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EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF

DE CLASSE EXCEPTIONNELLE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR

- SESSION 2017 -

Epreuve écrite d’admissibilité

Jeudi 14 avril 2016

L’épreuve consiste, à partir d’un dossier à caractère administratif, en la résolution d’un


cas concret destiné à mettre le candidat en situation de travail.

Le dossier peut comporter des graphiques ainsi que des données chiffrées.

Il ne peut excéder vingt-cinq pages.

(Durée : 3 heures – Coefficient 2)

Le dossier documentaire comporte 25 pages.

L’utilisation de la calculatrice est interdite.

IMPORTANT

IL EST RAPPELE AUX CANDIDATS QU’AUCUN SIGNE DISTINCTIF NE DOIT


APPARAITRE NI SUR LA COPIE NI SUR LES INTERCALAIRES.
SUJET

Vous êtes secrétaire administratif de classe exceptionnelle, chargé(e) de mission


auprès du sous-préfet de Grinchy.

Un projet de création d’une maison de l’Etat dans votre arrondissement doit être mis
en œuvre dans les prochains mois. Votre sous-préfet est nommé préfigurateur de
cette nouvelle structure, qui doit accueillir les services de la sous-préfecture, une
antenne de la DDT, de l’UT DIRECCTE et du pôle emploi.

Le préfet souhaite organiser très rapidement une réunion avec les responsables de
ces administrations pour arrêter le calendrier et les modalités de création de cette
nouvelle maison de l’Etat.

Pour préparer cette réunion, le sous-préfet vous demande d’élaborer une note
rappelant les enjeux de ce projet et les modalités de mise en œuvre au sein de la
sous-préfecture. Vous proposerez les dispositifs d’accompagnement à mettre en
œuvre pour l’ensemble des agents de la sous-préfecture.
Dossier documentaire :

Document 1 Eléments de contexte. Page 1

Organigramme avant / après


Document 2 Page 2 à 3
de la sous-préfecture de Grinchy.

Circulaire n°5745 / SG du 15 octobre 2014 :


Document 3 Page 4 à 12
Création de Maisons de l’Etat.

Fiche de presse du 25 septembre 2015 :


Document 4 Inauguration de la maison de l’Etat à Nérac. Page 13 à 15

Article de presse de G.Labro - LADEPECHE.fr du 26 mai 2015:


Document 5 Page 16 à 17
La sous-préfecture deviendra une Maison de l’Etat.

Article du quotidien MAIREinfo – Edition du 17 octobre 2014 :


Document 6 Les Maisons de l’Etat seront ouvertes aux collectivités locales. Page 18

Directive nationale d’orientation des préfectures


Document 7 Page 19 à 20
et sous- préfectures 2016-2018.

Document 8 Le site officiel de l’administration française : Page 21


Quelles sont les surfaces minimales pour un espace de travail ?

Extrait de la circulaire du 8 avril 2015 :


Document 9 Mise en œuvre de l’apprentissage dans le secteur public Page 22 à 25
non industriel et commercial.
DOCUMENT 1

Eléments de contexte

L’arrondissement de GRINCHY compte 3 cantons et 27 communes, dont la


population augmente du fait de la proximité avec de grands centres urbains. La
population totale s’élève à 46 121 habitants au 1er janvier 2015.

Le sous-préfet, délégué du préfet dans l’arrondissement de GRINCHY coordonne


l’action des services de l’Etat dans l’arrondissement en vue de favoriser le
développement local en termes d’économie et d’emploi et de développement durable
du territoire.

Organisation de la sous-préfecture avant la création de la maison de l’Etat:

La sous-préfecture contribue au développement du territoire et assure le conseil


juridique des collectivités locales, délivre les certificats d’immatriculation et instruit les
demandes de permis de conduire. Elle est également en charge des missions de
police administrative.

Elle est composée de 23 agents + 1 apprenti. Cet apprenti prépare une licence
« métiers de l’administration territoriale ». La sous-préfecture est organisée en 2
pôles :

- Un pôle des collectivités et du développement des territoires composé de :


 Une section du développement territorial
 Une section d’appui au contrôle de légalité et conseil auprès des
collectivités territoriales

- Un pôle des libertés publiques composé de :


 Une section des usagers de la route
 Une section des polices administratives
 Un accueil courrier

Organisation prévisionnelle de la sous-préfecture après la création de la


maison de l’Etat:

Les missions de délivrance des titres (SIV avec régie et permis de conduire) seront
transférées en préfecture. 8 ETP seront supprimés.

La sous-préfecture sera ainsi composée de 15 ETP + 1 apprenti, qui changera de


maître d’apprentissage.

Ses missions seront organisées autour de 2 bureaux :

- Le bureau des polices administratives et de la réglementation générale


- Le bureau des collectivités et du développement des territoires :
 Mme Sophie A souhaite rejoindre la préfecture et quitterait donc la
section appui au contrôle de légalité et conseil auprès des collectivités
territoriales
 Mme Eliane G dont le poste disparaît, la remplacerait.

Page 1
DOCUMENT 2

ORGANIGRAMME DE LA SOUS-PREFECTURE DE GRINCHY

SOUS-PREFET
Effectifs de la sous-préfecture:
Secrétariat sous-préfet DE GRINCHY
23 ETP + 1 apprenti
Xavier M Evelyne R

Chargée de mission
Sylvie S

Secrétaire Général
Nadine P

Pôle des collectivités et du développement


Pôle des Libertés Publiques des territoires
Yvette S
Benoît D

Adjoint
Section développement territorial
Françoise
F i U
Delphine R

Aménagement du territoire- Environnement


Section des usagers de la route
Eliane G Sandrine O
SIV (système d'immatriculation des véhicules)
Catherine S / Robert F / Karine C Intercommunalité
Régie des Recettes Blandine U

André A / Nathalie M Dotations, Concours financiers de l'Etat


(DETR FCTVA...)
Permis de conduire
Odile R
Hélène S / Monique S

Section appui au contrôle de légalité et conseil


Section des polices administratives
auprès des collectivités locales
Accueil 1er niveau Etrangers et réglementations diverses
Sophie A (maître d'apprentissage)
Yves N
Paul F (apprenti)
Réglementations diverses
(armes, funéraire, gardes particuliers, ...)
Robert S

Accueil Courrier
Chantal L

Page 2
ORGANIGRAMME PREVISIONNEL DE LA SOUS-PREFECTURE DE GRINCHY
APRES CREATION DE LA MAISON DE L'ETAT

SOUS-PREFET DE Effectifs de la sous-préfecture:


Secrétariat sous-préfet GRINCHY
15 ETP + 1 apprenti
Xavier M Evelyne R

Chargée de mission
Sylvie S

Secrétaire Général
Nadine P

Bureau des collectivités et du


développement des territoires
Bureau des polices administratives et de la Yvette S
réglementation générale
Section développement territorial
Benoît D
Dephine R
Adjoint
Françoise U Aménagement du territoire -Environnement
Sandrine O

Accueil 1er niveau Etrangers et réglementations diverses Intercommunalité

Yves N Blandine U

Réglementations diverses Dotations, Concours financiers de l'Etat


(armes, funéraire, gardes particuliers, ...) (DETR FCTVA...)
Robert S Odile R

Section appui au contrôle de légalité et


conseil auprès des collectivités locales
Accueil Courrier
Chantal L Eliane G (maître d'apprentissage)
Paul F (apprenti)

Page 3
DOCUMENT 3

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DOCUMENT 4

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DOCUMENT 5

La sous-préfecture deviendra une


Maison de l'État
Publié le 26/11/2015 à 03:51, Mis à jour le 26/11/2015 à 07:38

Réorganisation

Quai du Temple, les locaux de la sous-préfecture devraient accueillir d'autres services


dans le courant de l'année 2 017./Photo DDM

La sous-préfecture est appelée à regrouper en son sein d'autres services de l'État. Une
grande réorganisation en perspective avec l'arrivée, entre autres, de la CPAM et de la
DDT.
Comme cela s'est déjà produit ailleurs, la sous-préfecture devrait se transformer en
Maison des services de l'État. Un établissement qui accueillera d'autres services de
l'État afin de réduire les coûts structurels en mutualisant les moyens sur un seul lieu, qui
aujourd'hui, apparaît manifestement trop grand pour les seuls services de la sous-
préfecture.
Dans une interview qu'il nous avait accordée au début de l'automne (lire La Dépêche du
Midi du 1er octobre) le sous-préfet, Éric Suzanne, avait évoqué le sujet en ces termes :
«L'idée est de créer une petite cité administrative où chacun garderait son autonomie. Il
y aurait toujours la sous-préfecture dans cette Maison de l'État». Interrogé sur l'avenir de
la sous -préfecture par le conseiller départemental Éric Cantournet, fin octobre à la
séance publique du Conseil départemental, le préfet de l'Aveyron, Louis Laugier, avait
été explicite : «Derrière la question de savoir comment renforcer la sous-préfecture se
cache celle de la maison d'État. Nous sommes dans une phase de validation du projet.
Des échanges interministériels ont eu lieu la semaine derrière et l'ouverture d'une
Maison d'État, qui proposerait des services autres que ceux d'une sous-préfecture au
sens propre du terme, est en bonne voie.»

Page 16
«Nous travaillons au projet» confirme le sous-préfet, qui, aujourd'hui, ne peut en dire
plus, étant soumis au devoir de réserve imposé par la période électorale actuelle
(scrutins des régionales des 6 et 13 décembre prochains).
Selon nos informations, l'arrivée de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM)
semble pratique ment acquise. Ses services occuperaient le rez-de-chaussée. Attendue
aussi l'installation des bureaux de la direction départementale des territoires (DDT),
actuellement avenue Vincent Cibiel. La venue des services de l'inspection de l'Éducation
nationale est aussi évoquée.
Par ailleurs, cette future Maison de l'État accueillerait diverses permanences. On peut
imaginer, par exemple, celles de services de l'État mais aussi d'associations, à l'exemple
de l'UDAF.
Enfin, il n'est pas inutile de mentionner les services de la sous-préfecture, qui resteraient
sur place. Avec un sous-préfet.
Aucune date n'est aujourd'hui donnée pour cette réorganisation administrative, mais
l'échéance de la mi 2017 apparaît comme vraisemblable. Un délai nécessaire pour la
réalisation de travaux, notamment en matière d'économies d'énergie, qu'impose
l'ancienneté du bâtiment (40 ans) du quai du Temple.
 

Page 17
DOCUMENT 6

MAIRE Info

Edition du 17 octobre 2014

Les Maisons de l’État seront ouvertes aux


collectivités locales
Réforme de l'état
Une instruction de Manuel Valls aux préfets concernant la création des Maisons de l’État,
signée le 15 octobre, a été publiée hier. Le Premier ministre invite les préfets à mettre en
œuvre cette mesure issue de la « nouvelle étape de la réforme de l’État » lancée en juillet
dernier.
Les Maisons de l’État ne doivent pas, rappelle le texte, être confondues avec les Maisons de
services au public (MSAP). Ces dernières ont pour objectif de mutualiser, « dans des
territoires en situation de déficit de services publics », des services tels que La Poste, les
impôts, la CAF, etc. Les MSAP sont portées, rappelle le Premier ministre, par les collectivités
locales et sont implantées à une échelle « infra-arrondissement ».
Les Maisons de l’État en revanche ne sont pas spécifiquement tournées vers les services au
public mais visent « à assurer une meilleure présence de l’État » au niveau infra-
départemental. Elles accueilleront des services de l’État (comme les DDA ou délégations
territoriales d’aménagement, une partie des DDT, etc.) et les services des sous-préfectures.
Le Premier ministre évoque naturellement la volonté d’être « au plus près des territoires », de
« mutualiser », d’améliorer « l’efficacité »… mais il est évident – et le texte ne s’en cache pas
– qu’une des principales raisons de cette réforme est « la rationalisation des implantations
immobilières de l’État, des coûts financiers et des services support ». Regrouper plusieurs
administrations dans un seul bâtiment, c’est aussi permettre qu’il n’existe plus qu’un seul
service informatique, un seul service maintenance, un seul accueil, un seul service courrier,
etc.
Les préfets sont invités à trouver le lieu adéquat pour l’implantation des Maisons de l’État, en
étudiant « toutes les opportunités immobilières » et en cherchant y compris les possibilités de
« bâtiments mis à la disposition de l’État à titre gratuit par les collectivités territoriales ».
Concernant le périmètre des services participants aux Maisons de l’État, la note du Premier
ministre est claire : « Il peut s’agir de tout service de l’État, éventuellement de ses opérateurs,
mais aussi des collectivités territoriales et de leurs groupements ». Chaque service accueilli
au sein d’une Maison de l’État, ainsi que toute collectivité souhaitant y participer, devra
signer une « convention locale » pour cinq ans, fixant « les superficies occupées » par chacun,
« les modalités de participation aux frais de fonctionnement », etc.
Dernière précision d’importance : les Maisons de l’État pourront partager les locaux d’une
Maison des services au public. Dans ce cas, « la collectivité porteuse de cette dernière aura la
possibilité de solliciter, outre les subventions d’autres collectivités territoriales, une
participation au titre de la DETR [dotation d’équipement des territoires ruraux] ».
 

Page 18
DOCUMENT 7
 

 
 
 
 
Directive nationale d’orientation des préfectures et sous -préfectures 2016-2018

[…] 
 
3ème partie : L’accompagnement du changement
 
 
I. Rénover l’organisation des préfectures et des sous-préfectures
 
 
Sur la base d’organigrammes cibles proposés par l’administration centrale, l’organisation
locale sera adaptée au nouveau contexte et aux nouveaux enjeux.
 

Avec la généralisation de services intégrés de sécurité, de structures chargées de la


coordination interministérielle, de pôles juridiques ou encore la création des plateformes de
délivrance des titres, l’organisation traditionnelle des services devra ainsi être repensée.
 

Ces travaux de réorganisation seront conduits dans le dialogue avec l’ensemble des agents,
leurs représentants et en donnant à l’encadrement intermédiaire toute sa place dans la
conduite des projets. Le projet de service de la préfecture doit ainsi permettre de décliner les
orientations et les traduire dans la mise en œuvre et le suivi d’un plan d’actions inscrit dans
la durée. Il doit aussi être le support de l’adaptation des organisations de services.
 

Ces évolutions imposent une nécessaire adaptation des services en charge des fonctions
supports qui doivent être en capacité de porter des projets de modernisation ambitieux.
 

A cet effet les secrétariats généraux pour les affaires régionales (SGAR), sont appelés à
exercer un rôle renforcé de pilotage et de coordination auprès des préfets de région. Un
second adjoint au SGAR est désormais en charge d’un pôle spécifiquement dédié à la
coordination interministérielle de la déconcentration, de la modernisation et des
mutualisation en réseau des moyens des services déconcentrés notamment en matière
immobilière, d’achats ou de ressources humaines.
 

Les impacts de cette nouvelle organisation comme l’amélioration de la performance de la


chaîne de dépenses et le déploiement des services facturiers doivent être intégrés dans les
organisations des services des préfectures, au niveau régional et départemental.
 

La professionnalisation des agents en charge de ces fonctions sera renforcée et prise en


compte dans l’élaboration des plans de formation.
 

La modification de la relation à l’usager entraînera, à terme, une baisse significative du


niveau de fréquentation des préfectures et des sous-préfectures. La sécurité interne des sites
devra être repensée à cette aune, et les zones accessibles au public rationalisées.
 
  Page 19
II. Accompagnement et conduite du changement
 
 
L’évolution des missions des préfectures induit la déclinaison d’une stratégie des ressources
humaines ambitieuse visant à accompagner la mise en place d’un nouveau modèle.
 

Le positionnement de la fonction ressources humaines au sein des préfectures sera renforcé,


permettant ainsi d’accroitre la capacité des services chargés des ressources humaines à
accompagner le changement, à assurer une gestion de proximité qualitative et individualisée
et à mettre en œuvre une politique territoriale de gestion des emplois, des effectifs et des
compétences. La mise en synergie des différents réseaux des ressources humaines (gestion,
formation, action sociale et accompagnement des personnels, conseillers mobilité carrière)
sera systématiquement recherchée.
 

Un plan de requalification des carrières des personnels accompagnera l’évolution des


missions des préfectures d’ici 2020. Dans le cadre de ce plan, des mesures de repyramidage
feront évoluer la proportion d’agents de catégorie A à horizon de 5 ans de 18 à 23%, ceux de
catégorie B de 29 à 35%, ceux de catégorie C de 53 à 42%.
 

Ce plan se réalisera à travers la mobilisation de l’ensemble des dispositifs disponibles :


concours, examens professionnels et listes d’aptitude. Il offrira ainsi des opportunités aux
agents de promotions de corps, au choix, par liste d’aptitudes et par la mise en place
d’examens professionnels au profit du seul périmètre de gestion des préfectures (215
promotions de secrétaires administratifs et 560 promotions d’adjoints administratifs par
examen professionnel sont prévues sur 5 ans).
 

Les agents des préfectures pourront par ailleurs se porter candidats aux concours directs qui
vont être créés pour la catégorie A et qui vont permettre d’augmenter le nombre de postes
offerts pour la catégorie B.
 

Un plan de formation dédié à l’ensemble des agents de toutes catégories sera déployé afin de
conforter les compétences fondamentales des agents, d’accompagner l’encadrement dans la
mise en œuvre des réformes, et de consolider les compétences spécifiques des acteurs RH de
terrain.
 

Ses conditions de déploiement seront conçues pour faciliter l’accès de tous aux actions
proposées. Les séminaires à l’attention des cadres et des acteurs RH se dérouleront en région.
Les formations sur les compétences fondamentales seront dans la mesure du possible
organisées sur le lieu de travail des agents concernés grâce à un recours accru à l’e-
formation. Pour permettre un déploiement rapide et massif des formations visant à renforcer
les compétences de base des agents, des salles d’e-formation sont en cours d’installation dans
chacune des préfectures.
Ce plan se poursuivra à partir de 2017 par des parcours professionnalisant et certifiés pour
conforter l’exercice des missions prioritaires listées dans le présent document et
accompagner le plan de requalification. La mise en place de chaque plateforme sera
accompagnée de formations sur site portant tout à la fois sur les aspects réglementaires,
applicatifs, méthodologiques (lutte contre la fraude) et managériaux.
 

Le dialogue social avec les agents sera soutenu tant au niveau national qu’au niveau local.
Au-delà de la réunion formelle des instances de représentation existantes, les réunions
informelles avec les représentants des personnels organisées de manière périodique
favoriseront l’expression des difficultés soit collectives soit individuelles. Un travail sera
également être mené avec les représentants des CHSCT sur la problématique particulière de
la santé au travail et des risques induits dans les périodes d’évolution importante.
Page 20
DOCUMENT 8

Accueilprofessionnels > Ressourceshumai nes > Santéetsécuritéautravail > Quelles sont les surfaces minimales pour un espace de travail ?

Question-réponse

Quelles sont les surfaces minimales pour un espace de travail ?


Vérifié le 24 novembre 2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

L'employeur a l'obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la
santé physique et mentale de ses salariés. Il doit notamment leur assurer un espace de travail
confortable, adapté à leur activité, que ce soit un bureau, un atelier, un espace de vente ouvert au
public...

Le code du travail n'impose aucune obligation en matière de surface minimale, même s'il fixe des
exigences de sécurité et d'hygiène, qui reviennent à réserver un espace minimum (en hauteur et en
surface) permettant au salarié de disposer d'une liberté de mouvement suffisante.

L'employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé
physique et mentale des travailleurs, notamment au travers d'actions de prévention des risques
professionnels et de la pénibilité au travail.

La norme NF X 35-102 recommande de façon précise les dimensions des espaces de travail en
bureau et un espace minimum de : 10 m² pour 1 personne seule,
11 m² par personne dans un bureau collectif (soit 22 m² pour 2 personnes ou 33 m² pour 3, etc.),
15 m² par personne dans un espace collectif bruyant (si les tâches nécessitent des communications
téléphoniques par exemple).

S'il s'agit d'un bureau collectif, il est recommandé de ne pas dépasser 5 personnes correspondant
à un groupe de travail homogène (objectifs et commandement communs, type de tâches proches,
stabilité du groupe...).

Un bureau paysager ne doit pas contenir plus de 10 personnes.


De même, la configuration des espaces est importante. Il est préférable d'éviter
les bureaux en longueur : un bureau d'une superficie inférieure ou égale à 25
m² doit avoir une longueur inférieure à 2 fois sa largeur,
un bureau d'une superficie supérieure à 25 m² doit avoir une longueur inférieure à 3 fois sa largeur.

En ce qui concerne les espaces de circulation, la largeur optimale des couloirs est de 1,50 m, ce qui
est conforme à la réglementation en cas d'incendie pour l'évacuation d'un groupe de 20 à 50
personnes, et permet le passage d'un fauteuil roulant pour handicapé et à 2 personnes de se croiser.

Le plan de travail doit être réglable, de dimension suffisante (80 cm pour un écran plat, 115 cm
pour un écran cathodique). Un plan annexe, en retour de table (60 x 120 cm) doit être prévu pour
ranger les dossiers.

En matière de ventilation, il existe des obligations définies par le code du travail, selon que les locaux
disposent ou pas d'un système de ventilation mécaniquement contrôlée (VMC) :
avec VMC, le débit minimal d'air neuf est fixé à 25 m³ par occupant dans les bureaux, à 30 m³
dans les locaux de restauration, de vente et de réunion, à 45 m³ dans les ateliers et 60 m³ dans
les locaux avec travail physique,
sans VMC, l'aération par ventilation naturelle par des ouvrants donnant sur l'extérieur (fenêtre par
exemple) est autorisée dans des locaux de 15 m³ par occupant (ou de 24 m³ en cas de travail
physique).

Page 21
DOCUMENT 9

 
MINISTERE DE LA DECENTRALISATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUE MINISTERE DU
TRAVAIL, DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL
 
 
 
 
Le ministre du travail, de l’emploi, de la formation
professionnelle et du dialogue social et
La ministre de la décentralisation et de la fonction publique
 
à
 
Mesdames et Messieurs les ministres et secrétaires d’Etat
Mesdames et Messieurs les Préfets de région et les hauts
commissaires,
Mesdames et Messieurs les Préfets de département
 
 
 
Objet : Mise en œuvre de l’apprentissage dans le secteur public non industriel et commercial
 
P.J. : Une annexe

[…]

   
Page 22
3ème étape : Pendant le contrat d’apprentissage
 
Délais Actions à mener Organismes à Observations
contacter
Pendant la    
période des - Participer au premier Le CFA / Le CFA / établissement de formation convie à
deux premiers entretien pédagogique établissement de l’entretien l’employeur, le maître d’apprentissage, le
mois organisé par le CFA/ formation contacte la formateur, l’apprenti, et éventuellement le
d’exécution du
établissement de structure d’accueil de représentant légal de l’apprenti mineur
contrat
d’apprentissage formation l’apprenti
  - Assurer la formation  
   
pratique de l’apprenti  
  - Participer aux
   
  rencontres prévues par  
  le CFA/ établissement La formation pratique dans l’établissement public
  de formation doit être en relation directe avec le diplôme visé.
Tout au long et recevoir le référent  
du contrat chargé de suivre Des outils de communication (livret d’apprentissage,
l’apprenti carnet de liaison…) permettent d’accompagner le
- S’assurer de parcours du jeune en CFA/ établissement de
l’assiduité du jeune au formation et dans l’établissement public.
CFA / établissement de
formation et
prendre le cas échéant,
les mesures
nécessaires en cas
d’absences injustifiées
Evénements - Compléter et signer un - UT – DIRECCTE Un avenant est nécessaire en cas de changement :
en cours de avenant au contrat d’adresse de l’apprenti, du maître d’apprentissage
contrat d’apprentissage … par exemple.
     
  Trois possibilités de rupture de contrat :
   
    - pendant les 2 premiers mois
 
      du contrat (rupture par l’un ou l’autre
      des signataires) de manière unilatérale ;
ème
  - Notifier la rupture   - après le 2 mois, sur commun accord
  auprès du CFA / - CFA des parties (écrit et signatures obligatoires de toutes les
En cas d’arrêt établissement de - UT – DIRECCTE parties) ;
du contrat formation et du - suite à l’obtention du diplôme et avant la date
service ayant enregistré de fin de contrat (rupture à l’initiative de
le contrat (UT- l’apprenti.).
DIRECCTE) Rappel : en dehors de ces cas, la résiliation
judiciaire du contrat ne peut être décidée que par le
Conseil des Prud’hommes qui statue en la forme des
référés (procédure rapide).

   
Page 23
Annexe 3
 
Le maître d’apprentissage
 
 
 Vous venez de recruter un jeune en contrat d’apprentissage
 
Votre mission par rapport au jeune est double :
 
 
 En qualité d’employeur, vous l’accueillez et lui donnez le moyen de réussir son intégration
dans votre service ;
 
 En qualité de maître d’apprentissage, vous lui transmettez les connaissances et savoir-faire
nécessaires à l’acquisition d’une compétence professionnelle lui permettant de préparer un
diplôme ou un titre professionnel donné ;
 
Votre partenaire pour réussir cet investissement est le CFA / établissement de formation :
 
 Le Centre de Formation d’Apprenti (CFA) / établissement de formation dispense
l’enseignement requis pour valider la qualification du jeune et assure la coordination
pédagogique ;
 
 Il exerce également une fonction de conseil et de suivi pendant toute la durée du contrat.
 
 
 Le service : un lieu de formation
 
C’est au sein de votre service que le jeune découvre les exigences de la vie professionnelle et construit
son savoir-faire technique.
 
Votre service est le cadre où il va réaliser son projet professionnel.
 
En lui donnant les moyens de transférer dans votre service ses acquis de formation, vous optimisez ses
chances de succès. Le parcours de formation que vous élaborez à partir de la définition de son poste,
vous permet de piloter sa progression. Il sert d’axe de référence au jeune pendant toute la durée de son
contrat.
 
 
 Quel est le rôle du maître d’apprentissage ?
 
Le maître d’apprentissage est la personne directement responsable de l’apprenti au sein du service.
Il peut être seul ou référent en équipe tutorale. Il doit être impérativement présent sur le lieu où
travail le l’appr enti .
 
 Il accueille l’apprenti dans le service, et lui présente son activité professionnelle, et le
personnel.
 
Pour réussir l’intégration de l’apprenti dans le service, le
moment de l’accueil est capital. Accueillir, c’est prendre le
temps de lui présenter l’activité du service, les
collaborateurs, et la mission qui lui est confiée.
 
 
 

   
Page 24
 Il l’accompagne dans la découverte du métier, organise et planifie son poste de
travail et lui transmet des savoirs professionnels.
 
L’apprenti ne maîtrisant pas toutes les contraintes et
les impératifs de la vie professionnelle, c’est
progressivement que pourront lui être confiées des
missions de plus en plus importantes. Il est
nécessaire de l’accompagner, de lui laisser un droit à
l’erreur et de définir avec lui son parcours dans le
service pendant son cycle de formation.
 
 Il se tient informé des éléments relatifs à la formation au CFA/ établissement de
formation : il s’assure que l’apprenti est bien assidu au cours, il s’informe des
résultats obtenus au CFA, accueille le formateur référent responsable du suivi dans
son service.
 
L’utilisation des documents de liaison avec le CFA /
établissement de formation (carnet de liaison), les
relations avec les formateurs et responsables
pédagogiques de la formation sont essentiels.
 
 Il communique avec l’apprenti.
 
L’apprenti quitte le monde scolaire pour le monde
professionnel. L’accompagner dans sa découverte et
instaurer une relation de confiance est indispensable
pour réussir ensemble ce parcours. Cela signifie :
communiquer, valoriser ses réussites, prendre en
compte ses propositions, échanger sur l’activité du
service et les cours dans le CFA/ établissement de
formation.
 
Le contrat d’apprentissage, qui comporte des obligations éducatives générales, vise à
l’acquisition de compétences professionnelles spécifiques à un métier donné, et doit se
donner comme objectif l’autonomie du jeune et l’accompagnement à la réalisation de son
projet diplômant.
 
 Des obligations éducatives générales
 
L’apprentissage permet au jeune d’être confronté à la réalité de la vie sociale, parfois très
tôt (16 ans, voire 15 ans révolus), à un âge où le besoin de repères est important. Votre rôle
à ce niveau est complémentaire à celui du CFA / établissement de formation et des parents
(pour les mineurs).
 
Les relations de travail, le respect des horaires, l’attention et la rigueur dans le travail, le
respect des règles de vie sociale et professionnelle et le respect des autres sont autant de
notions que l’apprenti doit intégrer et auxquelles il est nécessaire d’être attentif.

[…]

   
Page 25

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