementaire, cette politique constitue un élément majeur du dialogue social au travers des
différents comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (ministériels, central, de proximité ou spéciaux)
qui disposent de crédits pour financer leurs programmes de prévention.

En 2015, un effort particulier sera porté à cette politique, pour un montant à 20,5 M€ en AE et CP. Ce financement
permettra de renforcer le rôle des acteurs de prévention ministériels et d’améliorer la prévention des risques
professionnels.

18 M€ en AE et CP seront destinés aux comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail et 2,5 M€ en AE et
CP spécifiquement consacrés à la prévention médicale : financement de conventions de prestations de médecine
interentreprises (lorsqu’un département ne dispose pas de médecin de prévention) et d’examens médicaux
complémentaires (suivi amiante, notamment).

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 3 470 000 3 120 000


Total 3 470 000 3 120 000

Les dépenses d’investissement concernent uniquement la politique d’action sociale. En 2015, 3,47 M€ en AE et
3,12 M€ en CP seront consacrés à ces dépenses.

Ces crédits seront dédiés au financement :


- des opérations de rénovation des restaurants administratifs et des centres de vacances pour 2,37 M€ en AE et
2,02 M€ en CP ;
- des achats d'équipements et de matériels techniques pour les restaurants administratifs pour 0,9 M€ en AE et CP ;
- des achats de véhicules et d’équipements des délégations départementales de l’action sociale pour 0,2 M€ en AE et
CP.

DÉPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Prêts et avances 610 000 610 000


Total 610 000 610 000

Les crédits relatifs aux opérations financières concernent des prêts sociaux accordés par le service social aux agents
qui traversent de graves difficultés financières : 0,61 M€ en AE et CP sont prévus à ce titre en 2015.

2. Service de la communication (SIRCOM)


La communication institutionnelle mise en œuvre par le service de la communication (SIRCOM) du secrétariat général,
poursuit deux finalités complémentaires :
- assurer la communication sur les politiques publiques ministérielles par tout vecteur et support de communication ;
- garantir la cohérence de la communication en veillant à la coordination et à la complémentarité des opérations
conduites à ce titre.
Cette action peut concerner tant le grand public que des publics spécialisés, à la fois externes (entreprises,
collectivités territoriales, relais professionnels et sociaux, etc.) et internes (agents, cadres, etc.).

Afin d’atteindre ces finalités, le SIRCOM s’appuie sur la combinaison de quatre moyens d’action principaux :
- la conduite de campagnes de communication ;
- l’organisation d’événements d’importance significative ;
- la gestion d’une politique éditoriale ;
- la réalisation d’opérations de presse et de relations publiques.
PLF 2015 117
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

L’offre du SIRCOM concerne notamment la mise à disposition de données d’aide à la décision (études et sondages,
analyse et panoramas de presse, veille audiovisuelle), l’élaboration de stratégies et de plans de communication, la
production et la diffusion de supports d’information écrits, dématérialisés pour l’essentiel (brochures, dépliants,
dossiers de presse etc.) ou encore l’organisation d’actions de formation spécifiques pour les différents acteurs de la
communication.

Au service des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat, qui en sont les principaux utilisateurs, le SIRCOM vient
également en appui des autres directions de Bercy et des ressources en communication propres dont elles disposent.

Les opérations de communication élaborées et mises en œuvre par le SIRCOM font l’objet d’une procédure
d’évaluation, tant par les commanditaires qu’auprès des publics auxquels elles s’adressent.

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 5 596 000 5 596 000
Total 5 596 000 5 596 000

L’essentiel du budget de communication permet de faire face au quotidien de la communication ministérielle. Il s’agit
d’actions permettant de répondre aux demandes dans les domaines suivants :
- campagnes de communication publicitaires en radio ou sur le Web : 0,9 M€ à titre d’amorçage des futures
campagnes de communication qui pourraient être décidées par les ministres ou le service d’information du
Gouvernement (SIG) comme cela a été le cas concernant l’accompagnement du vote de la nouvelle loi
Consommation. Des partenariats seront recherchés avec des acteurs extérieurs (SIG, autres ministères,
établissements ou organismes publics) pour disposer des moyens nécessaires à la conduite d’actions
significatives ;
- services de presse (veille audiovisuelle, panorama de presse électronique, droits de copie associés…) : 1 M€ ;
- études : observatoire interne, baromètre externe, baromètre entreprises, questions d’actualité, études sur des
politiques publiques, etc. 0,8 M€ ;
- actions éditoriales : 0,4 M€. Ces crédits sont destinés aux supports de communication que sont le magazine interne
Echanges, le journal vidéographique « Point zoom », les lettres électroniques pour les ministres. A noter que
l’enveloppe consacrée à cette activité est en diminution, pour tenir compte de la dématérialisation du support de
communication interne Echanges qui a eu lieu en 2014 ;
- conception et gestion des sites et portails Internet gérés par le SIRCOM : 0,8 M€. Selon la configuration
gouvernementale, le SIRCOM est le service support en matière de communication pour plusieurs ministres de plein
exercice et ministres délégués ou secrétaires d’Etat avec des conséquences en matière de configuration et de
développement des portails institutionnels. Dans cette activité, figurent également les dépenses de développement
et de maintenance du site des prix des carburants ;
- actions événementielles : 1 M€. Ces crédits recouvrent la participation à trois salons (entrepreneurs, emploi public,
microentreprises), et l’organisation d’événements et colloques que les ministères initient ou auxquels ils sont
associés ;
- production de supports de communication (dossiers de presse, documents d’information) et création graphique pour
un montant de 0,3 M€ ;
- dépenses transversales (formations spécialisées aux métiers de la communication, dépôt de marques, présence des
ministères sur les réseaux sociaux, dépenses de communication des ministres…) : 0,4 M€.
118 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

3. Direction des affaires juridiques (DAJ)

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 4 550 000 4 550 000
Total 4 550 000 4 550 000

Ces crédits sont mis en œuvre par la direction des affaires juridiques (DAJ), qui intervient au profit des directions et
services des ministères économiques et financiers et, le cas échéant, des autres administrations de l’État et leurs
établissements publics, des acteurs de l’achat public (fournisseurs, prestataires de service, entreprises, notamment les
PME, collectivités locales), ainsi que des agents des ministères économiques et financiers (protection juridique dans le
cadre de l’article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983).

Elle exerce également les fonctions d’agent judiciaire de l’Etat dans son monopole légal (article 38 de la loi n° 55-366
du 3 avril 1955) de représentation de l’Etat devant les juridictions judiciaires, hors matières domaniales et fiscales.

Ces crédits de fonctionnement représentent les moyens d’intervention directement mis en œuvre par la DAJ. Ils
correspondent, pour 80 %, aux honoraires, frais de justice et réparations civiles, et pour 20 % aux condamnations
administratives et européennes afférentes aux contentieux dont la direction assure le suivi.

Ainsi, pour 2015, la dotation en AE de 4,55 M€ couvre la prise en charge des besoins suivants :
- dépenses d’honoraires des auxiliaires de justice (avocats, huissiers, experts), coûts correspondant aux frais d’actes
et de contentieux (significations, assignations, consignations, etc.), dépens des instances, pour l’ensemble des
dossiers suivis par la DAJ, en particulier des dossiers sensibles à fort enjeux stratégique et financier pour l’Etat,
ouverts en 2014 ou avant, qui auront un impact budgétaire en 2015, par exemple dans le domaine énergétique et
minier, la pollution marine ou les aides d’Etat ;
- condamnations civiles, administratives et européennes des ministères économiques et financiers qui pourront
intervenir, notamment dans les dossiers précités ;
- dépenses d’assistance juridique dans le cadre des protections de fonctionnaires, dont le nombre et la complexité
des instances s’accroît depuis plusieurs années.

De manière générale, l’évaluation de la dépense est particulièrement difficile en matière de frais de justice, la DAJ ne
pouvant apprécier, pour une année donnée, le nombre de contentieux à naître, leur typologie, leur complexité ainsi que
leur durée. Néanmoins, le maintien à un niveau élevé de certaines dépenses obligatoires est anticipé sur 2015.

4. Dépenses diverses

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 000 000 1 000 000
Total 1 000 000 1 000 000

Ces crédits sont destinés à assurer le remboursement des agents mis à disposition de structures rattachées à cette
action par des organismes extérieurs à l’administration.
PLF 2015 119
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

ACTION n° 02 7%
Expertise, audit, évaluation et contrôle

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 70 831 023 6 823 000 77 654 023


Crédits de paiement 70 831 023 3 923 000 74 754 023

L’action a pour finalité de contribuer à une gestion rigoureuse et efficace du secteur public et de l’utilisation des
ressources publiques, au moyen d’audits, d’avis et de contrôles destinés à éclairer les décideurs publics.

Cette action est mise en œuvre par les services suivants :

L’inspection générale des finances (IGF), dont les missions sont réparties en quatre grands domaines :
- l’inspection et l’audit interne, c’est-à-dire principalement le contrôle des services déconcentrés des ministères
économiques et financiers d’une part, et les travaux réalisés par l’IGF dans le cadre de la programmation du comité
d'harmonisation de l'audit interne (CHAI), d’autre part ;
- les missions d’évaluation d’organisations et de dispositifs publics ;
- le conseil permettant de préparer directement la prise de décision publique ;
- les missions d’assistance à la conduite de projets de modernisation et de réforme des administrations.

Le service du contrôle général économique et financier (CGEFI), qui constitue un service d’audit interne de plein
exercice au sein de l’État. Il a ainsi approfondi ses nouvelles orientations au nombre de quatre :
- transformer les modalités de contrôle économique et financier, notamment par la réduction de la pratique du visa
préalable et le développement du contrôle périodique par voie d’audit programmé ;
- intervenir dans le processus de certification des comptes de l’État dans le cadre de protocoles conclus avec la Cour
des comptes et la direction générale des finances publiques, au travers de missions de pré-certification des
opérateurs du compte 26 ;
- réaliser des missions conjointes d’audit avec d’autres services d’inspection et de contrôle ;
- diversifier ses formes d’intervention en matière d’étude et de conseil en gestion publique : missions ponctuelles
commandées par les ministres, mais aussi d’accompagnement de processus de modernisation, tel celui de
l’immobilier public.

L‘action accueille par ailleurs deux organismes d’audit destinés à garantir l’efficacité et l’efficience des systèmes de
gestion et de contrôle des fonds européens pendant la nouvelle période de programmation 2014-2020 :
- la commission interministérielle de coordination des contrôles (CICC), autorité d’audit pour les programmes FEDER
(fonds européen de développement régional), FSE (fonds social européen) et FEAMP (fonds européen des affaires
maritimes et de la pêche) ;
- la commission de certification des comptes des organismes payeurs des dépenses financées par les Fonds
européens agricoles (CCCOP), organisme d’audit pour les programmes FEADER (fonds européen agricole et de
développement rural).

Le Conseil de normalisation des comptes publics (CNoCP) est quant à lui en charge de la normalisation comptable de
toutes les entités exerçant une activité non marchande et financées majoritairement par des ressources publiques, et
notamment des prélèvements obligatoires. Entrent dans son périmètre, l’Etat et les organismes dépendant de l’Etat, les
collectivités territoriales et les établissements publics locaux, la Sécurité sociale et les organismes qui lui sont
assimilés.

L’action regroupe enfin les crédits et personnels de l’autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) et de
l’observatoire des jeux :
- l’ARJEL, chargée de mettre en place des moyens de régulation, d’information et de contrôle pour protéger les
joueurs, prévenir de l’addiction au jeu et lutter contre la fraude sur le marché des jeux en ligne ouvert à la
concurrence, soit trois secteurs d’intervention : les paris hippiques, les paris sportifs et les jeux de cercle (poker) ;
- l’observatoire des jeux est un des éléments du collège consultatif des jeux mis en place par la loi du 12 mai 2010
relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne.
120 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

EFFECTIFS

ETPT
A+ 356
A 122
B 45
C 53
Total 576

Dans le cadre de la fusion des programmes 218 et 221, l’action n° 02 « Expertise, audit, évaluation et contrôle » se voit
renforcée des emplois et crédits de La Commission interministérielle de coordination des contrôles (CICC) et de la
Commission de certification des comptes des organismes payeurs des dépenses financées par les Fonds européens
agricoles (CCCOP), issues de l’action n° 01 du programme 218. De même, les emplois et crédits de CNOCP, de l’ARJEL et
de l’Observatoire des jeux, en provenance du programme 221 (action n° 07), sont rattachés à cette action en 2015.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 6 823 000 3 923 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 823 000 3 923 000
Total 6 823 000 3 923 000

Les crédits de fonctionnement recensés ci-dessus concernent d’une part les dépenses spécifiques liés aux activités
des corps et instances de contrôle inscrits sur l’action (hors frais de fonctionnement généraux inscrits sur l’action 5
pour des raisons d’unité de gestion), d’autre part les crédits de l’ARJEL.

DÉPENSES SPECIFIQUES LIEES AUX ACTIVITÉS DES CORPS ET INSTANCES DE CONTRÔLE

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 442 000 442 000
Total 442 000 442 000

Ces crédits concernent :


- la mise en œuvre de revérification à effectuer sous l’égide de la CCCOP (97 000 €), notamment dans le cadre d’une
convention de délégation de gestion entre la CCCOP, le secrétariat des ministères économiques et financiers et
l’agence de services et de paiement (ASP) ;
- le financement de diverses études ou frais de fonctionnement du CNoCP (125 000 €) ;
- le remboursement des agents mis à disposition par des organismes extérieurs à l’administration pour les inspections
(140 000 €) ;
- le financement d’études et enquêtes sur la pratique des jeux d'argent et de hasard pour l’observatoire des jeux
(80 000 €).

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT DE L’ARJEL

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 381 000 3 481 000
Total 6 381 000 3 481 000
PLF 2015 121
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

L’année 2015 verra le renforcement de l’action de l’ARJEL dans le domaine de la protection des joueurs : l’autorité va
s’attacher à mieux cerner les indicateurs susceptibles d’identifier les dérives vers le jeu excessif, dans une logique de
prévention, et à les faire partager par les opérateurs.

S’agissant des contrôles et de la lutte contre les sites illégaux de jeux d’argent, l’ARJEL va être amenée, en vertu des
dispositions de la loi relative à la consommation adoptée en 2014, à élargir son périmètre de surveillance et de
recherche, ce qui l’amènera à engager un nombre croissant de procédures en vue du blocage de l’accès à ces sites.
En outre, une vigilance particulière sera mise en place concernant les évolutions du marché des jeux en ligne, dont
deux secteurs affichent des signes inquiétants d’essoufflement (paris hippiques et poker).

Enfin, les réflexions internationales autour de la régulation des jeux en ligne devraient prendre de l’ampleur : d’une
part, parce que la marche vers l’ouverture à la concurrence s’accélère dans plusieurs pays, de l’Union européenne
notamment, et que les débats communautaires vont s’intensifier ; d’autre part, du fait d’une prise de conscience
croissante, telle que la Convention du Conseil de l’Europe adoptée en juillet 2014 l’illustre, de la nécessité d’une lutte
coordonnée à l’échelon international contre la manipulation des compétitions sportives en lien avec les paris.

En 2015, l’ARJEL devra réengager les crédits nécessaires au paiement de son loyer (0,7 M€ par an). Par ailleurs, les
crédits de fonctionnement seront particulièrement consacrés à l’acquisition de nouveaux matériels pour les différents
réseaux de l’ARJEL, l’acquisition de logiciels spécifiques et le développement d’interfaces. 58 ETPT seront affectés à
l’ARJEL.

ACTION n° 05 40,5 %
Prestations d’appui et support

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 148 336 412 298 151 873 446 488 285 1 490 000
Crédits de paiement 148 336 412 260 001 158 408 337 570 1 490 000

Cette action vise à apporter aux services centraux et déconcentrés des ministères économiques et financiers et du
ministère de la décentralisation et de la fonction publique le support et l’appui de services mutualisés qui permettent
des économies d’échelle et s’inscrivent dans une logique de professionnalisation accrue (centres de prestations
mutualisés, contrats de service).

Fonctions support des services centraux


Le service de l’environnement professionnel du secrétariat général assure l’ensemble des fonctions support de
l’administration centrale et des cabinets ministériels, soit en qualité de prestataire de services dans les domaines
informatique, logistique et immobilier, soit en recourant à des acteurs extérieurs qu’il pilote et contrôle.
La sous-direction « ressources humaines de l’administration centrale » de la direction des ressources humaines du
secrétariat général assure la gestion des personnels appartenant aux corps d’administration centrale et celle des
personnels non titulaires de l’administration centrale. Elle assure ou participe à la gestion d’autres personnels. Elle
élabore la politique de formation pour l’administration centrale et anime et coordonne les travaux de gestion
prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences pour les personnels dont elle assure la gestion. Elle
définit les règles générales de gestion en veillant à leur respect par les directions et services. Elle favorise les
évolutions professionnelles des agents.
Le secrétariat général assure également des prestations financières pour les services centraux des ministères et, le
cas échéant, de services à compétence nationale et autorités administratives indépendantes relevant des ministères
économiques et financiers.
122 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Fonctions d’appui au niveau ministériel


Parallèlement, le secrétariat général exerce des fonctions d’appui au bénéfice de l’ensemble des programmes des
ministères économiques et financiers et du ministère de la décentralisation et de la fonction publique, voire au bénéfice
de l’ensemble des administrations de l’État. En matière immobilière, le secrétariat général assure pour le compte des
directions et services des prestations de maîtrise d’ouvrage, d’assistance à la maîtrise d’ouvrage et d’expertise. En
outre, il est compétent pour toutes les opérations supérieures à trois millions d’ euros et celles intéressant plusieurs
directions.
L’institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE), service à compétence nationale rattaché à
la direction des ressources humaines du secrétariat général, définit l’essentiel de l’offre de formation inter-
directionnelle et ouvre un certain nombre de ses actions aux fonctionnaires des autres départements ministériels
(préparation aux concours et examens, formation permanente aux savoirs et aux métiers de base de l’administration,
aux domaines de la gestion publique, du management ou de l’économie). Il développe par ailleurs, une action envers
des publics externes (autres ministères, organismes publics, société civile) sur les thématiques, porteuses
d’innovation, de la gestion publique et du développement économique sous forme d’ateliers, séminaires, colloques, etc.

Fonctions de soutien spécifique de deux directions à réseaux


Le service commun des laboratoires (SCL), service à compétence nationale rattaché conjointement à la direction
générale des douanes et droits indirects et à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la
répression des fraudes, est constitué d’une unité de direction et de onze laboratoires issus du regroupement des
laboratoires de la direction générale des douanes et droits indirects et de ceux de la direction générale de la
concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Le SCL répond aux besoins suivants :
- améliorer la qualité du service rendu en renforçant la réactivité du SCL en terme de réduction des délais d’analyse,
d’accompagnement des services des deux directions générales, de développement de la recherche et de suivi de
sa politique qualité ;
- conforter la mise en place du réseau commun, rationaliser son organisation et son fonctionnement grâce au
développement de son outil informatique, à l’optimisation de son organisation et à l’effort porté sur la visibilité de
son réseau ;
- réunir les conditions de l’efficacité, améliorer le suivi de son activité, de ses performances, de ses coûts au travers
d’indicateurs fiabilisés.

EFFECTIFS

ETPT
A+ 69
A 483
B 836
C 659
Total 2 047

L’action « Prestations d’appui et de support » regroupe l’ensemble des effectifs et des moyens qui concourent :
- au fonctionnement matériel des cabinets ministériels et de l’ensemble des services centraux des ministères
économiques et financiers ;
- à la gestion des personnels de l’administration centrale ;
- à la formation des agents ;
- ainsi qu’au fonctionnement du service commun des laboratoires.
PLF 2015 123
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 277 131 873 240 161 158


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 277 131 873 240 161 158
Dépenses d’investissement 5 770 000 4 590 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 5 640 000 4 460 000
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 130 000 130 000
Dépenses d’intervention 15 250 000 15 250 000
Transferts aux entreprises 14 900 000 14 900 000
Transferts aux autres collectivités 350 000 350 000
Total 298 151 873 260 001 158

1. Les dépenses informatiques des services centraux : 34,56 M€ en AE et 30,56 M€ en CP

Ce budget est piloté par la sous-direction informatique du service de l’environnement professionnel du secrétariat
général et comporte des dépenses de fonctionnement d’investissement liées à la politique de développement des
technologies de l’information, de l’informatique, de la téléphonie et du travail en réseau des services centraux des
ministères économiques et financiers.

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 29 920 113 27 100 113.
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’Etat 4 640 000 3 460 000.
Total 34 560 113 30 560 113

a) Les dépenses de fonctionnement courant : 21,74 M€ en AE et 20,44 M€ en CP

Ces dépenses se répartissent entre les 4 services suivants :


- services bureautiques : 11,84 M€ en AE et 11,44 M€ en CP
- services d’infrastructures : 5,4 M€ en AE et 4,5 M€ en CP
- services applicatifs (maintenance des applications) : 4 M€ en AE et en CP
- services mutualisés : 0,5 M€ en AE et en CP.

Les services bureautiques comprennent les achats de matériels bureautiques et logiciels, les dépenses d’assistance et
de support, les dépenses d’impression, de téléphonie et les dépenses audiovisuelles.

Les services d’infrastructures regroupent l’exploitation des serveurs, le réseau de données et les dépenses de sécurité
(hors projets spécifiques).

Les dépenses de maintenance applicatives doivent quant à elle permettre la maintenance d’un parc applicatif
vieillissant et sont en grande partie sous-traitée. Enfin, les services mutualisés englobent principalement les dépenses
de gouvernance et de communication.

b) Les dépenses de fonctionnement liées aux projets : 8,18 M€ en AE et 6,66 M€ en CP

Au titre des projets en cours, les deux projets les plus importants recensés en 2015 sont les suivants:
- le projet TRADIX V2 vise à la refonte du système de gestion sécurisée des opérations de marché de l’Etat,
l’alimentation automatique de la comptabilité de l’Etat et le pilotage du compte pivot de l’Etat à la Banque de France.
Lancé en 2014, ce projet consommera en 2015 des engagements pour un montant global de 1,78 M€ dont 0,34 M€ sur
le titre 3. La prévision en CP est évaluée à 1,61 M€ dont 0,45 M€ sur le titre 3.
- le projet SIRHIUS, dirigé depuis 2007 par la DGFIP, auquel les services centraux contribuent. La dépense 2015 est
évaluée à 1,5 M€ en AE et CP.
124 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Un certain nombre de projets déjà lancés seront poursuivis en 2015 tels que le projet d’évolution du système
d’information de Tracfin Startrac-Ermes, le projet de renforcement de la sécurité du SI Hestia et le projet REMPART de
mise en place d’un plan de secours en cas de sinistre.

Les dépenses nouvelles seront plafonnées à hauteur des crédits restants. Une série de projets liés à la gestion des
ressources humaines devrait être engagée pour 1 M€ en AE (refonte des applications Sisyphe, Geremi/Olympe, projet
décisionnel concernant le domaine « santé et sécurité »).

Une enveloppe de 1,3 M€ en AE est affectée au financement des projets d’un montant supérieur à 100 000 € des
directions et services clients présentés et arbitrés lors du comité des Investissements qui se tiendra en décembre
2014.
Pour le financement des projets décidés en comité des investissements, une enveloppe de 0,9 M€ est prévue en CP.

c) Les dépenses d’investissement (4,64 M€ en AE et 3,46 M€ en CP) concernent :


- les projets en cours pour 1,68 M€ en AE et 1,4 M€ en CP. Le projet TRADIX V2 représente à lui seul 1,44 M€ en AE et
1,16 M€ en CP.
- le projet Farandole est prévu pour 2 M€ en AE et 0,2 M€ en CP.
- la refonte du SI Cible TRACFIN consommera 0,6 M€ en AE et 1,5 M€ en CP.
- les autres postes d’investissement sont l’exploitation de serveurs pour 0,3 M€ en AE et CP et l’achat de matériels et
logiciels pour 0,06 M€ en AE et CP.

2. Dépenses d’immobilier et logistique des services centraux : 237,39 M€ en AE et 203,24 M€ en CP

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 236 907 760 202 757 045.
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’Etat 130 000 130 000
Transfert aux autres collectivités 350 000 350 000
Total 237 387 760 203 237 045

Ces dépenses recouvrent :

a. Les dépenses de fonctionnement immobilier des services centraux : 202,11 M€ en AE et 168,20 M€ en CP.

Les services centraux des ministères hébergent 15 203 agents et occupent une surface de 385.793 m² en SUB
(surface utile brute). Le ratio d’occupation (surface par agent), calculé par rapport à la surface de bureaux (SUN,
surface utile nette), s’établit à 13,4 m²/agent en 2013 et 2014. La cible 2015 s’élève également à 13,4 m²/agent.

Les crédits de fonctionnement consacrés à la gestion immobilière couvrent l’ensemble des dépenses relatives au
fonctionnement courant du patrimoine immobilier de l’administration centrale des ministères économiques et financiers.

Ils se décomposent de la façon suivante :

Nature des dépenses Activités détaillées (en M€) AE CP


Loyers budgétaires Loyers budgétaires 109,03 109,03
Baux 63,08 34,48
Taxes 1,98 1,98
Exploitation maintenance 10,00 9,88
Fonctionnement immobilier
Achat de matériels techniques 1,34 0,50
Fluides 12,53 10,33
Mobilier, déménagement 2,15 1,00
Travaux Aménagements et petits travaux 2,00 1,00
Total 202,11 168,20
PLF 2015 125
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

Au titre du PLF 2015, les loyers budgétaires visent les immeubles domaniaux de bureaux représentent un montant de
109,03 M€ en AE et en CP.

Les dépenses locatives (loyers et charges locatives) représentent 63,08 M€ d’AE et 34,48 M€ de CP.

Le montant des taxes (notamment taxes de balayage) dues sur les immeubles domaniaux est estimé à 1,98 M€ en AE
et en CP. Les dépenses de fluides (eau, chauffage, électricité …) s’élèvent à 12,53 M€ en AE et à 10,33 M€ en CP.

L’exploitation et la maintenance technique des bâtiments représentent une dépense de 10 M€ en AE et de 9,88 M€ de


CP. Les dépenses de matériels techniques (outillage, matériel de plomberie et d’électricité…) sont évaluées à 1,34 M€
en AE et à 0,5 M€ en CP.

Les crédits affectés aux travaux et aménagements (cloisonnements, travaux électriques, etc.), liés pour l’essentiel aux
réorganisations des services et à la rationalisation des espaces, représentent 2 M€ en AE et 1 M€ en CP. Les
dépenses afférentes aux déménagements et au mobilier mobilisent 2,15 M€ d’AE et 1 M€ de CP.

b. Les dépenses de logistique des services centraux : 35,28 M€ en AE et 35,04 M€ en CP

Les dépenses de fonctionnement courantes de logistique sont essentiellement de deux natures : la première est liée
aux locaux (25 sites en 2015) et la seconde correspond à un ensemble de prestations de soutien et d’appui permettant
aux services centraux de fonctionner au quotidien. Les 12 principales activités sont :

Nature des dépenses Activités détaillées (en M€) AE CP


a) Frais liés aux locaux Exploitation des locaux et sécurité 11,86 11,90
Transports, déplacements et distribution du courrier 7,56 7,33
Mobilier, déménagements, matériel technique et habillement 0,14 0,13
Accueil physique, téléphonique et gestion des salles de réunion 1,10 0,94
Impression, reprographie et fournitures de bureau 1,64 1,95
Prestations de soutien
b) Restauration, réception et frais de représentation 2,35 2,09
et d’appui
Abonnements, documentation et archives 4,00 4,00
Prestations linguistiques 0,44 0,41
Etudes, audits et assistance 0,24 0,20
Dépenses spécifiques 0,90 0,82
Multi services 4,48 4,65
c) Activités support Remboursement de personnels mis à disposition 0,09 0,09
Total 34,80 34,51

Les postes de dépenses liées aux locaux

Cette activité, estimée à 11,86 M€ en AE et 11,9 M€ en CP, concerne diverses dépenses relatives à l’exploitation et à
la sécurité des locaux :
- le gardiennage et la sécurisation des bâtiments (187 555 m² pour les services centraux) : 6,12 M€ en AE et 6,27 M€
en CP. Les surfaces susmentionnées ne prennent pas en compte la totalité du parc de l’administration centrale, car
dans certains immeubles pris en location, les dépenses de gardiennage et de sécurisation sont directement prises en
compte par le propriétaire ;
- l’hygiène des locaux (nettoyage, traitement et évacuation des déchets) pour une surface de 373 120 m² (y compris
parkings et locaux techniques) : 5,74 M€ en AE et 5,63 M€ en CP.

Les prestations de soutien et d’appui se répartissent en 10 activités

Les dépenses prévues pour ces prestations s’élèvent à 22,85 M€ en AE et 22,57 M€ en CP. Ces dépenses
correspondent à la mise en œuvre de prestations très diversifiées permettant d’assurer le fonctionnement des services
centraux et des cabinets ministériels (cf. activités détaillées dans le tableau ci-dessus).
126 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les dépenses de logistique sont caractérisées non seulement par leur hétérogénéité mais également par le niveau
élevé de dépenses sur marchés publics (85 % des achats).

Pour l’année 2015, les dépenses de logistique devraient s’exécuter sur environ 135 marchés, contrats et conventions.

Les dépenses d’investissement relèvent de dépenses d’équipement liées à l’achat de véhicules au titre du
renouvellement du parc pour 0,13 M€ en AE et CP. Les dépenses d’intervention sont liées à la participation financière
des ministères économiques et financiers au fonctionnement des fédérations syndicales pour 0,35 M€ en AE et CP.

3. Institut de la gestion publique et du développement économique : 3 M€ en AE et CP

Ce service à compétence nationale rattaché à la DRH des ministères économiques et financiers assure la quasi-totalité
de l’effort de formation continue de l’administration centrale de ces ministères. L’Institut ouvre également ses
formations aux autres ministères, notamment pour accompagner la modernisation de l’action publique (relations avec
l’usager, achat public, etc ) ou pour renforcer les compétences dans les domaines de l’économie et de la gestion
publique (audit comptable et financier, contrôle de gestion, RH …). En outre, une part importante de l’activité ouverte
aux autres départements ministériels relève de la préparation aux concours interministériels (PENA, ENA, IRA).

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 3 000 000 3 000 000
Total 3 000 000 3 000 000

Ces crédits sont gérés par l’Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE). Les dépenses
de formation proprement dites sont estimées à 2,71 M€ en AE et 2,73 M€ en CP (dont 0,57 M€ en AE et 0,56 M€ en
CP pour les préparations aux concours et aux examens professionnels et 2,14 M€ en AE et 2,17 M€ en CP pour les
actions de formation continue et d’ouverture). Les dépenses de fonctionnement de l’Institut sont estimées à 0,29 M€ en
AE et 0,27 M€ en CP.

4. Service commun des laboratoires : 6,3 M€ en AE et CP

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 5 300 000 5 300 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’Etat 1 000 000 1 000 000
Total 6 300 000 6 300 000

Les dépenses de fonctionnement du service commun des laboratoires concernent :


- le fonctionnement courant des onze laboratoires du réseau et de l'unité de direction (4,2 M€ en AE et CP)
permettant le financement notamment des frais d'analyse, des achats, du renouvellement des petits matériels, de
l'entretien des locaux, et des frais immobiliers ;
- le financement des dépenses d'analyses sous-traitées (0,4 M€ en AE et CP) portant sur les produits et matériels
industriels, qui sont confiées à des laboratoires extérieurs lorsque le réseau ne dispose pas de compétences
spécifiques ;
- le financement des dépenses liées à la formation des agents (0,15 M€ en AE et CP) ;
- les dépenses liées à l'hygiène et à la sécurité (0,2 M€ en AE et CP) ;
- les dépenses d’accréditation des analyses (0,35 M€ en AE et CP).

Les dépenses d’investissement permettent au service commun des laboratoires de financer l'acquisition et le renouvellement
de matériels scientifiques répondant aux exigences posées par l'évolution réglementaire nationale et communautaire.

L’accélération des exigences nationales et européennes en matière de protection des consommateurs (sécurité et loyauté
alimentaire), de respect de normes environnementales (règlementation européenne REACH) et des entreprises (lutte contre
la contrefaçon, régimes économiques) requiert ce niveau d’investissement.
PLF 2015 127
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

5. Haut fonctionnaire de défense et de sécurité (HFDS) : 14,9 M€ en AE et CP

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Transfert aux entreprises 14 900 000 14 900 000
Total 14 900 000 14 900 000

Les dépenses d’intervention doivent permettre au haut fonctionnaire de défense et de sécurité de financer des
opérations dans le secteur des communications téléphoniques (art. D.98-7, IV. a et b du code des postes et
télécommunications électroniques).

6. Dépenses diverses

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 004 000 2 004 000
Total 2 004 000 2 004 000

Le programme « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » supporte enfin diverses dépenses de
fonctionnement. Il s’agit essentiellement de la contribution du programme au fonds d’insertion des personnes
handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) et de crédits de fonctionnement propres à divers services dont celui
de l’inspection générale des finances (0,41 M€ en AE et en CP).

ACTION n° 07 15,8 %
Pilotage des finances publiques et projets interministériels

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 78 431 184 95 929 000 174 360 184


Crédits de paiement 78 431 184 100 639 000 179 070 184

EFFECTIFS

ETPT
A+ 204
A 583
B 101
C 83
Total 971

Cette action, majoritairement issue du programme 221, regroupe les moyens affectés au pilotage des finances
publiques et à plusieurs directions ou services interministériels :
- la direction du budget ;
- l’agence pour l’informatique financière de l’Etat ;
- l’opérateur national de paye ;
- la direction générale de l’administration et de la fonction publique ;
- le service des achats de l’Etat (en provenance du programme 218 action n° 01).
128 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 45 189 000 47 599 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 45 189 000 47 599 000
Dépenses d’investissement 50 740 000 53 040 000
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 50 740 000 53 040 000
Total 95 929 000 100 639 000

1. La direction du budget

La maîtrise des finances publiques se poursuivra en 2015 avec notamment un effort accru sur le volet des dépenses
de l’Etat. Les dépenses de l’Etat en valeur hors dette et pensions et hors concours aux collectivités territoriales seront
ainsi abaissées d’un milliard d’ euros en 2015.
Par ailleurs, la direction du budget sera chargée en 2015 de mettre en œuvre la nouvelle loi de programmation des
finances publiques (LPFP) et ses règles de gouvernance renforcées, conformément au nouveau cadrage européen des
finances publiques, de préparer le budget de l’Etat pour l’année 2016 déclinant les plafonds de la LPFP et de piloter
l’exécution du budget de l’Etat ainsi que l’évolution du solde de l’ensemble des administrations publiques.
Suite à la publication du décret relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP) du 7 novembre 2012, les
travaux nécessaires à la mise en œuvre opérationnelle de ce décret, engagés en 2013 et 2014, vont se poursuivre en
2015. Ce nouveau cadre réglementaire s'appliquera également aux opérateurs de l’Etat.

Cette sous-action supporte les 403 ETPT affectés à la direction du Budget, y compris ceux affectés dans les services
de contrôle budgétaire et comptable ministériel implantés dans chaque département ministériel.

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 850 000 1 850 000
Total 1 850 000 1 850 000

Les dépenses recouvrent principalement le développement des outils pour la modernisation des finances publiques.
Celles-ci concernent :
- le développement de l’application du pilotage opérationnel des emplois et de la masse salariale (POEMS),
- la poursuite des travaux de réingénierie et de déploiement des référentiels budgétaires et comptables, notamment
pour la mise en œuvre des nouvelles dispositions relatives à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP)
- l’assistance au déploiement du contrôle interne budgétaire dans les ministères.

Les dépenses recouvrent aussi le remboursement des mises à disposition des services de contrôle des établissements
publics et des dépenses de communication.

2. L’agence pour l’informatique financière de l’Etat (AIFE)

La stratégie de l’Agence pour 2013-2015 se décline en trois axes majeurs :


- l’amélioration continue de l’efficacité de la maintenance de Chorus, tant dans sa composante évolutive qu’en
matière de support et de maintenance corrective ;
- la conduite de projets connexes à Chorus visant à moderniser et/ou intégrer des fonctions financières avancées ou
nouvelles ;
- l’accompagnement des services de l’Etat dans la modernisation de la fonction financière et des organismes publics
dans la mise en place du nouveau décret GBCP.

Au-delà de la recherche permanente d’amélioration sur le rendement des processus de fonctionnement permanent, et
notamment d’une vigilance soutenue sur l’amélioration des niveaux de services, l’axe stratégique d’amélioration de la
maintenance en 2015 s’appuiera plus particulièrement sur une évolution profonde de l’architecture applicative du cœur
de Chorus.
PLF 2015 129
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

Les nouveaux projets initiés les années précédentes se poursuivront, notamment la dématérialisation des procédures
financières qui constitue un levier de modernisation et de gains de productivité. Ainsi, le portail « Frais de justice » et le
portail « Chorus Factures » se rejoindront au sein d’une solution aux fonctionnalités enrichies qui permettra
notamment, à compter de 2015, le suivi de l’ensemble des factures des fournisseurs de l’Etat, et à compter de 2017
pour l’ensemble des fournisseurs de la sphère publique : Etat, collectivités locales, établissement publics nationaux et
locaux. 2015 verra également la finalisation du déploiement de Chorus Déplacements Temporaires et la généralisation
de l’utilisation de l’Outil de Rédaction des Marchés de l’Etat (ORME).

Par ailleurs, afin de répondre aux besoins spécifiques de suivi de l’immobilier de l’Etat, l’AIFE est chargée de
construire et déployer un outil de gestion des contrats immobiliers au bénéfice de France Domaine et des ministères.

Enfin, l’agence poursuit la mission stratégique qui lui a été confiée à l’automne 2013 consistant notamment à
accompagner l’adaptation des SI des opérateurs de l’Etat nécessaires à la mise en œuvre du décret n°2012-1246 du 7
novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique.

Cette sous-action supporte les 174 ETPT affectés à l’AIFE.

ELEMENTS DE LA DEPENSE

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 41 820 000 44 650 000
Dépenses d’investissement 30 900 000 33 280 000
Total 72 720 000 77 930 000

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Le budget de fonctionnement de l’AIFE porte principalement les activités support du fonctionnement permanent de
Chorus (voir détail ci-dessous), mais également des activités support des missions de l’agence (formations techniques,
assistance et matériel informatique interne, communication).

Nature de la dépense Autorisations Crédits


d’engagement de paiement
Hébergement et interconnexion des réseaux 4 200 000 4 100 000
Support et maintenance (dont licences logicielles et matériels) 33 700 000 37 000 000
Sécurité des systèmes d’information 250 000 300 000
Accompagnement terrain 2 920 000 2 500 000
Fonctions supports de l’agence 750 000 750 000
Total 41 820 000 44 650 000

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

L’estimation des nouveaux engagements et les crédits de paiement demandés pour 2015 sont répartis de la manière
suivante :
Nature de la dépense Autorisations Crédits
d’engagement de paiement
Evolutions métier et réglementaires 4 500 000 7 200 000
Dématérialisation 8 400 000 7 600 000
Gestion des déplacements temporaires des agents de l’État 1 500 000 2 200 000
Comptabilité Analytique 3 500 000 2 000 000
Gestion du patrimoine immobilier 5 000 000 2 230 000
Accompagnement opérateurs 1 000 000 1 000 000
Autres projets connexes 7 000 000 7 850 000
Nouvelle architecture technique 3 200 000
Total 30 900 000 33 280 000
130 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

3. L’opérateur national de paye (ONP)

Le programme de modernisation du système d’information ressources humaines et paie (SIRH-Paye) de l’Etat a été
profondément réorienté en mars 2014 dans le cadre des décisions prises par le Premier ministre sur la base des
analyses et recommandations issues de plusieurs audits menés en 2013 avec notamment l’arrêt des raccordements au
nouveau moteur de paye SI Paye.
Les objectifs initiaux du programme sont cependant réaffirmés et les missions du service à compétence nationale ont
été redéfinies. L’ONP a en effet vocation à se transformer en un centre interministériel de services informatiques dans
le domaine des ressources humaines (un texte réglementaire devrait être publié à cet effet avant la fin de l’année
2014). Afin de coordonner l’ensemble de ces travaux, une direction programme rattachée à la DISIC a été créée.
Les missions de l’opérateur ont été précisées :
- contribuer à la mise en place de systèmes d’information des ressources humaines à l’état de l’art dans les
ministères en vue de leur convergence ;
- moderniser l’interface des systèmes d’information des ressources humaines ministériels avec le système de paye
des agents de l’État, en lien avec la DGFIP ;
- contribuer à la conception et à la mise en œuvre d’un système d’information décisionnel destiné à améliorer le
pilotage des emplois et de la masse salariale et le suivi des effectifs de l’Etat ;
- contribuer à la connaissance et à la simplification des règles applicables dans les services de l’Etat en matière de
gestion administrative des personnels et de paye ;
- contribuer à la simplification et à la dématérialisation des procédures de gestion administratives des ressources
humaines applicables dans les services de l’Etat.

Cette sous-action supporte les 174 ETPT affectés à l’ONP, dont les effectifs sont nettement réduits.

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT ET D’INVESTISSEMENT

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 330 000 330 000

Dépenses d’investissement 19 840 000 19 340 000

Total 20 170 000 19 670 000

La réorientation du programme conduit à une réduction du budget de l’ONP.

Cela se traduit à ce stade par un recentrage des activités de l’opérateur sur les projets suivants :
- la poursuite du projet « Offre SIRH » qui a pour objectif d’offrir une solution SIRH commune et répondant aux
spécificités de la fonction publique de l'Etat pour les ministères qui le souhaitent. Les ministères clients (ministère de la
culture et de la communication, ministères sociaux, services du Premier ministre) représentent un total de 60 000
agents ;
- la constitution d'un réseau de compétences HRA au sein de l’Etat pour conduire une expression de besoins
commune à l’ensemble des ministères utilisant le logiciel HRA et permettre de s’assurer de la qualité de l’outil et de sa
bonne adéquation aux besoins ;
- le développement d’une offre de services RH dématérialisés interministériels évolutive et complémentaire aux SIRH,
permettant de rendre un meilleur service à moindre coût. La dématérialisation du dossier individuel de l’agent sera au
cœur de cet objectif de modernisation ;
- la mise en œuvre du projet « DSN » (déclaration sociale nominative) dont l'objectif et de simplifier et de rénover les
processus déclaratif auxquels sont soumis les employeurs;
- le développement de SI décisionnels mutualisés, permettant d’améliorer le pilotage de la masse salariale et des
effectifs en fournissant des informations partagées, des fonctionnalités plus riches et en automatisant les traitements
existants, notamment à la DB et à la DGAFP.
PLF 2015 131
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218

4. La direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP)

La direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) a pour mission de concevoir et de mettre
en œuvre la politique de la fonction publique à travers, d’une part, le pilotage de la cohérence statutaire et la conduite
du dialogue social avec les organisations syndicales représentatives au niveau national et, d’autre part, la
modernisation de la gestion des ressources humaines dans la fonction publique. L’accomplissement de ces missions
se traduit par la production de normes ou de référentiels, par l’animation de réseaux et par une fonction de pilotage,
d’impulsion, d’évaluation et de coordination des actions menées par les ministères.

Dans le cadre de l’agenda social, l’exercice 2015 sera marqué par les priorités suivantes :
- la réaffirmation des valeurs et des principes du service public et de la déontologie des agents ;
- la recomposition du paysage syndical à la suite des élections professionnelles de décembre 2014 ;
- le renforcement des actions et des politiques menées en matière d’exemplarité de l’Etat employeur (qualité de vie
au travail, diversité, handicap, égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, gestion différenciée des
âges) ;
- dans un contexte financier durablement contraint, la définition et la mise en œuvre des politiques structurelles de
mise en cohérence et de simplification des rémunérations et d’amélioration des carrières et des parcours
professionnels.

Dans le sillage de ces chantiers à poursuivre ou à ouvrir, le développement d’instruments de modernisation et de


professionnalisation de la gestion des ressources humaines (GRH) et, plus largement, d’instruments de pilotage et
d’impulsion, constituent un objectif structurant de la définition et de la conduite de la politique d’ensemble de la fonction
publique.

Cette sous-action supporte les 157 ETPT affectés à la direction générale de la fonction publique.

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 139 000 139 000

Total 139 000 139 000

Ces crédits sont demandés afin d’assurer le remboursement d’agents mis à disposition par une personne morale autre
que l’Etat.

5. Le service des achats de l’Etat (SAE)

Créé par le décret du 17 mars 2009 modifié par le décret du 16 juillet 2013, le service des achats de l’État (SAE) est
chargé de définir et de mettre en œuvre la politique des achats hors achats de défense et de sécurité de l’ensemble
des administrations de l’Etat et de ses opérateurs. Il anime aussi la mission d'appui à la gestion du parc automobile.
Ce service, doté du statut de service à compétence nationale, est placé sous l’autorité du ministre chargé du budget.

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 050 000 1 050 000
Total 1 050 000 1 050 000

La dotation attribuée à ce service permettra de financer :


- des projets de systèmes d’information interministériels dans le domaine de l’achat public (0,4 M€). La dotation
envisagée inclut l’assistance à maîtrise d’ouvrage nécessaire à la conduite de ces projets dont le financement est
assuré en grande partie par l’AIFE et par les ministères eux-mêmes ;
- les études nécessaires et les actions de formation, de communication et d’animation interministérielles pour
évaluer, piloter ou conduire les actions d’achat susceptibles de générer des économies (0,6 M€).
132 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Note explicative
Sont reconstitués en comptabilité d’analyse des coûts (CAC) les crédits prévisionnels complets des actions du programme, obtenus après ventilation
des crédits de pilotage, de soutien ou de services polyvalents, vers les actions de politique publique.
L’introduction de l’outil CHORUS, comme application de tenue de la CAC depuis le PLF 2014, permet de valoriser dans les PAP, les choix de
modélisation analytique préalablement opérés par les ministères pour chacun des programmes dont ils ont la charge.

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

FINANCES ET COMPTES PUBLICS


ECONOMIE, INDUSTRIE ET NUMERIQUE
MISSION ECONOMIE

P134
MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES Développement des entreprises et du tourisme
RESSOURCES HUMAINES
P218 P220
Conduite et pilotage des politiques Statistiques et études économiques
économiques et financières
P305
01 – Etat-major et politiques transversales
Stratégie économique et fiscale
02 - Expertise, audit, évaluation et contrôle

05 - Prestations d'appui et support


MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ETAT
07 - Pilotage des finances publiques et projets
interministériels P114
Appels en garantie de l’Etat

P156
P117
Gestion fiscale et financière de l’Etat et du service public local
Charge de la dette et trésorerie de l’Etat

P302
P145
Facilitation et sécurisation des échanges
Epargne

P309
Entretien des bâtiments de l’Etat MISSION AIDE PUBLIQUE
AU DÉVELOPPEMENT

P110
Aide économique et financière au développement
MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

P192
Recherche et enseignement supérieur en matière économique DÉCENTRALISATION ET FONCTION PUBLIQUE
et industrielle

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES


RESSOURCES HUMAINES

P148
Fonction publique
PLF 2015 133
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 218

LECTURE DU SCHÉMA

Le programme 218 est le programme de soutien des ministères économiques et financiers. En comptabilité d’analyse
des coûts, il se déverse ainsi sur onze programmes de politique publique présentés dans le schéma de déversement.
Par ailleurs, il reçoit un déversement en provenance du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État »
correspondant aux crédits d’entretien lourd pour les bâtiments domaniaux hébergeant les directions et services du
programme.

PRÉSENTATION DES CRÉDITS DE PAIEMENT CONCOURANT À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE

(en milliers d’euros)

Numéro et intitulé de l’action PLF 2015 Ventilation des crédits indirects * PLF 2015 Variation
crédits directs (1) crédits complets (2)

(y.c. FDC et ADP) au sein du programme entre programmes (y.c. FDC et ADP) entre (2) et (1)

01 - Etat-major et politiques transversales 404 996 -2 694 -225 168 177 134 -56,3 %
(libellé modifié)
02 - Expertise, audit, évaluation et contrôle 74 754 +11 299 +468 86 522 +15,7 %
05 - Prestations d’appui et support 409 828 -35 380 -203 271 171 177 -58,2 %
07 - Pilotage des finances publiques et projets 179 070 +26 774 -3 010 202 835 +13,3 %
interministériels
Total 1 068 648 0 -430 981 637 667 -40,3 %

* Les données de ventilation sont alimentées par CHORUS.

(en milliers d’euros)

Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +430 981
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)

Mission « Aide publique au développement » +1 324


110 / Aide économique et financière au développement +1 324
Mission « Économie » +120 153
134 / Développement des entreprises et du tourisme +62 312
220 / Statistiques et études économiques +29 069
305 / Stratégie économique et fiscale +28 772
Mission « Engagements financiers de l’État » +1 680
114 / Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) +218
117 / Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) +1 409
145 / Épargne +53
Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » +303 659
148 / Fonction publique +6 104
156 / Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local +253 844
302 / Facilitation et sécurisation des échanges +50 177
309 / Entretien des bâtiments de l’État -6 466
Mission « Recherche et enseignement supérieur » +4 166
192 / Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle +4 166
134 PLF 2015
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Programme n° 218 ANALYSE DES COÛTS

OBSERVATIONS

INTERDÉPENDANCES DU PROGRAMME DE SOUTIEN

Nombre de programmes partenaires (ou liés) 12


Programmes partenaires hors mission OUI
Programmes partenaires d’autres ministères OUI

OBJETS ET RÈGLES STRUCTURANT LA VENTILATION

Objet Nombre Observation

Clés de ventilation utilisées 09 (correspond aux ratios statistiques)


Unités de répartition retenues 03 ETPT, %, m²
Familles de soutien ventilé 08 Action sociale, santé et sécurité au travail et prévention médicale – Communication -
Informatique - Immobilier - Cadre de vie - Formation - Autres prestations d’appui et
de support – Service commun des laboratoires - DGAFP

ÉVOLUTION DU MODÈLE

En 2015, l’intégration du programme 221 « Stratégie des finances publiques et modernisation de l’Etat » au sein du
programme 218 entraîne un changement dans le déversement des actions du programme.

Trois actions du programme sur les quatre que compte le programme 218, font l’objet d’un déversement total ou
partiel : l’action n° 01 « état-major et politiques transversales », l’action n° 05 « prestations d’appui et de support » et
l’action n° 07 « pilotage des finances publiques et projets interministériels ».

Les actions n° 01 et n° 05 se déversent en interne vers les actions n° 02 « expertise, audit, évaluation et contrôle » et
n° 07 « pilotage des finances publiques et projets interministériels » du programme.
Les actions n° 01, n° 05 et n° 07 se déversent en externe vers les programmes de politique publique des ministères
économiques et financiers et du ministère de la décentralisation et de la fonction publique.

Les crédits des actions n° 01, n° 05 et n° 07 sont ventilés à l‘aide de clés de répartition définies selon la nature de la
fonction d’appui ou de soutien déversée :
– les crédits de l’action n° 01 consacrés à la communication sont répartis au prorata des ETPT des directions et
services bénéficiaires des prestations de communication, après affectation directe (majoritairement) des crédits
pouvant être imputés directement,
– les crédits de l’action n° 01 consacrés à la politique d’action sociale, de santé, de sécurité au travail et de
prévention médicale, sont répartis au prorata des ETPT,
– les crédits de l’action n° 05 sont répartis, par blocs, selon des clés variant en fonction de la nature des
prestations (m² de bureaux, % de temps de travail, ETPT), après affectation directe des crédits pouvant être
imputés directement,
– les crédits de l’action n° 07 sont ventilés sur les actions n° 01 et n° 02 du programme 148 « Fonction publique »
aux prorata des ETPT.

ANALYSE DES ÉCARTS

Les écarts entre crédits directs et crédits complets s’expliquent au regard des différents déversements internes et
externes réalisés à partir des actions n° 01, n° 05 et n° 07 du programme et des déversements reçus en provenance
du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat ».
PLF 2015 135
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 218

Déversements internes et externes

Le programme 218 assure les fonctions d’appui et de soutien mutualisées au profit des cabinets ministériels, des
directions et services du programme et de directions et services de onze programmes de politique publique présentés
dans le schéma de déversement.

Les crédits déversés de l’action n° 01 « état-major et politiques transversales » correspondent d’une part aux crédits
de la communication institutionnelle des ministères économiques et financiers, et d’autre part, aux crédits attribués à la
politique ministérielle d’action sociale, de santé et sécurité au travail et de prévention médicale. Ne sont pas déversés :
- les crédits alloués aux fonctions d’état-major et de pilotage : cabinets ministériels, médiateur des ministères
économiques et financiers, direction des affaires juridiques (DAJ), service à compétence nationale TRACFIN,
agence du patrimoine immatériel de l’État (APIE), délégation nationale de lutte contre la fraude (DNLF) et certains
services du secrétariat général des ministères économiques et financiers (SG) ;
- le remboursement des personnels mis à disposition d’autres administrations.

Les crédits de l’action n° 05 « prestations d’appui et de support » du programme font l’objet d’un déversement à
l’exception des subventions versées dans le cadre de conventions à des organismes extérieurs qui ne participent pas
au soutien des programmes de politique publique, des crédits d’intervention des services du haut fonctionnaire de
défense et de sécurité et des crédits alloués aux fonctions d’état-major et de pilotage.

Les crédits déversés de l’action n° 07 « pilotage des finances publiques et projets interministériels » correspondent aux
crédits de rémunération des agents de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP)
contribuant à la politique publique de formation des fonctionnaires et d’action sociale interministérielle.

Crédits en provenance d’autres programmes

Le programme 218 reçoit un déversement de 6,47 M€ en provenance du programme 309 « Entretien des bâtiments de
l’État ». Il s’agit des crédits d’entretien lourd des bâtiments domaniaux hébergeant les directions et services du
programme, qui viennent s’imputer sur les quatre actions du programme, au prorata des mètres carrés de surfaces
occupées.

Commentaires

Au PLF 2015, les crédits déversés en externe représentent 41 % des crédits et ressources budgétaires du
programme.

Au total, 437,45 M€ sont ventilés en externe vers les programmes de politique publique des ministères économiques et
financiers et du ministère de la décentralisation et de la fonction publique.

Après ventilation, les crédits restant au niveau du programme correspondent :


- aux crédits des fonctions d’état-major et de pilotage, des fonctions d’expertise, d’audit, d’évaluation et de contrôle
et des fonctions de pilotage des finances publiques et des projets interministériels ;
- aux crédits d’intervention des services du haut fonctionnaire de défense et de sécurité ;
- aux crédits des fonctions d’appui et de support des services prestataires du Secrétariat général et du service
commun des laboratoires ;
- aux crédits relatifs aux remboursements des personnels mis à disposition et aux subventions versées à des
organismes ne contribuant pas aux programmes de politique publique des ministères économiques et financiers.
PROGRAMME 302
Facilitation et sécurisation des échanges

PROGRAMME 302
FACILITATION ET SÉCURISATION DES ÉCHANGES

MINISTRE CONCERNÉ : MICHEL SAPIN, MINISTRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS

Présentation stratégique du projet annuel de performances 138


Objectifs et indicateurs de performance 141
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 152
Justification au premier euro 155
Analyse des coûts du programme et des actions 187
138 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Hélène CROCQUEVIEILLE
Directrice générale des douanes et droits indirects
Responsable du programme n° 302 : Facilitation et sécurisation des échanges

Le programme « Facilitation et sécurisation des échanges » regroupe l’ensemble des activités de la direction générale
des douanes et droits indirects (DGDDI).

La DGDDI a pour ambition de relever le défi de la régulation des échanges internationaux en menant de front ses
missions de facilitation du commerce, de sécurisation des échanges et de perception de la fiscalité. La diversité de ces
champs d’intervention lui confère son originalité et son utilité sociale.

Dans un environnement en constante mutation et fortement concurrentiel, la douane française, en phase avec les
meilleurs standards douaniers européens, installe dans la durée, une haute qualité de service, en anticipant les
évolutions et en adaptant continûment son organisation et ses méthodes de travail.

Elle prend toute sa part dans la politique gouvernementale de recherche de croissance et de soutien à la compétitivité
de l'ensemble des acteurs du commerce international, qu'il s'agisse des entreprises, des professionnels de la
logistique ou des plateformes portuaires et aéroportuaires françaises. Parallèlement, sa connaissance toujours plus
précise des flux de marchandises lui permet d’identifier et d’intercepter avec une efficacité croissante les flux
irréguliers, qu’ils correspondent à des marchandises prohibées, qu’ils tentent d’échapper au respect des normes
(sanitaires, phytosanitaires, techniques) ou au paiement de l’impôt. De même la DGDDI exerce une mission fiscale et
de régulation à travers la perception au moindre coût de taxes dans des domaines aussi divers que l'énergie,
l'environnement, les transports ou les tabacs et alcools.

La DGDDI est une administration en mouvement qui a, d’ores et déjà, démontré ses capacités d’adaptation en
conduisant, au cours des dix dernières années, d’importantes évolutions de ses processus métiers et de son
organisation. Afin de consolider sa place d'administration de référence dans l'ensemble de ces domaines, la douane
poursuivra la modernisation de ses processus métiers et l'adaptation de ses structures en s'inscrivant pleinement dans
la démarche de modernisation de l’action publique engagée par le gouvernement.

Dans cette perspective, la DGDDI s'engage, dans le cadre de la mise en œuvre de son projet stratégique « DOUANE
2018 », sur des objectifs ambitieux couvrant l’intégralité du périmètre de ses missions. Elle entend mettre son savoir-
faire au service de la compétitivité de l'économie française, participer au développement d’une fiscalité plus efficiente
et évolutive, améliorer le niveau de protection du territoire et des citoyens tout en veillant à assurer de meilleures
conditions de travail à ses agents. Elle donne ainsi un cadre cohérent à cette démarche tout en offrant une visibilité sur
plusieurs années à l'ensemble des acteurs concernés.

Dans ce contexte, les objectifs de la DGDDI pour l’année 2015 sont les suivants :

1. Accroître son efficacité en matière de lutte contre la fraude grâce au déploiement de nouveaux dispositifs
organisationnels et à la mise en œuvre de nouvelles méthodes de travail, en réponse aux risques générés par
l'accroissement et la mondialisation des échanges internationaux

La douane entend ainsi persévérer dans l'innovation et la mise en place de techniques et de processus novateurs qui
permettront de mieux combattre la grande fraude douanière et préserver les citoyens des agissements des
organisations criminelles internationales.

Dans ce cadre, l’amélioration des performances de la DGDDI passe par un meilleur ciblage des contrôles, une qualité
accrue de la collecte de renseignement et la mise à disposition d'outils renouvelés pour les services.

S'agissant du pilotage des contrôles et de la qualité du ciblage, la DGDDI se dote, à compter de l'année 2015, d'une
structure dédiée avec la création d'un service national d’analyse de risque et de ciblage (SARC) destiné à
professionnaliser l’analyse et le ciblage des flux déclarés et à mieux orienter les contrôles sur les échanges à risques.
PLF 2015 139
Facilitation et sécurisation des échanges
PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 302

De même, l’amélioration continue de l’organisation des structures en charge de la collecte et du traitement du


renseignement permet à la douane de poursuivre la rationalisation de ses contrôles et d’obtenir des résultats en
progression constante dans tous les domaines de la lutte contre la fraude. À cet égard, le rôle moteur joué par la
douane dans le programme PNR (passenger name record) constituera une étape décisive en matière de collecte du
renseignement et de lutte contre la fraude.

Enfin, la remise à niveau des méthodes d’intervention (généralisation des contrôles dynamiques et création de centres
opérationnels terrestres à compétence géographique élargie afin de mieux coordonner les brigades), la poursuite de la
politique de modernisation des moyens de détection (scanners fixes et mobiles, lecteurs automatisés des plaques
d’immatriculation) et la mise en œuvre de moyens juridiques adaptés (notamment en faveur du service national de
douane judiciaire - SNDJ) constituent autant de priorités pour la douane.

2. Poursuivre les efforts en faveur de l’attractivité du territoire et de la compétitivité des entreprises

Lors du conseil stratégique de l’attractivité du 17 février 2014, le président de la République a annoncé plusieurs
mesures impliquant directement la douane (simplification et dématérialisation des procédures douanières, facilitation
du paiement de la TVA à l’importation, valorisation du statut d’exportateur agréé), illustrant ainsi son rôle essentiel en
matière d'attractivité du territoire et de compétitivité des entreprises. La poursuite des chantiers engagés en matière de
dématérialisation des procédures et d’approfondissement de la démarche partenariale avec les opérateurs du
commerce international s'inscrivent résolument dans ce cadre.

Parallèlement, la mise en œuvre au 1er mai 2016 du Code des douanes de l’Union, généralisant la situation de
concurrence entre administrations douanières de l’Union européenne, renforce cette exigence d’attractivité des
procédures mises en œuvre par la DGDDI. À cet égard, la création d’un service grands comptes (SGC), interlocuteur
unique des principaux opérateurs du commerce extérieur, tout comme le soutien renforcé aux PME-ETI, au moyen du
réseau des cellules conseils aux entreprises, constitueront des solutions innovantes et efficaces. Enfin, la création d’un
guichet unique national du dédouanement permettant la gestion automatisée de l'ensemble des formalités
administratives liées à une opération de dédouanement, pour l’ensemble des administrations partenaires, complétera
cette démarche.

Un effort particulier sera également engagé pour accompagner les opérateurs dans leurs démarches d’obtention du
statut d’opérateur économique agréé (OEA), véritable atout commercial pouvant être valorisé à l’international grâce
aux accords de reconnaissance mutuelle conclus par l’Union européenne avec ses principaux partenaires
commerciaux, qui permet aux bénéficiaires de simplifier, fluidifier et sécuriser leurs formalités de dédouanement.

3. Sécuriser les recettes fiscales tout en rendant un meilleur service aux usagers à coût d’intervention réduit

La dématérialisation constitue l’axe prioritaire de la stratégie douanière en matière de modernisation de la fiscalité.


Cette démarche qui bénéficie aux opérateurs (allègement des obligations et fluidifications de l’activité) et à
l’administration (allègement des tâches de gestion, limitation des risques d’erreur), permet, en outre, de transformer en
profondeur les méthodes de travail et de rationaliser l'organisation.

Le projet consistant à centraliser la gestion de certains blocs de fiscalité (fiscalité des transports ou fiscalité
environnementale) au sein de pôles spécialisés, sur le modèle des pôles « fiscalité énergétique » régionaux et
interrégionaux, est ainsi particulièrement prometteur notamment en termes de professionnalisation des agents. La
généralisation progressive du télépaiement participe également de cette démarche et facilitera le resserrement du
réseau comptable de la douane.

Enfin, dans une perspective de consolidation du civisme fiscal et de répression sévère des fraudes les plus graves, la
douane poursuit la rénovation de ses contrôles fiscaux en s’attachant à leur meilleure hiérarchisation en fonction des
enjeux, en assurant une bonne coordination entre les services d’enquêtes et en approfondissant sa coopération avec
les services de la DGFiP, notamment en matière de TVA.

4. Offrir une meilleure qualité de vie au travail à ses agents tout en modernisant ses processus de gestion des
ressources humaines (RH)

La douane souhaite accompagner ses personnels dans les réformes en cours et à venir, tout en modernisant ses
processus RH. Dans cette perspective, la mise en place du nouveau système d’information des ressources humaines
(SIRHIUS) permettra de centraliser les actes de gestion au sein d’un centre de service dédié (CSRH) tout en
repositionnant les services locaux sur l'accompagnement personnalisé des agents. Ce dispositif est complété par la
140 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

nouvelle cellule conseil, mobilité et parcours professionnels qui offre un appui en matière de projet professionnel,
d’évolution de carrière ou de mobilité interne ou externe.

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Lutter contre la grande fraude douanière, la criminalité organisée et protéger les
entreprises et les consommateurs européens
INDICATEUR 1.1 Contentieux à enjeu et saisies de stupéfiants et de tabacs ou de cigarettes de contrebande
INDICATEUR 1.2 Protection des entreprises et des consommateurs européens

OBJECTIF 2 Soutenir le développement des entreprises à l’international


INDICATEUR 2.1 Part du commerce extérieur bénéficiant de la certification douanière européenne d’opérateur
économique agréé (simplification, fluidité, sûreté/sécurité des opérations de dédouanement)
INDICATEUR 2.2 Indice global de dématérialisation du dédouanement

OBJECTIF 3 Améliorer l’efficacité de la gestion et des contrôles douaniers et fiscaux


INDICATEUR 3.1 Taux d’intervention sur les recettes douanières
INDICATEUR 3.2 Efficacité du ciblage des déclarations de douane
INDICATEUR 3.3 Montant des droits et taxes redressés
INDICATEUR 3.4 Taux d’utilisation opérationnelle des moyens navals et aériens
INDICATEUR 3.5 Indice de coopération opérationnelle
PLF 2015 141
Facilitation et sécurisation des échanges
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 302

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE

Dans une perspective d'allègement du dispositif de suivi de la performance, le nombre d'objectifs du programme est
ramené à 3 avec la suppression de l'objectif « renforcer la présence des agents sur le terrain ».

De même, l’intitulé de l’objectif 2 a été revu pour être plus en cohérence avec la mission d’accompagnement des
entreprises à l’international à travers le statut d’OEA. Il devient « soutenir le développement des entreprises à
l’international ».

L’intégralité des indicateurs du PAP 2014 est reprise en 2015 à l’exception des indicateurs « délai moyen
d’immobilisation des marchandises dédouanées dans la journée » et « taux de disponibilité des unités de
surveillance » qui ne recèlent plus de marges d’amélioration significatives.

Par ailleurs deux indicateurs sont créés dans la PAP 2015 :

- l’indicateur « part du commerce extérieur bénéficiant de la certification douanière européenne d’opérateur


économique agréé (simplification, fluidité, sureté/sécurité des opérations de dédouanement) » qui illustre la volonté de
la douane de soutenir les entreprises à l’international en développant avec elles une relation partenariale au travers
notamment de la certification « opérateur économique agréé » ;

- l’indicateur « indice de coopération opérationnelle » qui illustre la part prépondérante et croissante que la DGDDI
souhaite donner à la coopération entre services au sein de sa stratégie.

Enfin, c’est désormais l’indicateur « part du commerce extérieur bénéficiant de la certification douanière européenne
d’opérateur économique agréé » qui retracera l'action de la douane au sein de la mission « gestion des finances
publiques et des ressources humaines », illustrant ainsi la place centrale que la DGDDI réserve à l’action en faveur du
développement des entreprises, au cœur de sa stratégie.

OBJECTIF n° 1 : Lutter contre la grande fraude douanière, la criminalité organisée et protéger les
entreprises et les consommateurs européens

La mission de la DGDDI en matière de lutte contre la fraude et la criminalité organisée consiste à protéger les citoyens
contre les trafics internationaux de produits prohibés (stupéfiants, contrefaçons, cigarettes de contrebande, armes,
etc.) et à démanteler les organisations criminelles qui se livrent à ces trafics, accumulent des profits illicites et
pratiquent le blanchiment de capitaux.

Cette vigilance doit également porter sur le respect des normes techniques ou sanitaires, sur les droits de la propriété
intellectuelle, et plus généralement sur l’ensemble des règles édictées en France et au niveau communautaire qui, à
l’occasion de la circulation d’une marchandise, peuvent être ignorées ou contournées.

La douane, qui assure le contrôle des flux de marchandises à l’entrée et à la sortie du territoire, ainsi qu'à l'occasion de
leur circulation à l’intérieur de nos frontières, est idéalement positionnée pour intercepter ces marchandises illicites,
avant même leur dispersion sur les marchés national et européen.

Lutter contre la grande fraude douanière et la criminalité organisée

Les services de la DGDDI concentrent leur action sur les fraudes les plus significatives, c’est-à-dire celles qui
conduisent à saisir de grandes quantités de marchandises prohibées et à porter ainsi un préjudice financier le plus
élevé possible aux organisations criminelles.
142 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Le sous-indicateur 1.1 relatif au « nombre de contentieux à enjeu de lutte contre la fraude » recense les constatations
d’infractions, dépassant le seuil qui permet de les considérer comme étant significatives, dans les secteurs suivants :
stupéfiants, cigarettes, armes, contrefaçons, manquement à l’obligation déclarative de capitaux au franchissement des
frontières, protection du patrimoine naturel et des espèces menacées. Ce sous-indicateur est en progression continue
depuis sa mise en place, ce qui témoigne du maintien d’une forte pression de contrôle combiné à une qualité accrue du
ciblage des personnes, des véhicules et des marchandises, notamment grâce à une adaptation permanente des
critères de sélection et des méthodes de travail.

Lutte contre le trafic de stupéfiants. Au cours de l'année 2013, l'action des services douaniers a conduit à la saisie de
plus de 143 tonnes de produits stupéfiants portant ainsi un préjudice financier de 536 M€ aux organisations criminelles.

La stratégie mise en œuvre par la douane pour atteindre ces résultats repose d'abord sur des méthodes d'intervention
et des outils constamment adaptés et renouvelés afin de demeurer en phase avec l’évolution des trafics. A titre
d'exemple, on peut citer l'adaptation des brigades de surveillance terrestre à la disparition progressive des
infrastructures qui permettaient d'intercepter les flux de véhicules (mise en place de télépéages sans arrêt,
suppression des observatoires frontaliers) au moyen d'une généralisation des contrôles dynamiques et du
développement d'une meilleure coordination des interventions (création de centres opérationnels terrestres à
compétence géographique élargie). Les outils juridiques innovants mis à disposition de la direction nationale du
renseignement et des enquêtes douanières et, plus particulièrement, de la direction des opérations douanières,
peuvent également être cités : « coups d'achat » qui autorisent les agents habilités à acquérir des produits stupéfiants
afin de permettre la constatation de fraudes, recours à la confiscation étendue des biens et avoirs ayant un lien direct
ou indirect avec l'infraction douanière afin de s'attaquer au patrimoine des délinquants.

Le second axe de la stratégie douanière en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants repose sur une coopération
accrue avec les services partenaires aussi bien au niveau national qu'international.

Ainsi la douane mène des opérations conjointes de contrôle et d’échanges d’informations avec les offices centraux de
police judiciaire, s'implique au sein des groupes d’intervention régionaux (GIR) et participe aux opérations LEVRIER
(interception de vedettes rapides dites « go-fast » transportant des produits stupéfiants en provenance pour l’essentiel
du Maghreb) menées en Méditerranée avec la Marine nationale. Au niveau international, la DGDDI participe aux
différentes instances de coordination internationale (Organisation mondiale des douanes, Europol, Observatoire
européen des drogues et des toxicomanies) et aux plateformes (Joint InterAgency Task Force en Floride, MAOC-N de
Lisbonne, plateformes de Fort-de-France et de Dakar). Elle adapte également le positionnement des attachés
douaniers et des officiers de liaison aux grands courants de fraude. A ce titre, il convient de souligner que les
excellents résultats enregistrés en 2013 sont notamment le fruit d'une collaboration accrue entre services au niveau
international puisque 201,9 M€ des stupéfiants saisis l'ont été dans le cadre d'opérations menées au niveau
international (contre 88 M€ en 2012).

Lutte contre le trafic de tabac et de cigarettes. Compte tenu des enjeux induits par la fiscalité pesant sur les tabacs et
les cigarettes ainsi que des bénéfices potentiels que peuvent en tirer les organisations criminelles, la DGDDI adapte
également ses outils aux spécificités des vecteurs utilisés et continue de mobiliser ses moyens pour sécuriser le
dispositif d’approvisionnement et de distribution du tabac en France. Au cours de l'année 2013, 430 tonnes de produits
ont été saisies par les services douaniers.

Les différents types de trafic de tabac et de cigarettes identifiés au cours des années précédentes demeurent. Ainsi,
les trafics organisés par les grands réseaux internationaux de contrebande privilégient toujours le vecteur maritime en
affrétant des conteneurs. Le fret maritime conteneurisé garde en effet la préférence des organisations de fraude
compte tenu de sa fiabilité logistique et des volumes importants qu’il permet de faire circuler. Parallèlement, les envois
de tabac de contrebande par fret express ou postal demeurent un vecteur particulièrement prisé par des particuliers
cherchant à contourner le dispositif fiscal pesant sur ces produits. Ainsi, en 2013, 22,8 tonnes ont été saisies sur ce
vecteur, ce qui représente 21 % des infractions constatées. Enfin, le service « Cyberdouane », qui lutte contre la
fraude sur internet, consacre une part de son action à cette thématique.
PLF 2015 143
Facilitation et sécurisation des échanges
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 302

Protéger les entreprises et les consommateurs européens

L’indicateur 1.2 illustre la forte mobilisation des services de la DGDDI en matière de protection de la propriété
intellectuelle (sous-indicateur 1.2.1 relatif aux saisies de contrefaçon) et de sécurité des produits importés (sous-
indicateur 1.2.2 relatif aux contentieux portant sur le non respect des normes sanitaires, phytosanitaires, techniques ou
de santé).

La contrefaçon constitue une pratique anticoncurrentielle réalisée en violation d'un droit de propriété intellectuelle. Il
s'agit d'un phénomène en progression constante, qui n'épargne aucun secteur économique et profite des effets de la
mondialisation des échanges. Les liens entre la criminalité organisée transnationale et les circuits de production et
d'écoulement de produits de contrefaçon sont désormais bien établis. La gamme des produits contrefaits ne cesse de
se diversifier puisque des secteurs aussi variés que les denrées alimentaires, les jouets, les cosmétiques, les pièces
détachées de véhicules automobiles et même les médicaments ou le matériel médical sont touchés. Au-delà de la
tromperie qu'elle représente pour les consommateurs et de ses effets désastreux sur le plan économique et social, la
contrefaçon menace directement la sécurité et la santé des citoyens français et européens.

Afin de lutter contre ce phénomène, la douane poursuit son action dans le cadre du plan stratégique d'action du 3 avril
2013. L'année 2014 sera ainsi une année charnière en termes d'évolution législative avec, d'une part, l'entrée en
application du règlement 608/2013 qui élargit le champ d'intervention des douanes à l'ensemble des droits de propriété
intellectuelle et prévoit une procédure de destruction simplifiée et, d'autre part, la publication de la loi n°315-2014 qui
offre des moyens de contrôle et d'intervention accrus aux agents des douanes.

La protection du consommateur mobilise les services douaniers qui collaborent avec d'autres services de l'Etat pour
empêcher l’entrée sur le territoire national de produits ne respectant pas les normes sanitaires, phytosanitaires ou
techniques. La DGDDI s'associe ainsi aux services vétérinaires et phytosanitaires pour appréhender les produits
alimentaires dangereux pour la santé. Elle veille également au respect des normes techniques dans le domaine des
jouets, des matériels électriques et des autres produits industriels.

INDICATEUR 1.1 : Contentieux à enjeu et saisies de stupéfiants et de tabacs ou de cigarettes de


contrebande
(du point de vue du citoyen)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Nombre total de contentieux à enjeu de Nombre 8 559 9 522 6 800 8 200 8 500 9 100
lutte contre la fraude
Montant des saisies de stupéfiants M€ 255,8 536 343 343 346 355
Quantités de tabacs et cigarettes de tonnes 371 430 400 405 415 425
contrebande saisies

Précisions méthodologiques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : Le premier sous-indicateur totalise le nombre de dossiers contentieux significatifs réalisés dans les secteurs des stupéfiants (saisies
de plus de 500 €), des tabacs (saisies de plus de 2 000 € ou 8kg), des contrefaçons (saisies de plus de 100 articles), des manquements à l’obligation
déclarative de sommes, titres ou valeurs lors du franchissement de frontières intra ou extracommunautaires (montant des sommes en jeu supérieur
à 37 000 €), des armes de guerre ou de défense (saisies de plus de deux armes) et des articles saisis dans le cadre de la Convention de Washington
sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction (saisies de plus de 50 articles).
Le sous-indicateur relatif aux stupéfiants est calculé en multipliant les quantités saisies réelles effectives par la valeur du produit en fonction de sa
catégorie (cocaïne, héroïne, cannabis, etc.). La valorisation des produits stupéfiants est effectuée automatiquement dans le système d’information de
la DGDDI selon un barème défini pour les stupéfiants les plus fréquents.
Le sous-indicateur relatif aux tabacs et cigarettes est calculé en additionnant les quantités saisies de cigarettes, de cigares et de tabacs sous toutes
ses formes (à rouler, à narguilé…).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Le sous-indicateur relatif au nombre de contentieux à enjeu de lutte contre la fraude, dont le résultat 2013 est de 9
522 soit une progression de 11 % par rapport à l'année précédente, illustre la forte mobilisation des services douaniers
pour lutter contre la grande fraude. Ces derniers réalisent en moyenne, chaque jour, plus de 26 contentieux à enjeu
144 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

(23 en 2012). La ventilation des résultats de l'indicateur entre les principaux secteurs de fraude est similaire aux deux
années précédentes. Ainsi les stupéfiants représentent 31 % des contentieux à enjeu, contre 21 % pour les tabac et
les cigarettes de contrebande, et 42 % pour les contrefaçons. La progression continue des résultats réalisés par les
services a conduit à une révision en nette hausse des prévisions 2014 et à la définition de cibles largement majorées
au regard de l'exercice précédent. Cette très forte réévaluation, certes en phase avec les résultats des services, ne
doit pas occulter que l'évolution constante des circuits de fraude ne permet pas de garantir des résultats toujours plus
élevés.

S'agissant des stupéfiants, les saisies par les services douaniers pour une valeur de 536 M€, constituent un record
absolu dans le domaine de la lutte contre le trafic de stupéfiants et représentent un service rendu important en matière
de protection des citoyens. Dans ce cadre, la cible fixée pour l'année 2015 constitue un objectif ambitieux mais
accessible qui conduira la DGDDI à poursuivre ses efforts en terme d'adaptation aux méthodes déployées par les
organisations criminelles.

S'agissant des saisies de tabac et de cigarettes, les 430 tonnes saisies en 2013, pour une contrevaleur de 90 M€
constituent un résultat exceptionnel. Ce résultat est supérieur de 12 % à celui de l'année précédente, après un record
historique atteint en 2011 (108,8 M€). Pour mémoire, la moyenne pluriannuelle des saisies réalisées au cours des
années antérieures était de 375 tonnes. La réévaluation de la prévision 2015 dans le présent document au regard de la
cible initialement prévue dans le PAP 2014 (soit 415 tonnes au lieu de 410) tient donc compte des excellents résultats
obtenus en 2013.

INDICATEUR 1.2 : Protection des entreprises et des consommateurs européens


(du point de vue du citoyen)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Nombre d’articles de contrefaçon saisis Million 4,6 7,6 5,2 6 6,5 7,5
d’articles
Nombre de contentieux protection du Nombre 6 122 7 113 4 400 5 500 6 000 7 000
consommateur

Précisions méthodologiques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : Le sous-indicateur relatif au nombre d'articles de contrefaçon saisis ne comprend pas les contrefaçons de tabacs et de cigarettes, qui
sont reprises dans le sous-indicateur portant sur les saisies de tabacs et de cigarettes de contrebande.
Le sous-indicateur relatif au nombre de contentieux protection du consommateur comptabilise les infractions aux normes techniques, sanitaires, de
santé et phytosanitaires. Il reprend également les fiches de dessaisissement établies par les services lors du contrôle des denrées alimentaires
présentes dans les bagages des voyageurs et lors du contrôle du fret express et postal.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Le résultat de l'indicateur relatif au nombre d’articles de contrefaçon saisis est en progression avec 7,6 millions
d’articles de contrefaçon saisis contre 4,6 millions d'articles en 2012. Cette très forte augmentation témoigne de la
mobilisation des services après le fort recul des résultats qui avait suivi l’arrêt NOKIA-PHILIPPS. Sans renouer avec
les niveaux de résultat antérieurs à cette jurisprudence (8,9 millions d'articles saisis en 2011), la douane a donc su
s'adapter à cet environnement juridique renouvelé pour retrouver un excellent niveau de performance. La cible fixée
pour l'année 2015 est en phase avec le niveau de saisie enregistré depuis 2012 grâce à la réadaptation des services et
à la modernisation des méthodes et outils de travail visant une amélioration du ciblage des contrôles et une qualité
accrue dans la collecte du renseignement, la hausse spectaculaire des saisies réalisées en 2013 s’expliquant pour
beaucoup par des raisons conjoncturelles liées aux affaires exceptionnelles réalisées.

S'agissant de l'indicateur relatif aux « contentieux protection du consommateur », les cibles et prévisions ont été
fortement réévaluées en tenant compte des excellents résultats obtenus par les services depuis 2012. A titre illustratif,
la douane a procédé au cours de l'année 2013, à plus de 6 300 contrôles sur les produits industriels soumis à une
réglementation technique (équipements électriques, articles de puériculture, produits de la construction, dispositifs
médicaux, etc.). Ces actions ont permis la constatation de 1 755 contentieux portant sur plus de 7 millions d'articles
non conformes. Les résultats des contrôles avec analyse en laboratoire montrent un taux de non-conformité de 68 %
dont le tiers présente un caractère de dangerosité.
PLF 2015 145
Facilitation et sécurisation des échanges
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 302

OBJECTIF n° 2 : Soutenir le développement des entreprises à l’international

La douane française a fait de l’accompagnement des entreprises à l’international, l'une de ses priorités. Pour atteindre
cet objectif porteur en termes d’attractivité du territoire national et de compétitivité de nos entreprises, la douane s’est
engagée durablement dans le développement d’une relation partenariale avec les entreprises. Elle s'est également
lancée dans plusieurs chantiers visant une accélération de la dématérialisation des formalités douanières afin d'en
réduire le coût et les délais pour les entreprises agissant sur les marchés internationaux.

La part du commerce extérieur bénéficiant de la certification européenne d’opérateur économique agréé


(indicateur 2.1) est un nouvel indicateur, introduit dans le PAP 2015, en remplacement du délai moyen d’immobilisation
des marchandises dédouanées dans la journée qui ne s’avérait plus significatif pour mesurer l’efficacité du soutien
apporté par la douane aux entreprises souhaitant se développer à l’international. L’engagement de la douane se traduit
concrètement aujourd’hui par une offre de services dédiés aux opérateurs qui souhaitent s’engager dans une
démarche de transparence et de confiance avec l’administration.

La certification européenne d’opérateur économique agréé (OEA) offre, dès à présent, de nombreux avantages aux
entreprises titulaires. L’audit préalable à l’agrément leur permet ainsi de sécuriser leur processus de dédouanement et
leur chaîne logistique. La certification leur offre la possibilité d’accéder plus rapidement aux procédures simplifiées
mais aussi de mieux maîtriser l’impact des contrôles douaniers (information préalable et choix du lieu de contrôle) en
limitant ainsi leur risque contentieux. A moyen terme, les opérateurs titulaires bénéficieront également des nouveaux
avantages qui leurs sont réservés dans le Code des douanes de l’Union dont l’entrée en vigueur est fixée au 1er mai
2016 (accès au dédouanement centralisé communautaire notamment). Enfin, la certification OEA constitue un atout sur
un plan commercial pouvant être valorisé à l’international puisque des accords de reconnaissance mutuelle en matière
de sûreté/sécurité existent notamment avec les États-Unis, le Japon et prochainement la Chine, le Canada, Singapour
et la Corée du Sud.

Enfin, il convient de souligner que l’investissement de la douane dans l’accompagnement des entreprises désireuses
d’obtenir la certification OEA s’adresse tant aux grands groupes qu’aux PME et entreprises de taille intermédiaire qui
feront l’objet d’un suivi renforcé notamment par le réseau des cellules conseils aux entreprises.

L’indice global de dématérialisation (indicateur 2.2) mesure les progrès du projet de « douane sans papier » pour
les procédures d’importation et d’exportation. Les formalités douanières se traduisent par 28 millions de formulaires
déposés, dont 8 millions de déclarations en douane et 20 millions de documents annexés à ces déclarations. Le
téléservice DELT@ a aujourd’hui permis la dématérialisation de la quasi-totalité des déclarations en douane. Le
dernier chantier à mener consistera à dématérialiser les déclarations de fret express à l’export. Dans cette perspective,
des consultations sont d’ores et déjà en cours auprès des opérateurs pour faire évoluer le téléservice DELT@ X dans
le courant de l'année 2015.

La dématérialisation des déclarations en douane étant en cours d’achèvement, la DGDDI ambitionne désormais de
parvenir à la dématérialisation d’une part croissante des documents d’accompagnement exigés par d’autres
administrations à l’appui de la déclaration en douane.

L’objectif pour la DGDDI est ainsi de constituer et de piloter un guichet unique national qui coordonnera l’action des
nombreuses administrations intervenant lors des opérations de dédouanement. Il permettra, lors du franchissement
des frontières, le contrôle automatique et instantané de la validité et de l'applicabilité du certificat, évitant ainsi une
mise sous contrôle de la déclaration en douane et la réalisation d’une vérification manuelle des documents.
146 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

INDICATEUR 2.1 : Part du commerce extérieur bénéficiant de la certification douanière européenne


d’opérateur économique agréé (simplification, fluidité, sûreté/sécurité des opérations de dédouanement)
(du point de vue de l’usager)
indicateur de la mission
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Part du commerce extérieur bénéficiant de % 27,3 31,1 32,5 35 40


la certification douanière européenne
d’opérateur économique agréé
(simplification, fluidité, sûreté/sécurité des
opérations de dédouanement)

Précisions méthodologiques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : L'indicateur est un ratio entre, d’une part, la valeur des marchandises dédouanées à l’importation et à l'exportation en fret traditionnel
(hors fret postal et fret express) par des importateurs et exportateurs bénéficiant du statut d'opérateur économique agréé et, d'autre part, la valeur des
marchandises dédouanées à l'importation et à l'exportation en fret traditionnel par l'ensemble des importateurs et exportateurs.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La montée en charge du statut d'opérateur économique agréé (OEA) témoigne de la démarche proactive de la DGDDI
en matière d'action économique. L'objectif fixé est ambitieux mais s'inscrit parfaitement dans la stratégie déployée par
la douane qui a fait du développement du statut d'OEA un axe majeur de sa politique d'accompagnement des
entreprises agissant à l'international.

INDICATEUR 2.2 : Indice global de dématérialisation du dédouanement


(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Indice global de dématérialisation du % 84 85 84 85 86 88


dédouanement

Précisions méthodologiques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : L'indicateur est un ratio entre, d’une part, les déclarations en douane Delt@ C et D et les documents d'accompagnement
dématérialisés de ces déclarations et, d’autre part, l’ensemble des déclarations en douane Delt@ C et D et l’ensemble des documents
d’accompagnement de ces déclarations, qu’ils aient été déposés sous format papier ou électronique. Les documents pour lesquels la DGDDI ne peut
pas avoir d’action de dématérialisation (ex : factures produites par les sociétés) ne sont pas pris en compte dans l’indicateur.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Le taux de dématérialisation des procédures de dédouanement a atteint 85 % en 2013 (84 % en 2012). Cette
progression d’un point s'est révélée conforme aux prévisions. Toutefois, le plan de dématérialisation des années à
venir portera sur des documents présentés moins fréquemment à l'appui des déclarations en douane. Sont visées ici,
par exemple, les licences de biens culturels et les permis CITES délivrés dans le cadre de la protection des espèces
végétales et animales menacées (convention de Washington). Tenant compte de ces éléments, la cible assignée à la
DGDDI est limitée à une progression d'un point par an.

OBJECTIF n° 3 : Améliorer l’efficacité de la gestion et des contrôles douaniers et fiscaux

La DGDDI souhaite offrir un meilleur service fiscal aux contribuables en modernisant sa gestion des droits et taxes
selon un triple axe de dématérialisation des procédures, de rationalisation de l'organisation et de professionnalisation
des agents. Dans le même temps, elle s’attache à développer ses capacités de contrôle, en améliorant l’efficacité de
ses ciblages, en favorisant la coopération entre services et en mobilisant au mieux ses moyens d’interventions.
PLF 2015 147
Facilitation et sécurisation des échanges
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 302

Cinq indicateurs doivent rendre compte de la réalisation de l'objectif.

Le taux d’intervention sur les recettes douanières (indicateur 3.1) rend compte de l’efficience globale du dispositif
fiscal de la DGDDI. Il correspond au coût total de collecte (assiette, contrôle et recouvrement) de l’impôt ou d’un droit,
rapporté aux recettes collectées par la douane.

La DGDDI est chargée de la gestion, du contrôle et du recouvrement de cinq blocs de fiscalité (droits de douane et
taxes à l’importation, fiscalité des transports, fiscalité énergétique, fiscalité environnementale et contributions
indirectes), qu’elle s’attache à percevoir au moindre coût tout en rendant le meilleur service aux contribuables. Dans
cette perspective, elle poursuit depuis plusieurs années un effort de dématérialisation des processus fiscaux depuis la
déclaration (offre croissante de télédéclarations) jusqu’au recouvrement (mise en œuvre du télépaiement /
télérèglement).

En s’appuyant sur les progrès de la dématérialisation, la douane souhaite centraliser la gestion de plusieurs blocs de
fiscalités en pôles de compétence afin d’améliorer la professionnalisation des services tout en maîtrisant ses coûts. À
cet égard, l’expérience des pôles « fiscalité énergétique » régionaux et interrégionaux s’est d’ores et déjà avérée
concluante et devrait s’étendre à d’autres secteurs de la fiscalité douanière (transport avec le droit annuel de
francisation des navires et la taxe spéciale sur les véhicules routiers, environnement avec la taxe générale sur les
activités polluantes). Dans le même esprit, la DGDDI s'engage dans un processus de centralisation de sa fonction
comptable (recettes des douanes) au niveau interrégional. À travers cette mesure, qui prendra effet à compter de
2015, la douane vise un double objectif de simplification des processus comptables et d’amélioration de la qualité
comptable, domaine dont l'acuité est toute particulière dans le cadre de la certification des comptes de l’État.

L’efficacité du ciblage des déclarations en douane (indicateur 3.2) rend compte de la capacité de la DGDDI à
connaître les flux de marchandises, les analyser et cibler en retour les contrôles sur les opérations à risque afin
d’intervenir sur les fraudes les plus significatives.

En effet, dans un contexte de mondialisation des échanges et de massification des flux, la douane ne peut plus
prétendre à l'exhaustivité dans les contrôles qu'elle opère alors même que l'exigence en matière de sécurisation des
flux de marchandises ne cesse d’augmenter. Le développement des techniques de ciblage par les services douaniers
est la seule réponse possible à cette problématique de gestion optimisée des risques. Cette politique s’appuie
notamment sur les éléments suivants :
- une démarche partenariale avec les opérateurs offrant les meilleures garanties (certification OEA, statut
d’exportateur agréé…) afin de concentrer les contrôles sur les secteurs économiques les plus sensibles, les
opérateurs les moins fiables et les marchandises présentant les plus grands risques ;
- le développement d’outils modernes et performant (BAse NAtionale des COntrôles – BANACO ; Risk
Management System – RMS ; Import Control System – ICS) ;
- un meilleur pilotage (création du SARC) et une professionnalisation accrue des agents en charge des
fonctions de ciblage afin de développer une politique de contrôle intégrée neutralisant les risque de
redondance des contrôles.

Le montant total des droits et taxes redressés (indicateur 3.3) rend compte de l’efficacité de l’ensemble des
contrôles douaniers en matière de lutte contre la fraude fiscale qui constitue un objectif majeur du gouvernement.

Compte tenu de la complexité des réglementations fiscales contrôlées par la douane, l’efficacité de cette politique
repose sur la hiérarchisation des thématiques de contrôle en fonction des enjeux, sur l’action coordonnée de
l’ensemble des acteurs et sur leur capacité à échanger des informations dans le cadre d’un dispositif cohérent.
Au total, l’action coordonnée de l’ensemble des services doit permettre de concrétiser les deux objectifs du contrôle
fiscal douanier : consolider le civisme fiscal et réprimer la fraude.

L’efficacité des contrôles sera enfin renforcée par la mise en œuvre, en matière de fiscalité, des outils de ciblage déjà
opérationnels sur le dédouanement (BANACO) et par l’approfondissement de la coopération avec la DGFiP, en
particulier en matière de fraude à la TVA.
148 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

En 2013, le montant des droits et taxes redressés était de 322,7 millions d’euros, soit une hausse de près de 10 % par
rapport à 2012 (294 millions d'euros), la progression avait déjà été sensible entre 2011 et 2012 (+11 %).

Le taux d’utilisation opérationnelle des moyens aériens et navals (indicateur 3.4) rend compte de la capacité de la
douane à mobiliser les moyens d’intervention aériens et navals au maximum de leurs capacités. Il s'agit tant de
maintenir la pression de contrôle la plus élevée possible sur les trois façades maritimes métropolitaines et outre-mer
que d'être en capacité d'intervenir efficacement sur les fraudes les plus importantes rencontrées sur le vecteur
maritime.

La douane, qui est le principal acteur civil en matière d'action de l'État en mer (AEM), exerce l’ensemble des missions
garde-côtes dévolues aux services de l’État dans ce cadre. Ainsi, parmi les dix grands domaines d’intervention prévus
par l’AEM, l’arrêté du 22 mars 2007 désigne la douane comme directement responsable de la police douanière, fiscale
et économique en mer et de la lutte contre les activités maritimes illicites (trafic de stupéfiants, d’armes, de biens à
double usage, etc.). La douane exerce donc un rôle de premier plan dans la lutte contre les trafics illicites de
stupéfiants et d’armes, la contrebande, la police douanière et fiscale. Parallèlement, elle participe activement à la lutte
contre les pollutions en mer et à la protection des ressources halieutiques (police des pêches maritimes). Elle
contribue à la sécurité et à la sûreté maritime, à la souveraineté et à la protection des intérêts nationaux, à la gestion
des espaces protégés et à la sauvegarde des personnes et des biens. Elle participe également aux opérations de
contrôle de l’immigration, notamment dans le cadre des opérations menées sous l’égide de l’agence européenne
FRONTEX.

Ce positionnement au service des citoyens permet à la DGDDI d’être un acteur majeur et polyvalent du dispositif
garde-côtes et de justifier son équipement en moyens lourds. Le projet de modernisation du dispositif douanier
s’intègre dans le projet stratégique douanier qui prévoit de renforcer le pilotage, moderniser les moyens et optimiser
l’organisation du dispositif garde-côtes.

L’indice de coopération opérationnelle (indicateur 3.5) rend compte de l’implication des services dans la démarche
de coopération opérationnelle entre services et de l’efficacité de ce type d’intervention dans les différents secteurs de
lutte contre la fraude.

L’optimisation des collaborations entre les différents services opérationnels de la DGDDI devient une priorité
stratégique. En effet, une partie des projets engagés vise la mise en place de chaînes opérationnelles intégrées
reposant sur une définition précise et limitée des rôles des différents services intervenant ainsi qu’une plus grande
spécialisation des agents. Une révision des pratiques collaboratives est ainsi planifiée au travers de plusieurs
évolutions marquantes : mise en place d'un service national chargé de l'analyse de risque et du ciblage en matière de
dédouanement et de fiscalité (SARC), installation progressive de centres opérationnels dédiés à la surveillance
terrestre dont la compétence zonale sera élargie au-delà des frontières interrégionales (CODT) et déploiement du
système intégrateur aéro-maritime (SIAM) dont l’objectif est d’accroître les capacités de coopération opérationnelle
entre les unités aériennes, navales et terrestres douanières, ainsi qu’avec les autres services intervenant dans le cadre
de la fonction garde-côtes, nécessiteront une révision des pratiques coopératives. A l'avenir, chaque service intégré
assurera ainsi, à son niveau, une part des tâches permettant d'atteindre l'objectif attendu.

De même, la douane poursuivra son ouverture vers l’extérieur en recherchant des partenariats multiples, sur le modèle
des protocoles de coopération déjà signés avec ses principaux partenaires au sein du ministère (DGFiP, DGCCRF,
TRACFIN) et au-delà (DGAL, DGGN, etc.) qui lui permettent, d'une part, d’échanger des informations avec des
administrations chargées de missions complémentaires et, d'autre part, d'améliorer le dispositif de détection de
fraudes, au plan national comme au plan local, dans le cadre des comités opérationnels départementaux anti-fraudes
(CODAF).

Enfin, la douane poursuivra sa collaboration, sous l’autorité des préfets et/ou des procureurs de la République, avec la
police et la gendarmerie à l’occasion d’opérations conjointes ou coordonnées, notamment dans les zones de sécurité
prioritaire (ZSP).
PLF 2015 149
Facilitation et sécurisation des échanges
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 302

INDICATEUR 3.1 : Taux d’intervention sur les recettes douanières


(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux d’intervention sur les recettes % 0,47 0,45 0,47 0,45 0,44 0,42
douanières

Précisions méthodologiques
Source des données : enquête auprès des services et système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : L’indicateur est un ratio qui comporte :
- au numérateur, le coût complet de gestion des impositions recouvrées par le réseau comptable de la DGDDI, soit l’ensemble des charges
directes de personnel, de fonctionnement et d’amortissement relatives aux fonctions d’assiette, de contrôle et de recouvrement des impositions, ainsi
qu’une quote-part du coût des fonctions support (direction générale, formation professionnelle, centres informatiques). La méthode de calcul du coût
est celle définie par le rapport de la mission d’assistance conduite par l’inspection générale des finances en 2009, qui prévoit notamment la prise en
compte du montant réel de la contribution de la DGDDI au CAS Pensions. Les données utilisées pour le calcul sont issues d’une enquête menée en
2014 auprès des directions régionales pour déterminer la part des effectifs de chaque service relevant des fonctions de gestion, de contrôle et de
recouvrement des impositions.
- au dénominateur, le rendement des impôts gérés par la DGDDI.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La mise en œuvre des projets de modernisation du dédouanement et de simplification des processus fiscaux a permis
des gains de productivité substantiels et donc une diminution du taux d’intervention, qui est passé de 0,49 % en 2011 à
0,45 % en 2013. Ce taux est en baisse régulière grâce aux travaux entrepris, depuis plusieurs années par la DGDDI,
en matière de ré-ingénierie des processus fiscaux, dans l'objectif de rationaliser et simplifier davantage la gestion des
perceptions douanières. Dans le même temps, l’offre croissante de télédéclaration et de téléréglement permet de
diminuer le temps de gestion.

Les différents chantiers engagés visent la rationalisation de l'organisation, la dématérialisation de nombreux processus
en lien direct avec les tâches d'assiette, de contrôle et de recouvrement des droits et taxes perçus par la DGDDI. Ils
sont donc porteurs d'une réduction des coûts à court et moyen terme, ce qui doit entraîner une baisse progressive du
taux d'intervention. La prévision pour 2015 et les années suivantes est réalisée sur le même périmètre de la fiscalité
gérée par la douane pour 2014 (non compris les effets induits par la mise en œuvre de la taxe « péage de transit poids
lourds »).

INDICATEUR 3.2 : Efficacité du ciblage des déclarations de douane


(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux d’infractions relevées sur les °/°°° 134 219 160 180 200 240
déclarations mises sous contrôle (pour
10000 déclarations)

Précisions méthodologiques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : L’indicateur est un ratio entre, d'une part, le nombre de dossiers contentieux ayant donné lieu à pénalités réalisés sur des
déclarations en douane mises sous contrôle et, d'autre part, le nombre total de déclarations en douane mises sous contrôle. Le nombre de dossiers
contentieux ayant donné lieu à pénalités provient de manière automatisée de l'application nationale de gestion du contentieux douanier. Le nombre de
déclarations en douane mises sous contrôle provient de manière automatisée de l’application BAse NAtionale des COntrôles (BANACO).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Cet indicateur mesure le taux de déclarations en douane dont la mise sous contrôle a abouti à la réalisation d’un
contentieux faisant l’objet d’une pénalité. En 2013, ce taux s’élève à 219, soit une progression de 63 % par rapport à
l’exercice précédent, alors qu’une progression de plus de 50 % avait déjà été enregistrée entre 2011 et 2012. Cette
tendance s’explique notamment par le travail de fond mené par les services douaniers pour améliorer leur
connaissance des flux et par extension leur capacité de ciblage et d’orientation des contrôles.
150 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

La redéfinition de la chaîne de contrôle du dédouanement (mise en place du SARC), vise l'émergence d'une politique
des contrôles intégrée rendue possible par la professionnalisation des fonctions d'analyse de risque et de ciblage et
l'amélioration de l'orientation et du pilotage des contrôles. La mise en œuvre progressive de ces mesures, à compter
de 2015, impactera positivement le niveau de performance de la DGDDI dans ce domaine. L'objectif fixé à la DGDDI
vise donc une stabilisation de ces résultats dans une première phase avant une progression programmée sur la
période 2016-2017.

INDICATEUR 3.3 : Montant des droits et taxes redressés


(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Montant des droits et taxes redressés millions 294 322,7 315 315 320 324
d’euros

Précisions méthodologiques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : L’indicateur correspond à l’addition des droits et taxes redressés par les services de la DGDDI, toutes catégories de taxes et
d’impositions fiscales confondues. Il est calculé automatiquement à partir des données provenant de l'application nationale de gestion du contentieux
douanier.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Les performances des services douaniers en matière de montant des droits et taxes redressés repose sur une bonne
programmation des contrôles, un ciblage efficace et une maîtrise des processus de contrôle (ex ante et ex post). A cet
effet, la création du SARC et les développements complémentaires engagés autour de la base nationale de contrôles
(BANACO) doivent permettre de progresser encore en termes d'efficacité.

Ainsi, en 2013, le montant des droits et taxes redressés s’est élevé à 322,7 M€, soit une hausse de près de 10 % par
rapport à 2012 (294 M€). La progression avait déjà été sensible entre 2011 et 2012 (+11 %). Les prévisions et cibles à
l’horizon 2015 reflètent une trajectoire d’évolution ambitieuse et conforme à l’objectif gouvernemental fixé en matière
de lutte contre la fraude fiscale.

INDICATEUR 3.4 : Taux d’utilisation opérationnelle des moyens navals et aériens


(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux d’utilisation opérationnelle des % ND 85 90 90 90 92


moyens navals et aériens

Précisions méthodologiques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul :
Le numérateur reprend :
- pour les moyens maritimes, le nombre d'heures de disponibilité opérationnelle du moyen, celle-ci étant définie comme la période au cours
de laquelle le moyen est disponible pour l'exercice de ses missions avec un équipage à bord, qu’il soit en mer ou non ;
- pour les moyens aériens, le nombre d'heures de vol consacrées à des activités opérationnelles.
Le dénominateur reprend le nombre d'heures théoriques allouées à des activités opérationnelles, soit :
- pour les moyens maritimes, le potentiel est calculé par moyen en prenant en compte les heures de rotation des équipages à bord, les
opérations de maintenance programmées sur l'année, ainsi qu’un coefficient de réduction de disponibilité pour avarie estimé en fonction de
l'âge du moyen (5 % pour les moyens de moins de 20 ans, 15 % pour les moyens entre 20 et 25 ans, puis 2 % supplémentaires par année
au-delà de 25 ans) et de son affectation (majoration de 10 % pour les moyens affectés outre-mer en raison de leur vieillissement prématuré
et des difficultés de maintenance spécifiques). Les moyens en cours de rodage (première année d'utilisation) sont exclus de l’indicateur ;
- pour les moyens aériens, le potentiel est calculé par moyen aérien en tenant compte du potentiel d'heures de vol par équipage, des
opérations de maintenance programmées sur l'année et des moyens budgétaires. Les moyens en cours de rodage (première année
d'utilisation) sont exclus de l’indicateur.
PLF 2015 151
Facilitation et sécurisation des échanges
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 302

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Le taux d’utilisation opérationnelle des moyens navals et aériens de la DGDDI en 2013 était de 85 %. Les prévisions
de résultats pour 2014 et 2015 sont fixées à 90 %, ce qui correspond à un objectif élevé pour ce qui relève de la
qualité de gestion et d’utilisation des moyens attachés au dispositif aéro-maritime de la douane. Toutefois, grâce au
renforcement du pilotage et à l'optimisation de l’organisation du dispositif garde-côtes planifiés dans le cadre de son
projet stratégique, la DGDDI se donne les moyens de remplir cet objectif.

INDICATEUR 3.5 : Indice de coopération opérationnelle


(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Indice de coopération opérationnelle Nombre 5 486 9 406 7 000 7 250 7 750

Précisions méthodologiques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : Il comptabilise le nombre de constatations réalisées dans le cadre d’un dispositif de coopération opérationnelle mis en place entre
services dans les secteurs suivants : stupéfiants, tabacs, alcools, contrefaçons, manquements à l’obligation déclarative, armes de guerre et de
défense, convention de Washington et lutte contre l’immigration irrégulière.
Le nombre de contentieux est pondéré suivant la nature de la coopération :
- pondération à 3 pour une coopération interministérielle (police, gendarmerie…) ;
- pondération à 3 pour une coopération entre services d'au moins deux directions régionales différentes ou avec des services spécialisés ;
- pondération à 1 pour une coopération entre services de la même direction régionale.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Le projet stratégique de la douane place la coopération entre services au cœur de son dispositif à horizon 2018. La
cible fixée à la DGDDI en matière de coopération opérationnelle pour l'année 2015, soit un indice de 7 250, est donc
en phase avec cette stratégie qui implique une accentuation des pratiques collaboratives sur un plan opérationnel.
152 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total FDC et ADP
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2015 attendus en 2015
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention

01 Surveillance douanière des flux de 409 290 420 38 801 545 3 600 000 451 691 965
personnes et de marchandises et
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la 130 544 464 27 891 844 20 436 249 178 872 557 20 840 000
sûreté de l’espace national et
européen
04 Promotion des échanges 221 456 762 22 725 652 5 600 000 249 782 414 2 910 000
internationaux et qualité du
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique et 146 868 566 9 025 727 1 800 000 238 580 000 396 274 293
environnementale
06 Soutien des services opérationnels 223 507 820 64 728 848 8 600 000 1 100 000 297 936 668 660 000
Total 1 131 668 032 163 173 616 40 036 249 239 680 000 1 574 557 897 24 410 000

2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total FDC et ADP
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2015 attendus en 2015
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention

01 Surveillance douanière des flux de 409 290 420 38 980 885 3 850 000 452 121 305
personnes et de marchandises et
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la 130 544 464 27 916 279 24 066 528 182 527 271 20 840 000
sûreté de l’espace national et
européen
04 Promotion des échanges 221 456 762 22 888 894 6 800 000 251 145 656 2 910 000
internationaux et qualité du
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique et 146 868 566 9 095 346 2 200 000 238 580 000 396 743 912
environnementale
06 Soutien des services opérationnels 223 507 820 65 043 924 15 052 000 1 100 000 304 703 744 660 000
Total 1 131 668 032 163 925 328 51 968 528 239 680 000 1 587 241 888 24 410 000
PLF 2015 153
Facilitation et sécurisation des échanges
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 302

2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total Prévisions
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2014 FDC et ADP
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention 2014

01 Surveillance douanière des flux de 411 178 053 34 079 474 6 900 000 452 157 527 144 099
personnes et de marchandises et
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la 130 361 201 23 068 868 63 849 144 217 279 213 11 736 937
sûreté de l’espace national et
européen
04 Promotion des échanges 222 427 708 20 083 099 2 300 000 244 810 807 3 078 000
internationaux et qualité du
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique et 147 539 545 9 647 703 1 360 000 257 725 014 416 272 262
environnementale
06 Soutien des services opérationnels 224 051 260 65 205 556 9 690 000 1 100 000 300 046 816 600 000
Total 1 135 557 767 152 084 700 84 099 144 258 825 014 1 630 566 625 15 559 036

2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total Prévisions
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2014 FDC et ADP
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention 2014

01 Surveillance douanière des flux de 411 178 053 34 079 474 5 700 000 450 957 527 144 099
personnes et de marchandises et
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la 130 361 201 23 068 868 41 360 000 194 790 069 11 736 937
sûreté de l’espace national et
européen
04 Promotion des échanges 222 427 708 20 083 099 2 660 000 245 170 807 3 078 000
internationaux et qualité du
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique et 147 539 545 9 647 703 1 200 000 257 725 014 416 112 262
environnementale
06 Soutien des services opérationnels 224 051 260 54 005 856 9 120 000 1 100 000 288 277 116 600 000
Total 1 135 557 767 140 885 000 60 040 000 258 825 014 1 595 307 781 15 559 036
154 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFI Demandées Ouverts en LFI Demandés


pour 2014 pour 2015 pour 2014 pour 2015

Titre 2. Dépenses de personnel 1 135 557 767 1 131 668 032 1 135 557 767 1 131 668 032
Rémunérations d’activité 711 274 662 708 660 092 711 274 662 708 660 092
Cotisations et contributions sociales 420 025 208 419 126 369 420 025 208 419 126 369
Prestations sociales et allocations diverses 4 257 897 3 881 571 4 257 897 3 881 571
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 152 084 700 163 173 616 140 885 000 163 925 328
Dépenses de fonctionnement autres que 152 084 700 163 173 616 140 885 000 163 925 328
celles de personnel
Titre 5. Dépenses d’investissement 84 099 144 40 036 249 60 040 000 51 968 528
Dépenses pour immobilisations corporelles 61 610 000 26 736 249 51 540 000 34 070 638
de l’État
Dépenses pour immobilisations 22 489 144 13 300 000 8 500 000 17 897 890
incorporelles de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 258 825 014 239 680 000 258 825 014 239 680 000
Transferts aux ménages 12 580 000 13 700 000 12 580 000 13 700 000
Transferts aux entreprises 245 145 014 224 880 000 245 145 014 224 880 000
Transferts aux autres collectivités 1 100 000 1 100 000 1 100 000 1 100 000
Total hors FDC et ADP prévus 1 630 566 625 1 574 557 897 1 595 307 781 1 587 241 888
FDC et ADP prévus 15 559 036 24 410 000 15 559 036 24 410 000
Total y.c. FDC et ADP prévus 1 646 125 661 1 598 967 897 1 610 866 817 1 611 651 888
PLF 2015 155
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses Dépenses
de personnel de personnel

01 Surveillance douanière des flux 409 290 420 42 401 545 451 691 965 409 290 420 42 830 885 452 121 305
de personnes et de
marchandises et lutte contre la
grande fraude douanière.
03 Préservation de la sécurité et de 130 544 464 48 328 093 178 872 557 130 544 464 51 982 807 182 527 271
la sûreté de l’espace national et
européen
04 Promotion des échanges 221 456 762 28 325 652 249 782 414 221 456 762 29 688 894 251 145 656
internationaux et qualité du
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique 146 868 566 249 405 727 396 274 293 146 868 566 249 875 346 396 743 912
et environnementale
06 Soutien des services 223 507 820 74 428 848 297 936 668 223 507 820 81 195 924 304 703 744
opérationnels
Total 1 131 668 032 442 889 865 1 574 557 897 1 131 668 032 455 573 856 1 587 241 888

DÉPENSES DE PERSONNEL

Emplois (ETPT) Crédits

Catégorie d’emploi Plafond Effet des Effet des Effet des Impact des Plafond Demandés
autorisé mesures de mesures de corrections schémas demandé pour 2015
pour 2014 périmètre transfert techniques d’emploi pour 2015 (y.c. charges
pour 2015 pour 2015 pour 2015 pour 2015 sociales)
(1) (2) (3) (4) (5) = 6-1-2-3-4 (6)

Catégorie A+ 156 5 -5 156 27 914 062


Catégorie A 4 282 -307 -111 3 864 342 370 521
Catégorie B 7 375 -103 -181 7 091 458 647 228
Catégorie C 4 849 405 +31 5 285 302 736 221
Total 16 662 0 -266 16 396 1 131 668 032

Précisions méthodologiques

Les corrections techniques pour 2015 visent à assurer la cohérence entre la ventilation du plafond d’emplois par
catégorie et la consommation constatée en 2013.

Pour 2015, le plafond d’emplois du programme est fixé à 16 396 ETPT, dont 0,95 % d’agents de catégorie A+, 23,57 %
de catégorie A, 43,25 % de catégorie B et 32,23 % de catégorie C.

Le programme connaît une évolution de son plafond d’emplois par rapport à 2014 de -266 ETPT. Ce solde résulte de :
- la suppression de -132 ETPT au titre de l’extension en année pleine des suppressions intervenues en 2014 ;
- la suppression en 2015 de -250 ETP, soit -134 ETPT.
156 PLF 2015
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Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE

Catégorie AE = CP

Rémunérations d’activité 708 660 092


Cotisations et contributions sociales 419 126 369
dont contributions au CAS Pensions 342 794 308
Prestations sociales et allocations diverses 3 881 571

ÉVOLUTION DES EMPLOIS

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sorties dont Mois moyen Entrées dont primo dont mouvements Mois moyen Schéma
prévues départs des sorties prévues recrutements des agents entre des entrées d’emplois du
en retraite programmes du programme
ministère

Catégorie A+ 9 5 7 3 6,4 -6
Catégorie A 193 138 6,2 92 52 8,2 -101
Catégorie B 287 210 6,1 123 77 8,4 -164
Catégorie C 254 162 6,7 275 229 4,5 21
Total 743 515 493 358 -250

Pour l’année 2014, l’évolution des effectifs est retracée dans les tableaux ci-après :

HYPOTHESES DE SORTIE

(en ETP) Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total


Départs en retraite 5 138 210 162 515
Autres départs définitifs 3 17 12 36 68
Autres départs 1 38 65 56 160
Total des sorties 9 193 287 254 743
dont contractuels

Toutes catégories confondues, 743 départs sont prévus, dont 515 au titre des départs en retraite et 68 au titre des
autres départs définitifs.

Les autres départs définitifs comportent les radiations, les décès, les départs d’agents d’autres ministères ou d’autres
administrations accueillis en détachement et les démissions d’agents titulaires.

Les 160 autres départs sont relatifs aux départs en détachement d’agents du ministère, aux départs effectués dans le
cadre d’une mobilité interne au ministère impliquant un changement de programme, aux départs en congé de longue
durée (CLD), en congé formation, en congé parental et enfin en disponibilité.

er
Les dates moyennes de sortie sont estimées au 1 juillet pour les agents de catégorie A+, au 6 juin pour les agents de
catégorie A, au 2 juin pour les agents de catégorie B et au 20 juin pour les agents de catégorie C.

HYPOTHESES D’ENTREES

(en ETP) Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total


Primo-recrutements 0 52 77 229 358
autres entrées 3 40 46 46 135
Total des entrées 3 92 123 275 493
dont contractuels 4 3 7
PLF 2015 157
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

Toutes catégories confondues, 493 entrées sont prévues, dont 358 par voie de concours ou de recrutement initial.

Les autres entrées prévues, au nombre de 135 ETP, sont constituées des détachements entrants en provenance
d’autres ministères ou administrations, des recrutements de contractuels, des recrutements ponctuels de vacataires ou
de saisonniers (hors rémunérations à l’acte, à la tâche ou à l’heure), d’accueils d’agents du ministère dans le cadre de
la mobilité impliquant un changement de programme, des retours de détachements, des réintégrations de congé de
longue durée (CLD), des retours de congé formation, de congé parental et de disponibilité.

Les dates moyennes d’entrée sont estimées au 11 juin pour les agents de catégorie A+, au 6 août pour les agents de
catégorie A, au 12 août pour les agents de catégorie B et au 16 avril pour les agents de catégorie C.

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR SERVICE

Service LFI 2014 PLF 2015


ETPT ETPT

Administration centrale 606 642


Services régionaux 14 119 13 930
Services départementaux
Opérateurs
Services à l’étranger 46 48
Autres 1 891 1 776
Total 16 662 16 396

Les effectifs repris dans la rubrique « Administration centrale » comprennent le personnel des services centraux de
l’administration des douanes. L’évolution à la hausse de ces effectifs par rapport à la LFI 2014 résulte d’un ajustement
technique à la suite d’un décompte plus précis de la consommation d’emplois par service opéré sur la base de la
réalisation 2013 laquelle s’est établie à 666 ETPT. En effet, l’utilisation par la DGDDI de l’infocentre India-Remu depuis
la gestion 2013, à la suite de l’arrêt de l’infocentre India-ODE, offre désormais la possibilité de mesurer les
consommations d’emplois au niveau du service, ce qui permet de suivre de manière plus précise les effectifs devant
être repris dans la rubrique « Administration centrale».
Le retraitement des données de la LFI 2014 à partir d’India-Remu conduirait à un effectif 2014 pour l’administration
centrale de 666 ETPT, de 14 059 ETPT pour les services régionaux, de 46 ETPT pour les services à l’étranger et de
1 891 ETPT pour les services repris dans la rubrique « Autres ». A méthode constante, les effectifs de l’administration
centrale seront donc en baisse en 2015.

Les services régionaux correspondent aux agents en fonction au sein des directions interrégionales de la douane. Les
services à l'étranger regroupent les attachés douaniers, les attachés douaniers adjoints, les contractuels de droits
locaux et les volontaires internationaux.

La rubrique « Autres » réunit les services à compétence nationale de la DGDDI (centre informatique douanier, direction
nationale des recherches et des enquêtes douanières, direction nationale du recrutement et de la formation
professionnelle, direction nationale des statistiques et du commerce extérieur) ainsi que le service national de douane
judiciaire.
158 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action ETPT

01 Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et 6 924


lutte contre la grande fraude douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la sûreté de l’espace national et 1 416
européen
04 Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement 3 129
05 Fiscalité douanière, énergétique et environnementale 1 921
06 Soutien des services opérationnels 3 006
Total 16 396

Le programme comprend 16 396 ETPT.


- l’action n° 01 (« Surveillance douanière des flux de marchandises et lutte contre la grande fraude douanière »)
comporte 6 924 ETPT qui correspondent à 42 % de l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 03 (« Préservation de la sécurité et de la sûreté de l'espace national et européen ») comporte 1 416 ETPT
qui correspondent à 9 % de l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 04 (Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement) comporte 3 129 ETPT qui
correspondent à 19 % de l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 05 (« Fiscalité douanière, énergétique et environnementale » - Encadrement de filières économiques et
fiscalité douanière, énergétique et environnementale / Perception des droits et taxes) comporte 1 921 ETPT qui
correspondent à 12 % de l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 06 (« Soutien des services opérationnels ») comporte 3 006 ETPT qui correspondent à 18 % de l’ensemble
des ETPT du programme.

INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Effectifs intégralement gérés


Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés (inclus dans le plafond d'emplois)

(ETP ou effectifs physiques) 16 459

Effectifs gérants 470 2,85%


administrant et gérant 290 1,76%
organisant la formation 65 0,39%
consacrés aux conditions de travail 65 0,39%
consacrés au pilotage et à la politique des compétences 50 0,30%

Cet indicateur intègre l’ensemble des personnels affectés à la gestion des ressources humaines en administration
centrale et déconcentrée (gestion administrative et paye, formation, conditions de travail et pilotage RH), compte tenu
de la part d’activité consacrée aux seuls effectifs compris dans le plafond d’emplois et intégralement gérés.

Effectifs inclus dans le plafond d’emplois Effectifs hors plafond d’emplois


intégralement gérés partiellement gérés intégralement gérés partiellement gérés
(agents en détachement entrant, (CLD, disponibilité, etc.) (agents en détachement sortant
en MAD sortante et PNA) et en MAD entrante)

96 % 1% 2% 1%

ÉLÉMENTS SALARIAUX

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions (en millions d’euros)

Socle Exécution 2014 retraitée 787,9


Prévision Exécution 2014 hors CAS Pensions 794,7
Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014-2015
Débasage de dépenses au profil atypique -6,8
PLF 2015 159
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions (en millions d’euros)

Impact du schéma d'emplois -13,9


EAP schéma d'emplois 2014 -7,5
Schéma d'emplois 2015 -6,4
Mesures catégorielles 4
Mesures générales 0,4
Rebasage de la GIPA 0,2
Variation du point de la fonction publique 0
Mesures bas salaires 0,2
GVT solde 0,3
GVT positif 10
GVT négatif -9,7
Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA 12,1
Autres variations des dépenses de personnel -1,9
Total 788,9

Le poste « Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA » tient notamment compte des rachats des jours
placés sur les comptes épargne temps (CET) pour 2,4 M€, de la mise en place du dispositif ZUS (1,4 M€), des
indemnités de restructuration et de départ volontaire (3,9 M€), des rappels sur exercice antérieur (1,7 M€), du dispositif
d’intéressement collectif (2,4 M€) et de la variation de rétablissements de crédits résultant des emplois mis à
disposition par la DGDDI (0,3 M€). En cohérence, les dépenses au titre de 2014 ont été débasées du socle d’exécution
2014.

Le poste « Autres variations des dépenses de personnel » intègre une diminution du surcoût lié à de moindres
mouvements des personnels entre la métropole et l’outre-mer (-0,7 M€) et diverses mesures.

COÛTS ENTRÉE-SORTIE

Catégorie d’emploi Coût d’entrée Coût de sortie


(*) (*)

Catégorie A+ 124 988 130 247


Catégorie A 49 078 74 598
Catégorie B 37 088 45 717
Catégorie C 32 137 38 946

(*) y compris charges sociales hors CAS Pensions.

COUT MOYENS PAR CATEGORIES

Les coûts moyens des agents du programme sont de 126 792 euros pour un agent de catégorie A+, 61 388 euros pour
un agent de catégorie A, 43 090 euros pour un agent de catégorie B et 37 631 euros pour un agent de catégorie C.
Ces coûts s’entendent rémunérations indiciaires, indemnitaires et cotisations sociales comprises, mais hors
contribution employeur au compte d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales.

Les coûts moyens des catégories A, B et C sont stables par rapport à ceux de la LFI 2014. La hausse des coûts
moyens de la catégorie A+ par rapport aux hypothèses sous-jacentes à la LFI 2014 résulte de la conjonction de deux
facteurs, la poursuite de la réforme des administrateurs des douanes d’une part, l’évolution de la structure de la
population des administrateurs d’autre part laquelle se traduit par une diminution de la part des administrateurs des
douanes au profit d’une hausse de la part des administrateurs supérieurs au sein de cette population.

MESURES GÉNÉRALES

Le PLF 2015 a été construit avec l’hypothèse d’une valeur du point fonction publique de 55,5635 € au 1er janvier 2015.

Par ailleurs, la mise en œuvre du dispositif de garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) prévue par le décret
n°2008-539 du 6 juin 2008 s’élève à 207 885 euros.
160 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories Corps Date d’entrée Nombre Coût 2015 Coût en
concernés en vigueur de de mois année pleine
la mesure d’incidence
sur 2015

Effets extension année pleine mesures 2014 1 141 120 3 104 243
Mesures spécifiques 09-2014 8 1 008 495 1 512 743
Réforme de la grille de la catégorie C 02-2014 1 132 625 1 591 500
Mesures statutaires 2 339 628 2 339 628
Réforme de la grille de la catégorie C 01-2015 12 1 963 699 1 963 699
Reclassement de B en A 01-2015 12 375 929 375 929
Mesures indemnitaires 477 000 477 000
Mesures indemnitaires 01-2015 12 477 000 477 000
Total 3 957 748 5 920 871

L’enveloppe de 3,96 M€ permet le financement des mesures catégorielles (hors CAS) d’ores et déjà actées dont
notamment :
- l’effet année pleine des mesures intervenues en 2014 : 1,14 M€ ;
- les mesures statutaires : 2,34M€ parmi lesquelles ;
- la mise en œuvre de la revalorisation de la grille de la catégorie C : 1,96 M€ ;
- le reclassement de B en A : 0,37 M€ ;
- la mise en œuvre de diverses mesures indemnitaires : 0,48 M€.

GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ

Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de 9,7 M€ est prévu au titre de l’économie naturelle due à l’écart de
rémunération entre les effectifs sortants et entrants.

Les personnels du programme connaissent une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière).
Cette évolution du GVT positif des agents présents a été provisionnée pour 10 M€ représentant 1,26 % de progression
de masse salariale.

Le GVT solde du programme s’établit donc à 0,3 M€.

COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS

LFI 2014 PLF 2015

Contributions d’équilibre au CAS Pensions 344 135 153 342 794 308
Civils (y.c. ATI) 344 135 153 342 794 308
Militaires
Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre FSPOEIE)
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)
Cotisation employeur FSPOEIE

Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et
non titulaires du ministère (taux de 5,25 %) est de 20,5 M€.

Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement (FNAL) est de 2,1 M€.

Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale « pensions » est estimée à 342,8 M€ au titre
des pensions des personnels civils (taux de 74,28 %), des personnels militaires (taux de 126,07 %) et de l’allocation
temporaire d’invalidité (taux de 0,32 %).
PLF 2015 161
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

PRESTATIONS SOCIALES

Type de dépenses Nombre de PLF 2015


bénéficiaires

Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 747 039


Revenus de remplacement du congé de fin d’activité
Remboursement domicile travail 3 286 1 360 857
Capital décès 30 744 921
Allocations pour perte d’emploi 372 000
Autres 656 754
Total 3 881 571

La catégorie « Autres » reprend notamment l’ensemble des allocations familiales versées dans les circonscriptions
ultramarines (315 556 €) ainsi que l’allocation enfant handicapé (203 075 €).

ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2

L’action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours…) est portée par le secrétariat
général des ministères économiques et financiers ; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés
dans la JPE du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière ».

GRANDS PROJETS TRANSVERSAUX ET CRÉDITS CONTRACTUALISÉS

PROJETS INFORMATIQUES LES PLUS IMPORTANTS

La mise en œuvre du projet stratégique de la douane (PSD) à l’horizon de 2018 et les engagements pris par le
Président de la République lors du conseil stratégique de l’attractivité du 17 février 2014 rendent nécessaire l’évolution
des systèmes d’information douaniers. Il convient notamment d’accompagner la réingénierie des processus métiers par
des outils informatiques appropriés et de mettre en place de nouvelles télé-procédures au service des usagers.

Dans le domaine du commerce international, l’adoption du nouveau code des douanes de l’Union européenne et sa
mise en œuvre progressive nécessite également de faire évoluer les systèmes d’information afin d’accompagner la
modernisation des processus métiers (dédouanement centralisé notamment).

1. Les principales évolutions fonctionnelles

a) Domaine du commerce international

Le développement de l’application de dédouanement en ligne du fret express à l’export, dénommée DELTA X,


permettra d’offrir, à l’horizon de 2016, une télé-procédure totalement dématérialisée aux entreprises de fret express.
Conformément aux engagements pris lors du conseil stratégique de l’attractivité du 17 février 2014, cette nouvelle
application, ajoutée à celle déjà existante sur le flux import, permettra aux opérateurs de réaliser de manière
dématérialisée l’ensemble de leurs formalités de dédouanement des colis postaux et de fret express. Une étude
relative aux processus métiers est actuellement en cours avec ces professionnels afin d’élaborer une nouvelle
architecture informatique pour l’application DELTA X.

La création du Service Grands Comptes (cf. infra), l’accompagnement des entreprises à titre général ainsi que la
centralisation accrue du dédouanement nécessitent la mise en place d’un nouvel outil de gestion permettant aux
services douaniers d’accéder à toutes les informations concernant un opérateur du commerce international dans le
domaine du dédouanement (procédures octroyées, situations comptable et fiscale). Ce portail informatique, dénommé
FIDEL (Fiche d’Identité des Entreprises en Ligne) sera alimenté par les applications métier existantes.
162 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

La poursuite de la mise en œuvre du guichet unique national des formalités administratives fait également partie des
mesures annoncées en comité interministériel pour la modernisation de l’action publique et au conseil stratégique de
l’attractivité de février. Elle nécessite des développements informatiques en liaison avec une quinzaine d’autres
administrations afin d’offrir une simplification accrue aux opérateurs économiques.

Dans le domaine fiscal, la DGDDI étudie, avec la DGFIP, les adaptations nécessaires de leurs systèmes d’information
respectifs afin de permettre aux opérateurs économiques titulaires d’une procédure de dédouanement unique (PDU), à
compter de 2015, de reporter, sous conditions, les montants de TVA due à l’importation sur leur déclaration de chiffre
d’affaires (« autoliquidation de la TVA »). Cette évolution implique d’adapter la chaîne déclarative lors de l’importation
et de mettre en place des interfaces permettant l’échange de données entre les systèmes d’information de la DGDDI et
de la DGFIP.

b) Domaine de la fiscalité indirecte

– Déploiement de la taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises (« péage de transit poids lourds »)

Dans le cadre de la mise en œuvre, à compter du 1er janvier 2015, de la taxe nationale sur les véhicules de transport
de marchandises, il convient de développer des fonctionnalités complémentaires sur les outils informatiques existants
dans le but de gérer le recouvrement forcé de cette nouvelle fiscalité et les remboursements d’une part, et d’intégrer
les procès verbaux rédigés par les services de la police nationale, de la gendarmerie nationale et du contrôle des
transports terrestres d’autre part.

– Projet de dématérialisation des déclarations récapitulatives mensuelles en matière de contributions indirectes (télé-
déclaration et télé-paiement)

En matière de fiscalité des alcools et des boissons, la dématérialisation des déclarations récapitulatives mensuelles
(DRM), associée au télé-paiement dans le cadre du projet CIEL (Contributions Indirectes En Ligne), permettra la
résorption d’une charge de saisie d’environ 1 million de déclarations et donc la baisse du coût d’intervention de la
douane. La première version sera déployée dès l’année 2015.

– Poursuite de la modernisation du casier viticole informatisé (CVI)

La modernisation du CVI se poursuit avec la migration, programmée en 2015, de l’ensemble de la partie foncière sur la
nouvelle architecture technique.

– Modernisation du télé-service de gestion de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP)

Ce télé-service de gestion de la TGAP sera modernisé par la mise en place d’une procédure de télé-déclaration dès
l’année 2015.

c) Domaine des ressources humaines

À compter de janvier 2015, pour accompagner la mise en place de son centre de service des ressources humaines
(CSRH), la DGDDI va déployer le nouveau progiciel de gestion des ressources humaines, dénommé SIRHIUS,
commun à l’ensemble des directions des ministères financiers. Ce projet a pour objectif de moderniser la gestion des
ressources humaines et de la paye. Les travaux de développement de ce nouveau système d’information de gestion
des ressources humaines (SIRH) ont mis l’accent sur la nécessité de garantir la qualité et l’intégrité des données afin
de sécuriser le processus de la paye.

2. Les travaux de consolidation

La Douane a entamé en 2014 d’importants travaux de consolidation de ses référentiels et de ses portails qui sont au
cœur de l’urbanisation et de l’évolutivité de son système d’information. Ces travaux se poursuivront en 2015, avec
notamment une rationalisation et une modernisation des interfaces de présentation des données, étape nécessaire à la
refonte technico-fonctionnelle de l’ensemble.
PLF 2015 163
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

3. Les principales évolutions techniques

En 2015, la Douane projette de doter une partie des brigades de surveillance en terminaux radios reliés à
l’infrastructure nationale partageable des transmissions (INPT), solution de radio numérique chiffrée utilisée par les
services de police et de gendarmerie. Cet équipement permettra aux brigades terrestres des douanes de lever les
limites imposées par la portée des actuels terminaux DMR (talkies-walkies) et par les zones d’ombre pour la téléphonie
mobile. Elles pourront ainsi optimiser leurs contrôles sur le terrain et enrichir leurs dispositifs tactiques pour lutter
contre la fraude par convois et s’adapter au développement du télépéage sans arrêt.

Par ailleurs, la Douane compte engager l’an prochain les travaux de remplacement de l’actuelle carte d’authentification
des agents, qui leur permet d’accéder aux ressources du système d’information, par une carte disposant d’une sécurité
renforcée (niveau RGS**). Les cartes actuelles sont usées et leur maintien est contraignant. Le contexte réglementaire
a changé et ne permet plus de faire des signatures électroniques avec la carte existante.

Enfin, les travaux de modernisation du centre informatique douanier (CID) se poursuivront afin de garantir un meilleur
fonctionnement des systèmes (le CID exploite et maintient en particulier les télé-services et télé-procédures de
dédouanement) et d'offrir une solution d’hébergement mutualisée.

AUTRES GRANDS PROJETS

MODERNISATION DES MOYENS AEROMARITIMES

1/ Les moyens aériens

Le projet de renouvellement de la flotte aérienne de la douane, initié en 2010, se poursuit avec l’acquisition d’un
septième aéronef (BEECH Aircraft 350 ER) en 2014, qui sera livré courant 2015. Ces avions « multi-missions » seront
équipés des différents senseurs nécessaires aux missions.
La vérification de service régulier du premier avion a été menée d’avril à août 2014 et donne des résultats
opérationnels très satisfaisants grâce aux performances accrues des senseurs et de l’avion. Des ajustements
techniques doivent encore être menés d’ici à la fin de l’année 2014 pour permettre une mise en service opérationnel en
début d’année 2015.
Compte tenu de la défaillance d’un industriel en 2014, un repreneur a dû être trouvé. La conclusion d’un avenant au
contrat du groupement AIRBUS DS (Ex-CASSIDIAN Electronics) explique le délai complémentaire pour la mise en
service opérationnel prévue des autres aéronefs, laquelle est prévue jusqu’en 2017. Le processus global d’acquisition
a ainsi pour objectif d’optimiser le rapport coût-performance. Il se traduit par une acquisition de produits existants et le
développement de fonctions métiers afin d’optimiser l’efficacité du nouveau moyen. Pour cela, sept contrats ont été mis
en place :
- acquisition de l’avion auprès de la société Hawker Beechcraft,
- acquisition des senseurs radar et optronique auprès des sociétés THALES et FLIR System,
- deux conventions de recherche avec le CNRS et l’ONERA pour les fonctions liées à la gestion sécuritaire de la
situation,
- un contrat de développement de la fonction de lutte contre les pollutions maritimes avec le Laboratoire national de
métrologie et d'essais (LNE),
- enfin, un contrat d’intégration et de qualification de toutes ces fonctions à bord de l’avion. Le titulaire maître d’œuvre
du groupement est la société AIRBUS DS (Ex-CASSIDIAN Electronics).
Les anciens aéronefs de la douane feront l’objet d’une cession progressive jusqu’à la mise en service opérationnel de
l’ensemble de la flotte Beechcraft afin de ne pas obérer les capacités opérationnelles des moyens aériens de la
douane.
164 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

2/ Les moyens maritimes

La DGDDI est un acteur historique et majeur de l'action de l'Etat en mer (AEM). Dans le cadre national de la fonction
garde-côtes (FGC) et de son engagement au niveau européen, la douane doit être aujourd’hui capable d'intervenir en
haute mer pour lutter efficacement contre tous les types de trafics.

Depuis 2006, la douane a engagé un programme de modernisation de son dispositif garde-côtes en adaptant
progressivement ses capacités navales à ces impératifs nationaux et européens. Après avoir renforcé ses capacités
hauturières sur les façades de la Manche (2006) et de l'Atlantique (2007), une orientation similaire a été prise en 2013
pour la façade méditerranéenne, désormais exposée à de nombreuses menaces, par le déploiement d’un moyen
hauturier, équipé d’appareils permettant la détection d’embarcations comme de personnes, l'embarquement sécurisé
de ces dernières et une capacité suffisante pour leur accueil à bord.

L’étude spécifique d’un navire hauturier de type patrouilleur s’intègre dans un projet beaucoup plus vaste englobant les
composantes navales et aériennes de la douane ainsi que le développement d’un système intégré de transmissions et
d’exploitation des informations liées à la sécurité des frontières. Ce projet de télécommunications, appelé Système
intégrateur aéro-maritime (SIAM), est également en cours de développement.
Cette sécurité est assurée par une activité de surveillance générale qui constitue une veille opérationnelle ouverte à
tout incident rencontré en mer, donc à toute forme d'inspection et d'intervention. L'emploi en mer de moyens navals
coûteux ne peut être optimisé que par cette posture polyvalente, appuyée sur un éclairage aérien constant.
Cet éclairage sera assuré par les nouveaux avions multi-missions (Beech Aircraft 350 ER), aux performances accrues
en termes de vitesse, de rayon d’action et de capacité de détection. Le patrouilleur pourra ainsi élargir son champ
d'action grâce à une capacité d'anticipation de la situation de surface nécessaire à son intervention efficace sur des
objectifs détectés par l'avion. Le marché d'acquisition de ce nouveau moyen a été notifié à l'été 2013 et il doit être livré
au premier semestre 2015, pour une mise en service opérationnel au second semestre 2015.

A noter que ces deux projets s'inscrivent dans des engagements communautaires de sécurisation des frontières de
l'UE et bénéficient à ce titre, pour une large part, de financements européens.

Par ailleurs, la DGDDI poursuivra en 2015 le renouvellement de ses vedettes gardes côtes en cohérence avec
l’évolution des implantations de ses unités garde côte et le déploiement du programme Beechcraft.

SIMPLIFICATION DES DEMARCHES DES USAGERS

Le service Grands Comptes

Le Service Grands Comptes (SGC), dont la montée en charge est prévue jusqu’en 2018, aura vocation à constituer
l’interlocuteur unique des grandes entreprises et de certaines entreprises de taille intermédiaire (environ 60 groupes,
soit 300 entreprises).
Il permettra de leur garantir des procédures rapides et efficaces ainsi qu’un traitement homogène au niveau national
des demandes et de la charge déclarative afférente à leurs opérations.
Ce nouveau service spécialisé à compétence nationale, rattaché à une direction interrégionale pour sa gestion,
exercera deux types de missions :
- conseil, en apportant une analyse personnalisée de la situation de chaque groupe et en recherchant des procédures
adaptées afin d’optimiser leurs schémas fiscal, douanier et logistique ;
- bureau de douane, en centralisant la prise en charge de toutes les autorisations et formalités douanières, en
prescrivant des contrôles à effectuer par les bureaux de proximité et en assurant les contrôles ex-post de premier
niveau.
Le recouvrement des droits et taxes pour les grands comptes et la rationalisation de leurs crédits et garanties
douanières seront par ailleurs assurés par un pôle comptable unique.
En imposant à terme la notion d'interlocuteur unique, la création de ce service simplifiera les relations des grands
opérateurs du commerce international avec la douane et clarifiera la répartition des missions entre cette structure et
les autres services douaniers (bureaux de douane, pôles d’action économique par exemple). Ce projet provoquera une
centralisation du dédouanement, en cohérence avec le schéma de dédouanement centralisé prévu par le Code des
douanes de l'Union qui entrera en vigueur le 1er mai 2016.
PLF 2015 165
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

Le Guichet Unique National

Dans le cadre du projet interministériel de guichet unique national du dédouanement (GUN) dont le pilotage a été
confié à la DGDDI, celle-ci travaille à la mise en place de liaisons informatiques entre le système d'information
douanier et les bases de 15 administrations partenaires qui délivrent les autorisations d'importation et d'exportation
dont la présentation, actuellement au format papier, est génératrice de coût tant pour les entreprises que pour
l'administration. L'objectif recherché consiste à dématérialiser et automatiser le contrôle documentaire et à procéder
au visa électronique de ces documents. Les trois chantiers prioritaires pour 2014 aboutiront début 2015
(dématérialisation des permis CITES couvrant l'importation et l'exportation de spécimens de faune et de flore protégés,
des certificats d'exportation agricoles et des licences d'exportation de matériels de guerre). Par ailleurs, d'autres
administrations entreront progressivement dans le dispositif d'interconnexion.

Facilitation du paiement de la TVA due lors de l’importation (auto-liquidation)

Conformément aux engagements pris par le Président de la République lors du conseil de l'attractivité du 17 février
2014 et afin de simplifier les démarches des entreprises, la DGDDI prépare la mise en place, en 2015, du report de
paiement de la TVA due lors de l'importation pour certains opérateurs économiques.

MODERNISATION DES MOYENS DE PAIEMENT

Dans la double perspective d'offrir aux opérateurs davantage de services dématérialisés leur permettant d'alléger leurs
coûts de trésorerie, d'une part, et de sécuriser les perceptions et diminuer les coûts de gestion pour l'Etat, d'autre part,
la DGDDI a développé deux moyens de paiement à distance : le télé-règlement et le télé-paiement par carte bancaire.

Le télé-règlement

Le télé-règlement est obligatoire pour les créances cautionnées (droits de douane, TVA, taxe intérieure de
consommation sur les produits énergétiques, droits de port) et celles relatives à la taxe spéciale sur les véhicules
routiers (TSVR), dont les montants sont supérieurs à 5 000 €. Pour les créances cautionnées, le télé-règlement permet
aux opérateurs d'ajuster le montant de leur cautionnement et de bénéficier d’une réduction de leurs frais financiers par
la reconstitution immédiate de leurs garanties.

Plus de 95 % des créances cautionnées (soit en moyenne 4 Mds € par mois et 90 % des redevables de ces droits et
taxes) sont recouvrées par ce biais. En matière de TSVR, tous les opérateurs s'acquittant de plus de 5 000 € de
créances dues utilisent ce service (soit 1 000 opérateurs). Par ailleurs, le télé-règlement ayant été étendu en 2014 à
l'ensemble des redevables de la TSVR s'acquittant de montants compris entre 1 500 € et 5 000 €, la DGDDI a
enregistré l'adhésion de 1 000 redevables supplémentaires.

En 2015, la DGDDI poursuivra ses travaux afin d'ouvrir ce nouveau mode de règlement des créances à d'autres
opérateurs, notamment aux fabricants de tabacs à horizon 2016.

Le télé-paiement par carte bancaire

Au regard de la pluralité des droits et taxes perçus par la DGDDI et des différents publics de redevables concernés, à
compter du 1er avril 2014, le télé-paiement par carte bancaire a été ouvert à destination des redevables de la TSVR
pour lesquels les montants à acquitter sont inférieurs à 1 500 €. Le télé-paiement sera étendu, à compter du 1er
janvier 2015, à la taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises (article 269 du code des douanes) et,
courant 2015, au secteur des contributions indirectes.

A terme, ce moyen de paiement doit couvrir l’ensemble des créances perçues par la DGDDI (par exemple,
acquittement de la taxe générale sur les activités polluante ou paiement des amendes) et a vocation à s’adresser à un
large public de redevables incluant les particuliers (par exemple, acquittement du droit annuel de francisation et de
navigation).
166 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX

INDICATEURS IMMOBILIERS

Nature Repère Libellé Unité Administration centrale Services déconcentrés Total

1 SHON du parc m2 s.o. 487 241 487 241

2 SUB du parc m2 s.o. 394 482 394 482

Surface 3 SUN du parc m 2 s.o. 185 248 185 248

4 SUB du parc domanial m 2 s.o. 249 320 249 320

5 Ratio SUN/SUB % s;o. 51,17 % 51,17 %


6 Effectif ETPT (réf. PEA) nb s.o. 14 638 14 638

7 Ratio SUN / Poste de travail 2


m / PT s.o. 12,66 12,66
Occupation
8 Coût de l’entretien courant € s.o. 5 655 692 5 655 692

9 Ratio entretien courant / SUB € / m2 s.o. 14,33 14,33

10 Coût de l’entretien lourd * € AE s.o. AE 2 950 000 (*) AE 2 950 000


(parc domanial et quasi-propriété) CP s.o. CP 2 950 000 CP 2 950 000

11 Ratio entretien lourd * / SUB €/m 2 AE s.o. AE 9,1 AE 9,1


Entretien lourd
(parc domanial et quasi-propriété) CP s.o. AE 9,1 AE 9,1

12 Coût des travaux structurants € AE s.o. AE 4 850 000 AE 4 850 000


CP s.o. CP 10 896 000 CP 10 896 000

* Y compris les crédits d'entretien lourd financés sur le BOP ministériel du CAS "Gestion du patrimoine immobilier de l'État" et ceux financés sur le
programme 309.
(1) La SHON (Surface Hors Œuvres Nette) intègre l'ensemble des surfaces de plateaux des immeubles de bureaux, conformément aux préconisations
de France Domaine.
(2) La SUB (Surface Utile Brute) est calculée à partir de la SHON dont sont exclus les éléments structurels, les locaux techniques, les caves et sous-
sols.
(3) La SUN (Surface Utile Nette) intègre les surfaces aménagées ou aménageables en bureau (ou SUB dont sont exclus les hall, circulations
horizontales, les sanitaires et vestiaires).
(6) Cette case comporte le montant des effectifs en ETPT installés dans l’ensemble du parc concerné.
(7) Ce ratio concerne le rapport SUN (cf. repère 3) / effectifs ETPT (cf. repère 6).
(8) Cette rubrique reprend les prévisions de dépenses de titre 3 telles que définies par France Domaine pour l'élaboration du DPT 'Politique
immobilière de l'Etat'. Il s'agit des dépenses relatives aux charges connexes à la location et à l'entretien des espaces verts.
(10) Les crédits affectés pour l’entretien lourd du parc domanial sont inscrits en PLF 2015 sur le programme 309. (*) le montant des crédits affectés à
l'entretien lourd est défini à partir des montants validés par les Préfets sur le P309 pour 2014.
(12) Les crédits repris dans cette rubrique 'travaux structurants ' représentent les crédits de titre 5 que le programme 302 prévoit de consacrer aux
travaux immobiliers en 2015.

Les chiffres et ratios utilisés s’appuient sur des indicateurs immobiliers au 1er août 2014 (données issues de
l’application ministérielle de gestion immobilière qualitative et quantitative ANTILOPE). Ils permettent de présenter la
situation du patrimoine immobilier occupé par la DGDDI en août 2014 et de déterminer les caractéristiques de son
évolution, mais également d’en évaluer la performance immobilière au regard des orientations nationales.

Ainsi :
- les surfaces de locaux occupées par la DGDDI (surfaces SHON) connaissent une baisse par rapport à la prévision
de l'année 2014 (- 3,13 % par rapport aux surfaces SHON mentionnées dans le PAP 2014, qui correspondaient à la
situation constatée en juillet 2013.)
- le ratio SUN/effectifs passe de 12,70 en prévision 2014 à 12,66 en prévision 2015, ce qui confirme la tendance
observée depuis plusieurs années, l'optimisation accrue de l’utilisation des surfaces aménagées ou aménageables
en bureau (ce même ratio passe de 14,64 en prévision 2010 à 12,66 en prévision 2015 ce qui représente une
baisse de 9,13 %)
- le rapport SUB du parc/SHON du parc (repère 5) exprime les besoins spécifiques de la DGDDI en surfaces de
soutien.
PLF 2015 167
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

Ces indicateurs appellent les commentaires suivants :


- le nombre d'implantations douanières est en baisse de 1 % entre 2013 (933) et 2014 (925) (-18 % entre 2010 et
2014). Cette poursuite de la diminution du nombre de sites traduit l'accompagnement au plan immobilier des
opérations de restructuration de services ainsi que l'engagement du programme pour rationaliser ses implantations
immobilières et se conformer ainsi à la politique immobilière de l'État
- les surfaces SUN occupées par les services sont en baisse de 3 % entre juillet 2013 et juillet 2014 alors que les
surfaces SUN domaniales diminuent de 1,7 % durant la même période : le programme privilégie autant que
possible les implantations dans des locaux domaniaux.
- pour 2015, le montant important des crédits de paiement que le programme envisage de consacrer aux travaux
structurants (10,8 M€) résulte de la poursuite de l'opération de remise à niveau des installations climatiques et
électriques du centre informatique douanier.
- le présent tableau des indicateurs prend en compte la définition donnée par France Domaine des différentes
natures de dépenses (entretien lourd et entretien courant) dans le cadre de l'établissement du document de
politique transversale (DPT) sur la politique immobilière de l'Etat.

RATIO D’EFFICIENCE BUREAUTIQUE

Réalisation 2013 Prévision 2014 Prévision 2015

Coût bureautique en euros par poste 722 604 643


Nombre de postes fonctionnels 15 369 15 369 15 655

Le ratio devrait connaître une baisse assez importante en fin d’année 2014 dans la mesure où la DGDDI avait
renouvelé en 2013 40 % de son parc de PC, soit l’équivalent de 2 années, en prévision de la fin du support de
Microsoft sur Windows XP survenue en 2014 et avec le déploiement concomitant de Windows 7 sur les postes de
travail. Par conséquent, il n’y a quasiment pas eu d’achats de PC en 2014. Le rythme de renouvellement de 20 % par
an reprendra à partir de l’année 2015. Le ratio 2015 devrait donc se situer au-dessus de 2014 mais inférieur au chiffre
de 2013. Une baisse des coûts d’impression est anticipée, compte tenu de l’objectif ministériel de réduction de 20 %
des dépenses de ce poste.
NB : La masse salariale des personnels en charge du soutien technique constitue la composante principale du ratio
d’efficience bureautique au numérateur. Les prévisions n’intègrent pas dans la masse salariale la contribution du
programme 302 au CAS pension.

AUTRES COÛTS SYNTHÉTIQUES

Le tableau ci-dessous a pour objet de compléter la présentation des crédits par action et vise à fournir une
présentation synthétique de l’utilisation prévue des crédits demandés au titre du PLF 2015. Ce tableau établit
également une comparaison avec les crédits de la LFI 2014.

Les crédits de fonctionnement demandés en PLF 2015 sont en augmentation par rapport à la LFI 2014 (163,92 M€ de
CP contre 140,88 M€ en PLF 2014) dans le but d’ajuster au regard de leur exécution constatée les crédits de
fonctionnement de la DGDDI (170,59 M€ de CP en exécution 2013). Le niveau de crédits de fonctionnement demandé
en PLF 2015 reste néanmoins inférieur à la consommation 2013 ce qui démontre l’engagement du programme dans la
démarche de réduction des dépenses de fonctionnement.

A l’inverse, le montant des crédits d’investissement est en diminution dans le PLF 2015 (51,97 M€ de CP) par rapport à
la LFI 2014 (60,4 M€ de CP) mais est supérieur à l’investissement réalisé en 2013 (38,65 M€). La poursuite du
renouvellement des moyens aéromaritimes, la modernisation du système d’information, notamment dans le cadre de la
mise en œuvre du Plan stratégique Douane 2018, de même que le lancement de nouveaux projets (Passenger Name
Record) expliquent l’augmentation du besoin en crédits de paiement de titre 5 par rapport à l’exécution 2013.
168 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Evolution Evolution
En CP RAP 2013 PLF 2014 PLF 2015 PLF 2015 / PLF 2015 /
PLF 2014 RAP 2013
463,02 459,75 455,57 -1% -2%
Crédits de titre 3 170,59 140,88 163,92 14% -4%
Dépenses de fonctionnement liées à l'agent 14,06 13,85 13,00 -7% -8%
Déplacements (changement de résidence et congés) 2,21 2,06 2,2 6% 0%
Fournitures & matériels courants et non spécifiques 0,93 0,86 0,89 3% -4%
Mobilier de bureau 0,43 0,29 0,41 29% -5%
Subventions aux œuvres sociales 10,49 10,64 9,5 -12% -10%
Dépenses de fonctionnement liées aux missions 98,56 77,62 97 20% -2%
Affranchissement 2,68 2,33 2,6 10% -3%
Documentation 0,23 0,42 0,22 -91% -5%
Droits et taxes hors énergie 0,13 0,09 0,13 31% 0%
Frais de déplacements 16,64 13,17 16 18% -4%
Frais téléphonie 3,01 2,87 2,65 -8% -14%
Impression reprographie 0,67 0,79 0,64 -23% -5%
Informatique bureautique télématique 25,98 17,16 25,5 33% -2%
Matériels et fournitures spécifiques 5,99 5,01 5,85 14% -2%
Parc aéronaval 25,15 17,38 25,15 31% 0%
Parc Auto 7,29 7,37 7 -5% -4%
Prestations de service spécifiques 9,55 10,32 8,96 -15% -7%
Intérêts moratoires et condamnations 1,23 0,71 2,3 69% 47%
Dépenses de fonctionnement liées à la logistique de base et à
57,96 49,41 53,92 8% -7%
l'immobilier
Locaux nus 36,44 32,99 34,99 6% -4%
Logistique de base 21,53 16,42 18,93 13% -14%
Crédits de titre 5 38,65 60,04 51,97 -15% 26%
Parc automobile 4,52 2,25 2 -13% -126%
Informatique, bureautique, télématique et télécommunication 8,07 8,5 14,99 43% 46%
PNR (passenger name record) - 2,3 1,24 -85% -
Parc aérien et naval 23,41 40,26 22,24 -81% -5%
Moyens de détection et armement 0,49 1 0,6 -67% 18%
Immobilier 2,16 5,73 10,9 47% 80%
Crédits de titre 6 253,79 260,28 239,68 -9% -6%
Transferts aux ménages : secours financier 13,99 12,58 13,7 8% -2%
Transferts aux entreprises : dispositifs d'aide aux buralistes 238,17 246,6 224,88 -10% -6%
Transferts : subvention à l'Organisation mondiale des douanes et à la
1,6 1,1 1,1 0% -45%
Masse des douanes
PLF 2015 169
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

RATTACHEMENTS DE CRÉDITS AU TITRE DES FONDS DE CONCOURS ET DES ATTRIBUTIONS DE PRODUITS

Les rattachements de crédits prévus au titre des fonds de concours ont été appréciés sur la base des rattachements de
crédits constatés au cours des années antérieures ou sur la base des crédits attendus au titre de cofinancement
communautaires. Ils sont les suivants :

Libellé Action de Titre de PLF 2015


rattachement rattachement

Participation de l'Union Européenne aux moyens de fonctionnement destinés à la lutte 03 5 9 160 000
contre la fraude
Prévenir et combattre la criminalité (ISEC) – participation de l’Union européenne au 03 5 10 670 000
financement du projet Passenger Name Record (PNR)
Rémunérations pour services rendus par les navires des douanes 03 3 10 000
Produit des cessions de biens mobiliers bénéficiant à la DGDDI 06 3 640 000
Produits des cessions de biens mobiliers bénéficiant à la DGDDI 03 5 1 000 000
Rémunération pour services rendus par la douane – Produit de la vente d’informations 04 3 190 000
statistiques
Rémunération des prestations fournies par les douanes aux opérateurs du commerce 04 3 2 720 000
extérieur en dehors des bureaux des douanes ou de leurs heures légales d'ouverture

Participation des gouvernements étrangers à la construction et au fonctionnement de 06 3 20 000


bureaux de douane à contrôles juxtaposés
Total 24 410 000
170 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS


À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2014

Engagements sur années Engagements sur années AE LFI 2014 CP LFI 2014 Évaluation des
antérieures non couverts antérieures non couverts par + reports 2013 vers 2014 + reports 2013 vers 2014 engagements non couverts
par des paiements des paiements au 31/12/2013 + prévision de FDC et ADP + prévision de FDC et ADP par des paiements
au 31/12/2013 y.c. travaux de fin de gestion +LFR-I 2014 +LFR-I 2014 au 31/12/2014
(RAP 2013) postérieurs au RAP 2013

58 091 882 519 546 571 482 754 158 34 379 283

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR


AE CP 2015 CP 2016 CP 2017 CP au-delà de 2017

Évaluation des CP demandés Estimation des CP 2016 Estimation des CP 2017 Estimation des CP
engagements non couverts sur AE antérieures à 2015 sur AE antérieures à 2015 sur AE antérieures à 2015 au-delà de 2017
par des paiements CP PLF / CP FDC et ADP sur AE antérieures à 2015
au 31/12/2014

34 379 283 24 709 383 9 669 900 0 0


0

AE nouvelles CP demandés Estimation des CP 2016 Estimation des CP 2017 Estimation des CP
pour 2015 sur AE nouvelles en 2015 sur AE nouvelles en 2015 sur AE nouvelles en 2015 au-delà de 2017
AE PLF / AE FDC et ADP CP PLF / CP FDC et ADP sur AE nouvelles en 2015

442 889 865 430 864 473 8 460 100 3 565 292 0
24 410 000 24 410 000

Totaux 479 983 856 18 130 000 3 565 292 0

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2015

CP 2015 demandés sur AE CP 2016 sur AE nouvelles CP 2017 sur AE nouvelles CP au-delà de 2017 sur AE
nouvelles en 2015 / AE 2015 en 2015 / AE 2015 en 2015 / AE 2015 nouvelles en 2015 / AE 2015

97,4 % 1,8 % 0,8 % 0%

Les clés d’ouverture de crédits de paiements associés aux autorisations d’engagement demandées pour 2015 ont été
établies :
- sur la base d’un examen du rythme d’exécution des opérations majeures d’investissement (surveillances,
informatiques et immobilières) en cours et initiées en 2015 ;
- à partir de l’échéancier prévisionnel des consommations de crédits de paiement afférentes aux principaux marchés
de fonctionnement et baux (marchés pluri annuels) ;
- du constat du niveau moyen des charges à payer de l’exercice antérieur.

L’écart entre le montant des autorisations d’engagement demandées par la DGDDI pour 2015 (442,9 M€ hors
dépenses de personnel) et celui des crédits de paiement demandés pour 2015 (455,57 M€ hors dépenses de
personnel) s’explique par le niveau des restes à payer sur engagements des années antérieures (34,4 M€) liés
notamment aux investissements de surveillance aéromaritime, aux travaux immobiliers et au projet Passenger Name
Record (PNR).
PLF 2015 171
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 28,7 %
Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude
douanière.

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 409 290 420 42 401 545 451 691 965
Crédits de paiement 409 290 420 42 830 885 452 121 305

L’action retrace les moyens consacrés à la lutte contre les trafics internationaux de produits prohibés (stupéfiants,
contrefaçons, cigarettes de contrebande, armes, etc.) et au démantèlement des organisations criminelles qui se livrent
à ces trafics, accumulent des profits illicites et pratiquent le blanchiment de capitaux. Elle couvre les contrôles exercés
sur les marchandises en mouvement en vue de vérifier leur situation au regard des réglementations douanières ou
fiscales.

EFFECTIFS

ETPT
A+ 12
A 1 092
B 3 025
C 2 795
Total 6 924

Les effectifs correspondant à cette action sont ceux des brigades de surveillance douanière présentes sur les
frontières tierces terrestres, portuaires, aéroportuaires ainsi que sur les axes et nœuds routiers et autoroutiers, des
services régionaux d’enquête (SRE) qui réalisent les contrôles douaniers et fiscaux des entreprises, ainsi que de la
direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) qui dispose de compétences spécialisées
en matière de renseignement, d’enquêtes et d’action anti-fraude. Ils intègrent également les effectifs du service
national de douane judiciaire (SNDJ) qui assure les développements judiciaires de dossiers de délinquance douanière,
économique ou financière et constitue un service de police judiciaire spécialisé.

Outre les crédits de rémunération afférents à ces effectifs, cette action inclut également les crédits de fonctionnement
et d’investissement justifiés ci-dessous.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 38 801 545 38 980 885


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 38 801 545 38 980 885
Dépenses d’investissement 3 600 000 3 850 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 3 600 000 3 850 000
Total 42 401 545 42 830 885
172 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

I-) Les crédits de fonctionnement utilisés dans le cadre de l’action n° 01 couvrent :


- des dépenses relatives au plateau technique de base (c'est-à-dire les dépenses relatives aux loyers, fluides,
nettoyage, entretien et aménagement des locaux) pour un montant de 12,7 millions d’euros en AE, 12,9 M€ en
CP ;
- des dépenses relatives à l’agent lui-même (c'est-à-dire les achats de mobilier, de matériels ou prestations non
spécifiques et courants, les frais de congés bonifiés et de changement de résidence) pour un montant de 5,5 M€
(AE=CP) ;
- des dépenses relatives aux missions opérationnelles (c'est-à-dire les dépenses liées aux équipements de la
branche de la surveillance – moyens de détection, uniformes, etc. – les frais de déplacement, le parc automobile
des unités de surveillance, les frais de téléphonie et frais postaux ainsi que les dépenses informatiques) pour un
montant de 20,6 M€ (AE=CP).

Les dépenses retracées au titre du plateau technique de base comportent un montant de loyers budgétaires égal
à 1,92 M€ (AE=CP).

Des dépenses de fonctionnement liées aux missions opérationnelles (pour un montant évalué à 1,2 M€ en AE=CP)
seront effectuées en 2015 dans le cadre du déploiement national des terminaux reliés à l’infrastructure nationale
partageable de transmissions (INPT), déjà expérimenté en 2014 par la direction régionale des douanes de Bayonne.
Le réseau de téléphonie mobile professionnelle du Ministère de l'Intérieur permettra de mettre en place des dispositifs
d'intervention étendus et de remplir les missions douanières en coordination avec les autres services de l'Etat.

II-) Les crédits d’investissement utilisés dans le cadre de l’action n° 01 couvrent :

a) Moyens de la surveillance (2,65M€ en AE et 2,65 M€ en CP)

Ces crédits permettront de :


- renouveler les véhicules, motocyclettes et les bureaux mobiles des services de la surveillance pour un montant de
2,51 M€ (AE=CP)
- poursuivre et renouveler la dotation des services en équipements de détection de la fraude dans les caches
aménagées des véhicules et conteneurs par des endoscopes pour un montant de 0,06 M€ (AE=CP)
- poursuivre la dotation des aéroports en appareil RX pour détecter la fraude dans les bagages des voyageurs et les
colis de fret pour un montant de 0,03 M€ (AE=CP)
- renouvellement d'un analyseur de particules utilisé depuis 10 ans (durée de vie de la source radioactive) pour un
montant de 0,05 M€ (AE=CP).

b) Opérations immobilières (0,95 M€ en AE et 1,2 M€ en CP)

Le programme 302 poursuivra :


- les efforts entrepris pour la mise aux normes des cellules de retenue douanière et des locaux destinés à accueillir les
avocats et les médecins (0,25 M€ en AE et CP) ;
- les aménagements de locaux de certaines unités de surveillance, notamment divers travaux concernant les
immeubles abritant les brigades d'Arles, de Fréjus sur un site libéré par le ministère de la Défense d’une part et,
d’autre part, les locaux de Marseille Port dans le cadre de la fusion des BSI de Marseille Sud et Nord (0,7 M€ en AE et
0,95 M€ en CP).
PLF 2015 173
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

ACTION n° 03 11,4 %
Préservation de la sécurité et de la sûreté de l’espace national et européen

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 130 544 464 48 328 093 178 872 557 20 840 000
Crédits de paiement 130 544 464 51 982 807 182 527 271 20 840 000

L’action retrace la contribution de la DGDDI à la protection des frontières terrestres, maritimes et aériennes nationales
et communautaires, à la sécurisation des flux de marchandises et aux contrôles de sûreté.
En matière de sûreté, la DGDDI audite et supervise les opérateurs privés chargés de la sûreté du fret aérien. Elle
exerce par ailleurs l’ensemble des contrôles de sûreté sur les passagers, les véhicules de tourisme, les poids lourds et
le fret empruntant le tunnel sous la Manche.
En mer, la DGDDI exploite un dispositif aéronaval qui concourt à la lutte contre la fraude douanière et la contrebande
dans le cadre de missions de surveillance générale et de contrôle de navires, et aux autres missions de l’action de
l’Etat en mer, principalement des activités de police des pêches, de détection de pollutions du milieu marin, de
sauvetage et d’assistance en mer. Elle est associée au dispositif de sûreté maritime et de lutte contre le terrorisme
maritime et participe aux opérations de contrôle de l’immigration menées sous l’égide de l’agence européenne
FRONTEX

EFFECTIFS

ETPT
A+ 4
A 129
B 637
C 646
Total 1 416

Outre les crédits de rémunération afférents à ces effectifs, cette action porte également les crédits de fonctionnement
et d’investissement justifiés ci-dessous.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 27 891 844 27 916 279


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 27 891 844 27 916 279
Dépenses d’investissement 20 436 249 24 066 528
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 19 136 249 20 424 638
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 1 300 000 3 641 890
Total 48 328 093 51 982 807
174 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

I-) Les crédits de fonctionnement utilisés dans le cadre de l’action n° 03 couvrent :

- des dépenses relatives au plateau technique de base (c'est-à-dire les dépenses relatives aux loyers, fluides,
nettoyage, entretien et aménagement des locaux) pour un montant de 1,8 M€ en AE = CP ;
- des dépenses relatives à l’agent lui-même (c'est-à-dire les achats de mobilier, de matériels ou prestations non
spécifiques et courants, les frais de congés bonifiés et de changement de résidence) pour un montant de 1,1 M€
(AE=CP) ;
- des dépenses relatives aux missions opérationnelles (c'est-à-dire les dépenses liées aux équipements de la
branche de la surveillance, les frais de fonctionnement des parcs naval et aérien, les frais de déplacement, le
parc automobile, les frais de téléphonie et les dépenses informatiques) pour un montant de 25 M€ (AE=CP).

Les dépenses retracées au titre du plateau technique de base comportent un montant de loyers budgétaires égal
à 0,32 M€ (AE=CP).

II-) Les opérations d’investissement relevant de l’action n° 03

Les crédits inscrits en PLF 2015 (20,44 M€ en AE et 24,06 M€ en CP) permettront la poursuite d’actions déjà
engagées pour le dispositif aéronaval de la douane.

Aux montants de crédits inscrits en PLF 2015 s’ajouteront des rattachements de crédits par voie de deux fonds de
concours :
- le fonds européen pour les frontières extérieures (FFE) pour un montant de 9,16 M€ correspondant notamment aux
cofinancements attendus d’un avion et d’un patrouilleur,
- le fonds européen visant à prévenir et combattre la criminalité (ISEC) pour un montant de 10,67 M€ correspondant au
cofinancement du projet Passenger Name Record (PNR).
Des attributions de produits sont par ailleurs attendues au titre de cessions d’avions pour 1 M€.

Les opérations présentées ci-dessous sont financées à la fois par les crédits 2015 et par les fonds de concours et
attributions de produits.

A- Domaine aérien

La mise en service opérationnel du parc des nouveaux avions de la douane et les mises en conformité avec les
nouvelles normes aéronautiques étatiques seront poursuivies en 2015, intégrant les projets suivants :

a) la fin de l'acquisition du septième avion pour un montant de 0,8 M€ en AE et 6 M€ en CP ;

b) le développement du nouveau système de mission et l'intégration des senseurs sur les nouveaux avions pour un
montant de 2,7 M€ en AE et 3,38 M€ en CP.

c) l’acquisition de systèmes optroniques pour le programme des nouveaux avions de la douane pour un montant de
1,2 M€ en AE et 0,85 M€ en CP ;

d) l’acquisition de radars de détection maritime pour le programme des nouveaux avions de la douane pour un montant
de 1,5 M€ en AE et 0,5 M€ en CP ;

e) l’acquisition de systèmes de détection de pollution maritime pour un montant de 1,15 M€ en AE = CP ;

f) la modernisation du logiciel de gestion et de maintien de la navigabilité (obligation nouvelle de la réglementation


aéronautique) pour un montant de 0,15 M€ en AE = CP.
PLF 2015 175
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

Dotés de systèmes de mission intégrés (radars, senseurs optroniques infrarouges et scanner), les futurs aéronefs
(avion bimoteur Beech Aircraft 350 ER) permettront d’améliorer de manière significative l’efficacité de la flotte
douanière par des performances aéronautiques accrues et la capacité de mener simultanément plusieurs missions.

Les futurs appareils devront permettre :


- d’accroître de 3 à 4 fois le temps actuellement consacré à la recherche de pollutions tout en conduisant des
opérations de surveillance maritime ;
- de mener des opérations de longue durée en matière de lutte contre les trafics illicites sur des zones d’intérêt
aujourd’hui inaccessibles ;
- de répondre à des sollicitations européennes (Frontex, EMSA, MARE…) sur des théâtres d’opérations distants.

Total pour l'aérien : 7,5 M€ en AE et 12,03 M€ en CP, dont 4 M€ de fonds de concours et attributions de produits.

B- Domaine naval

Ces montants représentent :

- la poursuite du plan de renouvellement partiel des vedettes de surveillance rapprochée (VSR) pour un montant
de 5,2 M€ en CP ;
- la poursuite de la construction du patrouilleur destiné à la façade maritime méditerranéenne pour un montant
de 3,9 M€ en CP ;
- la poursuite du renouvellement de vedettes garde côtes pour un montant de 19,9 M€ d’AE et 6,6 M€ de CP ;
- la poursuite de l’équipement de navires semi-rigides pour les Antilles pour un montant de 0,96 M€ en CP.

Total pour le naval : 19,9 M€ en AE et 16,66 M€ en CP, dont 5,16 M€ de fonds de concours.

C- Informatique

Le projet SIAM :

Le développement d'un système de communication (SIAM) entre les navires, les avions et les unités terrestres ou le
poste de commandement, lancé en 2014, se poursuivra en 2015 pour un montant de 2,3 M€ en AE et 3,4 M€ en CP,
dont 1 M€ de fonds de concours.

Le projet Passenger Name Record – PNR :

Le Conseil restreint de défense et de sécurité nationale du 13 décembre 2010, consacré à la lutte contre le terrorisme,
a décidé de doter la France d’une plateforme interministérielle (Intérieur, Douane, Défense et Transports) d’exploitation
des données des passagers aériens. Une mission interministérielle placée sous l’autorité du Premier ministre a été
constituée en 2011 afin de piloter ce projet. La DGDDI a été chargée d'assurer le portage administratif et financier des
investissements nécessaires.

La démarche de la France s’inscrit pleinement dans le cadre du projet de directive en cours d’examen au Parlement
européen, relatif à la création d’unités d’informations passagers (UIP) dans les États membres pour la collecte, le
traitement, l'analyse et l'échange de données des dossiers passagers (données PNR), en vue de la prévention, la
détection, l'investigation et la poursuite des infractions terroristes et celles relatives à la grande criminalité (trafic de
stupéfiants, mouvements financiers, criminalité organisée, etc.).

La France a également répondu en 2013 à l’appel à propositions sur fonds « ISEC » ouvert à cet effet.
176 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

La réalisation d’une telle plateforme constitue un atout majeur pour les services répressifs et de renseignements qui
seront dotés d’outils modernes, performants et innovants à l’instar des systèmes équivalents en cours de déploiement
dans la plupart des pays.

Le système d’information envisagé repose sur une architecture robuste qui devra être en mesure d’absorber de
manière fiable et sécurisée les données relatives à plus de 100 millions de passagers annuels, transmises avant le
départ du moyen de transports, par les compagnies aériennes.

Ces données limitativement énumérées, sont analysées et criblées en quelques minutes par des progiciels de
traitement hautement spécialisés permettant de réaliser des recherches approfondies de correspondances de
personnes signalées dans certains fichiers autorisés (FPR, SIS, etc.) ainsi que des analyses de risque en vue de
révéler des anomalies en relation avec des infractions terroristes ou des courants de grande criminalité.

Afin de garantir un très haut niveau de protection des personnes, les résultats positifs bruts font l’objet d’une levée de
doute réalisée par un service national spécialisé (UIP) fonctionnant 24 heures sur 24, afin de vérifier la pertinence des
résultats, avant transmission des informations aux services opérationnels concernés en vue d’un contrôle plus
approfondi.

Pour l’année 2015, les crédits alloués en PLF à la Direction générale des douanes et droits indirects pour sa
participation au projet PNR s’élèvent à 1,24 M€ en CP.

Par ailleurs, la DGDDI, qui assure la gestion financière du projet pour le compte des trois autres ministères
partenaires, bénéficiera de transferts de crédits de paiement correspondant à la participation de ces derniers au projet.

Aux montants des crédits inscrits en PLF 2015 s’ajouteront des rattachements de crédits par voie de fonds de
concours (fonds ISEC) à hauteur de 10,67 M€ en AE=CP.

Total des investissements informatiques : 12,97 M€ d’AE et 15,31 M€ en CP.

D- Immobilier

Le programme 302 prévoit des travaux de mise aux normes aéronautiques de la brigade centralisée de maintenance
aéronautique (BCMA) de Bordeaux Mérignac dont le coût estimatif est de 0,9 M€ en AE et CP.

Total des investissements immobiliers : 0,9 M€ en AE = CP.

ACTION n° 04 15,9 %
Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 221 456 762 28 325 652 249 782 414 2 910 000
Crédits de paiement 221 456 762 29 688 894 251 145 656 2 910 000

Cette action illustre l’engagement de la DGDDI dans une transformation profonde de son activité de dédouanement
des marchandises importées et exportées pour soutenir l’activité et la compétitivité des entreprises à l’international.
Elle est menée par un réseau de bureaux de douane récemment resserré et reposant sur une nouvelle typologie : les
bureaux principaux, dotés de toutes les fonctionnalités (gestion des procédures, ciblage des contrôles sur les enjeux
PLF 2015 177
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

de lutte contre la fraude, vérification documentaire et physique des marchandises) et les bureaux de contrôle qui n’ont
que la fonction de vérification documentaire et physique mais fonctionnent en réseau avec les bureaux principaux.
L’action s’inscrit dans un mouvement encouragé au niveau de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de
l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et surtout au niveau européen avec le programme « e-customs » de
douane sans papier. Elle comprend la personnalisation des prestations offertes (statut d’opérateur économique agréé,
mission dédiée aux « grands comptes », entretiens-conseils avec les PME), une démarche qualité volontariste
(constitution d’un guichet unique national dans lequel la douane devient l’interlocuteur unique pour l’accomplissement
de l’ensemble des formalités administratives liées au passage de la frontière) et méthodes de travail rénovées (recours
à l’audit, à l’analyse de risque et au ciblage pour mieux sélectionner les contrôles).

EFFECTIFS

ETPT
A+ 6
A 890
B 1 581
C 652
Total 3 129

Outre les crédits de rémunération afférents à ces effectifs, cette action porte également les crédits de fonctionnement,
d’investissement et d’intervention justifiés ci-dessous.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 22 725 652 22 888 894


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 22 725 652 22 888 894
Dépenses d’investissement 5 600 000 6 800 000
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 5 600 000 6 800 000
Total 28 325 652 29 688 894

I-) Les crédits de fonctionnement utilisés dans le cadre de l’action n° 04 couvrent :


- des dépenses relatives au plateau technique de base (c'est-à-dire les dépenses relatives aux loyers, fluides,
nettoyage, entretien et aménagements des locaux) pour un montant de 11,5 M€ en AE, 11,7 M€ en CP ;
- des dépenses relatives à l’agent lui-même (c'est-à-dire les achats de mobilier, de matériels ou prestations non
spécifiques et courants, les frais de congés bonifiés et de changement de résidence) pour un montant de 2,5 M€
(AE=CP) ;
- des dépenses relatives aux missions opérationnelles (c'est-à-dire les dépenses liées aux frais de déplacement, le
parc automobile, les frais de téléphonie et frais postaux, les matériels, fournitures et prestations spécifiques ainsi
que les dépenses informatiques) pour un montant de 8,7 M€ (AE=CP).

Les dépenses retracées au titre du plateau technique de base comportent un montant de loyers budgétaires égal à
1,95 M€ (AE=CP).
178 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

II-) Les crédits d’investissement utilisés dans le cadre de l’action n° 04 couvrent des dépenses en
informatiques à hauteur de 5,6 M€ en AE et 6,8 M€ en CP.

Les projets d’investissement informatiques relevant de l’action n° 04 s’intègrent notamment dans les grands chantiers
évoqués précédemment ou sont liés à l’alignement du système d’information sur le projet stratégique pour la douane à
l’horizon 2018 (PSD 2018). Les principaux chantiers sont détaillés ci-dessous :

- adaptation de la chaîne déclarative à l’import et mise en place d’interfaces permettant l’échange de données entre les
systèmes d’information de la DGDDI et de la DGFIP afin de mettre en œuvre le dispositif de report de la TVA due à
l’importation sur la déclaration de chiffre d’affaires des opérateurs économiques ;

- étude concernant les processus métiers, à l’import comme à l’export, avec les sociétés de fret express devrait
permettre de dessiner une nouvelle architecture pour l’application Delta-X ;

- mise en place du portail informatique FIDEL ;

- dématérialisation des documents d'ordre public (DOP) dans le cadre du projet de Guichet Unique National du
dédouanement (GUN) à travers la mise en place de liaisons informatiques entre les systèmes d’information de
dédouanement en ligne DELT@ et ceux des ministères techniques compétents. L’objectif assigné à la DGDDI par le
CIMAP du 2 avril 2013 est la dématérialisation de 100 % des DOP. Fin 2014, la Douane expérimentera l'interconnexion
de DELT@ à I-CITES (base de donnée du Ministère de l'écologie qui contient les autorisations d'importation et
d'exportation d'espèces protégées) et au système d'information de France AgriMer (qui contient les certificats
d'exportation agricoles). La liaison entre SIGALE (Système d’Information, de Gestion et d’Administration des Licences
d’Exportation) et DELT@ sera expérimentée à la fin du 1er trimestre 2015.

- convergence technico-fonctionnelle des deux applications historiques Delta-C et Delta-D. Les télé-procédures Delta
(Delta-C, Delta-D, Delta-X) permettent de gérer de manière dématérialisée les processus d'import/export et de
dédouanement des marchandises sur le territoire communautaire. Chaque Delta gère une déclinaison spécifique des
processus généraux : dédouanement de droit commun pour Delta-C, dédouanement domicilié pour Delta-D,
dédouanement du fret express pour Delta-X.

- poursuivre la refonte de l'application permettant la gestion et le suivi du régime douanier du transit (NSTI), reposant
sur des technologies obsolètes ;

- évolution de l’application SOPRANO afin d’utiliser un outil unique de gestion des demandes d'octroi, de suivi des
autorisations et d'uniformiser les processus impliqués. Actuellement, l'application SOPRANO permet la gestion des
diverses autorisations douanières pouvant être délivrées aux opérateurs économiques. Auparavant, chaque type
d'autorisation répondait à un processus manuel qui lui était propre. Les informations étaient difficilement centralisées et
partagées, faute de moyens informatisés. En 2015, SOPRANO intégrera des fonctionnalités complémentaires liées au
Renseignement Tarifaire contraignant, à la dématérialisation de certaines déclarations fiscales et à la préparation de
projets communautaires (CUSTOMS DECISION).

ACTION n° 05 25,2 %
Fiscalité douanière, énergétique et environnementale

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 146 868 566 249 405 727 396 274 293
Crédits de paiement 146 868 566 249 875 346 396 743 912
PLF 2015 179
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

Cette action a pour finalité d’offrir une qualité de service fiscal aux entreprises et aux particuliers, en dématérialisant et
simplifiant les procédures, en réduisant les délais de traitement, tout en préservant une capacité de contrôle. Ces
actions se conjuguent avec celles entreprises en matière de dédouanement et permettent le recouvrement, à moindre
coût, des 68,23 milliards d’euros de droits et taxes perçus par la DGDDI (données 2013).

La douane dispose d’une compétence exclusive en matière de perception des droits de douane et droits anti-dumping,
ressources propres traditionnelles de l’Union européenne. Elle perçoit la fiscalité sur les produits énergétiques, les
tabacs, les alcools, la TVA à l’importation, au bénéfice de l’État, des collectivités territoriales et des organismes
sociaux ou interprofessionnels. À travers la gestion des contributions indirectes, elle poursuit une mission de régulation
des filières économiques de la viticulture, du tabac et des produits pétroliers en faisant respecter les règles de
production, de stockage, de circulation et de commercialisation de ces produits.

Elle perçoit également des taxes relevant de la fiscalité environnementale, qui évoluent progressivement vers des
finalités incitatives et correctrices, telles que la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).

Par ailleurs, la DGDDI est chargée de la gestion de la taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises
qui devrait être mise en œuvre à compter du 1er janvier 2015.

Le réseau territorial de la douane (bureaux de douane à compétence générale, bureaux fiscaux spécialisés ou centres
de viticulture) effectue la liquidation et le contrôle de l’ensemble des fiscalités. Par ailleurs, le réseau comptable
douanier, implanté au sein des directions régionales, assure le recouvrement de la fiscalité.

EFFECTIFS

ETPT
A+ 43
A 434
B 915
C 529
Total 1 921

Outre les crédits de rémunération afférents à ces effectifs, cette action comporte également les crédits de
fonctionnement, d’investissement et d’intervention justifiés ci-dessous.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 9 025 727 9 095 346


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 9 025 727 9 095 346
Dépenses d’investissement 1 800 000 2 200 000
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 1 800 000 2 200 000
Dépenses d’intervention 238 580 000 238 580 000
Transferts aux ménages 13 700 000 13 700 000
Transferts aux entreprises 224 880 000 224 880 000
Total 249 405 727 249 875 346
180 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

I-) Les crédits de fonctionnement utilisés dans le cadre de l’action n° 05 couvrent :


- des dépenses relatives au plateau technique de base (c'est-à-dire les dépenses relatives aux loyers, fluides,
nettoyage, entretien et aménagements des locaux) pour un montant de 4,93 M€ en AE, 5 M€ en CP ;
- des dépenses relatives à l’agent lui-même (c'est-à-dire les achats de mobilier, de matériels ou prestations non
spécifiques et courants, les frais de congés bonifiés et de changement de résidence) pour un montant de 1,5 M€
(AE=CP) ;
- des dépenses relatives aux missions opérationnelles (c'est-à-dire les dépenses liées aux frais de déplacement, le
parc automobile, les frais de téléphonie, et frais postaux, les matériels, fournitures et prestations spécifiques ainsi
que les dépenses informatiques) pour un montant de 2,6 M€ (AE=CP).

Les dépenses retracées au titre du plateau technique de base comportent un montant de loyers budgétaires égal à
1,15 M€ (AE=CP).

II-) Les dépenses d’investissement de l’action n° 05 (1,8 M€ en AE et 2,2 M€ en CP) seront en particulier
consacrées aux projets informatiques suivants :

- poursuivre le développement du projet de dématérialisation de la déclaration récapitulative mensuelle des


contributions indirectes (projet CIEL). La première version de la télé-procédure sera déployée en 2015 ;

- développer les fonctionnalités complémentaires de gestion des remboursements, du recouvrement forcé et


er
d'intégration des procès-verbaux des autres forces de l'ordre dans le cadre du déploiement, à compter du 1 janvier
2015, de la taxe nationale sur les véhicules de transport de marchandises ;

- poursuivre, en 2015, le développement du Portail Unique Maritime (projet PUMA) avec pour objectif, à l’horizon
2016, une télé-procédure commune entre la Douane et les Affaires Maritimes pour les propriétaires de navire de
plaisance ;

- poursuivre la modernisation du casier viticole informatisé avec la migration programmée, en 2015, de l’ensemble de
la partie foncière sur la nouvelle architecture technique. Ce projet participe pleinement de la résorption de la dette
technique qui constitue un enjeu majeur pour la DGDDI aux côtés des projets de dématérialisation ;

- moderniser le télé-service de gestion des composantes de la taxe générale sur les activités polluantes en mettant
en place une procédure de télé-déclaration dès l’année 2015.

III-) Les crédits d’intervention dédiés à l’action n°05 comportent un montant de 238,58 millions d’ euros (AE=CP),
destiné à la couverture en 2015 des dépenses suivantes :

1) le dispositif du secours financier pour 13,7 M€ en AE = CP (consommation 2013 en CP = 13,99 M€)

Le dispositif des « parts de redevance des débits de tabac » a été créé en 1810. Conçu originellement comme un
dispositif d’aide par l’octroi d’un débit de tabac, le système des parts a ensuite évolué pour devenir à partir de 1967 un
régime de secours en numéraire consenti sans contrepartie aux ayants droits d’un fonctionnaire décédé dont les
moyens d’existence sont insuffisants.

Avec la publication du décret n°2006-875, une refonte complète du dispositif est intervenue en 2006, visant la
suppression définitive des procédures administratives permettant l’octroi de nouvelles aides.

Le dispositif est fermé à tout nouveau bénéficiaire et ne consiste donc plus qu’à reconduire ou supprimer les secours
déjà consentis, en fonction de l’évolution des ressources des intéressés, préfigurant à terme l’extinction du dispositif.
Le nombre de bénéficiaires du dispositif s’élève à 8 668 à la fin du premier semestre 2014 et est en baisse de 1,10 %
par rapport au premier semestre 2013 (9 539).

2) les versements effectués au profit des débitants de tabac pour 224,88 M€ en AE = CP (consommation 2013 en
CP = 237,73 M€).

Le troisième contrat d’avenir signé entre l’Etat et les représentants des buralistes le 23 septembre 2011 se traduit par
un maintien et un aménagement des dispositifs d’aide au profit des buralistes les plus en difficulté.

Les crédits demandés pour 2015 sont évalués sur la base du coût des dispositifs suivants :
PLF 2015 181
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

a) les aides prévues par le contrat d'avenir pour les buralistes : 49,88 M€ en 2015 en AE = CP (69,92 M€ de CP
dépensés en 2013) correspondent à :
er
- la « remise additionnelle » (décret n°2011-2081 du 30 décembre 2011). Depuis le 1 janvier 2012, la remise
additionnelle est versée mensuellement aux débits de tabac ordinaires (permanents et saisonniers). Elle résulte de
l'application d'un taux sur les 130 000 premiers euros de chiffre d'affaires. En 2014, ce taux est de 0,8 %. Pour les
autres années, le taux diminue de 0,4 point chaque année. La dépense prévue à ce titre en 2015 s’élève à 13 M€.

- la « remise compensatoire » (décret n° 2011-2080 du 30 décembre 2011). Celle-ci est versée à tous les débits de
tabac ordinaires permanents dont le chiffre d'affaires annuel réalisé sur les ventes de tabac manufacturés a baissé
d'au moins 10 % par rapport à celui de l'année de référence. Elle est destinée à compenser la perte de « remise
nette » (remise consentie aux buralistes par leurs fournisseurs sur le prix de vente au détail des produits et
constituant leur rémunération) liée à la baisse de chiffre d'affaires dans les proportions décrites ci-après.

Les taux de compensation pour les débits situés dans un département frontalier ou dans un département en difficulté
(dont la liste est fixée annuellement par un arrêté du ministre du budget – département pour lequel le montant des
livraisons de tabacs manufacturés de l'année précédente est inférieur d'au moins 5 % à celui de 2002) sont les
suivants :

Diminution du chiffre d'affaires Compensation de la perte de remise nette


De 10 % à 25 % 70 %
Plus de 25 % 80 %

Pour 2014, les départements en difficulté, repris à l’arrêté du 30 janvier 2014, sont les Ardennes, la Meurthe-et-
Moselle, la Meuse, la Moselle, le Nord, le Pas-de-Calais, les Pyrénées-Orientales, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et les
Vosges.

En 2015, le taux compensatoire est nul pour les départements autres que les départements frontaliers et en difficultés.

La dépense prévue au titre de la remise compensatoire s’élève à 16 M€ en AE = CP en 2015.

■ la « prime de service public de proximité » (décret n° 2012-1163 du 17 octobre 2012) : nouvelle aide destinée à
encourager la diversification des activités des buralistes, en privilégiant notamment les partenariats avec les différents
services de l'Etat et des collectivités territoriales. Elle est réservée aux buralistes dont le chiffre d'affaires réalisé sur
les ventes de tabacs manufacturés ne dépasse pas 300 000 euros et qui satisfont à des critères de qualité et de
quantité des services rendus aux usagers, notamment en zone rurale. Son montant est de 1 500 euros pour les débits
implantés dans les communes de moins de 1500 habitants et de 1 000 euros pour les autres débitants. Elle est
versée, au titre de l'année N, l'année N+1.

Un montant de dépense de 14,18 M€ est attendu à ce titre en AE = CP en 2015.

■ les « indemnités de fin d'activité » (décret n° 2013-541 du 25 juin 2013 relatif aux indemnités de fin d'activité et à
l'aide à la réinstallation en faveur des débitants de tabac). Les indemnités de fin d’activité (IFA) permettent aux
débitants qui gèrent un débit de tabac ordinaire, situé dans un département en difficulté, ou dans une commune de
moins de 1 500 habitants, qui ne peuvent céder leurs fonds de commerce, de démissionner en bénéficiant
d’une indemnité égale à trois fois le montant de la remise nette et du complément de remise du débit versés en 2002.

Les IFA sont attribuées par un comité paritaire réunissant des représentants de l'administration des douanes et droits
indirects et de la Confédération nationale des buralistes. Ce comité décide d'attribuer une indemnité en tenant compte,
notamment, de l'évolution des ventes annuelles de tabacs du débit, de l'évolution des ventes annuelles de tabacs des
débits les plus proches et de la part de l'activité relative au tabac dans l'activité totale du débit, de 2002 à l'année au
cours de laquelle l'IFA est demandée.

Jusqu'en 2011, le nombre et le montant global des IFA attribuées étaient stables. Depuis 2012, on constate une
augmentation constante des montants à verser. Cette augmentation est une conséquence directe du plafonnement de
la remise compensatoire à 50 000 € par le 3ème contrat d'avenir, incitant les plus importants bénéficiaires de cette
remise à quitter le réseau en demandant l'attribution d'IFA d'un montant important.
182 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Il existe deux types d'indemnités de fin d’activité :


- l'IFA dite “classique” en faveur des débitants de tabac des départements en difficulté ;
- l'IFA dite “rurale” en faveur des débitants des communes de moins de 1 500 habitants.

Les débitants de tabac des départements en difficulté peuvent bénéficier d’une IFA dite « classique » s’ils
remplissent les conditions suivantes :
- gérer un débit de tabac ordinaire, situé dans un département en difficulté (département perdant au moins 5 % de
chiffres d'affaires par rapport à 2002) et dont le montant annuel des livraisons de tabacs a baissé de façon
significative par rapport à 2002, en cohérence avec l'évolution du montant des livraisons annuelles de tabacs des
débits avoisinants ;
- être en activité au moment de la présentation de sa demande ;
- avoir géré son débit de tabac conformément aux dispositions de l'article 2 du décret n° 2010-720 du 28 juin 2010.

Le débit fait l'objet d'une fermeture provisoire pendant une durée d'une année à compter de la date de cessation
d'activité du débitant. Au cours de celle-ci, ce dernier peut solliciter l'attribution d'une aide à la réinstallation (2 % du
montant de l'IFA), sous réserve d'être autorisé à exercer son activité de vente au détail de tabac dans une autre
commune du même département ou d'un département limitrophe. A défaut de sollicitation de l'aide à la réinstallation, le
débit est fermé définitivement.

Concernant l’indemnité de fin d’activité « rurale », le décret n° 2013-541 du 25 juin 2013 rend éligible un nombre
plus important de débitants au dispositif. Ainsi, tout gérant d'un débit, situé dans une commune de moins de
1 500 habitants, peut dorénavant solliciter le bénéfice de cette IFA aux conditions suivantes :
- gérer un débit de tabac ordinaire, situé dans une commune de moins de 1 500 habitants et dont le montant des
livraisons de tabac n'était pas supérieur ou égal à 150 000 € en 2002 ;
- être âgé d'au moins 60 ans ;
- justifier d'au moins 10 années d'activité consécutives comme débitant de tabac ;
- être en activité au moment de la présentation de la demande.
Le débit fait l'objet d'une fermeture définitive à compter de la date de cessation d'activité du débitant.

Pour les deux types d’IFA, le montant de l'indemnité s’élève à trois fois le montant de la remise nette et trois fois le
montant du complément de remise du débit concerné au titre de l'année 2002.

Le montant des dépenses prévu en 2015 au titre des indemnités de fin d’activité s’élève à 6,7 M€ en AE = CP (4,02 M€ en
2013).

b) les autres versements effectués au profit des débitants de tabac, 175 M€ prévus en 2015 (167,81 M€ en
2013) :

■ le « complément de remise » (décret n° 2006-157 du 13 février 2006) : il correspond au remboursement du droit de


licence prélevé sur la part de chiffre d'affaires tabac qui est exonérée (soit les 157 650 premiers euros). Il est payé
mensuellement. Tous les débitants en bénéficient. Il est plafonné à 2 900 € par débit et par an. La dépense
prévisionnelle 2015 correspondant représente 71 M€ en AE = CP (67,99 M€ en 2013).

■ les subventions visant à la sécurisation des débits de tabac : le décret n°2012-1448 du 24 décembre 2012
relève de 10 000 à 15 000 € le plafond de l'aide à la sécurité des débits de tabac. L'arrêté du même jour relatif aux
matériels éligibles autorise désormais la subvention des « générateurs de brouillard ». Les armes et dispositifs de
protection active restent néanmoins hors du champ de l'aide à la sécurité.
Enfin, il systématise la définition des matériels de sécurité éligibles à l'aide, en posant le critère de principe de la
certification par un organisme agréé par le Comité français d'accréditation ou membre de la coopération européenne
pour l'accréditation. Dans le cas de certains matériels, il est toutefois prévu un niveau minimal de certification, précisé
par arrêté, destiné à garantir l'efficacité de ces dispositifs. Cette rationalisation a pour objectifs d'améliorer la lisibilité
des textes pour les débitants de tabac et de rendre le dispositif plus apte à prendre en compte les évolutions
technologiques dans le domaine de la protection contre le vol.

Le montant des dépenses prévu en 2015 au titre des subventions de sécurité s’élève à 15 M€ en AE = CP (14,46 M€
en 2013).
PLF 2015 183
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

■ les transferts à la Caisse des Dépôts et Consignations au titre du régime d’allocations viagères des gérants
de débit de tabac : il s'agit du financement du régime d'allocations viagères des débitants de tabac. Comme pour le
complément de remise, cette dépense dépend, à la fois, du nombre de débits et du niveau du chiffre d'affaires des
débitants. Le montant transféré comprend la cotisation des buralistes à hauteur de 0,16 % du chiffre d'affaires tabac
(prélevée directement auprès d'eux par l'intermédiaire des fournisseurs) et la contribution de l’Etat égale au
double (0,32 %).

Les dépenses attendues à ce titre en 2015 s’élèvent à 89 M€ en AE = CP (85,36 M€ en 2013).

ACTION n° 06 18,9 %
Soutien des services opérationnels

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 223 507 820 74 428 848 297 936 668 660 000
Crédits de paiement 223 507 820 81 195 924 304 703 744 660 000

Cette action vient en support des actions « métier » du programme et regroupe les services dont les activités de
soutien permettent l’exercice des missions opérationnelles. Le périmètre de l'action correspond aux fonctions d’état-
major et de pilotage des services (commandement et secrétariat général des directions territoriales, services de
l'administration centrale), à la gestion des ressources humaines (y compris la formation professionnelle), à la direction
des systèmes d'information et à des crédits de fonctionnement ou d'investissement qu’il n’est pas possible d’imputer
directement sur l'une ou l'autre des actions opérationnelles de la DGDDI au sein de ce programme.
La DGDDI modernise sa gestion des ressources humaines, ses pratiques managériales et la gestion de ses moyens.
Le dialogue de gestion entre l’administration centrale et les services déconcentrés permettant de fixer les budgets
opérationnels de programme (BOP) est permanent. Le calcul des dotations de crédits est fondé sur des groupes de
budgétisation couvrant l’ensemble des charges des services et reflétant leurs besoins en termes de fonctionnement et
d’investissement. Il offre aux responsables de BOP une plus large autonomie et des moyens de piloter les moyens
budgétaires mis à leur disposition. Des travaux sont également en cours pour optimiser l’utilisation de CHORUS.

EFFECTIFS

ETPT
A+ 91
A 1 319
B 933
C 663
Total 3 006

Outre les crédits de rémunération afférents à ces effectifs, cette action comporte également les crédits de
fonctionnement, d’investissement et d’intervention justifiés ci-dessous.
184 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 64 728 848 65 043 924


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 64 728 848 65 043 924
Dépenses d’investissement 8 600 000 15 052 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 4 000 000 9 796 000
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 4 600 000 5 256 000
Dépenses d’intervention 1 100 000 1 100 000
Transferts aux autres collectivités 1 100 000 1 100 000
Total 74 428 848 81 195 924

I- Les crédits de fonctionnement utilisés dans le cadre de l’action n° 06 couvrent :


- des dépenses relatives au plateau technique de base (c'est-à-dire les dépenses relatives aux loyers, fluides,
nettoyage, entretien et aménagements des locaux) pour un montant de 22,2 M€ en AE et 22,5 M€ en CP ;
- des dépenses relatives à l’agent lui-même (c'est-à-dire les achats de mobilier, de matériels ou prestations non
spécifiques et courants, les frais de congés bonifiés et de changement de résidence) pour un montant de 2,4 M€
(AE = CP) ;
- des dépenses relatives aux missions opérationnelles (c'est-à-dire les dépenses liées aux frais de déplacement, le
parc automobile, les frais de téléphonie, et frais postaux, les matériels, fournitures et prestations spécifiques ainsi
que les dépenses informatiques) pour un montant de 40,1 M€ (AE = CP).

Les dépenses retracées au titre du plateau technique de base comportent un montant de loyers budgétaires égal
à 14,29 M€ (AE = CP) au titre des immeubles occupés par les services chargés du soutien ou par plusieurs services
relevant d’actions différentes.

Le dispositif des loyers budgétaires représente, pour le programme « Facilitation et sécurisation des échanges », un
montant global, toutes actions confondues, de 19,63 M€.

II- Les crédits d’investissement dédiés à l’action n° 06 comportent des crédits destinés à financer les dépenses
suivantes :

1) Dépenses immobilières (3 M€ en AE et 8,8 M€ en CP)

Ces investissements recouvrent les opérations suivantes :


- la poursuite de l’opération de rénovation des installations électriques et de climatisation du centre informatique
douanier (CID) à Osny (Val d’Oise) pour un montant de 1,7 M€ en AE et de 6,6 M€ en CP ;
- la poursuite du plan de sécurisation des locaux abritant les services douaniers pour un montant de 0,30 M€ en AE =
CP. Ce plan fait suite aux nombreux actes de malveillance perpétrés à l'encontre des locaux douaniers ;
- divers travaux de réparation évalués pour l’année 2015 à hauteur de 1 M€ d’AE et 1,9 M€ de CP (dont 0,9 M€ de
restes à payer sur opérations engagées en 2014).

Crédits autres que ceux demandés au titre du programme 302 :

Outre les opérations d’investissement retracées supra, dont le financement est assuré par les crédits du
programme 302, la DGDDI devrait également disposer de crédits au titre du compte d’affectation spéciale
« Contribution aux dépenses immobilières » (programme 723) pour réaliser notamment les travaux relatifs au
regroupement en un seul établissement à La Rochelle des deux écoles des douanes de Rouen et de La Rochelle. Ce
projet pédagogique de fusion des écoles poursuit l’objectif majeur d’optimiser la synergie opérationnelle de tous les
services douaniers afin d’accroître leur efficacité. La mutualisation des formations initiales améliorera en effet la
connaissance réciproque des deux branches d’activité (surveillance et opérations commerciales) et enracinera la
PLF 2015 185
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

pratique du travail en commun. Elle se traduira aussi par une nouvelle approche transversale, sans distinction de
branche et combinera approches réglementaires ou chronologiques et approches par vecteur (routier, aérien et
maritime) ou par type de produits (produits pétroliers, agricoles…). L’échéancier prévisionnel de ce projet de
regroupement des écoles de Rouen et de La Rochelle, d’un coût de 16,5 M€, doit permettre une ouverture du nouvel
établissement fin 2015.

2) Dépenses informatiques (4,6 M€ en AE et 5,3 M€ en CP)

Ces crédits permettront la poursuite des projets suivants :

a) Modernisation du socle applicatif

Depuis 2002, la douane a construit la majeure partie de son système d’information en s’appuyant sur une politique
technique “tout internet” : aujourd’hui, plus de 120 télé-services, à destination des douaniers, sont accessibles au
travers du portail intranet ALADIN et 20 télé-procédures sont accessibles pour les opérateurs au travers du portail
extranet Prodouane.

Ces télé-services et télé-procédures s’appuient eux -mêmes sur des référentiels, réservoirs de données stables et
partagées du système d’information, dont les plus importantes sont :
- l’organisation, les utilisateurs et leurs habilitations : référentiel RUSH ;
- les opérateurs et leurs agréments avec la douane : référentiel ROSA ;
- les « produits » (marchandises) et les réglementations associées : référentiel RITA.

Cet existant repose sur des standards de développement du début des années 2000, pour lesquels il devient de plus
en plus difficile de trouver des compétences et du support d’une part, et qui freinent la connectivité du système
d’information (SI) de la Douane à d’autres SI d’autre part. Une consolidation technologique du socle s’impose donc,
afin de garantir la pérennité et l'évolutivité du SI.

De plus, les référentiels doivent faire face aux difficultés inhérentes à la gestion et à la mise à jour des données que
fournit un référentiel. À travers la montée en charge des télé-services et télé-procédures et, par là-même, la
multiplication des sollicitations, les référentiels sont aujourd'hui souvent présentés comme une source de
dysfonctionnement du SI de la Douane, notamment en raison de la qualité des données qu’ils contiennent. Plus qu'une
simple refonte technique, c'est donc une véritable refonte technico-fonctionnelle qui s'impose, assortie d'une stratégie
de fiabilisation des données.

Ces travaux de refonte ont commencé en 2014, avec notamment des premières réalisations de rationalisation et
refonte des interfaces d’exposition des données pour les référentiels, et la refonte complète du site douane.gouv.fr.
Le programme de refonte, prévu pour durer 4 ans, va se poursuivre en 2015.

En 2015, 1,3 M€ en AE et 1,456 M€ en CP seront consacrés à ces travaux de refonte.

b) Dans le domaine des ressources humaines, un budget d’1,7 M€ en AE et 2 M€ en CP sera consacré :


- au paiement de la quote-part DGDDI au projet SIRHIUS ;
- à la réécriture du logiciel de gestion des formations ;
- à l’achat d’une solution pour la gestion de l’emploi du temps des écoles de formation de la DNRFP.

c) Poursuite des développements sur le système d’information décisionnel douanier (0,4 M€ en AE=CP).

d) Dans le domaine comptable, un budget de 1,2 M€ en AE et 1,4 M€ en CP sera consacré :


- au développement de l’application CHORUS Déplacements Temporaires (paiement quote-part) ;
- au développement du télé-paiement et du télé-règlement ;
- à la dématérialisation des procédures de liaison comptable entre les brigades des douanes et les recettes
régionales (projet GARBO SU).
186 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

3) Renouvellement du parc automobile (1 M€ en AE=CP) des services relevant strictement de l’action n° 06 ou mis
à disposition de services relevant de plusieurs actions.

III- Les crédits de titre 6 demandés en PLF 2015 pour l’action n° 06 représentent :
- les sommes qui seront versées à l’Organisation mondiale des douanes au titre de la contribution de la France pour
l’année 2015, soit 0,6 M€ (AE=CP) ;
- la subvention versée à l’établissement public national administratif de la Masse des douanes. Cette subvention sera
d'un montant de l'ordre de 0,5 M€ (AE=CP) pour l'année 2015 (Nota bene : cette subvention avait été doublée
exceptionnellement pour les exercices 2011, 2012 et 2013 dans le cadre du resserrement du réseau comptable de
l'établissement).

L’établissement public national administratif (EPA) la Masse des douanes a été institué par le décret n°97-1181 du
24 décembre 1997. Son objet social est de pourvoir au logement des agents des douanes en activité dans les localités
où les nécessités de service l'exigent et où les logements font défaut ou sont d'un prix trop élevé.

Le parc immobilier de l'EPA Masse des douanes se compose au 31 décembre 2013 de 3 336 logements, dont 2 356
logements domaniaux et 980 logements locatifs pris en réservation auprès de bailleurs sociaux. Entre 2005 et 2013, le
nombre de logements gérés par l'établissement a diminué de 15,5 %.

L'EPA Masse des douanes est administré par un Conseil d'administration, qui détermine la politique générale de
l'établissement, et dirigé par un directeur, nommé pour trois ans. La directrice générale des douanes est présidente du
Conseil d'administration de l'EPA. Le réseau de la Masse des douanes est constitué d'un service central, ordonnateur
principal, chargé du pilotage de l'activité des ordonnateurs secondaires implantés en région, par ailleurs désignés
présidents des commissions régionales de la Masse (CRM), ainsi que d'une agence comptable.

En 2013, le budget annuel de l'EPA en termes de recettes de fonctionnement s'est élevé à 12,87 M€. En termes de
dépenses de fonctionnement, le budget de l'EPA s'est élevé à 12,64 M€, ce qui dégage un excédent de 0,23 M€.
L'établissement bénéficie du versement d’une subvention annuelle. Cette subvention représentera un montant de
0,5 M€ pour l'année 2015.

L’EPA finance une partie de ses opérations de programmation immobilière grâce à une capacité d’autofinancement qui
s'élevait fin 2013 à environ 2,2 M€.

L’établissement, en contrepartie d’une rationalisation de son parc immobilier visant à la restitution des résidences
sous-occupées, bénéficie par ailleurs d’un retour du produit des ventes d’immeubles remis à France Domaine. Ce
retour sur cessions conditionne la réalisation de la politique de rénovation menée à cinq ans, nécessaire à la remise en
état et à l’entretien du parc domanial, dont la gestion et la responsabilité incombent à l’EPA Masse des douanes.

Le budget de l'EPA est approuvé en Conseil d'administration après validation du service du contrôle budgétaire et
comptable ministériel (CBCM). L'établissement fait également l'objet de contrôles réguliers de la Cour des comptes, de
la Recette générale des finances de Paris et de l'inspection des services de la DGDDI avec laquelle une convention de
contrôle est mise en œuvre. La commission d'audit et de vérification des comptes (CAVC), présidée par le chef de
l'inspection des services de la DGDDI, est ainsi chargée de veiller à la régularité des opérations de gestion et de
comptabilité, et d'assurer l'audit interne des procédures des services ordonnateurs et comptables. La CAVC rend
annuellement un rapport pour proposer au Conseil d'administration d'approuver les comptes de l'établissement public.

Conformément aux prescriptions des corps de contrôle auditant l'activité de l'EPA, ce dernier est doté d'une cellule de
contrôle de gestion et répond à l'obligation de mise en œuvre d'un contrôle interne formalisé.

L'EPA Masse des douanes a signé avec la DGDDI deux conventions qui définissent les modalités de mise à
disposition, d'une part, des personnels nécessaires à l'exercice de ses missions et, d'autre part, des biens immobiliers
et mobiliers lui permettant d'assurer son fonctionnement. 67,24 ETP sont mis à disposition de la Masse des douanes
pour un coût annuel de 4,43 M€ en titre 2, répartis entre le réseau ordonnateur (3,11 M€ pour 50,24 ETP) et le réseau
comptable (1,32 M€ pour 17 ETP). Une troisième convention de moyens relatives aux moyens informatiques a été
signée en 2013.
PLF 2015 187
Facilitation et sécurisation des échanges
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 302

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Note explicative
Sont reconstitués en comptabilité d’analyse des coûts (CAC) les crédits prévisionnels complets des actions du programme, obtenus après ventilation
des crédits de pilotage, de soutien ou de services polyvalents, vers les actions de politique publique.
L’introduction de l’outil CHORUS, comme application de tenue de la CAC depuis le PLF 2014, permet de valoriser dans les PAP, les choix de
modélisation analytique préalablement opérés par les ministères pour chacun des programmes dont ils ont la charge.

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

FINANCES ET COMPTES PUBLICS

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES

P302
Facilitation et sécurisation des échanges P218
Conduite et pilotage des politiques économique et
01- Surveillance douanière des flux de financière
personnes et de marchandises et lutte
contre la grande fraude douanière
P309
03- Préservation de la sécurité et de la sûreté
de l’espace national et européen
Entretien des bâtiments de l’Etat

04- Promotion des échanges internationaux


et qualité du dédouanement

05- Fiscalité douanière, énergétique et


environnementale ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉNERGIE

06- Soutien des services opérationnels


MISSION ECOLOGIE, DEVELOPPEMENT ET
AMENAGEMENT DURABLE
P205
Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

LECTURE DU SCHÉMA

L’action n°06 « Soutien des services opérationnels » du programme 302 regroupe les crédits des fonctions
transversales et les dépenses indivises du programme. En comptabilité d’analyse des coûts, elle est intégralement
déversée sur les quatre actions de politique publique du programme.
Pour la mise en œuvre du régime de contrôle applicable à la politique commune de la pêche, la direction des pêches
maritimes et de l’aquaculture, rattachée au programme 205 « Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture »
reçoit l’appui des services de la direction générale des douanes et des droits indirects rattachée au programme 302.
En comptabilité d’analyse des coûts, cela se traduit par un déversement du programme 302 vers le programme 205.
Enfin, le programme 302 reçoit des déversements du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques
économique et financière », programme soutien des ministères économiques et financiers, et du programme 309 «
Entretien des bâtiments de l’Etat » qui regroupe une partie des crédits consacrés aux travaux d’entretien lourd des
bâtiments administratifs.
188 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 ANALYSE DES COÛTS

PRÉSENTATION DES CRÉDITS DE PAIEMENT CONCOURANT À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE

(en milliers d’euros)

Numéro et intitulé de l’action PLF 2015 Ventilation des crédits indirects * PLF 2015 Variation
crédits directs (1) crédits complets (2)

(y.c. FDC et ADP) au sein du programme entre programmes (y.c. FDC et ADP) entre (2) et (1)

01 - Surveillance douanière des flux de 452 121 +157 897 +28 054 638 072 +41,1 %
personnes et de marchandises et lutte
contre la grande fraude douanière.
03 - Préservation de la sécurité et de la sûreté 203 367 +32 276 +3 916 239 559 +17,8 %
de l’espace national et européen
04 - Promotion des échanges internationaux et 254 056 +71 368 +12 676 338 100 +33,1 %
qualité du dédouanement
05 - Fiscalité douanière, énergétique et 396 744 +43 823 +7 776 448 343 +13 %
environnementale
06 - Soutien des services opérationnels 305 364 -305 364 0 -100 %
Total 1 611 652 0 +52 422 1 664 073 +3,3 %

* Les données de ventilation sont alimentées par CHORUS.

(en milliers d’euros)

Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -52 422
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)

Mission « Écologie, développement et mobilité durables » +1 817


205 / Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture +1 817
Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -54 238
218 / Conduite et pilotage des politiques économiques et financières -50 177
309 / Entretien des bâtiments de l’État -4 061

OBSERVATIONS

INTERDÉPENDANCES DU PROGRAMME DE POLITIQUE PUBLIQUE

Nombre de programmes partenaires (ou liés) 3


Programmes partenaires hors mission OUI
Programmes partenaires d’autres ministères OUI

OBJETS ET RÈGLES STRUCTURANT LA VENTILATION

Clés de ventilation utilisées 10 7 pour les déversements du P218, 2 pour l’affectation en provenance du P309 et 1 pour la
ventilation interne de l’action 06
Unités de répartition retenues 02 ETPT, m²
Familles de soutien ventilé 07 Action sociale, santé et sécurité au travail et prévention médicale – Communication –
Informatique – Immobilier – Cadre de vie – Formation – Autres prestations d’appui et de support
PLF 2015 189
Facilitation et sécurisation des échanges
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 302

ÉVOLUTION DU MODÈLE

Par rapport au précédent exercice, le modèle intègre l’évolution de la maquette du programme 218 « Conduite et
pilotage des politiques économique et financière », qui est le programme de soutien pour l’ensemble des programmes
des ministères économiques et financiers. Ainsi, le programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » reçoit
désormais des déversements en provenance des seules actions n° 01 « Etat-major et politiques transversales » et n°
05 « Prestations d’appui et de support » du programme 218.

Concernant les autres déversements, la méthodologie retenue au PLF 2014 est reconduite en PLF 2015.

ANALYSE DES ÉCARTS

Présentation des crédits de soutien interne et modalités de ventilation au sein du programme

L’action n° 06 « Soutien des services opérationnels » du programme comprend des crédits transversaux qui participent
à la mise en œuvre du programme par les services de la direction générale des douanes et des droits indirects
(DGDDI). Les crédits portés par cette action correspondent :
- aux services dédiés aux fonctions de soutien, qu’il s’agisse du pilotage des politiques et des services ou de la
gestion des moyens (des services d’administration générale des directions territoriales et fonctionnelles, services de
l’administration centrale, etc.), y compris la formation professionnelle et les systèmes d’information. Ces services
exercent ces fonctions tant au niveau central que local ;
- à des crédits de fonctionnement ou d’investissement imputés sur cette fonction à défaut de pouvoir être directement
rattachés à une fonction opérationnelle.

La répartition des crédits de l’action « Soutien » du programme sur chacune des actions opérationnelles concernées
s’effectue, en l’état, au prorata des effectifs participant à sa mise en œuvre, soit :
- 51,71 % pour l’action n° 01 « Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises » ;
- 10,57 % pour l’action n° 03 « Préservation de la sécurité et de la sûreté de l’espace national et européen » ;
- 23,37 % pour l’action n° 04 « Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement » ;
- 14,35 % pour l’action n° 05 « Fiscalité douanière, énergétique et environnementale ».

Présentation des crédits ventilés vers d’autres programmes

Les crédits engagés par la douane pour le contrôle des pêches et déversés sur le programme 205 « Sécurité et
affaires maritimes, pêche et aquaculture » ont été calculés à partir du nombre d'ETP qui se consacrent à cette tâche,
en appliquant le coût moyen d'un agent des unités aéromaritimes (contrôles en mer), celui d'un agent des unités
terrestres (contrôle à la circulation) ou celui d'un agent chargé du dédouanement. Le coût annuel moyen d'un agent est
établi, pour chaque type de service de la DGDDI (unités aéromaritimes, terrestres, services des opérations
commerciales), à partir du dispositif de comptabilité analytique interne. Ce coût se décompose en charges du
personnel, charges de fonctionnement et charges d’équipement.

Présentation des crédits de soutien en provenance d’autres programmes

Crédits en provenance du programme 218

Le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » assure le soutien des programmes
de politique publique des ministères économiques et financiers. Les crédits des actions n° 01 « État-major et politiques
transversales » et n° 05 « Prestations d’appui et de support » sont ventilés dans les différents programmes des
ministères économiques et financiers, dont le programme 302. Les modalités précises de ventilation de ces crédits de
support du programme 218 sont explicitées dans le projet annuel de performance de ce programme. Les crédits de
support ainsi déversés vers le programme 302 sont répartis sur les actions « métier » au prorata de leurs ETPT.
190 PLF 2015
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 ANALYSE DES COÛTS

Crédits en provenance du programme 309

Par ailleurs, le programme bénéficie d’un déversement de la part du programme 309 « Entretien des bâtiments de
l’État », à due concurrence des crédits qui lui sont dédiés. Ces crédits sont ventilés au sein de chaque action
« métier » du programme 302 au prorata des mètres carrés pour les surfaces de l’administration centrale et des loyers
budgétaires pour les services déconcentrés.

Commentaires

Le programme 302 concentre en son sein la majorité des crédits nécessaires à sa mise en œuvre.

Avant ventilation, les crédits de l’action n° 06 de soutien représentent 19 % des crédits directs du programme, dans la
continuité des années précédentes (18 % au PLF 2014).

Les crédits en provenance des programmes de soutien 218 et 309 représentent 3,3 % des crédits totaux du
programme après ventilation, comme au PLF 2014.
PROGRAMME 309
Entretien des bâtiments de l’État

PROGRAMME 309
ENTRETIEN DES BÂTIMENTS DE L’ÉTAT

MINISTRE CONCERNÉ : MICHEL SAPIN, MINISTRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS

Présentation stratégique du projet annuel de performances 192


Objectifs et indicateurs de performance 194
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 196
Justification au premier euro 199
Analyse des coûts du programme et des actions 206
192 PLF 2015
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Nathalie MORIN
Chef du service FRANCE DOMAINE
Responsable du programme n° 309 : Entretien des bâtiments de l’État

Le programme « Entretien des bâtiments de l’État » a pour finalité de regrouper sur un programme unique une partie
des crédits d’entretien du propriétaire. La création de ce programme interministériel a permis de sensibiliser les
administrations à la nécessité d’entretenir de manière régulière leur patrimoine immobilier et d’améliorer la lisibilité de
l’utilisation des crédits. Le programme constitue l’un des vecteurs budgétaires privilégiés de mise en œuvre de la
politique immobilière de l’État (avec le compte d’affectation spéciale « Gestion du patrimoine immobilier de l’État ») et
représente une étape dans la mise en œuvre de l’État propriétaire, représenté par le service France Domaine.

La gestion du programme s’inscrit en outre dans la modernisation de l’action publique puisque les crédits déconcentrés
(sous réserve de quelques exceptions) relèvent maintenant des préfets de région en tant que responsables des
budgets opérationnels de programme (BOP) gérés par les services placés sous leur autorité. La déconcentration de la
gestion de la part de crédits relative au parc déconcentré de l’État a permis une meilleure mutualisation de la
ressource, une professionnalisation des acteurs immobiliers régionaux et un recours accru aux marchés
interministériels. Cette régionalisation, initiée en 2010, a été achevée en 2013 avec l’extension aux administrations
économiques et financières, et concerne dorénavant l’ensemble des services déconcentrés, à l’exception de ceux du
ministère de la défense et des juridictions administratives et financières.

Le programme « entretien des bâtiments de l’État » contribue à la stratégie de redressement des finances publiques.
Ainsi, le responsable de programme doit rechercher une sélectivité accrue dans les choix d’opérations, notamment
s’agissant des travaux lourds de remise en état ou de remise en conformité, lorsque les exigences de sécurité liées au
bâtiment, à l’accueil des publics ou aux conditions de vie au travail des agents l’imposent.

Le contexte des finances publiques incite également à rénover et à améliorer le dialogue de gestion entre le service
France Domaine et les responsables de BOP, en affirmant le choix de l’interministérialité et de la déconcentration. Le
responsable de programme souhaite donc mettre en œuvre, à partir de l’exercice 2015, en amont de la répartition des
ressources, un dialogue de gestion reposant sur un caractère stratégique plus affirmé quant au respect des
orientations nationales. Il s’agira également de mettre en œuvre une responsabilisation accrue des gestionnaires par
l’attribution d’une enveloppe prédéterminée, où les décisions de validation des opérations relèveront de leur niveau,
sous réserve du contrôle a posteriori du responsable de programme sur la qualité de leur gestion. La conception d’un
nouvel « outil de programmation immobilière » (OPI) sera l’occasion de définir et de préciser ces nouvelles règles du
dialogue de gestion. La charte de gestion du programme sera également adaptée en conséquence.

Compte tenu de son périmètre, la stratégie du programme s’articule autour de deux axes que s’est fixé l’État dans un
souci de gestion efficace et économe du parc immobilier et d’exemplarité :

– développer la maintenance préventive des bâtiments, source d’économies sur le long terme, et assurer la
réalisation des contrôles réglementaires. Cet axe est illustré par l’indicateur de performance « taux de couverture
des opérations d’entretien lourd à caractère réglementaire ou préventif » ;

– financer les travaux lourds et en particulier des travaux de remise en état et en conformité, notamment lorsque les
exigences de sécurité liées au bâtiment, à l’accueil des publics ou aux conditions de vie au travail des agents
l’imposent.
PLF 2015 193
Entretien des bâtiments de l’État
PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 309

Le responsable de programme veille à réaliser une répartition optimale des ressources du programme entre les
opérations à caractère préventif (maintenance préventive et contrôles réglementaires) et les opérations d’entretien
lourd de remise en état ou de remise en conformité, tout en mobilisant les financements sur les travaux lourds de
remise en état ou de remise en conformité lorsque leur pertinence ou leur caractère incontournable (du point de vue
des exigences de mise en sécurité) sont avérés. Dans le cadre de la démarche d’un État exemplaire, le programme
peut contribuer à la politique de mise en accessibilité des bâtiments publics, dans le cadre fixé par la loi n° 2014-789
du 10 juillet 2014 3 et de son projet d’ordonnance relatif aux agendas d’accessibilité programmé (« Ad’AP »), ainsi qu’à
4
l’atteinte des objectifs de performance énergétique .

Pilotage et acteurs

Le chef du service France Domaine est le responsable du programme (RPROG). Il procède à la répartition des crédits
entre les budgets opérationnels de programme (BOP) ministériels et régionaux, en application de conventions de
délégation de gestion. Les responsables de BOP régionaux sont les préfets, qui disposent de la qualité d’ordonnateurs
secondaires de droit. Chaque responsable de BOP (RBOP) et d’unités opérationnelles (RUO) met à jour sa
programmation immobilière dans un plan pluriannuel de programmation d'entretien du propriétaire qui permet, dans le
cadre du dialogue de gestion, de recenser les besoins et connaître l’utilisation des crédits.

Depuis la régionalisation de l’entretien des bâtiments de l’État, les préfets de région devenus RBOP locaux jouent un
rôle plus important en terme de programmation et de suivi de l’exécution. Par ailleurs, les responsables régionaux de la
politique immobilière de l’État (RRPIE), placés auprès des directeurs régionaux des finances publiques (relevant du
ministère des finances et des comptes publics), et les responsables « Plan Bâtiment » (RPB), rattachés au ministère
de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, assistent les préfets de région dans l’élaboration de la
programmation et la conduite des opérations, au sein de cellules régionales de suivi de l’immobilier de l’État (CRSIE),
en liaison avec les ministères occupants.

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Optimiser le coût de l’entretien relevant du propriétaire par la mise en place d’une
maintenance préventive et la réalisation des contrôles réglementaires
INDICATEUR 1.1 Taux de couverture des opérations d’entretien lourd à caractère réglementaire ou préventif

3
Loi n° 2014-789 du 10 juillet 2014 habilitant le gouvernement à adopter des mesures législatives pour la mise en accessibilité des établissements
recevant du public, des transports publics, des bâtiments d’habitation et de la voirie pour les personnes handicapées.
4
La loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement (« Grenelle I ») fixe aux bâtiments
de l’État et de ses établissements publics un objectif de réduction de 40% des consommations d’énergie et de 50% des émissions de gaz à effet de
serre de ces bâtiments d’ici 2020.
194 PLF 2015
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 1 : Optimiser le coût de l’entretien relevant du propriétaire par la mise en place d’une
maintenance préventive et la réalisation des contrôles réglementaires

Cet objectif de performance vise à répondre aux trois finalités suivantes :


- assurer la réalisation des contrôles réglementaires, imposés par des textes législatifs et réglementaires, et qui
permettent de s’assurer de la mise en sécurité des biens et des personnes ;
- mieux connaître l’état technique du parc. Une meilleure connaissance des bâtiments est un préalable nécessaire à
l’élaboration d’une stratégie immobilière. Cette connaissance passe par la réalisation d’audits (état du bâtiment,
bilan énergétique, degré d’accessibilité…) mais aussi par des diagnostics plus ponctuels utiles pour déterminer en
amont la pertinence d’une opération lourde ;
- assurer un socle d’entretien préventif, qui, sur la base des critères retenus par les professionnels de l’immobilier,
permet d’obtenir une diminution du coût global de l’entretien, dans une fourchette de 10 à 40 %.

L’indicateur n°1 « taux de couverture des opérations d’entretien lourd à caractère réglementaire ou préventif » vise
donc à mesurer la part des crédits consacrés à ces trois types d’opérations, identifiées par les actions n° 2, 3 et 4 du
programme. S’agissant essentiellement d’opérations standardisées dont les caractéristiques sont communes à
l’ensemble des bâtiments de l’Etat indépendamment de leur utilisation, la montée en puissance de ces opérations
passe notamment par la mise en place de marchés mutualisés interministériels.

INDICATEUR 1.1 : Taux de couverture des opérations d’entretien lourd à caractère réglementaire ou
préventif
(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux de couverture des opérations % 44 48 65 55 58 65


d’entretien lourd à caractère réglementaire
ou préventif

Précisions méthodologiques
Source des données : France Domaine au travers de l’analyse des crédits consommés par les RBOP (restitution Chorus) et sur la base de restitutions
relatives au parc soumis à loyer budgétaire (loyers budgétaires facturés, surfaces occupées,…).

Depuis 2013, le mode de calcul de cet indicateur consiste à rapporter les dépenses constatées annuellement en maintenance préventive, en contrôles
réglementaires et en audits/diagnostics à une dépense cible déterminée à partir de données relatives au parc à entretenir (c’est-à-dire celui des
immeubles soumis à loyer budgétaire).

Cette dépense cible, qui constitue le dénominateur de l’indicateur, est évaluée, en hypothèse basse, à 80 M€ / an sur le parc soumis à loyer
budgétaire. Cette cible pourra être revue s’il apparaît que les paramètres de calcul ont évolué (coût moyen en € par m2 ou superficie du parc soumis
aux loyers budgétaires). Elle a été déterminée à partir des constats suivants :
- la réalisation de l’ensemble des contrôles réglementaires sur un immeuble de bureaux, à la charge du propriétaire et calculés sur la base des tarifs
négociés auprès de l’UGAP par le service des achats de l’Etat est de l’ordre de 1 € / m² SHON / an, soit environ 20 M€ / an sur le parc soumis à
loyer budgétaire ;
- l’ensemble des audits des immeubles majoritairement de bureaux ayant été réalisés, l’action « diagnostics/audits » héberge désormais
essentiellement des opérations de diagnostic préalable à des opérations lourdes. Les montants doivent donc demeurer marginaux et sont
généralement « récupérés », au moins en partie, par des gains sur le poste des travaux lourds ;
- en moyenne, dans les pratiques du secteur et dans le cadre d’un entretien durable et pérenne, un propriétaire consacre entre 6 et 10 % de son
loyer à des opérations de maintenance préventive (contrat de maintenance sur les chaudières, sur les appareils de levage, nettoyage des
chéneaux,…). En hypothèse basse, cela représente 60 M€ / an sur le parc soumis à loyer budgétaire.
PLF 2015 195
Entretien des bâtiments de l’État
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 309

Le ratio est calculé de la façon suivante :


Numérateur : consommation en AE sur les actions “ contrôles réglementaires ” (action 02) + “ audits et expertises “ (action 03) + “ entretien préventif ”
(action 04)
Dénominateur : 80 M€.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La prévision actualisée en 2014 a été évaluée à 55 % compte tenu des valeurs atteintes en 2012 (44 %) et 2013
(48 %). Elle est inférieure à la prévision initiale de 2014 et reflète les besoins effectifs identifiés par les gestionnaires.
Cet ajustement technique ne remet pas en cause l’ambition d’augmentation tendancielle de cette cible.

La prévision 2015 et la cible 2017 ont été calculées sur la base d’une augmentation continue et progressive par rapport
aux résultats obtenus jusqu’alors.
196 PLF 2015
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Titre 5 Total FDC et ADP
Dépenses de Dépenses pour 2015 attendus en 2015
fonctionnement d’investissement

02 Contrôles réglementaires 9 360 000 9 360 000


03 Audits, expertises, diagnostics 2 730 000 1 170 000 3 900 000
04 Maintenance préventive 30 381 000 1 599 000 31 980 000
05 Maintenance corrective 12 012 000 5 148 000 17 160 000
06 Travaux lourds - Mise en 23 400 000 70 200 000 93 600 000
conformité et remise en état
Total 77 883 000 78 117 000 156 000 000

2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Titre 5 Total FDC et ADP
Dépenses de Dépenses pour 2015 attendus en 2015
fonctionnement d’investissement

02 Contrôles réglementaires 9 960 000 9 960 000


03 Audits, expertises, diagnostics 2 905 000 1 245 000 4 150 000
04 Maintenance préventive 32 328 500 1 701 500 34 030 000
05 Maintenance corrective 12 782 000 5 478 000 18 260 000
06 Travaux lourds - Mise en 24 900 000 74 700 000 99 600 000
conformité et remise en état
Total 82 875 500 83 124 500 166 000 000
PLF 2015 197
Entretien des bâtiments de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 309

2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Titre 5 Total Prévisions
Dépenses de Dépenses pour 2014 FDC et ADP
fonctionnement d’investissement 2014

02 Contrôles réglementaires 6 588 235 6 588 235


03 Audits, expertises, diagnostics 1 317 647 564 706 1 882 353
04 Maintenance préventive 30 400 000 1 600 000 32 000 000
05 Maintenance corrective 16 470 588 7 058 824 23 529 412
06 Travaux lourds - Mise en 24 000 000 70 775 659 94 775 659
conformité et remise en état
Total 78 776 470 79 999 189 158 775 659

2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Titre 5 Total Prévisions
Dépenses de Dépenses pour 2014 FDC et ADP
fonctionnement d’investissement 2014

02 Contrôles réglementaires 7 000 000 7 000 000


03 Audits, expertises, diagnostics 1 400 000 600 000 2 000 000
04 Maintenance préventive 32 300 000 1 700 000 34 000 000
05 Maintenance corrective 17 500 000 7 500 000 25 000 000
06 Travaux lourds - Mise en 25 500 000 75 275 659 100 775 659
conformité et remise en état
Total 83 700 000 85 075 659 168 775 659
198 PLF 2015
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFI Demandées Ouverts en LFI Demandés


pour 2014 pour 2015 pour 2014 pour 2015

Titre 3. Dépenses de fonctionnement 78 776 470 77 883 000 83 700 000 82 875 500
Dépenses de fonctionnement autres que 78 776 470 77 883 000 83 700 000 82 875 500
celles de personnel
Titre 5. Dépenses d’investissement 79 999 189 78 117 000 85 075 659 83 124 500
Dépenses pour immobilisations corporelles 79 999 189 78 117 000 85 075 659 83 124 500
de l’État
Total 158 775 659 156 000 000 168 775 659 166 000 000
PLF 2015 199
Entretien des bâtiments de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 309

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses Dépenses
de personnel de personnel

02 Contrôles réglementaires 9 360 000 9 360 000 9 960 000 9 960 000
03 Audits, expertises, diagnostics 3 900 000 3 900 000 4 150 000 4 150 000
04 Maintenance préventive 31 980 000 31 980 000 34 030 000 34 030 000
05 Maintenance corrective 17 160 000 17 160 000 18 260 000 18 260 000
06 Travaux lourds - Mise en 93 600 000 93 600 000 99 600 000 99 600 000
conformité et remise en état
Total 156 000 000 156 000 000 166 000 000 166 000 000

La décomposition par action proposée par France Domaine permet de ventiler l’utilisation des crédits du programme
en cinq grandes familles d’opérations. Elle permet notamment de suivre la part des opérations de contrôles
réglementaires, d’audits et expertises, et de maintenance préventive, jugées vertueuses car porteuses d’économies à
long terme et nécessaires pour s’assurer de la conformité du parc.

Toutefois, cette orientation donnée par France Domaine pour l’utilisation des crédits n’exclut pas la réalisation de
dépenses de maintenance corrective ou de travaux lourds (actions 05 et 06). Ces dernières sont notamment rendues
indispensables par des politiques d’entretien des immeubles de l’État moins systématiques avant la création du
programme 309. Elles privilégient les opérations liées à la sécurité des biens et des personnes, et comprennent
également les opérations de remise aux normes réalisées au regard des objectifs de performance énergétique ou des
impératifs de mise en accessibilité des bâtiments publics. Cela explique que les opérations de travaux lourds et de
maintenance corrective, qui présentent des montants généralement élevés par rapport aux contrôles réglementaires,
aux diagnostics ou aux contrats de maintenance préventive, constituent la part la plus importante des crédits du
programme.

En 2015, la ressource en CP est supérieure à celle disponible en AE afin d’être en mesure d’assumer l’ensemble des
mandatements attendus, tant pour les besoins de CP liés aux nouveaux engagements d’AE que ceux relatifs aux
restes à payer. En effet, l’important volume des restes à payer de plus de 100 M€ justifie le supplément de ressources
en CP par rapport aux AE afin de pouvoir les combler progressivement.
200 PLF 2015
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS


À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2014

Engagements sur années Engagements sur années AE LFI 2014 CP LFI 2014 Évaluation des
antérieures non couverts antérieures non couverts par + reports 2013 vers 2014 + reports 2013 vers 2014 engagements non couverts
par des paiements des paiements au 31/12/2013 + prévision de FDC et ADP + prévision de FDC et ADP par des paiements
au 31/12/2013 y.c. travaux de fin de gestion +LFR-I 2014 +LFR-I 2014 au 31/12/2014
(RAP 2013) postérieurs au RAP 2013

110 412 941 221 903 128 170 464 935 102 000 000

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR


AE CP 2015 CP 2016 CP 2017 CP au-delà de 2017

Évaluation des CP demandés Estimation des CP 2016 Estimation des CP 2017 Estimation des CP
engagements non couverts sur AE antérieures à 2015 sur AE antérieures à 2015 sur AE antérieures à 2015 au-delà de 2017
par des paiements CP PLF / CP FDC et ADP sur AE antérieures à 2015
au 31/12/2014

102 000 000 84 500 000 11 666 667 5 833 333 0


0

AE nouvelles CP demandés Estimation des CP 2016 Estimation des CP 2017 Estimation des CP
pour 2015 sur AE nouvelles en 2015 sur AE nouvelles en 2015 sur AE nouvelles en 2015 au-delà de 2017
AE PLF / AE FDC et ADP CP PLF / CP FDC et ADP sur AE nouvelles en 2015

156 000 000 81 500 000 52 000 000 22 500 000 0


0

Totaux 166 000 000 63 666 667 28 333 333 0

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2015

CP 2015 demandés sur AE CP 2016 sur AE nouvelles CP 2017 sur AE nouvelles CP au-delà de 2017 sur AE
nouvelles en 2015 / AE 2015 en 2015 / AE 2015 en 2015 / AE 2015 nouvelles en 2015 / AE 2015

52,2 % 33,3 % 14,4 % 0%

Une grande partie des restes à payer au 31/12/N-1 est mandatée en N (en moyenne plus de 80 %). Cela implique une
demande conséquente de CP sur AE antérieures à 2015 de l’ordre de 84,5 M€.

La ressource en AE 2015 est de 156 M€ à laquelle s’ajouteront les AE affectées non engagées en 2014 (estimées à
60 M€). Compte tenu de la nature pluriannuelle des opérations d’investissement hébergées sur le programme 309,
seule une partie de cette ressource de 216 M€ en AE donnera lieu à engagement en 2015. Le retour d’expérience
montre en effet qu’environ 70 % des AE sont engagées dans l’année. Cela conduit à une prévision d’engagement en
2015 de l’ordre de 150 M€.

Par ailleurs, s’agissant des CP, on constate statistiquement que les engagements d’AE d’une année donnent lieu à
mandatement, sur cette même année, à hauteur de 50 % pour les opérations d’investissement (titre 5) et de 60 % pour
les opérations de fonctionnement (titre 3).
Le besoin en mandatement pour 2015, sur la base des engagements estimés, serait de 81,5 M€ (environ 55 % de
150 M€).
PLF 2015 201
Entretien des bâtiments de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 309

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 02 6%
Contrôles réglementaires

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 9 360 000 9 360 000


Crédits de paiement 9 960 000 9 960 000

Cette action identifie les dépenses du programme 309 portant sur les contrôles réglementaires.
Il s’agit de l’ensemble des vérifications imposées par les lois, décrets, arrêtés, codes, ou normes, à périodicité définie,
ayant vocation à assurer la sécurité des biens et des personnes au travers de contrôles « extérieurs » portant sur la
qualité des installations et de la maintenance réalisée.

Les domaines concernés par les contrôles réglementaires à réaliser par le propriétaire sont notamment l’électricité, la
protection incendie, les installations de froid, les appareils de levage et élévateurs, les portes et portails, la qualité de
l’air, de l’eau et le bruit.

Les contrôles réglementaires éligibles sur ce programme sont ceux afférents à des équipements dont la maintenance
est à la charge du propriétaire.

Pour compléter cette délimitation, les contrôles réglementaires relatifs à la qualité de l’environnement (eau, air, bruit)
et/ou qui ne sont pas directement liés à un équipement, sont à la charge de l’occupant. Afin d’inciter les occupants à
faire réaliser les contrôles réglementaires afférents aux installations dont la maintenance incombe au locataire et
d’aider les gestionnaires à atteindre leurs objectifs de réalisation des contrôles réglementaires, un marché national et
interministériel a été mis en place en 2011 par le service des achats de l’État (SAE) et l’union des groupements
d’achats publics (UGAP).

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 9 360 000 9 960 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 9 360 000 9 960 000
Total 9 360 000 9 960 000

Les dépenses liées aux contrôles réglementaires relèvent des crédits de fonctionnement de titre 3.

Pour l’année 2015, France Domaine compte utiliser 6 % de l’enveloppe d’entretien immobilier du propriétaire aux fins
de contrôles réglementaires dont la réalisation revêt un caractère obligatoire pour l’État et permet d’améliorer la
connaissance du bâti. Cette orientation donnée par France Domaine est complétée par la priorité donnée aux
dépenses d'entretien lourd ou de remise aux normes, en privilégiant les opérations liées à la sécurité des biens et des
personnes, qui constituent la part la plus importante des crédits du programme.
202 PLF 2015
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION n° 03 2,5 %
Audits, expertises, diagnostics

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 3 900 000 3 900 000


Crédits de paiement 4 150 000 4 150 000

Cette action identifie les dépenses du programme 309 portant sur les audits, les expertises et les diagnostics.
Les audits, expertises, diagnostics, assistances et autres services associés à la réalisation des opérations éligibles au
présent programme pourront être affectés au programme 309 dans la mesure où ils seront jugés économiquement
indissociables de l’action qu’ils servent.

Peuvent notamment être éligibles à cette action du programme :


- les audits énergétiques, constituant la première étape du volet « Etat exemplaire » des objectifs de
performance énergétique, pour la part résiduelle après prise en compte du financement réalisé sur le CAS ;
- les audits techniques ayant vocation à évaluer l’état de vétusté et la qualité de la maintenance des bâtiments
et des équipements relevant du propriétaire ;
- les diagnostics préalables à des opérations lourdes devant permettre de juger de l’opportunité et de la
faisabilité d’une opération donnée.

Par ailleurs, pour parfaire la connaissance du parc immobilier de l’État et pour mieux mesurer les efforts d’audits
effectués par les administrations, un outil de suivi macro-statistique OCAPI (Outil de Centralisation des Audits et de
Prévision des Investissements) permet de collecter les données principales des audits sur un support fiable et simple
d'utilisation, de faciliter leur traitement et d'assurer la conservation des données ainsi collectées sur un serveur dédié à
cet effet. Cet outil support comporte également de multiples possibilités d'extraction et de visualisation permettant un
suivi simplifié et agrégé des résultats d’audits. A terme, cet outil a vocation à être intégré au référentiel immobilier
Chorus REFX et à l’infocentre immobilier mis en place par France Domaine.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 2 730 000 2 905 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 730 000 2 905 000
Dépenses d’investissement 1 170 000 1 245 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 1 170 000 1 245 000
Total 3 900 000 4 150 000

Les audits, expertises, diagnostics de contrôles à la charge du propriétaire doivent aider les gestionnaires à mettre en
œuvre leur stratégie immobilière, en lien notamment avec les objectifs de performance énergétique et de mise en
accessibilité.
Les crédits de cette action sont dans leur grande majorité inscrits sur le titre 3.

Une part des crédits de cette action relève du titre 5 du fait du rattachement de ces dépenses aux opérations
immobilières correspondantes
PLF 2015 203
Entretien des bâtiments de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 309

ACTION n° 04 20,5 %
Maintenance préventive

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 31 980 000 31 980 000


Crédits de paiement 34 030 000 34 030 000

Cette action identifie les dépenses du programme 309 portant sur la maintenance préventive.

L’entretien préventif correspond à l’ensemble des activités ayant pour but de réduire la probabilité de défaillance ou de
dégradation d’un bien. Les activités correspondantes sont programmées et mises en œuvre selon un échéancier établi
à partir d’un nombre prédéterminé d’unités d’usage, et/ou des critères significatifs de dégradation de biens. Les
contrôles réglementaires, bien qu’assimilés à de la maintenance préventive, font l’objet d’une action spécifique du
programme dans un souci d’analyse de répartition des coûts.

Dans un but de qualité et d’efficacité, les équipements et les gammes de maintenance associées peuvent être saisis
dans une GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur) permettant de déclencher puis d’assurer un suivi
de piloter la maintenance préventive et de tracer l’historique des équipements. L’acquisition et la mise en place d‘une
GMAO peut ainsi être éligible à cette action du programme sous réserve de validation par France Domaine de la
pertinence de l’opération au regard des caractéristiques technico-économiques du site.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 30 381 000 32 328 500


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 30 381 000 32 328 500
Dépenses d’investissement 1 599 000 1 701 500
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 1 599 000 1 701 500
Total 31 980 000 34 030 000

Les dépenses de maintenance préventive à la charge du propriétaire peuvent porter sur les contrats de maintenance
des appareils de levage, des installations de chauffage ou de climatisation ainsi que sur le curage de gouttières.
Les crédits de cette action sont dans leur grande majorité inscrits sur le titre 3.

ACTION n° 05 11 %
Maintenance corrective

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 17 160 000 17 160 000


Crédits de paiement 18 260 000 18 260 000

Cette action identifie les dépenses du programme 309 portant sur la maintenance corrective.

L’entretien correctif correspond à l’ensemble des activités réalisées après la défaillance ou la dégradation d’un bien
pour lui permettre d’accomplir une fonction requise, au moins provisoirement.

Les dépenses de maintenance corrective à la charge du propriétaire peuvent porter sur les domaines suivants : le
remplacement des chaudières, la réfection des gouttières et grilles usagées et dégradées, la réfection du clos et
couvert suite à la constatation d’un dégât, des travaux d’étanchéité…
204 PLF 2015
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 12 012 000 12 782 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 12 012 000 12 782 000
Dépenses d’investissement 5 148 000 5 478 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 5 148 000 5 478 000
Total 17 160 000 18 260 000

Selon la nature de l’intervention corrective sur le parc immobilier, les crédits de cette action peuvent relever du titre 3
(des travaux de peinture, de réparation ou de sécurisation par exemple) ou du titre 5 (l’achat de chaudières et de
menuiseries par exemple). Les retours d’expérience sur le programme 309 permettent de considérer qu’une majorité
de dépenses relevant de la maintenance corrective concerne le fonctionnement, ce qui explique la ventilation proposée
entre le titre 3 et le titre 5.

ACTION n° 06 60 %
Travaux lourds - Mise en conformité et remise en état

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 93 600 000 93 600 000


Crédits de paiement 99 600 000 99 600 000

Cette action identifie les dépenses du programme 309 portant sur les travaux lourds, de mise en conformité et de
remise en état.

La remise en état et en conformité regroupe l’ensemble des activités ayant pour but de mettre l’immeuble et ses
équipements en conformité avec des réglementations nouvelles ou de les remettre dans leur état initial, suite à une
succession de dégradations constatées.

Les travaux lourds, à la charge du propriétaire, peuvent être scindés en deux rubriques selon qu’il s’agisse :

- de mise en conformité avec des réglementations nouvelles, dans les domaines de l’hygiène, de la sécurité des biens
et des personnes, de l’environnement, et des économies d’énergie. Les opérations relatives aux objectifs de
performance énergétique et à la mise en accessibilité sont ainsi des travaux lourds ;

- de remise en état initial suite à une dégradation continue d’un bien. Les travaux doivent néanmoins être considérés
comme de l’entretien lorsqu’ils n’apportent pas de valeur au bien en comparaison avec sa valeur initiale. A la
différence de la maintenance corrective, ces travaux n’interviennent pas suite à une défaillance ou à la constatation
d’un dégât mais compte tenu d’une nécessité de remettre le bien à niveau, c’est-à-dire dans un état satisfaisant de
fonctionnement et d’utilisation.
PLF 2015 205
Entretien des bâtiments de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 309

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 23 400 000 24 900 000


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 23 400 000 24 900 000
Dépenses d’investissement 70 200 000 74 700 000
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 70 200 000 74 700 000
Total 93 600 000 99 600 000

Selon la nature des travaux sur le parc immobilier, les crédits de cette action peuvent relever du titre 3. Toutefois,
cette part de fonctionnement est minoritaire au sein de cette action.

Les dépenses de travaux lourds, mise en conformité et remise en état à la charge du propriétaire portent sur tous les
domaines éligibles au programme 309 : l’électricité (poste de livraison, tableau général basse tension (TGBT),
armoires divisionnaires, éclairage de sécurité…), l’installation de chauffage, de ventilation, le clos et couvert (entretien
des terrasses, des façades, des ouvrants, désamiantage …), les aménagements extérieurs (voiries, clôtures, réseaux
d’assainissement), les réseaux d’eaux sanitaires et usées, les appareils élévateurs et électromécaniques (ascenseurs,
montes charges, nacelles, portes et barrières automatiques…), la sécurité incendie (détection, désenfumage, robinet
d’incendie armé, sprinkler…).
Les dépenses peuvent ainsi concerner des travaux de mise en sécurité incendie, des travaux d’isolation du clos et
couvert, de ravalement de façades, des opérations de mise en accessibilité, de mise en sécurité électrique.

Les dépenses de travaux lourds correspondent, essentiellement, à des opérations de travaux ou de renouvellement
d’équipements conduisant à augmenter la valeur des biens ou à étendre leur durée de vie. Les crédits de cette action
sont dans leur large majorité inscrits sur le titre 5, même si en gestion, certaines dépenses effectuées peuvent
s’imputer sur le titre 3.
206 PLF 2015
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Note explicative
Sont reconstitués en comptabilité d’analyse des coûts (CAC) les crédits prévisionnels complets des actions du programme, obtenus après ventilation
des crédits de pilotage, de soutien ou de services polyvalents, vers les actions de politique publique.
L’introduction de l’outil CHORUS, comme application de tenue de la CAC depuis le PLF 2014, permet de valoriser dans les PAP, les choix de
modélisation analytique préalablement opérés par les ministères pour chacun des programmes dont ils ont la charge.

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

FINANCES ET COMPTES PUBLICS / ECONOMIE, INDUSTRIE ET NUMERIQUE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES MISSION ÉCONOMIE P134 P220 P305
RESSOURCES HUMAINES

P309
ENTRETIEN DES BÂTIMENTS DE L’ÉTAT P145 P117 P114
01- Contrôles réglementaires MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ÉTAT
03- Audits, expertises, diagnostics

04- Maintenance préventive P156 P218 P302

05- Maintenance corrective

06- Travaux lourds – mise en conformité et remise en état


P148

DECENTRALISATION ET FONCTION PUBLIQUE


INTÉRIEUR
LOGEMENT, ÉGALITÉ DES TERRITOIRES ET RURALITE
MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE
DE L’ÉTAT
P216 P307 MISSION ÉGALITÉ DES TERRITOIRES, LOGEMENT
ET VILLE

P109 P135
P104 P303
MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

TRAVAIL, EMPLOI, FORMATION PROFESSIONNELLE


ET DIALOGUE SOCIAL
P207 P152 P161 P176
MISSION TRAVAIL ET EMPLOI
MISSION SÉCURITÉS

SERVICES DU PREMIER MINISTRE


P102 P103 P111
MISSION DIRECTION DE L’ACTION DU GOUVERNEMENT

P129
EDUCATION NATIONALE, ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET RECHERCHE
MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE
ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉNERGIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ P139 P140 P141 P230 P143


DURABLES

AGRICULTURE, AGROALIMENTAIRE ET FORÊT


P205 P113 P174 P181 P203 P217
MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT
ET AFFAIRES RURALES

P206 P149 P154 P215


PLF 2015 207
Entretien des bâtiments de l’État
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 309

FINANCES ET COMPTES PUBLICS / ECONOMIE, INDUSTRIE ET NUMERIQUE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES MISSION ÉCONOMIE P134 P220 P305
RESSOURCES HUMAINES

P309
ENTRETIEN DES BÂTIMENTS DE L’ÉTAT P145 P117 P114
01- Contrôles réglementaires MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ÉTAT
03- Audits, expertises, diagnostics
P156 P218 P302
04- Maintenance préventive

05- Maintenance corrective

06- Travaux lourds – mise en conformité et remise en état P148

DECENTRALISATION ET FONCTION PUBLIQUE

CULTURE ET COMMUNICATION AFFAIRES SOCIALES ET SANTÉ

MISSION CULTURE P183 P204 MISSION SANTÉ

P131 P175 P224


OUTRE-MER

P138 MISSION OUTRE-MER


MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

P334 P180 P313 VILLE, JEUNESSE ET SPORT

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE


SERVICES DU PREMIER MINISTRE
P219 P163
MISSION CONSEIL ET CONTRÔLE DE L’ÉTAT

P164 P165 JUSTICE


MISSION JUSTICE

AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL P107 P166 P182

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT


DÉFENSE

P105 P151 P185 MISSION ANCIENS COMBATTANTS,


P167
MEMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT MISSION DÉFENSE


P209

P178 P212 P146 P144

P110
ECONOMIE, INDUSTRIE ET NUMERIQUE

AFFAIRES SOCIALES, SANTÉ ET DROIT DES FEMMES


MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET
ÉGALITÉ DES CHANCES
P142
AGRICULTURE, AGROALIMENTAIRE ET FORÊT

P124 P157 P304


P186
CULTURE ET COMMUNICATION

P137
ECONOMIE, INDUSTRIE ET NUMERIQUE P192
SERVICES DU PREMIER MINISTRE

LECTURE DU SCHÉMA

Le schéma analytique de déversement fournit une lecture graphique des relations de déversement entre le programme
309 et l’ensemble des autres programmes, au sein de leurs périmètres institutionnels et budgétaires (ministères,
missions).
Il met ainsi en évidence le caractère interministériel du programme 309 en tant que programme soutien. Ce programme
dédié à l’entretien lourd du propriétaire intervient sur l’ensemble du parc immobilier des administrations de l’Etat ; il est
donc lié à l’ensemble des ministères.
208 PLF 2015
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 ANALYSE DES COÛTS

PRÉSENTATION DES CRÉDITS DE PAIEMENT CONCOURANT À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE

(en milliers d’euros)

Numéro et intitulé de l’action PLF 2015 Ventilation des crédits indirects * PLF 2015 Variation
crédits directs (1) crédits complets (2)

(y.c. FDC et ADP) au sein du programme entre programmes (y.c. FDC et ADP) entre (2) et (1)

02 - Contrôles réglementaires 9 960 -9 960 0 -100 %


03 - Audits, expertises, diagnostics 4 150 -4 150 0 -100 %
04 - Maintenance préventive 34 030 -34 030 0 -100 %
05 - Maintenance corrective 18 260 -18 260 0 -100 %
06 - Travaux lourds - Mise en conformité et 99 600 -99 600 0 -100 %
remise en état
Total 166 000 -166 000 0 -100 %

* Les données de ventilation sont alimentées par CHORUS.

(en milliers d’euros)

Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +166 000
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)

Mission « Action extérieure de l’État » +2 871


105 / Action de la France en Europe et dans le monde +845
151 / Français à l’étranger et affaires consulaires +1 633
185 / Diplomatie culturelle et d’influence +394
Mission « Administration générale et territoriale de l’État » +9 343
216 / Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur +4 660
307 / Administration territoriale +4 683
Mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » +4 473
149 / Forêt +233
154 / Économie et développement durable de l’agriculture et des territoires +1 844
206 / Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation +2 034
215 / Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture +362
Mission « Aide publique au développement » +908
110 / Aide économique et financière au développement +64
209 / Solidarité à l’égard des pays en développement +845
Mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation » +108
167 / Liens entre la Nation et son armée +108
Mission « Conseil et contrôle de l’État » +1 218
164 / Cour des comptes et autres juridictions financières +405
165 / Conseil d’État et autres juridictions administratives +813
Mission « Culture » +4 752
131 / Création +513
175 / Patrimoines +2 831
224 / Transmission des savoirs et démocratisation de la culture +1 407
Mission « Défense » +28 150
144 / Environnement et prospective de la politique de défense +218
146 / Équipement des forces +911
178 / Préparation et emploi des forces +26 497
212 / Soutien de la politique de la défense +524
Mission « Direction de l’action du Gouvernement » +2 855
129 / Coordination du travail gouvernemental +2 855
Mission « Écologie, développement et mobilité durables » +4 899
113 / Paysages, eau et biodiversité +1 321
PLF 2015 209
Entretien des bâtiments de l’État
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 309

(en milliers d’euros)

Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +166 000
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)

174 / Énergie, climat et après-mines +342


181 / Prévention des risques +1 551
203 / Infrastructures et services de transports +1 094
205 / Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture +394
217 / Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité +197
durables
Mission « Économie » +7 336
134 / Développement des entreprises et du tourisme +2 407
220 / Statistiques et études économiques +3 253
305 / Stratégie économique et fiscale +1 676
Mission « Égalité des territoires et logement » +5 402
109 / Aide à l’accès au logement +300
135 / Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat +5 102
Mission « Engagements financiers de l’État » +80
114 / Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) +11
117 / Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) +67
145 / Épargne +2
Mission « Enseignement scolaire » +12 029
139 / Enseignement privé du premier et du second degrés +1 346
140 / Enseignement scolaire public du premier degré +3 719
141 / Enseignement scolaire public du second degré +5 820
143 / Enseignement technique agricole +247
230 / Vie de l’élève +898
Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » +56 232
148 / Fonction publique +85
156 / Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local +45 619
218 / Conduite et pilotage des politiques économiques et financières +6 466
302 / Facilitation et sécurisation des échanges +4 061
Mission « Immigration, asile et intégration » +915
104 / Intégration et accès à la nationalité française +349
303 / Immigration et asile +566
Mission « Justice » +2 259
107 / Administration pénitentiaire +812
166 / Justice judiciaire +548
182 / Protection judiciaire de la jeunesse +899
Mission « Médias, livre et industries culturelles » +231
180 / Presse +25
313 / Contribution à l’audiovisuel et à la diversité radiophonique +12
334 / Livre et industries culturelles +194
Mission « Outre-mer » +26
138 / Emploi outre-mer +26
Mission « Recherche et enseignement supérieur » +226
142 / Enseignement supérieur et recherche agricoles +15
186 / Recherche culturelle et culture scientifique +93
192 / Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle +117
Mission « Santé » +112
183 / Protection maladie +3
204 / Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins +109
210 PLF 2015
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 ANALYSE DES COÛTS

(en milliers d’euros)

Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +166 000
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)

Mission « Sécurités » +17 884


152 / Gendarmerie nationale +4 739
161 / Sécurité civile +70
176 / Police nationale +13 072
207 / Sécurité et éducation routières +3
Mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » +526
124 / Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la +216
vie associative
137 / Égalité entre les femmes et les hommes +35
157 / Handicap et dépendance +160
304 / Inclusion sociale, protection des personnes et économie sociale et solidaire +115
Mission « Sport, jeunesse et vie associative » +757
163 / Jeunesse et vie associative +184
219 / Sport +573
Mission « Travail et emploi » +2 408
102 / Accès et retour à l’emploi +500
103 / Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi +468
111 / Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail +1 440

OBSERVATIONS

INTERDÉPENDANCES DU PROGRAMME DE SOUTIEN

Nombre de programmes partenaires (ou liés) 72


Programmes partenaires hors mission OUI
Programmes partenaires d’autres ministères OUI

OBJETS ET RÈGLES STRUCTURANT LA VENTILATION

Objet Nombre Observation

Clés de ventilation utilisées 16 1 a minima par ministère bénéficiaire


Unités de répartition retenues 3 Loyers budgétaires, ETPT, M2 - voir également volets CAC des programmes
bénéficiaires
Familles de soutien ventilé 1 Immobilier, entretien lourd

ÉVOLUTION DU MODÈLE

Le programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État » regroupe depuis 2009 une partie des crédits consacrés aux
travaux d’entretien lourd des bâtiments administratifs qui incombent à l’État-propriétaire.

La création de ce programme a pour finalité principale de regrouper sur un programme unique dédié, pour en améliorer
la programmation, les crédits d’entretien du propriétaire (entretien lourd), auparavant dispersés sur les budgets des
administrations occupantes. Par ailleurs, dans une logique de mutualisation, une part des crédits est mise à disposition
des préfets de région, chargés d’établir une programmation sur le parc déconcentré sous leur responsabilité.
PLF 2015 211
Entretien des bâtiments de l’État
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 309

Dès lors, il découle de cette organisation que le programme 309 constitue un programme de soutien. A ce titre, il est
éligible à une comptabilité d’analyse des coûts visant à décrire au travers des déversements de crédits indirects, les
liens qu’il entretient avec les programmes pour lesquels il agit.

Au PLF, la ventilation de la dotation entre les ministères bénéficiaires est établie sur la base d’une répartition du parc
des immeubles de l’année N-1, majoritairement constitués de bureaux (immeubles soumis à loyer budgétaire) et
financés par les crédits du programme 309. Ce mode de calcul fait l’hypothèse d’une répartition homogène des crédits
tenant compte des loyers budgétaires, des M2 occupés et des ETPT déclarés.

ANALYSE DES ÉCARTS

Pour 2015, le volume du parc est évalué à partir du montant des loyers budgétaires payés par chaque ministère et
actualisé à la date d'élaboration du PAP. Ces derniers évoluent de façon continue (indexation, création, modification,
suppression). Concernant plus particulièrement les loyers budgétaires payés sur le programme interministériel 333
dédié aux directions départementales interministérielles, la répartition entre ministères s’effectue selon une clé de
répartition par effectifs globaux des DDI.

Par conséquent, le responsable du programme 309 s’appuie sur deux clés pour constituer la CAC : d’une part à titre
principal le volume de loyers budgétaires par ministères, et d’autre part à titre complémentaire la répartition par
effectifs des DDI s’agissant des loyers budgétaires payés par les DDI. La clé principale de répartition est donc en
cohérence avec les modalités initiales de construction du programme 309 en 2009 s’appuyant sur les loyers
budgétaires qui reflètent le parc immobilier à entretenir.

Pour tenir compte de l’architecture de cette CAC, des modalités particulières de déversement ont été mises en place.
Ainsi, les déversements sont effectués à partir du présent programme vers chaque programme qui supportait jusque-là
les dépenses.

Avec la généralisation de la CAC dans l’application Chorus, les déversements sont affectés directement aux
programmes de politique publique bénéficiaires selon des règles de ventilation propres à chacun des ministères
contributeurs et détaillées au volet CAC des programmes listés dans la table des programmes partenaires.

Depuis 2014, la CAC présente une répartition des montants par actions. Les cinq actions du programme 309, qui
déclinent sa stratégie, affinent et détaillent ainsi l’information de la répartition des coûts par ministères, programmes et
actions de politique publique bénéficiaires.

L'évolution des coûts entre 2014 et 2015 avec une tendance générale baissière s'explique d'une part par le recul de la
ressource en CP en 2015, et d'autre part par l'évolution du parc immobilier soumis à loyer budgétaire des ministères.
PROGRAMME 148
Fonction publique

PROGRAMME 148
FONCTION PUBLIQUE

MINISTRE CONCERNÉ : MARYLISE LEBRANCHU, MINISTRE DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA FONCTION


PUBLIQUE

Présentation stratégique du projet annuel de performances 214


Objectifs et indicateurs de performance 217
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 222
Justification au premier euro 225
Opérateurs 234
Analyse des coûts du programme et des actions 242
214 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Marie-Anne LÉVÊQUE
Directrice générale de l’administration et de la fonction publique
Responsable du programme n° 148 : Fonction publique

Les missions confiées à la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) consistent à
concevoir et à mettre en œuvre la politique de la fonction publique à travers, d’une part, le pilotage de la cohérence
statutaire et la conduite du dialogue social avec les organisations syndicales représentatives des fonctionnaires au
niveau national et, d’autre part, la modernisation de la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.

L’accomplissement de ces missions se traduit par la production de normes ou de référentiels, par l’animation de
réseaux et par une fonction de pilotage, d’impulsion, d’évaluation et de coordination des actions menées par les
ministères et l’ensemble des employeurs des trois versants de la fonction publique.

Seules la formation des fonctionnaires et l’action sociale, dans leur dimension interministérielle, mobilisent les crédits
du programme « Fonction publique ».

S’agissant de la formation des fonctionnaires, les crédits portés par le programme correspondent essentiellement aux
subventions pour charge de service public versées aux opérateurs en charge de la formation initiale des futurs cadres
supérieurs de l’État - l’École nationale d’administration (ENA) ainsi que celle des futurs attachés d’administration
formés dans les instituts régionaux d’administration (IRA). Une part des crédits est, par ailleurs, consacrée à la
formation continue des agents afin de favoriser, notamment par l’échelon interministériel déconcentré, le
développement des politiques de professionnalisation selon une logique « métiers ».

Pour leur part, les crédits couvrant les dépenses de l’action sociale interministérielle représentent deux tiers des
dépenses portées par le programme et s’articulent autour de dispositifs permettant de financer :
- des prestations individuelles, issues pour une large part des négociations salariales avec les organisations
syndicales représentatives de la fonction publique à l’échelon national, et visant d’une manière générale une
meilleure articulation entre vie familiale et vie professionnelle (chèques vacances, chèque emploi service universel
– CESU) ;
- des prestations collectives (réservations de places en crèches, réservation de logement, opérations
d’investissement destinées à la mise aux normes des restaurants interministériels administratifs).

L’action de la direction générale de l’administration et de la fonction publique s’étend bien au-delà des politiques de
formation et d’action sociale interministérielles dont les crédits sont portés par le programme et couvre l’ensemble de la
politique conduite en matière de fonction publique.

Ainsi, dans le prolongement de la mise en œuvre des grandes réformes issues des principaux accords signés portant
sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, sur la rénovation du dialogue social, sur la sécurité et la
santé au travail, ainsi que sur la sécurisation des parcours professionnels des agents contractuels, l’exercice 2015
permettra d’ouvrir ou de poursuivre des chantiers structurants dans le cadre de l’agenda social :
- la réaffirmation des valeurs et des principes du service public et de la déontologie des agents ;
- la consolidation et le développement d’un dialogue social effectif au sein de l’ensemble de la sphère publique à la
suite des élections professionnelles générales qui vont se tenir le 4 décembre 2014 et la poursuite de l’amélioration
de la qualité du dialogue social ;
- le renforcement des actions et des politiques menées en matière d’exemplarité de l’Etat employeur, à travers les
questions relatives à la prévention des risques psycho-sociaux, à la qualité de vie au travail, à la prévention et
l’accompagnement de la pénibilité mais aussi les politiques de la diversité, de l’apprentissage, du handicap, de
l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ou bien encore de la gestion différenciée des âges ;
PLF 2015 215
Fonction publique
PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 148

- dans un contexte financier durablement contraint, la définition et la mise en œuvre des politiques structurelles de
mise en cohérence et de simplification des rémunérations et d’amélioration des carrières et des parcours
professionnels par une négociation qui s’achèvera à la mi-2015.

Dans le sillage de ces chantiers à poursuivre ou à ouvrir, le développement d’instruments de modernisation et de


professionnalisation de la gestion des ressources humaines (GRH) et, plus largement, d’instruments de pilotage et
d’impulsion, constitue un objectif structurant de la définition et de la conduite de la politique d’ensemble de la fonction
publique.

Les actions menées dans cette perspective visent à :


- améliorer la gouvernance et la professionnalisation de la GRH dans les administrations publiques, en renforçant le
rôle de la DGAFP en matière d’impulsion et de mise en cohérence des politiques RH ministérielles ;
- poursuivre l’adaptation des règles et des outils permettant de renforcer la convergence des modes de gestion, qu’il
s’agisse de la simplification des régimes indemnitaires ou de la lisibilité de l’architecture statutaire.

En matière de formation initiale et continue des agents, il s’agit de rechercher une optimisation des politiques mises en
œuvre. Cela exige :
- de continuer à moderniser et à simplifier les mécanismes de recrutement pour accroître leur professionnalisation et
leur efficacité, tout en contribuant à une plus grande diversité des profils par le financement des allocations
diversité gérées par les préfectures ;
- d’assurer en matière de formation initiale, un socle de connaissances communes aux futurs cadres supérieurs de
l'État formés à l'ENA et aux futurs attachés d’administration formés dans les IRA dans des conditions permettant de
concilier adaptation, qualité et performance de la formation offerte et prise en compte des contraintes financières ;
- de développer la professionnalisation des agents publics selon une logique de « métiers » et de rénover
l’organisation, la mutualisation et la rationalisation de l’offre de formations transverses ;
- de poursuivre les réformes engagées en vue d’une fonction publique exemplaire en matière d’égalité
professionnelle. Il s’agit de renforcer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Deux axes sont
privilégiés : le renforcement de l’accès des femmes à l’encadrement supérieur et aux emplois de direction, d’une
part, la recherche d’une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie privée d’autre part.

Enfin, l’amélioration des politiques sociales et des conditions de travail en vue d’une conciliation facilitée entre la vie
professionnelle et la vie personnelle demeure aussi un objectif majeur. Ainsi, l’action sociale interministérielle constitue
le principal poste de dépenses du programme « Fonction publique ». Les crédits d’intervention pilotés par la DGAFP
répondent à une triple finalité :
- garantir à tous les agents de l’État un socle minimal de prestations, quelle que soit la politique menée, par ailleurs,
par l’administration dont ils relèvent ;
- permettre des économies d’échelle dans la gestion des prestations (chèques-vacances, CESU garde d’enfants…)
désormais déléguée à des opérateurs retenus dans le cadre d’appels d’offre au niveau national garantissant la
concurrence et le mieux disant en terme de gestion ;
- traduire concrètement au niveau interministériel le principe de participation des fonctionnaires à la définition et à la
gestion de l’action sociale dont ils bénéficient, via le comité interministériel d’action sociale (CIAS) et les sections
régionales interministérielles d’action sociale (SRIAS).

Le contexte économique général impose que ces actions sociales soient poursuivies et consolidées, en mettant
l’accent sur les dispositifs existants. Ces politiques sont axées en priorité sur les préoccupations principales des agents
et portent sur le logement, la famille et la restauration, ainsi que sur la nécessité plus grande d’un accompagnement
des personnels retraités de la fonction publique dans le cadre du renforcement des politiques d’amélioration de la prise
en charge de la dépendance.
216 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Développer et promouvoir l’adaptation des règles actuelles aux exigences d’une
gestion modernisée des ressources humaines de la fonction publique
INDICATEUR 1.1 Part des agents des filières administrative, sociale et technique s’inscrivant dans un dispositif
de simplification indemnitaire
INDICATEUR 1.2 Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l’Etat ou des établissements publics
administratifs concernés par des mesures de fusion ou de mise en extinction ou par un
alignement sur des dispositions statutaires communes

OBJECTIF 2 Optimiser la formation initiale des fonctionnaires


INDICATEUR 2.1 Dépenses consacrées à la formation initiale dans les IRA et à l’ENA

OBJECTIF 3 Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d’action sociale
INDICATEUR 3.1 Coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines prestations
d’action sociale
INDICATEUR 3.2 Taux de pénétration des prestations CESU garde d’enfant
PLF 2015 217
Fonction publique
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE

Afin de simplifier le dispositif de performance du programme, il est proposé pour le PLF 2015 de supprimer trois
indicateurs :

L’indicateur 1.1 : suites données aux conférences de GPRH qui est un indicateur d’activité plus que de performance ;
L’indicateur 2.2 : nombre de stagiaires ayant bénéficié d’une formation continue qui est un indicateur de moyens plus
que de résultats ;
L’indicateur 3.1 : % de RIA dont l’environnement sanitaire est conforme qui est également un indicateur de moyens
plus que de performance.

L’information du Parlement n’en sera pas réduite pour autant puisque l’ensemble de ces sujets sont abordés dans le
Rapport annuel sur l’état de la fonction publique et le jaune budgétaire « Fonction publique » dont le Parlement est
destinataire.

OBJECTIF n° 1 : Développer et promouvoir l’adaptation des règles actuelles aux exigences d’une gestion
modernisée des ressources humaines de la fonction publique

Deux indicateurs rattachés à des actions essentielles conduites par la ministre en charge de la fonction publique (la
rénovation de la rémunération et les fusions et suppressions de corps) visent à rendre compte de sa performance dans ces
domaines.

INDICATEUR 1.1 : Part des agents des filières administrative, sociale et technique s’inscrivant dans un
dispositif de simplification indemnitaire
(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Part des agents de catégorie B de la filière % 50 nd nd nd nd nd


administrative s’inscrivant dans un
dispositif de simplification indemnitaire
Part des agents de la catégorie C de la % nd nd nd nd nd
filière administrative s’inscrivant dans un
dispositif de simplification indemnitaire
Part des agents de la filière sociale % 0 nd nd nd nd nd
s’inscrivant dans un dispositif de
simplification indemnitaire
Part des agents de la filière technique % 0 nd nd nd nd nd
s’inscrivant dans un dispositif de
simplification indemnitaire

Précisions méthodologiques
Les agents de catégorie A des filières administrative, technique et sociale participeront de la même manière au dispositif de simplification
indemnitaire.

Source des données : DGAFP, bureau de la politique salariale, des retraites et du temps de travail
Mode de calcul : A ce stade, les modalités de calcul ne sont pas arrêtées.
218 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La prise en compte des fonctions et des responsabilités dans la rémunération des agents et particulièrement des
cadres permet d’unifier et de simplifier les régimes indemnitaires. Elle est à ce titre une voie de modernisation de la
GRH dans la fonction publique de l’Etat.

La prime de fonctions et de résultats (PFR) a constitué l’instrument de cette rationalisation du paysage indemnitaire
jusqu’en 2012. Toutefois, la phase de dialogue et de concertation avec les organisations syndicales représentatives qui
s’est déroulée dans le cadre de l’Agenda social a permis d’envisager des pistes d’évolution en matière indemnitaire.
A ainsi été élaboré un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de
l’engagement professionnel (RIFSEEP - décret n° 2014-513 du 20 mai 2014) qui doit se substituer progressivement à
la PFR et a vocation à devenir le nouvel outil indemnitaire de référence. Il est, en effet, applicable à toutes les
catégories statutaires (A, B et C) ainsi qu’à toutes les filières. L’intégration dans le nouveau dispositif se fera selon un
mécanisme d’adhésion, un arrêté fixant pour chaque ministère la liste des corps et emplois concernés.
Des vagues d’adhésion sont d’ores et déjà programmées puisque bénéficieront des dispositions du décret du 20 mai
2014, au plus tard le 1er juillet 2015 :
- les corps d’adjoints administratifs,
- les corps de secrétaires administratifs,
- les corps interministériels des conseillers techniques et des assistants de service social ainsi que l’emploi de
conseiller pour l’action sociale,
- le corps interministériel des attachés d’administration,
- l’ensemble des corps et emplois bénéficiant de la PFR régie par le décret n° 2008-1533 du 22 décembre 2008.
Par ailleurs, l’ensemble des corps et emplois relevant de la loi du 11 janvier 1984 devront intégrer le dispositif au plus
er
tard le 1 janvier 2017. Des exceptions à cette généralisation seront certes possibles mais, en tout état de cause, elles
seront extrêmement rares et devront être justifiées par des spécificités statutaires et indemnitaires. Ces exceptions
seront listées de manière exhaustive dans un arrêté interministériel.
Le calendrier de déploiement du RIFSEEP étant en cours de stabilisation, l’indicateur 1.1 ne peut être actualisé.

INDICATEUR 1.2 : Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l’Etat ou des établissements publics
administratifs concernés par des mesures de fusion ou de mise en extinction ou par un alignement sur des
dispositions statutaires communes
(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Nombre total de corps actifs au 31 nombre de 327 309 nd 305 290 nd


décembre de l’année corps

Précisions méthodologiques
Source des données : DGAFP : bureau des statuts particuliers et des filières métiers.
Mode de calcul : Le nombre de corps actifs est obtenu par soustraction du nombre de corps supprimés (cumul du nombre de corps de fonctionnaires
ayant fait l’objet de mesures de fusion, d’intégration ou de mise en extinction) au nombre de corps comptabilisés au 1er janvier 2005.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

A partir du dernier trimestre de 2013, la politique volontariste de fusion de corps n’a pas été poursuivie, seules ont été
réalisées les fusions et suppressions déjà décidées compte tenu des engagements pris lors des réunions de bilans
tenues avec les organisations syndicales. C’est pourquoi le nombre de corps supprimés en 2014 est faible. A la suite
de la concertation sociale qui va débuter à l’automne 2014, la politique de réduction du nombre des corps dans la
fonction publique de l’Etat sera éventuellement reprise. Dans cette hypothèse, un nombre de 15 suppressions en 2015
est envisageable.
PLF 2015 219
Fonction publique
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148

OBJECTIF n° 2 : Optimiser la formation initiale des fonctionnaires

Cet objectif porte sur l’action du ministère en matière de formation des fonctionnaires, en particulier sur le dispositif de
recrutement et de formation interministériel que constituent l’ENA et les IRA, opérateurs dont la tutelle est exercée par
la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP).

La DGAFP alloue une subvention pour charges de service public à l’ENA et aux IRA qui permet notamment de financer
les charges supportées par ces établissements au titre de leur mission principale, le recrutement et la formation initiale
de l’encadrement supérieur et intermédiaire de l’état.

La dimension « recrutement » inclut depuis 2009 les classes préparatoires intégrées (CPI), mises en place dans le
cadre de la promotion de l’égalité des chances. L’indicateur 2.1 retrace l’évolution du coût complet du recrutement et
de la formation d’un élève à l’ENA et dans les IRA.

INDICATEUR 2.1 : Dépenses consacrées à la formation initiale dans les IRA et à l’ENA
(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Coût complet annuel d’un élève IRA € 58 772 60 090 59 843 60 194 60 425 60 425
Coût complet annuel d’un élève ENA € 82 933 82 357 84200 83 500 83 206 83 206

Précisions méthodologiques
Source des données : IRA, ENA.
Mode de calcul : Pour les IRA, la méthode retenue consiste à identifier, à partir du compte financier des établissements, les charges directement
imputables aux deux principales missions des établissements (formation initiale et formation continue) ainsi que celles afférentes au recrutement de
l’élève suite à la déconcentration des concours et à ventiler les charges indirectes ou destination support (amortissement compris) au prorata de la
répartition primaire des charges directes des deux destinations. Il s’agit donc d’un coût complet. Les éléments de rémunération des élèves
représentent une part prépondérante de ce coût complet, dont la variation est donc étroitement corrélée aux mesures statutaires et salariales à
caractère général ainsi qu’à l’augmentation des charges sociales.

En ce qui concerne l’ENA, la méthode d’élaboration de l’indicateur a évolué vers un coût complet depuis 2010 avec l’intégration des charges indirectes
dans la formule de calcul, conformément à l’annexe 6 de la circulaire de la direction du budget du 15 mars 2010 visant à harmoniser les méthodes de
calcul des coûts de formation.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La rémunération et les charges sociales des élèves des IRA représentent près de 70 % du coût unitaire de
recrutement et de formation d’un élève des IRA, la contribution employeur au CAS Pension représente à elle seule
24 %. Il en résulte que les leviers d’action sur l’évolution du coût complet ont une portée relativement limitée, les
dépenses pédagogiques ne représentant par exemple que 5 % du coût unitaire. En outre, l’évolution de ce coût d’une
année sur l’autre est également sensible à la variation du nombre d’élèves recrutés et formés du fait des charges de
structure qui représentent des coûts fixes (15 %).

L’actualisation des prévisions sur 2014 et 2015 est effectuée à partir de la réalisation 2013, en intégrant l’impact
prévisionnel d’une baisse du nombre d’élèves recrutés dans les IRA. La cible 2017 est établie, à volume constant
d’élèves recrutés, sur la base d’une stabilisation du coût complet.

Le coût de l’élève à l’ENA reste fortement dépendant du nombre d’élèves en scolarité (avec des éventuels reports
d’une année sur l’autre), celui-ci étant composé à près de 50 % par la rémunération chargée des élèves. Le montant
pour 2015 intègre l’augmentation de 10 élèves par promotion à partir de 2015.
220 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 3 : Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d’action sociale

Cet objectif porte sur l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers en matière d’action sociale
interministérielle et sur l’optimisation des moyens qui y sont dédiés. Les deux indicateurs associés visent à rendre
compte de l’action du ministère en matière :
- de maîtrise des coûts, à travers la gestion par des prestataires externes de certaines prestations d’action sociale
interministérielle ;
- d'adéquation des prestations aux besoins des agents de l'État.

Maîtrise des coûts de gestion des prestations d’action sociale

Le ministre en charge de la fonction publique fait appel à des prestataires extérieurs pour gérer certaines prestations
d’action sociale interministérielle. Il convient donc de s’assurer que le coût de gestion facturé par ces prestataires à
l’administration est maîtrisé afin que la part la plus importante possible des crédits soit mobilisée pour les aides au
profit des agents, plutôt que pour les frais liés à la gestion des dispositifs de versement.

Taux de pénétration des prestations CESU garde d'enfant 0-6 ans

Les prestations d’action sociale interministérielle répondent aux besoins des agents, contribuent à faciliter la
conciliation entre leur vie professionnelle et leur vie privée et constituent donc une priorité. A cet égard, le taux de
pénétration est régulièrement suivi, notamment pour le dispositif unique « CESU garde d’enfant 0-6 ans » issu de la
fusion dès le 1er janvier 2014 des dispositifs précédents (CESU garde d’enfant 0-3 ans et CESU garde d’enfant 3-6
ans), afin de mesurer l’adéquation de ces prestations aux besoins et donc la capacité de la politique publique mise en
place à satisfaire l’usager.

INDICATEUR 3.1 : Coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines
prestations d’action sociale
(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Part du coût de gestion des prestataires % 3,80 3,96 4,13 4,35 4,21 4,20
extérieurs chargés de la gestion de
certaines prestations d’action sociale dans
le coût total pour l’Etat

Précisions méthodologiques
Source des données : rapports annuels de gestion établis par les prestataires; situations financières et tableaux de bord mensuels établis par les
prestataires.

Mode de calcul : Le coût de gestion correspond à la rémunération des prestataires de service. Le pourcentage (part du coût de gestion) est calculé en
effectuant le rapport du coût de gestion sur le coût total pour l’État (aides versées aux agents + sommes versées aux prestataires + rémunération de
tiers éventuels chargés notamment de l’émission ou de l’envoi des titres).

Les prestations d’action sociale concernées sont les chèques-vacances, le chèque emploi service universel destiné à la prise en charge partielle des
frais de garde engagés par les agents de l’État pour la garde de leurs enfants de 0 à 6 ans (CESU 0-6 ans) ainsi que l’aide à l’installation des
personnels de l’Etat. Cette dernière, qui n’était pas incluse dans le calcul de l’indicateur en PAP 2014, est ici réintégrée au ratio global.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Si les gains induits par la mise en œuvre d’une procédure de mise en concurrence concourent à optimiser l’utilisation
des crédits consacrés aux prestations concernées, le contexte économique actuel ne permet pas aux prestataires de
mobiliser de façon optimale les moyens de rémunérations sur les placements financiers qu’ils effectuent. En effet, les
prix unitaires ou forfaitaires relatifs aux frais de gestion sont d’autant plus compétitifs que les prestataires arrivent à
tirer une rémunération des placements financiers des liquidités dont ils disposent (épargne des bénéficiaires dans le
cadre des chèques-vacances et contre-valeur dans le cadre du CESU jusqu’à utilisation effective du chèque par son
bénéficiaire).
PLF 2015 221
Fonction publique
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148

Les leviers d’action sur l’évolution du coût de gestion restent ainsi limités. Depuis 2014, la baisse du nombre de
dossiers pour la prestation CESU garde d’enfant, suite à une modification des modalités d’octroi, a conduit à une
baisse de son poids relatif dans la dépense totale et fait ainsi augmenter le coût de gestion moyen. En effet, cette
prestation est caractérisée par des procédures de gestion moins lourdes que pour le chèque-vacances, ce qui
occasionne des frais de gestion structurellement inférieurs.

Il importe enfin de noter que l’indicateur connaît une hausse dans la prévision actualisée pour 2014 ainsi qu’en 2015
du fait de la réintégration dans le périmètre de l’aide à l’installation des personnels de l’Etat (AIP), suspendue au
moment de l’élaboration du PAP 2014.

INDICATEUR 3.2 : Taux de pénétration des prestations CESU garde d’enfant


(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 2013 2014 2014 2015 2017
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Prévision Cible
PAP 2014 actualisée

Taux de pénétration des prestations CESU % 98,2 99,7 98,6 98,6 98,8 99
garde d’enfants 0-3 ans et CESU garde
d’enfant 3-6 ans

Précisions méthodologiques
Source des données : DGAFP : Bureau des politiques sociales, de la santé et de la sécurité au travail.
Mode de calcul : Le pourcentage est obtenu en effectuant le rapport du nombre d’ouvertures de droits (CESU - garde d’enfant 0/6 ans) attendu ou
constaté pour l’exercice concerné (numérateur) sur le nombre de bénéficiaires potentiels (dénominateur).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La prévision actualisée 2014 s’établit au niveau de la prévision réalisée à l’occasion du PAP 2014 (98,6 %). La légère
diminution du ratio en comparaison du réalisé 2013 tient à la baisse prévue du nombre de bénéficiaires en 2014,
compte tenu des nouvelles règles d’octroi mises en place à compter du 1er janvier 2014. L’indicateur demeure
cependant globalement stable dans la mesure où la suppression de la tranche à 220 € influe sur le numérateur et le
dénominateur du ratio dans les mêmes proportions.

Le taux de pénétration de la prestation reprend une évolution favorable en 2015, du fait de la dynamique prévue de la
prestation.
222 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total FDC et ADP
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2015 attendus en 2015
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention

01 Formation des fonctionnaires 249 549 73 755 600 5 536 141 79 541 290
02 Action sociale interministérielle 113 390 649 6 799 366 2 152 619 122 342 634 1 024 000
Total 249 549 187 146 249 6 799 366 7 688 760 201 883 924 1 024 000

2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total FDC et ADP
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2015 attendus en 2015
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention

01 Formation des fonctionnaires 249 549 73 755 600 5 536 141 79 541 290
02 Action sociale interministérielle 115 362 149 7 768 673 2 152 619 125 283 441 1 024 000
Total 249 549 189 117 749 7 768 673 7 688 760 204 824 731 1 024 000
PLF 2015 223
Fonction publique
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 148

2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total Prévisions
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2014 FDC et ADP
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention 2014

01 Formation des fonctionnaires 250 000 74 830 750 5 936 237 81 016 987
02 Action sociale interministérielle 108 362 221 9 341 070 2 129 181 119 832 472 1 024 000
Total 250 000 183 192 971 9 341 070 8 065 418 200 849 459 1 024 000

2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT


Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6 Total Prévisions
Dépenses de Dépenses de Dépenses Dépenses pour 2014 FDC et ADP
personnel fonctionnement d’investissement d’intervention 2014

01 Formation des fonctionnaires 250 000 74 830 750 5 936 237 81 016 987
02 Action sociale interministérielle 109 586 551 13 557 546 2 129 181 125 273 278 1 024 000
Total 250 000 184 417 301 13 557 546 8 065 418 206 290 265 1 024 000
224 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFI Demandées Ouverts en LFI Demandés


pour 2014 pour 2015 pour 2014 pour 2015

Titre 2. Dépenses de personnel 250 000 249 549 250 000 249 549
Rémunérations d’activité 237 500 237 072 237 500 237 072
Cotisations et contributions sociales 12 500 12 477 12 500 12 477
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 183 192 971 187 146 249 184 417 301 189 117 749
Dépenses de fonctionnement autres que 110 533 819 115 253 667 111 758 149 117 225 167
celles de personnel
Subventions pour charges de service public 72 659 152 71 892 582 72 659 152 71 892 582
Titre 5. Dépenses d’investissement 9 341 070 6 799 366 13 557 546 7 768 673
Dépenses pour immobilisations corporelles 9 341 070 6 799 366 13 557 546 7 768 673
de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 8 065 418 7 688 760 8 065 418 7 688 760
Transferts aux ménages 3 417 537 5 170 156 3 417 537 5 170 156
Transferts aux autres collectivités 4 647 881 2 518 604 4 647 881 2 518 604
Total hors FDC et ADP prévus 200 849 459 201 883 924 206 290 265 204 824 731
FDC et ADP prévus 1 024 000 1 024 000 1 024 000 1 024 000
Total y.c. FDC et ADP prévus 201 873 459 202 907 924 207 314 265 205 848 731
PLF 2015 225
Fonction publique
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses Dépenses
de personnel de personnel

01 Formation des fonctionnaires 249 549 79 291 741 79 541 290 249 549 79 291 741 79 541 290
02 Action sociale interministérielle 122 342 634 122 342 634 125 283 441 125 283 441
Total 249 549 201 634 375 201 883 924 249 549 204 575 182 204 824 731

La dotation de titre 2 prévue au PLF 2015 est fixée à 249 549 €. Cette enveloppe est ouverte au titre de la formation
interministérielle déconcentrée assurée par des fonctionnaires au profit des agents de l’Etat en poste dans les
territoires.

Compte tenu de la nature des dépenses de titre 2 du programme « Fonction publique » (constituées exclusivement de
rémunérations accessoires), aucun emploi n’est inscrit sur le programme « Fonction publique ».

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE

Catégorie AE = CP

Rémunérations d’activité 237 072


Cotisations et contributions sociales 12 477

ÉLÉMENTS SALARIAUX

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions (en millions d’euros)

Socle Exécution 2014 retraitée 0,2


Prévision Exécution 2014 hors CAS Pensions 0,2
Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014-2015
Débasage de dépenses au profil atypique
Impact du schéma d'emplois
EAP schéma d'emplois 2014
Schéma d'emplois 2015
Mesures catégorielles
Mesures générales
Rebasage de la GIPA
Variation du point de la fonction publique
Mesures bas salaires
GVT solde
GVT positif
GVT négatif
Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA
Autres variations des dépenses de personnel
Total 0,2
226 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS

(en milliers d’euros)

Opérateur(s) financé(s) AE PLF 2015 CP PLF 2015

ENA - Ecole nationale d’administration (P148) 32 267 32 267


Subventions pour charges de service public 32 267 32 267
Instituts régionaux d’administration (P148) 39 626 39 626
Subventions pour charges de service public 39 626 39 626
Total 71 893 71 893
PLF 2015 227
Fonction publique
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS


À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2014

Engagements sur années Engagements sur années AE LFI 2014 CP LFI 2014 Évaluation des
antérieures non couverts antérieures non couverts par + reports 2013 vers 2014 + reports 2013 vers 2014 engagements non couverts
par des paiements des paiements au 31/12/2013 + prévision de FDC et ADP + prévision de FDC et ADP par des paiements
au 31/12/2013 y.c. travaux de fin de gestion +LFR-I 2014 +LFR-I 2014 au 31/12/2014
(RAP 2013) postérieurs au RAP 2013

70 402 402 210 012 624 210 155 395 67 704 190

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR


AE CP 2015 CP 2016 CP 2017 CP au-delà de 2017

Évaluation des CP demandés Estimation des CP 2016 Estimation des CP 2017 Estimation des CP
engagements non couverts sur AE antérieures à 2015 sur AE antérieures à 2015 sur AE antérieures à 2015 au-delà de 2017
par des paiements CP PLF / CP FDC et ADP sur AE antérieures à 2015
au 31/12/2014

67 704 190 63 993 031 3 711 159


0

AE nouvelles CP demandés Estimation des CP 2016 Estimation des CP 2017 Estimation des CP
pour 2015 sur AE nouvelles en 2015 sur AE nouvelles en 2015 sur AE nouvelles en 2015 au-delà de 2017
AE PLF / AE FDC et ADP CP PLF / CP FDC et ADP sur AE nouvelles en 2015

201 634 375 140 582 151 61 052 224


1 024 000 1 024 000

Totaux 205 599 182 64 763 383

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2015

CP 2015 demandés sur AE CP 2016 sur AE nouvelles CP 2017 sur AE nouvelles CP au-delà de 2017 sur AE
nouvelles en 2015 / AE 2015 en 2015 / AE 2015 en 2015 / AE 2015 nouvelles en 2015 / AE 2015

69,9 % 30,1 % 0% 0%

Les engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2014 sont évalués à 67,7 M€ et correspondent :

- pour 44,5 M€ à un marché de prestations sociales à bons de commande (CESU garde d’enfants), pour lequel les
AE sont demandées au titre de l’année N mais qui ne donnera lieu à paiement qu’en année N+1 ;
- pour 22M€ environ, à des engagements pluriannuels pour la rénovation des restaurants inter-administratif, la
réservation de logements et la réservation de berceaux en crèches ;
- enfin, pour 1,2M€, au dispositif d’allocations pour la diversité dont les engagements pour chaque bénéficiaire se
font sur l’ensemble de la durée de la convention, le paiement s’effectuant sur deux années budgétaires.
228 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION n° 01 39,4 %
Formation des fonctionnaires

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 249 549 79 291 741 79 541 290


Crédits de paiement 249 549 79 291 741 79 541 290

La DGAFP définit les orientations en matière de formation des fonctionnaires de l’Etat et assure la coordination de
l’appareil dédié à cet objectif selon différentes modalités :

- la ministre chargée de la fonction publique assure la tutelle administrative, juridique et financière des écoles
interministérielles de formation : l’École nationale d’administration (ENA) et les cinq Instituts régionaux
d’administration (IRA). Depuis 2009, dans le prolongement des expérimentations conduites antérieurement dans les
écoles du ministère de la justice et du ministère de l’intérieur (pour la police nationale), des classes préparatoires
intégrées (CPI) ont été mises en place dans un grand nombre d’écoles de service public (dont l’ENA et les IRA) ;
ces classes sont aujourd’hui au nombre de 27 et représentent plus de 500 élèves. Elles ont pour objet d’aider des
candidats issus de milieux défavorisés à préparer les concours externes de la fonction publique en leur apportant
un soutien pédagogique renforcé, un appui financier et la compétence d’un tuteur. Par ailleurs, le financement des
allocations diversité gérées par les préfectures contribue à une plus grande diversité des profils ;

- la DGAFP est tête de réseau des plates-formes régionales de gestion des ressources humaines mises en place en
2009. A ce titre, elle co-anime le réseau des conseillers à la formation interministérielle. Ceux-ci mettent en place
au niveau déconcentré un programme annuel de formation continue interministérielle, sur la base des orientations
et des priorités interministérielles de formation fixées par la circulaire annuelle de la DGAFP, et dans le cadre d’une
politique globale visant à mutualiser les actions de formation de caractère transversal ;

- au niveau central, la DGAFP assure le suivi et la coordination des actions de formation continue mises en place par
les ministères, qui s’appuient eux-mêmes sur des structures largement diversifiées (écoles et instituts dotés ou non
de la personnalité juridique, centres et services de formation). La formation interministérielle au niveau central
s’appuie pour l’essentiel sur les actions menées par « l’Ecole de la GRH », dispositif de mise en réseau des
connaissances destiné à améliorer la formation dans le domaine de la gestion des ressources humaines. Il s’agit
d’un outil important de la coordination interministérielle en matière de politique de ressources humaines, dans une
logique d’identification des thèmes prioritaires, de labellisation et de mutualisation des actions de formation. Les
crédits alloués financent notamment les rencontres professionnelles de « l’Ecole de la GRH » qui permettent deux
fois par an de rassembler plusieurs centaines de gestionnaires RH autour de l’étude d’une thématiques RH donnée,
à Paris comme en régions ;

- enfin, la DGAFP contribue au financement des actions de préparation aux concours mises en place à l’intention des
agents de l’État par le réseau universitaire des IPAG-CPAG (instituts et centres de préparation à l’administration
générale). Une part de la subvention qui leur est versée assure également depuis 2009 le financement des classes
préparatoires intégrées aux IRA (CPI), mises en œuvre avec l’appui des IPAG/CPAG au moyen de conventions.
PLF 2015 229
Fonction publique
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 73 755 600 73 755 600


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 863 018 1 863 018
Subventions pour charges de service public 71 892 582 71 892 582
Dépenses d’intervention 5 536 141 5 536 141
Transferts aux ménages 3 017 537 3 017 537
Transferts aux autres collectivités 2 518 604 2 518 604
Total 79 291 741 79 291 741

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Formation interministérielle. Dotation 2015 : 1 252 800 € en AE et en CP :


La dotation consacrée à la formation interministérielle des fonctionnaires doit permettre de financer :
- l'organisation des concours d'accès aux cinq IRA (locations de salles, impression des copies, sujets et autres
documents, formation des jurys…) : 118 370 € ;
- les actions de formation interministérielle :
- au niveau central, elles sont pour l’essentiel menées par l’» École de la GRH », dispositif organisé autour de
grands chantiers ou évènements : construction de référentiels de formation, mutualisation des ressources,
labellisation des formations, rencontres professionnelles organisées au printemps et à l’automne et par le
réseau des écoles de service public (RESP). Les crédits correspondants s’élèvent à 50 730 € ;
- à l’échelon déconcentré, elles sont mises en œuvre (avec en particulier l’appui des IRA) dans le cadre du
réseau constitué des conseillers à la formation des plateformes régionales d’appui interministériel à la GRH,
élément important de la réforme de l’administration territoriale de l’État. Les besoins de crédits en la matière
sont fixés à 1 083 700 € en 2015.

Communications et études. Dotation 2015 : 610 218 € en AE et en CP :


Ces crédits permettront de financer :
- un programme d’études et de recherche combinant approches statistiques quantitative et qualitative et un
programme d’enquêtes aussi bien auprès des agents que des employeurs conduites par la DGAFP en matière de
gestion des ressources humaines (exemple : enquête sur les conditions de travail et sur les risques psychosociaux
au travail) : 216 540 € ;
- les actions de communication, parmi lesquelles :
- la conception, l’impression et la diffusion des rapports et guides méthodologiques élaborés par la DGAFP et
entrant dans son offre éditoriale composée de sept collections (dont le rapport annuel sur l’état de la fonction
publique) et diverses dépenses telles que le fonctionnement du site institutionnel « fonction-publique.gouv.fr » :
268 787 € ;
- l’organisation de journées d'études et de séminaires dans le domaine de la gestion des ressources humaines et
la participation à des colloques et salons : 108 273 €.
- les subventions accordées annuellement par le ministre chargé de la fonction publique à des associations ou
fondations dont les activités appartiennent au champ de la gestion des ressources humaines : 16 618 €.

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

Ecole nationale d’administration (ENA). Il est prévu une subvention d’un montant de 32 267 018 € en AE et CP, en
baisse par rapport à la LFI 2014 (32,5 M€). Elle intègre l’application du schéma d’emplois fixé pour 2015 à -3 ETP.

Instituts régionaux d’administration (IRA). Il est prévu une subvention d’un montant de 39 625 564 € en AE et CP,
en baisse par rapport à la LFI 2014 (40,2 M€). Elle intègre l’application du schéma d’emplois fixé pour 2015 à -2 ETP.
230 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

DEPENSES D’INTERVENTIONS

Les allocations pour la diversité dans la fonction publique seront financées au titre de 2015 à hauteur de
3 017 537 €. A raison de 2000 € par dossier, le nombre d’allocations devrait être de 1 500.

Les subventions aux organisations syndicales représentatives de fonctionnaires de l'État au niveau national dont
l’attribution est encadrée par le décret n°2000-1215 du 11 décembre 2000 seront versées à hauteur de 2 360 000 €.

115 900 € permettront de financer en 2015 les vingt-six instituts et centres de préparation à l’administration générale
dans le cadre de la formation interministérielle.
42 704 € seront consacrés au versement d’une subvention à l’Institut européen d’administration publique (IEAP) de
Maastricht pour contribution à une action de formation au niveau européen.

ACTION n° 02 60,6 %
Action sociale interministérielle

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP


attendus en 2015

Autorisations d’engagement 122 342 634 122 342 634 1 024 000
Crédits de paiement 125 283 441 125 283 441 1 024 000

L’action sociale interministérielle consiste en des prestations visant à améliorer, directement ou indirectement, les
conditions de travail et de vie des agents de l’État et de leurs familles. Elle s’intègre dans la politique de gestion des
ressources humaines de l’État employeur

Les agents de l’État participent à la définition et au suivi des prestations interministérielles d’action sociale, par
l’intermédiaire de représentants siégeant au comité interministériel consultatif d’action sociale (CIAS) des
administrations de l’État. Celui-ci propose les orientations de l’action sociale, conformément à l’article 9 du titre Ier du
statut général des fonctionnaires. L’action du CIAS est relayée dans les régions par les sections régionales
interministérielles d’action sociale (SRIAS).

Les prestations interministérielles d’action sociale sont de nature individuelle (chèques-vacances, CESU garde
d’enfant), directement gérées par la DGAFP au niveau central, ou collective (logement, crèche, restauration) et font,
dans ce cas, l’objet de délégations de crédits vers le niveau déconcentré.

Les conditions de mise en œuvre de l’action sociale interministérielle ont été significativement améliorées au cours de
ces dernières années : rénovation de certaines prestations (recours aux marchés publics), constitution d’un parc de
berceaux de crèches, déploiement sur le territoire d’un schéma directeur de la restauration collective.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisations Crédits


d’engagement de paiement

Dépenses de fonctionnement 113 390 649 115 362 149


Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 113 390 649 115 362 149
Dépenses d’investissement 6 799 366 7 768 673
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 6 799 366 7 768 673
Dépenses d’intervention 2 152 619 2 152 619
Transferts aux ménages 2 152 619 2 152 619
Total 122 342 634 125 283 441
PLF 2015 231
Fonction publique
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

- Prestations d’action sociale individuelles. Dotation 2015 : 89 831 862 € en AE et en CP :

Les aides aux familles


a) Chèque-vacances
Le chèque-vacances est une prestation d’aide aux loisirs ou aux vacances versée à l’ensemble des agents actifs et
retraités de l’État remplissant les conditions d’attribution et remise sous forme de titres de paiement spécialisés. Il
repose sur une épargne de l’agent, abondée d’une participation de l’État correspondant à 10, 15, 20, 25 et 30 % selon
le revenu fiscal de référence (RFR) de l’agent : plus le RFR est faible, plus la bonification est élevée.
Depuis le 1er mai 2014, une nouvelle tranche de bonification de 35 % a été instaurée à destination des agents de
moins de 30 ans.
Par ailleurs, un barème spécifique à destination des agents affectés dans les départements d’outre-mer (DOM), sous-
représentés dans la population bénéficiaire car largement inéligibles à la prestation, sera mis en place à compter du 1er
janvier 2015.
Un montant de 36 447 795 € en AE et en CP est prévu en 2015 et correspond à 126 000 ouvertures de droits.

b) Chèque emploi service universel (CESU) pour la garde des jeunes enfants de moins de 6 ans

Afin de faciliter la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, l’Etat employeur a successivement mis en place
deux dispositifs d’action sociale interministérielle au bénéfice de ses agents, le « CESU – garde d’enfant 0/3 ans » (fin
2006) puis le « CESU – garde d’enfant 3/6 ans » (fin 2007). En 2014, les deux dispositifs ont été fusionnés en une
prestation unique « CESU – garde d’enfant 0/6 ans ». Versées sous la forme de chèques emploi-service universels
préfinancés, ces prestations sont destinées à prendre en charge une partie des frais engagés par les agents pour la
garde de leurs enfants de moins de six ans. Le barème d’attribution – en fonction du revenu fiscal de référence et du
nombre de parts – comprend deux tranches d’aides (655 € et 385 €, pour 12 mois de droits), majorées de 20 % pour
les agents en situation monoparentale remplissant les conditions d’octroi.

La dotation consacrée en 2015 est fixée à 43 960 013 € en AE et CP, correspondants à 113 000 bénéficiaires. La
diminution du nombre de bénéficiaires attendus pour 2015 tient essentiellement à l’extinction, dès l’année prochaine,
er
des reliquats de dossiers correspondant à la tranche d’aide de 220 €, supprimée au 1 janvier 2014.

A compter du 1er janvier 2015 une tranche d’aide supplémentaire à 265 € sera instaurée au bénéfice des familles
monoparentales jusqu’à présent non éligibles à la prestation compte tenu de leurs ressources.
Par ailleurs, un barème spécifique à destination des agents affectés dans les départements d’outre-mer (DOM), sous-
représentés dans la population bénéficiaire car largement inéligibles à la prestation, sera mis en place à cette même
date.

Comme chaque année, une partie des aides financées en début d'année 2015 correspondra à des droits au titre
de 2014.

L’aide au logement
a) Aide à l’installation des personnels de l’État
Le dispositif d’aide à l’installation des personnels de l’État est destiné à accompagner l’accès au logement locatif des
agents entrant dans la fonction publique de l’État en prenant en charge une partie des dépenses rencontrées lors de la
conclusion du bail (premier mois de loyer, frais d’agence, dépôt de garantie et frais de déménagement). La prestation
est plafonnée à 900 € quand les agents sont affectés en région Île-de-France, PACA, ou en ZUS, et à 500 € quand ils
sont affectés dans une autre région.
Le montant total des dépenses prévues au titre de cette prestation en 2015 est évalué à 5 424 054 € en AE et en CP,
pour 7 700 bénéficiaires environ
232 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

b) Le logement d’urgence
En 2013, le gouvernement a fait le choix de diversifier les dispositifs interministériels d’accès au logement social. Ainsi
a-t-il retenu le principe, après consultation et sur proposition des membres du comité interministériel d’action sociale,
d’offrir à l’ensemble des régions la possibilité de financer deux dispositifs d’accès au logement temporaire.
Pour 2015, une dotation de 500 000 € en AE et en CP en faveur des actions déconcentrées visera notamment à
permettre l’accès à un logement ou un hébergement temporaire aux agents soudainement placés dans des
circonstances d’urgence sociale qui le justifient ainsi qu’à ceux exprimant un besoin provisoire de logement sans
urgence sociale.

S.R.I.A.S. (Sections régionales interministérielles d’action sociale)


Les sections régionales interministérielles d’action sociale proposent, dans le respect des orientations arrêtées par le
comité interministériel d’action sociale et dans la limite des crédits délégués au niveau régional, les actions à
entreprendre. Elles sont fondées, à cet égard, à proposer des actions innovantes ou à mener des expérimentations.
La réalisation de ces projets constitue une part importante de la dynamique de mise en œuvre de l’action sociale au
niveau déconcentré. Une dotation de 3 500 000 € en AE et en CP est prévue au titre de 2015.

- Prestations d’action sociale collectives. Dotation 2015 : 23 558 787 € en AE et 25 530 287 € en CP :

Les aides aux familles


Réservations de places en crèches
Mis en place avec l’appui de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), le dispositif permet aux agents de
bénéficier prioritairement de places en crèches implantées dans des aires géographiques adaptées à leurs besoins (et
non exclusivement dans leur commune de résidence). Les réservations, dont la gestion est confiée aux préfets, font
l’objet d’un contrat avec les structures d’accueil dont le financement est assuré sur une base annuelle.
La politique de réservation de places en crèches, réactivée en 2007, a été renforcée depuis 2008 et connaît depuis
une vraie dynamique. Elle complète les dispositifs individuels d’aide à la garde des jeunes enfants.
La dotation consacrée en 2015 aux réservations de places en crèche est fixée à 23 558 787 € en AE et en CP. Cette
augmentation des crédits, par rapport aux années précédentes, traduit la volonté gouvernementale de promouvoir
l’égalité femmes-hommes et l’articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle en permettant de financer un
parc d’environ 2400 berceaux.

L’aide au logement
Les réservations de logements sociaux
Les réservations interministérielles de logements sociaux ont vocation à répondre aux besoins de logement de tous les
agents publics rémunérés sur le budget de l’État dont les ressources n’excèdent pas le seuil fixé par la réglementation
régissant les logements sociaux. Ces réservations leur permettent de bénéficier prioritairement de logements implantés
dans des aires géographiques adaptées à leurs besoins. Conclues dans le cadre de l’action sociale interministérielle
déconcentrée, elles sont négociées contractuellement auprès des bailleurs sociaux par les préfets de région ou de
département en application de l’article R 314-4 du code de la construction et de l’habitation. Leur durée varie de 20
à 30 ans. Le prix des réservations est financé par l’État employeur en deux versements de 50 % du montant total, le
premier à la signature des conventions, le second lors de la mise à disposition effective des logements.
Le parc de logements étant maintenu à son niveau actuel, les besoins en financement soit 1 971 500 € en CP sont
destinés à couvrir les engagements liés aux conventions pluriannuelles conclues précédemment et donnant lieu à la
livraison de logements en 2015.
PLF 2015 233
Fonction publique
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

- Prestations d’action sociale collectives. Dotation 2015 : 6 799 366 € en AE et 7 768 673 € en CP :

Restauration
Le programme de rénovation des restaurants inter-administratifs (RIA) dans le cadre du plan 2007-2015 sera poursuivi
en 2015 par les opérations pluriannuelles engagées dans une partie du parc des 92 restaurants inter-administratifs
dont notamment Toulouse et Lyon RIL.
Le plan pluriannuel de remise aux normes des restaurants en matière d’hygiène et de sécurité sera poursuivi au-delà
de l’exercice 2015.

DÉPENSES D’INTERVENTION

- Prestations d’action sociale individuelles. Dotation 2015 : 2 152 619 € en AE et en CP :

Les aides aux retraités


Participation de l’État au financement de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA)
Le montant de la participation annuelle de l’État est fixé chaque année par arrêté du ministre chargé de la sécurité
sociale, conformément à l’évolution prévisionnelle des prix à la consommation hors tabac, prévue dans le rapport
économique et financier annexé à la loi de finances pour l’année considérée.
En 2015, le montant de la participation de l’État est estimé à 2 152 619 €.

Aide au maintien à domicile


Dans le cadre de la politique de prévention et d’accompagnement du risque dépendance des personnes socialement
fragilisées, l’Etat employeur participe aux frais engagés par ses retraités pour leur maintien à domicile.
Cette prestation, destinée aux pensionnés civils et ouvriers retraités de l’Etat de plus de 55 ans n’entrant pas dans le
champ des allocataires de l’aide à l’autonomie (APA), est versée sous condition de ressources. Elle repose d’une part
sur une identification sociale et ciblée de ses bénéficiaires, en l’occurrence les retraités de l’Etat les plus fragiles
physiquement et financièrement et, d’autre part, sur une réponse appropriée et adaptée à leurs besoins.

Les crédits versés en 2012 à la CNAV (10 M€ en AE et en CP), gestionnaire pour le compte de l’État du dispositif,
permettront de couvrir la dépense 2015. En conséquence, aucune dotation n’est demandée au titre de cette prestation
en PLF 2015.
234 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 OPÉRATEURS

OPÉRATEURS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS DU PROGRAMME DESTINÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)


LFI 2014 PLF 2015

Nature de la dépense Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement

Subventions pour charges de service public (titre 3-2) 72 659 72 659 71 893 71 893
Dotations en fonds propres (titre 7-2)
Transferts (titre 6)
Total 72 659 72 659 71 893 71 893

CONSOLIDATION DES EMPLOIS

EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS SI PROGRAMME CHEF DE FILE

Réalisation 2013 (1) LFI 2014 PLF 2015

Intitulé de l’opérateur ETPT ETP / ETPT rémunérés ETPT ETP / ETPT rémunérés ETPT ETP / ETPT rémunérés
rémunérés par les opérateurs rémunérés par les opérateurs rémunérés par les opérateurs
par ce par ce par ce
programme sous hors dont programme sous hors dont programme sous hors dont
ETP plafond plafond contrats plafond plafond contrats plafond plafond contrats
(2) aidés (2) aidés (2) aidés
ETPT

ENA - Ecole nationale 507 7 2 515 8 4


d’administration 497 7 2 514 8 4 511 9 5
Instituts régionaux d’administration 765 858
765 845 843
Total ETP 1 272 7 2 1 373 8 4
Total ETPT 1 262 7 2 1 359 8 4 1 354 9 5

(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.


(2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère.

Pour l’ENA, les 9 ETPT « hors plafond » prévus pour 2015 correspondent à :
- 4 ETPT sous convention de recettes ;
- 5 ETPT sous contrat d’accompagnement à l’emploi (CAE).

Le schéma d’emploi 2015 est fixé à -3 ETP pour l’ENA et -2 ETP pour les IRA.
PLF 2015 235
Fonction publique
OPÉRATEURS Programme n° 148

PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE

ETPT

Emplois sous plafond 2014 1 359


Solde des transferts T2/T3
Solde des transferts internes
Solde des mesures de périmètre
Corrections techniques
Abattements techniques
Ajustement technique du plafond d’emplois
Solde net en ETP des créations ou suppressions d'emplois -5
Emplois sous plafond PLF 2015 1 354
236 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 OPÉRATEURS

PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)

ENA - ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION

L’École nationale d’administration (ENA) est un établissement public administratif de l’État, placé sous la tutelle du
Premier ministre. Son siège se situe à Strasbourg, où l’essentiel de ses activités est regroupé depuis 2005.
Ses missions sont fixées par le décret n°2002-49 du 10 janvier 2002 relatif aux missions, à l’administration et au
régime financier de l’ENA :
- la formation initiale de fonctionnaires français et étrangers ;
- la formation professionnelle tout au long de la vie et le perfectionnement de fonctionnaires français et étrangers ;
- l’organisation des concours d’accès à l’École ;
- la préparation à ces concours et, à ce titre, l’organisation de préparations destinées à permettre la diversification
des recrutements de l’ENA ;
- la coopération européenne et internationale, bilatérale et multilatérale, dans le domaine de l’administration publique
et dans le cadre de la politique étrangère du gouvernement français, avec les institutions et établissements
étrangers, notamment par la réponse aux appels d’offres internationaux ;
- la formation, ainsi que la préparation aux concours, dans les domaines de compétence des organisations
européennes, notamment celles relevant de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe et de l’Organisation sur la
sécurité et la coopération en Europe, ainsi que sur toute question concernant la coopération et le développement
des relations entre les Etats européens ;
- la recherche, l’expertise et la publication, notamment en prospective administrative et en droit et administration
comparés.

Le contrat d’objectifs et de performance, qui couvre la période 2013-2015, fixe six grandes orientations stratégiques à
l’École :
- favoriser un recrutement d’excellence en accentuant la diversité des profils des élèves admis à l’ENA ;
- assurer la meilleure adéquation de la scolarité aux besoins de l’État ;
- développer les responsabilités de l’ENA en matière de formation continue de l’encadrement supérieur et dirigeant ;
- poursuivre le développement des activités de coopération internationale et européenne en appui aux priorités
stratégiques de la France ;
- approfondir les liens entre l’ENA, le monde universitaire et la recherche ;
- faire preuve d’exemplarité dans sa capacité à atteindre ses objectifs dans le cadre d’une utilisation performante de
ses moyens.

L’Ecole contribue à l’objectif n°2 « Optimiser la formation initiale des fonctionnaires » du programme Fonction publique,
au travers d’un indicateur relatif aux dépenses consacrées à la formation initiale : le coût complet de l’élève.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)


Réalisation 2013 LFI 2014 PLF 2015

Programme intéressé Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


ou nature de la dépense d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

148 / Fonction publique 29 619 29 619 32 479 32 479 32 267 32 267


Subventions pour charges de service public 29 501 29 501 32 479 32 479 32 267 32 267
Dotations en fonds propres 118 118
Total 29 619 29 619 32 479 32 479 32 267 32 267

L’écart entre la subvention inscrite dans le tableau de financement de l’Etat et la subvention de l’Etat inscrite au
compte de résultat provient d’un complément de subvention versé par le responsable de programme au titre de
formations organisées pour l’encadrement supérieur de l’Etat.
PLF 2015 237
Fonction publique
OPÉRATEURS Programme n° 148

BUDGET PRÉVISIONNEL 2014 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Compte Budget Produits Compte Budget


financier prévisionnel financier prévisionnel
2013 (1) 2014 2013 (1) 2014

Personnel 30 314 31 284 Ressources de l’État 29 932 32 171


dont charges de pensions civiles 6 404 6 391 - subventions de l’État 29 932 32 171
Fonctionnement 18 407 12 693 - ressources fiscales
Intervention Autres subventions 1 347 1 238
Ressources propres et autres 8 723 8 963
Total des charges 48 721 43 977 Total des produits 40 002 42 372
Résultat : bénéfice Résultat : perte 8 719 1 605
Total : équilibre du CR 48 721 43 977 Total : équilibre du CR 48 721 43 977
(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Compte Budget Ressources Compte Budget


financier prévisionnel financier prévisionnel
2013 (1) 2014 2013 (1) 2014

Insuffisance d'autofinancement 2 450 1 473 Capacité d'autofinancement


Investissements 882 900 Ressources de l'État 118 50
Autres subv. d'investissement et dotations
Autres ressources 48 30
Total des emplois 3 332 2 373 Total des ressources 166 80
Apport au fonds de roulement Prélèvement sur le fonds de roulement 3 166 2 293
(1) voté

Le budget prévisionnel 2014 correspond au budget initial adopté le 27 novembre 2013. L’évolution des recettes et des
dépenses de l’École conduit à un déficit prévisionnel pour cet exercice de 1,6 M€. L’accroissement des recettes
propres de l’École et le renforcement de la maîtrise de ses dépenses permettent de réduire l’impact sur le fonds de
roulement comptable qui s’établirait à 9,4 M€, soit 81 jours de fonctionnement.

Le résultat du compte financier 2013 s’éloigne de la prévision initiale en raison de plusieurs éléments :

- la réduction de la subvention pour charges de service public dans le cadre du redressement des finances publiques
(-3,4 M€) dont l’influence sur le résultat et le prélèvement sur le fonds de roulement a pu être limitée par diverses
mesures d’économies, majoritairement conjoncturelles ;
- le passage d’écritures comptables à la clôture de l’exercice 2013, en application des instructions de la direction
générale des finances publiques, pour tenir compte de la valorisation des biens remis en dotation par l’Etat. Il s’agit
d’une part de l’amortissement exceptionnel de travaux antérieurement effectués par l’Ecole sur les immeubles remis
en dotation qui sont sortis de l’actif (5,5 M€), et d’autre part de l’amortissement pour ordre des biens remis en
dotation au titre de l’année 2012 (1,1 M€). Ces écritures alourdissent le déficit de l’exercice mais n’ont pas d’effet
sur le fonds de roulement car elles viennent augmenter la capacité d’autofinancement.
238 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 OPÉRATEURS

DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les
dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Aide à la préparation des concours 7 366 940 8 306


administratifs
Coopération administrative internationale 3 515 3 399 6 914
Direction des affaires européennes (ex-centre 2 991 1 901 4 892
des études européennes de Strasbourg)
Formation continue 3 339 2 060 5 399
Formation initiale 13 356 3 551 16 907
Recherche et publications 992 567 1 559
Soutien 900 900
Total 31 559 12 418 900 44 877

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2013 (1) LFI 2014 (2) PLF 2015


ETP ETPT ETP ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 514 504 523 522 520


- sous plafond 507 497 515 514 511
- hors plafond 7 7 8 8 9
dont contrats aidés 2 2 4 4 5

(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.


(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Le plafond de 511 ETPT prévu pour 2015 se décompose en :


- 171 ETPT d’élèves ;
- 139 ETPT de stagiaires des cycles préparatoires ;
- 201 ETPT de personnels permanents.

Le schéma d’emplois de l’ENA est fixé à -3 ETP en 2015 et recouvre :


- la création de 10 ETP d’élèves ;
- la suppression de 10 ETP de stagiaires des cycles préparatoires ;
- la suppression de 3 ETP d’emplois permanents.

INSTITUTS RÉGIONAUX D’ADMINISTRATION

Les cinq Instituts régionaux d’administration (Bastia, Lille, Lyon, Metz et Nantes) constituent une même catégorie
d’établissements publics administratifs de l’État, dont la tutelle est exercée par la Direction générale de l’administration
et de la fonction publique (DGAFP).

Les Instituts régionaux d’administration (IRA) constituent le pivot du dispositif interministériel et mutualisé de
recrutement et de formation initiale de l’encadrement intermédiaire de la filière administrative de l’État :
- ils assurent la formation initiale des attachés d’administration de l’Etat et autres corps assimilés, laquelle a été
profondément rénovée depuis 2007 dans le sens d’une plus grande professionnalisation. Depuis la réforme des
modalités d’organisation des concours d’accès aux IRA en 2008, les établissements assurent, sous le pilotage de la
DGAFP, une large part de l’organisation et de la gestion de ces concours ;
- ils participent depuis 2009 à la promotion de l’égalité des chances et à la diversité des recrutements par la mise en
place, en lien avec certains instituts et centres de préparation à l’administration générale, de classes préparatoires
PLF 2015 239
Fonction publique
OPÉRATEURS Programme n° 148

intégrées (CPI) permettant à des jeunes de condition modeste ou à des demandeurs d’emplois de préparer les
concours d’accès aux IRA ;
- ils contribuent également à la formation professionnelle tout au long de la vie et au perfectionnement des
fonctionnaires. Ils mettent en particulier en œuvre des actions de formation continue interministérielle sur la base
des priorités définies par la DGAFP et en lien avec les plates-formes d’appui interministériel à la GRH (PFRH), sur
la base d’un partenariat reposant sur la complémentarité et le positionnement interministériel des acteurs dont le
financement émane de la DGAFP. En effet, les PFRH ont, sous l’autorité du préfet de région, la responsabilité de la
définition et de la mise en œuvre du plan régional de formation interministérielle (PRIF), tandis que les IRA,
établissements publics placés sous la tutelle du Premier ministre et opérateurs interministériels de recrutement et
de formation de la DGAFP représentent des partenaires privilégiés dans la mise en œuvre de ce plan.
Dans ce cadre, les instituts participent également de manière active au fonctionnement et au développement de
l’École de la GRH » à travers l’organisation des rencontres professionnelles en région ;
- ils participent, en dernier lieu, à des actions de partenariat et de coopération européenne et internationale dans le
domaine de l’administration publique, inscrites prioritairement dans le cadre des accords portés par le ministère en
charge de la fonction publique et le ministère des affaires étrangères et sur les thématiques du recrutement et de la
formation de l’encadrement intermédiaire. Un cycle international structuré permettant à des auditeurs étrangers
ayant la qualité d’agent public de découvrir, de manière professionnalisante, le système administratif et la culture
du service public français est organisé depuis la rentrée 2012.

S’agissant de la gouvernance et du pilotage de ces opérateurs, l’année 2014 a été marquée par la mise en œuvre de
la troisième génération de convention d’objectifs et de performance entre les cinq IRA et la DGAFP signée le 7 octobre
2013. Ce document constitue la feuille de route commune IRA/DGAFP sur la période 2013-2015.

Par ailleurs, chaque Institut poursuit la mise en œuvre de son schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) par
son conseil d’administration après avis favorable de France Domaine. Le processus de mise en place d’un contrôle
interne comptable et financier a également progressé avec la présentation au conseil d’administration d’une
cartographie des risques accompagné d’un plan d’action et la réalisation d’organigrammes fonctionnels. Conformément
aux instructions ministérielles, les IRA se sont engagés dans une politique d’achats privilégiant la mutualisation de
ceux-ci et le recours aux contrats cadres ministériels et interministériels qui s’inscrit plus globalement dans le cadre
des efforts de maîtrise des dépenses de fonctionnement, qui, hors dotations aux amortissements, représentent moins
de 10 % des budgets de ces opérateurs de l’Etat.

Les missions des instituts et leurs modalités d’exécution contribuent directement à l’objectif n°2 « Optimiser la
formation initiale des fonctionnaires » du programme Fonction publique au travers de l’indicateur de performance que
représente le coût complet du recrutement et de la formation initiale d’un élève.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)


Réalisation 2013 LFI 2014 PLF 2015

Programme intéressé Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


ou nature de la dépense d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

148 / Fonction publique 38 203 38 203 40 180 40 180 39 626 39 626


Subventions pour charges de service public 38 203 38 203 40 180 40 180 39 626 39 626
Total 38 203 38 203 40 180 40 180 39 626 39 626

Les budgets prévisionnels 2014 présentés ci-dessous correspondent aux derniers budgets rectificatifs 2014 votés par
les conseils d’administration des IRA.
Le montant des ressources de l’Etat inscrit aux budgets prévisionnels 2014 des instituts correspond à la subvention
pour charges de service public allouée par l’Etat abondée de la contribution versée par la Caisse des dépôts et
consignations au titre des attachés d’administration recrutés et formés pour son compte (1,2 M€) et des recettes
fléchées allouées en 2013 sous forme de produits constatés d’avance (0,35 M€). Cela explique l’écart entre la
subvention inscrite dans le tableau sur les financements de l’Etat et la subvention de l’Etat figurant dans le budget
prévisionnel du compte de résultat.
240 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 OPÉRATEURS

BUDGET PRÉVISIONNEL 2014 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Compte Budget Produits Compte Budget


financier prévisionnel financier prévisionnel
2013 (1) 2014 2013 (1) 2014

Personnel 36 855 37 406 Ressources de l’État 39 592 41 972


dont charges de pensions civiles 11 449 11 509 - subventions de l’État 39 592 41 972
Fonctionnement 6 027 6 439 - ressources fiscales
Intervention Autres subventions 132 71
Ressources propres et autres 1 843 1 645
Total des charges 42 882 43 845 Total des produits 41 567 43 688
Résultat : bénéfice Résultat : perte 1 315 157
Total : équilibre du CR 42 882 43 845 Total : équilibre du CR 42 882 43 845
(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Compte Budget Ressources Compte Budget


financier prévisionnel financier prévisionnel
2013 (1) 2014 2013 (1) 2014

Insuffisance d'autofinancement 135 Capacité d'autofinancement 1 188


Investissements 2 472 3 468 Ressources de l'État
Autres subv. d'investissement et dotations 714 213
Autres ressources 80
Total des emplois 2 607 3 468 Total des ressources 794 1 401
Apport au fonds de roulement Prélèvement sur le fonds de roulement 1 813 2 067
(1) voté

L’exercice 2014 devrait se traduire par un niveau d’investissements relativement soutenu (3,5 M€), lié à la réalisation
de travaux dans le cadre de la mise aux normes pour l’accessibilité des locaux aux personnes à mobilité réduite et des
audits énergétiques des bâtiments, et par un prélèvement sur fonds de roulement des établissements d’un niveau
prévisionnel de 2 M€.

DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les
dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Formation continue 1 936 1 383 3 319


Formation initiale 31 530 1 683 33 213
Soutien 3 940 1 982 3 468 9 390
Total 37 406 5 048 3 468 45 922

L’écart entre le montant des dépenses de fonctionnement du compte de résultat et celui des dépenses par destination
provient de la dotation aux amortissements non intégrée dans les dépenses par destination.
PLF 2015 241
Fonction publique
OPÉRATEURS Programme n° 148

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2013 (1) LFI 2014 (2) PLF 2015


ETP ETPT ETP ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 765 765 858 845 843


- sous plafond 765 765 858 845 843

(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.


(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Le plafond d’emplois des cinq instituts, fixé à 843 ETPT pour 2015, comprend 113 ETPT de personnels permanents
(-2 ETPT par rapport à 2014) auxquels s’ajoutent 730 ETPT d’élèves, lesquels sont pendant leur formation rémunérés
sur les budgets des instituts.
Ces 730 ETPT d’élèves correspondent à la limite maximale d’attachés élèves recrutés par la voie des concours
interministériels d’accès aux IRA à la demande des administrations employeuses et dans la limite de la capacité de
financement des établissements.
242 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

Note explicative
Sont reconstitués en comptabilité d’analyse des coûts (CAC) les crédits prévisionnels complets des actions du programme, obtenus après ventilation
des crédits de pilotage, de soutien ou de services polyvalents, vers les actions de politique publique.
L’introduction de l’outil CHORUS, comme application de tenue de la CAC depuis le PLF 2014, permet de valoriser dans les PAP, les choix de
modélisation analytique préalablement opérés par les ministères pour chacun des programmes dont ils ont la charge.

SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME

DÉCENTRALISATION ET FONCTION PUBLIQUE FINANCES ET COMPTES PUBLICS

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES

P148
P218
Fonction publique
Conduite et pilotage des politiques économique et
financière
01- Formation des fonctionnaires

02- Action sociale interministérielle P309


Entretien des bâtiments de l’Etat

LECTURE DU SCHÉMA

Le programme 148 reçoit des déversements du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et
financière », programme soutien des ministères économiques et financiers, et du programme 309 « Entretien des
bâtiments de l’Etat » qui regroupe une partie des crédits consacrés aux travaux d’entretien lourd des bâtiments
administratifs.

Au PLF 2014, il recevait un déversement en provenance du programme 221 « Stratégie des finances publiques et
modernisation de l’Etat » désormais fusionné avec le programme 218.
PLF 2015 243
Fonction publique
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 148

PRÉSENTATION DES CRÉDITS DE PAIEMENT CONCOURANT À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE

(en milliers d’euros)

Numéro et intitulé de l’action PLF 2015 Ventilation des crédits indirects * PLF 2015 Variation
crédits directs (1) crédits complets (2)

(y.c. FDC et ADP) au sein du programme entre programmes (y.c. FDC et ADP) entre (2) et (1)

01 - Formation des fonctionnaires 79 541 +3 669 83 210 +4,6 %


02 - Action sociale interministérielle 126 307 +2 520 128 828 +2 %
Total 205 849 +6 189 212 038 +3 %

* Les données de ventilation sont alimentées par CHORUS.

(en milliers d’euros)

Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -6 189
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)

Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -6 189


218 / Conduite et pilotage des politiques économiques et financières -6 104
309 / Entretien des bâtiments de l’État -85

OBSERVATIONS

INTERDÉPENDANCES DU PROGRAMME DE POLITIQUE PUBLIQUE

Nombre de programmes partenaires (ou liés) 2


Programmes partenaires hors mission NON
Programmes partenaires d’autres ministères OUI

OBJETS ET RÈGLES STRUCTURANT LA VENTILATION

Objet Nombre Observation

Clés de ventilation utilisées 09 8 pour les déversements du P218, 1 pour l’affectation en provenance du P309
Unités de répartition retenues 03 ETPT, M2, %
Familles de soutien ventilé 07 Action sociale, santé et sécurité au travail et prévention médicale – Communication –
Informatique – Immobilier – Cadre de vie – Formation – Autres prestations d’appui et de support

ÉVOLUTION DU MODÈLE

Par rapport au précédent exercice, le modèle intègre la suppression du programme 221 « Stratégie des finances
publiques et modernisation de l’Etat » et l’évolution, qui en découle notamment, de la maquette du programme 218
« Conduite et pilotage des politiques économique et financière », qui est le programme de soutien pour l’ensemble des
programmes des ministères économiques et financiers. Le programme 148 reçoit désormais des déversements en
provenance des actions n° 01 « Etat-major et politiques transversales », n° 05 « Prestations d’appui et de support » et
n° 07 « Pilotage des finances publiques et projets interministériels » du programme 218.

Concernant les autres déversements, la méthodologie est reconduite entre le PLF 2014 et le PLF 2015.
244 PLF 2015
Fonction publique
Programme n° 148 ANALYSE DES COÛTS

ANALYSE DES ÉCARTS

Les crédits de soutien nécessaires à la mise en œuvre de ce programme sont regroupés au sein du programme 218
« Conduite et pilotage des politiques économique et financière ».

- Les crédits des actions n° 01 « État-major et politiques transversales » et n° 05 « Prestations d’appui et de


support » sont ventilés dans les différents programmes des ministères économiques et financiers, dont le
programme 148. Les crédits de support ainsi déversés sur le programme 148 « Fonction publique » sont répartis
sur chaque action du programme au prorata de leurs ETPT respectifs.
- Les crédits de rémunération des agents contribuant au programme 148 (agents de la Direction générale de
l’administration et de la fonction publique) sont budgétairement rattachés à l’action n° 07 « Pilotage des finances
publiques et projets interministériels » du programme 218. La masse salariale correspondant à ces agents est
ventilée sur les deux actions du programme 148 au prorata des ETPT correspondants.

Par ailleurs, le programme 148 reçoit un déversement du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat », qui
correspond aux crédits consacrés aux travaux d’entretien lourd des bâtiments d’administration centrale de la Direction
générale de l’administration et de la fonction publique. Ces crédits sont ventilés au sein de chaque action du
programme au prorata des mètres carrés.

Au PLF 2015, les déversements externes en provenance des programmes 218 et 309 représentent 2,9 % de
l’ensemble des crédits complets du programme 148, ce qui varie très peu par rapport au PLF 2014 (2,7 %).

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