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- à la Convention de la Haye du 25 octobre 1980, sur les aspects civils des enlèvements
internationaux d'enfants. Cette convention est entrée en vigueur en Italie le 1er mai 1995.
Texte de référence : Code civil, Loi du 1er décembre 1970, Loi du 6 mars 1987
- Le divorce immédiat
- Le divorce différé
4. L'enfant naturel
- Le divorce immédiat
- de condamnation du conjoint pour des délits graves commis avant ou pendant le mariage,
Ce type de divorce s'obtient sans qu'un délai préalable de séparation soit imposé.
De même, le divorce peut être prononcé lorsque l'époux se retrouve dans l'impossibilité de
rester marié à la suite d'une mise en cause judiciaire suivie d'un acquittement pour :
- un inceste.
- Le divorce différé
Le divorce n'est prononcé qu'au terme d'une séparation consensuelle ou judiciaire constatée
par le juge et ne peut être demandé qu'à l'issue d'une durée de trois ans depuis la date de la
séparation de corps.
La séparation peut être consensuelle si les époux sont d'accord sur les conditions de la
séparation, notamment sur les décisions concernant la garde des enfants, l'attribution du
logement familial et le versement d'une pension alimentaire en faveur du conjoint le plus
démuni et des enfants mineurs.
La séparation est judiciaire lorsque les époux ne sont pas d'accord sur les conditions de la
séparation, soit sur la garde des enfants soit sur les aspects financiers.
Après une tentative de conciliation, le juge statue sur les mesures provisoires et urgentes
relatives notamment à la garde des enfants, l'attribution du logement familial et le versement
d'une pension alimentaire. La séparation judiciaire ne sera prononcée qu'à l'issue de la
procédure devant le tribunal.
La requête en divorce peut être présentée par les époux ensemble ou séparément, à
l'expiration d'un délai de 3 ans depuis la décision constatant ou prononçant la séparation des
époux.
Les époux sont convoqués devant le juge qui, après une tentative de conciliation, vérifiera la
cessation de toute communauté de vie matérielle et spirituelle entre les époux.
- Si les époux sont d'accord sur les conditions du divorce, ils peuvent présenter une requête
par consentement mutuel qui devra être homologuée par le juge.
Le juge peut cependant refuser l'homologation lorsqu'il estime que les dispositions
accessoires ne sont pas conformes à l'intérêt des enfants.
- Si les époux ne sont pas d'accord sur les conditions du divorce, le juge prend les mesures
provisoires et urgentes concernant la garde des enfants, l'attribution du logement familial et
le versement d'une pension alimentaire.
En cas de divorce judiciaire, la demande peut être déposée par un conjoint seul "lorsqu'il
s'est produit au cours du mariage des faits tels qu'ils rendent intolérable le maintien de la vie
commune ou qu'ils portent un préjudice grave à l'éducation des enfants" (art. 151 loi 1975).
Après avoir vérifié l'existence des faits allégués, le juge prononcera le divorce.
NB : La loi de 1975 a remplacé la notion de divorce pour faute par un divorce fondé sur la
NB : La loi de 1975 a remplacé la notion de divorce pour faute par un divorce fondé sur la
notion de faillite du couple si on se réfère aux dispositions de l'article 151.
Seuls seront pris en compte "les faits qui rendent intolérable le maintien de la vie commune".
Cela dit, on peut remarquer que dans la majorité des cas, ces faits seront constitutifs d'une
faute dans d'autres pays.
Enfin, la simple séparation de fait ne suffit pas à elle seule à fonder une demande en
divorce.
Dans le cadre d'une séparation judiciaire, le juge peut prendre les mesures provisoires et
urgentes qu'il estime nécessaires dans l'intérêt des époux et des enfants. Il peut décider de
procéder, même d'office, à l'audition des enfants si cela lui paraît opportun.
Toutes les décisions en matière de divorce sont transcrites sur les registres de l'état civil.
Lorsque la décision est définitive, elle est transmise pour transcription par le greffe du
tribunal de grande instance à l'officier d'état civil de la commune où le mariage a été transcrit
B - LE NOM
Après le prononcé du divorce, la femme perd le droit d'utiliser le nom de son ex-conjoint.
Elle peut cependant demander à conserver l'usage du nom de son ex-mari si elle justifie d'un
intérêt particulier, pour elle-même ou pour ses enfants.
C - LE REMARIAGE
La femme ne peut contracter un nouveau mariage avant l'expiration du délai de viduité (art.
89 du code italien) sauf si le divorce a été prononcé pour mariage non consommé ou à la
suite d'une séparation de corps de plus de 3 ans.
La communauté de biens entre époux est le régime matrimonial légal. Le divorce entraîne la
liquidation de la communauté et le partage des biens.
Les époux peuvent néanmoins choisir librement le régime matrimonial qu'ils souhaitent
adopter.
B - LE LOGEMENT FAMILIAL
L'attribution du logement est liée à la garde des enfants (même majeurs). Il en est de même
L'attribution du logement est liée à la garde des enfants (même majeurs). Il en est de même
pour la jouissance des meubles nécessaires à la vie quotidienne du foyer.
C - PENSION ALIMENTAIRE
L'ex-époux qui ne dispose pas de ressources suffisantes après le divorce peut demander à
son ex-conjoint de leur verser une pension alimentaire. Celle-ci est fixée d'un commun accord
entre les époux ou soumise à l'appréciation du juge.
- de la durée du mariage.
A - L'AUTORITE PARENTALE
Les parents divorcés sont titulaires ensemble de l'autorité parentale mais seul le parent qui a
la garde de l'enfant exerce effectivement cette autorité. Toutefois les décisions essentielles
pour l'enfant sont prises conjointement par les parents. En cas de désaccord, le parent qui
n'exerce pas l'autorité parentale peut saisir le juge pour contester les décisions prises pour
l'enfant qui lui paraissent contraire à son intérêt.
La garde de l'enfant est attribuée par le tribunal en cas de désaccord en fonction de l'intérêt
moral et matériel de l'enfant.
Le parent qui n'a pas l'exercice de l'autorité parentale conserve néanmoins un droit de visite
et le devoir de veiller à l'éducation et aux conditions de vie de ses enfants.
B - L'OBLIGATION D'ENTRETIEN
Le parent qui a obtenu la garde de l'enfant reçoit de l'autre parent une contribution
périodique pour l'entretien de l'enfant à charge.
Cependant, ceux-ci peuvent demander un droit de visite en vertu de l'article 333 du code civil
italien et invoquer devant le juge "l'opportunité du maintien des rapports avec le mineur".
Si les deux parents non mariés cohabitent et s'ils ont tous les deux reconnu l'enfant, l'autorité
parentale est exercée conjointement dans les mêmes conditions que les époux.
Si les deux parents non mariés vivent séparément, ceux-ci restent titulaires de l'autorité
parentale (art. 315 à 336 code civil italien). Toutefois, son exercice appartient au seul parent
qui a la garde de l'enfant (art. 155 code civil italien).
Celui des parents qui n'a pas la garde a le droit et le devoir de veiller à l'éducation et aux
conditions de vie de son enfant.
D'autre part, le code civil italien prévoit que "les décisions qui présentent un intérêt majeur
pour les enfants sont prises conjointement par les parents".
Le parent qui n'a pas le droit de garde peut saisir le juge s'il estime que les décisions prises
sont contraires à l'intérêt de l'enfant