Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
A LA REQUÊTE DE :
De nationalité française
Au cabinet duquel il est fait élection de domicile et qui se constitue sur la présente requête et ses
suites.
D’une part,
ET CONJOINTEMENT :
De nationalité française
Au cabinet duquel il est fait élection de domicile et qui se constitue sur la présente requête et ses
suites. D’autre part,
1
Conformément aux dispositions de l’article 1107 du Code de procédure civile, information est
donnée que cette affaire est fixée à l'audience d'orientation et sur mesures provisoires qui se
tiendra le VENDREDI 15 DECEMBRE 2023 à 9H00 devant le juge de la mise en état du tribunal
judiciaire de BESANCON, situé 1 rue Megevand à 25000 BESANCON.
En application de l’article 1117 al. 2 du Code de procédure civile, il est immédiatement précisé que
les requérants renoncent à formuler une demande de mesures provisoires relatives aux articles 254
à 256 du Code civil.
Rappelant que, en application des articles 789, 791 et 1117 al. 2, du Code de procédure civile,
chaque partie conserve la possibilité de saisir le juge de la mise en état d'une première demande de
mesures provisoires avant la clôture des débats, par conclusions qui lui sont spécialement
adressées.
L’article L 212-5-1 du Code de l’organisation judiciaire dispose que « Devant le tribunal judiciaire,
la procédure peut, à l'initiative des parties lorsqu'elles en sont expressément d'accord, se dérouler
sans audience. En ce cas, elle est exclusivement écrite.
Toutefois, le tribunal peut décider de tenir une audience s'il estime qu'il n'est pas possible de
rendre une décision au regard des preuves écrites ou si l'une des parties en fait la demande. »
Information et/ou offre de médiation familiale.- Conformément aux dispositions de l'article 252
du Code civil, il est précisé la possibilité de recourir à la médiation familiale, introduite dans les
articles du Code civil suivants et s'appliquant selon les dispositions des articles 131-1 à 131-15
(médiation judiciaire) et 1530 à 1535 (médiation conventionnelle) du Code de procédure civile.
Aux termes de l’article 373-2-10 du Code civil, « En cas de désaccord, le juge s'efforce de
concilier les parties.
À l'effet de faciliter la recherche par les parents d'un exercice consensuel de l'autorité parentale,
le juge peut leur proposer une mesure de médiation et, après avoir recueilli leur accord, désigner
un médiateur familial pour y procéder, y compris dans la décision statuant définitivement sur les
modalités d'exercice de l'autorité parentale.
Il peut de même leur enjoindre, sauf si des violences ont été commises par l'un des parents sur
l'autre parent ou sur l'enfant, de rencontrer un médiateur familial qui les informera sur l'objet et
le déroulement de cette mesure ».
2
En l’espèce, il n’est pas utile de recourir à une médiation dans la mesure où la présente requête
conjointe règle l’ensemble des mesures relatives au divorce des époux, et ce d’un commun
accord.
Rappel des possibilités de demandes d'homologation : Accords sur le fond du divorce et accords
patrimoniaux et extrapatrimoniaux.- Conformément aux dispositions de l'article 252 du Code
civil, il est rappelé les dispositions des articles 247, 247-1, 265- 2, 268 et 373-2-7 du Code civil
relatifs à l'homologation des accords partiels ou complets des parties sur les modalités d'exercice
de l'autorité parentale et les conséquences du divorce :
L’article 247 du Code civil dispose que : « Les époux peuvent, à tout moment de la procédure :
1° Divorcer par consentement mutuel par acte sous signature privée contresigné par
avocats, déposé au rang des minutes d'un notaire ;
2° Dans le cas prévu au 1° de l'art. 229-2, demander au juge de constater leur accord pour
voir prononcer le divorce par consentement mutuel en lui présentant une convention
réglant les conséquences de celui-ci. »
Selon l’article 247-1 du Code civil, « Les époux peuvent également, à tout moment de la
procédure, lorsque le divorce aura été demandé pour altération définitive du lien conjugal ou
pour faute, demander au juge de constater leur accord pour voir prononcer le divorce pour
acceptation du principe de la rupture du mariage. »
Pendant l’instance en divorce, les époux peuvent passer toutes les conventions pour la
liquidation et le partage de leur régime matrimonial, sur le fondement de l’article 265-2 du Code
civil.
Les époux disposent de la faculté de soumettre à l’homologation du juge les conventions réglant
tout ou partie des conséquences du divorce, aux termes de l’article 268 du Code civil.
L’article 373-2-7 du Code civil prévoit que « Les parents peuvent saisir le juge aux affaires
familiales afin de faire homologuer la convention par laquelle ils organisent les modalités
d'exercice de l'autorité parentale et fixe la contribution à l'entretien et à l'éducation de l'enfant ;
Le juge homologue la convention sauf s'il constate qu'elle ne préserve pas suffisamment l'intérêt
de l'enfant ou que le consentement des parents n'a pas été donné librement. »
En l’espèce les époux ont pu trouver des accords qu’ils soumettent à l'homologation du juge aux
affaires familiales en lui présentant les conventions extrapatrimoniales et/ou patrimoniales qu'ils
auront, le cas échéant, formalisé en application des articles 373-2-7, 265-2 et 268 du Code civil.
OBJET DE LA DEMANDE
Les époux sollicitent conjointement de Madame ou Monsieur le Juge aux Affaires Familiales du
Tribunal Judiciaire de BESANCON le prononcé de leur divorce par application des dispositions
de l'article 233 Code civil ainsi que l'homologation de la convention annexée à la présente
requête et réglant leur situation réciproque et les conséquences de leur divorce.
3
FAITS ET SITUATION FINANCIERE DES PARTIES
A- LES FAITS :
Les époux n’ont pas fait précéder leur union d’un contrat de mariage et leur régime n'a subi
aucune modification de telle sorte qu'ils sont soumis au régime de la communauté de biens réduite
aux acquêts tel que prévu par les articles 1400 et suivants du code civil.
Pièce n°2 : extrait d’acte de mariage
2. Enfants
Pièces n°3 et 4 : extraits d’actes de naissance des enfants et copie livret famille
4
B- SITUATION FINANCIERE ET PATRIMONIALE DES EPOUX
Il perçoit un revenu estimé à environ 23400 € par an, soit environ 1950€ nets/mois, comme en
attestent les pièces jointes.
Pièce n°5 et 6 : avis imposition 2021 sur revenus 2020 et bulletins de salaire M. SEURRE
Pièce n°9 : déclaration sur l’honneur de M. SEURRE
Il est temporairement hébergé dans sa famille et ne supporte donc plus de charges particulières,
étant dans l’attente de faire l’acquisition d’un nouveau logement.
Monsieur Richard SEURRE est propriétaire en communauté avec son épouse d’une maison située
à VORGES LES PINS : il n’a pas d’autre bien immobilier pour l’instant. Les époux vont mettre en
vente cette maison, après le divorce.
S’il fait une acquisition, elle sera postérieure au dépôt de la requête en divorce et sera ainsi
considérée comme un bien propre de l’époux, une fois le divorce prononcé, ce que son épouse a
reconnu.
Elle perçoit un revenu d’environ 30 000 € par an, soit 2500€ nets /mois.
Elle est propriétaire en commun avec son époux de la maison d’habitation située à VORGES LES
PINS.
Elle vit seule et assume les charges incompressibles suivantes, par mois :
Taxe foncière 63
Eau 58
Ordures 15
Mutuelle 68
Loyer ou accession propriété et charges 0
Assurances 100
Chauffage/électricité + FUEL 70 + 200
Impôts revenus 206
5
Téléphone + internet 50
Total 830
Les époux sont propriétaires en commun d’une maison située 6 rue des Ecoles à 25320 VORGES
LES PINS.
Dans un premier temps, les époux souhaitent conserver ce bien qu’ils mettront en vente
ultérieurement, une fois que l’épouse aura pu trouver un autre bien immobilier qui lui convient
pour y résider ; Monsieur SEURRE regarde aussi activement de son côté pour trouver un bien
immobilier à acheter et pouvoir s’y installer dès le prononcé du divorce.
Il n’existe pas d’autre patrimoine commun notable, hormis des véhicules automobiles appartenant
à chacun des époux, et leurs comptes bancaires et livrets d’épargne respectifs qui sont décrits dans
leurs déclarations sur l’honneur, et sont équivalents à environ 80.000€ chacun.
A- LE FONDEMENT DU DIVORCE
Les époux demandent conjointement que leur divorce soit prononcé pour acceptation du
principe de la rupture, sur le fondement de l’article 233 du Code civil
Ils joignent à la présente requête un acte sous signature privée des parties et contresigné par
avocats portant acceptation du principe de la rupture, datant de moins de 6 mois.
Selon l’article 251 du Code civil: « L'époux qui introduit l'instance en divorce peut indiquer les
motifs de sa demande si celle-ci est fondée sur l'acceptation du principe de la rupture du mariage
ou l'altération définitive du lien conjugal. Hors ces deux cas, le fondement de la demande doit
être exposé dans les premières conclusions au fond. »
L’article 233 du Code civil dispose que « le divorce peut être demandé par l'un ou l'autre des
époux ou par les deux lorsqu'ils acceptent le principe de la rupture du mariage sans
considération des faits à l'origine de celle-ci ».
6
S'il est établi avant la demande en divorce, il est annexé à la requête introductive d’instance
formée conjointement par les parties. En cours d'instance, il est transmis au juge de la mise en
état.
A peine de nullité, cet acte rappelle les mentions du quatrième alinéa de l'article 233 du Code
civil ».
L’article 233 alinéa 4 prévoit que « L’acceptation n’est pas susceptible de rétractation même par
la voie de l’appel. »
En l’espèce, les époux demandent conjointement le prononcé de leur divorce dès lors qu’ils ont
accepté le principe de la rupture du mariage, accord constaté dans l’acte sous-seing privé
contresigné par leurs avocats datant de moins de 6 mois, annexé à la présente requête.
Ils déclarent expressément avoir été informés du caractère définitif de leur accord sur le principe
du divorce et de son acceptation sans considération des faits à l’origine de celui-ci, sans
possibilité de se rétracter, même en appel.
Aux termes de l'article 264 du code civil, il est rappelé qu'à la suite du divorce, chacun des époux
perd l'usage du nom de son conjoint.
L'un des époux peut néanmoins conserver l'usage du nom de l'autre, avec l'accord de celui-ci.
Cette autorisation n’est pas révocable à l’avenir.
Les époux n’entendent pas user de la faculté qui lui est offerte par le deuxième alinéa de
l’article265 du code civil de renoncer à la révocation de plein droit des dispositions à cause de
mort, donation à venir et tous avantages matrimoniaux faits en eux.
En conséquence, en vertu de l’article 265 du Code civil, la présente décision emportera révocation
de plein droit des avantages matrimoniaux qui ne prennent effet qu’à la dissolution du régime
matrimonial ou au décès de l’un des époux et des dispositions à cause de mort qu’il a pu accorder
envers son conjoint par contrat de mariage ou pendant l’union.
7
- de l'article 270 du Code civil :
« Le divorce met fin au devoir de secours entre époux. L'un des époux peut être tenu de verser à
l’autre une prestation destinée à compenser, autant qu’il est possible, la disparité que la rupture du
mariage crée dans les conditions de vie respectives. Cette prestation a un caractère forfaitaire. Elle
prend la forme d'un capital dont le montant est fixé par le juge.
Toutefois, le juge peut refuser d'accorder une telle prestation si l'équité le commande, soit en
considération des critères prévus à l’article 271, soit lorsque le divorce est prononcé aux torts
exclusifs de l’époux qui demande le bénéfice de cette prestation, au regard des circonstances
particulières de la rupture ».
« La prestation compensatoire est fixée selon les besoins de l'époux à qui elle est versée et les
ressources de l'autre en tenant compte de la situation au moment du divorce et de l'évolution de
celle-ci dans un avenir prévisible ».
Les époux se sont séparés le 01.06.2023, soit après plus de 24 ans de mariage.
Monsieur Richard SEURRE a fait le choix de poursuivre son activité sous un régime d’intérim, qui
est plus souple et qui lui convient mieux.
Ses revenus sont inférieurs d’environ 7000 € par an à ceux de son épouse.
Toutefois, il estime qu’il n’a pas fait de sacrifice particulier pour sa carrière ni pour l’éducation des
enfants, et précise qu’il a, par le passé, parfois mieux gagné sa vie que son épouse.
Le couple a investi en commun dans une maison située à VORGES LES PINS qu’ils envisagent de
revendre d’ici quelques temps lorsque l’épouse aura pu retrouver un bien immobilier qui lui
correspond.
8
De son côté Monsieur Richard SEURRE recherche déjà activement un nouveau bien immobilier et
dans l’attente il est temporairement domicilié chez sa sœur à CHEMAUDIN.
La fille cadette Justine reste hébergée dans l’ancien domicile conjugal, mais elle travaille à temps
complet et est désormais totalement autonome sur le plan financier.
Compte tenu des dispositions des articles 270 et suivants du code civil et eu égard aux éléments
d’appréciation exprimés aux termes de l’article 271 dudit code, les époux considèrent qu’il n’existe
pas de disparité dans leurs situations de vies respectives et, pour des raisons personnelles à chacun
des époux, ils conviennent qu’il n’y a pas lieu au versement d’une prestation compensatoire au
profit de l’un d’entre eux.
Les parties expriment ici un choix librement décidé et parfaitement éclairé en fonction de
l’ensemble des critères légaux ci-dessus détaillés et loyalement renseignés par chacune d’entre
elles. Leur choix final est le fruit d’une réflexion approfondie, menée au vu de ces critères légaux,
pondérés par les raisons personnelles ayant conduit à la cessation du mariage et à la volonté d’y
mettre fin d’une manière amiable.
Les époux déclarent expressément s’être prononcés sur l’absence de prestation compensatoire après
échanges avec leurs avocats et au vu de l’ensemble de ces considérations, tant légales que
personnelles, ils sont informés et admettent que le résultat final n’est pas forcément l’identique de
ce qu’il pourrait être si la prestation compensatoire avait été fixée par voie contentieuse et
judiciaire.
Conformément aux dispositions de l’article 262-1 alinéa 2 du Code civil, les époux entendent faire
remonter les effets du divorce dans leur rapports patrimoniaux à la date à laquelle ils ont cessé de
cohabiter et de collaborer, à savoir le 01.06.2023.
Les époux sont propriétaires d’un bien immobilier commun qui constitue le domicile conjugal
actuellement occupé par l’épouse. Cette occupation sera gratuite durant la procédure de
divorce : une fois le divorce prononcé et passé en force de chose jugée, il est rappelé que les
textes sur l’indivision post communautaire prévoient qu’en principe, le coindivisaire qui
occupe privativement un bien indivis peut se voir réclamer une indemnité mensuelle en
contrepartie.
Chacun d’entre eux conservera le véhicule qui lui appartient et dont il a déjà conservé la
jouissance, ainsi que leurs propres comptes et avoirs bancaires.
9
2- Les conséquences du divorce sur les enfants
Les deux enfants nés de l’union de Monsieur SEURRE et de Madame CAILHOL sont toutes deux
majeures et indépendantes.
Les époux demandent conjointement à Madame ou Monsieur le Juge aux Affaires Familiales du
Tribunal Judiciaire de BESANCON de bien vouloir :
CONSTATER la réalité de leur mutuelle volonté et libre accord sur le principe du divorce au
regard de l’acte sous signature privée des parties et contresigné par avocats, datant de moins de
six mois, annexé à la présente requête ;
PRONONCER le divorce des époux Richard SEURRE et Patricia CAILHOL par acceptation du
principe de la rupture du mariage sans considération des faits à l’origine de celle-ci, par
application de l’article 233 du Code civil.
10
DONNER ACTE à Madame CAILHOL qu’elle ne sollicite pas de conserver l’usage du nom
marital à l’issue du divorce, en application de l’article 264 du code civil et dire et juger qu’elle
reprendra l’usage de son nom.
CONSTATER que Monsieur Richard SEURRE et Madame Patricia CAILHOL ont formulé une
proposition de règlement des intérêts pécuniaires et patrimoniaux des époux, conformément aux
exigences de l’article 252 du Code civil ;
RENVOYER les parties devant tel Notaire qu’il leur plaira de choisir, pour liquider et partager
amiablement leur régime matrimonial.
ORDONNER la révocation des avantages matrimoniaux consentis par l’un des époux envers
l’autre, en application de l’article 265 du Code civil ;
FIXER la date des effets du divorce entre époux au 01.06.2023, en application de l’article 262-1
du Code civil ;
CONSTATER qu’aucun des époux ne réclame de prestation compensatoire et ce après avoir été
avisés du caractère irrévocable de leur renonciation.
CONSTATER que les enfants sont majeurs et indépendants et qu’il n’y a pas lieu de réglementer
la situation.
LAISSER à la charge de chacune des parties ses propres frais irrépétibles et ses frais et dépens.
Pièce jointe à la requête : déclaration d’acceptation du principe du divorce par acte d’avocats
signée par les deux époux
11
4. Livret de famille
5. Avis d’imposition 2021 sur les revenus de 2020 de Monsieur Richard SEURRE
6. Bulletins de salaire PROMAN de Monsieur SEURRE
7. Courrier manuscrit de Madame SEURRE Patricia du 30.09.2022
8. Déclaration sur l’honneur de Mme SEURRE Patricia
9. Déclaration sur l’honneur de M. SEURRE
12