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INTRODUCTION

Le droit social est l’une des disciplines du droit privé, qui a pour rôle de régir les différentes
situations relatives à la réglementation du travail ainsi que la sécurité sociale notamment les
rapports des salariés avec leurs employeurs, sous l’autorité duquel ils accomplissent un travail
en échange d’une rémunération. mais alors, la question que nous devons tous nous poser, est
donc : est-ce que tout travail rémunéré est régi par le code de travail ? bien évidemment ce
n’est pas le cas, car nous devons distinguer les professions libérales et artisanales qui relèvent
d’autre textes juridiques, notamment les textes civiles (DOC, commerce…), des
fonctionnaires qui dépendent du statut général de la fonction publique ou militaire, et enfin
des salariés qui sont soumis à la réglementation du travail notamment par le biais des contrats
de travails qui constituent le lien de subordination de l’employé vis à vis de l’employeur, et
qui par conséquent, rend les rapports qui surviennent au sein des organismes de droit privé, tel
que les entreprises privées, mais aussi, les établissements et entreprises publiques ayants un
caractère industriel, ou commercial, sous le coup du code du travail.

Ayant le souci de préserver les intérêts des employés, Le législateur, a prévu, plusieurs
organes de représentations du personnel tel que les délégués, du personnel, les délégués
syndicaux ou alors le comité d’entreprise lorsque les conditions de son établissement sont
réunies, ceci dit, le législateur, agissant pour l’intérêt de tous, a également octroyé la même
prérogative aux employeurs afin de défendre leurs intérêts. Néanmoins, le législateur est resté
évasif quant à la configuration et le fonctionnement des organes de représentation des
employeurs, d’ailleurs, ce même flou a été repris au niveau du projet de loi 24-19 relatifs aux
organisations syndicales, qui à son tours renvoie la question du fonctionnement des
organisations professionnelles des employeurs vers d’autres textes légaux, en atteste ainsi le
rapport du Conseil Economique Social et Environnemental qui a émis un avis dans ce sens
après que le dit projet de loi lui a été soumis par le gouvernement, pour consultation dans le
cadre de ses habilitations. A l’heure actuelle, plusieurs textes règlementent le sujet des
groupements des employeurs de façon plus ou moins claire, tel que le Dahir n° 1-58-376
réglementant le droit d'association1 ou alors la loi organique 28-11 relative à la chambre des
conseillers2.

1
« Dahir n° 1-58-376 du 3 joumada I 1378 (15 novembre 1958) réglementant le droit d’association, tel qu’il a
été modifié et complété. Bulletin officiel n° 2404 bis du 27-11-1958 (27 novembre 1958) ».
2
« Loi - 28-11 relative à la chambre des conseillers », art. Relatifs aux organisations professionnelles.
Par souci d’efficacité et d’efficience nous allons aborder dans notre analyse uniquement, les
organes représentatifs des salariés. Mais cela ne nous empêche pas de nous pencher
brièvement sur les organes représentation des employeurs.

Le Maroc, avant le protectorat, ne disposait pas et n’appliquait pas une réglementation du


travail tel qu’on la connait aujourd’hui, d’ailleurs, la quasi-majorité des emplois, étaient
hiérarchisés sous la forme suivante, maître, ouvrier et apprenti et que les métiers étaient
regroupés sous forme de corporations réunissant l’ensemble des personnes qui pratiquent le
même métier, en cas de litige ou désaccord, l’ont se référait, à l’Amine de la profession qui
tentait de résoudre le différend à l’amiable, le cas contraire, l’affaire était portée devant le
Mohtassib désigné par le Makhzen et qui était chargé de prononcer le verdict final après
consultation de l’Amine.3

Avec l’avènement du protectorat français, l’on a assisté à la promulgation des premières lois
marocaines d’inspiration et influence française. le syndicalisme pendant cette époque a connu
son premier cadre légal, notamment par le biais du Dahir du 24/12/1936 qui autorisait la
création des syndicats professionnels dans le but de défendre leurs intérêts économique,
industriels, commerciaux et économiques, néanmoins, l’accès aux syndicats professionnels
était réservés uniquement aux européens conformément à l’article 2 du même Dahir 4.

Cependant, lorsque l’on avait assisté à un assouplissement de la pression coloniale, les


ouvriers marocains n’avaient droit que d’adhérer à l’un des syndicats français, mais sans
prétendre à intégrer leurs instances dirigeantes 5. Ce n’est qu’en 1955 que L’Union Marocain
du Travail, le premier mouvement syndical au Maroc exclusif aux marocains, a vu le jour en
toute clandestinité, sa création est intervenue dans le cadre de la lutte pour l’indépendance du
Maroc.

Après l’indépendance le royaume du Maroc a connu son premier cadre juridique relatif aux
syndicats professionnels, notamment par le dahir N° 1-57-119 du 17-07-1957 BO 2339 mais
également avec l'avènement de la première constitution du royaume du Maroc en 1962 que le
législateur a montré sa volonté d’instaurer le droit à tout citoyen d’adhérer à une organisation
syndicale comme droit et liberté fondamentale garantit par la constitution marocaine, la loi
ayant les plus haut degré, dans la hiérarchies des normes internes. Le cadre légal des
organisations représentatives a été affiné, lors de l’adoption de la loi 65-99, notamment dans

3
« Le rôle économique de l’institution corporative, PR BENMAKHLOUF YOUSSEF et PR KTIRI KENZA, ISSN 2605-
6496. Journal of the Geopolitics and Geostrategic Intelligence, Vol. 2, No°4, pp 4-17 March 2020 », Page 5.
4
« Dahir du 24-12-1936 sur les syndicats professionnels BO 1262 du 01-01-1937 », art. 2.
5
« Gadi Abdelhadi - UMT, 68 ans et toutes ses dents ! - https://www.lavieeco.com/pouvoirs/umt-68-ans-et-
toutes-ses-dents/ : Consulté le 2023-10-29 20:35:29 ».
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son troisième livre, et qui a désigné les organes de représentations internes à l’entreprise,
notamment les délégués du personnel, les délégués syndicaux ou alors externes à l’entreprise,
en l’occurrence, les syndicats professionnels quoi qu’il existe une nuance entre ces deux
derniers, leurs périmètres d’intervention sont différents.

Dans notre analyse, nous allons tenter de répondre à la problématique suivante :

Quels sont les différents organes de représentation des salariés ?? à la lumière de la loi
65-99 ? et quelle est la conséquence du non-respect de la réglementation en vigueur
établie à cet effet ?

Pour répondre à cette problématique, nous discuterons dans un premier point des organes
représentatifs des employés et dans un second point, les infractions pénales relatives au non-
respect des dispositions liées à la représentation des salariés

SOMMAIRE
 Titre 1 : L’environnement juridique des organes représentatifs des salariés

o Chapitre 1 : La représentation au sein de l’entreprise


o Chapitre 2 : La représentation à l’échelle nationale

 Titre 2 : Les dispositions pénales relatives au non-respect de la réglementation en vigueur

o Chapitre 1 : Catalogue des principales infractions pénales


o Chapitre 2 : Illustration Jurisprudentielle

 Conclusion :
o Synthèse générale et réflexion sur les réformes en la matière, notamment le projet de loi
24-19

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PLAN
 Titre 1 : L’environnement juridique des organes représentatifs des salariés
o Chapitre 1 : La représentation au sein de l’entreprise

- Section 1 : Les Délégués du personnel


- Section 2 : Les représentants syndicaux
- Section 3 : Le comité d’entreprise
- Section 4 : Le comité d’hygiène et sécurité
o Chapitre 2 : La représentation à l’échelle nationale

- Section 1 : Les syndicats Professionnels


- Section 2 : Les groupement d’intérêts des employeurs privé ??
- Section 3 : les groupement d’intérêts à caractère publique (Chambres de
commerce/agricole/artisanales)

 Titre 2 : Les dispositions pénales relatives au non-respect de la réglementation en vigueur

o Chapitre 1 : Catalogue des principales infractions pénales

- Section 1 : infractions au droit de la représentation professionnelle élue


- Section 2 : l’atteinte à la liberté syndicale
- Section 3 : Les infractions liées au comité d’entreprise
- Section 4 : Les infractions liées au comité d’hygiène et sécurité
o Chapitre 2 : Illustration Jurisprudentielle

- Section 1 : Arrêt de la cours de cassation française ??

 Conclusion :
o Synthèse générale et réflexion sur les réformes en la matière, notamment le projet de loi
24-19,

CONSTAT : bien que l’arsenal juridique dispose d’une panoplie de dispositions ayant pour
but la préservation des libertés syndicales et des organes de représentations élues, il n’en
demeure pas moins que leur utilisation est très minime voire inexistante, en atteste
l’ensemble des arrêts prononcés par la chambre sociale de la cour de cassation qui ne

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concerne dans leur quasi-majorité que les cas de licenciement abusifs des délégués
syndicaux ou des délégués du personnel

Article 8

Les organisations syndicales des salariés, les chambres professionnelles et les

organisations professionnelles des employeurs contribuent à la défense et à la promotion

des droits et des intérêts socio-économiques des catégories qu’elles représentent. Leur

constitution et l’exercice de leurs activités, dans le respect de la Constitution et de la loi,

sont libres…..

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Article 9

Les partis politiques et les organisations syndicales ne peuvent être dissous ou suspendus

par les pouvoirs publics qu’en vertu d’une décision de justice.

(Volonté du legislateur d’éviter une confrontation avec les politiciens ???? pas convaincu, une
autre expression - quoi que de nos jours les syndicats sont une continuité des partie politiques
tel que LUNTM avec le PJD LUMT/ISTIQLAL ..;..

Article 29

Sont garanties les libertés de réunion, de rassemblement, de manifestation pacifique,

d’association et d’appartenance syndicale et politique. La loi fixe les conditions d’exercice

de ces libertés.

Le législateur leurs donnent les moyens (légaux et financiers cle 8 et 29)

Phrase de liaison

LAMINE DIAL L7RFA

l’existence, des deux n’est pas un handicap

DEF

INTERET

SOURCES

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HISTORIQUE

CONTEXTE

PRBLMTQ

PLAN

LIEN VERS 1 PARAG

Conclusion : la réalité : Mutation constante VS stagnation du code

/fr/domaine-de-reforme/marche-du-travail#:~:text=La%20Confédération%20Générale%20des
%20Entreprises,des%20pouvoirs%20publics%20et%20sociaux.

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