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Proposition de correction des fiches de TD Droit Constitutionnel Licence 1 S1 1

Fiche n°1 : L’objet du droit constitutionnel

Exercice n°1 : Terminologie juridique constitutionnelle

Droit constitutionnel institutionnel : Sous cette première approche, on peut dire que l'objet du
droit constitutionnel, c'est de régir les institutions politiques ; pour tout dire, le pouvoir politique
au sein de l'État. En d'autres termes, et pour emprunter à la formule de Max WEBER, la relation
de domination qu'entretient un homme ou un groupe d’hommes dans un espace donné en
recourant au besoin à la force.

Ce droit est par conséquent déterminé par la relation gouvernants/gouvernés et par la


domination politique qui imprègne cette relation. Dans cette conception institutionnelle de la
société et du pouvoir, la domination politique est analysée sous bien de visages, bien de contours.
Droit constitutionnel classique : Ici l’objet du Droit constitutionnel est le pouvoir en faisant
ressortir au mieux les rapports gouvernants-gouvernés.

Droit constitutionnel, droit de la Constitution : L’objet du Droit constitutionnel est de garantir


le bon fonctionnement des services publics et d’assurer la protection de la Constitution.

Droit constitutionnel positif : C'est le droit positif entendu comme l'ensemble des normes en
vigueur et qui sont appliquées aux institutions politiques.

Droit constitutionnel et phénomènes politiques : On appréhende quelquefois le Droit et la


Politique comme deux phénomènes nettement distincts et séparés l'un de l'autre. Or tel n'est
pas le cas. On peut donc écrire à la suite de certains auteurs que ce sont deux visions
partielles et fragmentaires d’une même réalité sociale.

Droit Constitutionnel discipline politico-juridique : conciliation droit constitutionnel/


Science Politique

Il convient avant tout d'avoir en esprit les situations objectives qui permettent
d'analyser les rapports entre le droit et les faits dans cette matière.

D'abord, le droit constitutionnel sociologique correspond à un certain niveau du


développement politique dans une société. On peut dire en effet que plus une société évolue,
plus elle intègre les considérations juridiques dans son comportement.
Ensuite, aucune société politique ne peut par le droit et seulement par le droit encadrer 2
systématiquement, pleinement et définitivement les facteurs politiques et sociologiques. Il
reste toujours une place pour les rapports de force.

Une telle posture permet de mieux apprécier le niveau de développement du Droit


constitutionnel dans chaque État, dans chaque société.

Plan du commentaire

Intérêt : Montrer l’évolution de l’objet du Droit constitutionnel.

I/ LES FONCTIONS INITIALES DU DROIT CONSTITUTIONNEL

A/ LE DROIT CONSTITUTIONNEL, UN « DROIT POLITIQUE »

B/ LE DROIT CONSTITUTIONNEL, UN CADRE INSTITUTIONNEL D’EXERCICE ET DE


TRANSMISSION DU POUVOIR POLITIQUE DANS L’ETAT

II/ LES NOUVELLES FONCTIONS DU DROIT CONSTITUTIONNEL

A/ LA HIERARCHISATION DES NORMES JURIDIQUES A TRAVERS LE DROIT


CONSTITUTIONNEL

B/ L’INCLUSION DES LIBERTES PUBLIQUES ET DES DROITS FONDAMENTAUX


DANS LE DROIT CONSTITUTIONNEL CONTEMPORAIN

Portée : Permettre une meilleure connaissance du Droit constitutionnel contemporain.

Fiche n°2 : Les éléments constitutifs de l’Etat

Plan du commentaire :

Intérêt : Montrer les différents éléments constitutifs de l’Etat

I/ LES ELEMENTS SOCIOLOGIQUES DE L’ETAT

A/ UN POUVOIR DE CONTRAINTE
B/ UNE POPULATION ET UN TERRITOIRE

II/ LE FONDEMENT JURIDIQUE DE L’ETAT

A/ LE PRINCIPE DE LA SOUVERAINETE
B/ LA SIGNIFICATION DE LA SOUVERAINETE
Portée : Ce qui caractérise réellement un Etat est son fondement juridique : la souveraineté

Fiche n°3 : Les formes de l’Etat


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I/ L’UNIFORMITE DES ELEMENTS CONSTITUTIFS DE L’ETAT

A/ L’IDENTITE AU NIVEAU DES ELEMENTS SOCIOLOGIQUES

B/ LA CONFORMITE DES ELEMENTS JURIDIQUES : LE PRINCIPE DE SOUVERAINETE


ET LA PERSONNALITE JURIDIQUE

II/ DES DIVERGENCES DANS LES MODES D’ORGANISATION ET DE


FONCTIONNEMENT DES DIFFERENTS ETATS

A/ UNE AUTONOMIE PRONONCEE DANS LES ETATS COMPOSES

B/ UNE PARTICIPATION QUASI INEXISTANTE DANS L’ETAT UNITAIRE

Fiche n°4 : Les modes de scrutin

Le cas pratique à nous soumis est relatif aux élections dans l’Etat de MELI-MELO et
porte sur la circonscription de BORIBANA. Pour en rendre compte, nous procéderons à la
répartition des sièges selon le scrutin majoritaire (I) et selon la répartition proportionnelle (II).

I/ LE SCRUTIN MAJORITAIRE

A/ L’ATTRIBUTION DES SIEGES SELON LE SCRUTIN MAJORITAIRE A 1 TOUR

Ici la majorité relative permet d’obtenir les sièges à pourvoir. La Liste A ayant obtenu le
plus grand nombre de voix remporte les 5 sièges.

B/ L’ATTRIBUTION DES SIEGES SELON LE SCRUTIN MAJORITAIRE A 2 TOURS

Ici la majorité absolue est recherchée pour remporter l’ensemble des sièges au 1er tour soit
la moitié des suffrages exprimés plus 1 voix. Ce qui donne : (120.000-20.000)/2 + 1 = 50.001 v.
Dans notre espèce, aucune liste n’a obtenu la majorité absolue donc un 2 nd tour s’impose.
A ce niveau des choses, il faut la majorité relative pour remporter les sièges. Dès lors, la liste qui
a le plus de voix remporte les 5 sièges.

II/ LA REPARTITION PROPORTIONNELLE

A/ L’ATTRIBUTION DES SIEGES SELON LE PLUS FORT RESTE

Il faut d’abord déterminer les suffrages exprimés (Se), ensuite le quotient électoral (Qe)
avant de déterminer les restes.
Se = 120.000-20.000= 100.000 v
Qe = Suffrages exprimés= 100.000= 20.000
Nombre de sièges 5

Liste A : 32.000/20.000 = 1 s reste 12.000


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Liste B : 27.000/20.000 = 1 s reste 7.000

Liste C : 19.000/20.000 = 0 s reste 19.000

Liste D : 13.000/20.000 = 0 s reste 13.000

Liste E : 9.000/20.000 = 0 s reste 9.000

2 sièges ont été pourvus sur les 5 à pourvoir, il en reste donc 3. Leurs attributions seront fonction
des plus forts restes. Ainsi : Liste C : 1s ; Liste D : 1s et Liste A : 1s. Finalement, Liste A : 2s ;
Liste B : 1s ; Liste C : 1s ; Liste D : 1s et Liste E : 0 s.

B/ L’ATTRIBUTION DES SIEGES SELON LA PLUS FORTE MOYENNE

Le procédé est quasiment identique au système du plus fort reste avec la détermination
des suffrages exprimés et du quotient électoral. Et là, s’arrêtent leurs similitudes.

Se = 100.000
Qe = 20.000

Liste A : 32.000/20.000 = 1 s

Liste B : 27.000/20.000 = 1 s

Liste C : 19.000/20.000 = 0 s

Liste D : 13.000/20.000 = 0 s

Liste E : 9.000/20.000 = 0 s

A ce stade, 2 sièges ont été pourvus sur les 5 à pourvoir, il en reste donc 3. Il faut donc ajouter 1
siège fictif au(x) siège(s) réellement obtenus jusqu’à l’attribution de tous les sièges selon la plus
forte moyenne.

Liste A : 32.000 : (1s + 1) = 16.000

Liste B : 27.000 : (1s + 1) = 13.500

Liste C : 19.000 : (0s + 1) = 19.000

Liste D : 13.000 : (0s + 1) = 13.000

Liste E : 9.000 : (0s + 1) = 9.000

Au regard de ce qui précède, Liste C : 1s ; Liste A : 1s ; Liste B : 1s. Finalement, Liste A :


2s ; Liste B : 2s ; Liste C : 1s ; Liste D : 0s et Liste E : 0s.
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En conclusion la méthode des plus forts restes favorise les plus petits partis tandis que la
méthode des plus fortes moyennes favorise les plus grands partis.

Fiche n°5 : La notion de Constitution

Plan du commentaire :

Intérêt : Montrer que la Constitution est l’acte fondateur d’un Etat

I/ LA CONSTITUTION, L’ACTE FONDATEUR DE L’ETAT

A/ LA CONSTITUTION, FONDEMENT DE L’EXISTENCE DE L’ETAT


B/ L’INSTITUTIONNALISATION DU POUVOIR PAR LA CONSTITUTION

II/ L’ORGANISATION JURIDICO-POLITIQUE, OBJET DE LA CONSTITUTION

A/ LA CONSTITUTION, SOURCE DE LA SEPARATION DES POUVOIRS


B/ LA CONSTITUTION, MOYEN DE REGULATION DES POUVOIRS PUBLICS

Portée : La Constitution garantit la stabilité politique des institutions étatiques.

Fiche n°6 : L’opération constituante

I/ L’ELABORATION DE LA CONSTITUTION DU GONDWANA

A/ L’UTILISATION DE PROCEDES NON DEMOCRATIQUES

1/ Le procédé autoritaire du Général Tutumani

- Rédaction de la Constitution avec ses compagnons de lutte : l’octroi ou la charte octroyée

2/ Le procédé semi-démocratique

- Appel à referendum à la suite des soulèvements de la population. Partage de la souveraineté


entre le Général Tutumani et une partie du peuple : pacte constitutionnel ou charte négociée.

B/ LE PROCEDE DEMOCRATIQUE DE Digbeutalou

1/ Le principe : élaboration de la Constitution par une assemblée constituante souveraine ou une


assemblée constituante non souveraine
2/ L’application au cas d’espèce

L’assemblée constituante représentative des 10 régions après avoir élaboré la Constitution la


soumet au peuple par voie référendaire. Donc cette assemblée constituante est non souveraine.
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II/ LA REVISION DE LA CONSTITUTION

A/ LA NATURE DE LA CONSTITUTION DU 17 AVRIL 1959

La Constitution du Gondwana en prévoyant en ses articles 127 et 130 respectivement des limites
quant au temps et à l’objet (forme républicaine), il s’agit d’une Constitution rigide.

B/ DE LA LEGALITE DE LA REVISION

La révision de la Constitution intervenant le 10 juin 1961 est illégale car elle se situe entre le 31
mai et le 31 juillet. De plus en voulant transformer la forme républicaine en monarchie
« éclairée », cette révision est illégale car la forme républicaine est immuable.

Fiche n°7 : Le contrôle de constitutionnalité des lois

N.B. : Au-delà des 2 contrôles traditionnels par voie d’action et celui par voie d’exception,
les enseignants ont bien voulu éclairé les étudiants sur deux nouveaux contrôles à savoir le
contrôle en prévention d’inconstitutionnalité et la question prioritaire de constitutionnalité.

I/ DES MODALITES DE CONTROLES A FINALITES IDENTIQUES

A/ DES MOYENS DE PROTECTION DE LA CONSTITUTION

B/ DES MOYENS DE RESPECT DES DROITS ET LIBERTES

II/ DES MODALITES DE CONTROLES AUX PROCEDURES DIFFERENTES

A/ DES CONDITIONS DE SAISINE DIFFERENTES

- Moment de saisine :
* avant la promulgation de la loi ou a priori (contrôle par voie d’action, contrôle en prévention
d’inconstitutionnalité) ;
* après la promulgation de la loi ou a posteriori (contrôle par voie d’exception, question
prioritaire de constitutionnalité)

- Juridiction saisie :
* Juge spécialisé ou juge constitutionnel (contrôle par voie d’action, contrôle en prévention
d’inconstitutionnalité [art. 113&133 Const. Iv. 2016], question prioritaire de constitutionnalité,
contrôle par voie d’exception [modèle ivoirien art. 135 Const. Iv. 2016])
* Juge ordinaire (contrôle par voie d’exception aux USA)

- caractère de la saisine :
* contrôle restreint (contrôle par voie d’action, contrôle en prévention d’inconstitutionnalité) ;
* contrôle ouvert (contrôle par voie d’exception, question prioritaire de constitutionnalité).

B/ DES EFFETS DIFFERENTS


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- Effet absolu : annulation pour contrôle par voie d’action, contrôle en prévention
d’inconstitutionnalité [art. 113&133 Const. Iv. 2016], question prioritaire de constitutionnalité, et
abrogation pour contrôle par voie d’exception [modèle ivoirien art 135 Const. Iv. 2016].

- Effet relatif : contrôle par voie d’exception aux USA

En résumé, l’effet absolu appelle la sécurité juridique au contraire de l’effet relatif qui
produit, bien évidemment, une insécurité juridique.

Fiche n°8 : Le 1er Ministre britannique

I/ LE MODE DE DESIGNATION DU PREMIER MINISTRE

A/ LE CHOIX INDIRECT DU PEUPLE

B/ LE PREMIER MINISTRE : CHEF DU PARTI VAINQUEUR DESIGNE PAR LE


MONARQUE

II/ LES COMPETENCES ET ATTRIBUTIONS DU PREMIER MINISTRE

A/ LA QUALITE THEORIQUE DE « PRIMUS INTER PARES »

B/ LE CHEF DE FILE DU POUVOIR EXECUTIF

Fiche n°9 : Le Président américain

I/ L’ELECTION DU PRESIDENT AMERICAIN

A/ LA PHASE PARTISANE : LE CHOIX DES CANDIDATS PAR CHAQUE PARTI

B/ LA PHASE OFFICIELLE : LE CHOIX DU PRESIDENT PAR LES GRANDS ELECTEURS

II/ LES POUVOIRS DU PRESIDENT AMERICAIN ET LEURS LIMITES

A/ DES POUVOIRS APPAREMMENT ETENDUS

B/ LES CONTRE-POUVOIRS DU PRESIDENT AMERICAIN

Fiche n°10 : L’exécutif en France

I/ LA COMPOSITION ET LES ATTRIBUTIONS DE L’EXECUTIF EN France

A/ UN EXECUTIF BICEPHALE
B/ UNE COMPETENCE AVEREE DANS LA CONDUITE DE LA VIE DE LA NATION 8

II/ LA RESPONSABILITE DU GOUVERNEMENT DEVANT LE PARLEMENT

A/ LA QUESTION DE CONFIANCE

B/ LA MOTION DE CENSURE

Fiche n°11 : La qualification des régimes politiques des Etats d’Afrique francophone

I/ LES REGIMES POLITIQUES DES ETATS D’AFRIQUE FRANCOPHONE : DES


REGIMES HYBRIDES

A/ LA NON-APPARTENANCE A UNE CATEGORIE PREETABLIE

B/ UNE PREDOMINANCE DES SYSTEMES POLITIQUES OCCIDENTAUX

II/ UNE TENTATIVE DE THEORISATION : LE PRESIDENTIALISME

A/ UNE CATEGORIE SUI GENERIS

B/ UN RAPPROCHEMENT APPARENT AVEC LE REGIME PRESIDENTIEL

Fiche n°12 : L’établissement des Constitutions en Côte d’Ivoire

I/ L’UTILISATION DU PROCEDE AUTORITAIRE DANS L’ETABLISSEMENT DES


CONSTITUTIONS IVOIRIENNES

A/ LE CAS DE LA CONSTITUTION DE 1960 : UNE ELABORATION MITIGEE

B/ LE CAS DE LA CONSTITUTION DE 2000 : UN REFERENDUM BIAISE

II/ LE PROCEDE SEMI-DEMOCRATIQUE POUR LA CONSTITUTION DE 2016

A/ UNE ASSEMBLEE CONSTITUANTE MAL CONSTITUEE

B/ UN REFERENDUM BIEN EXECUTE

Fiche n°13 : Cas pratique

I/ LA LEGALITE DES ACTES PRIS PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

A/ LE PRINCIPE POSE PAR L’ART. 71 DE LA CONSTITUTION


Le conseil des ministres préside obligatoirement les projets de décrets, les projets décrets 9
réglementaires, et les nominations aux emplois supérieurs.
En l’espèce, les projets de loi, le décret réglementaire et le décret nommant à un emploi supérieur
en l’occurrence la nomination du Vice-président ayant été pris en dehors du conseil des ministres
sont illégaux.

B/ DES MESURES DE CRISE

Selon l’article 73 de la Constitution, le P.R. peut prendre des mesures exceptionnelles lorsque le
fonctionnement des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu. Donc les mesures de
rétablissement de l’ordre constitutionnel par le P.R. ne seront valables qu’après consultation
obligatoire du P.A.N, du Pr du Sénat et du Pr du Conseil constitutionnel.

II/ DES ACTES PRIS PAR LE PREMIER MINISTRE ET LE VICE-PRESIDENT

A/ DE LA LEGALITE DES ACTES DU PREMIER MINISTRE

Selon l’art. 82 de la Constitution, le Premier ministre suppléé le P.R. et le V-P lorsqu’ils sont tous
les deux hors du territoire national.
En l’espèce, le P.R. est hors du territoire mais le V-P est présent donc l’acte du 1 er ministre est
illégal.

B/ DE LA LEGALITE DES ACTES DU VICE-PRESIDENT

- Le dégommage du 1er ministre par le V-P est illégal car selon l’art. 70 de la Constitution, seul le
P.R. met fin en ses fonctions. Donc l’arrestation du 1er ministre est illégale.

- Selon l’art.80 en cas de non-présence du P.R. sur le territoire national, il peut déléguer par
décret la présidence du conseil des ministres au V-p avec un ordre du jour précis. Donc la
décision de présidence du conseil des ministres, la dissolution du gouvernement ainsi que ses
mesures réglementaires sont illégales.

Fiche n°14 : Le parlement ivoirien

I/ COMPOSITION DU POUVOIR LEGISLATIF ET STATUT DES PARLEMENTAIRES

A/ UNE COMPOSITION BICAMERALE

B/ LA PRIMAUTE DE L’A.N. SUR LE SENAT

II/ POUVOIRS DU PARLEMENT

A/ LES POUVOIRS TRADITIONNELS

B/ DE NOUVEAUX POUVOIRS
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