CHAPITRE I
La première loi a été créé le 22/03/1841, elle faisait suite à rapport présenté par le
Docteur Villerné qui dénonçait des conditions de travail.
Puis au fil du temps, on assiste ensuite à des changements de gouvernements à des
avancées et reculs.
De là découlent des lois d’ordre public, c'est-à-dire des lois auxquelles il sera
impossible de déroger par accord.
En 1946, une loi établit les délégués du personnel puis suit une autre loi reconnaissant
le droit de conclure des conventions collectives.
Dés 1942, est instauré un contrôle de l’emploi. Avec la création du FNE (Fonds
National de l’Emploi) le 18/12/1963 et des Assédics en 1958.
Le principe est donc qu’en droit du travail les conventions et accords collectifs
peuvent toujours améliorer les règles édictées au bénéfice des salariés de sorte que
UE EME 104
LA GESTION DES HOMMES
I LE CADRE REGLEMENTAIRE CONVENTIONNEL ET LEGISLATIF DE LA GH
l’ordre public est dit relatif ou encore social.
Ainsi en cas de conflit entre deux normes du travail la disposition la plus favorable est
appliquée au salarié.
Les conventions et accords collectifs améliorent donc la situation des salariés au regard
des conditions de travail et d’emploi ainsi que des garanties sociales.
Certains droits sont plus protégés que d’autres car ils sont inscrits dans la constitution,
ils ne peuvent pas être abrogés par la loi.
- le droit, pour tout homme, de défendre ses intérêts par l’action syndicale et
d’adhérer au syndicat de son choix.
- le droit de grève
- la formation professionnelle
Certaines matières du droit peuvent être traitées par décret, il s’agit du droit du
travail, du droit de la Sécurité Sociale et du droit syndical.
II Le code du travail
Il a été mis en place par la loi du 21/01/1973. Il contient, sous forme codifiée, la plus
grande partie des lois et décrets intervenus en droit du travail.
UE EME 104
LA GESTION DES HOMMES
I LE CADRE REGLEMENTAIRE CONVENTIONNEL ET LEGISLATIF DE LA GH
Le code du travail est divisé en 9 livres c'est-à-dire en sous divisions :
Les conventions et accords collectifs de travail constituent une catégorie particulière d’actes
juridiques.
Ils se définissent comme un acte écrit, à peine de nullité qui est conclu entre :
Ils portent sur les conditions d’emploi, de formation professionnelle et de travail des salariés
et sur leurs garanties sociales.
La convention collective traite l’ensemble du statut collectif pour toutes les catégories
professionnelles.
L’accord collectif ne traitera qu’un ou plusieurs sujets déterminés dans cet ensemble.
La convention collective ne lie que les employeurs adhérents à une organisation patronale qui
a signé la convention. Elle crée des obligations analogues à celles qui naissent d’un contrat.
Le champ d’application d’une convention ou d’un accord collectif peut être régional, national
ou local.
La convention collective est rendue par la procédure d’extension obligatoire pour tous les
employeurs entrant dans son champ professionnelle et territorial.
Elle peut être complétée ou modifiée par avenant annexe.
Les avenants ou annexes ont la même valeur juridique que les conventions ou accords qu’ils
complètent ou modifient.
C’est le principe majoritaire qui gouverne la validité d’une convention ou d’un accord
collectif de travail.
Il appartient aux parties signataires de la convention collective de délimiter son champ
d’application professionnel. La plupart des conventions se réfèrent toutefois au code NAF.
Le Comité d’Entreprise, les Délégués du Personnel et les Délégués Syndicaux doivent avoir
un exemplaire et doivent être informés annuellement des modifications.
UE EME 104
LA GESTION DES HOMMES
I LE CADRE REGLEMENTAIRE CONVENTIONNEL ET LEGISLATIF DE LA GH