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N° étudiant : 12209152
Dorine.lallemand@etu.univ-paris1.fr
Paris 1
I. La procédure législative
Bien que la loi soit de nos jour perçu comme la source la plus légitime des normes, étant
donné son processus d’adoption qui celle représentative du peuple, des exceptions et des
variations existent.
A. La procédure législative ordinaire
La procédure législative ordinaire est présentée à l’article 39 de la Constitution de 1958, en
disposant de la procédure à tenir pour l’initiative et l’examen du projet ou proposition de loi.
L’article 39 de la Constitution dispose que “L’initiative des lois appartient [...] au Premier
ministre ainsi qu’aux membres du Parlement”. Si l’initiative est prise par le Premier ministre
(PM) alors cela est un projet de loi, il doit être soumis préalablement pour avis au Conseil
d’Etat (CE), mais également être délibère en Conseil des ministres. Le projet de loi doit
contenir une étude d’impact. Une foi ces éléments réunis, le PM peut déposer le projet de loi a
l’Assemblée qu’il choisit sauf deux exceptions pour les lois de finance et financement de la
sécurité social qui oblige le dépôt à l’Assemblée National (AN) et pour les projets de loi qui
ont pour objet l’organisation des collectivité territoriales doivent être déposés aux Senat.
Si l’initiative d’une loi est prise par les membres d’une des Chambres du Parlement alors elle
prend le nom de proposition de loi comme en dispose l’article 40 de la Constitution. La
proposition de loi est déposée sur le bureau de l’Assemblée a laquelle appartient les auteurs de
cette proposition, c’est-à-dire que si ce sont des députés alors le dépôt se fera sur le bureau de
l’AN et si la proposition vient de sénateurs le dépôt se fait sur le bureau du Senat.
Contrairement au projet de loi, la proposition ne demande pas l’avis du CE, même si les
présidents des Assemblées peuvent le saisir pour avis. Une fois que la proposition ou le projet
de loi est déposé sur le bureau d’une des deux Assemblées, alors celle-ci va renvoyer le texte
en Commission parlementaire comme le décrit l’article 42 de la Constitution. Chaque
Commission permanente est compétente dans un domaine précisément défini (Une
commission spéciale, composée à la proportionnelle des groupes (70 membres à l’Assemblée,
37 au Sénat), peut être créée à l’initiative du Gouvernement ou de chaque assemblée pour
l’examen d’un texte particulier). La commission va examiner et discuter en séance ce texte
dans un délais de 6semaines minimum. A l’issu de cette commission, le texte est adopté dans
une nouvelle version par la Commission. Ensuite, le texte est inscrit à l’ordre du jour de
l’Assemblée avec le débat en séance publique ou l’auteur du texte défendra celui-ci. En 1958,
le gouvernement est le seul qui fixait l’ordre du jour de l’Assemblée mais à partir de la
révision constitutionnelle de 2008 des plages sont réservés aux Parlementaire pour la fixation
de l’ordre du jour ainsi que pour l’opposition. Ensuite, le débat est une discussion générale,
les représentants de chacun des groupes parlementaires qui vont indiquer leurs objectifs et
leurs intentions de vote sur le texte. Le texte est ensuite discuté article par article, le droit
d’amendement intervient à ce moment-là dans la procédure législative, l’article 40 de la
Constitution le détail. Une fois que les amendements ainsi que les articles sont adoptés alors
le vote par article et un vote sur l’ensemble du texte qui a lieu.
La “navette parlementaire” commence à niveau de procédure législative car quand le vote de
la première Assemblée, le texte est soumis à seconde Assemblée qui procède de la même
manière que la première avec un nouveau travail de commission. Là se dégage deux
possibilités si au terme de ce parcours la seconde Assemblée ne vote pas le texte que la
première Assemblée pour seconde lecture jusqu’à adoption de tous les aspects du texte. Dans
un objectif d’efficacité, le gouvernement a la possibilité de déclenché une procédure accélérée
si la loi met trop de temps ou n’a pas pu être adopté comme préciser à l’article 45 de la
Constitution.
B. Les ordonnances
Les ordonnances sont un moyen pour le gouvernement de légiférer dans les domaines qui sont
normalement celui de la loi avec l’autorisation du Parlement, il en découlera une loi
d’habilitation. Ces ordonnances sont prises en Conseil des ministres après avis du CE, elles
entrent en vigueur des leurs publications mais elles possèdent un délai limiter, pour quelles se
maintiennent dans le temps il faut que le Parlement adopte une ratification de ces ordonnances
dans le délai fixé par la loi d’habilitation, c’est la loi de ratification des ordonnances par les
Assemblées. Si le projet de loi de ratification n’est pas déposé dans les délais devant le
Parlement les ordonnances deviennent caduque. Les ordonnances ont un statut réglementaire
mais avec la ratification du Parlement elles acquièrent valeur législative et ne peuvent donc
être modifier que par la loi.