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CONSTITUTIONNEL
I. La composition et les attributions du Conseil constitutionnel
A° La composition
1958 : création du CC
1970/1980 : prend vraiment de la valeur (loi = incontestable c’est pourquoi résistance à créer un CC => légicentrisme)
= 9 membres nommés (3 par le Président de la République // 3 par le Président de l’A.N. // 3 par le Président du Sénat) -> tous les 3 ans
nomination par des autorités politiques => pas une exception vis-à-vis d’autres pays (Président des USA nomme les membres de la Cour Suprême)
particularité des fonctions : associe des autorités politiques car postes sensibles politiquement
pas de qualification juridique pour être nommé => avocat, professeur de droit, juriste
bcp d’hommes politiques ayant travaillé au sein d’organes politiques
Jacqueline Bourreau (ministre), Véronique Malbec (magistrate), François Seners (directeur du cabinet du Sénat)
USA : audition devant la Cour Suprême
FRANCE : 2008 -> révision constitutionnelle sur la nomination au CC ou postes sensibles (art.56)
commissions des lois => personnalités nommés par le Président => audition par commissions parlementaires
besoin de 5 votes sur les deux chambres contre pour un refus (minorité suffit) -> éviter les scandales
B° Les attributions
1. Le contrôle traditionnel a priori
art. 61 : contrôle de la constitutionnalité de certains actes avant leur entrée en vigueur
article 1 => sans avoir besoin d’être saisi par quiconque : lois organiques, règlement des chambres
article 2 : lois ordinaires => lois saisit par les autorités (1958 -> 3 autorités des nominations + PM + (ajout du 29 octobre 1974 : 60 députés ou
60 sénateurs))
lors de la saisie => après l’adoption de la loi MAIS avant la promulgation par le Président de la République (qui doit se faire 15 jours après)
1 mois pour statuer => CC sauf si le gvmt déclare l’urgence => 8 jours
vertu de l’a priori : empêche les lois de rentrer en vigueur + empêche le légicentrisme -> loi incontestable
inconvénients de l’a priori : prise de conscience des problème que pose une loi qu’après
art. 54 : engagement international => doit être (après négociations) ratifié par le Président de la République qu’après une autorisation législative
(autorisation parlementaire ou référendaire)
doit être certaine de respecter les clauses donc doit être conforme à la Constitution !!
possibilité de saisir le CC (1958 -> 3 autorités des nominations + PM + (ajout du 25 juin 1992 : 60 députés ou 60 sénateurs))
SAUF lois référendaires : refus de statuer car estime que ces lois sont l’expression direct de la souveraineté nationale (mais peut se prononcer avant que
la loi soit soumise au référendum)
26 mars 2003 :
pas la pour s’opposer aux politiques publiques => juste un organe de contrôle de la constitutionnalité des lois (domaine législatif)
Théorie de l’aiguilleur => là pour indiquer la bonne voie (ne confirme pas les lois de révisions => mais seulement les autres lois)
art. 89 alinéa 5 => pas d’atteinte à la forme républicaine
prioritaire quand une question de constitutionnalité est soulevée => lors d’un procès -> juge doit renvoyer la question au CC -> examine les autres
moyens (motifs éventuels d’illégalité de la loi)
partis + avocats tjrs intérêts à invoquer le + de moyens (convention européenne des droit de l’homme + QPC -> juge est obligé de renvoyer
(incite à utiliser le QPC
juges doivent renvoyer à leur juridictions suprêmes => dépend de leur ordre (à qui elles peuvent renvoyer au CC)
aménager les effets dans le temps => anticonstitutionnel mais laisse le temps de prendre une nouvelle mesure