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THEORIE GENERALE DES ORGANISATIONS

Chapitre I.DEFINITION ET TYPOLOGIE DES ORGANISATIOS INTERNATIONALES

Section I. La définition des organisations internationales

Groupement d'État constitué par convention doté d'une constitution et d'élément commun,
possédant d'une personnalité juridique distingué celle de ses membres mais en avant 3 élément:

-l'acte constitutif (traité)

-l'appartenance (des États)

–la personnalité juridique

I. l’acte constitutif de l'O.I

a. Un traité international

L'acte constitue de l'O.I est un traité conclu entre les Etats. Il peut prendre un nom très différent
selon les organisations (ex: Constitution de organisation internationale de travail, pacte de SDN,
Charte des Nations-Unis).Malgré cette diversité de dénomination, il s'agit toujours de la même
catégorie juridique: une convention internationale soumise au droit international. L’article 5
convention de vienne sur le droit des traités le précise expressément: «l’acte constitutif d'une O.I est
un traité international soumis au droit international."

b. les modifications de l'acte constitutif

Cette modification se fait en principe selon les règles prévoient paf l'acte constitutif lui-même. Leurs
solutions sont possibles. Il arrive que les textes prévoient que la modification doit être faite par un
traité adopté, ratifié et par l'avis de l'ensemble des membres. C’est le principe qui est rappelé par les
traités instituant de l'Union Européenne .Il peut arriver qu'il suffise que les modifications soient
adoptées par une majorité d'État. Elles imposeront alors aux autres État. Article 108 et 109 de la
Charte des N.U prévoient ainsi que les modifications entrent en vigueur lorsqu' elles sont
ratifiées par 2/3 des membres. Dans ce cas le risque est que les État minoritaires quittaient
l'organisation. Enfin, des modifications des traités peuvent avoir lieu selon des procédures internes
à l'organisation. Par exemple le Statut de Conseil de l'Europe peut être modifié selon 2 procédures
distinctes. L’une plus lourde (qui nécessite une proposition du Comité du ministre de l'assemblée
l'approbation par le Comité des ministres et la ratification par les États).Et l'autre plus légère presque
informel (il suffit de constater l'accord du Comité des ministres et de l'assemblée).Cette dernière
procédure n'est pas applicable que pour des questions de l'organisation interne.

c.les compléments à l'acte constitutif

Il faut rapprocher de la question de la procédure de modification de l'acte constitutif la possibilité


que les OI de compléter leurs statuts parfois praeter legen parfois contrat legen.

II.LES MEMBRES DE L'OI


Les OI peuvent être composée d'État mais également des personnes juridiques de droit international.
Il existe en outre des situations particulières des participants aux travaux d'une organisation sans en
être membre. A.la participation des États

A. la participation des états

1. les états membres

a. Acquisition de la qualité des membres

Les États peuvent devenir membre des OI, ils n'y sont pas tenu certains États mais beaucoup de
temps à entre aux N.U (Monaco, la Suisse).D'autres n'y sont pas encore (l'État de la Cité de Vatican
n'est pas membre).Les autres originaires dont les États qui ont initialement négocié et conclu l'acte
constitutif de l'organisation. Ils deviennent membres par la satisfaction de l'acte. Aucun droit
spécifique n'est en général accordé aux membres originaires. Il arrive néanmoins que ceci est
des prérogatives spécifiques par exemple: le droit de VETO sur les nouvelles
adhésions.C'est le cas de l'organisation du Traité de l'Atlantique du Nord (OTAN) et l'organisation
des pays producteurs de pétrole (OPEP).En ce qui concerne les membres admis: leurs administrateur
résulte d'une procédure plus de l'unanimité des membres(UE). L'autre fois la majorité des membres
suffit: la Charte des N.U prévoit que l'assemblée générale accepte les nouveaux membres sur la
recommandation du Conseil de Sécurité. Les N.U ont été plusieurs fois confrontées aux problèmes de
la succession d'État touchant un de leur membre. L’exemple le plus intéressant est celui de l'Union
Soviétique membre permanant du Conseil de sécurité. On a considéré que la Russie était ÉTATS
continuateurs de l'Union Soviétique et qu'elle serait son siège de membre permanant. Enrevanche,
les autres États successeurs de l'Union Soviétique (à l'exception de la Russie et de l'Ukraine,
membre originaire des N.U) n'ont pas bénéficié de la succession d'Etat: ils ont adhéré en tant que
membre .Dans le cas de Yougoslavie, le caractère de l'État continuateur n'a pas été reconnu à la
Serbie-Monténégro, qui entendaient pourtant en bénéficier comme tous les autres successeurs de la
Yougoslavie, la Serbie-Monténégro a été demandé l'adhésion.

b.la situation des ÉTATS membres

Dès lors qu'ils deviennent membre de l O.I,les États exercent les droits et obligations prévus par
l'acte constitutif. Ils doivent respecter celle-ci sous peine d'engagement de leur responsabilité
international. Il arrive que la procédure dans l'acte constitutif voire même que celle-ci née une
juridiction spécifiquement compétente. L’égalité souveraine des États implique que les États sont
soumis au même droit de pouvoir revendiquerles prérogatives qui découlent pour eux de l'acte
constitutif et que les États ont la même obligation de se soumettre aux obligations découlant par eux
même de l'acte. En revanche les États n'ont pas exactement les mêmes droits, les mêmes obligations
dans l'organisation. Cela serait absente par exemple: économique -démographique des États n'est
pas le même, il est donc impossible d'exiger dd tous les États de la contribution financière à
l'organisation. C’est pourquoi il est apparu nécessaire que soit prise en compte le poids économique
pour fixer la contribution des Etats dans la plupart des organisations que ce soit aux N.U ou au
Conseil de l'Europe. Auniveau, des prérogatives reconnues aux états, il arrive également que l'acte
module l'étendue des prérogatives en question en pressant en compte le poids économique-
politique. Là se trouve la justification de la règle établissant les membres permanant du Conseil de
sécurité des N.U.Dans l'Union européenne la pondération des croix au sein des conseils reposent sur
la différenciation du nombre des membres de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et du
parlement européen

c.Perte de la qualité de membre

La perte de la qualité de membre résulte de l'exécution (à l'occasion l'initiative du l'organisation elle-


même avec un caractère définitif),ou du retrait (à l’initiative du membre lui-même, le retrait peut
avoir un caractère temporaire).On en rapprochera la suspension (à l'initiative du membre ou de
l'organisation et qui représente un caractère temporaire. Le retrait est toujours possible, on
considère qu'il est possible même s'il n’est pas mentionné dans l'acte constitutif. Les cas de retrait
d'une O.I sont assez rares. Il n'y a eu un seul projet de retrait aux N.U celui de l'Indonésie en
1963.Mais celui-ci annonçait ne s'est finalement pas réalisé. L’Albanie (prochinoise) quitta le pacte de
Varsovie en Septembre 1968 officiellement à cause de participer à ces travaux depuis 1962.Il est
possible que le retrait serait à édicter une exclusion. L’Etat est sur le point d'être exclu d'une O.I on
peut en effet préférer s'en tirer de lui-même. Cela s'est produit dans le cadre du Conseil de l'Europe,
dans le cas de Grèce: l’assemblée parlementaire avait inscrit à l'ordre du jour, l’examen dd la
situation en Grèce et demande au Comité des ministres de la prendre une mesure de retrait forcé
(prévu l'article 8).En même temps, lePays-Bas et les états Scandinaves avaient saisi la Cour européen
de droit de l'homme d'une requête visant à la condamnation de la Grèce. La Grèce préféra le retrait
prévu par l'article 7 du Statut du Conseil de l'Europe. Le retrait partiel consiste à se retirer seulement
de certains organes d'une O.I tout en restant membre et en participant aux autres organes .Ce fût le
cas de France qui a quitté le commandement militaire intégré de l'OTAN de 1966 à 2009.L'exclusion
est norme prévu par l'acte constitutif par exemple dans le cas de l'ONU, elle pourrait avoir lieu pour
persistance d'une violation grâce de la Charte des N.U(article6).L'exclusion est très rare. La menace
suffit souvent. L’acte constitutif de l'O.I prévoit normalement une procédure exclusion qui doit être
suivie. Il est très rare qu'un texte envisage l’exclusion automatique des membres.Néanmoins,cela
existe dans une organisation au moins l'article 29 de la Convention du 2 octobre 1955 établissant l'O.I
de la Métrologie légale prévoit que: «un retard de 3ans dans les versements des contributions à
l'organisation entraîne l’exclusionautomatique». Le système est tempéré par le faite qu'il y a
réadmission automatique des paiements des arrières.

d. La suspension

 .caractère temporaire:

La suspension est par nature temporaire, sans cesser d'être membre de l'organisation. Un état
décide de ne plus participer temporairement au bureau de celle-ci. Elle est souvent envisagée par les
textes comme sanction du non-respect obligation financière et (art. 19 Charte des Nations -Unies,
art. 4 page8 de l'acte constitutif de l'Unesco, art. 9 de statut du conseil de l'Europe, art.62 de la
Convention de base de l'organisation de l'aviation civile international). Un autre motif de suspension
est la violation grave des obligations résultant de la qualité de membre Art.5 de la Charte des Nations
-Unies prévoit la possibilité de suspension «de l'exclu des droits et privilèges inhérent à la
qualité des membres". Comme mesure additionnelle à une action prise dans le cadre du Chapitre7.
De même l'art8 du Statut de Conseil de l'Europe envisage la suspension.

 Procédure
Il existe des systèmes de suspension automatique. C’est le cas par exemple de la suspension pour les
motifs financière. Il suffit de constater que l'État n'a pas respecté cette obligation et d'en tirer les
conséquences. Une telle possibilité prévue par l'art19 de Charte des Nations-Unies. Il existe
également des cas de suspension automatique pour les motifs dans l'acte constitutif de l'Unesco,
dans la Convention de l'organisation internationale de travail et dans le traité instituant l'agence
international de l'énergie atomique. MAIS généralement il faut une décision explicite pour prononcer
la suspension comme cela est prévu par l'art8 du Statut du Conseil de l'Europe. Après consultation de
l'assemblée, le comité des ministres pourraient sanctionner un État qui enfreindre gravement cette
obligation.

 . Étendue de la suspension

La suspension est par nature totale, c’est le cas lorsqu'un État membre des Nations-Unies est
suspendu à l'obligation de l'art5. Une telle situation a existé également à l'organisation des États
Américains de laquelle l'État de Cuba a été suspendue en 1962 (et jusqu'à 2009). La suspension peut
naître que partielle: Lorsqu'un Etat se voit sanctionner dans le cadre de l'art19 de la Charte des
Nations-Unies, il perd son droit de vote à l'assemblée générale MAIS pas son éventuel de droit
de vote au Conseil de Sécurité ni même son droit de siège à l'assemblée. De même lorsqu' un
État membre du Conseil de l'Europe est sanctionné pour non-respect des obligations il perd
seulement son droit de représentation au comité des ministres et à l'assemblée parlementaire MAIS
ses autres droits subsistent.

 . Suspension non prévue par l'acte constitutif

En principe, la procédure de la suspension est prévue par l'acte constitutif de l'organisation


internationale mais il s'est arrivé qu'elle a lieu à l'absence de texte prévoyant. La Charte de Bogota de
1948 acte constitutif de l'organisation des États Américains ne prévoit ainsi aucune procédure
de suspension des États. Pourtant en1962 le Conseil de l'organisation des États Américains a voté
une résolution par laquelle elle a suspendu Cuba de la participation à ses travaux. Cette révolution
considère que les biens de Cuba avec l'Union Soviétique et la Chine sur son adhésion à l'idéologie
Marxiste Leaniste ce sont des rejets de la démocratie représentative libérale et son non-respect des
droits de l'homme en contradiction avec les devoirs inhérent à sa qualité de membre de
l'organisation. La résolution en déduit «que cette incompatibilité prendra le gouvernement
actuel de Cuba de suspendre à la participation au système interaméricain".

2. Les autres formes de participation des Etats

a. L'association

Le statut d’association permet aux États sans être membre d'organisation de participer à ses travaux.
C'est aussi un moyen de permettre de relation permanente entre un État et une organisation. Par
exemple dans l'Union de l'Europe occidentale jusqu'à sa disparition en 2011 plusieurs Etats étaient
associés: République Tchèque,Hongrie,Norvège,Irlande, Pologne, Turquie.L'article 5 du Statut du
Conseil de l'Europe prévoit encore le statut de membre associé pour des États ou des pays. Il
s'agissait à l'origine de prévoir un statut pour la République Fédérale d'Allemagne et pour la Sarre.
Ces stipulations sont sans raison d'être aujourd'hui.

b. Observateur
Le statut d'observateur permet aussi une participation de non membre aux travaux d'une
organisation. Ce système existe aux Nations-Unies, au Conseil de l'Europe, l’organisation de la
Conférence Francophonie /et Islamique c. Autres solutions On a imaginé différentes d'autres formes
de participation. Par exemple l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a créé le statut
d'inviter spécial utilisé pour faire participer au conseil de l'Europe des délégations d'État de l'Est
avant leur adhésion

3. La représentation des États

a. Représentation gouvernementale

Les États ont une représentation gouvernementale dans l'organisation c'est-à-dire qu'ils sont
représentés par des délégations diplomatiques de rang divers. Il arrive que le ministre des
Étrangers voire même le Chef de l'État interviennent directement au nom de son pays.

b. Formes non gouvernementale de représentation

Dans certaine organisation, il existe des participations non gouvernementales. A l'organisation


internationale de Travail, là coté de représentation des États, il y a des représentations des
syndicats et des patronats nationaux. On parle du tripartisme de l'organisation international du
travail. Il existe aussi des représentations parlementaires dans les organisations internationales. Il
s'agit en général des déléguésdes parlements nationaux (Conseil de l’Europe). Seul l'Union
européenne prévoit une représentation directe des peuples au sein d'un parlement.

B. Participation de la structure non-Étatique

1. Participation des sujets de droit international non-Étatique

a. Participation comme membre

Il arrive que des institutions non-Étatique qui sont reconnues comme personne juridique de droit
international et sont des membres d'organisation internationale. C'est le cas du Saint-Siège qui est
membre d'une organisation par la sécurité et coopération en Europe. Une organisation
internationale peut être membre à une autre organisation internationale. La Communauté
Européenne a aussi participé au négociation du GAPP et adhérait à l'organisation mondiale du
commerce

b. Participation comme observateur Aux Nations-Unies, on compte des nombreux observateurs non-
Étatique mais y participent. Par exemple: le Saint-Siège, Communauté internationale de Croix-Rouge,
l’ordre de Malte. Il existe également des autres organisations internationales qui sont observateur
d'une autre organisation. C’est le cas en Nations-Unies et de l'organisation de la conférence
Islamique.

2. Participation d'autres acteurs

a. Mouvement de libération:

Considéré comme des États en devenir. C’est le mouvement bénéficie d'un statut d'observateur.
C’est le cas aux Nations-Unies
b. Des ONG spécialisés DES ONG peuvent bénéficier de la reconnaissance d'un statut leur
permettaient d'intervenir auprès d'une organisation internationale. C'est le cas de plusieurs
organisations bénéficient d'un statut consultatif auprès du conseil de l'Europe ou des Nations-Unies,
c'est le cas aussi à l'association ou société savante.

III. La Personnalité de l'organisation internationale

A .La personnalité internationale

Pour qu'elle puisse exister et agir dans l'ordre juridique international. Il faut qu'une organisation ait la
personnalité juridique internationale. Cette personnalité lui donne la capacité d'exercer un certain
nombre de compétence, dans l'ordre international, indépendamment des États qui la composent. La
personnalité internationale résulte directement ou indirectement de l'acte constitutif. Cette
personnalité internationale est opposable aux États sur cette base: ils ont accepté d'être lié par l'acte
constitutif qui fonde la personnalité internationale de l'organisation, et cette personnalité
internationale peut dès lors leur être opposé. On s'est interrogé sur l'existence d'une personnalité
juridique objective d'une organisation internationale, qui pourrait être opposé aux États même s'ils
ne participent pas à l'organisation, même s'ils n'ont pas ratifié l'acte constitutif. Admettre une telle
personnalité internationale OPPOSABLE même à l'État non membre. Ceci pose un problème car, au
regard de l'État non membre, l'organisation internationale, issue d'un traité et RES INTER ALIOS
ACTA. Un avis de recours international de justice a donné une réponse au sujet des Nations -Unies
Mais cette réponse ne serait être étendue à d'autres organisations. La cour de l'avis de 11 MAI 1949
REPARATION AUX DOMMAGES SUBI AU SERVICE DES N.U a considéré que les N.U avec une
personnalité juridique internationale opposable même à un État non membre. L'effet
concerné l'assassinat du Comte Bernard par ceux qu'on appelle alors des "terroristes sionistes"
pendant que celui-ci exerce une mission de paix pour la compte des N.U. L'assemblée générale
interroge la cour afin de savoir si elle pouvait prise en paix une réclamation contre l'État d'Israël. Et
cela bien qu'Israël ne serait pas encore membre des N.U. Cela revenait à demander à la cour si la
personnalité internationale de l'organisation des N.U est opposable à un État non membre. Dans son
avis consultatif la cour a considéré que C'EST le cas de la personnalité internationale de l'organisation
des N.U présente un caractère objectif et peut être opposé qui n'en sont pas membre " 50 États,
représentant une très large la majorité des membres de la communauté internationale, de
créer une entité possédait une personnalité juridique objective et pas seulement une
personnalité reconnue par eux-mêmes aussi que la qualité de présenter de réclamation
internationale" La cour en déduit que l'organisation des N.U était susceptible D'OPPOSER sa
personnalité à l'État d'Israël et de lui présenter la demande de réparation. Peut-on élargir ce principe
à toute organisation??Il est admis en général que le principe ne saurait concerner que DES
ORGANISATIONS qui sont UNIVERSELLE (organisation des N.U,organisation internationale de
travail...) mais pas toutes les organisations internationales que la fantaisie des États est susceptible
de créer.

B .La personnalité interne

A l'alternance de l'Etat, l’organisation internationale n'a ni territoire propre ni population propre


pour exercer son activité. Il lui faut un pouvoir pour agir sur le territoire d'un Etat, notamment afin de
posséder des immeubles, de les gérer, de passer des contrats avec les fournisseurs. Il est
indispensable que l'organisation soit la personnalité interne dans les États qui la composent. L'article
104 de la charte des N.U dit ainsi :" L'organisation jouit sur le territoire de chacun de ses
membres de la capacité qui lui est nécessaire pour exercer ses fonctions et pour atteindre ses
buts." Parfois un État reconnaît la personnalité interne d'une organisation internationale dont il est
un État membre .Ce fût longtemps le cas de la Suisse, qui reconnaissait la personnalité interne de
l'organisation des N.U, alors même qu'elle n'en était pas membre.

SECTION II Typologies des Organisations internationales

Il est délicat compte tenu du nombre de l'organisation internationale d'établir une typologie. On a
même pu dire qu'elle était «impossible" mais on peut avancer élément de comparaison. Quelque
classification des organisations internationales peuvent être composées librement par les États en
fonction de leur intérêt. Cela aboutit à plusieurs distinctions des organisations

I. La classification selon la composition

a. Principe de classification

Certaines organisations internationales sont universelles ou en vocation à lettre. D'autres ont


seulement une vocation régionale bien idéologique. Il existe des organisations fondées sur un lien
historique,culturel,religieux ou un intérêt économique.

b. Organisation à vocation universelle

C'est une organisation ouverte à tous les Etats, qui peuvent y accéder sans discrimination. La
participation large est assurée par des conditions d'adhésion assez souple. Outre, les N.U entrent
dans cette catégorie. Toutes les organisations qui appartiennent au système des N.U. Ce ne sont pas
les seules organisations à vocation universelle, on peut également citer: le conseil international des
céréales : organisation basée à Londres qui regroupe les États importateurs et exportateurs de
céréales; la comité internationale de médecine militaire basé à. Bruxelles qui a pour objet la
coopération entre les services de santé; l’organisation internationale de télécommunications par
satellite; l’organisation internationale pour la prohibition des armes chimiques...

c. Organisation à vocation régionale

Repose en général sur une nécessité commune militaire ou économique. Elles expriment la solidarité
d'un groupe face à un autre groupe ou face à un agresseur. L'organisation peut avoir un caractère
restrictif ou fermé. Une organisation à caractère restrictif, si elle soumet l'adhésion des conditions de
faux par exemple la procédure d'adhésion au conseil de l'Europe suppose le respect un ensemble de
principe comme celui de respect de la démocratie pluraliste ou bien le respect de droit de l'homme
(l'adhésion au conseil de l'Europe est d'ailleurs désormais automatiquement lié à la ratification de la
convention Européenne de droit de l'homme). L'adhésion peut être fermée si l'organisation la
soumet à l'accord unanime des Etats membres, c’est le cas de l'Union européenne: l’adhésion à
l'Union européenne suppose l'accord unanime des États puisqu'il faut la ratification d'un traité
d'adhésion par tous les États membres. Parmi les organisations régionale (U.E,organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe et le conseil d'Europe);l'organisation des États américains;
l’organisation de l'union africaine depuis la conférence de Cire de 2001; la ligue des Etats arabes...

d. Organisation à caractère idéologique


Le lien qui justifie l'appartenance commune à l'organisation internationale est parfois d'ordre
idéologique. C’était le cas du conseil d'assistance économique mutuelle qui avait pour finalité la
coopération des États communistes entre eux par l'intérêt et en vue de la défense se socialisme.
L’organisation repose sur un lien historique ou culturel. Il existe des organisations fondées sur des
liens historiques ou culturels notamment linguistique. C’est le cas de l'organisation internationale de
la francophonie (créé en 1970 sous le nom d'agence de coopération culturelle et technique qui
regroupe 56 États membres).Ainsi que l'union latine (créé par une convention de 1954 qui regroupe
37 Etats de langues et de culture différente) f. Organisation reposant une appartenance religieuse

Il existe au moyen d'une organisation fondée sur l'appartenance religieuse : l’organisation de la


conférence Islamique, créé par une décision de conférence de Rabat de 1969. Le préambule de la
charte fait référence explicitement à l'Islam mais certains des États membres ne sont pas
confessionnels (la Turquie est laïque et Liban est multiconfessionnel, les chrétiens y représentent
environ 47% de la population)

g. Organisation fondée sur un intérêt économique commun

Il peut s'agir d'une solidarité de production. C’est le cas de l'organisation des pays exportateur de
pétrole créé en 1960 suite à la conférence de Bagdad. Cette organisation ne comprend pas que des
Etats de Moyen -Orient : il y a aussi des Etats Africains (Gabon,Angola,Nigeria), Asiatique (Indonésie
jusqu'en 2008), et américain (Équateur, Venezuela)

II. La classification selon la finalité des organisations


a. Principe de classification

La classification selon les pouvoirs conférés par l'acte constitutif à l'organisation est celle qui révèle le
plus tempéré du point de vue juridique .Elle permet de distinguer les organisations des coopérations,
des organisations d'intégration.

b. Organisation de coopération

Les Organisations internationales de coopération ne sont pas qu'un centre de coopération entre
les États. Elles sont simple forum, un lien de rencontre des États en vue de l'expression d'une
position de commune ou de l'élaboration de convention internationale. Dans ces organisations
les États ne se voient pas imposer des décisions sans y avoir consentir. C'est le cas de
l'organisation POUR LA sécurité et la coopération en Europe dans laquelle les États coopèrent en
vue de la sécurité commune ou bien s'apporte une aide mutuelle d'ordre technique (par
exemple: pour ce qui concerne l'assistance juridique en matière de démocratie pluraliste, de
droit de l'homme...). Les organisations financières internationales relèvent aussi de cette
catégorie malgré l'image d'un medias on donne parfois lorsque la Banque Internationale pour la
reconstruction et le développement ou le FMI accordent une aide, l'État donne son accord à la
fois à l'aide et à la condition qu’ils sont liés à l’attribution de l’aide.

c. Organisation d'intégration

Les organisations d'intégration sont caractérisées par le dynamisme et la tendance à la


supranationale. Elles sont dotées d pouvoir qui les destinent des États se subsistent exercice de
certaines compétences .L'exercice de ces compétences d'organisation l'a conduit à agir
directement sur les situations individuelles à avoir un lien immédiat avec un sujet interne de
l'État. C'est le cas bien sûr de l'Union européenne mais aussi, dans une certaine mesure, du
conseil de l'Europe dont plusieurs organes réduisent des décisions qui concernent directement
de situation individuelle (par exemple: la cour européenne de droit de l'homme ou le comité des
droits sociaux fondamentaux). C'est aussi le cas de l'organisation du traité d’Atlantique nord qui
prévoit une des commandements militaires intégrés des forces alliés. On a proposé de parler
d'organisation de subordination en soulignant que cette catégorie d'organisation" relève du
processus fédéraliste. L’Etat qui accepte d'y entrer abandonne le profit d'organe commun,
il parle de l'exercice de souveraineté. Ces organes peuvent se voir reconnaître ou pouvoir
de décisions qui s'impose directement aux États."(Paul Izoard dans souveraineté étatique
et RI)

III. La classification selon la nature des pouvoirs de l'organisation

a. Principe juridictionnel ou arbitrale

Il s'agit de l'organisation établit par un traité uniquement afin de l'exercer une telle compétence.
C'est le cas de la cour permanente d'arbitrage (créé en 1899). C'est aussi le cas du centre
international pour le règlement du différend relatifà l’investissement ou de la cour pénale
internationale. Il ne faut pas confondre cette situation avec la juridiction internationale crée au
sein de l'organisation internationale l'organe de celle-ci. De cette dernière catégorie relève la
cour européenne de droit de l'homme (qui appartient au conseil de l'Europe), la cour de justice
de l’U.E, la cour d'arbitrage de l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe...)

b. Pouvoir d'adopter des normes

Les organisations internationales peuvent adopter des normes .Il peut s'agir de préparer des
conventions ou d'édicter directement de règles et de recommandation.

.Préparer des conventions

Le rôle principale dd l'organisation internationale de travail est d'adopter des conventions, préparé
par son conseil d'administration ensuit discuter par la conférence puis ratifie par les Etats. C’est
également le rôle de l'OMS.

.Édicter d des règles

L'U.E a le pouvoir d'édicter les règles directement applicables (règlement, directive, décision) mais
c'est aussi le cas de conseil la sécurité des N.U ont également une telle possibilité l'organisation de
l'aviation civile internationale ainsi que l'OMS. Cette dernière exerce un réel pouvoir normatif propre
lorsqu’elle adopte un règlement sanitaire international dans les domaines fixé limitatives à l’article
21 de sa constitution : le règlement sanitaire international entre en application sans qu'il soit besoin
d'une ratification des Etats membres. L’Etat dispose néanmoins de la possibilité de règlement
sanitaire ou de faire réserve à son sujet (art. 22, de la constitution de l'organe de l'OMS).

.Formuler des recommandations

La plupart d’organisations internationales peut adopter des recommandations qui n'ont pas de
contraignante. Il existe néanmoins une situation où la recommandation a un effet partiellement
contraignant lorsque l'organisation internationale du travail adopte une recommandation, les Etats
membres sont tenues de soumettre aux organes nationaux compétents pour prendre des mesures
législatives ou réglementaire nécessaire à sa mise en œuvre

c. Pouvoir exécution

Les organisations sont généralement établissent en vue de mettre en œuvre les dispositions d'un
traité. Elles se voient aussi, généralement, attribués un pouvoir de décision technique. C'est le
cas de l'organisation chargé d'accorder les prêt (Banque internationale pour la reconstruction et
le développement, FMI, Fond internationale d'agricole ...).L'un des aspects de ce pouvoir
exécution est la compétence de contrôle de l'application de l'acte constitutif ou de convention
sur les offices de l'organisation. Parfois c'est la mission de contrôle de l'organisation (ex: l'agence
international de l'énergie atomique). Dans d'autres cas sans que cette activité centrale tout est
mise en œuvre pour qu'elle se déroule de la manière le plus efficace possible, les structures de
l'organisation internationale du travail sont destinés en vue d'une telle mission. L'application de
la convention de l'organisation internationale du travail appartient à la conférence générale au
conseil de l'administration et parfois à certains organes spéciaux.

d. Assistance technique

Nombreux de l'organisation internationale exercent une mission d'assistance technique aux États
en particulier les États les moins avancés du point de vue technologique. C'est le cas des
organisations spécialisées dans des domaines très particulier (Union internationale de
télécommunications, Union postale universelle, organisation météorologique internationale,
agence international de l'énergie atomique)ainsi que des organisations financières
internationale(FMI, groupe de la BM...)

IV. La compétence selon les domaines de compétence

a. Principe de spécialisation

Certains auteurs ont parlé d'organisation internationale à compétence «générale" Mari Claude
Soutes (dans l’OI). La formule est malheureusement car seul l'État a une compétence générale.
Une organisation internationale ne peut avoir qu'une compétence limité comme l'a rappelé la
cour internationale de justice dans son avis de la licite de menace ou de l'emploi l'arme nucléaire
de 8 juillet 1996:" Les organisations sont des sujets de droit international qui ne jouissent
pas, à l'instar des Etats, de compétence générale. Les organisations internationales sont
régies par le «principe de spécialité «c’est-à-dire doté par les États qui la créent de
compétence d'attribution commune que celle-ci leur donne pour mission de promouvoir."

b. Organisation à compétence quasi général

On parlera d'organisation à quasi général pour désigner les organisations qui peuvent intervenir
dans de domaine de compétence très nombreux. C'est le cas des N.U qui ont compétence en
vertu de Chapitre 7 de la charte qui pour tout ce qui concerne les maintiens de la paix. C'est le
cas aussi de l'UE dans le domaine de compétence a été élargie à des domaines très divers sans
rapport direct avec l'économie depuis le traité de Maastricht de 1992 et du conseil d'Europe qui
est susceptible de traiter affaire concernant tous les domaines à l'exception de la défense.
c. Organisation à compétence spécialisé

L'organisation se voit confier une compétence spécifiquement dans un domaine à l'exclusion de


tout autre domaine : -navigation sur un fleuve(commission pour la navigation de Rhum,
commission pour navigation de Danube) -culturel (UNESCO) -santé (OMS) -commerce
international (organisation mondiale de la commerce) -domaine financier et monétaire
(FMI,BIRD) -domaine scientifique et technique (union internationale de télécommunications,
union postale universelle, agence internationale de l'énergie atomique) -protection de
personnes(organisation internationale de travail)

Chapitre II Structure et compétence des OI


Section I: La structure institutionnelle

I Les organes de l OI

La structure normale est que les organes de l'OI soient propres MAIS il peut arriver que plusieurs
organisations partagent des organes. Avant le traité 8 avril 1865 de la fusion de l'exécutif des 3
communautés européenne (communauté Européenne du Charbon et de l'acier, communauté
Européenne de l'énergie atomique), chacune avait un organe exécutif. Après ce traité, il y avait plus
qu'un seul Conseil et une seule Commission pour les 3 et cela bien que les communautés aient des
champs d'application distincte et autonome. Il peut arriver que des organisations formellement
différentes, appartenant à des organisations différentes soit conçu de telle sorte qu'il puisse être,
soit composé de la même façon. C'est le cas de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le
Développement et l'association internationale de développement qui, bien qu'il s'agisse de 2 OI
différentes, ont des organes dirigeant (Conseil des gouverneurs, conseil administration et un
président) composé de la même façon.

A. La création des organes.


 Création par l'acte constitutif

Lors de la rédaction de l'acte constitutif, les États déterminent eux-mêmes les membres et
les prérogatives précisent des organes et leur fixe une place précise dans la structure
hiérarchique de l'institution. .

 Création pour décision de l'organisation elle-même

L'OI peut créer des organes subsidiaires. Ces organes sont une sorte de prolongement des
organes originaire. La faculté de créer des organes substitutif est parfois envisagée
directement dans l'acte constitutif (ex: l’article 7 de la charte des NU) mais on admet en
général que les organisations ont la compétence de créer des organes substitutif même
lorsque aucune stipulation de l'acte constitutif ne le précise.

B. La composition des organes


a. Les organes composés de représentant des États
La présence des organes composé de représentant des États au sein des OI est une évidence compte
t'en du caractère gouvernemental des organisations. Parmiles organes étatiques on peut distinguer 2
types: les organes plainé les organes restreint. Les organes plainés comprennent des représentants
de tous les Etats membres de l'OI.Toute organisation comprend un organe de cette nature .C'est le
cas de l'assemblée générale des NU, du comité des ministres du conseil de l'Europe, du conseil de
l'Europe...L'existence d'organe plainé est la manifestation de l'égalité des États membres dans l'OI.
Les organes restreints ne comportent qu'une partie des États membres. Leur nombre est déterminé
par l'acte constitutif. La composition de certains de ces organes obéit à certains dosage qui permet
d'en tempéré le principe de l'égalité .Il y a 2 possibilité de composition des organes restreints: il y
arrive que le membre soit permanent (les 5 membres permanents du conseil de sécurité des NU).
D'autres membres sont désignés selon la représentation tournante (une rotation). C'est la modalité
de désignation de la présidence du conseil de l'Europe. Enfin, il existe une autre modalité : l’élection
.Cette dernière solution est retenue pour la désignation des membres du conseil économique et
social des NU.

b. Les organes composés de représentants internationaux

Ce sont tous les organes qui sont composés des personnes désignés à titre personnel et qui exerce
leur fonction en dehors du contrôle de l'État. Leur caractère commun est leur indépendance à
l'égard des États membres. Certains organes sont composés exclusivement des agents
internationaux qui sont soumis à l'autorité de l'OI dont ils sont les fonctionnaires. C'est le cas de tous
les agents du secrétariat général des OI. D'autres organisations sont composées de personnalité
indépendante également par rapport à l'organisation elle-même. C'est le cas des membres de
juridiction internationale. C’est aussi le cas des experts qui composent à certaine commission à
vocation de conseil ou assistance (ex: les membres de commission de Venise)

c.Le fonctionnement des organes


1. La distribution de fonctions entre les organes

Au sein des OI,on distingue plusieurs types d'organe selon leur fonction qu'ils exercent.

 Des organes politiques

Les organes politique ont la charge de définir la principale orientation de l'organisation. Ils ont la
quantité initiative et de délibération. On trouve dans cette catégorie les organes plainés des
organisations (assemblée générale des NU, comité des ministres du conseil de l'Europe...). Mais
certains aussi des organes restreint (conseil de sécurité des NU, conseil d'administration des OI de
travail...).

 . Les organes administratifs

Ont pour rôle de préparer et d'exécuter les décisionsdes organes politiques. Ils agissent sous leurs
autorités et n'ont pas en principe l'initiation en dehors d'un mandat précis les secrétariats
d'organisation entre dans cette catégorie

 . Des organes judiciaires


Il s'agit des juridictions internationales. Certaines juridictions internationales ont pour rôle seulement
de trancher les litiges administratifs liésau fonctionnement interne de l'organisation (tribunaux
administratif des NU, de l'OI du travail...). D'autres juridictions ont un rôle plus large. Certains
organes ont une double qualité la commission de l'UE par exemple exerce une fonction
administration dans la mesure où les commissions sont à tête de différentes services administratifs
MAIS elle a également un rôle politique ce qui traduit sa responsabilité devant le parlement
européen

2. Les relations entre les organes

Les relations des organes au sein de l'organisation ne reposent pas toujours sur une structure
hiérarchique. Il arrive que la supériorité d'un organe par rapport aux autres sont prévu par l'acte
constitutif. Ainsi la charte de l'organisation des États américains prévoit que l'assemblée générale est
l'autorité suprême de l'organisation. Même à l'absence de toute mention de l'acte constitutif, on
admet en le PRINCIPE DE SUBORDINATION DES Organes administratif aux organes
politiques interétatiques aussi que la subordination des organes dérivés par rapport aux organes
qui les créent

3. Les votations au sein des organes.

 Le vote à la majorité

Le vote à la majorité est la solution généralement retenu par la prise des décisions. Parfois une
majorité simple suffit (ex: assemble générale des NU par la question les moins importants). Il arrive
que l'on retient le principe de majorité renforcé (2/3 des membres pour la question importante à
l'assemblée des NU) ou d'une pondération des voix en fonction de critère économique ou
démocratique (conseil de l'Europe, FMI, UE...) .

 .Le consensus

Consiste à discuter jusqu'à ce soit élaboré une formule de compromis sur laquelle plus personne n'a
d’objection à faire. Cette solution est retenue pour certains organes de l'organisation mondiale de
commerce et l'union africaine. Le consensus apparait également comme modalité de prise de
décision dont de nombreuse organisation où le texte ne prévoit pas explicitement.

4. Les moyens financiers

Les OI ont un budget propre .Elle l'adopte selon la modalité prévue par leur acte constitutif.
Enprincipe, dans ce cadre, elledétermine elle-même les dépenses. Pourles recettes, c’est plus
délicate et très rare qu'il y ait de ressource propre mais cela existe (UE).En général, les recettes
proviennent des contributions des États membres, et leur montant est fixé en suivant une réparation
qui prend souvent en compte de critère économique ou démocratique

II. Les personnels de l'OI

L'OI ne peut pas se passer d'un personnel propre .Il est souhaitable que ce personnel soit en état
d'exercer indépendamment des États et, à cette fin, il est nécessaire qu'il bénéficie d'un statut
protecteur. Telle est la décision d'être du statut de fonctionnaire international
A. La notion de fonctionnaire internationale

a. Agent international

Un agent international est un agent employé par l'organisation pour exercer ses missions. La
définition est donnée par l'avis de la cour internationale de justice du 11 Mai 1949 réparation de
dommage subit au service des NU :" Quiconque, fonctionnaire énuméré ou non, employé à titre
permanent ou non, a été chargé par un organe dd l'organisation d'exercer ou d'aider à exercer l'une
des sanctions de celle-ci, bref toute personne par qui l'organisation agit." Parmi les agents
internationaux, il en est qu'ils sont fonctionnaires internationaux. D'autres ne le sont pas .Il faut bien
distinguer les fonctionnaires internationaux nationaux chargé d'une mission internationale .Entre
dans cette dernière les membres du tribunaux de la magistrats des tribunaux nationaux qui sont les
correspondants nationaux permanent de l'OI de police criminel (interpole) .

b. Définition de fonctionnaire international

Selon une définition classique : Est fonctionnaire international tout individu chargé par les
représentants de plusieurs ou par un organisme agissant à leurs noms à la suite d'un accord
interétatique et sois le contrôle de l'un ou de l’autre, d’exercer en étant soumis les règles
juridique spéciales, d’une façon continue et exclusive des fonctions dans l'intérêt de
l'ensemble des États en question." Susanne. Par cette définition fait apparaitre les principaux
critères: -le fonctionnaire international est employé par une OI -il est employé de façon continue et
permanente -il agit sous le contrôle de celle-ci -il agit dans l'intérêt de l'organisation et des États
membres -il est soumis à un régime juridique international C'est le cas deux dernières points sont
essentiels à la définition du fonctionnaire international et au empreinte particulier souligné par un
jugement du tribunal civil de Versailles du 27 Juillet 1945 :"Les fonctionnaires internationaux se
reconnaissent à exagérer leurs activité dans un intérêt public mais de caractère international
et en dehors du cadre juridique de l'État auxquels ils appartiennent."

c. Indépendance par rapport aux États

Le fonctionnaire international doit être indépendant par rapport aux États dont ils sont les
ressortissants. Il faut donc les protéger contre pressions éventuelle ou même simplement l'influence
des autorités nationales de leurs pays d'origine. Cette indépendance est rappelé par les actes
constitutif des OI qui mentionnent en général le" caractère exclusivement international" de leur
fonction (art. 100 paragraphe 2 de la charte des NU, art.9 paragraphe 4 et 5 de la constitution de l'OI
du travail, art. 36 f du statut de l'Europe...). L'un des aspects sont trop de cette indépendance tient
aux modalités de nomination fonctionnaire internationaux. Le principe est que CECI N'EST PAS
NOMMÉ PAR LES ÉTATS D'ORIGINE : leur nomination émane de l'organisation elle-même, même si
parfois il existe des techniques de présentation candidature par les États. Il est admis que l'OI ne peut
fonder un rejet de candidature seulement sur l'opposition d'un État à la nomination d'un candidat. Le
recrutement a lieu en principe au terme de procédure varié: concours, nomination du titre,
nomination à l'issue d'un stage, teste, entretient, recrutement interne par mutation ou promotion
...Parfois les techniques sont combinés. A cela il faut ajouter le principe de la REPRÉSENTATION
GÉOGRAPHIQUE DE PERSONNEL : les personnels doivent être issus de toute les États membres, de
manière à respecter à l'équilibre démographique. C'est pourquoi il existe des systèmes de côté de
profondément. Une fois nommée, les agents ne doivent se discuter ou accepter aucune instruction
aux États. Ce principe est en général rappelé par les actes constitutif des OI (art. 100 paragraphe 1de
la charte des NU, art.9 paragraphe 4de la constitution de l'OI du travail, art. 36 e du statut du conseil
de l'Europe ,art. 11 paragraphe 2 de la convention relative à organisation de coopération et de
développement économique...).

B. Les droits et obligations de fonctionnaires

a. La soumission à l'organisation

Les fonctionnaires internationaux sont soumis à l'OI pour l'exercice de leur fonction. Leur soumission
à l'organisation est manifestée par le fait de la signature du contrat qui le lie à celle-ci. Le statut des
fonctionnaires internationaux est également fixé par des règles adoptées unilatéralement par
l'organisation. Il est admis que les dispositions réglementaires peuvent toujours être modifiées
unilatéralement par l'organisation. Les fonctionnaires internationaux ont pour obligation principale
dd se consacrer à l'exercice de leur charge. Cela leur interdit toute activité privé ou public qui serait
incompatible avec l'exercice de leur fonction dans l'organisation. Is ont à l'égard de l'organisation un
devoirs de réserve qui l'impose une discussion absolue.

b. Les privilèges et immunités

Les fonctionnaires internationaux disposent d'un ensemble de privilèges et d'obligation. S'agissant


des fonctionnaires encadrement ,on les assimile en général à des Diplomates et en leur reconnait à
des privilèges et immunité diverses: droit de libre installation et de libre circulation de l'État de
l'organisation; immunité personnel (interdiction de mesure de contrainte ); immunité juridiction
civile et pénale ;immunité fiscale(en général par l'impôt sur le revenu ,l'État conservant le droit
d'imposer les fonctionnaires internationaux pour les biens immobiliers qu'ils sont susceptibles de
posséder

c. Un régime particulier des règlements de litiges

Parce qu'ils sont soumis à un régime international, les fonctionnaires internationaux ne peuvent pas
être saisis par les tribunaux dd question relative à l'application de leur statut. Les litiges entre
l'organisation et ses agents sont en général tranché selon des procédures spécifiques, souvent au
sein de l'organisation elle-même. Il existe en général une possibilité de secours hiérarchique devant
les supérieures administratifs. Le recours hiérarchique est souvent complété par une faculté le
recours juridictionnel ouvert aux fonctionnaires international. Il existe notamment: un tribunal
administratif de l'organisation des américains; une commission de recours de l'organisation du traité
de l'Atlantique Nord; un tribunal administratif de la banque internationale pour la reconstruction et
du développement et du FMI. Les 2 principaux tribunaux administratifs sont ceux de l'organisation
internationale du travail et des NU. Le tribunal de l'organisation internationale du travail est le plus
ancien, il en était établi en 1927 dans le cadre des SDN et de l'organisation internationale du travail. Il
est bien sûr compétant pour connaître des litiges que lui les fonctionnaires de l'OI du travail mais sa
compétence s'étend au-delà dans la mesure où diverses institutions spécialisés de l'organisation des
NU (FAO, OMM, OID) lui sont confié le recrutement contentieux personnel. Le tribunal administratif
de l'organisation internationale du travail est composé de 3 juges élu pour 3 ans par la conférence
générale du OIT. Les juges sont rééligibles. Les décisions rendues sont définitives et insusceptible
d'appel. Il existe néanmoins une procédure d'avis permettant à la cour internationale de justice de se
prononcer sur la validité du jugement . La procédure a été très rarement mise en œuvre.
L'organisation des NU a également crée un tribunal administratif par une résolution de l'assemblée
générale, fondée sur les 100 et 22. Le tribunal comprend 7 membres élu pour 3 ans par l'assemblée
générale. Il a une compétence pour les litiges impliquant les personnels des NU de ses organes
subsidiaire aussi que de la plupart des institutions spécialisés. Ces jugements sont définitifs même s'il
existe une procédure de saisine de la cour internationale de justice qui fait intervenir une sorte de
commission d'arbitrage de requête par le consul de demande de reformation des jugements dd
tribunal administratif des NU

d. Le droit à la protection de l'organisation

Depuis de l'acte constitutif de la cour internationale de justice rendue le 11Mai 1949 dans l'affaire de
réparation du dommage subi au service des NU. Il est admis qu'une organisation peut exercer une
action contre un État qui serait à l'origine d'un dommage causé de l'institution dans l'exercice de ses
fonctions . Gros à l'air de cette faculté est l'existence d'un droit à la protection des agents
internationaux par l'organisation.

Section II: La capacité des actions de l'OI

I. L'attribution de compétence

A. L'acte constitutif

La compétence de l'organisation résulte de l'acte constitutif, qu’il fixe son étendue et celle-ci est
limitée par le principe de spécialité. Il y a ainsi des listes de compétence explicitement fixé par les
traités. Il y a aussi les clauses réservant explicitement la compétence des Etats, qui limite ainsi la
compétence des organisations. Par ex: le statut du conseil de l'Europe prévoit un domaine de
compétence très large (quasi une omni compétence). MAIS il réserve la défense nationale aux États
seul. Quant à la charte des NU, son art. 2 paragraphe 7 précise que :" Aucune disposition de la charte
autorise les NU à intervenir dans des affaires qui relevaient essentiellement de la pratique et celle de
l'extension de compétence.»

B. Extension de compétence

a. Interprétation extensive de l'acte constitutif

L'extension de compétence dd l'OI résulte souvent de l'extensive de clause attributive compétence et


colo réellement de l'interprétation respective des clauses de réserve de compétence et cela par les
organes des OI eux-mêmes. Les tribunaux du comité de l'UE ont ainsi systématiquement interprété
les attributions des compétences de la manière la plus large. L'OI a fait de même en créant des
organes nouveaux afin d'exercer des compétences qui ne lui étaient même pas attribué
explicitement. Par ex: Après avoir adopté, ce qui relevait de sa compétence, des conventions en
matière de liberté syndicale. Elle a créé un comité de la liberté syndicale pour exercer un contrôle de
l'application de convention et examiner les plaintes soumises à l'organisation dans ce domaine. Une
telle création allait déjà au delà dd la compétence de l'OI du travail. Le comité de liberté syndicale a
été encore plus loin à considérer que :"le droit à la grève est un aspect de la liberté syndicale, et
en se reconnaissant compétant pour examiner aussi des réclamations appliquant le droit de
grève.»

b. Théorie de pouvoir implicite


Une autre technique permet à l'organisation de sa compétence. Il s'agit de ce qu'on appelle la
théorie des pouvoirs implicites. Les pouvoirs implicites sont des pouvoirs qui, bien qu'en étant pas
explicitement mentionné dans l'acte constitutif, sont considéré comme découlant implicitement de
celui-ci. Ils sont impliqués par l'acte constitutif. Par ex: Dans l'affaire de 1949, réparation de
dommage subi au service des NU, la cour internationale de justice a considéré que l'organisation des
NU bénéficie de telles prérogatives; elle" doit être considérée comme possédant des pouvoirs qui
,s'ils ne sont expressément encore dans la salle, sont, par une conséquence nécessaire ,conférés
à l'organisation autant essentiel à l'exercice de fonction de celle-ci ." Dans cet avis consultatif,
la cour a considéré qu'il en est ainsi de la capacité de l'organisation de présenter une réclamation
internationale. La théorie des pouvoirs implicites tirent son origine de L'ARRET MAC VINCENT MARI
LANDE de 1819 dans laquelle la cour suprême des États Unies avait admis que la génération devait
être considérée comme possédant les compétences qui étaient nécessaire à l'exercice de ses
fonctions même si elle n'était pas exprimée explicitement dans la constitution fédérale. Cette théorie
avait déjà été appliquée par la cour à l'OI du travail. La cour de justice de communauté des
européennes q eu également recours à la théorie des pouvoirs implicites dans son arrêt de 31 Mars
1971, commission contre conseil lorsqu'elle considérait que la faculté dd conclusion de traité était
une compétence implicite des communautés.

II. Les pouvoirs de l'organisation

Parce qu'elles ont la personnalité juridique internationale, les OI disposent de divers pouvoirs
. Elle impose notamment de conclure des engagements internationaux, de toute sorte ,avec les
États ou d'autres organisations; protéger leur agents (par la voie diplomatique); présenter une
réclamation internationale; être membre d'une organisation; avoir des relations diplomatiques
avec les Etats, même avec des États membres

TITRE II: L'INTÉGRATION GÉNÉRALE EN AFRIQUE

Section I: La notion de régionalisme

L'expression de "région" ou des "régions" si elle traduit, en règle général , l'idée d'une affinité
particulière entre les États ,n'a pas de signification précise . Mais de poing de vue juridique ou
géographique, à vrai dire, ces contours sont flou et varient de la fonction de la volonté des
États fondateurs de l'OI. C'est pourquoi, dont tantôt" la région " considéra avec un continent ,
tantôt , c'est le cas le plus fréquent ,elle correspondra à une partie plus ou moins vaste d'un
continent , tantôt elle s' affranchira de cadre de continental. Le régionalisme désigne donc, sur
le plan international, un mouvement cherchant à affirmer la solidarité et à promouvoir le
développement d'un groupe d'État possédant des intérêts communs . Plus précisément
,l'aspiration régionaliste semble trouver sa force dans la confiance d'une communauté d'intérêt
. Celle-ci était la condition préalable au besoin de regroupement. En pratique , l'expression la
plis classique de ce besoin est la constitution des groupements d" AFFAIRE LOCALE" mais
l'une des caractères de l'époque moderne est d'avoir favorisé la conscience d'une
interdépendance planétaire et ce, notamment par le progrès en matière de communication.

Section II: La reconnaissance des organisations régionales


L'existence d'organisation régionale est reconnue par la charte des NU qui stipule qu’aucune
disposition:" ne s'oppose à l'existence d'accord ou d'organisme régionaux destiné à régler les
affaires qui, touchent à maintenir à la paix et à la sécurité internationale, se prétend à une
action des caractères régionaux ."(art. 52 aliénas 1 de la charte des NU). La charte prévoit un
rôle de ces organisations régionales en cas de rupture de la paix.

Section III: Le régionalisme en Afrique

Les années 90 furent une décennie de changement fondamentale dans l'Afrique Subsaharienne
alors qu'une vague démocratisation s'empare du continent. Passant presque inaperçu un
processus d'intégration régionale et de coopération s'en suivit . Cette revalorisation avait UN
CARACTÈRE RELATIVEMENT DISTINCT de celle de 1er forme d'intégration de la fin des
années 60 et début 70. L'intégration régionale poursuivit en 2 objectif :

-le dépassement de la barrière artificielle hérité par les colonialismes entre les peuples
africains

-la fin de la dépendance néocoloniale des jeunes Etats Africains. Dans ce sens , la coopération
régionale était engagé plus ou moins théoriquement, a importé la substitution et le
panafricanisme. L’intégration régionale, grâce à la création de marché homogène de taille
critique et à la libéralisation commerciale dont s'accompagne traditionnellement, permet de
bénéficier davantage économique lié à une meilleure insertion dans les échanges
internationales. La poursuite de bonne politique macroéconomique renforcé par la
convergence économique, la création d'un environnement économique stable , prévisible,
harmonise, sont également des éléments déterminant pour attirer l'investissement privé
extérieur et garantir une croissance souhaitable. Dans le cadre de ce processus d'intégration,
l’Afrique a mis en place des OI à l'échelle continentale avec l'union africaine et l'échelle
régionale et sous-région ale . Au niveau régionale ,M/car est membre de la SADC (Southern
Africain Développement Community ) ou la communauté de développement de l'Afrique
Australe ; Commons Market for Center and southern Africain (COMESA) ou marché
commune de l'Afrique Australe et orientale ; et la COI

Chapitre I: L'UNION AFRICAINE

L'événement de l'UA peut être considéré un événement majeur dans l'évolution


institutionnelle de l'Afrique. L'UA est l'institution fondamentale et le principale organisation
du continent Africain dans le domaine de la promotion de l'intégration sociaux et économique,
accéléré du continent en vue de renforcement de l'unité et de ka solidarité entre les pays et les
peuples Africaine.

Section I: L'histoire de l'UA

L'UA a succédé l'organisation de l'unité africaine (OUA) ,qui a été créée le 25 Mai 1963 avec
son siège à. Addis-Abeba en Éthiopie. Lors de cette conférence États africain indépendant ,la
charte de l'OUA a été signé par les chefs d'État et du gouvernement de 30 des 32 États
Africain indépendant de l'époque. Le Togo et le Maroc l'ont signé avant la fin de 1963. Le 9
Septembre 1999 ,les chefs d'État et de gouvernement de l'OUA ont adopté la déclaration de
SYRTE demandant la création de l'UA en vue d'accélérer le processus d'intégration du
continent afin de permettre à l'Afrique de jouer le rôle qui lui revient dans l'économie
mondiale ,tout en déployant des efforts pour résoudre les problèmes sociaux ,économique et
politique, notamment à cause de certains effets de mondialisation.

Section II: L'acte constitutif

Les actes constitutifs sont adoptés lors du sommet 11 juillet 2000 .( ). L'UA est une
organisation d'État africain crée lors du sommet en Afrique du Sud . En Juin 2002, en
application de la déclaration de Syrte et en l'adoption de l'acte constitutif de l'union. Au-delà
de la symbolique d'une telle décision, les dirigeants Africains ont pris définitivement acte de
leurs volonté d'ouvrir UNE NOUVELLE PAGE DU CONTINENT. L'UA est une
organisation panafricaine qui regroupe 54 États du continent à l'exception de Maroc qui s'est
retiré de l'OUA pour protester contre l'admission dans l'organisation la République Arabe
Sarah ide Démocratique en 1982. La mise en place de ces institutions ( commission,
parlement panafricain, conseil de paix et de sécurité) a eu lieu le Juillet 2003 au sommet de
Maputo au Mozambique. La rédaction de l'acte constitutif ne laisse plainer aucun doute sur le
fondement interétatique de l'organisation devrait à la promotion de la démocratie , de droit de
l'homme et développement à travers l'Afrique ,surtout l'augmentation des investissement
extérieure par l'intermédiaire du programme du nouveau partenariat pour le développement de
l'Afrique. Ce programme stipule que LA PAIX ET LA DEMOCRATIE SONT DES
PREALABLES INDISPENSABLE AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Section III: La vision de l' UA

L'UA est basée sur l'adhésion partagé d'une Afrique unie et forte et sur la nécessité de bâtir un
partenariat entre les gouvernements et toutes les couches de la société civile ,en particulier la
femme, les jeunes et les secteurs privés afin de renforcer la solidarité et la cohésion entre les
peuples africaines. Organisation à vocation continentale, l'UA œuvre fondamentalement à la
promotion de la paix de la sécurité. et de la stabilité du continent en tant que préalable à la
mise en œuvre de son programme dans le domaine du développement et de l'intégration.

Section IV: Les objectifs de l'UA

En succédant à l'OUA, l'UA se donne pour ambition de renouveler et de consolider le projet


d'intégration politique et économique dont les bases avaient été jetées en 1963.A cet effet,
l'acte constitutif de la nouvelle organisation a fixé des objectifs et instauré un cadre
institutionnel dépassant la proche diplomatique privilégié par l'OUA. Pour répondre à ses
ambitions, l'union s'est fixé des objectifs au-delà de ce habituel des organisations
internationales, organisations régionale. Elle reprend les domaines politique traditionnelle de
l'OUA comme le renforcement de la paix et la sécurité de continent ou encore la " défense des
positions africaine commune sur les questions d'intérêt pour le continent et ses peuples." Les
objectifs ont été élargi à ces sujets plus sensible , comme " l'intégration politique et socio-
économique du continent ." (art. 3 de l'acte constitutif) ou plus concret est parfois plus proche
des citoyens comme la libre de circulation des personnes , des biens , des capitaux et des
services , la sécurité alimentaire , la lutte contre la pauvreté, la lutte contre les bandits, la
protection de environnement ou encore la gestion de la dette.

Section V: Les principes de l'UA

L'UA reprend les grands principes consacré par le droit international, sur lequel était déjà
fondé l'OUA comme l'EGALITE, la SOUVERAINETÉ et l'interdépendance entre les États
membres, le respect des frontières aux moment de l'accession à l'indépendance, l'interdiction
de recourir à l'usage de la force, la non-ingérence d'un État membre dans les affaires d'un
autre membre... Aux nombres de nouveaux principes, guidant l'action de l'union figurent entre
autre le droit de l'union d' " intervenir des États membres sur la décision de la conférence,
dans certains circonstance grave ,à savoir: Les crimes de guerre, le génocide et les crimes
contre l'humanité " et " le droit des États membres de solliciter l'intervention de l'union pour
restaurer la volonté de l'organisation de remettre en cause le principe sacrosaint de la
souveraineté de l'État. Dans le même registre, la charte de l'union fait référence aux " respect
de principe démocratie , de droit de l'homme, de l'État de droit et de la bonne gouvernance ."

Section VI : Les organes de l'UA

Aux termes de l'art.5 de l'acte constitutif, les organes de l'union sont les suivants: -la
conférence de l'union -le conseil de l'Union -le parlement africain -la cour de justice -la
commission - le comité de représentation permanente -le comité des institutions spécialisés -
les institutions finance D'AUTRES organes peuvent être créer à l' initiative de la conférence
de l'union .Ce fut pour le conseil de paix et des sécurités de octroyé avant l'entrée en vigueur
de l'acte constitutif.

Section VII: Les institutions et organes politique

Paragraphe I: La conférence de l'union

Elle est composée de Chef d'État et de gouvernement ou de leur représentant dûment


accrédité. Elle est l'organe suprême de l'union et se réunit depuis 2005. deux fois par an en
session ordinaire ,en Janvier et Février et en Juin et Juillet sous hospice du président élu
chaque année par conférence. Le couronne nécessaire à la validité des validations de toute
session et de 2/3 des États membres. Les décisions se prennent par consensus ou à défaut , à la
majorité des tiers à l'exception de question de procédure soumise à la majorité simple. MAIS
DANS LE FAIT, les décisions sont tout adopté sans vote , dès lors que ont été aux préalables
retenue par le conseil exécutif et soumis formellement à l'approbation de la conférence. Il
arrive néanmoins que ,faite d'un accord au conseil exécutif, la conférence soit amenée à
trancher directement . Lors de la plupart de sommet ,la conférence adopte 2 types de
propositions: Des décisions qui sont contraignante pour les États membres et des déclarations
qui sont conçues pour guider mais qui ne sont pas contraignante. La conférence est principale
l'organe décision dd l'UA. Ces pouvoirs sont considérable au sein de l'organisation. Elle
précise notamment l'augmentation générale des politique que devrait mener l'UA et autoriser
celle-ci à intervenir dans les États membres en cas de crise grave ( crimes de guerre, crime
contre l'humanité ou génocide) . Les pouvoirs et attribution delà conférence soit stipulé à l'art.
9 de l'acte constitutif de l'UA et sont notamment les suivants: -définir les politiques
communes dd l'union -assurer le contrôle de la mise en œuvre de décisions de l'union et
vieillir à leurs appels par tous les États membres -donner les directives et réglementaires au
conseil exécutif -surveiller les affaires de l'union -créer tout organe de l'union -nommer
certaines catégories dd personnelles de l'UA en vertu des règles et procédures respectivement
applicable -examiner les demandes d'adhésion à l'union -approuver et adopter le budget de
l'UA La conférence délégué habituellement certain pouvoirs de décisions au parlement
africain . A la demande d'un État membre et sur approbation de 2/3 des membres. Elle se
réunit en session extraordinaire

Paragraphe II: Le président de l'UA

La présidence de l'UA est assurée par un chef par la conférence pour un mandat d'un an . Le
président préside les réunions de la conférence et dirige les débats. Entre session, il représente
l'UA tant au niveau africain que la scène internationale

Paragraphe III : Le conseil exécutif

Le conseil exécutif est composé des Ministres Des AFFAIRES étrangères ou tous autre
ministre ou autorité désignés pour le gouvernement des États membres. Il est l'organe centrale
de l'union par la fréquence des réunions ,aussi bien en session ordinaire ( 2 fois par an)
extraordinaire ( à la demande d'un État membre), par l'étendue de ses attributions , dont
certaines unions sont propres, par sa composition variée, il incarne le lieu la dimension
politique de l' union. Son couronne est de 2/3 sauf pour les décisions de procédures qui sont
prises à la majorité simple. Le conseil assure la coordination er décide des politique dans les
domaines d'intérêt commun. Pour les États notamment dans le domaine commerce extérieur,
alimentation, agriculture, ressource animale ,élevage et forêt, protection de l'environnement,
action humanitaire et réaction de secours en cas de catastrophe , transport et communication,
assurance ,éducation, culture et technologique, nationalité résidence de ressortissant des
étrangers et question immigration, sécurité sociale et élaboration de politique de la protection
de la mère et de l'enfant ,ainsi que de la politique en faveur des personnes handicapes
,institutions d'un système de paix de médaille et prix africains . Il est responsable devant la
conférence et prépare les éléments que doivent approuver ou discuter la conférence.

Paragraphe IV : Le parlement panafricain

Est un organe qui vise à assurer la pleine participation des peuples africains à la gouvernance
,aux développement et à l'intégration économique du continent. C'est l'assemblée constituante
dd l'UA. Le parlement a uniquement de pouvoir consultatif et de conseiller . Le protocole à la
création du parlement panafricain est entré en vigueur le 14,Décembre 2003 . Le parlement a
été inauguré à Addis Abeba le 18 Mars 2004 et a tenu sa première session les 18 et 20 Mars
2004. Le parlement panafricain doit, à terme devenir le plus important organe législatif de
l'UA , il se compose de 265 représentants élu au sein des 54 membres et prévoit la
participation des sociétés civiles dans le processus de gouvernance démocratique. L'objectif
final du parlement panafricain est de devenir l'institution avec plein pouvoir législatif. L'art.2
du protocole prévoit également que " les membres du parlement représentants tous les peuples
de l'Afrique et que les 5 députés choisis pour chaque pays doivent : refléter la dimension
d'opinion politique de chaque parlement nation aux organes de délibération." Cela signifie que
les principaux parties au mouvement nationaux doivent être représenté au sein de délégation
nationale ainsi que au moins une femme. Le parlement a pour objectif de faciliter la mise en
œuvre effective de la politique et des objectives de l'union, de promouvoir les principes de
droit de l'homme, d’encourager la bonne gouvernance, la transparence et l'obligation de
rendre compte dans les États membres; de familiariser les peuples africain aux objectifs et
politique visant à intégrer le continent dans le cadre de la mise en place de l'union, de
promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, de contribuer à un avenir plus prospère pour les
peuples africains en favorisant l'auto-suffisante collective et de redressement économique, de
faciliter la coopération et le développement en Afrique; de renforcer la solidarité continent et
créer un sentiment de destin commun parmi les peuples africains dd faciliter la coopération
entre le concourant économique régionale et aux forome parlementaire

Paragraphe V : La commission De l'UA

est le secrétariat de l'union. Elle était auparavant le secrétariat de l'organisation de l'unité


africaine . Elle comprend : Un président , Un vice-président, 8 commissaires chargé de
portefeuille. De même que son homologue de l'UE ,elle est l'autorité exécutive et dispose
également d'un pouvoir initiative. La conférence détermine la structure , le. , les règlements et
la taille de la commission et élit le président et le vice-président de la commission.
Conformément aux règles procédure de la conférence chacune des 5 régions de l'Afrique a
droit à 2 des 10 commissaires. Le président et le vice-président ne peuvent pas provenir de la
même région et sont élus par la majorité de 2/3 de la conférence. L'art. 6 de statut prévoit
comme moyen de chaque région doit être distinct au sein de l'organisation, les 10
commissaire doivent être " des hommes ou des femmes possèdent une expérience pertinente
de bonne qualité de dirigeant et des antécédent professionnel dans un gouvernement,
parlement organisme institution (ou tout autre secteur pertinent de la société). " La conférence
dans son aval du 8 commissaires élu par conseil d'exécutif ,dans une fixe régionale, par
scrutin secret . La conférence dans son aval du 8 commissaires élu par le conseil d'exécutif,
dansune fixe régionale par scrutin secret. Les commissaires peuvent servir un maximum de 2
mandat de 4 ans. Le président de la commission est responsable devant le conseil exécutif
dans l'exercice de ses fonctions à savoir : .directeur général .représentant légal de l'union
.trésorier général de l'union Les art. 9 et 10 du protocoles du conseil de la paix et sécurité
prévoit que " le président de la commission assurera une grande partie de la direction
politique pour la prévention des conflits et la médiation . Le vice-président est responsable
devant l'administration et des finances de la commission et remplace le président si
nécessaire. Conformément à l'article 12 de statut ,les portefeuilles sont les suivants:

-la commission de paix et sécurité (prévention, gestion, et règlements des conflits et la lutte
contre les terrorismes).

-la commission des affaires politique (droit de l'homme , démocratie, bonne gouvernance,
institution électoral , organisation dd la société civile , affaire humanitaire, refugier revenant
dans leur pays et population déplacée).
-la commission d'infrastructures et énergie (énergie , transport, communication,
infrastructures et tourisme) .

-la commission des affaires sociales (santé, enfance, contrôle des drogues, population,
migration ,employé et travail , sports et culturels) - la commission des ressources humaines,
science et technologie( éducation , communication et informatique, jeunesse, ressources
humaines, sciences technologie). -la commission du commerce et de l'industrie (commerce
,industrie , douane et affaire de l'immigration)

-la commission économie rurale et agriculture (économie rurale ,agriculture, sécurité


alimentaire, détail ,environnement, eau et ressource naturelle et désertification).

-la commission des affaires économiques (intégration économique, affaire monétaire


,développement affaire économique, investissement et obligations des ressources). Les
questions des genres se composent dans toutes les portefeuilles de la commission et une unité
spéciale a été formé au bureau du président, en vue de coordonner toutes les activités et tous
les programmes de commission qui traitent des questions. La commission est organe élu de
l'union. Elle joue un rôle essentiel contrôle dans la gestion quotidienne de l'UA. La
commission est la grande innovation de l'architecture institutionnelle de l'union. Fortement
inspiré de model de la commission de l'UE, elle est appelée à fonctionner comme organe
collectif ,chaque commissaires ayant ce " portefeuille" à la façon d' un ministre ,mais toutes
les questions sont débattues collégialement sous l'autorité du président . Entre autre
attribution, la commission représente de l'union et défend des intérêts tout en assurant le
secrétariat de l'union ,avec tout cela comporte comme une tâche importante. Elle assume une
fonction de représentation sur le plan international. C'est par elle, entre autre et les
négociations qui amène avec le partenaire extérieur à l'Afrique ,que devra passer
l'indispensable accroissement de ressource financière de l'union. La commission élabore les
projets de position commune de l'union, de plus stratégique et des études à soumettre à
l'examen du conseil exécutif. Elle assure l'élaboration ,la promotion , la
coordination,l'harmonisation des programmes et politique de l'union. Elle veille à l'intégration
des femmes dans tous les programmes et activité de l'union . Insérant la continuité de l'union
et en relation constate avec le comité de représentation permanente, la commission est en
charge de progrès et de mettre en œuvre les décisions de la conférence et du conseil exécutif
de l'union.

Section VII: Les institutions judiciaires

L'une des innovations organes de l'UA a été doté de l'organe principale ainsi que de pouvoir
de sanction pour assurer la mise en œuvre efficace de l'ordre juridique.

Paragraphe I: La cour africaine de justice

En instituant la cour de justice les États membres étaient convaincu que la réalisation des
objectifs de l'union " entre autre de la protection de droit de l'homme , de peuples" exige la
mise en place du cour de justice avec des missions et compétences propres. La cour africaine
de justice est créée par l'acte constitutif de l'UA pour résoudre les problèmes d' interprétation
des traités de l'union. Le protocole qui a instauré la cour de justice a été adopté en 2003 et il
est entrée en vigueur en 2009. Sa compétence s'installe autour d'un droit aux attributions
communautaires et internationale permettant notamment de développer un contrôle l'égalité
des actes de l'organisation mais aussi de juger des questions de droit international. La cour a
compétence sur toi les litiges et requête qui lui sont soumis conformément à l'acte et au
protocole définissant ses statuts compositions et pouvoir. La conférence de chef d'État et de
gouvernement peut élargir les compétences de la cour .

Paragraphe II: La cour africaine de droit de l'homme et de peuples

La cour africaine de droit de l'homme et peuples crée en 1998 sous l'égide de l'OUA et rendue
opérationnelle en 2006 ,fût maintenu séparément en tant qu'organe de traité au sein de l'UA, à
savoir: LA charte africaine de droit de l'homme et des peuples et non intégré autant qu'organe
de l'UA en elle-même. Elle a pour responsabilité d'interpréter la charte ainsi que tout autre
instrument relatif au droit de l'homme et ratifié par les États concernés.

Paragraphe III : La cour africaine de justice et de droit de l'homme

Les difficultés matérielles et financières du continent ,nécessite de rationalisation dictée la


fusion de 2 cours régionales en un seul: la cour africaine de justice et des droits de l'homme
sont traités fondateur adopté en 2008 ,est divisé en 2 partie :LE PROTOCOLE traitant
principalement des dispositions transitoire entre la cour africaine de droit de l'homme et des
peuples et LA COUR africaine de justice et de droit de l'homme et le statut qui y est un excès,
passant les dispositions substantielle pour l'établissement et le fonctionnement de la nouvelle
cour. Cette dernière garde les traces de la fusion car elle reste diviser en 2 sections : la section
des affaires générales et la section de droit de l'homme. Si la liste des entités admise à exister
devant la cour apparu relativement longues, elle est réalité restrictivement. Elle est fondée en
2 art démontant UNE égalité entre la section des affaires générale et la section de droit de
l'homme. Seuls les États partie au protocole ,certains organes de l'UA et son personnellement
sont autorisés à savoir la cour autant que tel ,c'est-à-dire toute formation de jugement
confondu. Les autres entités peuvent saisir la section de droit de l'homme comprennent la
commission africaine de droit de l'homme. La communauté africaine d'expert sur le droit et le
bien être de l'économie, les organisations intergouvernemental africaine accrédité auprès de
l'union à ses organes . Les institutions nationales de droit de l'homme ainsi que les personnes
physiques et les ONG sous réserve que l'État concerné est fait une déclaration facultative de
juridiction obligatoire de la cour en matière de requête individuelle.

Section VIII: Les autres institutions et organes

Paragraphe I: Le conseil de paix et de sécurité

La 1ere session ordinaire confère de -'union ,qui est tenue à Durban à Afrique du Sud en 2002
, a adopté le protocole relatif à la création du conseil de paix et du sécurité (CPS) . Ce
protocole entre en vigueur en Janvier 2004. A travers de ce protocole , l'UA est unie une
architecture globale de paix et de sécurité, dont les comités et politique régionales comme le
SADC ou le COMESA sont membres. Le CPS a été lancé en Mai 2004,le nouvel organe
centrale du mécanismes de prévention , de gestion et des règlements des conflits de l'OUA
datant le 1993 . Le CPS a été créée pour coordonner les efforts efficace de la paix sur le
continent . Aux termes de l'art. 2 du protocole relatif de cette création ,le CPS " est l'organe
permanent de prise de décision pour la prévention , la gestion et de règlement des conflits. " A
dispositif de cette unité, d'alerte rapide et de facilitation d'une réponse opportun et efficace au
situation dd conflits et de crise en Afrique . Les fonctions de CPS couvrent des domaines très
étendues qui sont de la prévention des conflits , avec l'instauration d'un système d'alerte ,à la
mise en œuvre d'opération militaire dans le cas prévue par l'acte constitutif (Cf. Mali et
Somali) en passant par la promotion d'une défense commune. Avec le CPS , l'UA dispose d'un
dispositif de sécurité qui s'impose au mécanisme régionaux et s'intègre dans la mission de
maintient de la paix des NU. Sur la suprématie des NU en la matière le protocole instaurant de
CPS souligne qu'il " coopère et travaille en étroite collaboration avec le conseil de sécurité des
NU ,qui assure la responsabilité principale du maintient de la paix est la sécurité. "

Paragraphe II: Le comité de représentants permanent

Le Comité de Représentants Permanents(CRP) accrédité auprès de l'union et autre


pénitentiaire du mot accrédité des États. Le comité est responsable de la préparation des
travaux du conseil exécutif et agit sur son instruction. Le CRP est l'organe intelligent de
l'union. Il est le cadre d'étude qui permet d'examiner , élaborer et proposer des mécanismes
qui vont aider l'union dans processus de ses relations. C'est le bureau d'étude de l'organe
technique de l'union africaine.

Paragraphe III: Les comités techniques spécialisés

Ils sont responsables devant le conseil exécutif. La conférence peut, si elle juge nécessaire,
restructurer les comités composés des ministres ou des hauts fonctionnaires chargé de secteur
de défense de leur domaine respectif de compétence . Chacun dd comité, dans le cadre de sa
compétence, a pour mandat de: -préparer les projets et programme dd l'union -assurer et
suivre l'évaluation de la mise en œuvre des décisions prise par les organes de l'union -assurer
la coordination et l'harmonisation des projets et programmes de l'union. -présenter des
rapports et montrer au conseil de l'exécutif

Paragraphe IV: Les institutions financières

L'UA est dotée de institutions financières suivant: .la banque centrale africaine -la banque
monétaire africaine -la banque africaine de développement (BAD) .Seul cette dernière est
opérationnelle

CHAPITRE II: La communauté de développement de l'Afrique australe (SADC)


Section I: Historique de la SADC
En Afrique australe acronyme southern Arica development and community , prouve ses
origines dans un contexte plus politique ,économique. Elle est issue de la conférence de la
coordination pour le développement de l'Afrique australe (SADCC) crée en 1 Avril 1980 à
Lusaka en Zambie en réaction à l'Afrique du Sud du temps apartheid . La SADC a été créée le
17 Août 1992 lors du sommet de Windhoek en Namibie avec la signature de traité fondateur .
Elle accède à la SADCC ,créé par 9 pays de la ligne frontal: Angola , Botswana, Zambie et
Zimbabwe. L'île Maurice en 1995 et M/car en 2005 joint l'organisation compte désormais 14
membres. La SADC est une organisation régionale qui s'appuie sur 5 principes fondamentaux:
-égalité souveraine de tous les membres
-la paix et la sécurité -la solidarité
-la primauté du droit -équilibre et les avantages mutuels entre les États membres
-les règlements pacifique des différends.
Les objectifs majeurs que poursuit la SADC est l'intégration de tous les États membres en vue
de développement. Cette intégration, qui passe par la coopération entre les États membres, est
donc l'un des moyens de plus puissant mis en œuvre par l'organisation pour atteindre ses
objectifs. Cette opération doit être la plus large que possible . Elle s'appuie sur l'idée
fondamentale selon laquelle la croissance économique et le développement des États membres
peuvent être atteint sans la paix ,la stabilité et l'évolution concomitante vers la démocratie. Si
la SADC vise la suppression des barrières de frontière ,l'accroissement des échanges entre les
États membres et les émancipations de marchés , l'organisation a compris que ses objectifs ne
peuvent être atteints que si les États membres évoluent dans un environnement politique
stable où la mai et la démocratie sont garanties autant que valeur des bases sur lequel
l'ensemble de la structure peut se construire. La SADC est avant tout un regroupement
économique, donc une institution régionale à caractère économique dont l'objet est de créer
une zone de libre-échange entre les États membres d'ici 2016. En même titre que les autres
blocs régions , elle s' engagent à tirer vers le haut la productivité d'économie très peu
complémentaire de ses pays : le pays véritablement "plus avancé" (Afrique du sud ,l'île
Maurice) s'intègre avec les moins avancés. La SADC souffre le problème structurel
fondamental qui réside dans la domination politique et économique de la nouvelle Afrique du
Sud. Si l'ancienne SADCC avait pour vocation de faire barrage à la déstabilisation africaine,
la SADC a besoin d'une plus grande homogénéité économique pour parler au risque d'une
hémogénie Sud-africain.

Section II : La vision de la SADC


La vison de la SADCC est un futur commun dans une communauté régionale sui garantirait
un bien être économique, une amélioration de standard de vie et la qualité de la vie , la liberté
et la justice sociale ,la paix et la sécurité. Cette vision partagée est en créer dans les valeurs
des États communs, et les affinités historique et culture, parmi les populations de l'Afrique
australe.
Section III: Le fonctionnement de la SADC
La SADC est dotée des institutions calqué en grande model européen.
Paragraphe I: Le sommet
Composé par Chef d'État et/ou Chef de gouvernement, le sommet est instance supérieur de la
SADC qui définit la politique de l'organisation et responsable de la direction de la politique de
l'organisation et du contrôle de fonctions de la communauté. Normalement, le sommet se
réunit une fois par an dans un des Etats membres. Lors de cette rencontre ,un nouveau
président et son adjoint sont élus

Paragraphe II: La Troïka


Elle est composée du président sortant ,du président en exercice, un président du futur.. Il
assure la mise en application des tâches et décision ainsi que la direction politique de
l'organisation durant la période entre les sommets réduits. Le système de Troïka est utilisé au
niveau d'un sommet ,l'organe sur la politique, la défense et la sécurité et de la commission
permanente des cadres supérieurs.

Paragraphe III: L'organe sur la politique, la défense er la sécurité


Art.9 et 10 des assemblées du traité. Les objectifs de l'organe: -protéger les peuples et
sauvegarder le développement des régions -coopérer entièrement à la sécurité et à la défense
par la prévention ,la gestion, la résolution des conflits . -favoriser ,maintenir et réaliser la paix
et une sécurité durable

Paragraphe IV: Le conseil de ministre


Il est composé des ministres de chaque État membre, en règle générale des ministres des
finances ou des affaires étrangères, chargé de la survie de la SADC . Il a la charge de
superviser le processus et le fonctionnement dans la SADC, de veiller à la mise en œuvre
effective des politiques de l'organisation et préparer les réunions du sommet . De manière
générale, le conseil se réunit deux fois par an, en début d'année pour discuter les budgets et en
Août à la veille du sommet annuel du SADC.

Paragraphe V: Le comité intégré des ministres


Placé sous l'autorité conseil des ministres, comité des ministres composé de 2 et 4 ministres
de chaque État membre en fonction de l'ordre du jour se réunit une fois par an pour orienter ,
superviser et coordonner au niveau politique les activités dans les différentes secteurs. En
outre , des sous-comités sectoriel se réunissent sur une ad hoc pour approfondir certaines
questions.

Paragraphe VI: Le secrétariat


C'est l'institution principale exécutive de la SADC, responsable de la planification stratégique
,de la programmation et de la gestion de programme de SADC, et de la mise en œuvre du plan
stratégique régionale, le responsable supérieur est un secrétaire exécutif.

Paragraphe VII: Les comités nationaux


Crée après la restriction de 2001, les comités nationaux de la SADC ont la responsabilité dans
chaque État membre de contribuer à l'élaboration des politiques régionales et de coordonner et
superviser leur transposition nationale.

Paragraphe VIII: Le tribunal de la SADC


Le principale mission du tribunal de la SADC est ASSURER le respect et l'intégration à la
traité de la SADC ,et des traités qui lui sont subsidiaire ainsi que les règlements des différends
entre les États membres. Il est ainsi compétent pour traiter de toute les questions en rapport
avec toute traité ou accord conclu par les membres de la SADC entre eux et dans le cadre le
comité et dont la compétence est reconnue par le tribunal . Le tribunal n'a pas une compétence
spécifique sur les questions de droits humains mais certaines dispositions des traités de la
SADC font référence au droit de l'homme accordant ainsi la compétence au tribunal dans le
domaine. Le juge est composé de 5 juges permanents, et 5 autres servants de manière
temporaire et qui peuvent appeler à siéger s'il arrivait que l'un des juges permanents n'est pas
disponible . Il n'y a pas de disposition dans le traité de la SADC ou son protocole sur accès au
tribunal par les personnes physiques et morales à part les États parties. Toutefois, le sentiment
est que, lorsque un État viole les dispositions traités ou de son protocole qui touche au droit
humain , il doit être possible au personnes physiques et morales d'approcher le tribunal . Les
décisions du tribunal sont définitives et peuvent être mise en œuvre . Les États membres sont
mandatés pour en assurer la mise en œuvre de la même manière que les sont les décisions dd
tribunaux étrangers.

Section IV: Le problème de l'intégration juridique


Une continuité économique régionale peut faire produire si, à côté de gain de prospérité
qu'elle permet de réaliser de relation transnationale , culturelle , sociale et économie . Cela
suppose une harmonisation des lois et des règlements dans les États membres dans les autres
communautés. L'extension de ces échanges du droit des douanes , mais aussi des obstacles
commerciaux non préféré ainsi que par l'harmonisation des textes régissant la circulation
routière et les investissement. Le renforcement de contrat sociaux exige une simplification de
procédure de franchissement de frontière et une suppression de l'obligation de visa. De telle
harmonisation et simplification sont à préalable indispensable à l'application des décisions
économique, politique prise au niveau ministériel ou présidentiel. Les lenteurs observaient
l'harmonisation et la simplification de modalité d'obligation tiennent par une part à la finesse
se structure administrative de nombreux pouvoir de pays de la SADC .Et des structures de la
coordination elle-même, de l'autre à la reluisante politique. Beaucoup d'État dd la SADC
pratique encore une politique de conservation du pouvoir qui interdit largement tout esprit
initiative à l'appareil administratif.

Section V: Un géant économique au pied d'argile


La SADC aujourd’hui, c’est près de 260millions d'habitants ( le cas dd la population africaine
,sur une superficie dd près de 10millions de km2 ( 1/3 continent) et pour un PIB d'environ 650
milliards de dollars)( environ 40% PIB du continentale). D'un point de vue pratique
,l'intégration économique est réellement effective depuis 2000 , date à lequel une zone de libre
échanges est progressivement instauré. L'établissement de celle-ci n'a cependant pas de valeur
prégnante parce qu'il se fait sur la base du choix individuel dd chaque État à la rejoindre. A ce
jour seul 3 États membres sur les 15 que compte l'organisation ne l'ont pas encore fait
(Angola, République Démocratique du Congo et Seychelles). A l'aube de la part relative de la
SADC au niveau continent ,elle est un géant économique Afrique. Mais les chiffres ne disent
pas tout mais le 2/3 produit par le zone ne sont pas faite par l'Afrique du Sud. Certains États
membres de la SADC pourraient être considéré comme les SATELLITES relevant l'air de
l'influence de la nation arc en ciel ( Lesotho et Swaziland) et à la différence de d'autres
organisations régions d'Afrique plus homogène , les prospérités socio-économique entre
nation sont parfois admissible immiscible. Ainsi Seychelles disposent ainsi d'un revenir en
moyen 50 fois supérieur à celui de Angolais. Une converge économique cadre d'échéance et
sociaux est dès lors illusoire .Enfin , en outre, il existe une juxtaposition d'autre États sous-
région aux , auprès de pays membres l'air occupé par la SADC. Il en ainsi de la
SACU(southern Africa Customs Union) le COMESA( common market for eastern and center
Africa) et l'AEC( Eastern Africa community) . Une situation parfois ,et potentiel génératrice
d'intérêt conflictuel.

Section VI: Un bilan politique encore imparfait


Au-delà de dimension économique, l'autre aspect essentiel de la SADC est la gestion politique
des intérêts de l'État régional: Education , santé, corne à feu, corruption... La SADC a
progressivement instauré un ensemble sur les enjeux collectifs spécifique. Protocoles qui
conditionnent ensuite la mise en place des politiques à excellemment national. Le processus
d'uniformisation qui est cependant un géométrie variable puisque nombreux de domaines se
font l'objet à l'occupation et continue à relever exclusivement des gouvernements nationaux.
A ce titre, il y a plus que l'intégration, il faudrait plutôt ici parler de simple coordination
politique. Ce mécanisme a allégé de coordination et de coopération limite des facto la portée
réelle du pouvoir de SADC sur certaines questions contemporaines relevant de ses sphère
(m/car, Zimbabwe,Congo,Lesotho...)

Section VII: La SADC et la démocratie


Au chapitre politique de la SADC à l'exception de la marché traditionnelle du Swaziland
affirme Encourager et protéger la démocratie . En réalité, seul l'Afrique du Sud a pour l'instant
un comportement réellement " démocratie "et cela explicite précisément qu'elle entre
plusieurs fois, en cohésion entre les gouvernements de la Zambie et du Zimbabwe lors d'un
sommet annuel de la SADC à Malawi, le président Nelson Mandela en sa qualité de président
de la SADC ,a parcourue les droits ,démocratie fondamentales de leur pays, de réprimer la
liberté de la presse et de manière générale de faire protocole de respect de droit de l'homme.
Mandela est même allé jusqu'à déclarer que LE REVE D'UNE reconnaissance de l'Afrique,
tel qu'il nourrit pas la SADC, dépondait au but du compte de l'action de groupement
régionaux ,à la SADC en faveur de la démocratie et de droit de l'homme . L'engagement pour
l'Afrique suivie par la démocratie et le respect de droit de l'homme disait d'autres pays de la
SADC a été l'organisation de l'article circonscription . Bien qu'en justifiant sur le fond et
intégrer dans l'exercice de la Sud-africaine en faveur de la démocratie et de droit de l'homme
n'ont pas moins renforcé au sens de la SADC le system de la domination et l’arroganceSud-
africain. Les autres formulaire par l'Afrique du Sud sur l'État de la démocratisation et la
situation du droit de l'homme touche dans les pays voisins et dotant plus sensible qu'aucun
pays et presque de la SADC ne peut se prévaloir d'une légitimation démocratique
convaincante. Seul le Botswana, Maurice, le Zimbabwe et M/car ont été dans le passé à la
brille du système unique . Jusqu'à part de l'alternance démocratie n'a été le fait que de faite 6
pays. Maurice ayant été le seul État à reconnaître un changement de s'opérer dans le cadre
d'un système démocratique. Dans tous les autres pays, des régimes autocratique au minoritaire
ont été éliminé par le biais d'élection organisée démocratiquement . Mais bien qu'étant, de
jurer, des systèmes multipartite, la plupart des Etats de la SADC sont encore gouverné, de
facto, comme des systèmes de partie unique, avec un parti au pouvoir qui exerce un contrôle
absolu sur l'administration et les organes exécutifs (voire judiciaire ) ,une opposition qui n' a
qu' une faible de marge manœuvre, une presse souvent proche du gouvernement et du
président qui considère l'État et l'économie comme un précaire fait pour assurer leur maintien
au pouvoir et leur enrichissement personnel . Cela tient , d'une part à l'axe suffisamment en
créer dans l'île, dans l'autre, on fait que des certains États, les dirigeants sont restés les même
après le passage du monopartisme au multipartisme ( Botswana et Zimbabwe) ou qu'un tel
changement de pouvoir ne fait traduire qu' un recyclage ( Malawi , Zambie) et en partie autre .
Tout attaque porté au sein de la SADC par un système démocratiquement légitime contre les
différentes système de préservation de pouvoir politique (mais pas toujours démocratique)
mais donc en perle la base sur laquelle repose la forme donnée jusqu'à présent à la
coopération gouvernementale. Au-delà de la domination économique, la domination politique
de l'Afrique du sud menace ,elleaussi, l’unité de la SADC.
Pour conclure:
- La SADC n'est animée que volonté limitée de maitriser le passage d'une communauté basé
d'une coopération collective et fonctionnelle à une communauté régionale reposant sur le
commerce ; à sa décharge et faut reconnaitre qu'elle se réunit encore pour cela que des
conditions économique insuffisante (faiblesse du volume commercial domination économique
de l'Afrique du sud ),
- La réussite d'ici au milieu du XIX siècle de cette transcription visée s'étant essentiellement
allant dans le champs de l'économie marché, de la réglementation de circulation concernant le
déséquilibres commerciaux entre le Zambie , le Zimbabwe et l'Afrique du Sud. Au plan de
l'organisation, la SADC doit viser plus fortement l'action et se débarrassant du poids des
susceptibilité nationale . Si elle veut que sa transformation en zone de libres échanges sont un
succès.
- Les problèmes font obstacles à la création de la zone de libre échanges doivent être réglé. Il
faut citer ici: les différents aspects de la domination sud africain (déséquilibres commerciaux
,leadership politique, la juste répartition des coûts et les bénéficiant de l'intégration
commerciales ( migration de main d'œuvre, mécanisme compensatoire) ainsi que
l'harmonisation des lois ,directive et réglementation ( transport , régime, frontalière, code
d'investissement) .
- La SADC doit tenir compte ,dans ses structures d'organisation, de l'évolution de
l'environnement globale (participation de secteur privé, abondant de l'économie planifié) et
des exigence placé dans les prestasse de la communauté (efficacité des processus de décision
,consolidation de la coordination des secteurs ,élargissement du rôle du secrétariat générale).
Une reforme s'avère nécessaire ,mais sans doute sers tel politiquement plus longue à imposer
qu'il se faudrait le souhaiter.

Chapitre III: Le COMESA Le marché commun de l'Afrique orientale et australe .

C'est une organisation est vocation régionale de l'Est. Dans les 19 pays le traité établissant le
COMESA a été signé en 1993 et il est entre en vigueur en 1984. Le COMESA est une zone de
libres échanges formé en Décembre 1994. En remplaçant d'une zone d'échange préférentiel
qui existait depuis 1981. Le traité du marché commun de l'Afrique orientale et australe
remplace la zone de commerce international préférentiel. Après les indépendances plutôt que
d'essayer de signer immédiatement un accord régulière panafricain . Le défi africain choisit de
promouvoir d'abord l'intégration économique et le développement du commerce international
dans la région de l'Afrique australe et orientale. Ses États membres sont les suivants: Burundi,
l’union de Comores , la république démocratique du Congo, Syrie ,Égypte, Érythrée,
Éthiopie, Kenya , Libye, Madagascar, Malawi, île Maurice, Rwanda, Soudan,
Swaziland,Ouganda, Zambie , Zimbabwe. Parmi les 19 États membres, le Burundi, Djibouti,
Kenya, M/car, Malawi, île Maurice,Rwanda,Souan,Swaziland,Zambie,Zimbabwe participent
à la zone libres échanges du COMESA . La zone COMESA regroupe une population du
340,millions d'habitants et un PIB total de 170 milliards de dollars (le dérivé peu moyen
d'habitants étant 690 dollars). Le volume des transactions concernent entre les pays de
COMESA et le reste du monde atteint annuellement 600 milliards de dollars. Le COMESA
reste un espace du développement hétérogène. En ce sens , que son étendue renferme des
normes disparités naturelles et structurelles. Avec 2,5 milliards de km2 chacun , le Soudan et
la République démocratique du Congo compte plus de 5mille fois la superficie déficelle, plus
de 2 fois celle de Maurice environ fois la superficie comme le pays Rwanda et plus du double
de celle de Ethiopie, de l' Égypte et de Namibie. 3 pays (Égypte, Éthiopie, et république
démocratique du Congo) comptent à avoir seul 50% de la population du COMESA ,excepté
l'Égypte, 2' performance économique du continent avec 65 millions dollars de PIB. 4 pays
(Soudan ,Kenya, Ouganda , Éthiopie)gèrent à eux seul le 1/5 PIB réel du COMESA ...

Titre 1: Historique du COMESA


La genèse du marché commun de l'Afrique, remonte au milieu des années 90. En 1965, la
communauté pour l'Afrique organise une réunion ministérielle des États nouvellement
indépendant de l'Afrique de l'Est et de l' Afrique australe, en vue d'examiner les propositions
de mise en place d'un mécanisme chargé de promouvoir l'intégration économique régionale.
La réunion n'a fait qu'à recommander la création d'une communauté des États de l'Afrique de
l'Est et de l'Afrique australe. En 1978,une réunion des mines de commerce des finances et du
plan a adopté la déclaration et l'engagement pour la création d'une zone échange préférentiel
(ZEP) a été signé à l'Ouganda le 21 Décembre 1981 lors d'une réunion des Chefs d’états de
gouvernement .Il est entré en vigueur le 30 Septembre 1982. La ZEP fût créé en vue d'intérêt
profit d'un marché plus entendu, de partager le pouvoir, et le destin commun de la région et de
permettre une plus grande coopération sociale et économique, l'objectif étant la création d'une
communauté économique. Le traité de la ZEP prévoyant sa transformation en un marché
commun conformément à cette disposition . Le traité portant création du marché Afrique. Est
et austral fût signé 5 Novembre 1993 à Kampala à Ouganda. Il fût ratifié une année plus tard à
l'île Hwange (Malawi) le 8 Décembre 1994. La création de la ZEP et sa transformation en
COMESA et conforme aux objectifs du plan d'action de larges et de l'acte final de Lagos de
l'OUA . Le PAL et la FL prévoyaient tous les deux un processus exécutif dans l'intégration
économique du continent dans lequel les communautés économique régionales devraient les
plier sur lesquels vont ériger la communauté africaine.

Titre 2: Les objectifs du COMESA


Tels que définirent par son traité constitutif, le COMESA était créé en tant qu'une "
organisations souveraine libre et indépendante qui ont convenue de coopérer dans pour le bien
de tout leur peuple " Et comme tels elle a une vaste série objectif qui inclut nécessairement
dans ses propriétés, la promotion de la paix et de la sécurité dans la région . Le traité du
COMESA qui définit le programme de l'organisation, couvre un grand nombre de secteur er
d'activité. Cependant , la pleine réalisation de la mission du COMESA est considéré une plus
grande efficacité à sa mission en tant institution, le COMESA a défini dans le cadre de son
mandat sa priorité qui est la promotion, à moyen terme, de l'intégration régionale par le
commerce et l'investissement. Le COMESA s'efforce atteindre le progrès économique et
social durable de tous les États membres par une coopération accrue et une intégration dans
tous les domaines développement, notamment dans le commerce , les douanes etmonétaire, du
transport de la communication et de l'information, de la technologie , de l'industrie et de
énergie du genre de l'agriculture, de l'environnement et des ressources naturelles. Le
COMESA cherche à devenir une communauté économique régionale pleinement intégré au
niveau international, une communauté qui connaît une prospérité économique démontré par le
niveau de vie élevée de ses populations, avec une stabilité politique et sociale, une
communauté où les liens ,les services ,les capitaux et la main d'œuvre circulent plus librement
à travers les frontières géographique. Le COMESA poursuit les objectifs suivant: La
réalisation d'une croissance et d'un développement durable des États membres en faveur sont
un développement plus équilibré et plis harmonieux dans leur structure de production et de
commercialisation. . La promotion d'un développement conjoint dans tous les domaines de
l'activité économique et l'adoption conjointe de politique et programmes macroéconomique en
vue de relever les niveaux de vie des populations et de favoriser des relations plus étroites
entre les États membres. . La création d'un environnement propre aux investissements
étrangers, transfrontalière et locaux, notamment la promotion conjointe de la recherche et
l'adoption de la science et de la technologie au développement . La promotion de la paix , de
la sécurité er de la modalité parmi les États membres afin d'accroître le développement
économique dans la région . Le renforcement des relations entre le marché commun et la reste
du monde ainsi que adoption de position commune dans les foromes internationaux. La
contribution en la mise en place, l'avancement et la réalisation des objectifs de la communauté
économique africaine .

Section III: Les principes fondamentaux du traité de COMESA


Dans la prescrite début des objectifs énoncé dans l'article 3 du traité du COMESA et
conformité avec le traité portant création de la communauté économique africaine signé à
Abuja au Nigéria le 31 Juin 1991., Les États du COMESA ont convenu de respecter les 8
grands principes fondamentaux suivants:
1. L'égalité et l'interdépendance des États membres
2. La solidarité et l'autosuffisance collective
3 .La non-agression entre les États membres
4. La reconnaissance, la promotion et la protection des droits fondamentaux de la personne
humaine
5. L'engagement au respect des principes de liberté, des libertés fondamentaux et de la
primauté du droit
6. Le maintien de la paix et de la stabilité par la promotion et le renforcement dj bon voisinage
7. L'engagement au règlement pacifique des différends entre les États z
8. La promotion et le maintien d'un système de gouvernance juste et comptable. Il existe 4
organes de COMESA qui ont le pouvoir de prendre les décisions au nom du COMESA à
savoir : La conférence de Chef d'État et de gouvernement, le conseil des ministres, la cour de
justice du COMESA ,le comité de gouverneurs dd Banque centrale

Paragraphe I: La conférence de Chef d'État et de gouvernement


C'est une autorité composés de Chef d'État et de gouvernement. Elle est l'organe suprême de
la politique du COMESA et elle est responsable de la politique générale, de la direction du
contrôle dd la performance dd fonction exécutive du marché commun et de la réalisation de
servir ses objectifs. Les décisions et directions de la conférence sont promises paf consensus
et sont contraignante pour toutes les institutions subordonnées autre que la cour de la justice
,sur les questions relevant de sa juridiction ainsi que par les États membres.

Paragraphe II: Le conseil des ministres


C'est le 2em le plus important organe politique du COMESA . Il est composé des ministres
désignés par les États membres. Le conseil est chargé d'assurer le bon fonctionnement du
COMESA en conformité avec les dispositions du traité. Le conseil prend les décisions
politique sur les programmes et activité du COMESA ,qui compris la survie et la révision de
sa gestion administrative et financière. Comme prévu dans le traité, les décisions du conseil
sont prises par consensus , à défaut par la majorité des 2/3 des membres du conseil.

Paragraphe III: La cour de justice du COMESA


C'est l'organe judiciaire du COMESA ayant compétence sur toute les questions qui peuvent
être représentée un trait du cour. Plus précisément , il assure l'interprétation et l'application du
dispositions du traité, et il se prononce sur tout différend qui peuvent surgir entre les États
membres concernant l'interprétation et l'application du dispositions du traité. Les décisions de
la cour sont obligatoires et définitive. Les décisions de la cour sur l'interprétation du traité dj
COMESA en présence sur les décisions des tribunaux nationaux.
Paragraphe IV: Le comité du gouverneur de Banque centrale
Il est établi, en vertu du traité, à déterminer la dette maximale et les limites de crédits à la
chambre de compensation du COMESA . Le taux d'intérêt quotidien pour le solde en cour de
la dette et le règlement du personnel pour les personnels de la chambre compensation : il
assure également la survie et la bonne mise en œuvre du code monétaire et financière de
programme de compensations. D'autres organes et comité ont été créée afin de promouvoir la
coopération et développement régional, c'est la cas de la Banque de commerce et de
développement ( Nairobi, Kenya) la chambre du compensation( Harare,Zimbabwe) .

Paragraphe V: Le comité interrégional


Il est composé de secrétaire généraux ou directeur généraux des ministres désigné par les
États membres.

Paragraphe VI: Le comité technique


Ce sont l'ensemble de comité des affinités administratif et budgétaire, le comité agricole, le
comité de système globaux d'information, le comité énergétique, le comité des affaires
financières et monétaires , le comité industriel, le comité de ressource naturel et de la
l'environnement, le comité au tourisme et de la faune et flore sauvage ,le comité de commerce
et douane , et le comité des transports et communication. Les comités des techniques sont
constitués de 2 représentations désignés par les États membres

Paragraphe VII: Le secrétariat Il est dirigé par un secrétaire général nommé par la conférence
pour un mandat de 5 ans renouvelable ,pour une période supplémentaire de 5ans.

Paragraphe VIII: Le comité consultatif Le comité consultatif dans le milieu d'affaire et


d'autres groupes d'intérêt, et composés d'autant de représentant des milieux d'affaire et des
autres groupes d'intérêts des États membres. Ces représentants peuvent se faire accompagner
d'autant d'expert et conseiller que le comité consultatif le juge nécessaire pour son bon
fonctionnement.

Section V: La réalisation de COMESA


Sur le plan de la libéralisation, COMESA est le 1er groupement d'intégration à faire une zone
de libre-échange. Celle-ci est formé par 11de 19 pays du COMESA .Néanmoins, d’autres
pays prêt rapidement rejoindre la ZLE. Il est un pays de un peu en retard dans harmonisation
politique. Selon le rythme convenu aucune comme raison le problème des recettes et
protection de leur économie. Sur le plan des échanges intraCOMESA, il n'est pas progressé
beaucoup. Leur part par rapport au commerce total des membres de COMESA était évalué à
5,35% en 1982, à 5,19% en 1991, à 6,67%en 1998 er à 5% en 2001. Par contre ,les échanges
de paiement au pays du reste du monde ont connu taux annuel 7,2% . Dans l'ensemble , 3
groupes des facteurs ont été régulièrement identifié comme responsable des médicaux résultat
du COMESA. Le 1er groupe a créé au FACTEUR POLITIQUE( insuffisance en terme de
volonté politique et de stabilité socio-politique pour permettre la mise en place du
programme). Le 2em groupe est celui de facteur ayant prêt à d'la FAIBLESSE
INSTITUTIONNELLE (déficience à l'élaboration du politique er la conduite des
programmes); et le 3em groupes de facteurs concerne se lier au caractère structurel de
l'économie et le région.

Chapitre IV: La Commission des Océans Indienne

Section I: Les membres de la COI


La COI est une organisation interrégionale crée en 1982 à Port-Louis (Maurice) et institution
en 1984 par l'accord de Victoria -Seychelles (ouest). Elle réunit 5 pays de la région du sud-est
de l'océan Indienne : Union des Comores, France - Réunions, M/car,Maurice , Seychelles.
Malgré des prix communs ,les pays réunissent au sein de la COI sont très différentes des uns
les autres: le Comores et M/car font parties du pays moins avancés; les Seychelles sont un
pays à revenir intermédiaire (PRI)et le Maurice étant un nouveau pays industrialisé(NPI). Les
préoccupations en matière de développement ne coïncident pas . Il est mal aisé de faire surgir
une vision et encore moins aux ambitions communes ,comme en témoigne la difficulté de
fonctionner percutants et le manque d'ambition dont souffre la COI. Les pays de la régions
sont confrontés au grand actuel comme la mondialisation d'échange ,comme la globalisation
financière et maitrise , l'accroissement démographique ou les changements climatiques, qu’ils
le peuvent les fragilises et y créer de nouveau déséquilibre. Ils s'inquiètent aussi de la
signature d'un accord de la partenariat économique (APE) avec l'UE ,qui met au fin aux
avantages commerciaux dont ils bénéficient jusqu'ici.

Section II: Les missions de la COI


La mission principale de la COI est de réserver le lien d'amitié et de la solidarité entre la
population de l'indien océanique et de bâtir des projets les régions de développement durable,
destiné à les protéger, améliore leur condition de vie et préserver de ressource naturelle dont
elle dépende fortement . Seule l'organisation régionale africaine composé exclusivement
d'îles, la COI défend leurs intérêts insulaire sur la scène régionale et internationale et promeut
un développement plus durable et spécifique. La COI a deux missions spécifiques: - elle est le
vecteur privilégié de construction et développement solidaire de l'espace indianoceanique au
sein duquel le déplacement et collection physiques et immatériel doivent se réaliser de
manière efficace. - elle sert ensuite de cadrer à ses États membres pour mener de création
collective et extérieur d'intégration et de coopération avec la région Afrique orientale et
australe, le continent africain (UA) , le sud ( collaboration sur sud) et le reste du monde, ainsi
que avec des institutions multilatérale et bayeur La COI intervient là où son action apporte
valeur ajouté par rapport aux actions de ses membres et /ou aux initiative d'organisation
régionale plus large ( COMESA , SADC , TRIPARTITE),institution continentale ( UA) et/ou
multilatérale (ONU). Tout en vaillant à respecter les principes de coordination de
complémentarité et de subsidiarité, la COI assure un rôle s'accompagne voire d'impulsion
dans les domaines en ses membres ont besoins d'un soutien spécifique accès et/ou les
organisations régionales plus large prennent insuffisamment en compte leur spécificité
insulaire . Son ambition est d'accroitre l'impact des interventions en mettant l'action sur la
réalisation des initiative qui produisent en résultat plus concret et plus visible au bénéfice de
population. A sa création , la COI s'est fixé comme objectif, de réserver le lien d'amitié et de
solidarité entre le peuple de la région et d'en favoriser le développement économique. En 25
années, ses missions ont progressivement évolué en de nouveau besoin et de montrer de
puissance d'autre organisations de coopération régionale comme la COMESA ou la SADC.
Outre la dimension politique, son activité sont désormais orienté vers: - la défense des intérêts
insulaires de ses pays membres aux enceintes internationale et auprès des organisations
d'intégration régionale -la dimension régionale du développement humain -la préservation et
la valorisation de l'environnement et de ressource naturelle. Par ailleurs, après 25 ans
d'existence, la COI doit devenir une véritable organisations interrégional prêt en s'appuyant à
ses problématique commune, en particulier celle des " petits États insulaires au
développement "

Section III: Les axes stratégiques de la COI


Approuvé par le conseil des ministres du 7 Janvier 2013, le plus de développement stratégique
a amendé les axes stratégique adopté en 2005 lors du 3dm sommet de Chef d'État et de
gouvernement et dresser la feuille de route de la COI pour la période 2013-2016. Tout en
veillant au stricte respect de la mission que ses données de la COI , la nouvelle architecture
stratégique vise à adopter son rôle à un conteste régional et international en pleine mutation,
de visibilité et la valeur ajoutée, et à mobiliser ses partenariats de manière plus cohérente. Elle
prend ,par ailleurs, en compte les différentes stratégique sectorielles déjà approuvé en cours
de validation: -strate d'aide au commerce (2009) -stratégique genre(2009) -stratégique de la
pêche et agriculture (2009) -stratégique de sécurité alimentaire (en préparation, orientation de
2011) -stratégique culture (en cour de validation) -stratégique AFOA-OI dans la lutte contre la
piraterie (2010) - stratégique pour la gestion durable des économies système marin et de
ressource marine (en cours de validation) . Ces axes stratégiques, dominent l'intervention et
change l'action retenue pour le PDS 2013-2016 permettant dd décliner les objectifs
fondamentaux de la COI

Section IV: Le secrétaire général, organe exécutif de la COI


Le SG incarne la continuité de l'institution et représente l'organe exécutif de la COI. Il prépare
les programmes et les projets en cadrant les décisions des instances , suit leur avancement et
leur gestion, propose de nouvelle orientation aux États membres. Animant une véritable
plateforme de coopération régionale ,le SG assure la liaison avec les bailleurs de fonds. Le
secrétaire général est nommé à la tête du secrétariat générale par le conseil de ministre de la
COI pour un mandat de 4 ans non renouvelable. Les États membres ont donnéleur accords par
la création d'un poste de directeur auprès du secrétariat général, financé par le détachement
d'un cadre d'un État membre, qui assure les fonctions de coordination et la direction générale
administrative. Les chargés de mission sont responsable de l'instruction et du survie de projet.
Il s'appuie sur l'expertise des unités de gestion des projets et des points focaux dans les pays
membre.

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