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HSF/SG/
L'AN DEUX MILLE VINGT TROIS,
LE DOUZE DÉCEMBRE
A ORLEANS (Loiret), 73 boulevard Alexandre Martin, au siège de l’Office
Notarial, ci-après nommé,
Maître Hélène SAVARY-FAUVEL, Notaire soussigné associé de la
Société par actions simplifiée "CONFIDENCE, Notaires", titulaire d'un office
notarial dont le siège est à ORLEANS (45000), 73 boulevard Alexandre Martin,

A REÇU LE PRESENT PACTE CIVIL DE SOLIDARITE CONCLU ENTRE :

Madame Ameni HAJJI, étudiante, demeurant à ORLEANS (45000) 389 rue


du Faubourg Bannier.
Née à THALA (TUNISIE) le 7 novembre 1997.
Célibataire.
Non liée par un pacte civil de solidarité.
De nationalité tunisienne.
Résidente au sens de la réglementation fiscale.

est présente à l’acte.

Stipulant en son nom personnel.


D'UNE PART

ET :

Monsieur Amida Laurens TREBUS, ingénieur automobile, demeurant à


ORLEANS (45000) 389 rue du Faubourg Bannier.
Né à NIJMEGEN (PAYS-BAS) le 22 septembre 1999.
Célibataire.
Non lié par un pacte civil de solidarité.
De nationalité néerlandaise.
Résident au sens de la réglementation fiscale.

est présent à l’acte.

Stipulant en son nom personnel.


D'AUTRE PART

DESIGNATION LOI APPLICABLE


Les comparants, compte tenu de l’existence d’au moins un élément
d’extranéité dans leur situation, entendent fixer par les présentes les conditions
juridiques de leur pacte et désigner la loi applicable à ses effets patrimoniaux, en
application de l'article 22 du règlement UE 2016/1104 du 24 juin 2016.
Il est précisé que cet article 22 leur permet, sous réserve que la loi choisie
reconnaisse des effets patrimoniaux au partenariat enregistré :
• soit de choisir la loi de l'État dans lequel l'un d'eux au moins a sa résidence
habituelle à ce jour,
• soit de choisir la loi de l'État dont l'un d'eux au moins a la nationalité
actuellement,
• soit de choisir la loi de l'État selon le droit duquel le partenariat enregistré a
été créé.
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Ils déclarent soumettre les effets patrimoniaux attachés au présent acte à la


loi française et déclarent adopter pour base de leur pacte civil de solidarité le régime
et les dispositions suivantes.
Précisions étant faites :
• que la loi française présentement désignée n'a d'effet qu'entre les États
adhérant au règlement européen au moment où elle a vocation à s'appliquer.
• que les effets extrapatrimoniaux sont soumis à la loi française conformément
à l’article 515-7-1 du Code civil, l’enregistrement du présent acte étant réalisé
par le notaire soussigné.

ADOPTION DU PACTE CIVIL DE SOLIDARITE


REGIME DE LA SEPARATION DE BIENS
Les requérants décident d'adopter le PACTE CIVIL DE SOLIDARITE selon
les règles de la séparation de biens afin d’organiser entre eux leur vie commune et
en font la déclaration conjointe.
Chacun des requérants déclare à cet effet :
• ne pas avoir été ni être actuellement soumis à un régime de tutelle ;
• ne pas avoir conclu un précédent pacte civil de solidarité non révoqué à ce
jour ;
• ne pas être engagé à ce jour dans les liens du mariage.
Ils déclarent ensemble n’être ni parents ni alliés en ligne directe entre eux ni
collatéraux jusqu’au troisième degré inclus et fixer leur résidence commune à
ORLEANS (45000) 389 rue du Faubourg Bannier, ainsi justifié par l’attestation
produite au notaire soussigné.
Les certificats de non pacte civil de solidarité délivrés par le service central
d’état-civil de NANTES ont été produits au notaire soussigné.

BIENS PERSONNELS
Les requérants conservent respectivement la propriété, l’administration, la
jouissance et la libre disposition des biens meubles et immeubles qu'ils possèdent au
jour où le présent acte prend effet, c'est-à-dire au jour de son enregistrement, ainsi
que de ceux qui peuvent leur advenir par la suite à quelque titre que ce soit.

PASSIF PERSONNEL
Les dettes dont les requérants sont tenus au jour de l’enregistrement du pacte
civil de solidarité ou dont se trouveront grevés les biens acquis par eux durant le
pacte, leur demeureront personnelles, tant en capitaux qu'en arrérages ou intérêts.
Ces dettes seront acquittées et supportées par celui des requérants qui les
aura contractées ou du chef duquel elles proviendront, sans que l'autre puisse en être
tenu ni chargé.
Il en ira de même pour le passif grevant les biens acquis par les requérants
durant le pacte.

ADMINISTRATION ET GESTION DES BIENS PERSONNELS


BIENS PERSONNELS :
Chaque requérant aura l'administration et la jouissance de ses biens
personnels et pourra en disposer librement.
Chacun des partenaires peut prouver par tous les moyens, tant à l'égard de
son partenaire que des tiers, qu'il a la propriété exclusive d'un bien. Les biens sur
lesquels aucun des partenaires ne peut justifier d'une propriété exclusive sont réputés
leur appartenir indivisément, à chacun pour moitié.
3

Le partenaire qui détient individuellement un bien meuble est réputé, à l'égard


des tiers de bonne foi, avoir le pouvoir de faire seul sur ce bien tout acte
d'administration, de jouissance ou de disposition.

M ANDAT :
Chaque partenaire peut donner mandat à l’autre à l’effet de confier
l'administration de ses biens personnels. Les règles civiles du mandat ont vocation à
s’appliquer.
VIE COMMUNE
CONTRIBUTION AUX CHARGES DU MENAGE
Les partenaires liés par un pacte civil de solidarité s'engagent à une vie
commune, une aide matérielle et une assistance réciproque pendant la durée du
pacte.
Dès lors, chacun des partenaires est tenu de participer, à proportion de ses
facultés respectives, aux charges du ménage.
A titre d’exemple, si l’un des partenaires bénéficie de revenus s’élevant à 70
% de la globalité du foyer et l’autre à 30 %, ils doivent contribuer dans cette proportion
audites charges.

Les modalités de l’aide matérielle sont les suivantes :


• les requérants, chacun en ce qui le concerne, devront consacrer en
permanence leurs revenus professionnels ou sociaux aux dépenses
quotidiennes occasionnées par la communauté de vie ;
• ils ne pourront faire d’économies pour leur propre compte qu’autant que les
dépenses d’usage liées à la vie commune auront préalablement été
acquittées ;
• à titre d’exemple, il est dressé une liste, sans qu’elle ne soit exhaustive, des
dépenses d’entretien :
 les dépenses de nourriture, du logement principal, à savoir le
paiement du loyer, des charges locatives, la taxe d’habitation, mais
aussi des factures de consommation courante (eau, gaz, électricité,
téléphone) et assurance habitation ;
 les dépenses d’éducation des enfants, s’il en existe ;
 les dépenses d’habillement ;
 les dépenses de loisirs et de vacances ;
 les dépenses de santé, en ce compris la souscription d’une mutuelle
et le paiement de ses cotisations ;
 les cotisations d’assurance vieillesse dès lors qu’elles relèvent du
régime obligatoire ;
 les travaux d’entretien des biens dont les partenaires sont
propriétaires, à titre personnel ou indivisément. Cependant, si lesdits
biens devaient faire l’objet d’une location, le partenaire propriétaire
s’engage à affecter la perception des loyers au paiement de ces
charges, sans recours contre son partenaire.

DEPENSES RELATIVES AU FINANCEMENT ET A L’AMELIORATION DES RESIDENCES PRINCIPALE


ET SECONDAIRE

Les parties déclarent avoir été averties par le notaire soussigné de la


jurisprudence actuelle de la Cour de cassation. Cette dernière considère, à certaines
conditions, que le remboursement d’un emprunt contracté pour financer des dépenses
relatives à l’acquisition et à l’amélioration du logement de la famille et, le cas échéant,
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d’une résidence secondaire, peut constituer une contribution aux charges du ménage.
Dès lors ces dépenses ne donnent lieu à aucun compte entre les partenaires.

Avertis de ces difficultés, les partenaires décident expressément d’inclure


dans la notion de charges du ménage les dépenses relatives à l'acquisition et à
l'amélioration du logement de la famille et, le cas échéant, d'une résidence
secondaire. Ainsi, quel qu'en soit le propriétaire et qu’elles aient été ou non financées
au moyen d'un prêt, ces dépenses ne donneront pas lieu à des comptes entre les
parties.
SUR-CONTRIBUTION
Les partenaires contribueront aux charges du ménage, pendant la vie
commune, en proportion de leurs facultés respective comme ci-avant précisé. Chacun
d’eux sera donc réputé, sauf preuve contraire, avoir fourni au jour le jour sa part
contributive.

Toutefois, le partenaire qui a contribué au-delà de ses obligations ne pourra


pas solliciter de créance au titre de sa sur-contribution de sorte que les parties ne
seront assujetties à aucun compte entre elles ni à retirer à ce sujet aucune quittance
l’un de l’autre.
SOLIDARITE DES DETTES
Conformément aux dispositions de l’article 515-4 deuxième alinéa du Code
civil, les requérants seront tenus solidairement à l'égard des tiers des dettes
contractées par l'un d'eux pour les besoins de la vie courante. Toutefois, cette
solidarité n'a pas lieu pour les dépenses manifestement excessives ni pour les achats
à tempérament ou les emprunts non conclus du consentement des deux partenaires à
moins qu’ils ne portent sur des sommes modestes nécessaires aux besoins de la vie
courante et que le montant cumulé de ces sommes, en cas de pluralité d'emprunts, ne
soit pas manifestement excessif eu égard au train de vie du ménage.

D'un point de vue fiscal, les partenaires d'un pacte civil de solidarité sont
assimilés à des personnes mariées et ont une imposition commune dès
l'enregistrement du pacte. Ils bénéficient de deux parts mais doivent déclarer
l'ensemble de leurs revenus et ceux des personnes qui sont à leur charge au sein
d'une seule déclaration.
Exceptionnellement pour l'année de la conclusion du pacte, ils peuvent opter
pour l'imposition distincte des revenus dont chacun a personnellement disposé
pendant l'année de la conclusion du pacte, et ce de manière irrévocable dans les
délais prévus pour le dépôt de la déclaration initiale des revenus (article 6, alinéa 5 du
Code général des impôts).

En outre, aux termes de l’article 1691 bis du Code général des impôts, les
partenaires liés par un pacte civil de solidarité sont tenus solidairement au paiement
de l'impôt sur le revenu, de la taxe d'habitation et de l'impôt sur la fortune immobilière.
Toutefois, en cas de séparation, un partenaire peut demander à être déchargé de
l'obligation de paiement solidaire en cas de disproportion marquée entre sa situation
financière et patrimoniale et le montant de la dette fiscale selon la procédure
organisée par le décret numéro 2012-511 du 18 avril 2012.

FIN DU PACTE
DISSOLUTION
De leur vivant, les partenaires peuvent mettre fin au pacte civil de solidarité
d’un commun accord ou par décision unilatérale.
En cas de demande de dissolution par l'un des partenaires, celui-ci devra
signifier par exploit d'huissier à l'autre partenaire sa décision. Une copie de cette
signification devra être remise ou adressée par l'huissier de justice au notaire
soussigné ou à son successeur.
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Dans l'hypothèse où l'initiative de la rupture émane d'un partenaire sous


curatelle, cette signification sera faite avec l'assistance du curateur. Dans l'hypothèse
où l'initiative de la rupture émane d'un partenaire sous tutelle, cette signification sera
faite à la diligence du tuteur. Lorsqu'elle émane du partenaire non protégé, la
signification est faite au tuteur. La rupture unilatérale du pacte peut également
intervenir sur l'initiative du tuteur, autorisé par le juge ou le conseil de famille s'il a été
constitué.
Le décès de l’un des partenaires met fin au pacte civil de solidarité.
Le mariage du ou des requérants met automatiquement fin au pacte civil de
solidarité.
Le notaire, quel que soit le motif de la fin du pacte, doit être informé de celle-ci
pour l’enregistrer et procéder aux formalités de publicité, car la fin du pacte ne prend
effet, dans les rapports entre les partenaires, qu'à la date de son enregistrement sauf
en cas de décès ou mariage où elle prend effet à la date de l’évènement, et elle est en
toute hypothèse opposable aux tiers à partir du jour où les formalités de publicité sont
accomplies.
LIQUIDATION ET PARTAGE
La liquidation et le partage seront effectués par les requérants (le partenaire
sous tutelle ou curatelle devant alors, le cas échéant, être assisté de son tuteur ou
curateur). A défaut d’accord entre les parties, le juge aux affaires familiales, saisi par
la partie la plus diligente, statuera.
Le montant et les conditions de remboursement des créances qui naîtraient
entre les requérants durant le pacte seront évalués selon les règles prévues à l’article
1469 du Code civil, sauf convention contraire.

DROIT AU LOGEMENT - COTITULARITE


Le notaire soussigné a informé les requérants des dispositions des deux
premiers alinéas de l’article 763 du Code civil auquel renvoie l’article 515-6 de ce
Code. Si à l’époque du décès, le partenaire survivant occupe effectivement à titre
d’habitation principale un logement appartenant aux deux partenaires ou dépendant
en tout ou partie de la succession, il pourra bénéficier, sauf volonté contraire exprimée
par le défunt, de la jouissance gratuite de ce logement ainsi que du mobilier le
garnissant pendant une année. Si le logement est loué ou appartient seulement
pour partie au défunt, les loyers ou l’indemnité d’occupation sont remboursés
au partenaire survivant par la succession pendant un an.
Si l'habitation principale des deux partenaires est un logement pris à bail, les
dispositions du troisième alinéa de l’article 1751 du Code civil ont alors vocation à
s'appliquer, le partenaire survivant cotitulaire du bail dispose d'un droit exclusif sur
celui-ci sauf s'il y renonce expressément. La cotitularité du bail résulte soit d'un bail
conclu dès l'origine par les deux partenaires pacsés soit d'un bail conclu par l'un
d'entre eux avant la conclusion du pacte et pour lequel les deux partenaires ont
ensuite demandé conjointement à bénéficier de la cotitularité.

FACULTE D’ATTRIBUTION PREFERENTIELLE


En cas de dissolution du pacte par décès, et dans ce cas seulement, le
survivant des requérants aura, conformément aux dispositions de l’article 515-6 du
Code civil, la faculté de se faire attribuer à titre préférentiel dans le partage de la
succession du prémourant des partenaires, à charge de soulte s'il y a lieu, les biens et
droits ci-après indiqués dans la seule mesure où ils sont indivis entre les partenaires,
savoir :
1°) La propriété ou le droit au bail du local à usage d'habitation servant
effectivement de résidence principale au jour du décès et des objets mobiliers
garnissant ce local.
2°) La propriété ou le droit au bail du local à usage professionnel servant
effectivement à l'exercice de sa profession et des objets mobiliers à usage
professionnel garnissant ce local.
3°) Tout ou partie d'une entreprise à objet commercial, industriel, libéral,
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agricole, artisanal, ou les droits sociaux qui en sont la représentation, sauf à tenir
compte alors le cas échéant de clauses statutaires prévoyant un agrément. Le tout à
la condition que le partenaire survivant participe ou ait participé effectivement à
l'activité concernée.
4°) Le mobilier servant à l'exploitation d'un bien rural cultivé par le partenaire
prédécédé, lorsque le bail continue ou est conclu à son profit.
L'attribution des biens ci-dessus énoncés, si elle existe, aura lieu à charge,
pour le partenaire survivant, d'en tenir compte à la succession du prémourant des
partenaires d'après la valeur qu'ils auront au jour du partage. Cette valeur sera fixée
soit à l'amiable, en ayant recours le cas échéant à des experts, soit par le tribunal de
grande instance du lieu de l'ouverture de la succession.
Les modalités de règlement de cette attribution sont fixées par l’article 832-4
du Code civil.
Étant précisé que les dispositions rapportées ci-dessus au "1°)" sont
applicables de plein droit au partenaire survivant, même lorsque les biens et droits ne
sont pas indivis entre les partenaires, si le défunt l'a prévu par testament.

DATE D’EFFET – ENREGISTREMENT - PUBLICATION


Le notaire soussigné procèdera à l’enregistrement du pacte au moyen d'une
mention de l'acte sur un registre spécifique. Cet enregistrement rendra le présent acte
effectif en lui conférant date certaine, et en marquant le point de départ de ses effets
dans les relations entre les partenaires.
Le notaire avisera sans délai de l'existence du présent pacte l'officier de l'état
civil détenteur de l'acte de naissance de chaque partenaire par lettre recommandée
avec demande d'avis de réception. La présente convention prendra effet à l’égard des
tiers à compter de cette publicité.
Les parties sont informées que les formalités sont identiques en cas de
modification ou de dissolution du présent contrat. Dans la mesure où la modification
du pacte ou sa dissolution, qu'elle soit sur déclaration conjointe ou non, n'a pas lieu
devant le notaire soussigné ou son successeur, elles devront lui adresser par lettre
recommandée avec accusé de réception une copie de l'acte en justifiant de leur
identité ou l'informer par remise en mains propres contre récépissé. S'il s'agit d'une
déclaration unilatérale de dissolution, cette procédure sera effectuée par le partenaire
ayant fait celle-ci tout en justifiant de son identité. Le tout aux fins de conservation par
le notaire de ces documents.

ENREGISTREMENT SUR ETAT


Droit payé sur état : 125 euros

FRAIS
Tous les frais, droits et émoluments des présentes et de leurs suites, en ce
compris le coût des copies authentiques, seront supportés par les partenaires dans la
proportion de moitié chacun, ainsi qu'ils s'y obligent.

LOI NOUVELLE
Les parties entendent écarter l'effet de toute loi nouvelle française modifiant
tout ou partie de leurs conventions, sauf s'il s'agissait d'une loi impérative.

EFFET A L’ETRANGER – INFORMATION


Les parties reconnaissent avoir été averties de ce qui suit par le notaire
soussigné.
Le pacte civil de solidarité n’est pas reconnu dans tous les États et, lorsqu’il
l’est, il ne produit pas nécessairement les mêmes effets que ceux attachés à la loi
française en la matière. En outre, si une autre loi que la loi française venait à
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s’appliquer à la succession, ce seront ses dispositions qui viendront régir la vocation


successorale du partenaire.

VOCATION SUCCESSORALE - INFORMATION


Le statut d'héritier successible dépend de la loi successorale applicable au
défunt. Les partenaires déclarent avoir été informés par le notaire soussigné que, si la
loi successorale du défunt est française, en l'état de la législation actuelle française, le
partenaire lié au défunt par un pacte civil de solidarité est dépourvu de toute vocation
successorale légale dans la succession de ce dernier. Il ne peut être appelé à la
succession qu'en vertu de dispositions testamentaires.
Il est précisé que les règles applicables en matière de succession sont celles
en vigueur au jour du décès.

PENSION DE REVERSION - INFORMATION


Les partenaires déclarent avoir été informés par le notaire soussigné que le
pacte civil de solidarité ne donne actuellement droit à aucune pension de réversion de
la retraite de base et des retraites complémentaires au profit du survivant.

EXISTENCE D'ENFANTS
Les partenaires déclarent ne pas avoir d'enfant.

MENTION
Mention des présentes est consentie par les parties partout où besoin sera.

ELECTION DE DOMICILE
Pour l'entière exécution des présentes, les parties font élection de domicile en
leur résidence commune et pour leur enregistrement en l'office notarial du notaire
soussigné.

AUTORISATION DE DESTRUCTION DES DOCUMENTS ET PIECES


Les parties autorisent l’office notarial à détruire toutes pièces et documents
pouvant avoir été établis en vue de la conclusion du présent acte, considérant que
celui-ci contient l’intégralité des conventions auxquelles elles ont entendu donner le
caractère d’authenticité.

MENTION SUR LA PROTECTION DES DONNEES PERSONNELLES


L’Office notarial traite des données personnelles concernant les personnes
mentionnées aux présentes, pour l’accomplissement des activités notariales,
notamment de formalités d’actes.
Ce traitement est fondé sur le respect d’une obligation légale et l’exécution
d’une mission relevant de l’exercice de l’autorité publique déléguée par l’Etat dont
sont investis les notaires, officiers publics, conformément à l’ordonnance n° 45-2590
du 2 novembre 1945.
Ces données seront susceptibles d’être transférées aux destinataires
suivants :
• les administrations ou partenaires légalement habilités tels que la Direction
Générale des Finances Publiques, ou, le cas échéant, le livre foncier, les
instances notariales, les organismes du notariat, les fichiers centraux de la
profession notariale (Fichier Central Des Dernières Volontés, Minutier Central
Électronique des Notaires, registre du PACS, etc.),
• les offices notariaux participant ou concourant à l’acte,
• les établissements financiers concernés,
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• les organismes de conseils spécialisés pour la gestion des activités notariales,


• le Conseil supérieur du notariat ou son délégataire, pour la production des
statistiques permettant l’évaluation des biens immobiliers, en application du
décret n° 2013-803 du 3 septembre 2013,
• les organismes publics ou privés pour des opérations de vérification dans le
cadre de la recherche de personnalités politiquement exposées ou ayant fait
l'objet de gel des avoirs ou sanctions, de la lutte contre le blanchiment des
capitaux et le financement du terrorisme. Ces vérifications font l'objet d'un
transfert de données dans un pays situé hors de l'Union Européenne et
encadré par la signature de clauses contractuelles types de la Commission
européenne, visant à assurer un niveau de protection des données
substantiellement équivalent à celui garanti dans l’Union Européenne.
La communication de ces données à ces destinataires peut être indispensable
pour l’accomplissement des activités notariales.

Les documents permettant d’établir, d’enregistrer et de publier les actes sont


conservés 30 ans à compter de la réalisation de l’ensemble des formalités. L’acte
authentique et ses annexes sont conservés 75 ans et 100 ans lorsque l’acte porte sur
des personnes mineures ou majeures protégées. Les vérifications liées aux
personnalités politiquement exposées, au blanchiment des capitaux et au financement
du terrorisme sont conservées 5 ans après la fin de la relation d’affaires.

Conformément à la réglementation en vigueur relative à la protection des


données personnelles, les personnes peuvent demander l’accès aux données les
concernant. Le cas échéant, elles peuvent demander la rectification ou l’effacement
de celles-ci, obtenir la limitation du traitement de ces données ou s'y opposer pour
des raisons tenant à leur situation particulière. Elles peuvent également définir des
directives relatives à la conservation, à l’effacement et à la communication de leurs
données personnelles après leur décès.
L’Office notarial a désigné un Délégué à la protection des données que les
personnes peuvent contacter à l’adresse suivante : accueil.45011@notaires.fr.

Si les personnes estiment, après avoir contacté l’Office notarial, que leurs
droits ne sont pas respectés, elles peuvent introduire une réclamation auprès d’une
autorité européenne de contrôle, la Commission Nationale de l’Informatique et des
Libertés pour la France.

FORMALISME LIE AUX ANNEXES


Les annexes, s'il en existe, font partie intégrante de la minute.
Lorsque l'acte est établi sur support papier les pièces annexées à l'acte sont
revêtues d'une mention constatant cette annexe et signée du notaire, sauf si les
feuilles de l'acte et des annexes sont réunies par un procédé empêchant toute
substitution ou addition.
Si l’acte est établi sur support électronique, la signature du notaire en fin
d’acte vaut également pour ses annexes.
DONT ACTE sans renvoi

Généré en l’office notarial et visualisé sur support électronique aux lieu, jour,
mois et an indiqués en en-tête du présent acte.
Et lecture faite, les parties ont certifié exactes les déclarations les concernant,
avant d'apposer leur signature manuscrite sur tablette numérique.

Le notaire, qui a recueilli l'image de leur signature, a lui-même apposé sa


signature manuscrite, puis signé l'acte au moyen d'un procédé de signature
électronique qualifié.
Mme HAJJI Ameni a
signé
à Orleans
le 12 décembre 2023

M. TREBUS Amida a
signé
à Orleans
le 12 décembre 2023

et le notaire Me
SAVARY-FAUVEL
HELENE a signé
à Orleans
L'AN DEUX MILLE VINGT TROIS
LE DOUZE DÉCEMBRE

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