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(Union de fait)

Pacs et concubinage

Le Pacs : Pacte Civil de Solidarité


Le PACS, ou Pacte Civil de Solidarité, est une forme d'union civile de plus en plus populaire
en France.

Le PACS est conclu par des personnes ne voulant pas se marier, mais qui souhaitent
organiser dans un cadre légal leur vie commune.

C'est un contrat conclu entre 2 personnes majeures, de sexe différent ou de même sexe. Il
permet d'organiser la vie commune.

Le PACS s’effectue par déclaration conjointe des deux partenaires, quelle que soit leur
nationalité,

Les personnes souhaitant se pacser devront remettre à l’officier une convention dans
laquelle ils détermineront librement les modalités de leur vie commune tels que le partage
des biens en cas de séparation par exemple.

Le PACS ne prend effet entre les parties que depuis la date de son enregistrement.

Après l’enregistrement de la déclaration, le greffier ou le notaire qui a procédé à


l’enregistrement du pacte procède aux formalités de publicité.

La signature d’un PACS avec un ressortissant français n’a aucun effet sur l’obtention de la
nationalité française contrairement au mariage.

Les caractéristiques du PACS

La fiscalité commune : au sens de l’IR et de l’ISF l'impôt de solidarité sur la fortune, les
partenaires du PACS forment un foyer fiscal commun ; ils sont donc soumis à une déclaration
commune (comme les couples mariés),

L’organisation et la mise en place de règles de gestion de la vie à deux,

L’absence de droits héréditaires entre partenaires : le PACS ne fait pas du partenaire un


héritier. Si un couple pacser souhaitez conférer des droits sur le patrimoine, il faudra rédiger
un testament devant notaire,

L’exonération totale des droits de succession (comme pour le mariage)


Le PACS suppose que les partenaires :

Mènent une vie commune,

S’apportent une aide matérielle et une assistance réciproque,

Répondent solidairement des dettes contractées par l’un des deux partenaires pour les besoins de la
vie courante à condition qu’elles ne soient pas manifestement excessives

Les conséquences du Pacs :


Le fait d’être pacsé permet de signer une déclaration de revenus commune, et donc bien souvent de
faire des économies.

Facilité de dissolution du Pacs : Simple et rapide, la procédure administrative du Pacs est aussi très
souple en cas de rupture. En effet, si les deux partenaires souhaitent se séparer et rompre leur pacte
civil de solidarité, il leur suffit de remplir une simple déclaration conjointe

La demande de dissolution peut aussi se faire par un seul des deux conjoints. Pour cela, le partenaire
qui souhaite rompre le contrat doit simplement : Informer par huissier de justice son ex-conjoint

Contrairement à beaucoup de cas de divorces, les conséquences d’une rupture de Pacs sur le
patrimoine de chacun sont limitées, la procédure de dissolution ne tenant pas compte des
implications familiales et patrimoniales de chacune des parties.

Trois situations peuvent mettre fin à un PACS :

La déclaration conjointe des partenaires ou la décision de l’un d’eux seulement.

Le décès de l’un des partenaires. // Le mariage des partenaires ou de l’un d’eux seulement.

Le Pacs vous engage de manière juridique et financière.

Les personnes qui bénéficiaient d’une pension alimentaire : avec le pacs, cette pension n’est
plus attribuée

Les personnes qui bénéficiaient d’une pension de réversion : celle-ci est automatiquement
suspendue après signature du Pacs

Les personnes qui bénéficiaient d’une décote peuvent en perdre le bénéfice avec la
déclaration d’imposition commun
Qu'est-ce que le concubinage ?
L’absence de statut organisé par la loi.

Le concubinage est défini par la loi du 15 novembre 1999 comme « une union de fait,
caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité
entre deux personnes de sexes différents ou de même sexe, qui vivent en couple ».

Les concubins ne sont pas unis par un lien juridique et ne sont pas en principe tenus
d’aucune obligation juridique réciproque. À la différence du mariage et du PACS, le
concubinage se caractérise par une liberté et une autonomie quant aux droits et devoirs
liant les concubins.

Dans les rapports entre concubins, il n’existe aucune incapacité à donner ou à recevoir à titre
gratuit. Le caractère adultérin du concubinage n’est pas une cause de nullité de la libéralité
faite en faveur de l’amant ou de la maîtresse.

Le concubinage peut se prouver par tout moyen : Témoignages ; Déclaration sur l'honneur ;
Certificat de concubinage.

Conséquences sur la vie quotidienne :


L’atout principal du concubinage est la simplicité de son régime patrimonial : l’indivision
ainsi que la souplesse des droits et devoirs incombant aux concubins.

Cependant, d’un point de vue successoral, il n’existe aucun droit héréditaire entre
concubins.

Sur la vie quotidienne

La location d'un bien : les effets diffèrent selon qu'un seul ou les 2 concubins sont titulaires
du bail.

L’achat d'un bien immobilier : l'achat d'un logement par exemple, les concubins sont, en
principe, propriétaires selon leur niveau d'investissement. Ils sont propriétaires « indivis ».

Le concubin survivant ne dispose d'aucun droit excepté si un testament ou une donation lui
accorde des droits.

Reconnaissance d'un enfant

L'établissement de la filiation n'est pas là même pour un couple en concubinage que pour un
couple marié ;

La mère de l’enfant est automatiquement reconnue comme telle dès lors que son nom
figure sur l’acte de naissance de ce dernier ;

Pour Le père il doit reconnaître son enfant.


Impôt sur le revenu

Contrairement aux personnes mariées ou pacsées, l’union libre suppose que chaque
concubin remplisse séparément une déclaration pour les revenus perçus durant l’année
d’imposition.

Au sens de l’impôt sur le revenu, il n’existe donc pas de foyer fiscal « commun » pour les
concubins.

Si le couple a des enfants, chaque enfant ne peut être compté à charge que par l’un des deux
parents concubins.

Le parent qui renonce à prendre l’enfant à sa charge fiscalement peut verser une pension
alimentaire pour l’entretien.

Le concubinage permet la rupture libre.

Il est possible, pour chacun des concubins, de rompre le concubinage sans effets particuliers
et sans intervention du juge lorsque la séparation se fait à l'amiable.

En cas de désaccord, il est possible de faire intervenir le juge aux affaires familiales
notamment si le couple a eu des enfants ou pour mettre fin à l’indivision.

La rupture du concubinage ne saurait en elle- même ouvrir droit à des dommages et


intérêts, même si elle entraine des conséquences qui se révèlent désastreuses pour le
concubin délaissé

En cas d’indivision, à la rupture de l’union libre soit les concubins se partagent les biens
indivis à l’amiable, soit judiciairement.

Enfin en la matière, le statut du concubin est le moins protecteur puisqu’il est un tiers par
rapport à son concubin décédé. Il ne peut donc hériter de ce dernier que par testament et
paiera des frais de succession élevé alors que le partenaire et l’époux en seront exonérés.

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