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Le contrôle de constitutionnalité est l'un des piliers du maintien de l‘Etat de

droit dans la
législation de la Vème République. Le contrôle de la constitutionnalité des
lois permet de
respecter la hiérarchie des normes dont l'ordonnancement
fonde le principe
démocratique de légalité. Selon ce principe, une loi pleinement légitime doit
respecter les
principes supérieurs établis par la Constitution et être approuvéeratifié
selon une
procédure conforme.!
Constitution est assez récente en France. Il y a deux raisons principales à
cela : d'une
part, la crainte d'un abus de pouvoir de la part des juges et, d'autre
part, le rôle
prédominant accordé à la loi sous la IIIe et la IVe Républiques. Jusqu'au XXe
siècle, la
jurisprudence française était marquée par le légicentrisme, une doctrine qui
affirme que la
loi est la seule expression de la souveraineté de la nation, qu'elle dispose
d'une autorité
suprême dans le droit et l'ordre juridique et qu'elle fonde l'État légal. Ce
n'est qu'en 1946
que le première contrôle de constitutionnalité a été crée avec le Comité
constitutionnel.
La Cinquième République a alors définitivement rompu avec cette tradition
en instaurant
le Conseil constitutionnel. Et son développement se poursuit avec la
jurisprudence
constitutionnelle, qui a complété le contrôle de constitutionnalité des
lois par voie
d'action, introduit en 1958 ainsi que par un contrôle par voie d'exception. !
en France est-il établi dans la 5ème République ?!
Avant toute chose, nous pencherons sur l‘analyse du valeur essentiel de ce
contrôle pour
la garantie de la constitution (I) ensuite regardons la mise en œuvre
du contrôle de
constitutionnalité en France (II).!
I. Le valeur essentiel du contrôle de constitutionnalité pour la garantie de la
constitution!
Au sein de cette première partie il est question d'analyser l'exercice du
contrôle a priori
(A) ainsi que l'exercice du contrôle à posteriori (B).!

Le contrôle a priori est le contrôle officel avant la promulgation d‘une loi (mais
après son vote). Seul le Conseil constitutionnel peut l’effectuer, soit le
Président de la République, le Premier Ministre, le Président du Senat et le
Président d‘Assemblé Nationale ou, depuis la révision constitutionnelle de
1974, 60 députés ou 60 sénateurs. Le contrôle a priori ne peut pas être
déclenché par des individuels, (pourtant les citoyens ont la possibilité de
demander à l‘occasion un litige à tout juge de saisir le Conseil constitutionnel.)
Exercé par le Conseil constitutionnel à la demande d'une des autorités visées à
l'article 61, alinéa 2, de la Constitution, les juges indiquent par le contrôle a
priori les voies possibles concernant une loi, c'est-à-dire si l'Assemblée peut
voter ou non. Pour éviter un "gouvernement des juges", il est important
d‘empêcher l’ingérence dans le domaine réservé au pouvoir législatif. Le
législateur doit donc rester la créateur d‘une loi.
Présente également des avantages. Les plaintes concernant
l'inconstitutionnalité d'une loi sont éliminées avant même qu'elle ne soit
élaborée. Cela permet également d'éviter que des lois non conformes à la
Constitution ne portent dommage aux citoyens. Enfin, le contrôle a priori est
également un élément important des pouvoirs de l'opposition vis-à-vis de la
majorité politique, afin de garantir la conformité des nouvelles lois avec la
Constitution.

II. La mise en œuvre du controle de constitutionnalite en France!

Nous regarderons ensuite l'exécution des décisions en analysant


les limites du contrôle
de la constitutionnalité en France (A) et l'évolution du contrôle
sous la Ve République. !
On distingue deux types de limites du contrôle de la
constitutionnalité. Les limites
objectives s‘imposent au conseil, tandis que les restrictions sont
imposées par le conseil
lui-même. !
Les limites objectives se réfèrent d'une part aux limites du
litige judiciaire sur la
constitutionnalité. Seul les actes legislatif peuvent être apprecié, il
s‘agit donc que d‘une
compétence d‘attribution. Le Conseil se déclare incompétent
pour contrôler l'exercice
des pouvoirs politiques autres que normatifs du président.
D‘autre part, le contrôle de
constitutionnalité n'est protégée ni contre une remise en cause
par le pouvoir constituant
ni par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de
l'homme. !
La refuse de constitutionnaliser certains principes du droit
interne des normes
internationales révèle une partie majeure des restrcitions imposés
par le conseil lui-même.
Nous regarderons ensuite l'exécution des décisions en analysant
les limites du contrôle
de la constitutionnalité en France (A) et l'évolution du contrôle
sous la Ve République. !
On distingue deux types de limites du contrôle de la
constitutionnalité. Les limites
objectives s‘imposent au conseil, tandis que les restrictions sont
imposées par le conseil
lui-même. !
Les limites objectives se réfèrent d'une part aux limites du
litige judiciaire sur la
constitutionnalité. Seul les actes legislatif peuvent être apprecié, il
s‘agit donc que d‘une
compétence d‘attribution. Le Conseil se déclare incompétent
pour contrôler l'exercice
des pouvoirs politiques autres que normatifs du président.
D‘autre part, le contrôle de
constitutionnalité n'est protégée ni contre une remise en cause
par le pouvoir constituant
ni par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de
l'homme. !
La refuse de constitutionnaliser certains principes du droit
interne des normes
internationales révèle une partie majeure des restrcitions imposés
par le conseil lui-même.

D'un côté, il se déclare compétent pour juger certaines catégories


d'actes législatifs,
comme les lois référendaires ou constitutionnelles. Mais en réalité,
dans de nombreux
cas, il n'exerce qu'un contrôle minimal de la constitutionnalité externe et
interne.!
!

Sources: !
L. Favoreu (dir.), Droit constitutionnel, 22e%éd., Dalloz, 2020.&
I.%Fassassi, La légitimité du contrôle juridictionnel de la constitutionnalité
des lois aux États-Unis&
Étude critique de l'argument contre-majoritaire, Dalloz, 2017.&
M.%Troper, «%Histoire constitutionnelle et théorie constitutionnelle%»,
CCC, 2010, n°%28.

Le contrôle à postériori !
!
Le contrôle de constitutionnalité des lois a posteriori est celui
qui s’exerce après l’entrée en vigueur de la loi dont
l’éventuelle inconstitutionnalité est soulevée. !
Ce type de contrôle n’est pas exclusivement restreint aux lois
car il s’applique également aux actes administratifs.
La réforme du 23 juillet 2008 a introduit la "Question
prioritaire de constitutionnalité", autorisant, ce qui a constitué
une nouveauté par rapport à la législation antérieure, un
contrôle par voie d'exception.
La question prioritaire de constitutionnalité est le droit
reconnu à toute personne qui est partie à un procès ou une
instance de soutenir qu’une disposition législative porte
atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit. Si
les conditions de recevabilité de la question sont réunies, il
appartient au Conseil constitutionnel, saisi sur renvoi par le
Conseil d’État ou la Cour de cassation, de se prononcer et, le
cas échéant, d’abroger la disposition législative.
Le contrôle a posteriori intervient après la promulgation d'une loi. Depuis 2008,
il est effectué par la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC).
C’est une procédure par laquelle, au cours d'un procès, un justiciable va estimer
que telle loi est contraire aux droits et libertés protégés par la Constitution.
Pour être électivement soumise à un juge constitutionnel, la loi contestée doit
avoir une importance dans le procès. La QPC peut être posée devant un juge du
premier dégrée, soit judiciaire ou administratif. Ce juge rendra une première
décision, dans laquelle il vérifiera que la loi n'a pas déjà été déclarée conforme
à la Constitution ((Sauf si les circonstances ou les conditions ont changé
depuis). En outre, il contrôle si la loi en question a réellement un impact sur le
processus. Également, la question posée doit être nouvelle ou sérieuse et la
disposition contestée doit affecter les droits et libertés garantis par la
Constitution.
Si toutes ces conditions sont réunies, la QPC est transmise à la juridiction
suprême, donc Un Conseil d‘Etat ou la cour de cassation. Le recours peut
également être soulevé pour la première fois en cassation. Le cours suprême
procédera ensuite à un nouveau contrôle de la QPC selon les mêmes critères. Si
rien n'est non plus contesté à ce niveau, la QPC sera transmise au conseil
constitutionnel.
La Question Prioritaire de Constitutionnalité peut être présentée comme une
innovation dans le système juridique français, car elle permet de modifier des
lois qui ont échappé au contrôle a priori. Toutes les lois peuvent être
examinées à l’aide de cette méthode, sauf les lois référendaires et les
dispositions constitutionnelles qui sont centrales pour le pouvoir
constitutionnel.

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