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Exposé Droit constitutionnel 

: La légitimité du Conseil constitutionnel


En Introduction, présentation Historique de la création du Conseil constitutionnel. Comité C° créée 4e Rép,
pouvoir très restreint. Cc ajd « arme contre la déviation du régime parlementaire », M. Debré août 58. Légitimité
= interroger nature et fonction du Conseil constitutionnel, cadre théorique et réalité de la pratique dans lequel il
se trouve. Légitimité pas seulement ce qu’on est mais ce qu’on fait.
I. La Nature du Conseil constitutionnel
A. Le choix des membres

 art. constitution, 56 plus précision 57 [incompatibilités] (Titre VII)– Ctrl =commission permanent de
l’assemblée compétente depuis 2008. Existe controverses sur règles désignation des « sages ». Loi
organique 1995 incompatibilité avec exercice de tout mandat électoral. Durée mandat 9 ans, en dehors
calcul échéances électoral. Nombres restreints de collaborateurs.

 Gérontocratie ? moyenne âge 70 ans, avantage expérience. Age moyen France 40 ans H, 43 F, Députés
51, plus bas pour Conseil d’État mais plus de membres. Club le plus privé de France à l’image
Congrès ?

 Critique de l’entre-soi (politiciens issus ENA), cooptation et partialité. Nommer personnes proches de
sa sensibilité Mitterrand avec Badinter ou Roland Dumas, Chirac Jean-Louis Debré, Holland Laurent
Fabius, problème du système de nomination.

 Question nomination, remèdes élection par le Parlement, existait pour le Comité C° de 46 (B. François,
Olivier Duhamel) mais renforcerait politisation de l’institution. Enlever disposition de droit des
présidents (anecdote intégrer pour sauver René Coty ?)

 Mais « devoir d’ingratitude envers ceux qui les ont nommés » Badinter (président du Cc, arrête ordre du
jour, désigne rapporteur, « petit président »), donc pas vraiment allégeance. Mais pas séparation entre
engagement politique des membres et exercice de leur fonction de juge constitutionnelle.
B. Le Cc, organe juridico-politique  ? Au départ…puis, enfin concilie les 2 la nature de ses
membres

 Hiatus, examen très technique des textes et formation peu technique des membres mais deux raisons à
cela : auxiliaires plus souvent un membre spécialiste droit constitutionnel et 2 èmement pas initiative des
projets/proposition, doivent évaluer texte en fn hiérarchie donc + profitable d’avoir représentation la +
diverse possible, car prennent des décisions politiques et sociales à l’image du Cour suprême haute
juridiction. Car actes juridiques actes politiques, juges aussi nommés ailleurs comme USA. Travail D.
Schnapper, Une sociologue au Conseil constitutionnel, nuance devoir d’ingratitude de Badinter, prblm
cas de conscience.

 Cas des anciens présidents, problème impartialité objective, fait des anciens présidents des juges et
partis mais chgmt avec QPC et bcp de présidents de toute façon s’éloigne du Cc, René Coty jusqu’à sa
mort, Pompidou de 59 à 62 puis VGE mais ap Mitterrand non, Chirac qqmois, Sarkozy idem, Hollande
non.
II. Fonction du Conseil constitutionnel
A. Missions principales

 Compétence d’attribution donc pas général, interventions toujours prévues. 2 gdes missions, Validation
des élections nationales + « garder » la C° fn rempli de solennité, départ mission secondaire.

 Ctrl a posteriori élections (avant prérogative des chambres mêmes, 56 abus remplacement 11
poujadistes par candidats maj. arrivés en 2nde position dans circonscription). Cc sert d’organe ad hoc.
Possibilité saisine pour contester élections seulement parlementaires, de sa circonscription, 10j après
proclamation résultats. Jamais d’annulation ni d’autres candidats proclamés gagnants etc. Peut exercer
ctrl en cours du mandat des parlementaires (éligibilité/incompatibilité). Elec. Présidentielles encadrent
ttes phases, « 500 signatures » (présentation des candidats). Liste candidats, saisine par préfets et
candidats mêmes. Résultats officiels mais surtout contrôle les comptes de campagne. Avantage =
organe ad hoc donc pas interférence, normalement mission principale.
 Intervient ponctuellement respect C° et institutions, légalité exercice pouvoir exécutif (article 11 et 16).
Éviter les abus. + art. 60 opérations référendum (art. 11 et 89) proclame résultats.

 Art. 61 Vérifier conformité avec la loi (promulguée par le Président cpdt) pas systématique, obligatoire
règlement des assembles (!), abs pour lois référendaires et révisions C° décision septembre 1962, ne
peut se substituer au souverain. Lois organiques obligatoirement art 61. Pour autres lois, saisine
nécessaire => change le rôle du Cc. + art. 54, sur traités internationaux, si pas en conformité avec C°
nécessité réviser C°. Art 61-1, p-ê saisi disposition législative porte atteinte aux droits et libertés, Cc
saisi question par renvoie Cd’État ou Cour de Cassation QPC.
B. Nouveaux Pouvoirs et débats

 F. Mitterrand : « disposant de grands pouvoirs, le Conseil constitutionnel doit à tout prix éviter de
s’ériger en gouvernement des juges ». Dérapage.

 Doubles dynamiques dialectique, comme le souligne Mme Dulong, aggiornamento du Conseil


constitutionnel et constitutionnalisation du régime (QPC). Cas concret, Décision sur Liberté
d’association de juillet 1971 (ctrl création d’association) considère DDHC, préambules 46 et 48 sans
valeurs juridiques pour statuer. Devient le Protecteur Droits & Libertés.

 Arbitrage entre les pouvoirs 1974 ouverture saisine 60/60 et 2008 61-1 QPC.

 Au Départ, dans cadre rationalisation parlementaire décidée en 58, assurer stabilité gouvernement, but
pas assurer constitutionnalité des lois (déjà autocensure et experts cabinets ministériels) mais veiller
séparation domaine lois et règlements, organe validation législation pouv. Exécutif ? art. 34 domaine
borné de la loi, art. 37. Retournement du monde, complet, gouvernement art. 41 pendant procédure
législative par Parlement et après 37 alinéa 2 (délégalisation).

 Philippe Blachèr « Le Cc en fait-il trop ? » s’écarte de son rôle défini art. 61 Cas de l’excès de pouvoir
constitutionnel, hors de son domaine d’attribution ex : état urgence en Nouvelle-Calédonie contrôle
toutes modifications de la loi et surtout de son application (pas son prblm normalement). 2 e cas =
jurisprudences assorties de réserves d’interprétation, texte pas déclaré inconstitutionnel à condition que
son application soit conforme aux interprétations données par Cc donc fait la loi (pas élus) + brise
simplicité conformité avec loi valide/non-conformité invalide.

 Mécontentement citoyens sur loi état urgence confinement etc. mais rôle = assurer fonctionnement de la
Ve République. Intrinsèquement lié au mode fn de l’État.
En guise de conclusion, phrase G. Carcassonne M. Guillaume §372. Tour des équivalents existant dans le
monde, tous intrinsèquement liées au fonctionnement politique de l’État. Allemagne Cour constitutionnel
fédéral (Cour de Karlsruhe) cohabite avec cours constitutionnelles des Länder, juristes dont 6 sur 16 issus des
Cours de Cassation obligatoirement issus, âge maximum 68 ans, 8 par Bundestag, 8 par Bundesrat (sorte conseil
ministre des Länder), grande politisation. Italie organe régulateur conflits qui pouvait naître de la nouvelle
structure régionale de l’état. Choisit Magistrat (même à la retraite) prof de Droit et avocats avec 20 ans
d’activité. Rôle, mettre en valeur Constitution comme texte juridique fondamentale à tous les niveaux, réaffirmé
caractère normatif de la C° qui s’applique même dans procès ordinaire comme toutes autres normes (liée hist.
Pol, peur fascisme). États-Unis, Cour suprême au départ vue comme organe antidémocratique, « gouvernement
des juges », ressemble aujourd’hui plus CJUE. Désigner par Président, conf. Par Sénat (28 proposition rejetés au
moins) très politisée Amy Coney Barret, ou en ce moment Ketanji Brown Jackson. Surtout compétence d’appel,
4 juges doivent accepter proposition écrite puis vote et arrêt et jurisprudence. Chine C° 1982, collusion
Assemblée Populaire Nationale (vrai équivalent du Cc, ctrl constitutionnalité des lois, Cour suprême = haute
cour juridique, peine de mort mais tous types d’affaire civil, pénal ou admin qui a une importance nationale, ctrl
cours juridiques inférieures et centralise demandes en révisions effectuées par le Parquet suprême). En Fr Cc vu
fort car État fort, d’où tire légitimité et critiques. Droit C° tjrs mêlé de Sciences Politiques, à tel point que parfois
confondus dans les programmes universitaires.

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