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ASSIGNATION EN DIVORCE
L'AN DEUX MILLE VINGT DEUX
ET LE
A LA REQUETE DE :
SIGNIFIE A :
Où étant et parlant à,
TRES IMPORTANT
Vous devrez au plus tôt charger un avocat inscrit au barreau de MEAUX ou des autres
barreaux de la Cour d’appel de Paris (si vous n’entendez pas bénéficier de l’aide
juridictionnelle ou que la présente affaire ne porte ni sur une saisie immobilière, ni sur un
partage, ni sur une licitation et que l’avocat choisi soit l’avocat plaidant) de vous représenter à
cette audience.
À défaut, vous vous exposeriez à ce qu'un jugement soit rendu à votre encontre sur les seuls
éléments fournis par votre adversaire.
Les personnes dont les ressources sont insuffisantes peuvent, si elles remplissent les
conditions prévues par la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991, bénéficier d’une aide
juridictionnelle. Elles doivent, pour demander cette aide, s’adresser au bureau d’aide
juridictionnelle établi au siège social du Tribunal Judiciaire de leur domicile.
Conformément à l’article 252 du Code Civil les parties ont été informées des dispositions
suivantes :
Les parties sont informées qu’elles peuvent avoir recours au processus de médiation familiale
s’appliquant selon les dispositions des articles 131-1 à 131-15 (médiation judiciaire) et 1530 à
1535 (médiation conventionnelle) du Code de Procédure Civile.
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son conjoint, et, après avoir recueilli leur accord, désigner un médiateur familial pour y
procéder ;
2° Enjoindre aux époux, sauf si des violences sont alléguées par l'un des époux sur l'autre
époux ou sur l'enfant, ou sauf emprise manifeste de l'un des époux sur son conjoint, de
rencontrer un médiateur familial qui les informera sur l'objet et le déroulement de la
médiation ».
Il convient de rappeler les règles relatives aux actes de procédure d’avocat hors la procédure
participative de mise en état.
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L’article 1546-3 du code de procédure civile prévoit que :
«L'acte de procédure contresigné par avocat est établi conjointement par les avocats des
parties à un litige ayant ou non donné lieu à la saisine d'une juridiction, en dehors ou dans le
cadre d'une procédure participative.
Par actes contresignés par avocats précisés dans la convention de procédure participative,
les parties peuvent notamment :
1° Enumérer les faits ou les pièces qui ne l'auraient pas été dans la convention, sur
l'existence, le contenu ou l'interprétation desquels les parties s'accordent ;
2° Déterminer les points de droit auxquels elles entendent limiter le débat, dès lors qu'ils
portent sur des droits dont elles ont la libre disposition ;
3° Convenir des modalités de communication de leurs écritures ;
4° Recourir à un technicien selon les modalités des articles 1547 à 1554 ;
5° Désigner un conciliateur de justice ou un médiateur ayant pour mission de concourir à la
résolution du litige. L'acte fixe la mission de la personne désignée, le cas échéant, le montant
de sa rémunération et ses modalités de paiement ;
6° Consigner les auditions des parties, entendues successivement en présence de leurs
conseils, comportant leur présentation du litige, leurs prétentions, les questions de leurs
avocats ainsi que leurs réponses et les observations qu'elles souhaitent présenter ;
7° Consigner les déclarations de toute personne acceptant de fournir son témoignage sur les
faits auxquels il a assisté ou qu'il a personnellement constatés, recueillies ensemble par les
avocats, spontanément ou sur leur interrogation. L'acte contient les mentions prévues au
deuxième alinéa de l'article 202. Le témoin fait précéder sa signature de la mention prévue
au troisième alinéa du même article ;
8° Consigner les constatations ou avis donnés par un technicien recueillies ensemble par les
avocats. »
Il convient de rappeler également les possibilités d’homologation (article 252 du Code Civil) et de
viser les dispositions suivantes :
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leur accord pour voir prononcer le divorce pour acceptation du principe de la rupture du
mariage. »
Les époux pourront soumettre à l’homologation du juge aux affaires familiales les conventions
extrapatrimoniales et patrimoniales qu’ils formaliseraient éventuellement en application des
articles 373-2-7, 265-2 et 268 postérieurement à la présente assignation, étant précisé que le
défendeur sera amené à prendre des conclusions concordantes aux mêmes fins d’homologation.
Ils pourront également formaliser leurs accords par acte sous-signature privé contresigné par
avocats (article 1374 du code civil) ou choisir de divorcer devant avocats par consentement
mutuel.
Enfin, il est vous est rappelé les dispositions des articles 338-1, alinéa 1er du Code de procédure
civile et 388-1 du Code civil :
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Connaissance peut être prise au Greffe de la Chambre de la copie des pièces ci-après mentionnées
et sommation est faite au défendeur de communiquer avant la date de l'audience celles dont il
entend faire état.
Les pièces sur lesquelles la demande est fondée sont indiquées en fin d'acte. Les pièces sur
lesquelles est fondée la demande ci-après exposée sont énumérées, conformément à
l'article 56 du Code de Procédure civile, sur le bordereau annexé à la présente
assignation.
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OBJET DE LA DEMANDE
En l’espèce, les deux époux résident habituellement en France et le défendeur demeure encore
au sein de l’ancien domicile conjugal. Le Juge aux Affaires Familiales de MEAUX est donc
compétent pour connaître des mérites de la présente demande.
En l'espèce, le dernier domicile commun des époux étant situé en France, la loi française doit
s'appliquer à la présente demande.
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Suivant Requête déposée par le Greffe le 09 août 2022, Madame Altaf BACCOUCHE a
demandé que soit ordonnée des mesures de protection pour elle et l’enfant sur le fondement
des Articles 515-9 et suivants du code civil.
Une Ordonnance de protection a été rendue le 09 août 2022, le Juge aux Affaires Familiales
du Tribunal Judiciaire de MEAUX ayant fixé l’affaire à l’audience du 12 août 202 qui a
ordonné :
- A défaut d’autre accord amiable, exercice du droit de visite pour le père une semaine
sur deux, le samedi ou le dimanche pendant six heures à charge pour lui de prévenir
une semaine à l’avance et en fonction des possibilités de l’association en charge du
passage de bras.
- Pour l’exercice des droits de Monsieur John SAMWUEL, l’enfant lui sera remis par
Madame Altaf BACCOUCHE ou une personne de confiance désignée par elle, dans
les locaux de l’Association CERAF 4 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
77500 CHELLES (06 59 57 81 93) en présence des accueillants et selon les modalités
concrètes définies par ceux-ci.
- L’interdiction de sortie de l’enfant César SAMWUEL né le 18 novembre 2016 à
ALEXANDRIE (EGYPTE) du territoire français sans l’autorisation des deux parents.
- Fixé à la somme de 300,00 euros par mois la contribution que doit verser Monsieur
John SAMWUEL, toute l’année, d’avance et avant le 5 de chaque mois, à Madame
Altaf BACCOUCHE pour contribuer aux charges du mariage.
Madame Altaf BACCOUCHE sollicite la somme de 400 euros mensuels au titre du devoir de
secours de par la disparité des revenus.
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III - SUR LE FOND : DEMANDE EN DIVORCE ET SES CONSEQUENCES
Que Madame Altaf BACCOUCHE entendra solliciter le prononcé du divorce dans ses
premières écritures.
Madame Altaf BACCOUCHE entend voir juger qu’en vertu de l’Article 265 du Code Civil la
présente décision portera révocation de plein droit des avantages matrimoniaux qui ne
prennent effet qu’à la dissolution du régime matrimonial ou au décès de l’un des Epoux.
Madame Altaf BACCOUCHE indique que la communauté n’est détentrice d’aucun actif ni de
passif.
Toutefois, les deux parties seront renvoyées amiablement afin de faire procéder à la
liquidation.
Madame Altaf BACCOUCHE est arrivée en France en octobre 2017 de manière définitive.
Madame Altaf BACCOUCHE a suivi des études dans son pays de naissance et dispose d’un
diplôme BAC + 3 en études de droit mais non reconnu en France en l’état et cela nécessiterait
de reprendre des études aux fins d’obtenir une équivalence.
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Celle-ci n’est pas en mesure de reprendre des études étant mère d’un jeune enfant et ayant
vécuides violences de la part de son époux.
Madame Altaf BACCOUCHE, méritante a pu trouver une activité salariée d’agent d’accueil
dans un syndic et perçoit un revenu mensuel à hauteur du SMIC.
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FIXER un droit de visite médiatisé au bénéfice de Monsieur John SAMUEL.
FIXER à la somme de 400,00 euros par mois la contribution que doit verser Monsieur John
SAMWUEL, toute l’année, d’avance et avant le 5 de chaque mois, à Madame Altaf
BACCOUCHE.
PRONONCER le divorce sur le fondement de l’Article qui sera formalisé dans le cadre des
premières écritures au fond.
CONSTATER que Madame Altaf BACCOUCHE a établi une proposition des règlements
pécuniaires.
CONSTATER la révocation de plein droit des avantages matrimoniaux qui ne prennent effet
qu’à la dissolution du régime matrimonial ou au décès de l’un des Epoux.
FIXER à la somme de 400,00 euros par mois la contribution que doit verser Monsieur John
SAMWUEL, toute l’année, d’avance et avant le 5 de chaque mois, à Madame Altaf
BACCOUCHE.
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Pièces communiquées suivant bordereau
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