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PS : Je sais que tu sais déjà un très grand nombre des éléments que je développe (les

lois, HATVP, les ministres, les objets… mais j’écris juste comme dans un devoir/
contextualisé pour me concentrer)

PS bis : J’ai essayé de faire au mieux pour donner des exemples qui se rapprochent un
minimum de la problématique/ceux qui me venaient

I. De la contrainte politique au contrôle démocratique



A. Ingérences et contrainte constitutionnelle dans la vie publique


Je ne vois pas vraiment quel contrainte constitutionnelle précise existe sur ce sujet ou a
quoi tu fais référence, mais il y a bel et bien une ingérence/une contrainte politique/un
contrôle démocratique exercé par la HATVP depuis la loi de 2013 sur la transparence de
la vie publique, ça me semble un bon exemple de contrôle/contrainte démocratique, avec
Caroline Cayeux qui a du démissionner car ne souhaitant pas le déclarer à la HATVP.

Avec néanmoins une nuance : Selon une Non conformité partielle - réserve du Conseil
constitutionnel suite à la loi de 2013 sur la transparence, les élus locaux ne sont pas
tenus de faire la déclaration de leurs patrimoines (censure), et le Conseil a également
supprimé la déclaration de patrimoine pour toute personne sans mandat électif (autorité
administrative, cabinets ministériels, hauts fonctionnaires…)

Lien de la décision : https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/


2013/2013676DC.htm

B. Du contrôle comme arbitrage, de la véri cation à la censure constitutionnelle




E ectivement il y a un aspect de contrôle et arbitrage, mais ça tu le développeras sans
doute plus dans un aspect théorique/philosophique car j’ai pas vraiment d’exemple
précis qui re ète totalement cela, car c’est uniquement la seconde partie du B qui a un
exemple frappant, et une décision du Conseil constitutionnel qui va sans doute devenir
historique, puisqu’il a quasiment totalement censuré la loi Avia sur la volonté de réguler
internet (je sais plus exactement combien d’articles, mais énormément, 12 articles je
crois et quelques alinéas), mais surtout a déclaré cela : « Le Conseil constitutionnel juge
en outre que, sur le fondement de l'article 34 de la Constitution, il est loisible au
législateur d'édicter des règles concernant l'exercice du droit de libre communication et
de la liberté de parler, d'écrire et d'imprimer. Il lui est aussi loisible, à ce titre, d'instituer
des dispositions destinées à faire cesser des abus de l'exercice de la liberté d'expression
et de communication qui portent atteinte à l'ordre public et aux droits des tiers.
Cependant, la liberté d'expression et de communication est d'autant plus précieuse que
son exercice est une condition de la démocratie et l'une des garanties du respect des
autres droits et libertés. Il s'ensuit que les atteintes portées à l'exercice de cette liberté
doivent être nécessaires, adaptées et proportionnées à l'objectif poursuivi. »

Démontrant la dangerosité de la loi sur la liberté d’expression et que le Conseil


constitutionnel a pu éviter de faire adopter grâce à la véri cation et surtout la censure/
contrôle de constitutionnalité.

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Décision : https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2020/2020801DC.htm +
communiqué (avec la citation) : https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/
communique/decision-n-2020-801-dc-du-18-juin-2020-communique-de-presse

II. Deux approches du contrôle ; normatifs et réalisme (…)

Je ne sais pas très sincèrement à quoi cela fait référence, je n’ai aucune compétence et
aucune idée me vient en tête, sauf si on en discute en appel/clari e ?

III. Le contrôle constitutionnel : entre responsabilité des censeurs et bien fondé de


leur nomination

A. La responsabilité du devoir de censure : un jeu d’équilibriste


Personnellement, je trouve que le mot « devoir » est très bien choisi e ectivement et le jeu
d’équilibriste aussi, mais la « responsabilité » me dérange un peu, car ils n’ont pas
vraiment de responsabilité mais plutôt un devoir (comme tu as mis) ou obligation
constitutionnelle d’examiner les saisines des députés et sénateurs, même pour décréter
une « Conformité » (totale, même si ils le précisent pas, mais Conformité = conformité
totale) sur une loi je crois.

Donc tu peux utiliser comme exemple ici la loi constitutionnelle du 29 octobre 1974
(devenu article 61 alinéa 2 dans la Constitution) qui permet depuis la saisine du Conseil
constitutionnel par AU MOINS 60 députés ou 60 sénateurs pour e ectuer un contrôle de
conformité des lois par le Conseil constitutionnel.

Finalement je sais pas, tu as aussi surement raison, par cette obligation ils ont aussi une
forme de responsabilité, j’ai exagéré.

B. Existe-t-il une bonne manière de nommer les agents du contrôle constitutionnel ?

Je pense que sur cette sous-partie tu va développer sur l’aspect démocratique de la


manière de nommer, mais donc tu peux donner les éléments de contexte/exemple de
comment se déroule actuellement les nominations et sur le fait que c’est en réalité une
volonté politique, même si il y a généralement une bonne répartition entre anciens
hommes politiques et des personnalités compétentes sur le droit constitutionnel, donc
c’est codi é en vertu de l’article 56 de la Constitution, le Conseil est composé de 9
membres, nommés pour neufs ans sans pouvoir être reconduit, et le CC est renouvelé
par tiers tous les 3 ans.

Tu le sais sans doute mais :

-> 3 membres sont nommés par le Président, dont le Président du CC.

-> 3 par le président de l’Assemblée

-> 3 par le président du Sénat

Néanmoins, depuis la réforme constitutionnelle de 2008, les nominations sont désormais


approuvées par le Parlement (article 13 de la Constitution) :

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« Le Président de la République ne peut procéder à une nomination lorsque l'addition des
votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des
su rages exprimés au sein des deux commissions ».


Cela semble comme une forme indirecte de contrôle de la décision/choix du Président,
puisqu’il me semble que les nominations par les deux présidents des assemblées ne font
pas l’objet d’un vote.

IV. La constitution et sa préservation comme garantie de l’Etat de droit


A. La constitution comme ancrage des droits fondamentaux 


Pour cette première sous-partie, il n’y a qu’un seul exemple, même une nuance, que je
t’ai envoyé en message, c’est que tu dois également évoqué le Bloc de constitutionnalité
qui permet de préserver les droits fondamentaux, puisque la Constitution évoque dans
son préambule ce bloc de constitutionnalité avec la DDHC, la Constitution de 1946, et la
Charte de l’environnement de 2004. Ces trois textes inclus dans le préambule et
également appelé « Bloc de constitutionnalité » permettent donc un contrôle de
constitutionnalité renforcé du CC pour permettre de protéger les droits fondamentaux.

B. L’Etat de droit, un nécéssaire démocratique contemporain

C’est également une sous-partie plus axée sur la ré exion et la philo ? En tout cas aucun
exemple précis de droit constitutionnel me vient.

V. La protection constitutionnelle comme protection souveraine




A. De la souveraineté populaire au legicentrisme

Pour cet argument, la création du Référendum d’initiative partagée (RIP) est le meilleur
exemple, puisqu’il tente à la fois de mettre un peu de souveraineté populaire et en même
temps de totalement rassurer le légicentrisme.


Comme tu le sais peut-être, il faut que ce soit une proposition de loi signée par 185
députés, mais qui avant d’avoir un nombre de signatures, doit passé par le Conseil
constitutionnel même ici (un rôle que tu peux souligner), le CC va notamment contrôler le
nombre de députés signataires, que la proposition de loi n’a pas comme conséquence
une diminution des ressources publiques, ou la création/aggravation d’une charge
publique (article 40 de la Constitution)

Donc pour revenir au légicentrisme, celui-ci est totalement satisfait puisque le Parlement
garde sa seule souveraineté sur la loi, puisque depuis la création du RIP en 2008, aucun
n’a été à bout en raison du nombre trop élevé de signatures nécessaires (un dixième des
électeurs inscrits, 4 700 000 en 2019). Le seul exemple d’un RIP qui a eu un fort écho et
une mobilisation est celui contre la privatisation de l’aéroport de Paris (ADP) en 2019.

B. La confusion entre auto-détermination constitutionnelle et maintien de cette


détermination : le paradoxe rousseauiste du contrat permanent

Je ne sais pas sur quoi développé comme exemple précis, et tu connais ça mieux que
moi.

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