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A Madame, Monsieur le Juge aux affaires familiales

près le Tribunal judiciaire de BESANCON

REQUETE CONJOINTE AFIN DE DIVORCE

(Articles 233 du Code civil)

A LA REQUÊTE DE :

Monsieur SEURRE Richard, Serge, Marie

Né le 14 novembre 1962 à BESANCON (25)

De nationalité française

Exerçant la profession de Menuisier – Plaquiste en intérim

Demeurant Chez Mme RIASSE Bernadette, 8 Chemin de Maître Nicolas 25320


CHEMAUDIN

Ayant pour avocat :

M° Julie DUFOUR, Avocate associée au sein de la SELARL Julie DUFOUR

Avocat inscrit au Barreau de BESANCON

Demeurant 14, Rue La Fayette 25000 BESANCON

Au cabinet duquel il est fait élection de domicile et qui se constitue sur la présente requête et ses
suites.

D’une part,

ET CONJOINTEMENT :

Madame CAILHOL Patricia, Marie-Noëlle, épouse SEURRE

Née le 8 janvier 1964 à BESANCON (25)

De nationalité française

Exerçant la profession de Technicienne de Laboratoire au CHU - Fonctionnaire

Demeurant à 6 rue des Ecoles

25320 VORGES LES PINS

Ayant pour avocat :

Maître Brigitte BERTIN

Avocat inscrit au Barreau de BESANCON exerçant à titre individuel

Demeurant 11 B rue Christiaan Huygens 25000 BESANCON

Au cabinet duquel il est fait élection de domicile et qui se constitue sur la présente requête et ses
suites. D’autre part,

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Conformément aux dispositions de l’article 1107 du Code de procédure civile, information est
donnée que cette affaire est fixée à l'audience d'orientation et sur mesures provisoires qui se
tiendra le VENDREDI 15 DECEMBRE 2023 à 9H00 devant le juge de la mise en état du tribunal
judiciaire de BESANCON, situé 1 rue Megevand à 25000 BESANCON.

Renonciation à l’audience sur mesures provisoires

En application de l’article 1117 al. 2 du Code de procédure civile, il est immédiatement précisé que
les requérants renoncent à formuler une demande de mesures provisoires relatives aux articles 254
à 256 du Code civil.

Rappelant que, en application des articles 789, 791 et 1117 al. 2, du Code de procédure civile,
chaque partie conserve la possibilité de saisir le juge de la mise en état d'une première demande de
mesures provisoires avant la clôture des débats, par conclusions qui lui sont spécialement
adressées.

Choix de la procédure sans audience

L’article L 212-5-1 du Code de l’organisation judiciaire dispose que « Devant le tribunal judiciaire,
la procédure peut, à l'initiative des parties lorsqu'elles en sont expressément d'accord, se dérouler
sans audience. En ce cas, elle est exclusivement écrite.

Toutefois, le tribunal peut décider de tenir une audience s'il estime qu'il n'est pas possible de
rendre une décision au regard des preuves écrites ou si l'une des parties en fait la demande. »

RAPPEL DES REGLES RELATIVES A LA MEDIATION

Information et/ou offre de médiation familiale.- Conformément aux dispositions de l'article 252
du Code civil, il est précisé la possibilité de recourir à la médiation familiale, introduite dans les
articles du Code civil suivants et s'appliquant selon les dispositions des articles 131-1 à 131-15
(médiation judiciaire) et 1530 à 1535 (médiation conventionnelle) du Code de procédure civile.

L’article 255, 1° et 2° du Code civil dispose que : « Le juge peut notamment :


1° Proposer aux époux une mesure de médiation et, après avoir recueilli leur accord,
désigner un médiateur familial pour y procéder ;
2° Enjoindre aux époux de rencontrer un médiateur familial qui les informera sur l'objet
et le déroulement de la médiation ».

Aux termes de l’article 373-2-10 du Code civil, « En cas de désaccord, le juge s'efforce de
concilier les parties.

À l'effet de faciliter la recherche par les parents d'un exercice consensuel de l'autorité parentale,
le juge peut leur proposer une mesure de médiation et, après avoir recueilli leur accord, désigner
un médiateur familial pour y procéder, y compris dans la décision statuant définitivement sur les
modalités d'exercice de l'autorité parentale.

Il peut de même leur enjoindre, sauf si des violences ont été commises par l'un des parents sur
l'autre parent ou sur l'enfant, de rencontrer un médiateur familial qui les informera sur l'objet et
le déroulement de cette mesure ».

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En l’espèce, il n’est pas utile de recourir à une médiation dans la mesure où la présente requête
conjointe règle l’ensemble des mesures relatives au divorce des époux, et ce d’un commun
accord.

RAPPEL DES REGLES RELATIVES A L’HOMOLOGATION DES ACCORDS

Rappel des possibilités de demandes d'homologation : Accords sur le fond du divorce et accords
patrimoniaux et extrapatrimoniaux.- Conformément aux dispositions de l'article 252 du Code
civil, il est rappelé les dispositions des articles 247, 247-1, 265- 2, 268 et 373-2-7 du Code civil
relatifs à l'homologation des accords partiels ou complets des parties sur les modalités d'exercice
de l'autorité parentale et les conséquences du divorce :

L’article 247 du Code civil dispose que : « Les époux peuvent, à tout moment de la procédure :
1° Divorcer par consentement mutuel par acte sous signature privée contresigné par
avocats, déposé au rang des minutes d'un notaire ;
2° Dans le cas prévu au 1° de l'art. 229-2, demander au juge de constater leur accord pour
voir prononcer le divorce par consentement mutuel en lui présentant une convention
réglant les conséquences de celui-ci. »

Selon l’article 247-1 du Code civil, « Les époux peuvent également, à tout moment de la
procédure, lorsque le divorce aura été demandé pour altération définitive du lien conjugal ou
pour faute, demander au juge de constater leur accord pour voir prononcer le divorce pour
acceptation du principe de la rupture du mariage. »

Pendant l’instance en divorce, les époux peuvent passer toutes les conventions pour la
liquidation et le partage de leur régime matrimonial, sur le fondement de l’article 265-2 du Code
civil.

Les époux disposent de la faculté de soumettre à l’homologation du juge les conventions réglant
tout ou partie des conséquences du divorce, aux termes de l’article 268 du Code civil.

L’article 373-2-7 du Code civil prévoit que « Les parents peuvent saisir le juge aux affaires
familiales afin de faire homologuer la convention par laquelle ils organisent les modalités
d'exercice de l'autorité parentale et fixe la contribution à l'entretien et à l'éducation de l'enfant ;

Le juge homologue la convention sauf s'il constate qu'elle ne préserve pas suffisamment l'intérêt
de l'enfant ou que le consentement des parents n'a pas été donné librement. »

En l’espèce les époux ont pu trouver des accords qu’ils soumettent à l'homologation du juge aux
affaires familiales en lui présentant les conventions extrapatrimoniales et/ou patrimoniales qu'ils
auront, le cas échéant, formalisé en application des articles 373-2-7, 265-2 et 268 du Code civil.

OBJET DE LA DEMANDE

Les époux sollicitent conjointement de Madame ou Monsieur le Juge aux Affaires Familiales du
Tribunal Judiciaire de BESANCON le prononcé de leur divorce par application des dispositions
de l'article 233 Code civil ainsi que l'homologation de la convention annexée à la présente
requête et réglant leur situation réciproque et les conséquences de leur divorce.

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FAITS ET SITUATION FINANCIERE DES PARTIES

A- LES FAITS :

1. Mariage et régime matrimonial

Monsieur Richard SEURRE, de nationalité française, et Madame Patricia CAILHOL, de nationalité


française, se sont mariés le 6 juin 1998 par devant l’officier de l’état civil de la mairie de
CHATILLON-LE-DUC (25870)

Les époux n’ont pas fait précéder leur union d’un contrat de mariage et leur régime n'a subi
aucune modification de telle sorte qu'ils sont soumis au régime de la communauté de biens réduite
aux acquêts tel que prévu par les articles 1400 et suivants du code civil.
Pièce n°2 : extrait d’acte de mariage

2. Enfants

De cette union sont issus deux enfants :

- Nom et prénoms : Mélanie, Marie, Bernadette SEURRE


- Date et lieu de naissance : le 4 août 1999 à BESANCON (DOUBS)
- Nationalité : française
- Profession : salariée secrétaire médicale
- Domicile : à Besançon 4 rue Voirin

- Nom et prénoms : Justine, Marie, Florence SEURRE


- Date et lieu de naissance : le 18 novembre 2003 à BESANCON (DOUBS)
- Nationalité : française
- Profession : coiffeuse salariée
- Domicile : pour l’instant, toujours 6 rue des Ecoles à 25320 VORGES LES PINS, chez la
mère, mais il est précisé que l’enfant est autonome et indépendante.

Pièces n°3 et 4 : extraits d’actes de naissance des enfants et copie livret famille

3. Séparation et résidences des époux.

Les époux vivent séparément depuis le 01.06.2023 :

- Monsieur : Chez Mme RIASSE Bernadette, 8 Chemin de Maître Nicolas 25320


CHEMAUDIN
- Madame : 6 rue des Ecoles à 25320 VORGES LES PINS

Monsieur Richard SEURRE réside temporairement dans sa famille, depuis le 01.06.2023 : il


recherche activement un bien immobilier qu’il envisage d’acheter en propre, dès que la procédure
sera inscrite au rôle du Tribunal.

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B- SITUATION FINANCIERE ET PATRIMONIALE DES EPOUX

1. La situation de Monsieur Richard SEURRE

Monsieur Richard SEURRE travaille en intérim comme Menuisier-Plaquiste.

Il perçoit un revenu estimé à environ 23400 € par an, soit environ 1950€ nets/mois, comme en
attestent les pièces jointes.

Pièce n°5 et 6 : avis imposition 2021 sur revenus 2020 et bulletins de salaire M. SEURRE
Pièce n°9 : déclaration sur l’honneur de M. SEURRE

Il est temporairement hébergé dans sa famille et ne supporte donc plus de charges particulières,
étant dans l’attente de faire l’acquisition d’un nouveau logement.

Monsieur Richard SEURRE est propriétaire en communauté avec son épouse d’une maison située
à VORGES LES PINS : il n’a pas d’autre bien immobilier pour l’instant. Les époux vont mettre en
vente cette maison, après le divorce.

S’il fait une acquisition, elle sera postérieure au dépôt de la requête en divorce et sera ainsi
considérée comme un bien propre de l’époux, une fois le divorce prononcé, ce que son épouse a
reconnu.

Pièce n°7: courrier manuscrit de Madame SEURRE Patricia du 30.09.2022

2. La situation de Madame SEURRE née CAILHOL Patricia

Madame Patricia CAILHOL exerce la profession de Technicienne de Laboratoire au sein du CHU


de BESANCON : elle est fonctionnaire.

Elle perçoit un revenu d’environ 30 000 € par an, soit 2500€ nets /mois.

Pièce n°8 : déclaration sur l’honneur de Madame SEURRE

Elle est propriétaire en commun avec son époux de la maison d’habitation située à VORGES LES
PINS.
Elle vit seule et assume les charges incompressibles suivantes, par mois :

Taxe foncière 63
Eau 58
Ordures 15
Mutuelle 68
Loyer ou accession propriété et charges 0
Assurances 100
Chauffage/électricité + FUEL 70 + 200
Impôts revenus 206

5
Téléphone + internet 50
Total 830

3. Le patrimoine des époux

Les époux sont propriétaires en commun d’une maison située 6 rue des Ecoles à 25320 VORGES
LES PINS.

Elle est intégralement payée à ce jour.

Dans un premier temps, les époux souhaitent conserver ce bien qu’ils mettront en vente
ultérieurement, une fois que l’épouse aura pu trouver un autre bien immobilier qui lui convient
pour y résider ; Monsieur SEURRE regarde aussi activement de son côté pour trouver un bien
immobilier à acheter et pouvoir s’y installer dès le prononcé du divorce.

Il n’existe pas d’autre patrimoine commun notable, hormis des véhicules automobiles appartenant
à chacun des époux, et leurs comptes bancaires et livrets d’épargne respectifs qui sont décrits dans
leurs déclarations sur l’honneur, et sont équivalents à environ 80.000€ chacun.

LE FOND : PRONONCE ET EFFETS DU DIVORCE

A- LE FONDEMENT DU DIVORCE

Les époux demandent conjointement que leur divorce soit prononcé pour acceptation du
principe de la rupture, sur le fondement de l’article 233 du Code civil

Ils joignent à la présente requête un acte sous signature privée des parties et contresigné par
avocats portant acceptation du principe de la rupture, datant de moins de 6 mois.

Selon l’article 251 du Code civil: « L'époux qui introduit l'instance en divorce peut indiquer les
motifs de sa demande si celle-ci est fondée sur l'acceptation du principe de la rupture du mariage
ou l'altération définitive du lien conjugal. Hors ces deux cas, le fondement de la demande doit
être exposé dans les premières conclusions au fond. »

L’article 233 du Code civil dispose que « le divorce peut être demandé par l'un ou l'autre des
époux ou par les deux lorsqu'ils acceptent le principe de la rupture du mariage sans
considération des faits à l'origine de celle-ci ».

Aux termes de l’article 1123-1 du Code de procédure civile, « L'acceptation du principe de la


rupture du mariage sans considération des faits à l'origine de celle-ci peut aussi résulter d'un acte
sous signature privée des parties et contresigné par avocats dans les six mois précédant la
demande en divorce ou pendant la procédure.

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S'il est établi avant la demande en divorce, il est annexé à la requête introductive d’instance
formée conjointement par les parties. En cours d'instance, il est transmis au juge de la mise en
état.

A peine de nullité, cet acte rappelle les mentions du quatrième alinéa de l'article 233 du Code
civil ».

L’article 233 alinéa 4 prévoit que « L’acceptation n’est pas susceptible de rétractation même par
la voie de l’appel. »

En l’espèce, les époux demandent conjointement le prononcé de leur divorce dès lors qu’ils ont
accepté le principe de la rupture du mariage, accord constaté dans l’acte sous-seing privé
contresigné par leurs avocats datant de moins de 6 mois, annexé à la présente requête.

Ils déclarent expressément avoir été informés du caractère définitif de leur accord sur le principe
du divorce et de son acceptation sans considération des faits à l’origine de celui-ci, sans
possibilité de se rétracter, même en appel.

B- LES CONSEQUENCES DU DIVORCE

1. Les conséquences du divorce entre les époux

a. sur le nom marital

Aux termes de l'article 264 du code civil, il est rappelé qu'à la suite du divorce, chacun des époux
perd l'usage du nom de son conjoint.

L'un des époux peut néanmoins conserver l'usage du nom de l'autre, avec l'accord de celui-ci.
Cette autorisation n’est pas révocable à l’avenir.

En considération de ces éléments, et à la suite de la procédure, Madame Patricia CAILHOL est


autorisée expressément par son époux à conserver l’usage du nom patronymique de SEURRE.

b. sur la révocation des donations consenties entre époux

Les époux n’entendent pas user de la faculté qui lui est offerte par le deuxième alinéa de
l’article265 du code civil de renoncer à la révocation de plein droit des dispositions à cause de
mort, donation à venir et tous avantages matrimoniaux faits en eux.

En conséquence, en vertu de l’article 265 du Code civil, la présente décision emportera révocation
de plein droit des avantages matrimoniaux qui ne prennent effet qu’à la dissolution du régime
matrimonial ou au décès de l’un des époux et des dispositions à cause de mort qu’il a pu accorder
envers son conjoint par contrat de mariage ou pendant l’union.

c. sur la prestation compensatoire

Les requérants ont pris également connaissance des dispositions :

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- de l'article 270 du Code civil :
« Le divorce met fin au devoir de secours entre époux. L'un des époux peut être tenu de verser à
l’autre une prestation destinée à compenser, autant qu’il est possible, la disparité que la rupture du
mariage crée dans les conditions de vie respectives. Cette prestation a un caractère forfaitaire. Elle
prend la forme d'un capital dont le montant est fixé par le juge.

Toutefois, le juge peut refuser d'accorder une telle prestation si l'équité le commande, soit en
considération des critères prévus à l’article 271, soit lorsque le divorce est prononcé aux torts
exclusifs de l’époux qui demande le bénéfice de cette prestation, au regard des circonstances
particulières de la rupture ».

- de l'article 271 du Code civil :

« La prestation compensatoire est fixée selon les besoins de l'époux à qui elle est versée et les
ressources de l'autre en tenant compte de la situation au moment du divorce et de l'évolution de
celle-ci dans un avenir prévisible ».

A cet effet, le juge prend en considération notamment :


 la durée du Mariage.
 l'âge et l'état de santé des époux.
 leur qualification et leur situation professionnelles.
 les conséquences des choix professionnels faits par l'un des époux pendant la vie commune
pour l'éducation des enfants et du temps qu'il faudra encore y consacrer ou pour favoriser
la carrière de son conjoint au détriment de la sienne.
 le patrimoine estimé ou prévisible des époux, tant en capital qu'en revenu après
liquidation du régime matrimonial.
 leurs droits existants et prévisibles.
 leur situation respective en matière de pensions de retraite, en ayant estimé, autant qu'il
est possible, la diminution des droits à retraite qui aura pu être causée, pour époux
créancier de la prestation compensatoire par les circonstances versées au 6ème alinéa ».

En l’espèce, le mariage des époux SEURRE/CAILHOL le 6 juin 1998.

Les époux se sont séparés le 01.06.2023, soit après plus de 24 ans de mariage.

Monsieur Richard SEURRE a fait le choix de poursuivre son activité sous un régime d’intérim, qui
est plus souple et qui lui convient mieux.

Ses revenus sont inférieurs d’environ 7000 € par an à ceux de son épouse.

Toutefois, il estime qu’il n’a pas fait de sacrifice particulier pour sa carrière ni pour l’éducation des
enfants, et précise qu’il a, par le passé, parfois mieux gagné sa vie que son épouse.

Madame Patricia CAILHOL est Technicienne de Laboratoire - Fonctionnaire et perçoit une


rémunération d’environ 2 500 € par mois.

Le couple a investi en commun dans une maison située à VORGES LES PINS qu’ils envisagent de
revendre d’ici quelques temps lorsque l’épouse aura pu retrouver un bien immobilier qui lui
correspond.

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De son côté Monsieur Richard SEURRE recherche déjà activement un nouveau bien immobilier et
dans l’attente il est temporairement domicilié chez sa sœur à CHEMAUDIN.

La fille cadette Justine reste hébergée dans l’ancien domicile conjugal, mais elle travaille à temps
complet et est désormais totalement autonome sur le plan financier.

Compte tenu des dispositions des articles 270 et suivants du code civil et eu égard aux éléments
d’appréciation exprimés aux termes de l’article 271 dudit code, les époux considèrent qu’il n’existe
pas de disparité dans leurs situations de vies respectives et, pour des raisons personnelles à chacun
des époux, ils conviennent qu’il n’y a pas lieu au versement d’une prestation compensatoire au
profit de l’un d’entre eux.

Les parties expriment ici un choix librement décidé et parfaitement éclairé en fonction de
l’ensemble des critères légaux ci-dessus détaillés et loyalement renseignés par chacune d’entre
elles. Leur choix final est le fruit d’une réflexion approfondie, menée au vu de ces critères légaux,
pondérés par les raisons personnelles ayant conduit à la cessation du mariage et à la volonté d’y
mettre fin d’une manière amiable.

Les époux déclarent expressément s’être prononcés sur l’absence de prestation compensatoire après
échanges avec leurs avocats et au vu de l’ensemble de ces considérations, tant légales que
personnelles, ils sont informés et admettent que le résultat final n’est pas forcément l’identique de
ce qu’il pourrait être si la prestation compensatoire avait été fixée par voie contentieuse et
judiciaire.

d. sur la date des effets du divorce

Conformément aux dispositions de l’article 262-1 alinéa 2 du Code civil, les époux entendent faire
remonter les effets du divorce dans leur rapports patrimoniaux à la date à laquelle ils ont cessé de
cohabiter et de collaborer, à savoir le 01.06.2023.

e. Proposition de règlement des intérêts patrimoniaux

Les époux sont propriétaires d’un bien immobilier commun qui constitue le domicile conjugal
actuellement occupé par l’épouse. Cette occupation sera gratuite durant la procédure de
divorce : une fois le divorce prononcé et passé en force de chose jugée, il est rappelé que les
textes sur l’indivision post communautaire prévoient qu’en principe, le coindivisaire qui
occupe privativement un bien indivis peut se voir réclamer une indemnité mensuelle en
contrepartie.

Les parties entendent procéder ultérieurement à la vente de ce bien immobilier et se


partageront en principe par moitié, les sommes qu’elles retireront de cette vente, car il n’existe
pas de causes de récompenses entre la communauté et les patrimoines propres des époux.

Chacun d’entre eux conservera le véhicule qui lui appartient et dont il a déjà conservé la
jouissance, ainsi que leurs propres comptes et avoirs bancaires.

Pour le surplus, concernant la liquidation du régime matrimonial, les époux souhaitent


continuer à discuter entre eux afin de parvenir à une liquidation amiable de leur régime
matrimonial.

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2- Les conséquences du divorce sur les enfants

Les deux enfants nés de l’union de Monsieur SEURRE et de Madame CAILHOL sont toutes deux
majeures et indépendantes.

Il n’y a donc pas lieu de réglementer de mesures spécifiques les concernant.

PAR CES MOTIFS

Les époux demandent conjointement à Madame ou Monsieur le Juge aux Affaires Familiales du
Tribunal Judiciaire de BESANCON de bien vouloir :

Vu l’article 251 du code civil,


Vu les articles 233 et 234 du code civil
Vu les articles 252, 261-2 et 267 du code civil,

Vu les articles 264 et 265 du code civil,

Vu l’article 270 et suivants du code civil,

Vu l’article 268 du code civil

Vu l’acte d’avocats portant acceptation du principe de la rupture jointe à la présente


requête,
Vu les pièces produites au soutien de la présente requête

SUR LE PRONONCE DU DIVORCE

CONSTATER la réalité de leur mutuelle volonté et libre accord sur le principe du divorce au
regard de l’acte sous signature privée des parties et contresigné par avocats, datant de moins de
six mois, annexé à la présente requête ;

PRONONCER le divorce des époux Richard SEURRE et Patricia CAILHOL par acceptation du
principe de la rupture du mariage sans considération des faits à l’origine de celle-ci, par
application de l’article 233 du Code civil.

ORDONNER la mention du jugement à intervenir en marge de l’acte de mariage des époux


SEURRE/ CAILHOL en date du 6 juin 1998, et la mention sur leurs actes de naissance, ainsi que
tout acte prévu par la loi ;

SUR LES EFFETS DU DIVORCE

CONCERNANT LES EPOUX

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DONNER ACTE à Madame CAILHOL qu’elle ne sollicite pas de conserver l’usage du nom
marital à l’issue du divorce, en application de l’article 264 du code civil et dire et juger qu’elle
reprendra l’usage de son nom.

CONSTATER que Monsieur Richard SEURRE et Madame Patricia CAILHOL ont formulé une
proposition de règlement des intérêts pécuniaires et patrimoniaux des époux, conformément aux
exigences de l’article 252 du Code civil ;

RENVOYER les parties devant tel Notaire qu’il leur plaira de choisir, pour liquider et partager
amiablement leur régime matrimonial.

ORDONNER la révocation des avantages matrimoniaux consentis par l’un des époux envers
l’autre, en application de l’article 265 du Code civil ;

FIXER la date des effets du divorce entre époux au 01.06.2023, en application de l’article 262-1
du Code civil ;

CONSTATER qu’aucun des époux ne réclame de prestation compensatoire et ce après avoir été
avisés du caractère irrévocable de leur renonciation.

CONCERNANT LES ENFANTS :

CONSTATER que les enfants sont majeurs et indépendants et qu’il n’y a pas lieu de réglementer
la situation.

LAISSER à la charge de chacune des parties ses propres frais irrépétibles et ses frais et dépens.

Fait à BESANCON en trois exemplaires le

Monsieur Richard SEURRE Madame Patricia CAILHOL

Maitre Julie DUFOUR, SELARL Maitre Brigitte BERTIN

Pièce jointe à la requête : déclaration d’acceptation du principe du divorce par acte d’avocats
signée par les deux époux

Bordereau des pièces communiquées

1. Justificatifs d’état civil des parties


2. Extrait d’acte de mariage
3. Extraits d’actes de naissance des enfants

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4. Livret de famille
5. Avis d’imposition 2021 sur les revenus de 2020 de Monsieur Richard SEURRE
6. Bulletins de salaire PROMAN de Monsieur SEURRE
7. Courrier manuscrit de Madame SEURRE Patricia du 30.09.2022
8. Déclaration sur l’honneur de Mme SEURRE Patricia
9. Déclaration sur l’honneur de M. SEURRE

SOUS TOUTES RESERVES

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