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SELAS DESCHAMPS – HAG & Associés

Société d’Avocats au Barreau de MEAUX


11, rue du Docteur Cochot
77320 LA FERTE GAUCHER
Tél : 01 64 65 94 41
Email : florencedeschamps@hotmail.fr

Madame le Juge aux Affaires Familiales


Tribunal Judiciaire de MEAUX

ASSIGNATION EN DIVORCE
L'AN DEUX MILLE VINGT DEUX
ET LE

A LA REQUETE DE :

Madame Altaf BACCOUCHE, Epouse SAMWUEL


Née le 06 septembre 1989 à TUNIS (TUNISIE)
De nationalité tunisienne
Profession : Employée
Demeurant : 62, avenue du Maréchal Foch – 77500 CHELLES

Bénéficiaire de l’Aide Juridictionnelle du 22 août 2022 numéro 2022/003377.

Ayant pour Avocat Maître Florence DESCHAMPS, Membre de la SELAS DESCHAMPS-


HAG, société d’Avocats inscrite au Barreau de MEAUX y demeurant 11, rue du Docteur
Cochot - 77320 LA FERTE GAUCHER.

J’AI HUISSIER DE JUSTICE SUSDIT ET SOUSSIGNE,

SIGNIFIE A :

Monsieur John SAMWUEL


Né le 1er septembre 1989 à EL KOUSSIA – ASSIUT (EGYPTE)
De nationalité égyptienne
Profession : cuisinier
Demeurant Chez « MARCHÉ DE PHILIPPE » 6, boulevard Carnot – 94140 ALFORTVILLE

Où étant et parlant à,

D'AVOIR A COMPARAÎTRE A L’AUDIENCE D’ORIENTATION


ET SUR MESURES PROVISOIRES QUI SE TIENDRA :
AVEC MINISTERE D’AVOCAT OBLIGATOIRE

Le Mercredi 15 février 2023 à 14 heures 30


DEVANT LE TRIBUNAL JUDICIAIRE DE MEAUX et par délégation devant Madame,
Monsieur le Juge aux Affaires Familiales (chambre 2) tenant l'audience au Palais de Justice de
MEAUX, sis 44, Avenue Salvador Allende -77100 MEAUX.

TRES IMPORTANT

Vous devrez au plus tôt charger un avocat inscrit au barreau de MEAUX ou des autres
barreaux de la Cour d’appel de Paris (si vous n’entendez pas bénéficier de l’aide
juridictionnelle ou que la présente affaire ne porte ni sur une saisie immobilière, ni sur un
partage, ni sur une licitation et que l’avocat choisi soit l’avocat plaidant) de vous représenter à
cette audience.

En vertu de l’article 1109 du Code de Procédure Civile la constitution du défendeur doit


intervenir au plus tard la veille de l'audience.

À défaut, vous vous exposeriez à ce qu'un jugement soit rendu à votre encontre sur les seuls
éléments fournis par votre adversaire.

Vous devrez vous munir de la justification de votre situation personnelle et financière


(revenus et charges).

Les personnes dont les ressources sont insuffisantes peuvent, si elles remplissent les
conditions prévues par la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991, bénéficier d’une aide
juridictionnelle. Elles doivent, pour demander cette aide, s’adresser au bureau d’aide
juridictionnelle établi au siège social du Tribunal Judiciaire de leur domicile.

Article 5 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 :


« Les avocats exercent leur ministère et peuvent plaider sans limitation territoriale devant
toutes les juridictions et organismes juridictionnels ou disciplinaires, sous les réserves
prévues à l'article 4.
Ils peuvent postuler devant l'ensemble des tribunaux judiciaires du ressort de cour d'appel
dans lequel ils ont établi leur résidence professionnelle et devant ladite cour d'appel.
Par dérogation au deuxième alinéa, les avocats ne peuvent postuler devant un autre tribunal
que celui auprès duquel est établie leur résidence professionnelle ni dans le cadre des
procédures de saisie immobilière, de partage et de licitation, ni au titre de l'aide
juridictionnelle, ni dans des instances dans lesquelles ils ne seraient pas maîtres de l'affaire
chargés également d'assurer la plaidoirie ».

Conformément à l’article 252 du Code Civil les parties ont été informées des dispositions
suivantes :

Les parties sont informées qu’elles peuvent avoir recours au processus de médiation familiale
s’appliquant selon les dispositions des articles 131-1 à 131-15 (médiation judiciaire) et 1530 à
1535 (médiation conventionnelle) du Code de Procédure Civile.

L’article 255 du Code Civil énonce :


« Le juge peut notamment :
1° Proposer aux époux une mesure de médiation, sauf si des violences sont alléguées par l'un
des époux sur l'autre époux ou sur l'enfant, ou sauf emprise manifeste de l'un des époux sur

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son conjoint, et, après avoir recueilli leur accord, désigner un médiateur familial pour y
procéder ;
2° Enjoindre aux époux, sauf si des violences sont alléguées par l'un des époux sur l'autre
époux ou sur l'enfant, ou sauf emprise manifeste de l'un des époux sur son conjoint, de
rencontrer un médiateur familial qui les informera sur l'objet et le déroulement de la
médiation ».

Article 373-2-10 du Code Civil :


« En cas de désaccord, le juge s'efforce de concilier les parties.
A l'effet de faciliter la recherche par les parents d'un exercice consensuel de l'autorité
parentale, le juge peut leur proposer une mesure de médiation, sauf si des violences sont
alléguées par l'un des parents sur l'autre parent ou sur l'enfant, ou sauf emprise manifeste de
l'un des parents sur l'autre parent, et, après avoir recueilli leur accord, désigner un
médiateur familial pour y procéder, y compris dans la décision statuant définitivement sur les
modalités d'exercice de l'autorité parentale.
Il peut de même leur enjoindre, sauf si des violences sont alléguées par l'un des parents sur
l'autre parent ou sur l'enfant, ou sauf emprise manifeste de l'un des parents sur l'autre parent,
de rencontrer un médiateur familial qui les informera sur l'objet et le déroulement de cette
mesure. »

Les parties peuvent également recourir à la procédure participative de mise en état.

L’article 1542 du Code de Procédure Civile dispose :


« La procédure participative prévue aux articles 2062 à 2067 du code civil est régie par les
dispositions du présent titre. »

L’article 1546-1 du Code de Procédure Civile dispose :


« Les parties peuvent conclure une convention de procédure participative aux fins de mise en
état à tout moment de l'instance.
Lorsque les parties et leurs avocats justifient avoir conclu une convention de procédure
participative aux fins de mise en état, le juge peut, à leur demande, fixer la date de l'audience
de clôture de l'instruction et la date de l'audience de plaidoiries. Il renvoie l'examen de
l'affaire à la première audience précitée. A défaut de demande en ce sens, le juge ordonne le
retrait du rôle. La signature d'une convention de procédure participative aux fins de mise en
état vaut renonciation de chaque partie à se prévaloir d'une fin de non-recevoir, de toute
exception de procédure et des dispositions de l'article 47 du présent code, à l'exception de
celles qui surviennent ou sont révélées postérieurement à la signature de la convention de
procédure participative. »

Il ressort de l’article 2062 du Code Civil que :


« La convention de procédure participative est une convention par laquelle les parties à un
différend s'engagent à oeuvrer conjointement et de bonne foi à la résolution amiable de leur
différend ou à la mise en état de leur litige.
Cette convention est conclue pour une durée déterminée. »

Il ressort de l’alinéa 1 de l’article 2067 du Code Civil que :


« Une convention de procédure participative peut être conclue par des époux en vue de
rechercher une solution consensuelle en matière de divorce ou de séparation de corps. »

L’article 776 du Code de Procédure Civile énonce :


« Sous réserve des dispositions de l'article 1108, au jour de l'audience d'orientation, l'affaire
est appelée devant le président de la chambre saisie ou à laquelle l'affaire a été distribuée.
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Celui-ci confère de l'état de la cause avec les avocats présents en leur demandant notamment
s'ils envisagent de conclure une convention de procédure participative aux fins de mise en
état dans les conditions du titre II du livre V. »

L’article 2063 du Code Civil ajoute :


« La convention de procédure participative est, à peine de nullité, contenue dans un écrit qui
précise :
1° Son terme ;
2° L'objet du différend ;
3° Les pièces et informations nécessaires à la résolution du différend ou à la mise en état du
litige et les modalités de leur échange .
4° Le cas échéant, les actes contresignés par avocats que les parties s'accordent à établir,
dans des conditions prévues par décret en Conseil d'Etat. »

L’article 1545 du Code de Procédure Civile précise :


«Outre les mentions prévues à l'article 2063 du code civil, la convention de procédure
participative mentionne les noms, prénoms et adresses des parties et de leurs avocats.
La communication des prétentions et des moyens en fait et en droit, des pièces et informations
entre les parties se fait par l'intermédiaire de leurs avocats selon les modalités prévues par la
convention ; ceux-ci les portent à la connaissance des intéressés par tous moyens appropriés.
Un bordereau est établi lorsqu'une pièce est communiquée.
La convention fixe également la répartition des frais entre les parties sous réserve des
dispositions de l'article 123-2 du décret n° 91-1266 du 19 décembre 1991 lorsque l'une des
parties bénéficie de l'aide juridictionnelle. A défaut de précision dans la convention, les frais
de la procédure participative sont partagés entre les parties à parts égales. »

L’article 1555 précise du Code de Procédure Civile :


« La procédure participative s'éteint par :
1° L'arrivée du terme de la convention de procédure participative ;
2° La résiliation anticipée et par écrit de cette convention par les parties assistées de leurs
avocats
3° La conclusion d'un accord mettant fin en totalité au différend ou au litige ou
l'établissement d'un acte constatant la persistance de tout ou partie de celui-ci ;
4° L'inexécution par l'une des parties, de la convention ;
5° La saisine du juge, dans le cadre d'une procédure participative aux fins de mise en état,
aux fins de statuer sur un incident, sauf si la saisine émane de l'ensemble des parties. »

Article 1556 du Code de Procédure Civile :


« A l'issue de la procédure conventionnelle et exception faite des demandes en divorce ou en
séparation de corps sur lesquelles il est statué conformément aux dispositions de la section II
du chapitre V du titre Ier du livre III, le juge peut être saisi de l'affaire ou celle-ci être
rétablie à la demande d'une des parties, selon le cas, pour homologuer l'accord des parties
mettant fin en totalité au différend ou au litige, pour homologuer un accord partiel des
parties et statuer sur la partie du litige persistant ou pour statuer sur l'entier litige.
La demande faite au juge par une partie, en application du premier alinéa de l'article 2065
du code civil, pour qu'il statue sur le litige avant le terme de la convention, du fait de son
inexécution par l'autre partie, est formée, instruite et jugée conformément aux règles de
procédure applicables devant ce juge. »

Il convient de rappeler les règles relatives aux actes de procédure d’avocat hors la procédure
participative de mise en état.

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L’article 1546-3 du code de procédure civile prévoit que :

«L'acte de procédure contresigné par avocat est établi conjointement par les avocats des
parties à un litige ayant ou non donné lieu à la saisine d'une juridiction, en dehors ou dans le
cadre d'une procédure participative.
Par actes contresignés par avocats précisés dans la convention de procédure participative,
les parties peuvent notamment :
1° Enumérer les faits ou les pièces qui ne l'auraient pas été dans la convention, sur
l'existence, le contenu ou l'interprétation desquels les parties s'accordent ;
2° Déterminer les points de droit auxquels elles entendent limiter le débat, dès lors qu'ils
portent sur des droits dont elles ont la libre disposition ;
3° Convenir des modalités de communication de leurs écritures ;
4° Recourir à un technicien selon les modalités des articles 1547 à 1554 ;
5° Désigner un conciliateur de justice ou un médiateur ayant pour mission de concourir à la
résolution du litige. L'acte fixe la mission de la personne désignée, le cas échéant, le montant
de sa rémunération et ses modalités de paiement ;
6° Consigner les auditions des parties, entendues successivement en présence de leurs
conseils, comportant leur présentation du litige, leurs prétentions, les questions de leurs
avocats ainsi que leurs réponses et les observations qu'elles souhaitent présenter ;
7° Consigner les déclarations de toute personne acceptant de fournir son témoignage sur les
faits auxquels il a assisté ou qu'il a personnellement constatés, recueillies ensemble par les
avocats, spontanément ou sur leur interrogation. L'acte contient les mentions prévues au
deuxième alinéa de l'article 202. Le témoin fait précéder sa signature de la mention prévue
au troisième alinéa du même article ;
8° Consigner les constatations ou avis donnés par un technicien recueillies ensemble par les
avocats. »

L’article 1374 du code civil dispose que :


«L'acte sous signature privée contresigné par les avocats de chacune des parties ou par l'avocat
de toutes les parties fait foi de l'écriture et de la signature des parties, tant à leur égard qu'à celui
de leurs héritiers ou ayants cause.
La procédure de faux prévue par le code de procédure civile lui est applicable.
Cet acte est dispensé de toute mention manuscrite exigée par la loi. »

Il convient de rappeler également les possibilités d’homologation (article 252 du Code Civil) et de
viser les dispositions suivantes :

- Article 247 du Code Civil :


« Les époux peuvent, à tout moment de la procédure :
1° Divorcer par consentement mutuel par acte sous signature privée contresigné par avocats,
déposé au rang des minutes d'un notaire ;
2° Dans le cas prévu au 1° de l'article 229-2, demander au juge de constater leur accord pour
voir prononcer le divorce par consentement mutuel en lui présentant une convention réglant les
conséquences de celui-ci. »

- Article 247-1 du Code Civil :


« Les époux peuvent également, à tout moment de la procédure, lorsque le divorce aura été
demandé pour altération définitive du lien conjugal ou pour faute, demander au juge de constater

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leur accord pour voir prononcer le divorce pour acceptation du principe de la rupture du
mariage. »

- Article 265-2 du Code Civil :


« Les époux peuvent, pendant l'instance en divorce, passer toutes conventions pour la liquidation
et le partage de leur régime matrimonial.
Lorsque la liquidation porte sur des biens soumis à la publicité foncière, la convention doit être
passée par acte notarié. »

- Article 268 du Code Civil :


« Les époux peuvent, pendant l'instance, soumettre à l'homologation du juge des conventions
réglant tout ou partie des conséquences du divorce.
Le juge, après avoir vérifié que les intérêts de chacun des époux et des enfants sont préservés,
homologue les conventions en prononçant le divorce. »

- Article 373-2-7 du Code Civil :


« Les parents peuvent saisir le juge aux affaires familiales afin de faire homologuer la convention
par laquelle ils organisent les modalités d'exercice de l'autorité parentale et fixent la contribution
à l'entretien et à l'éducation de l'enfant.
Le juge homologue la convention sauf s'il constate qu'elle ne préserve pas suffisamment l'intérêt
de l'enfant ou que le consentement des parents n'a pas été donné librement. »

Les époux pourront soumettre à l’homologation du juge aux affaires familiales les conventions
extrapatrimoniales et patrimoniales qu’ils formaliseraient éventuellement en application des
articles 373-2-7, 265-2 et 268 postérieurement à la présente assignation, étant précisé que le
défendeur sera amené à prendre des conclusions concordantes aux mêmes fins d’homologation.
Ils pourront également formaliser leurs accords par acte sous-signature privé contresigné par
avocats (article 1374 du code civil) ou choisir de divorcer devant avocats par consentement
mutuel.

Enfin, il est vous est rappelé les dispositions des articles 338-1, alinéa 1er du Code de procédure
civile et 388-1 du Code civil :

Article 338-1 du Code Civil :


« Le mineur capable de discernement est informé par le ou les titulaires de l'exercice de l'autorité
parentale, le tuteur ou, le cas échéant, par la personne ou le service à qui il a été confié de son
droit à être entendu et à être assisté d'un avocat dans toutes les procédures le concernant. »

Article 388-1 du Code Civil :


« Dans toute procédure le concernant, le mineur capable de discernement peut, sans préjudice
des dispositions prévoyant son intervention ou son consentement, être entendu par le juge ou,
lorsque son intérêt le commande, par la personne désignée par le juge à cet effet.
Cette audition est de droit lorsque le mineur en fait la demande. Lorsque le mineur refuse d'être
entendu, le juge apprécie le bien-fondé de ce refus. Il peut être entendu seul, avec un avocat ou
une personne de son choix. Si ce choix n'apparaît pas conforme à l'intérêt du mineur, le juge peut
procéder à la désignation d'une autre personne.
L'audition du mineur ne lui confère pas la qualité de partie à la procédure.
Le juge s'assure que le mineur a été informé de son droit à être entendu et à être assisté par un
avocat. »

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Connaissance peut être prise au Greffe de la Chambre de la copie des pièces ci-après mentionnées
et sommation est faite au défendeur de communiquer avant la date de l'audience celles dont il
entend faire état.

Les pièces sur lesquelles la demande est fondée sont indiquées en fin d'acte. Les pièces sur
lesquelles est fondée la demande ci-après exposée sont énumérées, conformément à
l'article 56 du Code de Procédure civile, sur le bordereau annexé à la présente
assignation.
* *

*
OBJET DE LA DEMANDE

A TITRE LIMINAIRE : SUR LA COMPETENCE DE LA JURIDICTION


FRANCAISE

L’article 3 du Règlement du Conseil du 27 novembre 2013 dit « Bruxelles II Bis » précise


« qu’est notamment compétent le juge sur le territoire duquel se trouve la dernière résidence
habituelle des époux dès lors que l’un d’eux y réside encore.

En l’espèce, les deux époux résident habituellement en France et le défendeur demeure encore
au sein de l’ancien domicile conjugal. Le Juge aux Affaires Familiales de MEAUX est donc
compétent pour connaître des mérites de la présente demande.

En outre, l'article 8 du règlement européen n°1259/2010 du 20 décembre 2010 (Rome III)


entré en vigueur le 21 juin 2012 prévoit que, à défaut de choix de la loi applicable par les
époux eux-mêmes, est applicable :

a) la loi de la résidence habituelle des époux au moment de la saisine


de la juridiction; ou, à défaut,
b) de la dernière résidence habituelle des époux, pour autant que cette résidence n’ait pas pris
fin plus d’un an avant la saisine de la juridiction et que l’un des époux réside encore dans cet
État au moment de la saisine de la juridiction ; ou, à défaut,
c) de la nationalité des deux époux au moment de la saisine de la juridiction ou, à défaut,
d) dont la juridiction est saisie

En l'espèce, le dernier domicile commun des époux étant situé en France, la loi française doit
s'appliquer à la présente demande.

I – RAPPEL DES FAITS ET DE LA PROCEDURE :

Madame Altaf BACCOUCHE et Monsieur John SAMWUEL ont contracté mariage le 27


février 2016 par devant l’Officier d’Etat Civil d’IVRY SUR SEINE (94), sans contrat de
mariage préalable de telle sorte qu’ils sont soumis au régime de la communauté de biens
réduite aux acquêts tel que régit par les articles 1400 et suivants du code civil.

De cette union est issu un enfant :

- César SAMWUEL, né le 18 novembre 2016 à ALEXANDRIE (EGYPTE), dont


l’affiliation est établie à l’égard des deux parents.

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Suivant Requête déposée par le Greffe le 09 août 2022, Madame Altaf BACCOUCHE a
demandé que soit ordonnée des mesures de protection pour elle et l’enfant sur le fondement
des Articles 515-9 et suivants du code civil.

Une Ordonnance de protection a été rendue le 09 août 2022, le Juge aux Affaires Familiales
du Tribunal Judiciaire de MEAUX ayant fixé l’affaire à l’audience du 12 août 202 qui a
ordonné :

- Autorité parentale exclusivement exercée la mère.


- Résidence de l’enfant chez la mère.

- A défaut d’autre accord amiable, exercice du droit de visite pour le père une semaine
sur deux, le samedi ou le dimanche pendant six heures à charge pour lui de prévenir
une semaine à l’avance et en fonction des possibilités de l’association en charge du
passage de bras.
- Pour l’exercice des droits de Monsieur John SAMWUEL, l’enfant lui sera remis par
Madame Altaf BACCOUCHE ou une personne de confiance désignée par elle, dans
les locaux de l’Association CERAF 4 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
77500 CHELLES (06 59 57 81 93) en présence des accueillants et selon les modalités
concrètes définies par ceux-ci.
- L’interdiction de sortie de l’enfant César SAMWUEL né le 18 novembre 2016 à
ALEXANDRIE (EGYPTE) du territoire français sans l’autorisation des deux parents.
- Fixé à la somme de 300,00 euros par mois la contribution que doit verser Monsieur
John SAMWUEL, toute l’année, d’avance et avant le 5 de chaque mois, à Madame
Altaf BACCOUCHE pour contribuer aux charges du mariage.

La demanderesse entend solliciter le prononcé du divorce suivant argumentaire ci-après


développé.

II- SUR LES MESURES PROVISOIRES ENTRE EPOUX

1- Sur l’attribution du domicile conjugal

Madame Altaf BACCOUCHE sollicite l’attribution du domicile conjugal, s’agissant d’un


bien en location, à charge pour elle d’en régler les frais y afférents.

Madame Altaf BACCOUCHE sollicite la somme de 400 euros mensuels au titre du devoir de
secours de par la disparité des revenus.

2- Sur l’enfant commun

La demanderesse entend solliciter :

- Autorité parentale exclusivement exercée la mère.


- Résidence de l’enfant chez la mère.
- La fixation d’un droit de visite médiatisé
- La somme de 400,00 euros par mois la contribution que doit verser Monsieur John
SAMWUEL, toute l’année, d’avance et avant le 5 de chaque mois, à Madame Altaf
BACCOUCHE.

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III - SUR LE FOND : DEMANDE EN DIVORCE ET SES CONSEQUENCES

A – SUR LE FOND DU DIVORCE :

Que Madame Altaf BACCOUCHE entendra solliciter le prononcé du divorce dans ses
premières écritures.

B-SUR LES CONSEQUENCES DU DIVORCE

1 – SUR LA REVOCATION DES DONATIONS :

Madame Altaf BACCOUCHE entend voir juger qu’en vertu de l’Article 265 du Code Civil la
présente décision portera révocation de plein droit des avantages matrimoniaux qui ne
prennent effet qu’à la dissolution du régime matrimonial ou au décès de l’un des Epoux.

2– SUR LA LIQUIDATION DES INTERETS PATRIMONIAUX :

L’Article 257-2 du Code Civil disposent qu’« à peine d'irrecevabilité, la demande


introductive d'instance comporte une proposition de règlement des intérêts pécuniaires et
patrimoniaux des époux ».

Madame Altaf BACCOUCHE et Monsieur John SAMWUEL ont contracté mariage le 27


février 2016 par devant l’Officier d’Etat Civil d’IVRY SUR SEINE (94), sans contrat de
mariage préalable de telle sorte qu’ils sont soumis au régime de la communauté de biens
réduite aux acquêts tel que régit par les articles 1400 et suivants du code civil.

Les deux parties seront renvoyées amiablement à faire procéder à la liquidation de la


communauté.

Madame Altaf BACCOUCHE indique que la communauté n’est détentrice d’aucun actif ni de
passif.

Toutefois, les deux parties seront renvoyées amiablement afin de faire procéder à la
liquidation.

3 – SUR LA DATE DES EFFETS DU DIVORCE :


Que la date des effets du divorce sera fixée au jour de l’Ordonnance de Protection, soit le 12
août 2022.

4 -SUR LA DEMANDE DE PRESTATION COMPENSATOIRE

Madame Altaf BACCOUCHE est arrivée en France en octobre 2017 de manière définitive.

Le mariage a été célébré en France en France en 2016.

Madame Altaf BACCOUCHE a suivi des études dans son pays de naissance et dispose d’un
diplôme BAC + 3 en études de droit mais non reconnu en France en l’état et cela nécessiterait
de reprendre des études aux fins d’obtenir une équivalence.

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Celle-ci n’est pas en mesure de reprendre des études étant mère d’un jeune enfant et ayant
vécuides violences de la part de son époux.

Madame Altaf BACCOUCHE, méritante a pu trouver une activité salariée d’agent d’accueil
dans un syndic et perçoit un revenu mensuel à hauteur du SMIC.

Madame Altaf BACCOUCHE entend former une demanda au titre la prestation


compensatoire de 20.000 euros.

§ SUR L’ENFANT COMMUN

Madame Altaf BACCOUCHE sollicite :

- Autorité parentale exclusivement exercée la mère.


- Résidence de l’enfant chez la mère.
- La fixation d’un droit de visite médiatisé
- La somme de 400,00 euros par mois la contribution que doit verser Monsieur John
SAMWUEL, toute l’année, d’avance et avant le 5 de chaque mois, à Madame Altaf
BACCOUCHE.

PAR CES MOTIFS

Vu les articles 840 et suivants, 1109 du Code de Procédure Civile,


Vu les articles 254 à 256 du Code Civil,
Vu les articles 372 et suivants du Code Civil,
Vu l’article 371-2 du Code Civil,
Vu l’article 251 du Code Civil,
Vu les articles 264 et 265 du Code Civil,
Vu les articles 257-2, 262- et 267 du Code Civil,
Vu les articles 270 et 271 du Code Civil,

Il est demandé au Juge aux Affaires Familiales de MEAUX de :

I - SUR LES MESURES PROVISOIRES ENTRE EPOUX

ATTRIBUER à Madame Altaf BACCOUCHE l’attribution du domicile conjugal, s’agissant


d’un bien en location, à charge pour elle d’en régler les frais y afférents.

CONDAMNER Monsieur John SAMWUEL à la somme de 400 euros au titre du devoir de


secours.

FIXER l’autorité parentale exclusive au bénéfice de Madame BACCOUCHE.

FIXER la résidence de l’enfant au domicile de Madame BACCOUCHE.

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FIXER un droit de visite médiatisé au bénéfice de Monsieur John SAMUEL.

FIXER à la somme de 400,00 euros par mois la contribution que doit verser Monsieur John
SAMWUEL, toute l’année, d’avance et avant le 5 de chaque mois, à Madame Altaf
BACCOUCHE.

II- SUR LES MESURES AU FOND : SUR LE PRONONCE DU


DIVORCE ET SES CONSEQUENCES

PRONONCER le divorce sur le fondement de l’Article qui sera formalisé dans le cadre des
premières écritures au fond.

ORDONNER en conséquence que le dispositif du Jugement à intervenir soit mentionné en


marge de l'acte de mariage ainsi qu’en marge des actes de naissance de :

Madame Altaf BACCOUCHE, Epouse SAMWUEL


Née le 06 septembre 1989 à TUNIS (TUNISIE)
et
Monsieur John SAMWUEL
Né le 1er septembre 1989 à EL KOUSSIA – ASSIUT (EGYPTE)

CONSTATER que Madame Altaf BACCOUCHE a établi une proposition des règlements
pécuniaires.

CONSTATER la révocation de plein droit des avantages matrimoniaux qui ne prennent effet
qu’à la dissolution du régime matrimonial ou au décès de l’un des Epoux.

FIXER la date des effets du divorce au 12 août 2022.

CONDAMNER Monsieur John SAMWUEL à la somme de 20.000 euros au titre de la


prestation compensatoire.

FIXER l’exercice de l’autorité parentale exclusivement par la mère.

FIXER la résidence de l’enfant chez la mère.

FIXER un droit de visite pour le père médiatisé

FIXER à la somme de 400,00 euros par mois la contribution que doit verser Monsieur John
SAMWUEL, toute l’année, d’avance et avant le 5 de chaque mois, à Madame Altaf
BACCOUCHE.

STATUER ce que de droit quant aux dépens

SOUS TOUTES RESERVES


ET CE SERA JUSTICE

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Pièces communiquées suivant bordereau

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