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Droit constitutionnel institutionnel : Sous cette première approche, on peut dire que l'objet du
droit constitutionnel, c'est de régir les institutions politiques ; pour tout dire, le pouvoir politique
au sein de l'État. En d'autres termes, et pour emprunter à la formule de Max WEBER, la relation
de domination qu'entretient un homme ou un groupe d’hommes dans un espace donné en
recourant au besoin à la force.
Droit constitutionnel positif : C'est le droit positif entendu comme l'ensemble des normes en
vigueur et qui sont appliquées aux institutions politiques.
Il convient avant tout d'avoir en esprit les situations objectives qui permettent
d'analyser les rapports entre le droit et les faits dans cette matière.
Plan du commentaire
Plan du commentaire :
A/ UN POUVOIR DE CONTRAINTE
B/ UNE POPULATION ET UN TERRITOIRE
A/ LE PRINCIPE DE LA SOUVERAINETE
B/ LA SIGNIFICATION DE LA SOUVERAINETE
Portée : Ce qui caractérise réellement un Etat est son fondement juridique : la souveraineté
Le cas pratique à nous soumis est relatif aux élections dans l’Etat de MELI-MELO et
porte sur la circonscription de BORIBANA. Pour en rendre compte, nous procéderons à la
répartition des sièges selon le scrutin majoritaire (I) et selon la répartition proportionnelle (II).
I/ LE SCRUTIN MAJORITAIRE
Ici la majorité relative permet d’obtenir les sièges à pourvoir. La Liste A ayant obtenu le
plus grand nombre de voix remporte les 5 sièges.
Ici la majorité absolue est recherchée pour remporter l’ensemble des sièges au 1er tour soit
la moitié des suffrages exprimés plus 1 voix. Ce qui donne : (120.000-20.000)/2 + 1 = 50.001 v.
Dans notre espèce, aucune liste n’a obtenu la majorité absolue donc un 2 nd tour s’impose.
A ce niveau des choses, il faut la majorité relative pour remporter les sièges. Dès lors, la liste qui
a le plus de voix remporte les 5 sièges.
Il faut d’abord déterminer les suffrages exprimés (Se), ensuite le quotient électoral (Qe)
avant de déterminer les restes.
Se = 120.000-20.000= 100.000 v
Qe = Suffrages exprimés= 100.000= 20.000
Nombre de sièges 5
2 sièges ont été pourvus sur les 5 à pourvoir, il en reste donc 3. Leurs attributions seront fonction
des plus forts restes. Ainsi : Liste C : 1s ; Liste D : 1s et Liste A : 1s. Finalement, Liste A : 2s ;
Liste B : 1s ; Liste C : 1s ; Liste D : 1s et Liste E : 0 s.
Le procédé est quasiment identique au système du plus fort reste avec la détermination
des suffrages exprimés et du quotient électoral. Et là, s’arrêtent leurs similitudes.
Se = 100.000
Qe = 20.000
Liste A : 32.000/20.000 = 1 s
Liste B : 27.000/20.000 = 1 s
Liste C : 19.000/20.000 = 0 s
Liste D : 13.000/20.000 = 0 s
Liste E : 9.000/20.000 = 0 s
A ce stade, 2 sièges ont été pourvus sur les 5 à pourvoir, il en reste donc 3. Il faut donc ajouter 1
siège fictif au(x) siège(s) réellement obtenus jusqu’à l’attribution de tous les sièges selon la plus
forte moyenne.
Plan du commentaire :
2/ Le procédé semi-démocratique
La Constitution du Gondwana en prévoyant en ses articles 127 et 130 respectivement des limites
quant au temps et à l’objet (forme républicaine), il s’agit d’une Constitution rigide.
B/ DE LA LEGALITE DE LA REVISION
La révision de la Constitution intervenant le 10 juin 1961 est illégale car elle se situe entre le 31
mai et le 31 juillet. De plus en voulant transformer la forme républicaine en monarchie
« éclairée », cette révision est illégale car la forme républicaine est immuable.
N.B. : Au-delà des 2 contrôles traditionnels par voie d’action et celui par voie d’exception,
les enseignants ont bien voulu éclairé les étudiants sur deux nouveaux contrôles à savoir le
contrôle en prévention d’inconstitutionnalité et la question prioritaire de constitutionnalité.
- Moment de saisine :
* avant la promulgation de la loi ou a priori (contrôle par voie d’action, contrôle en prévention
d’inconstitutionnalité) ;
* après la promulgation de la loi ou a posteriori (contrôle par voie d’exception, question
prioritaire de constitutionnalité)
- Juridiction saisie :
* Juge spécialisé ou juge constitutionnel (contrôle par voie d’action, contrôle en prévention
d’inconstitutionnalité [art. 113&133 Const. Iv. 2016], question prioritaire de constitutionnalité,
contrôle par voie d’exception [modèle ivoirien art. 135 Const. Iv. 2016])
* Juge ordinaire (contrôle par voie d’exception aux USA)
- caractère de la saisine :
* contrôle restreint (contrôle par voie d’action, contrôle en prévention d’inconstitutionnalité) ;
* contrôle ouvert (contrôle par voie d’exception, question prioritaire de constitutionnalité).
En résumé, l’effet absolu appelle la sécurité juridique au contraire de l’effet relatif qui
produit, bien évidemment, une insécurité juridique.
A/ UN EXECUTIF BICEPHALE
B/ UNE COMPETENCE AVEREE DANS LA CONDUITE DE LA VIE DE LA NATION 8
A/ LA QUESTION DE CONFIANCE
B/ LA MOTION DE CENSURE
Fiche n°11 : La qualification des régimes politiques des Etats d’Afrique francophone
Selon l’article 73 de la Constitution, le P.R. peut prendre des mesures exceptionnelles lorsque le
fonctionnement des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu. Donc les mesures de
rétablissement de l’ordre constitutionnel par le P.R. ne seront valables qu’après consultation
obligatoire du P.A.N, du Pr du Sénat et du Pr du Conseil constitutionnel.
Selon l’art. 82 de la Constitution, le Premier ministre suppléé le P.R. et le V-P lorsqu’ils sont tous
les deux hors du territoire national.
En l’espèce, le P.R. est hors du territoire mais le V-P est présent donc l’acte du 1 er ministre est
illégal.
- Le dégommage du 1er ministre par le V-P est illégal car selon l’art. 70 de la Constitution, seul le
P.R. met fin en ses fonctions. Donc l’arrestation du 1er ministre est illégale.
- Selon l’art.80 en cas de non-présence du P.R. sur le territoire national, il peut déléguer par
décret la présidence du conseil des ministres au V-p avec un ordre du jour précis. Donc la
décision de présidence du conseil des ministres, la dissolution du gouvernement ainsi que ses
mesures réglementaires sont illégales.
B/ DE NOUVEAUX POUVOIRS
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