Vous êtes sur la page 1sur 3

Les droits et les obligations de chacun des époux après la dissolution du mariage :

1-LA IDDAH
il s'agit de la période pré calculé durant laquelle L'épouse divorcée où veuve doit s'abstenir
de s'engager dans une nouvelle relation matrimoniale ou autre jusqu'à ce que soit
entièrement dissiper les effets du mariage des sous. c'est une retraite de continence ou
encore un congé matrimonial et à vrai dire ultimatum offert par le droit musulman visant à
permettre aux epoux une fois éloigné l'un de l'autre de réfléchir sereinement et
raisonnablement avant de décider sur le sort de leur union.
L'homme quant à lui n'est assez assujetti exceptionnellement à la Iddah, précédemment
dans deux cas : quand il compte se remarier avec une femme à parenté au degré prohibé à
son épouse ayant fait l'objet d'un divorce révocable, et aussi, déjà marié avec quatre co-
épouse et se séparant de l'une d'elles, il cherche à se remarier avec une autre.
La retraite de continence se déroule, en principe, au domicile conjugal, sinon dans un lieu
approprié article 131 MW ce principe est tiré directement des versets coraniques.

2-don de consolation
La femme divorcée a droit aux dents de consolation c'est-à-dire des dommages intérêts,
devons être versées par le mari à son profit notamment lorsque le divorce et à l'initiative de
l'homme c'est l'article 84 du code de la famille qui reprend ses règles le droit musulman.
l'évaluation de ce dont doit être effectué à l'aune de plusieurs critères et éléments dans :
les causes du divorce et son initiateur
les facultés financières de l epoux
la condition de la femme divorcée
la durée du mariage
le tribunal doit, essentiellement, prendre en considération le degré d'abus permettrait par l
epoux,
au demeurant c'est établi qui l'a reconnu au divorce sans motif recevable, le tribunal doit en
tenir compte lors de l'appréciation du don de consolation ainsi que tout dommage pouvant
être causés à l'épouse.
ce dont recommandé même si aucune consommation n'a eu lieu tel qu'il apparaît dans les
paroles divine.

3-Droit au logement
Le droit au logement est assuré par l'article 84 disposant que les droits de l'épouse
comporte aussi le droit au logement. durant la retraite de viduité, l'épouse réside dans le
domicile conjugal ou, en cas de nécessité, dans un logement qui lui convient et en fonction
de la situation financière de l epoux . à défaut, Le tribunal fixe le montant des frais de
logement qui sera également consigné au secrétariat greffe du tribunal au même titre que
les autres droits dû à l'épouse.
le logement est un droit des enfants aussi quand on leur garde et attribue à la mer et c'est
toujours le père qui doit l'assurer. contrairement au cas de l'épouse, le droit des enfants au
logement ne se limite pas à la période de continence mais s etend jusqu'à l'extinction de la
la nafaqa.
néanmoins on sent bon l'oeuvre juridictionnelle on aperçoit que le droit de la femme divorcé
au logement et quasiment absent dans l'évaluation des droits de l'épouse durant la période
de continence du moins fusionner à la nafaqa sachant que la majorité des femmes quitte t-
on le foyer conjugal .il suffit pour son assurer de consulter le recueil des décisions judiciaires
se rapportant à l'application de la MW publié par le ministère de la Justice.
4-Nafaqa
L'épouse durant la période de continence a droit de nafaqa et indépendamment à celle des
enfants il faut bien préciser que l'épouse a droit à lanafaqa en cas de litige et non pas
uniquement en période de continence point la Cour suprême a considéré comme
suffisamment argumenté l'arrêt qui ordonne la nafaqa au profit de l'épouse qui se trouve
hors du foyer conjugal lors du litige (dossier numéro 317/ 2004 en date du 5/ 04/ 2006).

5- quand à la gare des enfants et attribuée à la femme le père se doit de lui remettre leur
pension elle doit être évaluée sur la base des critères préétablis par le législateur prenons
en considération la position de l'épouse, les revenus du mari, la situation des enfants avant
le divorce, leur scolarité .
Ajoutons aussi les frais occasionnés par les fêtes, c'est frais font partie de cette pension des
enfants et doivent être pris en considération lors de l'évaluation de la nafaqa.

6- selon le principe de la contribution des époux dans la fructification des biens, la femme
est en droit de réclamer sa part de bien accumulés pendant le mariage proportionnellement
à son tribut.
comme elle a été précédemment évoqué la nouvelle modawana a invité les deux époux à
déterminer eux-mêmes lors de la conclusion du mariage au même après par le biais d'un
contrat additif, la façon dont il compte gérer leur bien. concernant la part de la femme en cas
de dissolution ou de conflit, le code de la famille fait référence au contrat additif dans l'objet
et la répartition des biens accumulé lors du mariage.
l'article 49 à maintenu donc la règle islamique consacrant la distinction et la séparation des
patrimoines respectifs des conjoints et la libre disposition de chacun d eux De ses propres
bien tout en reconnaissant à chacun des époux une part dans les biens accumulés durant le
mariage en fonction de sa contribution dans leur rectification.
l'oeuvre juridictionnelle et encore chiche et timide quant à l'application de l'article 49. la
majorité des décisions émane des juridictions de premier degré et donc ne sont pas encore
définitif et le reflète pas une position juridico doctrinale,
le problème se pose sérieusement en cas d'absence d'un contrat additif définissant la
gestion et le partage des biens et aussi quand la femme ne travaille pas à l'extérieur dans
des cas du genre la position de juridiction et presque la même : le rejet de demande de
partage.

7-L'indemnisation de la partie victime du divorce abusif :


en matière d'indemnisation le code de la famille c'est tracer un fil conducteur clair et
égalitaire que celui (epoux ou épouse) qui abuse dans son recours au divorce répondre de
son acte et on indemnise l'autre partie, victime de son fait préjudiciable.
Cependant les juridictions de famille toujours fidèle à la jurisprudence élaborée sous
l'ancienne Moudawana et à l'image ancienne pratique répudiationnelle des maris, se sont
accusés à condamné systématiquement les maris à payer le don de consolation et toutes
les charges mises actuellement à leur compte sans prendre en considération les recours au
train du moins non motivés, des femmes au chiqaq.
à signaler toutefois que les maris de leur côté non habitués à la notion de dommage intérêt
nous demande que très rarement à l'heure épouse d'assumer la responsabilité de leur
recours outrancier et préjudiciable au divorce.
Rappelons à cet effet que la philosophie de l'indemnisation consiste en outre de l'égalité des
sexes à la prévention du déclin de la famille à l'intimidation des recours outrancier au
divorce via des sanctions à même de décourager la dislocation et responsable du foyer que
le fautif (époux ou épouse) répondre donc de ses actes revers de l'égalité cette notion et
cette philosophie sont encore loin de trouver application et donc loin de réaliser les objectifs
sublimes escomptés par législateur.

Vous aimerez peut-être aussi