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Groupement d'État constitué par convention doté d'une constitution et d'élément commun,
possédant d'une personnalité juridique distingué celle de ses membres mais en avant 3 élément:
a. Un traité international
L'acte constitue de l'O.I est un traité conclu entre les Etats. Il peut prendre un nom très différent
selon les organisations (ex: Constitution de organisation internationale de travail, pacte de SDN,
Charte des Nations-Unis).Malgré cette diversité de dénomination, il s'agit toujours de la même
catégorie juridique: une convention internationale soumise au droit international. L’article 5
convention de vienne sur le droit des traités le précise expressément: «l’acte constitutif d'une O.I est
un traité international soumis au droit international."
Cette modification se fait en principe selon les règles prévoient paf l'acte constitutif lui-même. Leurs
solutions sont possibles. Il arrive que les textes prévoient que la modification doit être faite par un
traité adopté, ratifié et par l'avis de l'ensemble des membres. C’est le principe qui est rappelé par les
traités instituant de l'Union Européenne .Il peut arriver qu'il suffise que les modifications soient
adoptées par une majorité d'État. Elles imposeront alors aux autres État. Article 108 et 109 de la
Charte des N.U prévoient ainsi que les modifications entrent en vigueur lorsqu' elles sont
ratifiées par 2/3 des membres. Dans ce cas le risque est que les État minoritaires quittaient
l'organisation. Enfin, des modifications des traités peuvent avoir lieu selon des procédures internes
à l'organisation. Par exemple le Statut de Conseil de l'Europe peut être modifié selon 2 procédures
distinctes. L’une plus lourde (qui nécessite une proposition du Comité du ministre de l'assemblée
l'approbation par le Comité des ministres et la ratification par les États).Et l'autre plus légère presque
informel (il suffit de constater l'accord du Comité des ministres et de l'assemblée).Cette dernière
procédure n'est pas applicable que pour des questions de l'organisation interne.
Les États peuvent devenir membre des OI, ils n'y sont pas tenu certains États mais beaucoup de
temps à entre aux N.U (Monaco, la Suisse).D'autres n'y sont pas encore (l'État de la Cité de Vatican
n'est pas membre).Les autres originaires dont les États qui ont initialement négocié et conclu l'acte
constitutif de l'organisation. Ils deviennent membres par la satisfaction de l'acte. Aucun droit
spécifique n'est en général accordé aux membres originaires. Il arrive néanmoins que ceci est
des prérogatives spécifiques par exemple: le droit de VETO sur les nouvelles
adhésions.C'est le cas de l'organisation du Traité de l'Atlantique du Nord (OTAN) et l'organisation
des pays producteurs de pétrole (OPEP).En ce qui concerne les membres admis: leurs administrateur
résulte d'une procédure plus de l'unanimité des membres(UE). L'autre fois la majorité des membres
suffit: la Charte des N.U prévoit que l'assemblée générale accepte les nouveaux membres sur la
recommandation du Conseil de Sécurité. Les N.U ont été plusieurs fois confrontées aux problèmes de
la succession d'État touchant un de leur membre. L’exemple le plus intéressant est celui de l'Union
Soviétique membre permanant du Conseil de sécurité. On a considéré que la Russie était ÉTATS
continuateurs de l'Union Soviétique et qu'elle serait son siège de membre permanant. Enrevanche,
les autres États successeurs de l'Union Soviétique (à l'exception de la Russie et de l'Ukraine,
membre originaire des N.U) n'ont pas bénéficié de la succession d'Etat: ils ont adhéré en tant que
membre .Dans le cas de Yougoslavie, le caractère de l'État continuateur n'a pas été reconnu à la
Serbie-Monténégro, qui entendaient pourtant en bénéficier comme tous les autres successeurs de la
Yougoslavie, la Serbie-Monténégro a été demandé l'adhésion.
Dès lors qu'ils deviennent membre de l O.I,les États exercent les droits et obligations prévus par
l'acte constitutif. Ils doivent respecter celle-ci sous peine d'engagement de leur responsabilité
international. Il arrive que la procédure dans l'acte constitutif voire même que celle-ci née une
juridiction spécifiquement compétente. L’égalité souveraine des États implique que les États sont
soumis au même droit de pouvoir revendiquerles prérogatives qui découlent pour eux de l'acte
constitutif et que les États ont la même obligation de se soumettre aux obligations découlant par eux
même de l'acte. En revanche les États n'ont pas exactement les mêmes droits, les mêmes obligations
dans l'organisation. Cela serait absente par exemple: économique -démographique des États n'est
pas le même, il est donc impossible d'exiger dd tous les États de la contribution financière à
l'organisation. C’est pourquoi il est apparu nécessaire que soit prise en compte le poids économique
pour fixer la contribution des Etats dans la plupart des organisations que ce soit aux N.U ou au
Conseil de l'Europe. Auniveau, des prérogatives reconnues aux états, il arrive également que l'acte
module l'étendue des prérogatives en question en pressant en compte le poids économique-
politique. Là se trouve la justification de la règle établissant les membres permanant du Conseil de
sécurité des N.U.Dans l'Union européenne la pondération des croix au sein des conseils reposent sur
la différenciation du nombre des membres de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et du
parlement européen
d. La suspension
.caractère temporaire:
La suspension est par nature temporaire, sans cesser d'être membre de l'organisation. Un état
décide de ne plus participer temporairement au bureau de celle-ci. Elle est souvent envisagée par les
textes comme sanction du non-respect obligation financière et (art. 19 Charte des Nations -Unies,
art. 4 page8 de l'acte constitutif de l'Unesco, art. 9 de statut du conseil de l'Europe, art.62 de la
Convention de base de l'organisation de l'aviation civile international). Un autre motif de suspension
est la violation grave des obligations résultant de la qualité de membre Art.5 de la Charte des Nations
-Unies prévoit la possibilité de suspension «de l'exclu des droits et privilèges inhérent à la
qualité des membres". Comme mesure additionnelle à une action prise dans le cadre du Chapitre7.
De même l'art8 du Statut de Conseil de l'Europe envisage la suspension.
Procédure
Il existe des systèmes de suspension automatique. C’est le cas par exemple de la suspension pour les
motifs financière. Il suffit de constater que l'État n'a pas respecté cette obligation et d'en tirer les
conséquences. Une telle possibilité prévue par l'art19 de Charte des Nations-Unies. Il existe
également des cas de suspension automatique pour les motifs dans l'acte constitutif de l'Unesco,
dans la Convention de l'organisation internationale de travail et dans le traité instituant l'agence
international de l'énergie atomique. MAIS généralement il faut une décision explicite pour prononcer
la suspension comme cela est prévu par l'art8 du Statut du Conseil de l'Europe. Après consultation de
l'assemblée, le comité des ministres pourraient sanctionner un État qui enfreindre gravement cette
obligation.
. Étendue de la suspension
La suspension est par nature totale, c’est le cas lorsqu'un État membre des Nations-Unies est
suspendu à l'obligation de l'art5. Une telle situation a existé également à l'organisation des États
Américains de laquelle l'État de Cuba a été suspendue en 1962 (et jusqu'à 2009). La suspension peut
naître que partielle: Lorsqu'un Etat se voit sanctionner dans le cadre de l'art19 de la Charte des
Nations-Unies, il perd son droit de vote à l'assemblée générale MAIS pas son éventuel de droit
de vote au Conseil de Sécurité ni même son droit de siège à l'assemblée. De même lorsqu' un
État membre du Conseil de l'Europe est sanctionné pour non-respect des obligations il perd
seulement son droit de représentation au comité des ministres et à l'assemblée parlementaire MAIS
ses autres droits subsistent.
a. L'association
Le statut d’association permet aux États sans être membre d'organisation de participer à ses travaux.
C'est aussi un moyen de permettre de relation permanente entre un État et une organisation. Par
exemple dans l'Union de l'Europe occidentale jusqu'à sa disparition en 2011 plusieurs Etats étaient
associés: République Tchèque,Hongrie,Norvège,Irlande, Pologne, Turquie.L'article 5 du Statut du
Conseil de l'Europe prévoit encore le statut de membre associé pour des États ou des pays. Il
s'agissait à l'origine de prévoir un statut pour la République Fédérale d'Allemagne et pour la Sarre.
Ces stipulations sont sans raison d'être aujourd'hui.
b. Observateur
Le statut d'observateur permet aussi une participation de non membre aux travaux d'une
organisation. Ce système existe aux Nations-Unies, au Conseil de l'Europe, l’organisation de la
Conférence Francophonie /et Islamique c. Autres solutions On a imaginé différentes d'autres formes
de participation. Par exemple l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a créé le statut
d'inviter spécial utilisé pour faire participer au conseil de l'Europe des délégations d'État de l'Est
avant leur adhésion
a. Représentation gouvernementale
Les États ont une représentation gouvernementale dans l'organisation c'est-à-dire qu'ils sont
représentés par des délégations diplomatiques de rang divers. Il arrive que le ministre des
Étrangers voire même le Chef de l'État interviennent directement au nom de son pays.
Il arrive que des institutions non-Étatique qui sont reconnues comme personne juridique de droit
international et sont des membres d'organisation internationale. C'est le cas du Saint-Siège qui est
membre d'une organisation par la sécurité et coopération en Europe. Une organisation
internationale peut être membre à une autre organisation internationale. La Communauté
Européenne a aussi participé au négociation du GAPP et adhérait à l'organisation mondiale du
commerce
b. Participation comme observateur Aux Nations-Unies, on compte des nombreux observateurs non-
Étatique mais y participent. Par exemple: le Saint-Siège, Communauté internationale de Croix-Rouge,
l’ordre de Malte. Il existe également des autres organisations internationales qui sont observateur
d'une autre organisation. C’est le cas en Nations-Unies et de l'organisation de la conférence
Islamique.
a. Mouvement de libération:
Considéré comme des États en devenir. C’est le mouvement bénéficie d'un statut d'observateur.
C’est le cas aux Nations-Unies
b. Des ONG spécialisés DES ONG peuvent bénéficier de la reconnaissance d'un statut leur
permettaient d'intervenir auprès d'une organisation internationale. C'est le cas de plusieurs
organisations bénéficient d'un statut consultatif auprès du conseil de l'Europe ou des Nations-Unies,
c'est le cas aussi à l'association ou société savante.
Pour qu'elle puisse exister et agir dans l'ordre juridique international. Il faut qu'une organisation ait la
personnalité juridique internationale. Cette personnalité lui donne la capacité d'exercer un certain
nombre de compétence, dans l'ordre international, indépendamment des États qui la composent. La
personnalité internationale résulte directement ou indirectement de l'acte constitutif. Cette
personnalité internationale est opposable aux États sur cette base: ils ont accepté d'être lié par l'acte
constitutif qui fonde la personnalité internationale de l'organisation, et cette personnalité
internationale peut dès lors leur être opposé. On s'est interrogé sur l'existence d'une personnalité
juridique objective d'une organisation internationale, qui pourrait être opposé aux États même s'ils
ne participent pas à l'organisation, même s'ils n'ont pas ratifié l'acte constitutif. Admettre une telle
personnalité internationale OPPOSABLE même à l'État non membre. Ceci pose un problème car, au
regard de l'État non membre, l'organisation internationale, issue d'un traité et RES INTER ALIOS
ACTA. Un avis de recours international de justice a donné une réponse au sujet des Nations -Unies
Mais cette réponse ne serait être étendue à d'autres organisations. La cour de l'avis de 11 MAI 1949
REPARATION AUX DOMMAGES SUBI AU SERVICE DES N.U a considéré que les N.U avec une
personnalité juridique internationale opposable même à un État non membre. L'effet
concerné l'assassinat du Comte Bernard par ceux qu'on appelle alors des "terroristes sionistes"
pendant que celui-ci exerce une mission de paix pour la compte des N.U. L'assemblée générale
interroge la cour afin de savoir si elle pouvait prise en paix une réclamation contre l'État d'Israël. Et
cela bien qu'Israël ne serait pas encore membre des N.U. Cela revenait à demander à la cour si la
personnalité internationale de l'organisation des N.U est opposable à un État non membre. Dans son
avis consultatif la cour a considéré que C'EST le cas de la personnalité internationale de l'organisation
des N.U présente un caractère objectif et peut être opposé qui n'en sont pas membre " 50 États,
représentant une très large la majorité des membres de la communauté internationale, de
créer une entité possédait une personnalité juridique objective et pas seulement une
personnalité reconnue par eux-mêmes aussi que la qualité de présenter de réclamation
internationale" La cour en déduit que l'organisation des N.U était susceptible D'OPPOSER sa
personnalité à l'État d'Israël et de lui présenter la demande de réparation. Peut-on élargir ce principe
à toute organisation??Il est admis en général que le principe ne saurait concerner que DES
ORGANISATIONS qui sont UNIVERSELLE (organisation des N.U,organisation internationale de
travail...) mais pas toutes les organisations internationales que la fantaisie des États est susceptible
de créer.
Il est délicat compte tenu du nombre de l'organisation internationale d'établir une typologie. On a
même pu dire qu'elle était «impossible" mais on peut avancer élément de comparaison. Quelque
classification des organisations internationales peuvent être composées librement par les États en
fonction de leur intérêt. Cela aboutit à plusieurs distinctions des organisations
a. Principe de classification
C'est une organisation ouverte à tous les Etats, qui peuvent y accéder sans discrimination. La
participation large est assurée par des conditions d'adhésion assez souple. Outre, les N.U entrent
dans cette catégorie. Toutes les organisations qui appartiennent au système des N.U. Ce ne sont pas
les seules organisations à vocation universelle, on peut également citer: le conseil international des
céréales : organisation basée à Londres qui regroupe les États importateurs et exportateurs de
céréales; la comité internationale de médecine militaire basé à. Bruxelles qui a pour objet la
coopération entre les services de santé; l’organisation internationale de télécommunications par
satellite; l’organisation internationale pour la prohibition des armes chimiques...
Repose en général sur une nécessité commune militaire ou économique. Elles expriment la solidarité
d'un groupe face à un autre groupe ou face à un agresseur. L'organisation peut avoir un caractère
restrictif ou fermé. Une organisation à caractère restrictif, si elle soumet l'adhésion des conditions de
faux par exemple la procédure d'adhésion au conseil de l'Europe suppose le respect un ensemble de
principe comme celui de respect de la démocratie pluraliste ou bien le respect de droit de l'homme
(l'adhésion au conseil de l'Europe est d'ailleurs désormais automatiquement lié à la ratification de la
convention Européenne de droit de l'homme). L'adhésion peut être fermée si l'organisation la
soumet à l'accord unanime des Etats membres, c’est le cas de l'Union européenne: l’adhésion à
l'Union européenne suppose l'accord unanime des États puisqu'il faut la ratification d'un traité
d'adhésion par tous les États membres. Parmi les organisations régionale (U.E,organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe et le conseil d'Europe);l'organisation des États américains;
l’organisation de l'union africaine depuis la conférence de Cire de 2001; la ligue des Etats arabes...
Il peut s'agir d'une solidarité de production. C’est le cas de l'organisation des pays exportateur de
pétrole créé en 1960 suite à la conférence de Bagdad. Cette organisation ne comprend pas que des
Etats de Moyen -Orient : il y a aussi des Etats Africains (Gabon,Angola,Nigeria), Asiatique (Indonésie
jusqu'en 2008), et américain (Équateur, Venezuela)
La classification selon les pouvoirs conférés par l'acte constitutif à l'organisation est celle qui révèle le
plus tempéré du point de vue juridique .Elle permet de distinguer les organisations des coopérations,
des organisations d'intégration.
b. Organisation de coopération
Les Organisations internationales de coopération ne sont pas qu'un centre de coopération entre
les États. Elles sont simple forum, un lien de rencontre des États en vue de l'expression d'une
position de commune ou de l'élaboration de convention internationale. Dans ces organisations
les États ne se voient pas imposer des décisions sans y avoir consentir. C'est le cas de
l'organisation POUR LA sécurité et la coopération en Europe dans laquelle les États coopèrent en
vue de la sécurité commune ou bien s'apporte une aide mutuelle d'ordre technique (par
exemple: pour ce qui concerne l'assistance juridique en matière de démocratie pluraliste, de
droit de l'homme...). Les organisations financières internationales relèvent aussi de cette
catégorie malgré l'image d'un medias on donne parfois lorsque la Banque Internationale pour la
reconstruction et le développement ou le FMI accordent une aide, l'État donne son accord à la
fois à l'aide et à la condition qu’ils sont liés à l’attribution de l’aide.
c. Organisation d'intégration
Il s'agit de l'organisation établit par un traité uniquement afin de l'exercer une telle compétence.
C'est le cas de la cour permanente d'arbitrage (créé en 1899). C'est aussi le cas du centre
international pour le règlement du différend relatifà l’investissement ou de la cour pénale
internationale. Il ne faut pas confondre cette situation avec la juridiction internationale crée au
sein de l'organisation internationale l'organe de celle-ci. De cette dernière catégorie relève la
cour européenne de droit de l'homme (qui appartient au conseil de l'Europe), la cour de justice
de l’U.E, la cour d'arbitrage de l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe...)
Les organisations internationales peuvent adopter des normes .Il peut s'agir de préparer des
conventions ou d'édicter directement de règles et de recommandation.
Le rôle principale dd l'organisation internationale de travail est d'adopter des conventions, préparé
par son conseil d'administration ensuit discuter par la conférence puis ratifie par les Etats. C’est
également le rôle de l'OMS.
L'U.E a le pouvoir d'édicter les règles directement applicables (règlement, directive, décision) mais
c'est aussi le cas de conseil la sécurité des N.U ont également une telle possibilité l'organisation de
l'aviation civile internationale ainsi que l'OMS. Cette dernière exerce un réel pouvoir normatif propre
lorsqu’elle adopte un règlement sanitaire international dans les domaines fixé limitatives à l’article
21 de sa constitution : le règlement sanitaire international entre en application sans qu'il soit besoin
d'une ratification des Etats membres. L’Etat dispose néanmoins de la possibilité de règlement
sanitaire ou de faire réserve à son sujet (art. 22, de la constitution de l'organe de l'OMS).
La plupart d’organisations internationales peut adopter des recommandations qui n'ont pas de
contraignante. Il existe néanmoins une situation où la recommandation a un effet partiellement
contraignant lorsque l'organisation internationale du travail adopte une recommandation, les Etats
membres sont tenues de soumettre aux organes nationaux compétents pour prendre des mesures
législatives ou réglementaire nécessaire à sa mise en œuvre
c. Pouvoir exécution
Les organisations sont généralement établissent en vue de mettre en œuvre les dispositions d'un
traité. Elles se voient aussi, généralement, attribués un pouvoir de décision technique. C'est le
cas de l'organisation chargé d'accorder les prêt (Banque internationale pour la reconstruction et
le développement, FMI, Fond internationale d'agricole ...).L'un des aspects de ce pouvoir
exécution est la compétence de contrôle de l'application de l'acte constitutif ou de convention
sur les offices de l'organisation. Parfois c'est la mission de contrôle de l'organisation (ex: l'agence
international de l'énergie atomique). Dans d'autres cas sans que cette activité centrale tout est
mise en œuvre pour qu'elle se déroule de la manière le plus efficace possible, les structures de
l'organisation internationale du travail sont destinés en vue d'une telle mission. L'application de
la convention de l'organisation internationale du travail appartient à la conférence générale au
conseil de l'administration et parfois à certains organes spéciaux.
d. Assistance technique
Nombreux de l'organisation internationale exercent une mission d'assistance technique aux États
en particulier les États les moins avancés du point de vue technologique. C'est le cas des
organisations spécialisées dans des domaines très particulier (Union internationale de
télécommunications, Union postale universelle, organisation météorologique internationale,
agence international de l'énergie atomique)ainsi que des organisations financières
internationale(FMI, groupe de la BM...)
a. Principe de spécialisation
Certains auteurs ont parlé d'organisation internationale à compétence «générale" Mari Claude
Soutes (dans l’OI). La formule est malheureusement car seul l'État a une compétence générale.
Une organisation internationale ne peut avoir qu'une compétence limité comme l'a rappelé la
cour internationale de justice dans son avis de la licite de menace ou de l'emploi l'arme nucléaire
de 8 juillet 1996:" Les organisations sont des sujets de droit international qui ne jouissent
pas, à l'instar des Etats, de compétence générale. Les organisations internationales sont
régies par le «principe de spécialité «c’est-à-dire doté par les États qui la créent de
compétence d'attribution commune que celle-ci leur donne pour mission de promouvoir."
On parlera d'organisation à quasi général pour désigner les organisations qui peuvent intervenir
dans de domaine de compétence très nombreux. C'est le cas des N.U qui ont compétence en
vertu de Chapitre 7 de la charte qui pour tout ce qui concerne les maintiens de la paix. C'est le
cas aussi de l'UE dans le domaine de compétence a été élargie à des domaines très divers sans
rapport direct avec l'économie depuis le traité de Maastricht de 1992 et du conseil d'Europe qui
est susceptible de traiter affaire concernant tous les domaines à l'exception de la défense.
c. Organisation à compétence spécialisé
I Les organes de l OI
La structure normale est que les organes de l'OI soient propres MAIS il peut arriver que plusieurs
organisations partagent des organes. Avant le traité 8 avril 1865 de la fusion de l'exécutif des 3
communautés européenne (communauté Européenne du Charbon et de l'acier, communauté
Européenne de l'énergie atomique), chacune avait un organe exécutif. Après ce traité, il y avait plus
qu'un seul Conseil et une seule Commission pour les 3 et cela bien que les communautés aient des
champs d'application distincte et autonome. Il peut arriver que des organisations formellement
différentes, appartenant à des organisations différentes soit conçu de telle sorte qu'il puisse être,
soit composé de la même façon. C'est le cas de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le
Développement et l'association internationale de développement qui, bien qu'il s'agisse de 2 OI
différentes, ont des organes dirigeant (Conseil des gouverneurs, conseil administration et un
président) composé de la même façon.
Lors de la rédaction de l'acte constitutif, les États déterminent eux-mêmes les membres et
les prérogatives précisent des organes et leur fixe une place précise dans la structure
hiérarchique de l'institution. .
L'OI peut créer des organes subsidiaires. Ces organes sont une sorte de prolongement des
organes originaire. La faculté de créer des organes substitutif est parfois envisagée
directement dans l'acte constitutif (ex: l’article 7 de la charte des NU) mais on admet en
général que les organisations ont la compétence de créer des organes substitutif même
lorsque aucune stipulation de l'acte constitutif ne le précise.
Ce sont tous les organes qui sont composés des personnes désignés à titre personnel et qui exerce
leur fonction en dehors du contrôle de l'État. Leur caractère commun est leur indépendance à
l'égard des États membres. Certains organes sont composés exclusivement des agents
internationaux qui sont soumis à l'autorité de l'OI dont ils sont les fonctionnaires. C'est le cas de tous
les agents du secrétariat général des OI. D'autres organisations sont composées de personnalité
indépendante également par rapport à l'organisation elle-même. C'est le cas des membres de
juridiction internationale. C’est aussi le cas des experts qui composent à certaine commission à
vocation de conseil ou assistance (ex: les membres de commission de Venise)
Au sein des OI,on distingue plusieurs types d'organe selon leur fonction qu'ils exercent.
Les organes politique ont la charge de définir la principale orientation de l'organisation. Ils ont la
quantité initiative et de délibération. On trouve dans cette catégorie les organes plainés des
organisations (assemblée générale des NU, comité des ministres du conseil de l'Europe...). Mais
certains aussi des organes restreint (conseil de sécurité des NU, conseil d'administration des OI de
travail...).
Ont pour rôle de préparer et d'exécuter les décisionsdes organes politiques. Ils agissent sous leurs
autorités et n'ont pas en principe l'initiation en dehors d'un mandat précis les secrétariats
d'organisation entre dans cette catégorie
Les relations des organes au sein de l'organisation ne reposent pas toujours sur une structure
hiérarchique. Il arrive que la supériorité d'un organe par rapport aux autres sont prévu par l'acte
constitutif. Ainsi la charte de l'organisation des États américains prévoit que l'assemblée générale est
l'autorité suprême de l'organisation. Même à l'absence de toute mention de l'acte constitutif, on
admet en le PRINCIPE DE SUBORDINATION DES Organes administratif aux organes
politiques interétatiques aussi que la subordination des organes dérivés par rapport aux organes
qui les créent
Le vote à la majorité
Le vote à la majorité est la solution généralement retenu par la prise des décisions. Parfois une
majorité simple suffit (ex: assemble générale des NU par la question les moins importants). Il arrive
que l'on retient le principe de majorité renforcé (2/3 des membres pour la question importante à
l'assemblée des NU) ou d'une pondération des voix en fonction de critère économique ou
démocratique (conseil de l'Europe, FMI, UE...) .
.Le consensus
Consiste à discuter jusqu'à ce soit élaboré une formule de compromis sur laquelle plus personne n'a
d’objection à faire. Cette solution est retenue pour certains organes de l'organisation mondiale de
commerce et l'union africaine. Le consensus apparait également comme modalité de prise de
décision dont de nombreuse organisation où le texte ne prévoit pas explicitement.
Les OI ont un budget propre .Elle l'adopte selon la modalité prévue par leur acte constitutif.
Enprincipe, dans ce cadre, elledétermine elle-même les dépenses. Pourles recettes, c’est plus
délicate et très rare qu'il y ait de ressource propre mais cela existe (UE).En général, les recettes
proviennent des contributions des États membres, et leur montant est fixé en suivant une réparation
qui prend souvent en compte de critère économique ou démocratique
L'OI ne peut pas se passer d'un personnel propre .Il est souhaitable que ce personnel soit en état
d'exercer indépendamment des États et, à cette fin, il est nécessaire qu'il bénéficie d'un statut
protecteur. Telle est la décision d'être du statut de fonctionnaire international
A. La notion de fonctionnaire internationale
a. Agent international
Un agent international est un agent employé par l'organisation pour exercer ses missions. La
définition est donnée par l'avis de la cour internationale de justice du 11 Mai 1949 réparation de
dommage subit au service des NU :" Quiconque, fonctionnaire énuméré ou non, employé à titre
permanent ou non, a été chargé par un organe dd l'organisation d'exercer ou d'aider à exercer l'une
des sanctions de celle-ci, bref toute personne par qui l'organisation agit." Parmi les agents
internationaux, il en est qu'ils sont fonctionnaires internationaux. D'autres ne le sont pas .Il faut bien
distinguer les fonctionnaires internationaux nationaux chargé d'une mission internationale .Entre
dans cette dernière les membres du tribunaux de la magistrats des tribunaux nationaux qui sont les
correspondants nationaux permanent de l'OI de police criminel (interpole) .
Selon une définition classique : Est fonctionnaire international tout individu chargé par les
représentants de plusieurs ou par un organisme agissant à leurs noms à la suite d'un accord
interétatique et sois le contrôle de l'un ou de l’autre, d’exercer en étant soumis les règles
juridique spéciales, d’une façon continue et exclusive des fonctions dans l'intérêt de
l'ensemble des États en question." Susanne. Par cette définition fait apparaitre les principaux
critères: -le fonctionnaire international est employé par une OI -il est employé de façon continue et
permanente -il agit sous le contrôle de celle-ci -il agit dans l'intérêt de l'organisation et des États
membres -il est soumis à un régime juridique international C'est le cas deux dernières points sont
essentiels à la définition du fonctionnaire international et au empreinte particulier souligné par un
jugement du tribunal civil de Versailles du 27 Juillet 1945 :"Les fonctionnaires internationaux se
reconnaissent à exagérer leurs activité dans un intérêt public mais de caractère international
et en dehors du cadre juridique de l'État auxquels ils appartiennent."
Le fonctionnaire international doit être indépendant par rapport aux États dont ils sont les
ressortissants. Il faut donc les protéger contre pressions éventuelle ou même simplement l'influence
des autorités nationales de leurs pays d'origine. Cette indépendance est rappelé par les actes
constitutif des OI qui mentionnent en général le" caractère exclusivement international" de leur
fonction (art. 100 paragraphe 2 de la charte des NU, art.9 paragraphe 4 et 5 de la constitution de l'OI
du travail, art. 36 f du statut de l'Europe...). L'un des aspects sont trop de cette indépendance tient
aux modalités de nomination fonctionnaire internationaux. Le principe est que CECI N'EST PAS
NOMMÉ PAR LES ÉTATS D'ORIGINE : leur nomination émane de l'organisation elle-même, même si
parfois il existe des techniques de présentation candidature par les États. Il est admis que l'OI ne peut
fonder un rejet de candidature seulement sur l'opposition d'un État à la nomination d'un candidat. Le
recrutement a lieu en principe au terme de procédure varié: concours, nomination du titre,
nomination à l'issue d'un stage, teste, entretient, recrutement interne par mutation ou promotion
...Parfois les techniques sont combinés. A cela il faut ajouter le principe de la REPRÉSENTATION
GÉOGRAPHIQUE DE PERSONNEL : les personnels doivent être issus de toute les États membres, de
manière à respecter à l'équilibre démographique. C'est pourquoi il existe des systèmes de côté de
profondément. Une fois nommée, les agents ne doivent se discuter ou accepter aucune instruction
aux États. Ce principe est en général rappelé par les actes constitutif des OI (art. 100 paragraphe 1de
la charte des NU, art.9 paragraphe 4de la constitution de l'OI du travail, art. 36 e du statut du conseil
de l'Europe ,art. 11 paragraphe 2 de la convention relative à organisation de coopération et de
développement économique...).
a. La soumission à l'organisation
Les fonctionnaires internationaux sont soumis à l'OI pour l'exercice de leur fonction. Leur soumission
à l'organisation est manifestée par le fait de la signature du contrat qui le lie à celle-ci. Le statut des
fonctionnaires internationaux est également fixé par des règles adoptées unilatéralement par
l'organisation. Il est admis que les dispositions réglementaires peuvent toujours être modifiées
unilatéralement par l'organisation. Les fonctionnaires internationaux ont pour obligation principale
dd se consacrer à l'exercice de leur charge. Cela leur interdit toute activité privé ou public qui serait
incompatible avec l'exercice de leur fonction dans l'organisation. Is ont à l'égard de l'organisation un
devoirs de réserve qui l'impose une discussion absolue.
Parce qu'ils sont soumis à un régime international, les fonctionnaires internationaux ne peuvent pas
être saisis par les tribunaux dd question relative à l'application de leur statut. Les litiges entre
l'organisation et ses agents sont en général tranché selon des procédures spécifiques, souvent au
sein de l'organisation elle-même. Il existe en général une possibilité de secours hiérarchique devant
les supérieures administratifs. Le recours hiérarchique est souvent complété par une faculté le
recours juridictionnel ouvert aux fonctionnaires international. Il existe notamment: un tribunal
administratif de l'organisation des américains; une commission de recours de l'organisation du traité
de l'Atlantique Nord; un tribunal administratif de la banque internationale pour la reconstruction et
du développement et du FMI. Les 2 principaux tribunaux administratifs sont ceux de l'organisation
internationale du travail et des NU. Le tribunal de l'organisation internationale du travail est le plus
ancien, il en était établi en 1927 dans le cadre des SDN et de l'organisation internationale du travail. Il
est bien sûr compétant pour connaître des litiges que lui les fonctionnaires de l'OI du travail mais sa
compétence s'étend au-delà dans la mesure où diverses institutions spécialisés de l'organisation des
NU (FAO, OMM, OID) lui sont confié le recrutement contentieux personnel. Le tribunal administratif
de l'organisation internationale du travail est composé de 3 juges élu pour 3 ans par la conférence
générale du OIT. Les juges sont rééligibles. Les décisions rendues sont définitives et insusceptible
d'appel. Il existe néanmoins une procédure d'avis permettant à la cour internationale de justice de se
prononcer sur la validité du jugement . La procédure a été très rarement mise en œuvre.
L'organisation des NU a également crée un tribunal administratif par une résolution de l'assemblée
générale, fondée sur les 100 et 22. Le tribunal comprend 7 membres élu pour 3 ans par l'assemblée
générale. Il a une compétence pour les litiges impliquant les personnels des NU de ses organes
subsidiaire aussi que de la plupart des institutions spécialisés. Ces jugements sont définitifs même s'il
existe une procédure de saisine de la cour internationale de justice qui fait intervenir une sorte de
commission d'arbitrage de requête par le consul de demande de reformation des jugements dd
tribunal administratif des NU
Depuis de l'acte constitutif de la cour internationale de justice rendue le 11Mai 1949 dans l'affaire de
réparation du dommage subi au service des NU. Il est admis qu'une organisation peut exercer une
action contre un État qui serait à l'origine d'un dommage causé de l'institution dans l'exercice de ses
fonctions . Gros à l'air de cette faculté est l'existence d'un droit à la protection des agents
internationaux par l'organisation.
I. L'attribution de compétence
A. L'acte constitutif
La compétence de l'organisation résulte de l'acte constitutif, qu’il fixe son étendue et celle-ci est
limitée par le principe de spécialité. Il y a ainsi des listes de compétence explicitement fixé par les
traités. Il y a aussi les clauses réservant explicitement la compétence des Etats, qui limite ainsi la
compétence des organisations. Par ex: le statut du conseil de l'Europe prévoit un domaine de
compétence très large (quasi une omni compétence). MAIS il réserve la défense nationale aux États
seul. Quant à la charte des NU, son art. 2 paragraphe 7 précise que :" Aucune disposition de la charte
autorise les NU à intervenir dans des affaires qui relevaient essentiellement de la pratique et celle de
l'extension de compétence.»
B. Extension de compétence
Parce qu'elles ont la personnalité juridique internationale, les OI disposent de divers pouvoirs
. Elle impose notamment de conclure des engagements internationaux, de toute sorte ,avec les
États ou d'autres organisations; protéger leur agents (par la voie diplomatique); présenter une
réclamation internationale; être membre d'une organisation; avoir des relations diplomatiques
avec les Etats, même avec des États membres
L'expression de "région" ou des "régions" si elle traduit, en règle général , l'idée d'une affinité
particulière entre les États ,n'a pas de signification précise . Mais de poing de vue juridique ou
géographique, à vrai dire, ces contours sont flou et varient de la fonction de la volonté des
États fondateurs de l'OI. C'est pourquoi, dont tantôt" la région " considéra avec un continent ,
tantôt , c'est le cas le plus fréquent ,elle correspondra à une partie plus ou moins vaste d'un
continent , tantôt elle s' affranchira de cadre de continental. Le régionalisme désigne donc, sur
le plan international, un mouvement cherchant à affirmer la solidarité et à promouvoir le
développement d'un groupe d'État possédant des intérêts communs . Plus précisément
,l'aspiration régionaliste semble trouver sa force dans la confiance d'une communauté d'intérêt
. Celle-ci était la condition préalable au besoin de regroupement. En pratique , l'expression la
plis classique de ce besoin est la constitution des groupements d" AFFAIRE LOCALE" mais
l'une des caractères de l'époque moderne est d'avoir favorisé la conscience d'une
interdépendance planétaire et ce, notamment par le progrès en matière de communication.
Les années 90 furent une décennie de changement fondamentale dans l'Afrique Subsaharienne
alors qu'une vague démocratisation s'empare du continent. Passant presque inaperçu un
processus d'intégration régionale et de coopération s'en suivit . Cette revalorisation avait UN
CARACTÈRE RELATIVEMENT DISTINCT de celle de 1er forme d'intégration de la fin des
années 60 et début 70. L'intégration régionale poursuivit en 2 objectif :
-le dépassement de la barrière artificielle hérité par les colonialismes entre les peuples
africains
-la fin de la dépendance néocoloniale des jeunes Etats Africains. Dans ce sens , la coopération
régionale était engagé plus ou moins théoriquement, a importé la substitution et le
panafricanisme. L’intégration régionale, grâce à la création de marché homogène de taille
critique et à la libéralisation commerciale dont s'accompagne traditionnellement, permet de
bénéficier davantage économique lié à une meilleure insertion dans les échanges
internationales. La poursuite de bonne politique macroéconomique renforcé par la
convergence économique, la création d'un environnement économique stable , prévisible,
harmonise, sont également des éléments déterminant pour attirer l'investissement privé
extérieur et garantir une croissance souhaitable. Dans le cadre de ce processus d'intégration,
l’Afrique a mis en place des OI à l'échelle continentale avec l'union africaine et l'échelle
régionale et sous-région ale . Au niveau régionale ,M/car est membre de la SADC (Southern
Africain Développement Community ) ou la communauté de développement de l'Afrique
Australe ; Commons Market for Center and southern Africain (COMESA) ou marché
commune de l'Afrique Australe et orientale ; et la COI
L'UA a succédé l'organisation de l'unité africaine (OUA) ,qui a été créée le 25 Mai 1963 avec
son siège à. Addis-Abeba en Éthiopie. Lors de cette conférence États africain indépendant ,la
charte de l'OUA a été signé par les chefs d'État et du gouvernement de 30 des 32 États
Africain indépendant de l'époque. Le Togo et le Maroc l'ont signé avant la fin de 1963. Le 9
Septembre 1999 ,les chefs d'État et de gouvernement de l'OUA ont adopté la déclaration de
SYRTE demandant la création de l'UA en vue d'accélérer le processus d'intégration du
continent afin de permettre à l'Afrique de jouer le rôle qui lui revient dans l'économie
mondiale ,tout en déployant des efforts pour résoudre les problèmes sociaux ,économique et
politique, notamment à cause de certains effets de mondialisation.
Les actes constitutifs sont adoptés lors du sommet 11 juillet 2000 .( ). L'UA est une
organisation d'État africain crée lors du sommet en Afrique du Sud . En Juin 2002, en
application de la déclaration de Syrte et en l'adoption de l'acte constitutif de l'union. Au-delà
de la symbolique d'une telle décision, les dirigeants Africains ont pris définitivement acte de
leurs volonté d'ouvrir UNE NOUVELLE PAGE DU CONTINENT. L'UA est une
organisation panafricaine qui regroupe 54 États du continent à l'exception de Maroc qui s'est
retiré de l'OUA pour protester contre l'admission dans l'organisation la République Arabe
Sarah ide Démocratique en 1982. La mise en place de ces institutions ( commission,
parlement panafricain, conseil de paix et de sécurité) a eu lieu le Juillet 2003 au sommet de
Maputo au Mozambique. La rédaction de l'acte constitutif ne laisse plainer aucun doute sur le
fondement interétatique de l'organisation devrait à la promotion de la démocratie , de droit de
l'homme et développement à travers l'Afrique ,surtout l'augmentation des investissement
extérieure par l'intermédiaire du programme du nouveau partenariat pour le développement de
l'Afrique. Ce programme stipule que LA PAIX ET LA DEMOCRATIE SONT DES
PREALABLES INDISPENSABLE AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
L'UA est basée sur l'adhésion partagé d'une Afrique unie et forte et sur la nécessité de bâtir un
partenariat entre les gouvernements et toutes les couches de la société civile ,en particulier la
femme, les jeunes et les secteurs privés afin de renforcer la solidarité et la cohésion entre les
peuples africaines. Organisation à vocation continentale, l'UA œuvre fondamentalement à la
promotion de la paix de la sécurité. et de la stabilité du continent en tant que préalable à la
mise en œuvre de son programme dans le domaine du développement et de l'intégration.
L'UA reprend les grands principes consacré par le droit international, sur lequel était déjà
fondé l'OUA comme l'EGALITE, la SOUVERAINETÉ et l'interdépendance entre les États
membres, le respect des frontières aux moment de l'accession à l'indépendance, l'interdiction
de recourir à l'usage de la force, la non-ingérence d'un État membre dans les affaires d'un
autre membre... Aux nombres de nouveaux principes, guidant l'action de l'union figurent entre
autre le droit de l'union d' " intervenir des États membres sur la décision de la conférence,
dans certains circonstance grave ,à savoir: Les crimes de guerre, le génocide et les crimes
contre l'humanité " et " le droit des États membres de solliciter l'intervention de l'union pour
restaurer la volonté de l'organisation de remettre en cause le principe sacrosaint de la
souveraineté de l'État. Dans le même registre, la charte de l'union fait référence aux " respect
de principe démocratie , de droit de l'homme, de l'État de droit et de la bonne gouvernance ."
Aux termes de l'art.5 de l'acte constitutif, les organes de l'union sont les suivants: -la
conférence de l'union -le conseil de l'Union -le parlement africain -la cour de justice -la
commission - le comité de représentation permanente -le comité des institutions spécialisés -
les institutions finance D'AUTRES organes peuvent être créer à l' initiative de la conférence
de l'union .Ce fut pour le conseil de paix et des sécurités de octroyé avant l'entrée en vigueur
de l'acte constitutif.
La présidence de l'UA est assurée par un chef par la conférence pour un mandat d'un an . Le
président préside les réunions de la conférence et dirige les débats. Entre session, il représente
l'UA tant au niveau africain que la scène internationale
Le conseil exécutif est composé des Ministres Des AFFAIRES étrangères ou tous autre
ministre ou autorité désignés pour le gouvernement des États membres. Il est l'organe centrale
de l'union par la fréquence des réunions ,aussi bien en session ordinaire ( 2 fois par an)
extraordinaire ( à la demande d'un État membre), par l'étendue de ses attributions , dont
certaines unions sont propres, par sa composition variée, il incarne le lieu la dimension
politique de l' union. Son couronne est de 2/3 sauf pour les décisions de procédures qui sont
prises à la majorité simple. Le conseil assure la coordination er décide des politique dans les
domaines d'intérêt commun. Pour les États notamment dans le domaine commerce extérieur,
alimentation, agriculture, ressource animale ,élevage et forêt, protection de l'environnement,
action humanitaire et réaction de secours en cas de catastrophe , transport et communication,
assurance ,éducation, culture et technologique, nationalité résidence de ressortissant des
étrangers et question immigration, sécurité sociale et élaboration de politique de la protection
de la mère et de l'enfant ,ainsi que de la politique en faveur des personnes handicapes
,institutions d'un système de paix de médaille et prix africains . Il est responsable devant la
conférence et prépare les éléments que doivent approuver ou discuter la conférence.
Est un organe qui vise à assurer la pleine participation des peuples africains à la gouvernance
,aux développement et à l'intégration économique du continent. C'est l'assemblée constituante
dd l'UA. Le parlement a uniquement de pouvoir consultatif et de conseiller . Le protocole à la
création du parlement panafricain est entré en vigueur le 14,Décembre 2003 . Le parlement a
été inauguré à Addis Abeba le 18 Mars 2004 et a tenu sa première session les 18 et 20 Mars
2004. Le parlement panafricain doit, à terme devenir le plus important organe législatif de
l'UA , il se compose de 265 représentants élu au sein des 54 membres et prévoit la
participation des sociétés civiles dans le processus de gouvernance démocratique. L'objectif
final du parlement panafricain est de devenir l'institution avec plein pouvoir législatif. L'art.2
du protocole prévoit également que " les membres du parlement représentants tous les peuples
de l'Afrique et que les 5 députés choisis pour chaque pays doivent : refléter la dimension
d'opinion politique de chaque parlement nation aux organes de délibération." Cela signifie que
les principaux parties au mouvement nationaux doivent être représenté au sein de délégation
nationale ainsi que au moins une femme. Le parlement a pour objectif de faciliter la mise en
œuvre effective de la politique et des objectives de l'union, de promouvoir les principes de
droit de l'homme, d’encourager la bonne gouvernance, la transparence et l'obligation de
rendre compte dans les États membres; de familiariser les peuples africain aux objectifs et
politique visant à intégrer le continent dans le cadre de la mise en place de l'union, de
promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, de contribuer à un avenir plus prospère pour les
peuples africains en favorisant l'auto-suffisante collective et de redressement économique, de
faciliter la coopération et le développement en Afrique; de renforcer la solidarité continent et
créer un sentiment de destin commun parmi les peuples africains dd faciliter la coopération
entre le concourant économique régionale et aux forome parlementaire
-la commission de paix et sécurité (prévention, gestion, et règlements des conflits et la lutte
contre les terrorismes).
-la commission des affaires politique (droit de l'homme , démocratie, bonne gouvernance,
institution électoral , organisation dd la société civile , affaire humanitaire, refugier revenant
dans leur pays et population déplacée).
-la commission d'infrastructures et énergie (énergie , transport, communication,
infrastructures et tourisme) .
-la commission des affaires sociales (santé, enfance, contrôle des drogues, population,
migration ,employé et travail , sports et culturels) - la commission des ressources humaines,
science et technologie( éducation , communication et informatique, jeunesse, ressources
humaines, sciences technologie). -la commission du commerce et de l'industrie (commerce
,industrie , douane et affaire de l'immigration)
L'une des innovations organes de l'UA a été doté de l'organe principale ainsi que de pouvoir
de sanction pour assurer la mise en œuvre efficace de l'ordre juridique.
En instituant la cour de justice les États membres étaient convaincu que la réalisation des
objectifs de l'union " entre autre de la protection de droit de l'homme , de peuples" exige la
mise en place du cour de justice avec des missions et compétences propres. La cour africaine
de justice est créée par l'acte constitutif de l'UA pour résoudre les problèmes d' interprétation
des traités de l'union. Le protocole qui a instauré la cour de justice a été adopté en 2003 et il
est entrée en vigueur en 2009. Sa compétence s'installe autour d'un droit aux attributions
communautaires et internationale permettant notamment de développer un contrôle l'égalité
des actes de l'organisation mais aussi de juger des questions de droit international. La cour a
compétence sur toi les litiges et requête qui lui sont soumis conformément à l'acte et au
protocole définissant ses statuts compositions et pouvoir. La conférence de chef d'État et de
gouvernement peut élargir les compétences de la cour .
La cour africaine de droit de l'homme et peuples crée en 1998 sous l'égide de l'OUA et rendue
opérationnelle en 2006 ,fût maintenu séparément en tant qu'organe de traité au sein de l'UA, à
savoir: LA charte africaine de droit de l'homme et des peuples et non intégré autant qu'organe
de l'UA en elle-même. Elle a pour responsabilité d'interpréter la charte ainsi que tout autre
instrument relatif au droit de l'homme et ratifié par les États concernés.
La 1ere session ordinaire confère de -'union ,qui est tenue à Durban à Afrique du Sud en 2002
, a adopté le protocole relatif à la création du conseil de paix et du sécurité (CPS) . Ce
protocole entre en vigueur en Janvier 2004. A travers de ce protocole , l'UA est unie une
architecture globale de paix et de sécurité, dont les comités et politique régionales comme le
SADC ou le COMESA sont membres. Le CPS a été lancé en Mai 2004,le nouvel organe
centrale du mécanismes de prévention , de gestion et des règlements des conflits de l'OUA
datant le 1993 . Le CPS a été créée pour coordonner les efforts efficace de la paix sur le
continent . Aux termes de l'art. 2 du protocole relatif de cette création ,le CPS " est l'organe
permanent de prise de décision pour la prévention , la gestion et de règlement des conflits. " A
dispositif de cette unité, d'alerte rapide et de facilitation d'une réponse opportun et efficace au
situation dd conflits et de crise en Afrique . Les fonctions de CPS couvrent des domaines très
étendues qui sont de la prévention des conflits , avec l'instauration d'un système d'alerte ,à la
mise en œuvre d'opération militaire dans le cas prévue par l'acte constitutif (Cf. Mali et
Somali) en passant par la promotion d'une défense commune. Avec le CPS , l'UA dispose d'un
dispositif de sécurité qui s'impose au mécanisme régionaux et s'intègre dans la mission de
maintient de la paix des NU. Sur la suprématie des NU en la matière le protocole instaurant de
CPS souligne qu'il " coopère et travaille en étroite collaboration avec le conseil de sécurité des
NU ,qui assure la responsabilité principale du maintient de la paix est la sécurité. "
Ils sont responsables devant le conseil exécutif. La conférence peut, si elle juge nécessaire,
restructurer les comités composés des ministres ou des hauts fonctionnaires chargé de secteur
de défense de leur domaine respectif de compétence . Chacun dd comité, dans le cadre de sa
compétence, a pour mandat de: -préparer les projets et programme dd l'union -assurer et
suivre l'évaluation de la mise en œuvre des décisions prise par les organes de l'union -assurer
la coordination et l'harmonisation des projets et programmes de l'union. -présenter des
rapports et montrer au conseil de l'exécutif
L'UA est dotée de institutions financières suivant: .la banque centrale africaine -la banque
monétaire africaine -la banque africaine de développement (BAD) .Seul cette dernière est
opérationnelle
C'est une organisation est vocation régionale de l'Est. Dans les 19 pays le traité établissant le
COMESA a été signé en 1993 et il est entre en vigueur en 1984. Le COMESA est une zone de
libres échanges formé en Décembre 1994. En remplaçant d'une zone d'échange préférentiel
qui existait depuis 1981. Le traité du marché commun de l'Afrique orientale et australe
remplace la zone de commerce international préférentiel. Après les indépendances plutôt que
d'essayer de signer immédiatement un accord régulière panafricain . Le défi africain choisit de
promouvoir d'abord l'intégration économique et le développement du commerce international
dans la région de l'Afrique australe et orientale. Ses États membres sont les suivants: Burundi,
l’union de Comores , la république démocratique du Congo, Syrie ,Égypte, Érythrée,
Éthiopie, Kenya , Libye, Madagascar, Malawi, île Maurice, Rwanda, Soudan,
Swaziland,Ouganda, Zambie , Zimbabwe. Parmi les 19 États membres, le Burundi, Djibouti,
Kenya, M/car, Malawi, île Maurice,Rwanda,Souan,Swaziland,Zambie,Zimbabwe participent
à la zone libres échanges du COMESA . La zone COMESA regroupe une population du
340,millions d'habitants et un PIB total de 170 milliards de dollars (le dérivé peu moyen
d'habitants étant 690 dollars). Le volume des transactions concernent entre les pays de
COMESA et le reste du monde atteint annuellement 600 milliards de dollars. Le COMESA
reste un espace du développement hétérogène. En ce sens , que son étendue renferme des
normes disparités naturelles et structurelles. Avec 2,5 milliards de km2 chacun , le Soudan et
la République démocratique du Congo compte plus de 5mille fois la superficie déficelle, plus
de 2 fois celle de Maurice environ fois la superficie comme le pays Rwanda et plus du double
de celle de Ethiopie, de l' Égypte et de Namibie. 3 pays (Égypte, Éthiopie, et république
démocratique du Congo) comptent à avoir seul 50% de la population du COMESA ,excepté
l'Égypte, 2' performance économique du continent avec 65 millions dollars de PIB. 4 pays
(Soudan ,Kenya, Ouganda , Éthiopie)gèrent à eux seul le 1/5 PIB réel du COMESA ...
Paragraphe VII: Le secrétariat Il est dirigé par un secrétaire général nommé par la conférence
pour un mandat de 5 ans renouvelable ,pour une période supplémentaire de 5ans.